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  1. Oct 2023
    1. Une réflexion sur les périodiques imprimés à valeur patrimoniale ou scientifique locale sera menée en 2024 avec les acteurs concernés, qu’ils soient conservés dans des établissements relevant du ministère de l’enseignement supérieur ou de celui de la culture. Ce travail, qui prendra également en compte la problématique des Plans de Conservation Partagés, est une opportunité qui permettra de redéfinir les objectifs partagés du réseau, d’interroger les moyens nécessaires à son fonctionnement, et de définir une organisation et un pilotage.

      Les partenaires territoriaux regrettent l’absence dans le Sudoc de leurs ressources rares (archives et manuscrits, livres anciens) et pas seulement celle des périodiques. Nous suggérons de faire évoluer le « Sudoc PS » vers un « Sudoc collections de recherche hors universités » visant l’ancrage des Universités dans leur territoire, dont la structure serait portée en partenariat avec les Structures Régionales du Livre, avec comme objectifs : conservation partagée dans le cadre de PCP thématiques et régionaux, numérisation concertée (réseaux Gallica et Presse Locale Ancienne dont les partenaires territoriaux font souvent partie).

    2. A la fin du projet, l’Abes s’est dotée d’un réseau dédié aux questions techniques, et anime une communauté constituée a minima des clubs utilisateurs et des administrateurs de solutions logicielles ;

      Nous proposons la mise en place d’un comité sur l’articulation entre les SI locaux et le SI de l’ABES, représentatif des logiciels utilisés et formellement mandaté par les établissements.

    3. Si l’Abes entendu bien poursuivre ses efforts sur l’amélioration des métadonnées versées dans sa base, il serait illusoire d’espérer les améliorer pour l’intégralité des imports qu’on envisage dans le même temps d’automatiser et d’augmenter de manière significative : l’Abes doit donc, avec ses partenaires, définir et mettre en œuvre une politique de la qualité différenciée. Il s’agit de définir collectivement quels sont les entités et les types d’information pour lesquels un investissement supplémentaire est jugé nécessaire.

      Pour les monographies, le Sudoc repose sur plusieurs décennies de catalogage manuel par les établissements. L’enjeu est d’automatiser les flux tout en conservant une participation active du réseau y compris pour la documentation électronique, avec un rôle conforté des correspondants catalogage, dont le rôle est précieux tant dans la définition d'une politique des données que dans les opérations de modification en masse. (cf 3.1 Un signalement facilité : volumes, flux et centralisation des données)

    4. 3.1 Un signalement facilité : volumes, flux et centralisation des données

      Ce positionnement de l’Abes comme opérateur de base de connaissance nationale et comme garant de la sécurité juridique des établissements utilisateurs est utile de notre point de vue (utilisateurs d’une Knowledge Base commerciale via Alma), avec une vigilance sur le périmètre à couvrir et l’adéquation avec les besoins du terrain (ESR Français et licences nationales), en particulier dans le contexte juridique du contentieux OCLC/Clarivate survenu l’an dernier.

    5. en intégrant également les bouquets commerciaux, voire les chapitres et articles

      Du point de vue établissement, c’est dans son rôle d’agence bibliographique nationale centrée sur les corpus d’ESR Français et licences nationales que l’ABES apporte le plus de valeur ajoutée (Cf 3.1 ci-dessous, périmètre du signalement).

    6. Figure 1 - vue simplifiée du SI métier de l'Abes

      Ce graphique montre bien l’importance décisive de l’articulation entre les SGB des établissements et le SI de l’ABES (Cf 5.2 ci-dessous, « Développer un programme de relations techniques »)

    7. L’Abes souhaite grâce à ce projet affirmer son rôle dans la fourniture de métadonnées de qualité aux organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Nous vous remercions pour cet effort de clarté et cet appel à commentaires. Dans le cadre de l’atteinte de cet objectif, nous sommes sensibles dans le projet présenté à la volonté affichée de sécurisation et d’optimisation (pas seulement technique et juridique mais également sous l’angle « rapport qualité/prix ») des interactions entre l’agence et les établissements dans le cadre d’une GPEEC sous contraintes (contexte budgétaire ESR préoccupant, évolution environnement IST, etc…). La clarification par la tutelle et une formalisation accrue des missions de l’ABES et de leur périmètre participeront de ce processus. L’équilibre doit par ailleurs être trouvé entre plus d’autonomie et de souplesse accordées aux établissements et la nécessaire refonte de dispositifs 1) d’accompagnement d’équipes plus resserrées et de plus en plus expertes dans les établissements et 2) de concertation et d’échanges de pratiques pour aide à la décision et recherche d’efficience.