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  1. Feb 2021
    1. En effet,quitter le foyer parental peut correspondre à uneforme d’autonomisation vis-à-vis de la familled’origine, offrant la possibilité de vivre « pour soi »,sans nécessairement avoir les moyens financiers deson autonomie, ou cette première décohabitationn’intervient qu’une fois acquise l’indépendancefinancière et « morale » (le départ des jeunes dechez les parents impliquant l’accès à une stabilitéprofessionnelle, voire affective).

      Les jeunes de la population majoritaire ont davantage l'opportunité de quitter le domicile parental sans avoir obtenu d'emploi stable alors que ce dernier conditionne majoritairement le départ des filles et fils d'immigrés. Cela est dû aux difficultés à l'insertion professionnelle et à l'accès au logement et surtout l'origine sociale. Le type d'union envisagée, envisageable semble conditionner l'âge de la première union

    2. La précarité économique hypothèque très forte-ment leur possibilité de se mettre en couple, unepartie d’entre eux se trouvant déclassés sur lemarché matrimonial, comme l’ont déjà constatédes travaux qualitatifs récent

      Les garçons d'origine maghrébine se mettent plus tard en couple que les autres car ils ont des difficultés à s'insérer dans le marché du travail et à accéder à un logement. Ils ne représentent donc pas des bons partis. Chez les filles , il y a moins d'écarts. Mais on retrouve encore cette distinction des filles d'origine maghrébines par rapport aux autres qui est dû certes à des difficultés d'insertion professionnelle mais surtout à l'importance du mariage et de la virginité ce qui exclus le concubinage.

    3. Cette décohabitation tardiveavait déjà été constatée en 1993 dans l’enquêteMobilité géographique et insertion sociale (

      Les filles quittent le domicile parental plus tôt.les filles autochtones plus tôt que les filles d'immigrés. Les garcons originaires d'Europe du Sud quittent leurs parents au même âge que les jeunes de la population majoritaire alors que les jeunes d'origine maghrébine quittent leurs parents beaucoup plus tardivement. Cela s'explique par la difficulté à s'insérer sur le marché du travail et à trouver un logement dus au racisme. Ils vivent les mêmes difficultés que leurs parents.

    4. On peut dès lors présumer que lesdifficultés rencontrées au cours de la scolaritéauront des effets durables sur les âges et les moda-lités de franchissement des autres étapes de cetteentrée dans la vie adulte.

      hypothèse Les diplômes étant déterminant dans l'insertion professionnel dans le système français, on peut penser que le parcours scolaire difficile des jeunes issus de l'immigration va impacter la manière d'entrer dans l'âge adulte et les différente articulations de celui-ci.