- Feb 2021
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Il s’agit d’un jeu de simulation de vie où, comme vous allez pouvoir le découvrir, nous créons de A à Z jusque dans les moindres détails physiques et psychologiques un personnage à notre image, ou à l’opposé, celui qu’on aimerait être. On peut évidemment créer sa famille, son groupe d’amis etc.. Vous l’aurez déjà deviné, le potentiel du jeu est énorme. Au-delà de la création des personnages, l’outil construction du jeu vous permet de créer votre maison : ça peut être une copie de votre appartement ou la villa de vos rêves
Il me semble réducteur de considérer le jeu SIMS uniquement par une représentation exacte de la vie du joueur ou à l'inverse de sa vie rêvée. Il peut y avoir dans la pratique du jeu vidéo une notion d'expérimentation ne nécessitant pas de conclure au fait que la pratique du patient se s'apparente qu'à ces deux extrêmes. Cette phrase permet donc d'exprimer une limite de ce type de médiations: la formation et la sensibilisation du psychologue encadrant à ces médiations afin d'être capable de faire des conclusions fines et pertinentes de la situation sans "tomber" dans les fantasmatiques courantes de la pratique du jeu vidéo en thérapie.
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- Apr 2020
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Dès lors, le deuilest moins visible, mais ce repli dans l’intime a unefonction. En s’infligeant de passer par l’intime poursurmonter l’épreuve que représente le décès deleur ami, les adolescents cherchent à maîtriser latemporalité du deuil et se revendiquent commemaîtres d’œuvre du sens à lui attribuer
La notion d'intime est intéressante et peut être questionnée en raison de la place du numérique et de la maitrise de la temporalité.
En effet, la notion d'extimité exposée par S. Tisseron permet de comprendre le besoin d'utiliser les réseaux sociaux afin d'exposer une partie de sa vie intime et de trouver un espace temps de déploiement créatif, propice à la subjectivation.
Cette temporalité évoquée par M. Julier-Costes nécessaire pour donner un sens à la perte pourrait donc être explorée par l'extimité et non pas seulement l'intimité.
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Le sens n’estaccessible que par eux et pour eux-mêmes, avantd’être éventuellement partagé avec des personnesde confiance
Cette affirmation de l'auteur renforce l'interrogation liée à la notion d'intimité.
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Par exemple: l’an-nonce, la verrée, les fêtes privées, les célébrations«anniversaires», la minute de silence et/ou la plan-tation d’un arbre à l’école, le tri des affaires et/oule réaménagement de la chambre, les échangesvia mails et autres messages sur une plate-formecomme Facebook
Introduction de la notion de numérique dans le deuil avec la référence aux échanges par mails et autres messages sur des plateformes comme Facebook; qui permet de mettre en exergue la problématique de l'auteur pour la première fois.
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L’impact de la mort d’un adolescent peut s’obser-ver à travers trois dimensions: les ritualisations funéraires instituées et instituantes et le vécu intime du deuil
Ce paragraphe expose l'aspect sociologique du deuil et ses différentes dimensions: ritualisations funéraires instituées, ritualisations funéraires instituantes et vécu intime du deuil.
Il s'agit ici de généralités sociologiques qui permettent d'obtenir une "trame" de comportements communément retrouvés lors de la perte d'un proche; indépendamment du fait qu'il s'agisse d'adolescents.
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D’au-tre part, la sociologie, par la description exhaus-tive de ce qui se fait lors du décès d’un adoles-cent (où, comment et avec qui?) permet decomprendre comment un contexte particulier, mar-qué notamment par le numérique, met en formece que l’anthropologie énonce comme des réac-tions universelles des humains face à la mort: ras-sembler les vivants, garder des traces du mort, lelocaliser et maintenir des liens avec lui
Exposition de la thèse de l'auteur: explications des comportements des adolescents face au deuil par la socio-anthropologie
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L’approche socio-anthropologique est ici privilé-giée pour comprendre les réactions et les com-portements des adolescents face à une situationpotentiellement destructrice, mais toujours sourcede rassemblements et de redéfinition des liensavec les autres.
L'auteur a choisi deux champs d'étude comme arguments de réponse à la question: l'anthropologie et la sociologie afin d'étayer ses propos en expliquant l'apport de chacun de ses champs sur la compréhension des comportements liés au deuil et à la perte d'un proche.
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Sans généraliser les apports deces analyses au décès d’un parent (père, mère,fratrie), elles sont des pistes d’enseignement etde compréhension du vécu des adolescents faceà la perte d’un proche et de la place de l’écoledans leur trajectoire de deuil.
Conclusion non transposable à tous les deuils vécus par les adolescents; uniquement liés à leurs pairs.
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Pour tenter d’y répondre, je prendrai appui sur untravail doctoral portant sur les réactions du groupedes pairs face à la perte d’une amie ou d’un ami,actualisé par une recherche en cours sur le deuilet le numérique
Cette phrase donne plusieurs indications:
1) Les sources de l'auteur; il se réfèrent en effet à un travail doctoral et une recherche en cours: pas de conclusions clairement exposées mais des tendances.
2) Commencer par "tenter d'y répondre" signifie qu'il s'agit d'un essai de l'auteur sans certitude de conclure, et non pas d'une conclusion franche attendue à la fin de cet article.
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Comment les adolescents d’aujourd’hui vivent-ils la perte d’unproche et quelle place revêt le numérique dans leur expé-rience du deuil ?
Exposition claire de la problématique en reprenant les notions clés du titre de l'article: deuil, numérique et adolescence. Le lien entre les termes du titre est donc fait de manière évidente dès le début de l'article
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