- Mar 2023
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«Pour nous, la tarification du stationnement est un levier pour encourager la mobilité et l’urbanisme durable», indique Sophie Mauzerolle. «Il n’y a pas une intention à court terme à la Ville de tarifer l’ensemble des places de stationnement.»
Un levier pour encourager, mais qui n'aide pas le monde à y arriver. Comment crée-t-on un nouveau fond pour le transport durable en rendant la vie plus chère autant pour le citoyen que pour la ville? Ne serait-il pas plus efficace d'utiliser l'argent des citoyens au profit du transport collectif durable directement sans toute cette charade? J'avoue ne pas comprendre la logique de cette proposition pour l'instant
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- Dec 2021
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Cette page sert de bac à sable pour des annotations (commentaires, glose, interprétation, intertextualité, mots-clic...).
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- Mar 2021
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But there are other texts, other forms of thinking which appeared in a time - and/or in a space - without human beings.
On touche ici au coeur du problème du préhumain en tant que concept. J'identifie essentiellement deux embûches.
1) Le préfixe pré-, en opposition à post-, pose une propriété temporelle au concept, nous plaçant dans une position difficile. Il y avait du préhumain avant l'humain. Il y aura du préhumain après l'humain. Mais il y a, également, du préhumain en ce moment même. En ce sens, cette inscription chronologique entre en contradiction avec le concept même. On pourrait parler plutôt d'extra-humain.
2) Or, poser un préhumain, ou un posthumain, ou un transhumain, c'est déjà poser un -humain, c'est déjà d'essentialiser l'humain pour le néantiser ensuite. Le terme d'extra-humain, en ce sens, ne résout pas l'aporie : comment parler de l'inhumain sans cristalliser, justement, l'humain?
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Being human means producing texts. But what are texts? They seem to be the most evident material manifestation of thinking. Human beings as producers of texts are producers of thinking.
Si l'on pense la notion de texte en tant que forme d'inscription, nous devons considérer les formes d'inscription animales non-humaines. Le loup, par exemple, fait des « laissées » (excréments et urine) – énergie transformée – inscrites sur/dans la neige, ensuite interprétées par l'odorat de l'autre. Les laissées, pour le nez canin, regorgent d'informations (l'identité du destinateur, l'humeur, le niveau de stress) en plus d'être un marqueur géopolitique. (Or, il faudrait ici considérer toute la distinction signe/signal formulée par les sémioticiens). Le loup produit du texte, un texte propre à son espèce, au même titre que son hurlement.
Essai philosophique sur ce sujet : Baptiste Morizot, Manières d'être vivant, 2020. Je pense à tout un passage d'analyse sémiotique (p. 67-71), via Barthes et Austin, du hurlement du loup : dimension constative (« je suis là »), dimension incitative, dimension performative (le hurlement produit la meute).
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Philosophy is the bastard daughter of Thaumas.
Rapport entre magie (émerveillement) et philosophie.
Dans le Théétète, Socrate, déjà, déclarait que la capacité à s’émerveiller (thaumazein) était l’émotion (pathos) fondamentale du philosophe et qu’Iris (qu’on peut associer à la philosophie) était la fille de Thaumas (l’émerveillement). L’émerveillement est père de la philosophie. Il faut retrouver sa capacité d’être au monde, de le saisir et surtout d’être saisi par lui. Toute pensée ne se met vraiment en marche qu’après avoir trébuché sur l’obstacle du réel. L’émerveillement ne s’oppose pas à la raison, mais en est, au contraire, le moteur et l’origine perpétuelle (arkhé, au sens d’Anaximandre). L’esprit doit être suffisamment disponible pour faire l’expérience de la contradiction, de l’aporie : il faut faire attention. Aristote décrira la démarche rationnelle selon trois temps : 1) la reconnaissance de l’aporie comme aporie (aporein) ; 2) sa mise à plat, son dépliement et l’exploration des différents possibles (diaporein) ; 3) et enfin sa résolution et son dépassement (euporein)… jusqu’à ce qu’elle rencontre une nouvelle aporie et recommence.
Thibault Rioult, « Émerveillement et pensée. Approche philosophique de l'expérience magique », Magie. Un défi à notre intelligence, 2017.
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Correlationism consists in avoiding the realist’s dogmatic naivety by asserting that human beings can only talk about what they have access to.
Puisqu'on parle d'accès, il me semble pertinent d'évoquer la théorie des sense-data formulée par les réalistes indirects. En s'appuyant sur l'argument de l'illusion (l'exemple classique du bâton tordu dans un verre d'eau), les réalistes indirects avancent que nous n'avons accès au monde physique qu'indirectement, par l'intermédiaire de sense-data (données de sens). Le sense-datum est la seule chose dont nous serions directement conscients, à laquelle nous aurions immédiatement accès.C'est d'ailleurs similaire à tout l'argument de Hume : nous percevons l'image d'une table, pas la table elle-même.
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to demonstrate
= to perform
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- Jul 2020
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Flash dont l’activité est déclenchée
C'est une drôle de comparaison dans la mesure ou le Flash est aujourd'hui obsolète et que les contenus dans ce format sont irrécupérable faute d'avoir les clefs de déchiffrement. Est-ce le même cas pour Proust ?
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modernité étrange
on pourrait se demander si cette modernité serait le signe d'une intemporalité
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Dans cette dernière image, la métamorphose d’Albertine touche à son terme. Le héros perçoit désormais le corps entier de sa compagne. Le sommeil d’Albertine marque une nouvelle clôture au sein du récit à laquelle se heurte le narrateur. Le désir nous échappe, mais ne cesse de s’accroître de façon organique. Albertine est désormais entièrement autre : « elle […] devenue une plante », sa métamorphose est achevée. Cette dernière adaptation semble représenter Albertine allongée sur un dispositif plantureux exprimant la transition du corps féminin aux sinuosités d’une « longue tige de fleur »59.
J'aime beaucoup cette partie : cela rejoint la réflexion sur le point du vue du botaniste attribué à l'observation des relations et mouvements humains; et aussi l'idée que l'objet change sous le regard de celui qui observe : ainsi Albertine pourrait muter ou muer en fleur parce que le narrateur la regarde avec cette posture particulière d'observation.
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