- Apr 2024
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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Un schéma devenu classique parmi les documentalistes a rendu sensible aux yeux et à l’esprit les trois plans sur lesquels se réalise peu à peu le réseau international de la documentation.
Un mystérieux « schéma » du réseau international de documentation… Pas clair : est-ce qu'elle parle d'un vrai schéma au sens d'un diagramme, ou bien plutôt d'un schème ?
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babélisme
Briet déplore l'absence d'universalisme dans le rapport aux langues en documentation : le fait qu'il n'y ait ni de langue universelle (type espéranto), ni d'attention égale à toutes les langues (seulement 3 ou 4 langues sont privilégiées). Mais elle est pragmatique : « L’organisation du travail documentaire devra tenir compte de cette réalité. »
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hinterland
Le mot (= arrière-pays, zone d'influence) est révélateur du sous-texte colonial de tout ce passage…
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réactions réciproques
Briet prône ici la synergie entre professions, pas le remplacement des professions existantes (bibliothécaires, archivistes) par les documentalistes.
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le sens des connections inter-documentaires
Plus que le penser-classer, c'est le penser-relier qui compte : la pensée associative, hypertextuelle. (Relier permet de classer mais aussi d'indexer, de composer, etc. voir section 6.2.3 de ma thèse.)
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analyse documentaire
L'emphase de Briet sur l'analyse documentaire et la production de résumés n'a pas pris une ride. Surtout maintenant avec l'usage croissant des grands modèles de langue pour résumer et interroger des textes (voir le cas de la génération augmentée de récupération, en anglais retrieval-augmented generation).
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L’unité documentaire tend à se rapprocher de l’idée élémentaire, de l’unité de pensée
= principe monographique
« En fait, le contenu d’un livre peut être représenté par une seule ligne continue mais sectionnée en parties égales qui correspondent chacune à une page et ensuite à une ligne de page. Ce sectionnement est matériel ; il ne concorde pas avec le sectionnement selon les divisions intellectuelles de l’idée (chapitres, sections, paragraphes, alinéas) ». (Otlet, 2015, p. 385)
« Principe de la monographie : chaque élément intellectuel d’un livre est (après avoir été sectionné de l’ensemble du texte) incorporé en un élément matériel correspondant ». (Otlet, 2015, p. 385)
« En combinant le système des fiches et feuilles avec le principe monographique, on obtient une coïncidence parfaite dans le document entre l’unité intellectuelle et l’unité physique du support écrit, entre le sectionnement de la pensée et les sections du livre dans le concret ». (Otlet, 2015, p. 386)
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sous un petit volume et in-extenso
Avoir sur sa table le document dont on a besoin, sous un petit volume/format et en intégralité : ça me fait penser à ce que dit François Bon à propos du livre numérique comme outil de travail (pour la recherche d'occurrences), complémentaire au livre papier.
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L’utilisation du microfilm de 35 mm, avec ou sans perforations, a fait faire un pas de géant à la technique documentaire.
Le microfilm s'avère aujourd'hui une mauvaise piste : le livre résiste bien mieux au passage du temps que les microfilms. Mais l'enthousiasme de Briet à propos du microfilm porte sur des propriétés qui sont aussi celles de l'informatique (économie de temps et de place, standardisation du format de stockage).
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- May 2022
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www.arthurperret.fr www.arthurperret.fr
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mots-clés : , Gafam,
Des petits soucis dans les mots-clés
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(Cardon, 2015)
Une référence biblio qui n’est pas passée ?
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- May 2021
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www.arthurperret.fr www.arthurperret.fr
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document-machine
Ne serait-ce que par les termes, on tend vers le « document-instrument » de Paul Otlet (Traité de documentation, 1934, p. 429) qui est une anticipation de la fusion à venir entre documents et instruments.
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- Feb 2021
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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que
et
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La Vox-ATypI repose sur des caractéristiques graphiques dont elle n’exprime finalement qu’une série de variantes dans un contexte historique donné.
Ajouter ici le texte d'Émilie Rigaud sur l'impasse que constituent les classifications soi-disant "objectives" : De l'absurdité du taxon typographique Et enchaîner sur l'opportunité de multiplier les classifications plus subjectives, en changeant d'approche à chaque fois.
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que la classification permet d’éclairer :
que la classification de Vox pose de la manière suivante :
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.
en particulier
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symbolise
porte, ou illustre
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la raison graphique
qu'on s'inscrive dans une logique de raison ou déraison graphique (Goody 1979, Christin 1995)
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sémiotique
Techno-sémiotique ? Au sens où l'emploient Cléo Collomb et Samuel Goyet : prise en compte des contraintes techniques et de l'écriture-calcul dans l'analyse sémiotique.
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- Oct 2020
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sur une première page un graphe central réactif avec un espace latéral pour y décrire l’entité active, sur une autre page la liste des entités et enfin sur une dernière page la description du projet
sur une première page, un graphe central interactif avec un espace latéral pour y décrire l’entité sélectionnée ; sur une autre page, la liste des entités ; enfin, sur une dernière page, la description du projet.
