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Hypnose décrit un contexte particulier d'influence : l'abandon volontaire à la tendance à la suggestibilité par une personne déterminée. C'est vouloir vivre la tendance à la relation "d'être influencé". Lorsqu'il n'y a pas hypnose, j'imagine que l'influençabilité est plus limitée, du moins n'est pas recherchée en soi. H a le désir d'influençabilité. Peut-être parce qu'il éprouve le sentiment d'être enfermé dans des associations ! La transe, c'est se livrer volontairement à l'influençabilité par une personne donnée. Je me mettais en transe avec L. par le biais de la séduction.

Plus profondément, il s'agit de laisser l'autre piloter la conscience - même s'il n'a pas toutes les possibilités, il lui est accordé plus de latitude que ce qu'il aurait dans une influence inconsciente.

ILLUSION DE CONTROLE EXTERNE résultant de l'apparition de comportements associés à un comportement suggéré par h.

La conscience est orientée physiologiquement (santé, maladie, faim, soif...) et socialement (amis, famille, télé...). Les comportements liés à la réussite sociale commune ou à l'appréciation par autrui prédominent souvent, alors que des comportements plus spécifiques peuvent être beaucoup plus dans l'intérêt de la personne, mais restent inconscients.

Mais l'évolution nous a fait "poissons vivant en bancs de poissons". Le degré d'individualité est variable. Et trop d'individualité nuit au groupe ? Pas assez aussi... C'est tout le problème de l'évolution et du rythme des mutations dans l'ensemble global des espèces : si l'une change trop vite elle détruit les autres ? Et finit par se détruire ? Serait-ce ce qui nous arrive et est déjà arrivé aux bactéries productrices de méthane ?

NEUROPSYCHOLOGIE [il s'agit d'une fonction exécutive non décrite ?] Pas de mesure de la capacité à utiliser sa matrice de comportements et ses processus associatifs - pourtant à la base de la créativité et du développement personnel [mais il faut bien que la nature ait prévu une limite à la mise en concurrence, car trop déstabilise le monde... d'où l'idée des sages que les savoirs importants ne doivent pas être utilisés pour son seul intérêt personnel... ce pourrait être une limitation ancestrale :)]

PHILO. La conscience telle qu'elle est déterminée par les attitudes et croyances rationnelles modernes est très limitée. [Omissions importantes de phénomènes sociaux, notamment la hiérarchie ou l'influence - la croyance en l'individualité].

PRATIQUE

PRATIQUE : suggestions qui orientent l'état psycho-corporel à partir des manifestations corporelles.

h est attentif aux signes de H pour proposer des suggestions en relation - c'est l'art du thérapeute d'utiliser ces chemins. [Le désir de pouvoir, quand il est pris au sens d'obtenir ce que l'autre ne veut pas et de contrer une résistance, est nuisible à l'hypnose : par ex. ne pas profiter du bon moment pour demander de fermer les yeux, mais vouloir le demander "quand je décide"]

h doit comprendre les patterns de H et repérer sa disponibilité souvent fluctuante pour proposer des suggestions utiles. La relation thérapeute-patient est adaptée pour cela [ex. enseignant, sachant, détenteur de pouvoirs, hypnothérapeute, guide bienveillant etc]

On utilise des patterns comportementaux (et émotionnels) pour aborder une activité, par ex. la thérapie. Nos problèmes déclenchent des patterns comportementaux.

Le renversement de perspective se poursuit. La transe est l'état du conscient, l'inconscient est la raison.

h poursuit le travail de dissociation-endormissement de la conscience en proposant de s'adresser, de fait en s'adressant directement, à l'inconscient. Et un changement de position où l'inconscient devient le principal. L'inconscient c'est ce qui n'est pas encore là, c'est à dire ce qui va survenir, et d'autant plus inconscient et nouveau que l'on a décidé d'être sous guidance extérieure.

On rejoint Janet pour qui l'hypnose était la libération de tendances bloquées, sous le contrôle de l'hypnotiseur.

Ou comment aller en soi-même avec la sécurité d'un guide.

de subtiles directives et analyses.

Qui ne désire pas le désir ? L'invitation à se centrer doit être appétissante - on n'attire pas les mouches avec du vinaigre.

