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  1. Feb 2020
    1. Or, remarque-t-il, « la plupart des procédés d’écriture font comme si Internet n’avait jamais existé » (2011, 14).

      @enricoagostinimarchese :

      Dans ce paragraphe, tu mets bien en évidence le point central du livre de Goldsmith, mais, j'ai l'impression, que tu ne le développes pas jusqu'au bout : les exemples que tu portes — Benjamin, la transcription d'une émission radio, etc — relèvent d'une écriture pré-Web. Même à la fin, dans le dernier paragraphe, le rapport entre littérature et Web n'est pas si développé. En plus, la phrase "Et bien que l’impulsion de cette pensée procède d’une prise en compte rigoureuse des spécificités de l’environnement numérique, force est de constater que Goldsmith s’intéresse assez peu à la littérature numérique en tant que telle" est en contradiction avec ce paragraphe où Internet est considéré comme le moteur d'une révolution littéraire. Au final, mais je crois que c'est le problème du texte de Goldsmith lui-même, on est portés à croire que la littérature numérique n'est qu'une technique des arts conceptuels avant-gardiste, plus qu'un champ d'explorations à part entière.

      @spinoza :

      Belle remarque [...] À mon avis, la révolution à laquelle Goldsmith n'a pas besoin du Web, mais le Web la facilite ou la rend d'autant plus aisée à réaliser.