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  1. Oct 2024
    1. La grande hétérogénéité des preuves empiriques est apparente lorsque l'on observe les analyses plus récentes au niveau de l'entreprise, qui ne confirment pas que l'automatisation a un effet négatif sur l'emploi et les salaires globaux lorsque l'on tient compte d'une période d'adaptation (Lane et Saint-Martin, 2021). Toutefois, une grande partie de la recherche empirique reste axée sur la robotisation et l'automatisation, de sorte qu'il est encore nécessaire de procéder à une analyse plus spécifique de l'impact de l'IA générative sur les résultats en matière d'emploi.

      Il est ici question des biais liés aux données collectées, aux biais des statistiques et du manque de neutralité de certaines études

    2. a réduction initiale de la demande de main-d'œuvre dans les domaines hautement automatisés pourrait potentiellement conduire à une résurgence des normes traditionnelles en matière de genre,

      Référence à notre réflexion plus haut concernant les biais préexistants, avant l'IA et Nouvelles Technologies

    3. L'IA a également le potentiel d'accroître les barrières à l'entrée pour les nouvelles générations de main-d'œuvre en raison de l'inégalité d'accès à l'éducation

      Un souci primordial à expliciter lorsqu'on parle de l'IA sur le marché du travail est celui de l'accéssiblité numérique, une accessiblité qui n'est pas encore étendue au monde entier et donc le sujet de l'IA dans le monde du travail ne concerne pour l'instant que les pays et les sociétés dit.e.s "développés" (pour la plupart en Occident) et donc opérer un shift majeur en faveur de technologies inacessibles pour beaucoup ne fera qu'alourdir le gap entre eux

    4. C'est là que réside la possibilité d'une répartition inégale de la charge du déplacement d'emplois entre les hommes et les femmes, la recherche n'ayant pas encore apporté de réponse claire.

      Cela n'est pas inhérent à l'automatisation numérique en elle-même, il s'agit là d'un souci plus systémique -> l'IA et les Nouvelles Technologies ne font que refléter en prolongeant les problèmes qui existent déjà, ce ne sont que des outils

    5. Les premiers verraient ainsi la productivité de leur travail augmenter, tandis que les seconds verraient probablement la plupart de leurs tâches remplacées par l'IA et seraient donc confrontés à un risque beaucoup plus élevé de perte d'emploi.

      Même risque exposé que celui de l'article précédent.

    1. Cela a commencé - pour évoquer un des outils qui est venu jusqu’à nous du passé - par le biface en silex. Et depuis nous n’avons cessé de pratiquer l’extension de soi via des outils : l’automobile, la doudoune, Google Maps, les skis, le couteau Suisse, le micro-onde, le piano à queue, l’avion… Notre dernière invention notable, notre dernière façon d’étendre nos capacités cognitives, est la création de l’IA. En ce sens on peut considérer l’IA comme une expression de continuité pour l’espèce humaine.

      Nous sommes donc face à une nouveauté sociale, politique et professionnelle. Il n'y a pas encore de cadre, de réglementations de lois -> il faut être vigilants.

    2. suppression de certains emplois

      La question qui se posera ensuite est essentielle: que faire des personnes qui exercent des métiers dits "à risque" -> une transition reponsable est progressive sera impérative, notamment pour les différentes reconversions à venir

    3. diminution de certaines activités au sein d’un métier

      Ce qui interfère immédiatement avec la politique de production continue et ininterrompue demandée aux employé.es -> enjeu éthique

    4. économies de productivité attendue, rôles des managers, rapport au travail, modalités de collaboration et de production de valeur collective, redéfinition de la « valeur travail » entre l’humain et la machine, façons d’apprendre, transformation des métiers et des compétences.

      Une révolution qui risque de changer la nature de certains métiers