- Mar 2020
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theconversation.com theconversation.com
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Trouvez du soutien dans cette démarche qui va à contre-courant de la tendance générale de surconsommation et de surconnection. Non, vous n’êtes pas seul. Oui, il existe d’autres manières de vivre. Vous pouvez prendre part à des activités de groupe vous permettant de vous recentrer sur vos sens et votre ressenti. Par exemple, apprendre à jouer d’un instrument de musique, à sculpter le bois, à jardiner – même si vous habitez en ville, etc.
L’enchaînement des idées a un effet persuasif au service de l'auteure. Fluide, "non, vous n'êtes pas seul. Oui, il existe d'autres manière de vivre." encourage le lecteur tout en défendant le point de vue de l'auteure.
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Bougez. Le temps passé devant un écran est généralement du temps passé immobile. Faites le choix d’aller à l’encontre de cette tendance statique et offrez à votre corps et votre esprit les bienfaits antidépresseurs de l’activité physique.
Faits largement connu par une majorité au service de son point de vue et surtout du conseils. Raisonnement épistémique abductif
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Passez du temps dans la nature. De nombreuses études montrent que la nature a un effet calmant sur le système nerveux, renforce le système immunitaire, fait baisser la tension artérielle et booste même la capacité visuelle mise à rude épreuve par trop de temps à fixer un écran.
L'argument de passer du temps dans la nature est mis en lien avec des études sur l'effet de la nature sur le corps. Or quand on clique sur le lien de l'étude, on se retrouve sur un site populaire avec des faits scientifiques. On se questionne dans un premier temps sur la véracité de "ces études" avant de réfléchir à celle de l'argument dans ce raisonnement épistémique abduction.
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Ressortez votre vieux réveil à pile. Arrêtez d’utiliser votre portable comme réveil, et pensez à le laisser hors de votre chambre à coucher. Mettez en place un jeûne digital alterné. Il s’agit de prendre conscience du temps que l’on passe scotché à son écran et de le diminuer. Plus de smartphone ni d’ordinateur après 19h, ou déconnexion complète un jour par semaine (par exemple le dimanche). Par exemple, vous pouvez vérifier vos e-mails le samedi soir avant 19h et plus rien jusqu’au dimanche soir, 19h.
Conseils/solutions énoncé(e)s comme un ordre. L'efficacité reste à être démontré.
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Ressortez votre vieux réveil à pile. Arrêtez d’utiliser votre portable comme réveil, et pensez à le laisser hors de votre chambre à coucher. Mettez en place un jeûne digital alterné. Il s’agit de prendre conscience du temps que l’on passe scotché à son écran et de le diminuer. Plus de smartphone ni d’ordinateur après 19h, ou déconnexion complète un jour par semaine (par exemple le dimanche). Par exemple, vous pouvez vérifier vos e-mails le samedi soir avant 19h et plus rien jusqu’au dimanche soir, 19h. Bougez. Le temps passé devant un écran est généralement du temps passé immobile. Faites le choix d’aller à l’encontre de cette tendance statique et offrez à votre corps et votre esprit les bienfaits antidépresseurs de l’activité physique. Passez du temps dans la nature. De nombreuses études montrent que la nature a un effet calmant sur le système nerveux, renforce le système immunitaire, fait baisser la tension artérielle et booste même la capacité visuelle mise à rude épreuve par trop de temps à fixer un écran. Jardiner, même sur un balcon, permet de se recentrer sur soi-même. Dessin de l’auteur Trouvez du soutien dans cette démarche qui va à contre-courant de la tendance générale de surconsommation et de surconnection. Non, vous n’êtes pas seul. Oui, il existe d’autres manières de vivre. Vous pouvez prendre part à des activités de groupe vous permettant de vous recentrer sur vos sens et votre ressenti. Par exemple, apprendre à jouer d’un instrument de musique, à sculpter le bois, à jardiner – même si vous habitez en ville, etc.
Ces différents conseils restent très en surface du sujet. L'auteure a mis en avant la cyberaddiction, l'impact sur la productivité et l'état de santé. En mettant l'accent sur l'addiction, l'auteure a touché un sujet qui n'est pas assez développé et les conseils face à ce risque aussi. Manque d'informations, listé par des points, des conseils très générales.
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Et vous, qu’en pensez-vous ? Comment gérez-vous votre relation au numérique ?
La fin de l'article cherche à faire remettre en question le lecteur sur sa gestion du numérique.
