19 Matching Annotations
  1. May 2023
  2. Mar 2023
    1. recommandation 10La Défenseure des droits recommande qu’uneréflexion interministérielle associant la DIHALpuisse être mise en place afin d’examiner lesdispositions qui permettraient d’assurer unaccès effectif à l’eau potable des publics lesplus vulnérables ainsi qu’une transpositionambitieuse de la directive en la matière. Ellerecommande que le droit applicable en lamatière, les responsabilités et compétencesdes institutions publiques soient ainsiclarifiés. Elle recommande également quesoient adoptées des mesures de prévention etde dépistage des sites contaminés au plomboccupés par des populations vulnérables. À cetitre, il est nécessaire d’envisager, en lien avecles associations de soutien aux populationsRoms, de procéder à un état des lieux dessites occupés par les familles présentantdes risques de contamination notamment auplomb.
    2. Le droit à un logement convenable tel quedéfini par l’ONU, issu de l’article 11 du PIDESCet des observations du CODESC sur le droit aulogement, implique davantage que le logementseul. En effet, « Un logement n’est pasconvenable si ses occupants ne disposent pasd’eau potable, d’installations d’assainissementsuffisantes, d’une source d’énergie pour fairela cuisine, de chauffage, d’éclairage, d’un lieude stockage pour la nourriture ou de dispositifsd’évacuation des ordures ménagères »
  3. Feb 2023
    1. recommandation 3La Défenseure des droits rappelle27 que,conformément au droit à la protection dudomicile et au droit à ne pas être privé d’abri,l’évacuation d’un campement doit êtreprécédée d’un diagnostic social et global etqu’elle ne saurait être mise à exécution avantque les pouvoirs publics n’aient au préalableidentifié de véritables solutions alternativesd’hébergement et pris les dispositionsnécessaires à assurer la continuité dansl’accès à la scolarité et aux soins. Ellerecommande également de se conformerà l’arrêt Hirtu c. France de la CEDH et degarantir aux personnes visées par une mesured’expulsion de disposer d’un recours effectif.
    2. recommandation 1La Défenseure des droits, tout en soulignant lecaractère inacceptable de la persistance desbidonvilles, rappelle que le démantèlementd’un bidonville ne doit jamais être réalisé sansque des solutions pérennes et respectueusesdes droits fondamentaux des personnes qui yvivent n’aient été prévues en amont.À défaut, les bidonvilles se reforment, dansdes conditions toujours plus précaires.
    1. refus de certaines communes d’accueillir les enfants vivant en hôtel social. Ces difficultés conduisent à une très faible maitrise de leur trajectoire scolaire pour ces jeunes qui se traduit, en partie, par de nombreuses orientations subies
    1. Copilotage avec l’État de l’élaboration et de la mise enœuvre du plan départemental d’action pour le logementdes personnes défavorisées ( PDALPD)
    2. Participation au financement du logement.
    3. faciliter l'insertion ou la promotion sociale des jeunes en difficultéet des familles exclues, surtout dans les zones urbaines sensibleset dans les lieux où se manifestent des risques d'inadaptationsociale (accompagnement des aides générales au logement et àla fourniture d'eau et d'énergie, aide aux organismes logeant àtitre temporaire des personnes défavorisées ...).
    4. l’aide sociale à l'hébergement en foyer
    5. Participation au financement du logement
  4. Dec 2022
    1. Plus largement, le respect de la vie privée del’enfant est tributaire de ses conditions devie dans leur globalité, et notamment de sesconditions de logement. Comment un enfantpeut-il avoir une vie privée s’il ne peut jamaisse retirer dans un lieu préservé, soustrait duregard des autres ? Et, a fortiori, comment celaserait-il possible si sa famille elle-même nedispose pas d’un tel espace ?
  5. Oct 2022
    1. 3. Les Etats parties adoptent les mesures appropriées, compte tenu des conditions nationales et dans la mesure de leurs moyens, pour aider les parents et autres personnes ayant la charge de l'enfant à mettre en oeuvre ce droit et offrent, en cas de besoin, une assistance matérielle et des programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement

      Article 27 3

  6. Jan 2022
  7. Feb 2021
    1. En effet,quitter le foyer parental peut correspondre à uneforme d’autonomisation vis-à-vis de la familled’origine, offrant la possibilité de vivre « pour soi »,sans nécessairement avoir les moyens financiers deson autonomie, ou cette première décohabitationn’intervient qu’une fois acquise l’indépendancefinancière et « morale » (le départ des jeunes dechez les parents impliquant l’accès à une stabilitéprofessionnelle, voire affective).

      Les jeunes de la population majoritaire ont davantage l'opportunité de quitter le domicile parental sans avoir obtenu d'emploi stable alors que ce dernier conditionne majoritairement le départ des filles et fils d'immigrés. Cela est dû aux difficultés à l'insertion professionnelle et à l'accès au logement et surtout l'origine sociale. Le type d'union envisagée, envisageable semble conditionner l'âge de la première union

    2. La précarité économique hypothèque très forte-ment leur possibilité de se mettre en couple, unepartie d’entre eux se trouvant déclassés sur lemarché matrimonial, comme l’ont déjà constatédes travaux qualitatifs récent

      Les garçons d'origine maghrébine se mettent plus tard en couple que les autres car ils ont des difficultés à s'insérer dans le marché du travail et à accéder à un logement. Ils ne représentent donc pas des bons partis. Chez les filles , il y a moins d'écarts. Mais on retrouve encore cette distinction des filles d'origine maghrébines par rapport aux autres qui est dû certes à des difficultés d'insertion professionnelle mais surtout à l'importance du mariage et de la virginité ce qui exclus le concubinage.

    3. Cette décohabitation tardiveavait déjà été constatée en 1993 dans l’enquêteMobilité géographique et insertion sociale (

      Les filles quittent le domicile parental plus tôt.les filles autochtones plus tôt que les filles d'immigrés. Les garcons originaires d'Europe du Sud quittent leurs parents au même âge que les jeunes de la population majoritaire alors que les jeunes d'origine maghrébine quittent leurs parents beaucoup plus tardivement. Cela s'explique par la difficulté à s'insérer sur le marché du travail et à trouver un logement dus au racisme. Ils vivent les mêmes difficultés que leurs parents.