IL s'agit ici de ma proposition de titre - à vérifier avec Aymeric

Florence et Aurélien : comment voulez-vous styler les questions/réponses ? On pourrait mettre en italiques les questions ? Doit-on indiquer le nom des interlocuteurs à chaque prise de parole ?

Réfléchir à comment on écrit devient une manière de valoriser l'écriture, là où aujourd'hui on cherche à l'automatiser. Si les dispositifs éditoriaux des industries invisibilisaient l'énonciation édito, au profit d'une survalorisation de l'écriture déconnectée de toute technique (donc essentialisée), c'est maintenant la pensée elle-même qui est invisibilité, au profit d'une écriture qui "se générerait seule", mais qui surtout devient hors sol :

Quand nous parlons à ChatGPT, nous parlons à l’humanité toute entière, mais il n’est ni certain que nous ayons quelque chose d’intéressant à lui dire, ni même probable qu’elle nous écoute encore.

Ertzscheid

Peut-être pourrais-tu boucler là dessus en conclu ?

convoquer peut être schnap avec l'idée de knowledge design?

rendre à l'usager son autonomie

revoir le titre : Re-visibiliser et responsabiliser la fabrique

le découpage en trois couches

répétition

ref ?

préciser : quel type de collectif, quelle communauté ?

Serait-ce trop tarte à la crème que de mettre à jour ton discours par rapport à ce dont tout le monde parle aujourd'hui : les générateurs de textes IA? Je me dis que l'on pourrait repartir de la proposition de Louise, la maîtrise de la déprise, pour penser l'écriture. Ce que ChatGPT propose, c'est finalement une double ou triple confiscation de l'écriture (ce qui est presque contre-intuitif lorsque l'on pense à cette machine qui, justement, ne fait que vomir du texte) : confiscation 1) car "elle écrit à notre place", 2) car ce qu'on donne de notre écriture (prompts, données à interpréter) est offert à OpenAI + ce qui est généré l'est à partir de nos données qui relevaient de l'espace public 3) car il y a un risque de perte de compétence. Sans doute que cette privation s'étend à bien d'autres égards, d'ailleurs. Cette citation de Ertzcheid pourrait être utilisée aussi :

Pascal disait : je n’ai pas eu le temps de faire plus court (la citation exacte est « Je n’ai fait [cette lettre] plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte »). Ce qui frappe et questionne aujourd’hui, je le redis, c’est l’immensité des moyens technologiques mobilisés au service de toujours davantage de réductions (dont certains ad absurdum) : il s’agit de toujours davantage résumer, synthétiser, ramasser ; tout en prétendant faire toujours plus « pour nous » et le faire à notre place. Longtemps les technologies nous ont placé en situation de pilotage, avant de nous reléguer au rang de co-pilote, puis en nous laissant co-pilote mais en supprimant le pilote au profit d’une seule fonction de pilotage automatique, et nous voilà désormais simplement, inexorablement, irrévocablement … passagers. Passagers par ailleurs exposés à la permanence d’un contrôle identitaire, et passagers sans autre bagage que l’acceptation naïve d’imaginer que nous pourrions encore être maîtres du choix de notre destination.

Et donc toi, repartir de cette notion de déprise (que Louise arrimait plutôt à l'identité), pour parler de déprise de l'écriture. Et proposer PMP comme une manière de reprendre la maîtrise, via le développement de compétences, via l'élaboration d'un collectif, via l'éditorialisation, via des solutions plus sobres.

Je crois qu'il y a un enjeu : celui aussi de retrouver un plaisir d'écriture.

tu utilises le nous plutôt que le je tout au long de ton article. J'aurais tendance à te conseiller d'assumer plutôt un "Je".

universitaire.s et enseignant.e.s

peut-être préciser aussi que ce n'est pas Turing qui a parlé le premier d'IA. Son texte porte sur autre chose.

Je parlerais plutôt de réduction métonymique ou même d'une antonomase (phénomène bien connu dans l'histoire des techniques : le frigidaire pour le réfrigérateur, le bobineau pour le son en radio, Zoom pour visio...).