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À l’occasion de la fin du développement de sa deuxième version, ce billet porte sur la dimension fonctionnelle de l’Otletosphère. Les pistes de recherche qu’elle permet ont déjà été présentées dans les articles suivants : Olivier Le Deuff, Arthur Perret, Clément Borel, Jean David, Surfer dans l’Otletosphère Des outils pour visualiser et interroger le réseau de Paul Otlet, 2019 : https://hal.archives-ouvertes.fr/ Olivier Le Deuff, Arthur Perret, Hyperdocumentation: origin and evolution of a concept, 2019 : https://hal.archives-ouvertes.fr/
Les pistes de recherche liées à l'Otletosphère ont été présentées dans les articles suivants :
- Olivier Le Deuff, Arthur Perret, Clément Borel, Jean David, Surfer dans l’Otletosphère Des outils pour visualiser et interroger le réseau de Paul Otlet, 2019 : https://hal.archives-ouvertes.fr/sic_02480515
- Olivier Le Deuff, Arthur Perret, Hyperdocumentation: origin and evolution of a concept, 2019 : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02294087
Ce billet porte sur les fonctionnalités de l’Otletosphère, à l’occasion de sa publication en version 2.0.
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Elle est aussi un nouvel outil biographique. Les fonctions qui y sont intégrées font de cette interface Web un outil efficace et libre pour parcourir une base de données de biographies. L’accent est mis sur le réseau avec une courte description des individus, reléguée sur une source annexe. C’est la caractérisation et multiplicité des rapports personnels et institutionnels qui sont mises en avant sur le graphe central et interactif.
Par ailleurs, l'Otletosphère constitue un outil réutilisable pour d'autres objets de recherche. Les fonctions qui y sont intégrées font de cette interface web un outil efficace pour circuler dans un ensemble d'entités (personnes, organisations, œuvres, évènements). Les éléments descriptifs sont volontairement brefs et renvoient à des sources externes : c’est la caractérisation des relations entre entités qui est mise en avant, à travers la visualisation sous forme de graphe interactif.
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Elle est d’abord une étape d’étude sur le réseau intellectuel et professionnel de monsieur Otlet, un point de départ pour de nombreuses réflexions sur ses inspirations, la genèse de son œuvre, les domaines connexes (notamment le classement, le transhumanisme et la liberté de pensée), mais aussi sur ses pairs et opposants. On tente d’enrichir le contexte par le réseau, telle une recherche hyper-texte, hyper-biographique, sur l’un des théoriciens de cette technique.
L'Otletosphère permet d'abord d'étudier le réseau intellectuel et professionnel de Paul Otlet. Elle constitue un point de départ pour réfléchir sur ses inspirations, la genèse de son œuvre, les domaines connexes (notamment le classement, le transhumanisme et la liberté de pensée), mais aussi sur ses pairs et opposants. Elle propose de contextualiser ces informations par la mise en réseau, dans une logique hypertextuelle dont Paul Otlet était un précurseur.
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Le projet de recherche HyperOtlet étudie l’œuvre du juriste et bibliographe Paul Otlet (1868 - 1944), et notamment sa volonté de faire de la documentation une pratique scientifique et plurielle, car collaborative, transmédiatique et universelle. Dans ce sens l’Otletosphère est un projet meta de visualisation.
Le programme de recherche HyperOtlet porte sur l’œuvre du juriste et bibliographe Paul Otlet (1868-1944), en reprenant notamment sa volonté de faire de la documentation une pratique scientifique et plurielle, car collaborative, transmédiatique et universelle. L’Otletosphère est l'une des réalisations d'HyperOtlet et s'inscrit dans cette même démarche « méta ».
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- Sep 2020
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La bibliographie est un véritable carnet d’adresses
À propos de cette deuxième raison, j'ai lu une idée semblable dans « Les remerciements de thèse » de Manon Durier, sur Ecritac :
« Oui, les remerciements servent à remercier. Mais pas seulement. Ils sont aussi, voire surtout, un espace de rencontre […] Les remerciements permettent de faire les présentations entre les différentes lectrices et/ou actrices de la recherche qu’elles s’apprêtent à découvrir. »
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- Aug 2020
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« L’héritage d’un maître n’est plus seulement ce qu’il apporte au savoir humain, c’est aussi l’ensemble des réseaux et itinéraires lui ayant servi à échafauder à sa pensée.5 »
Toutes les citations entre guillemets doivent être doublement sourcées : pas seulement l'identifiant auteur-date (citation key) mais aussi l'emplacement page ou paragraphe (locator).
En Pandoc Markdown, exemple :
[@masure2014, 132-133]
. Pour connaître toutes les possibilités de notation, voir https://pandoc.org/MANUAL.html#citationsIl faut le faire systématiquement. C'est particulièrement important lorsque ton argument repose sur la citation : on doit pouvoir aller vérifier aisément que tu n'as pas cité de travers. Par exemple quand tu écris
Ces sites sont autant d’encyclopédies au sens de Paul Otlet [17]
J'aimerais bien retrouver de quel « sens » tu parles, or je ne peux pas sans le numéro de page.
Avoir un template de citation lié à un raccourci clavier peut aider à développer cette rigueur réflexe. Un exemple, puisque tu testes BBEdit. J'ai créé le clipping suivant :
> « #clipboard# » [<#key#>, <#locator#>]#inline#
Et je l'ai associé au raccourci
Alt
+Cmd
+V
. Ça me permet de coller le contenu du presse-papier sous une forme déjà prête. J'utiliseTab
pour sélectionner les<#placeholders#>
. La présence du second placeholder m'incite à ne pas citer sans le remplacer par le numéro de page. -
Vennevar Bush explique à ses confrère scientifiques la nouvelle voie que peut prendre la science après avoir participer à l’effort de guerre : permettre à leurs pairs de cultiver et d’échanger leur savoirs de manière nouvelle.
