- Jan 2023
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développements
Une question qui n'est pas posée ici ou en Zourou 2007 (si j'ai bien lu) est l'influence des discours sur les outils, et le « dialogue » qui s'instaure entre discours sur les artefacts, usage des artefacts, production des artefacts. Si je comprends bien Aby Warburg se faisait le souci de ça. Serait-ce approprié d'explorer son possible apport? Quelle est l'apport de Leroi-Gourhan (cité par D. Peraya 2009 par exemple)?
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tion
Jeannerey. Très intéressant la coupe exacte de laquelle elle voit les choses. Sa formulation souligne bien la double directionnalité de l'influence: avoir affaire avec un outil ce n'est pas juste "se renseigner auprès de la chose", mais c'est aussi "projeter sur la chose un usage". Tout le contraire d'instrumentalisme tech. et déterminisme tech./technocentrisme.
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déterminisme technologique
Insturmentalisme technologique et déterminisme technologique sont deux vision opposées - comme dit clairement ici - mais également erronées. La question n'est pas de voir le choses de façon monodirectionnelle - comme le font ces deux perspectives, identiques et contraires - mais d'intérroger les équilibres entre matérial stuff et usagers, en prenant compte les cultures d'usages, les contextes et les relations personnelles , et les identités en ce qu'elles déterminent la perception des affordances. Est-ce que la métaphore de l'écologie est approprié ici ? (penser à VanLier, cité en Zourou 2007).
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es contextes spatiaux concurrencent
Voir d'abord mon annotation d'avant sur Matériel et virtuel. C'est une phrase - correcte - qui a son sense dans une période - les années 2000 - où il y avait cette fantasie/hypothèse que le virtuel puisse être totalisant et remplacer la réalité, à la Matrix/Inception. Une phrase qui servait - et justement - à contredire cette perception de totalisation par le virtuel.
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matériel
Matériel VS virtuel. Je crois que ce binome était particulièrement significatif à l'époque de rédaction de l'article (plus qu'aujourd'hui), où souvent sur les média il y avait une discussion entre ceux critiques du virtuel et les enthousiastes. La discussion est terminée avec l'arrivée des smartphones.
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Un glissement s’est effectué
Pour moin c'est plutot le contraire. Internet permet de se servir de ressources qu'une fois existantes ne font plus dépendre l'usager - pas immédiatement - de ceux qui les ont écrites. Dans la société pré-internet il existait quelque chose de similaire - l'annuaire téléphonique, les bibliothèques - mais quand on avait besoin de savoir quelque chose on ressortait à demander à quelqu'un. La distribution de la cognition est bien un fait humain depuis toujours, et internet n'en change que l'articulation interne (les détails). La symétrie "individualisation-société précédente" / "collectif-société d'internet" que Lankshear propose est illusoire.
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‘affordance communicative’
Hutchby et Rabardel expriment la même idée. Idée importante et éclairante, mais pas tellement nouvelle, puisque cela est l'essentiel de la notion de signe: donnée une entité physique dans notre environnement, y voir quelque chose d'ultérieur. Ce qui est éclairant est avoir mis en lien la notion d'outil et la notion de signe. Mais cela n'est pas nouveau, c'est une clarification (Rabardel ne prétend meme pas à que ce soit nouveau). Donc, Hutchby et Rabardel disent qu'il y a une frontière confue entre "usage possibles de l'objet imaginés par l'usager" et "attribution d'une signification": les deux consistent en prendre un quid de physique et y voir quelque chose d'autre; enfin, à y attribuer une valeur. Détourner un objet et comprendre/intérpréter des signes reviennent au meme. Voir plus bas l'exemple des mains levées resémantisé - à traver un usage fréquentatif - en applaudissement.
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dysfonctionnement
Je suis d'accord qu'il n'est pas possible de se baser une accumulation d'expériences quant à un type d'outil: justement à cause de la constante innovation technologique, puisque cela implique que même l'usagers plus aisé doive se faire à l'outil.
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recherche informatique monoculturelle
..et ce qui est dit de suite. Cela implique qu'un professionnel de la didactique doit toujours garder du recul par rapport aux outils disponibles: ceux-ci sont carentes par rapport aux savoirs que l'on pourrait y avoir intégré. On peut faire l'hypothèse que ces mêmes savoirs aient été intégré aux supports non numériques. Certes les manuels ne brillent pas, mais p-e leur conditions de production leur permettent d'intègrer ces savoirs plus facilement. Quelle est la situation?
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langage comme outil culturel par excellence
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La focalisation des études antérieures sur la performance linguistique des apprenants en ligne a vitemontré ses limites : elle ne réussit qu'à éclairer très partiellement le phénomène complexe dessituations d'apprentissage en ligne, comportant des dimensions socioculturelles, interculturelles etmédiatisées, dimensions sur lesquelles porte le paradigme émergent.
Conclusion générale, qui devient argument à faveur d'un programme de recherche / de certains types de recherches (celles de cet article).
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"cultures-of-use"
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instrumentation
définition exacte de ça?
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sociotechniques.
définition exacte de ça?
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les résultats d'événementsantérieurs peuvent transformer la nature d'événements ultérieur
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La perspective"technocentrée
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le caractère médié de la pensée humaine
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