le terrorisme, cela marche. La violence aussi. Ensuite, qu’on a tort de penser que le terrorisme serait l’instrument des faibles. Comme la plupart des armes meurtrières, le terrorisme est surtout l’arme des puissants. Quand on prétend le contraire, c’est uniquement parce que les puissants contrôlent également les appareils idéologiques et culturels qui permettent que leur terreur passe pour autre chose que de la terreur.
Noam Chomsky ne se refuse pas à employer le mot de "terrorisme". Faut-il en conclure qu'il en accepte le concept ? Ce serait à vérifier. En tout cas, il en renverse l'usage. "Le terrorisme est surtout l'arme des puissants".