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J’ai toujours en bouche le goût d’éternité, l’impression de lenteur, qui teintaient d’un ennui apaisant les jours de ma vie pré-Internet. Je n’oublie pas que l’on peut vivre sans Internet même si le monde nous impose aujourd’hui de vivre avec. Je m’inquiète de voir des enfants de trois ans savoir se servir d’une tablette avant même de savoir écrire ; des enfants qui, parce que l’humanité est muée par des forces qui la dépassent et la modèlent sur la voie du progrès, ne connaîtront pas de vie sans Internet. Parce que l’on ne revient pas arrière.
Persuade en touchant les émotions par ces quelques lignes. Utiliser l'image des enfants rajoute à l'effet recherché.
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Le mouvement en faveur de la slow technology répond précisément au besoin d’une approche raisonnée de notre consommation digitale.
Après avoir développer les effets néfastes d'internet, l'auteure conclut qu'il faut se déconnecter d'internet et étaye ces propos par des comportements à adopter afin d’utiliser de manière raisonné Internet dans une approche nommée la slow technology.
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Peut-être est-il temps de revoir nos priorités et de cesser d’abdiquer notre pouvoir à ce rectangle de polymère qu’est notre smartphone ?
Point de vue de l'auteure après ses arguments
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Des études prouvent qu’il existe une forte corrélation entre dépression et temps connecté. Sur Internet, on cherche à établir une relation à l’autre, une relation au monde. On se connecte aux autres, mais on se connecte mal. Le Dr Hilarie Cash pense que l’élément manquant est la résonance limbique qui ne peut se produire que lorsque deux êtres sont en présence physique l’un de l’autre. La résonance limbique est un échange énergétique qui libère, dans la partie limbique du cerveau, des composants chimiques essentiels au bien-être physique et émotionnel. Selon Cash, plus nous passons de temps en ligne afin de nous connecter aux autres, plus nous déprimons.
L’enchaînement d'arguments avec des références scientifiques apporte à l'effet de persuasion et est alimenté par un raisonnement épistémique.
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Une des questions que je pose fréquemment aux participants d’une étude réalisée pour ma thèse sur les relations de l’homme à la nature à l’ère digitale est « Comment vous sentez-vous après une heure et plus passées devant un écran ? » J’attends encore de rencontrer la personne qui me répondra qu’elle se sent mieux. Les réponses oscillent généralement entre « fatigué » et « vidé
L'auteure met en avant deux positions que l'on peut avoir face aux écrans après une heure passée devant. Elle oriente vers "les réponses" données qui sont celle en accord avec son point de vue. Il n'y a ici pas de nuances, les réponses sont définis: fatigué, vidé. Le manque de nuance impacte la vraisemblance.
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Des études menée aux États-Unis et en Europe rapportent que 38 % de la population globale souffre de trouble de dépendance à Internet (TDI), également nommé cyberaddiction. L’une des causes avancées pour expliquer cette addiction est une altération physique du cerveau au niveau structurel. En effet, l’usage d’Internet affecte certaines parties du cerveau préfrontal associées au souvenir de détails, à la capacité à planifier et à hiérarchiser les tâches, nous rendant ainsi incapables d’établir des priorités dans notre vie. En conséquence, passer du temps en ligne devient prioritaire, et les tâches de la vie quotidienne passent après.
Son argument sur l'altération physique du cerveau au niveau structural est pertinent. Elle persuade le lecteur par l’enchaînement des idées faisant de son augmentation, un raisonnement rhétorique de type logos. En mettant en avant "des études" qui sont difficle à retrouver lorsque l'on clique sur le lien, elle pose une "hypothèse" qui est une généralité (le fait de prioriser son temps passer en ligne au détriment des tâches de la vie quotidienne) et qui vient renforcer son point de vue . Or elle passe à côté de beaucoup d'informations sur l'addiction et son mécanisme en générale et la cyberaddiction comme les facteur de vulnérabilité (individuelle, environnementale et liés directement à Internet). Ses sources sont faibles et utilisées exclusivement à son point de vue. Elle tente de généraliser l'addiction qui est une pathologie, dans une volonté de permettre au lecteur de s'identifier et qu'il adhère à son discours. Le manque de précision et de crédits scientifiques sur ce point fait perdre de la force à son article.
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Est-ce que vous perdez la notion du temps quand vous surfez le Web ? Vous ne pouvez pas vous empêcher de regarder votre smartphone lorsqu’il vibre ? Vous paniquez si vous oubliez votre téléphone à la maison ? Vous êtes peut-être accro au digital.
L'auteure accroche le lecteur par des questions fermées où le lecteur peut s'identifier. Il en découle une phrase "vous êtes peut-être accro au digital" incitant à continuer la lecture.