Ceci est le contenu d'une note stockée dans Zotero si je ne me trompe pas ? Je vois aussi des résumés des publications qui apparaissent après l'URL, souvent tronqués. Il vaut mieux ne pas inclure ces éléments dans la bibliographie. On peut les exclure de l'export via Better BibTeX :
Zotero > Préférences > Better BibTeX > Exportation > Gestion des champs > Champs à exclure de l'exportation :
abstract,extra
Pour savoir comment nommer le champ à exclure, voici la table de correspondance entre les noms des champs dans Zotero et en CSL : https://aurimasv.github.io/z2csl/typeMap.xml
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auto-documentaires
Je ne m'y fais pas. Il faut qu'on discute de ce terme.
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Revenir à des pratiques informatiques pour gérer sa base documentaire demande de revenir critiquer de nombreux usages, voire un écosystème logiciel entier.
Ce n'est pas vraiment le cas dans ce texte. À repenser.
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Les moyens documentaires utilisés aujourd’hui datent du début du 20ème siècle.
On peut retracer leur logique à cette période, mais il serait abusif de dire qu'ils en datent. Note que je dis logique et pas origine. Les travaux comme ceux d'Olivier sur l'histoire de ces techniques font attention de ne pas suggérer qu'il s'agit d'origines ou de filiations, mais le plus souvent de précurseurs non repris.
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## Conclusion
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L’hypertexte redevient ici une notion plus qu’un outil : le lien importe moins que la structure et le travail réticulaire.
Je suis d'accord avec la deuxième partie de la phrase mais pas la première.
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« backlink »
rétrolien (backlink)
Obsidian insère automatiquement des rétroliens dans les fiches. Zettlr en revanche fournit une liste dynamique via l'interface (il lance une recherche sur l'identifiant qu'on clique). Dans le second cas on ne peut pas parler de rétrolien.
Les explications que tu donnes dans les deux phrases suivantes sont très bien.
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littératie
C'est surtout une question de goût, ce qui me fait douter de la pertinence de cette remarque pour le contenu de l'article… Sauf à développer sur WYSIWYG / WYSIWYM etc.
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deux modes édition et lecture
deux modes, édition et lecture,
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« in code »
Il existe des termes plus standard, comme WYSIWYM.
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vue
italique ou pas italique ? Il faut trancher
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de
dé
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multiplies
multiples ?
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Nos interfaces sont à l’inverse limitées
Cette phrase et l'argument qui suit sont très bons.
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illimité
illimitée
vu ce qui suit, peut-être préciser
quasiment pas limitée par des questions d'espace de stockage, si l'on considère
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Notre base de données est une « cité savante » au sens de Franck Cormerais. Il évoque et représente dans un tableau16 l’intérêt de la valorisation dans le domaine de l’ingénierie des systèmes d’information, comme avec notre système de fiche. Ainsi, la valorisation constitue l’ « expérience de la praticabilité » de notre système. C’est par l’« adoption d’un système de valeurs et de ses représentations »
À vérifier avec Olivier mais je suspecte des contresens.
D'abord attention à la référence biblio. Il manque les pages. Note toujours la page d'une citation que tu prélèves. Inclus-la dans la citation avec la syntaxe Pandoc Markdown :
[@cormerais2014, 130]
Et la référence donnée n'est pas bonne : tu cites Le Deuff 2014 mais ça c'est le coordonnateur de l'ouvrage, pas l'auteur du chapitre. À modifier dans Zotero : le type de document c'est chapitre d'ouvrage.Ensuite sur « cité savante » : l'auteur ne définissant pas cette expression dans son texte, je ne vois pas bien comment on peut la réutiliser dans son sens, à moins de l'avoir interviewé. Ici « cité » a la même portée que « grande conversation » ou « république des lettres » : c'est une métaphore des milieux de savoirs. Si tu parles de bases de données, mieux vaut éventuellement te tourner vers le mot architecture.
Enfin sur « valorisation ». Il ne s'agit pas de valoriser au sens de mettre en valeur, faire valoir, mais d'attribuer une valeur (au sens quasi moral). En l'occurrence, la « praticabilité » est la valeur attribuée par l'ingénierie des systèmes de connaissances à ce qu'elle produit. Comme l'objectivité est attribuée par les sciences de la nature à leurs travaux et la subjectivité par les sciences humaines aux leurs. Tu peux éventuellement creuser un argument en ce sens : reprendre en main l'ingénierie de ses connaissances comme on le défend dans ce texte donne une certaine « expérience de la praticabilité » et ça peut être perçu comme ayant de la valeur d'un point de vue humanités digitales (car pour rappel c'est le contexte des propos que tu cites).
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la force de Notion
On peut faire cela dans d'autres logiciels (ex : BBEdit, qui a un système de modèles et de motifs). Du coup, toujours la même démarche : indépendamment du logiciel, quelle est l'info ? Et ensuite, citer le logiciel comme exemple.
Ici l'intérêt tu le dis toi-même : pouvoir faire des modèles de fiches prêtes à être remplies, cela revient à automatiser une démarche de structuration rigoureuse des données et métadonnées. C'est la clé pour réaliser ce que je mentionnais plus haut, et qui doit être un argument fort de l'article : la structuration des métadonnées est cruciale, mais il faut que le logiciel fasse sa part de boulot pour faciliter la vie à l'utilisateur.
