- Nov 2023
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Un nouveau système de gestion de tickets d’incidents est mis en place, plus facile à utiliser et plus satisfaisant pour les utilisateurs que le système actuel.
Oui. Honnêtement, le système actuel "stp abes" fonctionne bien une fois qu'on a compris comment poster une demande, mais l'ergonomie du site semble faite pour décourager les demandes ! On a l'impression d'une institution ne voulant surtout pas qu'on s'adresse à elle, ou alors exaspérée d'avoir à répondre à des questions dont les réponses se trouvent quelque part dans la documentation infinie du site. C'est mon dernier commentaire, donc merci encore d'avoir osé jeter votre projet d'établissement dans le grand bain des commentaires du réseau !
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La soutenabilité économique du réseau est assurée
Oui, c'est bien un des points essentiels dans un contexte institutionnel où il paraît malheureusement de plus en plus incongru de travailler pour les autres, et non pas seulement pour son propre établissement.
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La qualité du travail produit par l’Abes ces dernières années sur IdRef est le fruit d’une politique d’ouverture, de dissémination et de curation, qui combine plusieurs aspects : articulation entre interventions automatisées et manuelles, diversification des sources en allant au plus près du lieu de naissance des données, implication des producteurs de données, en particulier grâce à l’attention portée à leurs cas d’usage et à l’offre d’interfaces de production faciles à prendre en main.
En effet, le travail sur la qualité des autorités personne, grâce aux différents chantiers mis en place par l'ABES, me semble constituer un modèle de ce que pourrait être un réseau de catalogage actif, mobilisé, très qualifié et indispensable à la qualité des données, dans un contexte d'automatisation des flux de données et de moindre création de notices.
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3.2 Définir une politique des données
Comme mon collègue flambert, je trouve cette partie très intéressante. S'il est difficile de définir la qualité des données, cela n'est pas impossible et pourrait faire l'objet de discussions fructueuses. On peut par exemple s'entendre sur le fait qu'une notice bibliographique de qualité est une notice contenant tous ses points d'accès (autorités, mention de collection éditoriale, titre uniforme) liés à des notices d'autorité ou d'entités correctes, levant les ambiguïtés possibles avec d'autres entités et, pour les notices d'autorité, indiquant la source de l'information. La TB aide aussi à définir cette qualité : les autorités doivent être situées au niveau adéquat entre l'item et l'oeuvre ; si cette exigence n'est pas respectée, la structuration devient fausse. Un catalogue de qualité serait alors un catalogue structuré entre des entités vérifiées de telle sorte que cette structure correspondent aux liens existant dans la réalité. Que chaque établissement choisisse le niveau de qualité adéquat de son catalogage en fonction de ses missions et de ses moyens, cela paraît tout à fait évident, mais sur ce qu'est la qualité d'un catalogue en tant que telle, nous pouvons (et devons à mon avis) collectivement le fixer. Bien sûr, ce travail étant gigantesque, des discussions pour délimiter les fonds prioritaires pour la recherche seraient tout aussi intéressantes !
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La part de catalogage de ressources imprimées reste encore importante dans le Sudoc : chaque année, les établissements créent quelque 250 000 notices d’imprimés, un chiffre que les établissements auraient tout intérêt à voir baisser significativement s’ils souhaitent réduire les temps de traitement de leur côté, grâce à la création de nouveaux imports.
En effet. Si je me fonde sur l'activité de catalogage à la BIS, il s'agit soit d'ouvrages très relativement anciens (avant 1950) soit d'ouvrages étrangers (60% des acquisitions courantes en anglais, allemand, espagnol, italien, nécessitent la création d'une notice dans le SUDOC).
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Critère(s) de réussite :
J'ajouterais un critère de réussite : celui de la formation du réseau à l'utilisation de ces outils, celui de son acculturation aux bénéfices qu'ils apportent, de façon à ce qu'ils ne soient pas sous-utilisés.
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- Oct 2023
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Une « base de métadonnées » pour l’ESR
Je ne sais pas où accrocher ce point, mais il me semble important : le catalogage rétrospectif. L'ESGBU permet de constater que des pans entiers de la documentation imprimée de l'enseignement supérieur ne sont tout simplement pas dans le SUDOC. Une bonne vingtaine d'établissements, et non des moindres, ont moins de 80% de leurs collections signalées dans le SUDOC, ce qui représente peut-être des millions de volumes. Il serait intéressant de prendre au sérieux dans le projet d'établissement cette lacune que l'enveloppe des subventions pour rétroconversion ne suffit pas à résoudre et d'y remédier en proposant un plan à la hauteur de la tâche. Ce catalogage rétrospectif pourrait être couplé à des axes définis d'amélioration de la qualité du catalogue (notices d'autorité, liens internes, liens vers des numérisations).