La discussion fait émerger le besoin d'une réflexion collective sur le sens de la bibliographie : valeur symbolique ? outil scientifique ? outil pédagogique ?

Cette question me semble importante : le travail éditorial repose sur des protocoles, or l'usage de ces outils démontre une relative casse du protocole, puisqu'on peut difficilement reproduire une expérience (en tout cas pour le moment).

je pense que c'est à enlever vu qu'on ne demande pas de cotis

NAN

Est-ce que l'on met ça au domicile de l'un d'entre nous? Ou bien on essaie de le rattacher à une institution ?

insérer une note.

Cette partie pourrait être développée.

comment faire ?

Il y a énormément d'auteurs qui ont travaillé sur Perec. Pas que François. À l'automne 2024, il y aura le projet Perec 53 qui va sortir, avec quantité de récritures.

J'aime bien cette idée.

mon commentaire général

transformation du texte initial

rimbaud shooté par Verlaine

hello world !

Peppe, sur le web, les tâches ne partent pas !

tb

Je pense que dans ton corpus, il faudrait ajouter tt le travail des anglo en ELO : Fletcher, notamment, c'est qd même un classique. Toute une partie de la poésie tactile repose sur cette question du palimpseste, on peut difficilement passer outre.

TB ce dernier paragraphe. Je le trouve clair et il constitue une belle ouverture !

cette phrase est u peu floue. je reformulerais

OK, ce passage est parfait

là, on a peut-être un terme complexe. On pourrait reformuler : ne ressemblait pas à ce que le public avait l'habitude de voir et d'acheter...

TB. Vous partez d'une définition du terme pour expliquer sa polysémie

Bonne chute !

BIEN

se décomposer ?

Bravo, votre approche est très didactique. C'est vraiment bien

décédée, plutôt ?

Bien !

TB travail. Vous avez bien compris l'exercice, et l'avez parfaitement réalisé. Bravo !

oui, TB. C'est le mythe du mort vivant...

simgulier

s'est transmise / a perduré

TB

de la momie

bon titre, qui joue sur le même registre que les dessins animés : on parle à la fois au public jeune et aux adultes. La référence à ce passage culte est donc fort pertinente

pluriel

J'adore votre illustration !

OUI !

TB la relance !

TB cette adresse au lecteur

pluriel

TB !

OK, on peut aussi la placer plus haut (cf mon commentaire)

oui, très bien : cette explication me semble en effet nécessaire

Au temps des Pharaons (pour éviter la redite)

supprimer ce morceau (pensez à rester concis!)

on pourrait supprimer cette partie et intégrer votre conclusion.

ouvrent

qui ?

attention : néologisme

partie

sur le fond vous avez raison, par contre le hiatus est assez dysphonique. Je dirais "dans Le Monde"

pluriel

TB ce passage

à travers son site, il

je m'interroge sur la pertinence du passé ici

il manque un mot selon moi : dans son entrevue, JA explique que...

les gouv ont toujours été inquiet du pouvoir d'internet, depuis les années 1990. Je dirais que WL a prouvé que l'on pouvait en faire un usage de détournement de l'attention du grand public.

j'aime assez pour ma part l'Expression de journalisme 2.0. En revanche, est-il si bien employé chez vous ? Justifiez dans l'article : vous parlez des réseaux sociaux ?

les limites de quoi ? Droit à la publication ?

retentissant ! (et sur qui / quoi ?)

sensibles plutôt que délicat ?

Beau travail ! Essayez d'interroger ou de préciser le concept de "droit" : légal ou éthique ? creusez la question !

évolution de quoi ?

reformuler : Ainsi, le journaliste JB a récemment remis en question etc

lesquels ?

