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  1. Feb 2020
    1. Une étude de 2013, en partie menée par le Centre de surveillance de la santé des forces armées, a révélé que les officiers en charge d’aéronefs sans pilote souffraient de problèmes de santé mentale, dont des troubles de stress post-traumatique (TSPT) – à peu de choses près comme les pilotes de combat traditionnels.

      Enfin l'auteur fait état de la situation et répond à la problématique en citant des sources concrètes et documentées. C'est, à mon sens, plus que nécessaire vu la gravité du sujet. Cependant, la source "en partie" citée mériterait d'être complétée (plusieurs études peuvent être consultées sur le site mais il faudrait une date plus précise)

      https://phc.amedd.army.mil/Pages/Library.aspx

    2. frappes top secrètes et légalement discutables

      Argument du registre réthorique de l'éthos. Dans un monde où les citoyens sont tenus de respecter les lois, cet argument peut être révoltant pour le lecteur étant donné qu'il est question de l'Etat. On aimerait en savoir plus, cela manque de fondement mais cette opacité du système va de paire avec la problématique.

    3. on a été traités comme de la merde et que le programme des drones a besoin de plus de transparence

      L'auteur renforce sa position en citant les mots des sujets, qui renvoient à un sentiment de déshumanisation. Il fait appel aux émotions du lecteur.

    4. "Les bâtiments du 17e escadron sont entourés de murs d’enceinte pour que personne ne sache ce qu’il s’y passe", m’explique Michael Haas alors qu’il revient pour la première fois à la base depuis des années. "Mais bien sûr on savait tous, car les opérateurs du 17e étaient des cons qui se vantaient constamment du bordel qu’ils foutaient au Pakistan et des gens qu’ils y tuaient. Mais en théorie, on n’était pas supposés savoir."

      On revient sur l'opacité du système dénoncée par les lanceurs d'alertes.

    5. Mais alors que les drones Predator et Reaper ont été les armes favorites de deux administrations successives, il est étonnant de constater que peu de pilotes ont fait part de leur expérience au sein du programme. Demain, les quatre anciens officiers rassemblés dans cette pièce deviendront les visages les plus représentatifs du mouvement anti-drone américain.

      Argument dialectique pro. L'auteur souligne le manque de témoignages et de représentation d'ans un milieu pourtant très actif. Cela met en lumière le manque d'information et de transparence tout en prédisant un certain changement grâce à la prise de parole des protagonistes. Cela reste assez spéculatif et sachant que cet article est rédigé à l'occasion de la sortie d'un film, c'est aussi une façon d'en faire la publicité (on imagine bien les 4 lanceurs d'alerte en héros de film américain).

      Manque de profondeur concernant le fait que "peu de pilotes ont fait part de leur expérience"... qui d'autre ? chiffres ?