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FOMO (fear of missing out), « digital detox », ou « slow technology » sont des expressions que vous avez déjà peut-être entendues. La société post-industrielle est en train de réagencer ses fondations autour du digital. On l’utilise partout, tout le temps, pour travailler, contacter ses proches, faire les courses, gérer son compte bancaire, préparer les prochaines vacances ou s’occuper des devoirs des enfants. La cyberaddiction, un mal de plus en plus courant. Ce qui était initialement conçu comme un outil est en train de devenir une obsession.
L'auteur introduit le terme digital signifiant en Francais Numérique. D'après l'Onisep, "le numérique englobe l’informatique, mais son périmètre est plus large car il recouvre aussi les télécommunications (téléphone, radio, télévision, ordinateur) et Internet.". On peut se questionner sur le titre de sa partie "Internet est addictif". C'est le digital ou Internet qui serait addictif ?
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Des comportements qui affectent notre productivité et augmentent notre niveau de stress.
Conclusion de l'auteure.
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Ce scénario vous paraît familier ? Selon une étude menée par Microsoft, la capacité de concentration de l’homme est passée de 12 à 8 secondes en dix ans. La cause ? L’omniprésence des écrans. Une étude de l’université de Californie à Irvine montre que travailler en étant constamment interrompu augmente le niveau de stress, car on a tendance à travailler plus vite pour rattraper le temps perdu. Aujourd’hui, une personne sur quatre vérifie son smartphone toutes les 30 minutes et 25 % des Millennials le consultent plus de cent fois par jour.
L'auteure cite des études scientifiques avec les liens de celle-ci pour argumenter sa première partie. Elle enchaîne et présente les différents études sans réellement les mettre en lien entre elles. On peut considérer qu'il s'agit d'un raisonnement épistémique de type inductif où les faits vérifiés (de l'étude) permettent d'élaborer une conclusion générale émise juste après. On peut néanmoins mettre en avant le raccourci que fait l'auteure en citant ces différentes études une par une pour finir par poser sa conclusion, regroupant les conclusions des différentes études sans lien apparent entre elles.
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La communauté scientifique avance trois raisons majeures : passer du temps en ligne diminue notre productivité, cela est addictif, et cela nuit à la santé.
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L'auteur énonce son plan argumentative avec ces trois arguments. Pour introduire ses arguments, elle met en avant une "communauté scientifique" qui n'est ni référencée dans l'article, ni en bibliographies. On se pose alors des questions sur ces scientifiques, sur leurs existences et les résultats de leurs recherches.
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Je dois écrire un article scientifique suite à une conférence sur le réchauffement climatique. Il est temps que je m’y mette. Je m’installe à mon ordinateur. Document Word créé. Études scientifiques sélectionnées. Pile de livres à ma droite. Tisane d’ortie à ma gauche. J’ai une heure devant moi pour travailler sur cet article. Le multitasking, vous connaissez ? Dessin de l’auteur Fatalement, je suis connectée à Internet pour vérifier mes sources et peaufiner mon argumentaire. Fatalement, je reçois un ou cinq e-mails auxquels je ne réponds pas mais qui me déconcentrent. Mon téléphone vibre, mon ordinateur affiche des notifications, ma tablette m’envoie des annonces. Afin de gérer ce pic inattendu de cortisol, je tente de me calmer en regardant des photos sur Instagram, une vidéo sur YouTube et quelques posts sur un blog. Au final, j’ai perdu 20 minutes.
Dans un premier temps, l'auteure utilise un raisonnement rhétorique de type pathos pour susciter des émotions chez le lecteur afin d'argumenter sa première partie. Original, cette partie permet de faire adhérer le lecteur à son premier argument: "passer du temps en ligne affecte notre productivité".
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Mais pourquoi vouloir se déconnecter d’Internet ?
IED_QA (=Thème sous forme d'une question argumentative).
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C’est un fait, nous passons de plus en plus de temps sur Internet. Parallèlement à cela, un nombre croissant de personnes cherchent à s’en déconnecter. Tout en appréciant les avantages des technologies numériques, elles souhaitent établir des limites afin de ne pas être joignables en permanence.
IED_ED2 IED_RL3
Après une introduction d'un paragraphe, l'auteure présente des affirmations ("c'est un fait") dans ces trois premières phrases. Elle enchaîne les idées au cours de ces trois phrases afin d'introduire le thème centrale de l'article: la déconnexion d'Internet. Cependant, ces faits sont-ils avérés et prouvés ? Les références sont limitées et en l'absence d'argumentation, il se rapprochent plus d'opinions. Par ailleurs, on se questionne toujours sur l'identité de ce "nombre croissant de personnes" ou "elles".
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Internet : les bienfaits de la déconnexion
Le titre de l'article
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