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il reste qu’à
il ne reste qu'à
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pattern
motif (pattern)
Je me demande si "modèle" ne suffit pas à décrire l'idée, d'autant qu'on est plus dans le template que le pattern.
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plein texte
texte brut
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TiddlyWiki est également un outil de prise de note très intéressant. Il a l’avantage de la portabilité, de la pérennité et de la démultiplication : il s’agit d’un seul et unique fichier HTML contenant vos notes, sécurisées et inter-reliées, avec la possibilité d’ajouter des extensions pour augmenter ses fonctionnalités. Le logiciel JavaScript qu’il intègre repose sur une gestion particulièrement poussée des métadonnées. Vous pouvez réaliser des imports et exports massifs de tiddlers (fiches TiddlyWiki) en JSON et CSV pour réutiliser ce qui constitue une véritable base de données.
Simplement mentionner TiddlyWiki et expliquer ce que c'est n'apporte pas grand-chose au propos. Il ne faut pas tomber dans l'effet "catalogue de logiciels". Quelle sont les infos ici ?
- il existe d'autres approches que le Zettelkasten, comme les wikis, les bases de données ;
- ces approches partagent parfois des éléments concrets, comme la syntaxe de
[[lien]]
, les fonctionnalités ; - elles partagent aussi un principe encyclopédique dont l'importance en documentation a été rendu manifeste par Paul Otlet, et qui fonde aussi conceptuellement l'hypertexte
Ça peut aussi être intéressant de se demander qui est le plus populaire et pourquoi ? On connaît l'importance de la simplicité (ex : Markdown > Asciidoc), d'une base d'utilisateurs massive (ex : popularité du JSON due au nombre de développeurs web qui connaissent JS) etc.
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encoding
encodage
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N’hésitez pas à utiliser ces caractères pour structurer vos documents, dessiner des formes (ASCII Art).
Cette phrase est plutôt hors-sujet ou alors j'ai raté le message sous-jacent qui est à clarifier.
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des caractères « dessin »
des symboles
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tous caractères unicode
tous les caractères Unicode
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La référence mondiale
Peut-être utiliser le mot standard, qui renvoie à un statut précis.
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par
pas
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encoding
encodage
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Si vous souhaitez mettre en place un Zettelkasten, le YAML Front Matter vous permet de donner un identifiant à votre fichier.
L'entête en YAML est un moyen parmi d'autres de gérer l'identifiant. L'immense majorité des logiciels utilisent des techniques heuristiques (présence en haut du document, expression régulière…). L'usage de l'entête est une recommandation qu'on fait nous, et qui constitue une spécificité de notre approche documentaire : l'importance de structurer les métadonnées nous est connue, on la remet au devant de la scène, en argumentant notamment que cela permet une meilleure exploitabilité automatique de ces métadonnées (donc plus de souplesse, donc d'autonomie). Tu le mentionnes à la fin de cette sous-partie, concernant la visualisation, mais l'argument doit être énoncé de manière plus forte, plus générale et plus tôt.
Comme certaines phrases plus haut, ce paragraphe pourrait être légèrement réécrit pour mettre l'accent sur les fonctionnalités (et pas un logiciel particulier) tout en les expliquant plus clairement.
La fonctionnalité de lien est centrale, cruciale, c'est la chose même qui définit tout le terrain de cet article, il faut la présenter avec plus de précision et de force.
Ce que fait Zettlr, c'est une exploitation des métadonnées (titre, id). Il faut le souligner, en lien avec ma première remarque.
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Une grande partie des éditeurs Markdown supportent le YAML Front Matter. Il s’agit d’un entête disposée en début de fichier, encadré par la chaîne ---.
Suggestion de traduction
Une grande partie des éditeurs Markdown supportent un entête en YAML (YAML front matter). Il s’agit d’une section disposée en début de fichier, délimitée par des tirets
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devoir travailler avec ses logiciels les plus fondamentaux
J'aurais formulé ça autrement
avoir l'opportunité de découvrir certains outils de base de nos systèmes d'exploitation
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fondamentales
Peut-être préciser un peu plus avec d'autres adjectifs : c'est un format ancien, simple, universellement répandu.
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plein texte
texte brut
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« Dans un environnement où les écritures et les publications se multiplient et se concurrencent, les documents riches en données sont susceptibles d’une meilleure visibilité et accessibilité »14
Moyennement sûr de l'emploi de cette citation : tu parles de visualisation, et la phrase contient le mot "visibilité". Une confusion possible ?
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Après compilation, des outils comme LaTeX ou PageJs vous permettent de réaliser des mises en pages destinées à l’impression papier. Pour le web, des outils comme Hugo ou Jekyll vous permettent de générer des sites web.
Décrire les processus est plus utile au lecteur que lui donner des noms d'outils.
La conversion à partir de Markdown s'inscrit dans une logique modulaire : on peut lui associer un outil de pagination pour produire des formats imprimables, ou bien la faire intervenir dans la création de sites web.
Libre à toi de préciser ou non ensuite :
Par exemple, Pandoc utilise un autre logiciel libre, LaTeX, pour mettre en forme les PDF convertis à partir de Markdown. Autre exemple, les populaires générateurs de blogs Jekyll et Hugo utilisent Markdown comme format pour le contenu et le transforment en pages web.
