4 Matching Annotations
  1. Apr 2021
    1. Ensuite parce que ces traces numériques sont bien laconiques par rapport aux commérages, parlementages ou ergotages que la réception de « fake news » est susceptible d’engendrer dans la vie réelle. Car après tout, est-ce parce qu’une « fake news » a été partagée par des milliers d’internautes que chacun d’entre eux y a cru ? Que ce soit sur Facebook ou dans un groupe WhatsApp, au téléphone ou au comptoir d’un café, les réactions des individus face aux informations qu’ils reçoivent peuvent être multiples et variées. byronv2/Flickr, CC BY-SA Ne se peut-il pas au contraire que certains l’aient diffusée pour signaler sa fausseté comme ce fut par exemple le cas pour l’infox ayant désigné Emmanuel Macron comme étant gay ? Ou encore, pour la détourner et s’en moquer auprès de leurs amis ? Difficiles à appréhender, ces questions nécessitent d’aller à la recherche des significations cachées derrière certaines données numériques. Voilà pourquoi, avant de partir du postulat d’un public naïf et passif, il devient crucial d’étudier davantage les circuits conversationnels de la réception d’informations pour lesquels il existe à ce jour un manque drastique de connaissances.

      second argument en faveur de l'idée selon laquelle la désinformation n'est pas seulement le fruit d'une diffusion massive de la fake news.

    2. Tout d’abord, parce que pris à l’état brut, ces nombres absolus ne veulent pas dire grand-chose. Par exemple, il a été montré que les 20 « fake news » les plus partagées pendant la campagne électorale américaine de 2016 ont suscité 8,7 millions de likes, partages et commentaires sur Facebook. A priori vertigineux, ce chiffre, qui a soulevé beaucoup d’inquiétudes auprès du grand public en raison de son importante couverture médiatique, a bien moins fière allure si on le met perspective avec le nombre total des interactions des utilisateurs américains du réseau social sur la même période car il ne représente alors plus que 0,006 % !

      premier argument démontrant qu'une diffusion qui peut paraitre massive n'est pas nécessairement le signe d'une désinformation effective.

  2. Apr 2020
    1. on voit des copieurs-colleurs rendre honnêtement hommage aux créateurs originaux (si cette notion existe encore) des contenus qu’ils répliquent. D’autres, au contraire, se les approprient sans vergogne, et sans même un lien hypertexte pour signaler la source.

      Met en évidence le côté répréhensible et sans honte du journalisme plagiat.

  3. Mar 2020
    1. Trouvez du soutien dans cette démarche qui va à contre-courant de la tendance générale de surconsommation et de surconnection. Non, vous n’êtes pas seul. Oui, il existe d’autres manières de vivre. Vous pouvez prendre part à des activités de groupe vous permettant de vous recentrer sur vos sens et votre ressenti. Par exemple, apprendre à jouer d’un instrument de musique, à sculpter le bois, à jardiner – même si vous habitez en ville, etc.

      L’enchaînement des idées a un effet persuasif au service de l'auteure. Fluide, "non, vous n'êtes pas seul. Oui, il existe d'autres manière de vivre." encourage le lecteur tout en défendant le point de vue de l'auteure.