- Mar 2020
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Ainsi, les mémoires artificielles offertes par les actuelles technologies de l’information remédient aux failles de notre mémoire biologique, mais nous font entre autres désapprendre l’orthographe avec les systèmes d’auto-complétionFermerFonctionnalité d’Internet consistant à proposer des saisies afin d’aider l’utilisateur dans ses choix..
L'auteur essaye de rendre son argumentaire plus timoré quand à la négativité de la mémoire numérique en mettant en avant la nécessite par rapport à la faiblesse innée de la mémoire biologique. Cependant il n'en efface pas son intention marqué de nous persuadé de sa nocivité en nous indiquant que cela se fait en écrasant la mémoire biologique.
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Mais on peut aussi imaginer que, dans un système où notre cerveau déléguerait une majorité d’informations à des dispositifs techniques, le juste équilibre à maintenir entre mémoire interne et mémoire externe se trouverait rompu.
L'auteur met ici en doute la capacité de raisonnement et de cognition de l'homme quand à ce refuge de la mémoire qu'est le stockage physique. Ce qui est un argument rhétorique ou il entraîne une réflexion chez le lecteur sur sa propre condition.
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Depuis la fin du XXe siècle, le processus d’extériorisation de la mémoire humaine, jadis lent et progressif, s’est donc brusquement accéléré et massifié. Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes
On peut relever ici une forte utilisation de l'histoire de l'humanité pour etayer le fait c'est la nature de l'homme qui le pousse à se pencher et à se réfugier dans le numérique.
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De plus en plus souvent, nous nous dépossédons d’éléments de notre mémoire (numéros de téléphone, adresses, règles d’orthographe et de calcul mental…) que nous confions à des machines presque toujours à portée de nos mains et dont les capacités doublent tous les dix-huit mois pour le même prix, selon la loi de MooreFermerLoi formulée en 1965 par Gordon E. Moore, président honoraire de la société Intel.. »
Ainsi l'auteur argumente son point de vue sur la place surdimensionné du numérique avec un exemple épistémique inductif qui est la capacité à doubler jusqu’à l'infini les capacité de mémoire numérique.
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. Le fait de se reposer sur les technologies numériques pourrait permettre à notre cerveau de se consacrer à d’autres tâches. Mais cela ne risque-t-il pas, à terme, d’affaiblir notre mémoire ?
La question soulevée par l'auteur ouvre ici son argumentaire pour inciter le lecteur à suivre son avis sur la question. Avec une citation du registre rhétorique.
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Extraordinairement inventive, notre mémoire est aussi terriblement fragile. D’où les multiples « prothèses » physiques
Et ainsi commence le plaidoyer de l'auteur et de son point de vue rhétorique, mettant bien en avant la puissance du numerique sur le biologique dans l'idée collective
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