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PageJs
Paged.js
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en fichiers Word
docx
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compiler
convertir
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paseurs
On parle d'analyseur syntaxique ou d'interpréteur, parser est le terme anglais. Tu peux probablement simplifier la phrase et t'épargner ce mot, en utilisant les verbes (interpréter, convertir…)
Markdown est un format reconnu par de nombreux logiciels de conversion de formats textuels
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Pas besoin de lourds logiciels de traitement de texte pour lire et écrire confortablement ; vous pouvez tout aussi bien le faire avec pour résultats des fichiers légers et ouverts.
Remplacer "lourd", "confortablement", "léger", "ouvert" par des choses concrètes qui parlent à un utilisateur de Word.
Efficacité du travail d'écriture qui s'accomplit dans ces interfaces moins distrayantes. Pas de perte accidentelle de la structure ou de la sémantique sur caprice du logiciel. Meilleures performances du logiciel sur de longs fichiers complexes. Possibilité de choisir plus librement entre différents logiciels, payants ou gratuits. etc. etc. etc.
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Zettlr propose une lecture/écriture mêlant code et police
Confusion, cf. longue annotation plus haut.
Le "code" est toujours affiché dans une police. Tu pourrais très bien mettre Zettlr en Times ou en Garamond, en particulier pour les auteurs qui n'utilisent que des éléments de syntaxe très basique et n'écrivent jamais d'extraits de code, donc n'ont pas besoin d'une police à châsse fixe. Et ce serait toujours du "code" Markdown.
Ce qui se passe ici, c'est que Zettlr met en forme le texte affiché à l'écran en fonction de la syntaxe. C'est le même principe que la coloration syntaxique, mais appliqué à la typographie (graisse, style, taille).
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Les typographies sont élégantes et les éléments bien distincts.
Ici il faut dire que la typographie et la mise en forme sont contrôlées de manière précise (via CSS) dans le but d'améliorer la lisibilité et le confort d'écriture. Il faut donner des clés de compréhension, indiquer quel est le but du développeur, mais sans orienter l'opinion du lecteur avec un jugement de valeur.
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éditorialisation
interface, mise en forme… mais pas éditorialisation
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codes documentaires lourds
syntaxes dites "lourdes"
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il n’y a pas de police : la typographie, la taille, la couleur et l’espacement des caractères etc. sont contrôlés par le logiciel de lecture/écriture. Cela rend la lecture de ces fichiers monotone tant que l’on ne donne pas d’indice sémantique à l’interface. Le langage Markdown permet très simplement d’indiquer entre autres les titres, citations, listes, une chaîne en italique ou gras. Ainsi, les logiciels de lecture/écriture interprétant le Markdown prévoient un affichage particulier pour ces éléments.
Ce passage est à réécrire.
Tout fichier texte fait l'objet d'un rendu graphique par le logiciel qui l'interprète. Par ex. dans un navigateur internet, une feuille de style par défaut s'applique. Dans un éditeur de texte, c'est pareil. Il y a une police de caractères. Généralement l'affichage du contenu du fichier se fait dans une seule police. Souvent à châsse fixe (monospaced font ou monospace).
En fonction de l'éditeur utilisé, l'utilisateur peut tout à fait contrôler le choix de cette police, ainsi que les paramètres typographiques de son affichage dans l'interface.
"Monotone" : étant donné que ça relève de l'appréciation de chacun (moi j'aurais pu dire "minimaliste", "qui facilite la concentration"…) mieux vaut ne pas utiliser ce genre de mot.
L'apparence change à partir du moment où il y a une syntaxe et que le logiciel est configuré pour modifier l'affichage en fonction de cette syntaxe : couleurs, mais aussi graisse (fin, gras, lourd, etc.) et style (italique).
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Mardown
Markdown
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plein texte
texte brut
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dès lors que l’on veuille
dès que l'on veut ?
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Les logiciels de traitement de texte comme Word ou Writer produisent également ce type de fichier, mais remplis d’un code complexe fractionné dans une arborescence compressée. D’où la nécessité d’utiliser ces logiciels comme intermédiaires, à la fois pour la lecture et l’écriture.
Il faut être beaucoup plus clair pour le profane :
Il ne faut pas confondre ces éditeurs avec les logiciels de traitement de texte comme Word ou Writer. Ces derniers utilisent également le texte brut, mais sous une forme inexploitable par un simple éditeur de texte, car exprimée dans une syntaxe et une structure complexes, pensées pour être interprétées par un intermédiaire (le logiciel).
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MaxOs
macOS
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« éditeurs de texte »
Guillemets superflus.
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textes
Petit commentaire personnel : "texte brut" est un format, "des textes" ce sont des objets nommés d'après une catégorie intellectuelle, littéraire. Or le format "texte brut" permet d'exprimer des choses qui ne sont pas des "textes" (code informatique, diagramme, image vectorielle…).
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plein texte
À enlever, cf. annotation précédente
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Mais toujours, restons simples.
C'est un peu théâtral…
Il faut toutefois rester vigilant sur la complexité de ce sytème.
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souplesse
Et l'autre aspect : robustesse (pérennité, durabilité… le fameux future-proof que vantent certains logiciels de prise de notes)
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On compte également sur une architecture interne à chaque fichier (formulaire) qui figure typographiquement au sein des différentes fiches. C’est le YAML FrontMatter du Markdown (liste de métadonnées), une suite et hiérarchie de titres, ou simplement une liste si on reprend l’exemple précédant des fiches Roam et leurs « puces ».
Une idée simple, exprimée de manière tarabiscotée. Tu peux faire plus court et plus clair :
Chaque fiche peut également être structurée par une architecture interne comprenant métadonnées et hiérarchie.