à reformuler : la transparence ne "s'y perd" pas.

attention : "on" et "d'autres" est bien trop flou : précisez ici quels camps s'opposent. Il est important d'être précis.

on pourrait préciser ici : avoir le "droit", cela peut d'abord renvoyer à une dimension "légale". Explicitez votre problématique en mettant en tension la dimension juridique et la dimension éthique.

je supprimerais ce "et"

attention, si je ne me trompe pas il s'agit ici d'une republication. Citer la source originale, et le nom de l'interviewer.

ok, mais nous sommes encore un peu trop dans un style "dissertation" ou comm de texte. "Interviewé en XXX par XXX dans Le Courrier, Assange déclarait que "blabla"

excellent titre

bravo à toutes, c'est un très bon travail qui reprend la forme de l'enquête. Votre texte est exigeant et votre problématique ambitieuse, mais vous avez bien mené l'ensemble. Quelques petites phrases à reformuler pour alléger le style. Je me demande si votre titre ne pourrait pas être simplifié et rendu plus attractif en pointant la dichotomie qui fait jour dans votre texte, entre liberté et légitimité. BRAVO

italiques

à supprimer

TB !

oui !!

manque un complément : poste des contenus ?

je mettrais un point, puis repartirais sur une nouvelles phrase "or selon Assange, il y a 3 types..."

bcp de mettre ici ! Aidez-vous du dico des synonymes (crisco)

à reformuler : de connaître la nature des choses ? (suggestion)

choisit

Oui, TB

Il y a dans ces deux phrases un effet de redondance. Je dirais qu'il faut mieux relier la première à la phrase qui ouvre ce paragraphe : l'info n'est plus réservée aux journalistes ; elle se diffuse aussi via les réseaux sociaux qui sont des espaces conversationnels. L'utilisation de ces réseaux sociaux a capitalisé une audience massive, puisque leur usage a explosé ces dernières années.

réseaux sociaux ne se confondent pas avec les sites. je dirais "ainsi que"

Très bon passage : je conseillerais de mieux le relier à la phrase qui suit avec un connecteur : "Aussi, il est possible de s'interroger". Ou alors "cette personnalité nous pousse tout naturellement à nous interroger sur..."

je conseille de mettre un point et recommencer une nouvelle phrase 1) pour éviter la redite du "et", 2) pour faciliter la lecture. N'oubliez pas que le journalisme aime les phrases courtes !

"pour" AFP agence ?

excellente accroche sous forme d'interrogative

manque un mot ?

faire suivre d'une virgule

OUI !

mettre en mention : italique ou guillemets

pourquoi le tiret ?

richesses

majuscule

rupture syntaxique (Selon Assange ... il)

d'une expérience (plus fluide)

j'ajouterais ici aussi une virgule

j'ajouterais une virgule ici

ou : le journaliste et la société ?

Est-ce que le titre ne fait pas trop "intello" ? Le terme de légitimité n'est pas forcément grand public

redite (2x pratique dans la même phrase)

d'accord, mais peut-on vraiment dire que wikileaks et les panama papers sont semblables ? la question de l'anonymat des sources a-t-elle été pensée de la même manière ?

pluriel

féminin

dit des "panama papers"

publique

inquiétant. Ici, il serait bon de placer une citation.

rupture : il faut un complément ici. qui est mis ds l'embarras ?

féminin

pluriel

je trouve vos relances très efficaces et judicieusement placées

indique

supprimer la virgule

il va manquer un verbe ici : à "développer" par ex.

masculin

traitent

excellente chute

TB choix

vous auriez pu préciser ici

Ce passage est vraiment excellent. Vous jouez très bien la carte du cynisme, et le rythme des phrases - emphases puis chute - est très efficace.

j'aime bcp ce titre, je dirais même qu'il a peut-être plusieurs visage. Le tire semble se concentrer sur la personnalité trouble d'Assange, mais ensuite vous parlez d'autre chose : la question de la transparence chez Wikileaks. Attention, il y a donc un angle qui n'est pas assez clair.

peut-on vraiment complètement associer les deux ?

de son objectivité ou "objectivité" tout court ?

ok, mais identifier qui : autres journalistes ? politiques ?

s'agit-il de la transparence de l'information, ou plutôt d'une conception de l'information comme "transparence absolue sur tout", "divulgation de l'information brute" ?

Ici je mets de l'italique

Bien, vous justifiez sur des éléments formels précis

mettre un vrai point

Excellent !

