21 Matching Annotations
  1. Dec 2021
    1. En nous permettant de nous connecter plus facilement à des personnes avec lesquelles on partage des affinités, plutôt qu’avec des personnes dont on partage une proximité physique, internet permet de mieux combattre l’isolement.

      Thèse de l'article

  2. Nov 2021
    1. Face à la nouveauté et à la complexité du sujet, le législateur a cependant choisi la voie de la prudence. La loi du 11 février 2005 n’emploie pas l’expression handicap psychique. Elle n’en donne aucune définition. Elle ne crée aucun dispositif propre au handicap psychique, ni pour l’évaluation des besoins ni pour leur satisfaction.

      limites de la loi sous couvert de prudence,

    2. GEM un instrument de prévention (article 4 créant un art. L. 114-3 CASF) et de compensation du handicap (article 11 créant un art L. 114-1-1 CASF).

      Fonctions souhaitées des GEM

    3. passerelle manquante jusqu’ici entre le médical, le médico-social et le social
    4. Les GEM, en effet, ont été voulu comme espaces de liberté et d’autonomie, lieux de convivialité.
    5. créer dès l’année 2005 des groupes d’entraide mutuelle (GEM)

      Regroupements, début de l'enfermement dans le monde des pathos.

    6. Celui-ci cite l’altération d’une ou plusieurs fonctions psychiques comme facteur de handicap.

      Définition handicap psychique 2005

    7. proposer une articulation de la psychiatrie avec le médico-social

      Loi 2005

    8. La loi du 30 juin 1975 ne cite aucun type de handicap en particulier mais elle exclut implicitement le handicap psychique.

      Handicap psychique exclu de la loi de 1975

    9. « ce n’est pas la maladie psychiatrique qui donne lieu à l’attribution d’un taux d’incapacité mais les limites qu’elle suscite dans la vie quotidienne »

      On ne compense pas la maladie psy mais les conséquences qu'elle a sur le quotidien des personnes.

    10. handicap psychique que le législateur de 1975 considère comme une maladie relevant de la psychiatrie.

      Définition du handicap psychique

    11. soigner les patients « du début jusqu’à la fin » (la guérison ou la mort), les psychiatres ne pouvaient admettre l’alternative soins ou assistance liée à la représentation alors dominante du handicap, à un moment où plus de 100 000 patients étaient hospitalisés dans les hôpitaux psychiatriques.

      vision de la guérison par la psychiatrie années 70.

    12. loi du 30 juin 1975 qui avait organisé les choses de manière telle qu’il fallait choisir : ou l’on était malade, ou l’on était handicapé.

      Cadre légale années 70

    1. Car l’AAH devient alors une « étiquette » portée par la personne en situation de handicap psychique, qui entre dans les interactions du processus de stigmatisation. Les usagers, nous l’avons vu, remarquent que leur handicap ne se voit pas. En revanche, la mention de l’AAH sur un CV matérialise le handicap psychique ; son statut de bénéficiaire de l’AAH prend la place de ce qui ne se voit pas.
    2. Elle « ferme beaucoup de portes », au niveau des formations aussi bien que des emplois, les possibilités de droit commun accessibles par l’ANPE ne l’étant pas aux détenteurs de l’AAH.

      Ferme les portes de l'emploi non protégé

    3. « Comment dire, moralement, ce n’est pas, du point de vue de la société, [avoir l’AAH] c’est dégradant, c’est mal vu. Limite, être RMIste c’est mieux. 86Même sortir de prison c’est encore mieux qu’être invalide. On est mieux considéré quand on sort de prison que lorsque l’on sort de psychiatrie. »
    4. En même temps, il attire une reconnaissance sociale en conférant un statut d’actif, souvent préféré au statut de travailleur en milieu protégé et ayant droit aux allocations ou bénéficiaire d’une forme d’assistance. Cette reconnaissance permet alors d’éviter l’étiquette de handicapé.

      Éviter l'étiquette de handicapé

    5. En premier lieu, le travail ordinaire peut offrir une série de techniques d’amélioration des symptômes de la maladie.
    6. le travail remplace l’ennui, leitmotiv de la vie des usagers.
    7. Il interpelle le handicap psychique à la fois positivement (par les compensations physique et psychologique et par le statut) et négativement (par l’aggravation de l’état de santé).

      Paradoxe bénéfice risques de la reconnaissance handicap psychique dans le travail