Pour moi, le commentaire sur l'architecture qui est visible typographiquement n'est pas compréhensible à ce stade, car tu n'as pas introduit la notion de texte brut, donc que tout est explicitement exprimé sous forme de caractères.
En fait, la liste qui suit (architecture externe, architecture interne) est beaucoup plus claire. Donc il faudrait fusionner tout ça.
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d’édition numérique
Si c'est du code, c'est forcément numérique. Tu peux raccourcir ou mettre un complément d'objet plus parlant :
une architecture qui facilite l'édition du code
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une architecture heuristique
Qu'est-ce que ça veut dire ?
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Les outils numériques ne sont pas neutres et nous devons pleinement établir notre système documentaire
Moi je vois ce que tu veux dire mais c'est beaucoup trop raccourci dans le contexte. Liste toutes les idées sous-jacentes à cette phrase, les présupposés et rédige-les explicitement. Ton argument n'en sera que plus efficace.
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limiter les frictions entre les nœuds
Qu'est-ce que ça veut dire ?
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documentation personnelle
Est-ce que ce n'est pas de là que tu tires l'inspiration pour ton expression "auto-documentation", "auto-documentaire" ? Si oui tant qu'à faire garde "documentation personnelle".
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Alors que l’identifiant est unique et isole, le tag permet de regrouper des fiches qui ne peuvent être liées directement, mais qui partagent le(s) même(s) sujet(s).
Formulation un peu confuse.
- "isole" sonne bizarre. L'identifiant permet de distinguer de manière non ambigüe.
- on peut très bien avoir deux fiches avec le même tag et un lien entre elles, ce n'est pas mutuellement exclusif du tout
- une étiquette n'est pas forcément un mot-clé thématique, ça peut être fonctionnel et lié à des traitements (ex :
#mes_publications
)
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catégories
Dans un Zettelkasten, les catégories ne sont jamais que des tags… Tu as un découpage intellectuel (catégorie) et une mise en œuvre (indexation par mots-clés). Dans la phrase la comparaison semble mettre les deux sur le même plan, ce qu'il vaut mieux éviter du coup.
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tag
Je mettrais plutôt étiquette ou mot-clé. On n'a pas tous la même opinion sur la loi Toubon… mais moi je préfère tout traduire.
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horizontal, rhizomatique
horizontales, rhizomatiques
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intégration
Transclusion ? Ça semble être ce que tu décris.
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puces
En fait par des listes à puces. Et la puce n'est qu'une modalité graphique. Je mettrais un autre mot, par exemple "item".
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et ou
et
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directionnels
directionnel
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BibTeX (extension de Zotero)
Alors clarification :
- BibTeX est un format de données bibliographiques
- Better BibTeX est une extension pour Zotero qui facilite la gestion de clés de citation unique pour tes références, et les exports ponctuels ou automatiques de ces références en BibTeX
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Éditorialisation
Je ne suis pas sûr de l'emploi du terme ici. Tu décris dans cette partie les outils qui permettent de manipuler le texte (le contenu du document, de la fiche). Et tu expliques le fonctionnement de Zettlr. Cela me semble plutôt correspondre à des outils d'édition.
L'éditorialisation c'est "l'ensemble des dynamiques qui produisent et structurent l'espace numérique". Si Vitali-Rosati parle de contexte et d'accès, c'est parce que l'éditorialisation est pour lui ce qui construit l'environnement numérique d'une société humaine. Pense à "ligne éditoriale". Éditorialisation renvoie aux choix qui sont faits sur ce qui est donné comme visible, et qui façonne notre existence analogique et numérique.
À ne pas confondre avec les outils qui permettent de fabriquer et structurer l'intérieur des documents eux-mêmes : ça, c'est de l'édition, pas de l'éditorialisation.
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Nos systèmes analogiques comme numériques ne supportant pas l’ambiguïté ou tout autre forme de vide.
Ce que tu veux dire c'est que sans identifiant unique des opérations de manipulation faciles, précises et sûres sont impossibles.
Mais le parallèle avec "la nature a horreur du vide" tombe un peu à plat pour moi. L'informatique ne se comporte pas comme la nature. Une valeur absente est affichée comme
NULL
ou mène à l'échec du programme. -
changent
Quand par rapport à quand ?
-
class
Il faut traduire.
-
interessant
intéressant
-
Un objet est un artefact indépendant. Il a une substance et un agir, respectivement des attributs (données complétées dans les champs) et des méthodes (usages de ces données). Il n’est pas palpable, mais il est une réalité, dans un espace numérique. La fiche a également des attributs et des méthodes ; elle contient « la date de publication, le titre de l’ouvrage » etc. et elle a un usage propre, un intérêt à être consulté.
Il faut réunir ces deux paragraphes qui ne devraient pas être séparés. Et le réécrire pour décrire plus clairement d'une part attributs et d'autre part méthodes. Ne pas avoir peur de faire plusieurs petites phrases compréhensibles, plutôt qu'une longue phrase trop lourde.
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il est une réalité
il a une réalité
ou
il est réel
Par ailleurs sur ce point, il faudrait lire les définitions de "virtuel" et "actuel" (notions de philosophie : l'actuel est le virtuel qui advient) et leur lien avec "réel". (cf. Pierre Lévy)
-
Un objet est un artefact indépendant. Il a une substance et un agir,
Ici tu utilises des mots pour en désigner d'autres. Contrairement au paragraphe précédent, où tu dis clairement
Dans le vocabulaire de programmation,
ici on ne sait pas d'où vient ce vocabulaire (artefact, substance, agir). Cite tes sources ou bien dit qu'il s'agit de tes propres termes.