Recontextualiser : "Dans sa mise en scène de la pièce, jouée en ce moment au théâtre etc."

attention à la rupture de construction : le sujet ne peut être Camus si vous commencez par parler des jeunes révolutionnaires "tantôt exaltés, tantôt accablés"

je conseille de recontextualiser : publié en 1949 par Camus, Les Justes interroge ...

Excellente accroche

placer une virgule juste avant pour aider votre lecteur

italiques

suggestion des éditeurs : "réunir"

suggestion des éditeurs : "séjourné"

établir

suggestion des éditeurs : "donné au journal"

suggestion des éditeurs : "va contre la doxa"

suggestion des éditeurs : "de reposer sur"

suggestion des éditeurs : "qui portent"

aspirations

suggestion des éditeurs : "a donné une description"

était-ce écrivain ou auteur ?

et cervelles

à disctuer pour développer plus concrètement

Je mettrais plutôt des maîtrisants, ou alors moitié-moitié. Concrètement cela me semble ambitieux. Et je préciserais : 50 pages ?

il me semble que tu dois supprimer ce terme car tu n'en parles pas. evoquer plutôt la réflexion sut l'inscription ? herméneutique des supports ? remédiation ?

tu pourrais revenir sur tes concepts, comme la remédiation

chutes?

geste

pluriel

tu n'as jamais dit ce qu'était pour toi la remédiation - au moins, je citerai le texte théorique sur lequel tu te bases : B&G?

tu veux l'indicatif ou le participe passé ici ?

l'

je suis pas sûre du terme langagier. Linguistique ? ou alors "propre au langage".

donc de sa (plus joli)

ajouter que les revues vont utiliser stylo ? en lien avec Érudit ?

excellent passage...

ils font quoi ? le café ?

à changer... ou alors on met que toi t'es le CEO de la chaire (en fait c'est peut-être le cas)

je ne commencerais pas directement par ces questions, mais par le paragraphe qui suit. à discuter

tu pourrais placer cela avant le palimpseste intermédial. En expliquant qu'à côté de la théorie de genette (hypertexte, etc.) et des théories de la textualité qui ont marqué les études littéraires, il est nécessaire de penser la matérialité, et surtout l'intermédialité (qui fait le lien entre des dimensions matérielles et plutôt discursives, stylistiques). Cela va dans le sens de ton objet d'étude qui pense le texte de manière organique avec ses supports d'inscription : une vraie pensée de l'objet éditorial, comme réalité conceptuelle et matérielle.

je me demande - à voir, vraiment - si ce serait pas mieu de mettre cette partie à la fin en fait.

peut-être que cette partie peut être refondue ailleurs : il me semble qu'en 2 phrases tu peux expliquer facilement en quoi le code fait palimpseste. Quant à la question du grattage, elle pourrait aller dans la matérialité des liens faibles ?

je mettrais ça en ccl

ok, mais reformule (je pense que c'était à ton programme)

super ça

est-ce qu'elle est vraiment inaccessible ou perdue, ou plutôt une illusion, c'est-à-dire aussi une construction récente, liée à un modèle éditorial qui a précédé le numérique ?

quid de l'autorité des compilateurs/éditeur? j'ajouterais un point en ce sens

peut-être qu'il pourrait être intéressant ici d'expliciter le rapport à Perseus pour en faire une critique constructive. Le fait que Perseus ait d'abord choisi de reprendre 1 édition participe à véhiculer un version particulière. le projet AP vient ici "contre" perseus, ou en tout cas propose une alternative

co-construction = super important. La question de l'autorité aussi, avec la pluralité non seulement des versions mais des contributeurs. Cela participe à l'établissement d'une "imaginaire", avec la dimension "nébuleuse" que celui-ci peut avoir. On a un objet éditorial multiple, dont les origines peuvent êtr eretracées, mais qui en même temps sont plutôt rizhomatiques (vs une idée de "vérité" du texte).

en trop ?

conception, plutôt ?

FIgure, pour moi, n'est pas clair ici. À quoi te réfères-tu ?

manque un verbe ou autre

classe

petite coquille

pas certaine que ce soit bien de le formuler ainsi. Ce n'est pas nous qui avons inventé les liens faibles. Peut-être dire "as previously mentionned" ?