Il rassure.

Il invite aussi à se connecter à la racine du désir, c'est à dire à s'ouvrir à ce qui est hors conscience et désir. Nous savons que c'est ainsi que nous fonctionnons, car nous avons compris que nous ne décidons pas de nos désirs, mais nous voulons les autoriser, les choisir.

Il propose de les laisser être. Sous son contrôle (mais ce n'est pas dit).

2) Preuve est donnée, accepter le nouvel état mental sans réserves, c'est à dire sans "conscience" (filtrage, surveillance)... d'autant plus facile qu'il y a la présence du thérapeute qui protège quand même des monstres intérieurs. Et aussi ce que dit E : l'invitation à se centrer est aussi une invitation à inhiber le reste. 1) Ayant prouvé l'apparition de phénomènes inconscients, on demande à la conscience de se détacher de tout ce qu'elle peut percevoir et de se fixer sur les autres surgissements de l'inconscient. C'est à dire se placer dans une attitude d'ouverture, d'accueil.

2) Est-ce prévu, ou est-ce du aux battements de paupière ? Il donne le versant corporel de conscient/inconscient. Et ici, le conscient est plutôt un emm... tandis que l'inconscient, ce sur quoi on n'a pas prise sinon pour l'éteindre, est plutôt agréable (respiration et coeur calmes). "Laissez vous aller à l'inconscient, lâchez prise."

1) [Abaissement du niveau de vigilance : déclenchement d'une alarme physique ? Ou simplement comme la "marche ratée" à l'endormissement ? Ce phénomène peut engendrer une réactivation de la vigilance par un "que se passe-t-il ?" "quelque chose en moi donne l'alarme".] h : Donne une rationnalisation pour le phénomène. Cette rationnalisation dissocie encore le conscient en faisant appel à celui qui a accepté l'hypnose pour rejeter comme inquiétude naturelle mais quasi-réflexe la manifestation physique - qui peut aussi bien être tension que décharge tonique à la décontraction. Le but est de retrouver l'harmonie de suivre le fil sans inquiétude.

Les images mentales ont aussi leur versant corporel. On est dans la chair de l'être et les manipulations conscientes sont peu de choss (battement de paupières nerveux) au milieu de tant de fonctionnements apaisés (coeur, respiration) qui sont l'image de la plénitude éprouvée avec l'image de l'eau.

2) Maintenant que vous sentez bien la réalité de ces images mentales et le bonheur que cela procure, je vous propose, indirectement, d'appeler "inconscient" vos images mentales (c'est cet inconscient qu'on a ressuscité avec l'eau), et de les laisser guider par ma voix, tandis que votre conscient se retire pour laisser ce merveilleux caché exister plus librement sous le contrôle de h ? N'est-ce pas l'occasion de basculer pleinement dans ce dessous de soi vibrant, magique, émotionnel et que le conscient cache ?. 1) h : Comme je soupçonne que vous avez le désir d'aller vers encore plus d'intensité dans l'expérience intérieure, je vous propose de ne même plus faire attention à ma voix, car, je vous l'affirme, moi, le guide vers le monde intérieur, que ce n'est pas nécessaire et qu'il y a en vous tout ce qu'il faut pour que l'expérience se passe bien sans surinvestissement intellectuel.

2) Liberté grisante proposée, mais indication plus précise. Pourquoi l'eau ? Il la connaît forcément, sinon ce serait risqué. Son but est d'amener la conscience à un état dans lequel elle est en accord avec les images mentales (j'imagine que H aime nager). Comment ne pas être ravi de suivre la voix qui vous invite à replonger dans la profondeur de vos meilleurs moments personnels.