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Parler d’un système auto-documentaire comme nous le faisons
On comprend "un système auto-documentaire" comme "un système qui se documente tout seul". Ici je ne comprends pas à quoi ça renvoie, il faut le définir au tout début du texte.
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on perd en contrôle et en littératie. On ne sait pas
pour clarifier, sinon l'affirmation semble orpheline d'un argument :
on perd en contrôle et en littératie, car on ne sait pas
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d’obtenir
Plutôt
produire
qu'obtenir
-
et impossible
et il est impossible
-
C’est exactement ce vers quoi nous allons : concevoir un travail de stockage de connaissances et anticiper son utilisation par différentes interfaces.
Comme dit par Olivier plus haut, on a ici une déclaration d'intention qu'il faut énoncer beaucoup plus tôt dans l'article et dont le rappel ici est facultatif.
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1.2. Hypertexte numérique
À partir d'ici, attention au mélange des temps (présent, imparfait) dans les descriptions. Je sais que c'est compliqué : on tend à décrire des possibilités ("le logiciel permet ceci") au présent, mais l'outil appartient au passé ("on pouvait faire cela"). Il faut choisir un temps et s'y tenir. Et faire attention ensuite à la concordance des temps.
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HyperCard est démarche exemplaire
L'appréciation est un peu trop emphatique et imprécise. On peut l'améliorer si on fait le lien avec la suite de la phrase :
HyperCard est un outil remarquable car il donne des possibilités nombreuses et inédites aux utilisateurs
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En informatique on utiliserait un formulaire pour générer la fiche.
"En informatique" c'est un peu trop vague. On utilise des formulaires pour automatiser, dans la gestion de bases de données, leur publication en ligne.
Il existe des pratiques numériques de la fiche qui n'ont aucun lien avec des formulaires. Mon Zettelkasten par exemple.
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vous
Globalement dans le texte tu peux remplacer toutes les adresses à la 2e personne par la première personne. "Vous" par "nous".
On parle souvent de "nous de modestie". Je ne sais pas si l'expression est très heureuse. C'est plutôt un "nous" d'inclusion, de collectif. Le but est de suggérer qu'auteur et lecteur sont dans le même bateau concernant le sujet du texte. Et que l'auteur n'est pas seul dans l'élaboration de sa réflexion.
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Le travail que nous nous proposons d’étudier est un long processus qui ne commencera qu’à porter ses fruits au bout de quelques années de travail.
Ce que nous nous proposons d’étudier est un long processus qui ne commencera à porter ses fruits qu'au bout de quelques années de travail.
Accessoirement, le « quelques années de travail » se discute. Cela peut ne prendre que quelques semaines ou mois, ou bien ne jamais aboutir.
au bout d'un certain temps
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de référence… de richesse
de référence et de richesse
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sans hiérarchie
Clarifier : ce sont les influences qui n'ont pas de hiérarchie, ou les concepts ?
Dans le premier cas, mieux vaut remplacer par
sans ordre particulier
Ou carrément enlever « sans hiérarchie ». La phrase sera plus claire sans cet ajout.
Dans le second cas, c'est discutable. Il y a toujours des relations générique/spécifique (parent/enfant). C'était le point de départ même du Zettelkasten de Luhmann et c'est un aspect fondamental des thésaurus, qui décrivent des champs de savoirs.
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Thed
Ted (un peu de respect, nom de nom !)
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« non-linéarité », d’asynchrone,
Asynchrone n'est pas un synonyme de non-linéarité.
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galaxie
Une galaxie de quoi ?
-
un utilisateur pourrait manquer de rigueur
Oui, et surtout d'efficacité.
-
la méthode
Laquelle ?
cette méthode
ou
la méthode de Luhmann
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catégorie
catégories ?
-
(interdisciplinaire)
À enlever, dans le contexte de la phrase ça n'a pas de sens.
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asynchrone
non-linéaire
-
Jean-François Bert2 :
Toujours indiquer les numéros de page lorsqu'on cite mot pour mot.
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palais mondial
Palais mondial
-
tisse
tissent
-
on
ont
-
à un tel document
à tel document
-
depuis
le
-
Le
La
-
asynchrone
Plutôt
non-linéaire
étant donné la suite de la phrase.
-
Si Paul Otlet, pacifiste, théorise une organisation et des dispositifs mondiaux, Vannevar Bush, impliqué dans les technologies de guerre, travaille l’interface individuelle.
La phrase ne fonctionne pas car elle renvoie à deux choses qui n'ont pas été introduites.
La première c'est le lien chez Otlet entre pacifisme et documentation mondiale : selon lui, l'accès universel à la connaissance réduira l'ignorance et les causes de conflit. Il faut l'écrire avant si tu veux évoquer le lien de manière concise comme tu le fais dans cette phrase.
La deuxième, c'est sur Bush mais là ta formulation est ambigue. On peut comprendre qu'il bosse pour l'armée, et sur des interfaces destinées à des opérateurs soldats individuels. À vérifier avec Olivier mais je crois qu'il s'agit quasiment d'un contresens, Bush étant dans une démarche similaire à celle d'Otlet : une innovation pour éviter la guerre, un ordinateur analogique pour étendre les capacités des hommes pour leur apporter la connaissance et la paix.
