3 Matching Annotations
  1. Apr 2020
    1. Bref, certains journalistes pratiquent à une large échelle le « bâtonnage de dépêche » , de sorte que celui-ci occupe une part importante de leur temps : ils sélectionnent, éditent et publient des dépêches d’agence de presse, à un rythme soutenu ; ils publient sur le site web des articles écrits pour le journal papier. Dans tous les cas, ils ne vont pas (ou très peu) sur le terrain, et ils ne produisent des textes originaux qu’à la marge, quand ils ont le temps.

      Joue sur la pénibilité du travail accompli et la notion d'usinage dans les tâches pour accentuer le coté harassant ("sélectionnent, éditent, publient.... rythme soutenu...quand ils ont le temps" )

  2. Mar 2020
    1. Est-ce que vous perdez la notion du temps quand vous surfez le Web ? Vous ne pouvez pas vous empêcher de regarder votre smartphone lorsqu’il vibre ? Vous paniquez si vous oubliez votre téléphone à la maison ? Vous êtes peut-être accro au digital.

      L'auteure accroche le lecteur par des questions fermées où le lecteur peut s'identifier. Il en découle une phrase "vous êtes peut-être accro au digital" incitant à continuer la lecture.

    2. Je dois écrire un article scientifique suite à une conférence sur le réchauffement climatique. Il est temps que je m’y mette. Je m’installe à mon ordinateur. Document Word créé. Études scientifiques sélectionnées. Pile de livres à ma droite. Tisane d’ortie à ma gauche. J’ai une heure devant moi pour travailler sur cet article. Le multitasking, vous connaissez ? Dessin de l’auteur Fatalement, je suis connectée à Internet pour vérifier mes sources et peaufiner mon argumentaire. Fatalement, je reçois un ou cinq e-mails auxquels je ne réponds pas mais qui me déconcentrent. Mon téléphone vibre, mon ordinateur affiche des notifications, ma tablette m’envoie des annonces. Afin de gérer ce pic inattendu de cortisol, je tente de me calmer en regardant des photos sur Instagram, une vidéo sur YouTube et quelques posts sur un blog. Au final, j’ai perdu 20 minutes.

      Dans un premier temps, l'auteure utilise un raisonnement rhétorique de type pathos pour susciter des émotions chez le lecteur afin d'argumenter sa première partie. Original, cette partie permet de faire adhérer le lecteur à son premier argument: "passer du temps en ligne affecte notre productivité".