55 Matching Annotations
  1. Oct 2025
    1. Conclusion

      a dissocier "le projet du Mucem pourrait etc" à mettre dans une partie "pistes pour une reproductibilité" le reste dans une conclusion qu'on pourrait terminer par " Mais au-delà de l’échelle d’un établissement, la démarche se veut surtout une expérimentation, technique et documentaire, qui ouvre des pistes pour d’autres projets de ce type. Il s’agira bien entendu, pour ceux qui s’engageraient dans un chemin similaire, de décliner ses principes en fonction des spécificités locales. Nous espérons cependant avoir posé quelques jalons utiles. "

    2. Le projet du Mucem pourrait servir d’exemple à d’autres institutions mais sa réitération ne serait pas forcément évidente. L’organisation des sites de la collection Recherches ethnologiques, qui restent globalement antérieurs au web 2.0 dans leur conception malgré des innovations reprises par leurs concepteurs à l’époque, a facilité leur extraction et remédiation. La présence de fichiers Flash a obligé les équipes à prévoir un dispositif local spécifique pour des raisons de sécurité informatique, mais n’a pas freiné le projet. Or, les sites récents peuvent être plus complexes à préserver car ils embarquent des technologies et des contenus hébergés en dehors du site lui-même. C’est fréquemment le cas pour les supports multimédia comme la vidéo, qui peut provenir d’une chaîne Youtube gérée par le producteur du site. Les solutions techniques d’identification et de repackaging de ces contenus ne seraient donc pas similaires. La remédiation des sites pose aussi des questions juridiques, car les archives du web restent soumises au droit d’auteur. La remédiation d’un site implique d’obtenir un accord des ayants droit, ce qui n’était pas nécessaire dans le cas du projet Virtuel Mucem. Les archives du web sont par essence une forme de remédiation essayant de donner l’illusion d’une représentation exacte des sites passés. Cette simplicité de principe cache en fait une complexité de ce matériel, qui peut s’avérer lacunaire ou au contraire redondant et qui nécessite de maintenir des infrastructures obsolètes pour pouvoir continuer à lire certains formats. Ces difficultés peuvent freiner les chercheurs, qui abordent plutôt la source à travers la notion de corpus. Il y a des points communs entre la production d’une remédiation comme dans le cas du projet Virtuel Mucem et la constitution de corpus à partir d’un terrain numérique passé ou présent. La méthodologie de constitution reste centrale, tout comme la pédagogie si l’on souhaite transmettre ou exploiter la source. Le projet Virtuel Mucem montre que la remédiation présente toujours des biais, inhérents au choix de traitement. Il montre aussi que la complémentarité entre le web vivant et le web archivé observée dans de nombreux projets de recherche se retrouve ici lorsque des sources complémentaires issues des bases documentaires du Mucem viennent compléter l’archive.

      Partie ou encadré "reproductibilité"

    3. Contrairement au premier site internet du MNATP, qui avait fait l’objet d’une étude de réception en 1997 (Châtillon et al. 1997), la question de la réception de la collection des années 2000 reste mal connue, au delà des témoignages des acteurs

      inverser la phrase. Au delà du témoignage des acteurs, la question de la réception de la collection recherches ethnologiques reste assez mal connue, contrairement au xxxxx

    4. traitées

      De plus, la mise en ligne sur internet, et le dépôt nécessaire des fichiers sur des serveurs extérieurs, auraient soulevé des questions au niveau des droits de diffusion et de réutilisation.

    5. Présentation de deux sites de la collection

      est ce qu'on basculerait ça en annexe? ça interrompt un peu le déroulé du projet... ou dans l'éditorialisation?

    6. Finalemen

      intégrer la proposition de Chloé : Là où l'entrée du numérique au musée s'est articulé à un idéal de participation des visiteurs à travers une offre interactive (Vidal, 2021), le projet ethno, proche dans sa structure du CD-ROM, ne s'inscrit pas encore tout à fait dans cette logique.