Cf. cette interprétation d'Anthony Masure sur le Memex : http://www.softphd.com/these/vannevar-bush/memex
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épreuve
Pas compris. Au sens d'expérience ? De mise à l'épreuve ?
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inter-reliés
interreliés
-
les
Les quoi ?
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classifier la connaissance humaine partant des « choses » pour enfin obtenir des encyclopédies
classifier la connaissance humaine, en partant des « choses » pour aboutir aux encyclopédies
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distingue y 7 étapes
y distingue sept étapes ?
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(classement, archivistique etc.)
Une autre énumération avec etc. à éliminer. L'archivistique ne fait pas partie de la bibliothéconomie.
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belge imagine
belge, imagine
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bibliotéconomiques
bibliothéconomiques
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plein texte
La bonne traduction de plain text est « texte brut ». Cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Plein_texte
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(classement, indexation etc.)
Éviter les énumérations sans syntaxe et avec etc, ça affaiblit le propos. Mieux vaut :
un espace fini de documents rangés (classés, indexés)
ou
un espace fini de documents rangés (par classement et indexation)
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On leur associe à chacun
On leur associe
ou
On associe à chacun
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respectivement
La phrase est lourde. Mieux :
On leur associe à chacun une œuvre écrite majeure – respectivement le Traité de documentation (1934) et l’essai As We May Think (1945) –, ainsi qu’un projet concret issu de leurs recherches – le Mundaneum et le Memex.
ou
On leur associe à chacun une œuvre écrite majeure et un projet concret issu de leurs recherches : le Traité de documentation (1934) le Mundaneum pour Otlet, l’essai As We May Think (1945) et le Memex pour Bush.
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essaie
essai
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avant le Web, l’informatique
avant le Web et l'informatique
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auto-documentaires
Préciser. Auto-documentation renvoie généralement à la documentation de soi (incluant par exemple le quantified self) ou bien à des réflexions théoriques à partir de Robert Pagès (auto-document = « le document transmet des renseignements sur lui-même »).
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lequel
laquelle
-
requière
requiert
-
ressemblent
rassemblent ?
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- Jul 2020
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intelligibilite-numerique.numerev.com intelligibilite-numerique.numerev.com
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pauvrement balisés et difficilement accessibles, car peu indexés
Il faut savoir que ce que les auteurs dénoncent ici est la soupe de balises que constitue le format docx. Ceci rend inenvisageable le moindre traitement documentaire, par opposition à du xml ou du html qui serait structuré de façon plus accessible.
Une illustration particulièrement éclairante, les mots "hello world" en texte brut et en docx :
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confusion entre structuration et mise en forme
Pour compléter, le problème vient du fait que la structure a nécessairement une forme, mais que toute forme n'est pas produite à partir d'une structure. Le WYSIWYG met l'accent sur le formel, ce qui relègue au second plan la structure, voire l'escamote entièrement.
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- Dec 2019
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www.quaternum.net www.quaternum.net
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indexation dans des moteurs de recherche spécialisés
Encore faut-il évaluer le lien entre l'usage des moteurs de recherche et le type d'information présente dans un billet, dans un double questionnement :
- les recherches effectuées sur Isidore trouvent-elles des réponses essentielles issues de carnets Hypothèses qui ne remonteraient pas dans les articles, communications, mémoires, thèses etc. sous une forme plus aboutie donc plus utile ?
- le type d'information présente dans nos billets de blog (notre « discours ») est-elle cherchée principalement via des moteurs spécialisés ?
Les réponses à cette double question peuvent orienter nos choix.
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DOIs pour certains articles
L'instabilté potentielle du blog pose problème car il faudra maintenir le DOI en mettant l'URL de référence à jour. L'URL me semble suffisante : elle identifie le billet de blog comme une ressource nativement numérique qui vit sur le Web, et si elle suit les principes des « belles URLs », elle est bien plus informative qu'un DOI.
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attribution d’un numéro ISSN
La pertinence de l'ISSN est liée à la temporalité du carnet. L'ISSN est l'identifiant des périodiques, des publications continues. Pour un blog au long cours, cela se justifie. Pour un carnet de thèse ou un carnet de projet collectif, dont la durée de vie est limitée par nature dès le départ, cela ne me paraît pas pertinent.
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- May 2019
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books.openedition.org books.openedition.org
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possibilité
C'est seulement une possibilité en effet, il y aurait du travail à faire en amont de l'archive car le numérique peut être tout aussi éphémère que le papier (données supprimées, supports physiques obsolètes, logiciels propriétaires plus maintenus…)
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books.openedition.org books.openedition.org
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ces documents mineurs dont le statut oscille entre brouillons et fragments, n’ont que très peu été étudiés
L'exemple du Traité de documentation de Paul Otlet (1934) montre bien que c'est une erreur de négliger les fragments. Il semble qu'il n'y ait pas de manuscrit au sens traditionnel et que le livre ait été conçu en assemblant précisément ce genre de « documents mineurs », qui deviennent alors cruciaux.
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documenter
On peut prendre ce documenter dans deux sens : le pouvoir documentaire des objets (voir les concepts d'auto-document et de documentalité : Bernd Frohmann, Ronald Day, Maurizio Ferraris) mais aussi la documentation par le chercheur de sa propre pratique. Ce second cas est parfois très codifié (carnet de laboratoire en sciences de la nature).
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