2) Présence à soi d'une "capacité à former des images mentales" qui échappent à la conscience -> être à l'écoute. Il semble considérer l'humain comme s'imprégnant en profondeur de choses qui passent par la conscience, mais forment la chair cérébrale d'une façon qui dépasse la conscience et que l'on peut appeler image mentale.

h : Le patient a proposé le corps, par son battement de paupières, signe qu'une attention au corps s'est déclenchée ou a été activée [cause ou conséquence c'est toujours le pb]. Il faut suivre la proposition et donner leur place aux aspects corporels. h a pour rôle de faire épanouir l'inconscient, il doit être attentif à H dans ses manifestations discrètes et inconscientes pour que la conscience les accueille. h fait le lien entre l'inconscient et le conscient : c'est un but de l'hypnose

h : Sur le rapport au corps, on passe de l'observable à l'inconscient inféré (même système que lorsqu'on évoquait l'apprentissage difficile des lettres dont on ne se souvient pas). Le patient est médecin donc est déjà convaincu de la véracité de ces observations ou inférences (inférences auto-réalisatrices : en prenant quelque chose pour conséquence vraisemblable, on le fait arriver si ça ne l'état pas). E précise qu'il entraine vers des choses non vérifiables (mais inférables) pour éviter l'attitude de test. Je me rappelle de celui qui faisait regarder le haut du crâne les yeux fermés et observer l'impossibilité d'ouvrir les paupières ! (là c'était l'impossibilité qui était prise comme preuve).

h : La personne est dans le désir d'hypnose. Ce désir est conscient (il a été manifesté consciemment). Il s'agit de dire à la personne que c'est arrivé pour vider sa conscience du dernier (?) élément volontaire personnel. Elle l'observe consciemment mais on lui a aussi fait observer qu'il y avait des phénomènes inconscients mais nécessairement présents : en somme la conscience est devenue un outil insuffisant pour appréhender ce qui se passe et n'a plus de raison de chercher à comprendre puisque l'état souhaité est arrivé (et dépasse la conscience).

[Il s'agit du lacher prise de la conscience filtrante et guide de l'intériorité pour passer à l'observation, voire l'affaiblissement : il s'agit de vivre quelque chose et non de le penser.]

[On invite à se reposer sur "ce qui arrive" de l'intérieur de soi par la suggestion de h présentée comme un accord avec des souhaits intérieurs. Le premier accord vécu c'est le passage dans l'eau après l'acceptation de suivre le fil de la suggestion. A la suite on demande l'abandon du filtrage qui est un autre souhait intérieur qui ne peut se réaliser qu'après une première expérience concluante - Attention : il a du y avoir une préparation du patient pour faciliter la confiance.

h : Mettez le conscient habituel en veilleuse, il peut se contenter d'observer ce qui se passe. Vous êtes en sécurité, c'est moi qui vais jouer le rôle de votre conscient dans sa tâche de surveillance. [C'est comme une dévalorisation passagère mais positive de la conscience, comme quelque chose d'encombrant qui est là, mais dont on peut se passer. On s'adresse à une autre partie de soi, celle qui cherche l'harmonie du rapport à l'autre sans avoir à être sur ses gardes. Tendance : désamorcer la vigilance, s'ouvrir à ce qui vient de soi.

h : Parle aux tendances qui sont sous-jacentes. Propose une ouverture de satisfaction par l'imaginaire. Attention : A ceux qui n'ont pas de filtre de passage à l'acte. A ceux qui ont en eux des tendances dangereuses pour les autres ou eux-mêmes.

h : Introduit une dissociation : tu vas suivre mes indications sans même t'en rendre compte, tu n'as pas besoin d'être attentif, de filtrer ce qui est proposé Tendance : grande relaxation à suivre le chemin proposé, comme lorsqu'on regarde un film ou écoute un conteur. Analyse : Le conscient identifie cette expérience intérieure comme un surgissement de l'inconscient puisque ce moment dans l'eau est venu là, sur suggestion, mais de l'intérieur de soi, comme si le conscient en état passif avait transmis la demande à une capacité inconnue à faire surgir des situations imaginées. h propose que le conscient n'ait même plus à faire l'intermédiaire comme un conteur prend le contrôle de l'esprit de celui qui l'écoute.

h : Vous pouvez vous déplacer dans ce monde intérieur à votre guise. H : Après la 1ère expérience, je suis intéressé et il me rassure sur le fait que je suis libre, qu'il ne va pas me contraindre. h : on rassure sans le dire pour ne pas inquiéter (on ne dit pas "je ne vais pas vous proposer d'explorer les choses désagréables" !)