    7. (“Décret n° 2013-157 Du 21 Février 2013 Portant Création de l’Etablissement Public Du Musée Des Civilisations de l’Europe Et de La Méditerranée (MuCEM)” n.d.)

      rectifier le format zotero

    8. Ce « musée-laboratoire », comme l’a souhaité son fondateur Georges Henri Rivière, rassemblait chercheurs et conservateurs en ethnologie. Au départ essentiellement axé sur les cultures rurales préindustrielles, son champ d’action s’élargit au fil du temps aux problématiques plus contemporaines. Un de ses modes d’action privilégié est l’enquête-collecte8. Au-delà des objets, le musée déploie donc un très riche fonds d’archives photographiques et orales, et inclut sur une bibliothèque spécialisée. Il fut un des musées pionniers en matière d’informatique appliquée à la gestion et l’étude des collections dès le début des années 1970.

      si on doit gagner des caractères ça peut sauter

  2. Sep 2025
    1. La création du Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem) représente le premier véritable transfert d’un musée national en région. Héritier des collections du Musée national des arts et traditions populaires (MNATP), le nouveau musée va mettre en œuvre un projet résolument multidisciplinaire et élargir les collections au bassin méditerranéen, ce qui sera accompli grâce aux lancements de nouvelles enquêtes-collectes ethnologiques. Entre la date officielle de sa création, en 2005, et son ouverture au public, en juin 2013, le musée se déploie en ligne en proposant de nouveaux sites web thématiques. Véritables projets éditoriaux, ils ont été durant les quatre premières années de fermeture un moyen privilégié de valorisation des collections du musée et de la recherche, notamment des enquêtes-collectes. Les huit productions furent hébergées sur le site Ministère de la Culture, où elles étaient rassemblées au sein de la collection Recherches ethnologiques.1 Techniquement obsolètes car ils utilisaient abondamment la technologie Flash d’Adobe, ces sites ont été mis hors ligne fin 2020.

      à remanier et passer en début de partie sur la collection recherches ethnologiques

    2. L’origine du projet

      Proposition : Ajouter une intro en amont de cette section sur le projet, qui devient ainsi une première partie. On peut ainsi y mettre davantage de notions théoriques. Ci-dessous un premier jet.

      On sait que les bibliothèques brûlent, les musées aussi. La disparition de la documentation numérique, tout aussi réelle, est moins perceptible ; elle a longtemps été un impensé pour les professionnels du domaine. Les musées, chargés de conserver des collections physiques, sont aussi producteurs de recherche et de savoirs, qu’ils diffusent sous diverses formes. La plus évidente en est l’exposition, pensée et perçue comme temporaire ou évolutive, et son prolongement édité, durable qu’en sont les catalogues. Depuis les années 1980 apparaissent de nouveaux formats numériques, en ligne ou non : bases de données sur Minitel telles que 3615 Joconde, sites internet et expositions virtuelles dans les années 1990, CDROM et vidéodisques. Ces nouvelles productions échappent aux habitudes précédentes, le contenu n’étant accessible que via un dispositif technique. (RTP DOC) Contrairement aux catalogues papiers, qui trouvent durablement leur place dans les bibliothèques indépendamment de l’action de leur producteur, les sites internet n’ont pas de pérennité en eux-mêmes : leur contenu ne reste accessible qu’aussi longtemps que l’institution productrice maintient serveurs, noms de domaines, et technologies. Pour autant, le public peut s’en être emparé, sans que l’institution n’en ait conscience, jusqu’au jour où les accès sont coupés. Se pose alors la question de restituer, sous une forme ou une autre, ces ressources documentaires. L’archivage du web en est une solution privilégiée, mais ne répond pas à tous les besoins ni à toutes les questions. Comment garder l’accès à un site développé avec Flash ? Pourquoi redonner accès à un site dont le contenu paraît daté ? Comment compléter les creux de ces archives ? Le Mucem a été amené à se poser ces questions lorsque des chercheurs ont fait part de leur déception à la mise hors ligne fin 2020 d’un site sur les cornemuses, produit en 2007. Ce site a été le point de départ d’une réflexion plus large, portée dans le cadre d’un appel à projet bnf Data Lab. Du fait su contexte singulier de production de ce site, la question technique du départ s’est élargie et déplacée, conduisant à retisser une histoire plus large, touchant à celle de l’institution comme des pratiques de médiation numérique des années 2000.

      I. L’origine du projet Très rapidement, il apparaît que ce site est intégré à une collection, les « Recherches ethnologiques », produite durant les années de préfiguration du Mucem. Les archives numériques de cette période sont parcellaires et peu structurées : les sites en eux-mêmes n’avaient pas été archivés, et la documentation du projet dispersée dans un « vrac numérique ». Pour répondre aux attentes de MBLG, le Mucem s’est donc tourné vers d’autres partenaires.