- Feb 2017
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Franchement, ma vie, avant de vous connaître, je la trou-vais souvent moche, moche comme un dimanche après-midi à Charleroi quand le ciel est bas, moche comme une machine à laver qui vous lâche quand vous en avez besoin ; moche comme un lit vide. Régulièrement la nuit, j'avais envie d'ava-ler des somnifères pour en finir. Puis un jour, je vous ai lu. C'est comme si on avait écarté les rideaux et laissé entrer la lumière. Par vos livres, vous montrez que, dans toute vie, même la plus misérable, il y a de quoi se réjouir, de quoi rire, de quoi aimer. Vous montrez que les petites personnes comme moi ont en réalité beaucoup de mérite parce que la moindre chose leur coûte plus qu'aux autres. Grâce à vos livres, j'ai appris à me respecter. A m'aimer un peu. A devenir l'Odette Toulemonde qu'on connaît aujourd'hui : une femme qui ouvre ses volets avec plaisir chaque matin, et qui les ferme chaque soir aussi avec plaisir.
Odette explique comment Balthazar a changé sa vie. Avant ses livres, elle était seule et triste. Mais maintenant elle est heureuse et se sent remplie par ses romans.
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Vos livres, on aurait dû me les injecter en intraveineuses après la mort de mon Antoine, ça m'aurait fait gagner du temps
C'est doux qu'elle sente qu'il l'a sauvée.
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Sue Helen, c'est autre chose. C'est une maussade. Elle est née avec le poil hérissé. Même la nuit dans ses rêves, elle râle. Elle sort avec un crétin, une sorte de singe qui bricole des mo-bylettes toute la journée mais qui ne ramène jamais un cen-time.
Odette exprime son inquiétude pour sa fille parce qu'elle ne semble pas heureuse.
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Rudy, ça va, je crois ; il est coiffeur, il gagne sa vie, il est joyeux, gentil, il a tendance à changer de copain trop souvent mais bon, il a dix-neuf ans, il s'amuse.
Odette explique combien elle aime et apprécie son fils Rudy.
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Je n'écris jamais car, si j'ai de l'orthographe, je n'ai pas de poésie. Or il me faudrait beaucoup de poésie pour vous racon-ter l'importance que vous avez pour moi. En fait, je vous dois la vie. Sans vous, je me serais tuée vingt fois. Voyez comme je rédige mal : une fois aurait suffi
Odette exprime dans sa lettre qu'elle aurait terminé sa vie sans ses romans.
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Que ses livres ne sont pas seulement bons mais qu'ils me font du bien. Les meilleurs antidépresseurs de la Terre. Ils devraient être remboursés par l'Assu-rance maladie
Les romans de Balthazar aident Odette à se sentir mieux.
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A Rudy, son fils coiffeur, elle finit par avouer sa rencontre ratée avec l'écrivain. Sans rire d'elle, il comprit que sa mère souffrait.
Rudy est attentionné et sympathique à Odette et ses sentiments.
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Florence coupa la télévision et se tourna vers Baltha-zar. Eût-elle été une attachée de presse plus expéri-mentée, elle lui aurait servi ce qu'on doit objecter en ces occasio
Comment pensez-vous Florence se sent vers Balthazar après elle a entendu Pims dit toutes ces choses.
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c'est une catastrophe. Tout y est consternant, l'histoire, les personnages, le style... Se montrer aussi mauvais avec égalité, ça devient même une performance, c'est presque du génie. Si l'on pouvait mourir d'ennui, je serais mort hier soir
Pourquoi Olaf Pims est-il cruel envers Balthazar? Est-ce personnel? Ou est-ce vraiment tout sur l'écriture?
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La belle Florence s'était donnée à lui sans embarras et, devant cette Vénus noire au corps parfait, il s'était contraint à se montrer bon amant ; tant d'ardeur avait exigé des efforts et lui avait fait sentir que, pour le sexe aussi, il accusait la fatigue
N'est-il pas marié?
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le nouveau livre de Balthazar Balsan l'inonda de lumière et l'emporta dans son monde en effaçant ses peines, sa honte, les con-versations de ses voisins, les bruits des machines, le paysage triste et industriel de Charleroi
Balthazar est très bon avec les mots qu'il fait Odette complètement oublier son incident à la librairie. Elle est immergée dans son livre.
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Consternée, elle lisait et relisait la page de titre où son auteur préféré avait inscrit « Pour Dette
Elle continue à lire sur sa lettre à elle et elle se sent triste parce qu'elle était nerveuse et ne pouvait pas parler.
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- Jan 2017
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Il avança la main pour s'emparer du livre ; se mé-prenant, Odette recula, marcha sur la dame suivante, comprit sa méprise et brandit soudain le volume d'un geste brusque qui manqua le blesser à la tête
Ce qui lui a frappé dans la tête?
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Je vais m'occuper de vous pendant quelques jours, murmura-t-elle, troublée
Elle est sympathique et elle est très gentille.
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une métisse
Qu'est-ce qu'un métisse?
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Par-dessus les visages anonymes,
Qui sont les visages anonymes?
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auréolé par des spots qui l'éclairaient autant que les plateaux télévisuels dont il était familier, Balthazar Balsan se livrait à la séance de dédicaces avec une bonne humeur appliquée
Ici nous voyons que Balthazar est passionné dans ses romans. Il aime sa séance de signature.
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