- Feb 2021
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En effet,quitter le foyer parental peut correspondre à uneforme d’autonomisation vis-à-vis de la familled’origine, offrant la possibilité de vivre « pour soi »,sans nécessairement avoir les moyens financiers deson autonomie, ou cette première décohabitationn’intervient qu’une fois acquise l’indépendancefinancière et « morale » (le départ des jeunes dechez les parents impliquant l’accès à une stabilitéprofessionnelle, voire affective).
Les jeunes de la population majoritaire ont davantage l'opportunité de quitter le domicile parental sans avoir obtenu d'emploi stable alors que ce dernier conditionne majoritairement le départ des filles et fils d'immigrés. Cela est dû aux difficultés à l'insertion professionnelle et à l'accès au logement et surtout l'origine sociale. Le type d'union envisagée, envisageable semble conditionner l'âge de la première union
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La précarité économique hypothèque très forte-ment leur possibilité de se mettre en couple, unepartie d’entre eux se trouvant déclassés sur lemarché matrimonial, comme l’ont déjà constatédes travaux qualitatifs récent
Les garçons d'origine maghrébine se mettent plus tard en couple que les autres car ils ont des difficultés à s'insérer dans le marché du travail et à accéder à un logement. Ils ne représentent donc pas des bons partis. Chez les filles , il y a moins d'écarts. Mais on retrouve encore cette distinction des filles d'origine maghrébines par rapport aux autres qui est dû certes à des difficultés d'insertion professionnelle mais surtout à l'importance du mariage et de la virginité ce qui exclus le concubinage.
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Les fils d’immigrés portugais sortent le plus préco-cement du système scolaire
Les jeunes originaires d'Europe du Sud sont moins diplômés que ceux originaires du Maghreb. Mais il y a une inadéquation des diplômes et des attentes du marché du travail par rapport à ceux des jeunes autochtones. Les jeunes d'origine maghrébine sortent tard du système scolaire mais cela est dû à un retard dans leur parcours scolaire.
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