H : Cette liberté nouvelle de se promener en soi - état de maintenant - on la teste tout de suite, mais en se laissant mener et il me mène sur des choses agréables h : je me rapporte à des choses universelles Attention : à condition de savoir quand même que le patient aime nager

Signal d'entrée dans une communication particulière. Tendance : Entrée dans la concentration ouverte à la parole de l'autre (idem le sacré ?) Attention : il faut quelqu'un qui ait une image prédéterminée de ce qu'est l'hypnose (cas des enfants qui n'en ont pas).

h : Maintenant qu'on a nommé une représentation de ce qui te crée, ton monde intérieur devient accessible au travers de cette représentation : ce sont des images mentales, que tu peux observer. On induit une dissociation entre le souvenir du vécu et l'état présent. Le but est que l'h puisse se représenter ses phénomènes intérieurs comme des objets à observer. C'est l'état d'intérieur que je vis lorsque je cherche à faire le point sur mes états émotionnels face aux réalités d'aujourd'hui : retrouver l'histoire de l'émotion, l'observer pour peut être la transformer.

h : je t'ai fait voir les images mentales, et en te disant que tu peux te les rappeler, je sous-entends qu'elles peuvent être oubliées malgré la certitude que tu découvres aujourd'hui de leur présence à l'intérieur de toi. En disant "toutes", je stimule la confiance en soi : il s'agit de se rappeler de choses acquises apaisées, malgré la difficulté ancienne. H : je ne peux pas me rappeler encore, mais il me met dans une disposition de pouvoir, sur un sujet précis, réactiver les images mentales que je me suis formé h : j'introduis un regard analytique à partir de la stimulation du souvenir pour comprendre ce que je suis maintenant (puisque les images sont permanentes) TENDANCE : étude de soi, regard sur soi, confiance en soi, apaisement

h : on élabore encore la notion d'image mentale construite par l'apprentissage, en la reliant à d'autres expériences

Trad : tu as élaboré de plus en plus d'images mentales sans le savoir

h : j'introduis le lien entre ce qui a été vécu et ce qui est présent en soi maintenant. H : je m'observe à la fois enfant et adulte et je comprends qu'il y a un lien fort entre les deux, qui me constitue. C'est au sujet d'une chose qui me paraissait anodine, acquise, faisant partie de moi sans même me rappeler que je l'ai apprise un jour, comme la marche [mais la marche n'a pas besoin d'un apprentissage spécifique, social]

h : je donne une étiquette au processus de connaissance ce qui permettra de l'activer facilement ensuite, et cette étiquette est une représentation d'adulte. H : il me délivre un enseignement sur moi-même. Tendance : le désir de connaissance de soi.

h : je parle du point de vue de l'enfant. Je ne dis pas "cursive" ou "imprimerie", mais ce qui était écrit ou imprimé. Il s'agit de donner des indices pour faciliter l'émergence des processus activés, cognitifs ici, l'émotionnel étant gommé (car juste après on passe, à ce qui a été réussi).

Il ne s'agit pas de truismes, il s'agit de réalités cognitivo-émotionnelles de base vécues (la reconnaissance, la différenciation des lettres, la synthèse des écritures et une racine de l'émotion qui va avec : le sentiment de difficulté) et présentées d'un point de vue d'adulte

Laisse toi évoquer l'enfant que tu étais face aux apprentissages scolaires qui paraissaient immenses. Mais au lieu de dire quoi faire, on évoque directement et paisiblement, comme dans une intimité de but en blanc, un souvenir personnel logiquement existant. Sur les paroles générales de l'h pour aborder un sujet intime, l'H est invité à se livrer à l'écoute intérieure du souvenir. H : L'évocation des difficultés me parle, sans que je sache très bien me remémorer l'émotion exacte, mais je sais aussi que cette émotion a du exister et se réveille le désir de l'éprouver. En me parlant ainsi, il m'invite à l'intériorité, à l'analyse d'émotions anciennes mal situées, à leur inférence même si je ne me souviens pas bien, mais il y a quand même une racine dans ce sentiment mélangé d'étrangeté et de proximité. Tendance : laisse l'autre me guider dans mes propres souvenirs pour me faire éprouver des émotions. Si je viens voir un hypnotiseur, c'est au sujet des émotions ? J'attends une interaction qui atteigne mon intimité ? L'intimité n'est-elle définie que par l'émotion ?

ANNOTATION TEST Who practises hypnotherapy ?