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  1. Feb 2024
    1. Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:17:25][^2^][2] :

      Cette vidéo est la première partie d'un podcast intitulé "Un podcast à soi" qui explore les questions de genre, de féminisme et d'égalité. Dans cet épisode, la réalisatrice Charlotte Bienaimé s'intéresse à la violence des femmes, qu'elle soit subie ou commise. Elle donne la parole à des femmes qui ont été incarcérées pour des actes de violence, souvent liés à leur propre histoire de victimation. Elle interroge aussi des sociologues et des historiennes sur les causes, les formes et les représentations de la violence des femmes dans la société.

      Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Le témoignage de Zineb, ancienne prisonnière * Elle raconte son enfance marquée par l'absence de père, la violence du beau-père et la délinquance * Elle explique comment elle a mis le feu à un immeuble et comment elle a été placée en hôpital psychiatrique puis en prison * Elle exprime sa colère et son refus de l'autorité masculine + [00:15:44][^4^][4] Le texte d'Anonyme, infokiosque * C'est un texte poétique et militant qui revendique la violence des femmes comme une forme de résistance au patriarcat * Il dénonce la répression et l'invisibilisation des femmes violentes par la société * Il affirme la solidarité entre les femmes qui se battent pour leur liberté + [00:16:01][^5^][5] L'analyse de Coline Cardi et Karine Rostain, sociologues * Elles expliquent que la violence des femmes est minoritaire et marginalisée par rapport à celle des hommes * Elles montrent que les femmes sont socialisées différemment des hommes et qu'elles sont soumises à un contrôle plus strict de leur comportement * Elles soulignent que la violence des femmes est souvent pathologisée, infantilisée ou folklorisée par les institutions et les médias + [00:23:42][^6^][6] La fin de la première partie * Charlotte Bienaimé annonce la suite du podcast qui portera sur les conditions de vie des femmes en prison * Elle remercie les intervenantes et les sources qui ont participé à l'épisode * Elle invite les auditeurs et les auditrices à réagir et à partager leurs témoignages

      Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:17:25][^2^][2] :

      Cette vidéo est la deuxième partie d'un podcast sur l'autodéfense des enfants, qui aborde les violences subies par les femmes et les filles dans différents contextes. Elle donne la parole à plusieurs femmes qui ont été victimes de violences conjugales, familiales, sexuelles, économiques ou symboliques, et qui ont réagi de différentes manières pour se protéger, se défendre ou se reconstruire.

      Points forts : + [00:23:44][^3^][3] La violence conjugale et ses conséquences * Eve raconte son parcours de vie marqué par la violence de son père, de sa mère, de ses clients quand elle se prostituait, et de ses conjoints * Elle explique comment elle a fini par se rebeller et passer à l'acte contre son deuxième mari violent * Elle témoigne de la difficulté à se faire soigner et à se faire reconnaître comme victime + [00:47:26][^4^][4] La violence symbolique et le consentement * Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue, analyse le concept de continuum des violences de genre, qui montre le lien entre la domination et l'appropriation du corps des femmes par les hommes * Elle présente les résultats de son enquête auprès de femmes détenues, qui révèlent que la plupart d'entre elles ont subi des violences multiples et cumulées tout au long de leur vie * Elle interroge la notion de consentement et la façon dont les femmes sont socialisées pour se conformer aux rôles de genre attendus + [01:11:22][^5^][5] L'inceste et ses traumatismes * Ined raconte comment elle a été violée par son père pendant son enfance, et comment elle a développé une colère et une rage qui l'ont conduite à la violence * Elle explique comment la prison a été pour elle un moment de pause et de réflexion sur elle-même et sur son histoire * Elle parle de sa relation avec sa mère, qui a aussi subi l'inceste et qui n'a jamais pu se libérer de son emprise

      Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:17:25][^2^][2] :

      Cette vidéo est la troisième partie d'un podcast intitulé "L'autodéfense des enfants", qui explore les différentes formes de résistance et de violence que les enfants et les adultes peuvent développer face aux violences qu'ils subissent.

      Points clés : + [00:48:37][^3^][3] Le témoignage d'Eve, une femme qui a poignardé plusieurs hommes violents * Eve raconte comment elle a tenté de tuer son ex-compagnon qui la trompait et la battait * Elle explique qu'elle a été victime de pédophilie et qu'elle a affronté ses agresseurs * Elle revendique la légitime défense et dénonce le système judiciaire qui ne la reconnaît pas comme victime + [00:51:57][^4^][4] Un extrait du livre "Deux ou trois choses dont je suis sûre" de Dorothy Allison * L'auteure raconte comment elle et sa sœur ont menacé leur beau-père violent avec des couteaux de boucher * Elle décrit le mélange de peur, de colère, de haine et de plaisir qu'elle a ressenti * Elle questionne les normes sociales qui condamnent la violence des femmes + [00:54:03][^5^][5] Le parcours d'exécution des peines des femmes détenues pour violences * Natacha Chetcuti-Osorovitz, sociologue, analyse les contradictions entre le langage juridique et le langage biographique des femmes incarcérées * Elle montre que le système pénal ne prend pas en compte la temporalité et la complexité des violences subies et agies * Elle expose les différentes positions féministes sur la question de la légitime défense et de l'abolition des prisons + [01:00:06][^6^][6] La radicalisation de Zineb, une femme convertie à l'islam * Zineb raconte comment elle s'est intéressée à l'islam après une rupture et un avortement difficiles * Elle explique comment elle a été influencée par des discours djihadistes sur les réseaux sociaux et comment elle a parlé avec Adel Kermiche, l'un des auteurs de l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray * Elle dit qu'elle a été condamnée à 15 mois de prison ferme pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et apologie du terrorisme

  2. Nov 2021
    1. Car l’AAH devient alors une « étiquette » portée par la personne en situation de handicap psychique, qui entre dans les interactions du processus de stigmatisation. Les usagers, nous l’avons vu, remarquent que leur handicap ne se voit pas. En revanche, la mention de l’AAH sur un CV matérialise le handicap psychique ; son statut de bénéficiaire de l’AAH prend la place de ce qui ne se voit pas.
    2. Elle « ferme beaucoup de portes », au niveau des formations aussi bien que des emplois, les possibilités de droit commun accessibles par l’ANPE ne l’étant pas aux détenteurs de l’AAH.

      Ferme les portes de l'emploi non protégé

    3. « Comment dire, moralement, ce n’est pas, du point de vue de la société, [avoir l’AAH] c’est dégradant, c’est mal vu. Limite, être RMIste c’est mieux. 86Même sortir de prison c’est encore mieux qu’être invalide. On est mieux considéré quand on sort de prison que lorsque l’on sort de psychiatrie. »