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l’IA en particulier, pour le traitement, la curation et l’enrichissement de grandes masses de métadonnées
Une avancée pour l'usage de la documentation dans l'enseignement supérieur consisterait peut-être à utiliser l'IA pour insérer dans les notices de monographies imprimées des liens vers les numérisations faites sur des plateformes fiables (Gallica, Internet Archive etc.). Cela dit, je comprends qu'un projet d'établissement ne descende pas à ce niveau de détail !
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L’Abes doit désormais s’atteler à qualifier les données qu’elle expose, afin d’en faciliter l’usage et de renforcer la confiance de ses partenaires
Oui, il serait très intéressant d'avoir un système d'évaluation des notices (à l'image de ce qui est pratiqué dans Wikipédia : "vous consultez une notice de qualité" etc.) de façon, par exemple, à protéger (et afficher comme telles) les données issues de projets menés avec des chercheurs (alignement de référentiels etc.) Est-ce bien cela qui est entendu dans ce point ?
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baisser le coût d’accès au service de catalogage
Si nous voulons fournir à l’enseignement supérieur des données de qualité, il faut des producteurs de données bien formés. Ce passage à des interfaces de production full web pour baisser le coût d'accès au catalogage est une très bonne perspective. Elle implique cependant que l'expertise des catalogueurs quant à l’analyse bibliographique au sens large (tout support, dont documentation numérique, toutes entités, autorités comme œuvres) ne sera plus intriquée dans la maîtrise technique d'outils informatiques revêches. Il serait intéressant de prendre acte de cette désintrication et de définir dans le projet d’établissement un cadre d’expertise renouvelé pour les producteurs : connaissance maintenue certes du format, des zones et des sous-zones, des liens etc., mais aussi évaluation de la fiabilité d'une information recherchée non seulement dans les documents, mais partout sur le web, évaluation différenciée de l'utilité des informations descriptives et de leur structuration pour les différents publics de l'enseignement supérieur, orientation du travail définitivement marquée vers le contrôle qualité grâce à la généralisation des flux de données existantes.
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Réseaux et partenaires
Deux remarques sur ce chapitre :
le projet d'établissement devrait à notre avis (bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne) se pencher sur la définition des relations de l'Agence avec CollEx : dans le cadre de CollEx, des fonds sont labellisés pour l'enseignement supérieur, une meilleure articulation des collections et de la recherche se développe, des politiques de numérisation ciblées se mettent en place : toutes ces actions nécessitent d'être accompagnées d'une stratégie quant aux données descriptives de la documentation et des entités, et l'ABES devrait définir le rôle qu'elle souhaite y jouer ;
le paragraphe sur les relations de l'ABES avec ses réseaux continue de ne pas prendre en considération la disparité énorme en terme de production de données et du contrôle qualité sur celles-ci assurée par les établissements. La dernière étude sur les implications pratiques de la transition bibliographique présentait un tableau indiquant que 15 établissements produisent entre 5 000 et 40 000 notices bibliographiques par an et que 260 en produisent moins de 10. Et encore, cela ne prend pas en compte le contrôle qualité (amélioration et structuration des notices existantes) ni la production des notices d'autorité, dont le rôle crucial est bien pointé par le projet d'établissement. Comment peut-on animer concrètement un réseau aussi hétérogène en faisant semblant qu'il est homogène ? Quelle efficacité peut avoir cette animation ?
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Une « base de métadonnées » pour l’ESR
Bonjour, Et merci à vous d'avoir ouvert ce document à la consultation et aux commentaires. Le chapitre 3 m'amène à la réflexion suivante : si l'ABES parvient à intégrer massivement dans la base du SUDOC des données commerciales de qualité relatives à la documentation numérique, cela peut-il impliquer à terme la fin des outils de découverte locaux ? En effet, les données de l'ABES relatives à la documentation numérique seraient alors redondantes avec celles des bases de connaissance souscrites par chaque établissement avec l'acquisition des outils de découverte. Faut-il donc avoir en perspective (sur dix ans ?) que les établissements pourraient revenir à un catalogue local sans outil de découverte, puisque le catalogue local lié au SUDOC bénéficierait de la base de connaissances de l'ABES intégrant au niveau de l'article les données de la documentation numérique à laquelle ils ont souscrit ?
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