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  1. Last 7 days
    1. Voici un sommaire du webinaire avec des indications temporelles approximatives basées sur le déroulement de la présentation :

      • [Début] Présentation de Solidatech (0:00 - 0:05)

        • Solidatech est un programme de solidarité numérique qui aide les associations à renforcer leur impact grâce au numérique.
        • L'organisation est née en 2008 d'un partenariat entre les Ateliers du Bocage (coopérative d'insertion membre d'Emmaüs) et TechSoup, un réseau international de solidarité numérique.
        • Solidatech soutient principalement les associations loi 1901, mais aussi d'autres structures comme les fondations Reconnues d'Utilité Publique et les fonds de dotation.
        • Depuis 2008, plus de 35 000 associations se sont inscrites gratuitement et ont bénéficié de plus de 540 000 outils à tarif solidaire, représentant une économie de près de 200 millions d'euros.
        • Solidatech propose de l'outillage (solutions à tarif solidaire et matériel reconditionné) et de l'accompagnement (centre de ressources, webinaires, formations, support).
      • [0:05 - 0:16] Introduction à Nüag

        • Nüag est une société dont l'outil principal a deux ans et qui est issue du monde de la cybersécurité et de la cryptographie.
        • Le cœur de métier de Nüag est le vote électronique sécurisé, enrichi de fonctionnalités pour l'organisation d'instances de gouvernance, notamment les assemblées générales.
        • Nüag est une plateforme clé en main et dématérialisée, disponible en trois formats : 100% présentiel, 100% en ligne, et hybride.
        • La plateforme est structurée en quatre modules : paramétrage/configuration, pilotage, tenue de la réunion et vote, et restitution/archivage.
        • L'accès à Nüag se fait via le site nuage.fr, où les organisateurs doivent créer un compte personnel et un compte pour leur organisation.
        • Il est possible de constituer une équipe d'organisateurs avec différents droits d'accès.
        • La création d'une réunion peut se faire de zéro ou par duplication d'une réunion précédente.
      • [0:16 - 0:25] Module de Configuration et Paramétrage

        • Ce module permet de définir les généralités de la réunion (titre, date, heure, logo), les modalités de vote (en amont), la gestion des pouvoirs, l'espace documentaire, et la gestion des collèges de vote avec pondérations et rôles spécifiques.
        • L'ordre du jour peut être créé avec autant de résolutions que souhaité, chacune avec un titre, un contexte, des choix de vote paramétrables, et la définition du quorum et des seuils de dépouillement.
        • Des documents spécifiques peuvent être rattachés à chaque résolution pour améliorer la lisibilité pour les votants.
      • [0:25 - 0:32] Module Participants

        • La gestion des participants peut se faire de manière autonome ou avec l'accompagnement de l'équipe Nüag via un fichier Excel.
        • Nüag analyse le fichier pour identifier les erreurs potentielles (doubles identités, mandats, format des emails) et fournit un rapport.
        • Un accompagnement est disponible pour les organisateurs et les participants via chat, email et téléphone.
        • L'espace participants est mis à jour par Nüag.
        • La convocation est personnalisable (texte, bouton, ajout de pièces jointes) et un aperçu est disponible.
        • Présentation de l'offre et de la facturation, avec différentes options selon le format (présentiel, distanciel, hybride) et l'inclusion de la visio intégrée.
      • [0:32 - 0:49] Module de Pilotage (avant et pendant l'AG)

        • Vérification de la configuration avant l'envoi des convocations.
        • Possibilité d'activer ou désactiver le vote par correspondance.
        • Gestion des délégations de pouvoir côté organisateur et participant.
        • Suivi des statistiques de vote (mise à jour automatique, rapports complémentaires sur demande).
        • Modification de l'ordre du jour possible tant que les votes ne sont pas ouverts.
        • Traçabilité des actions des participants sur la plateforme.
        • Fonctionnalités pour la gestion de l'émargement en présentiel et assistance au vote.
        • Possibilité de modifier les informations d'un participant et de renvoyer sa convocation.
        • Suivi des mailings (statuts d'envoi, relances ciblées et personnalisées).
        • Espace votant accessible via un lien personnalisé dans l'email de convocation, avec identification sécurisée.
        • Fonctionnalités de vote en amont, accès à la visioconférence, gestion des pouvoirs, et consultation des documents pour les participants.
        • Déroulement du vote en séance : ouverture et clôture des résolutions, proclamation des résultats.
        • Assistance technique disponible pendant la réunion pour les organisateurs et les participants.
        • Validation des résultats permettant la prise en compte des votes hors plateforme (vote hybride).
      • [0:49 - 0:50] Fin de la Démo et Offre d'Essai

        • Possibilité de voter en amont ou pendant le direct, et de consulter l'état de ses votes.
        • La plateforme est disponible en libre accès jusqu'à 5 personnes pour tester toutes les fonctionnalités (avec ou sans visio).
      • [0:51 - 1:02] Questions et Réponses - Tarification

        • L'offre Starter (jusqu'à 30 convocations) est à 50€ HT par réunion, avec un surcoût de 100€ HT pour l'option visio.
        • Au-delà de 30 convocations, les prix de départ sont de 200€ HT (sans visio) et 300€ HT (avec visio), avec un coût par convocation dégressif au-delà de 500.
        • Un simulateur de prix et des demandes de devis sont disponibles.
      • [1:02 - 1:05] Questions et Réponses - Utilisation avec d'autres outils de visioconférence

        • Il est possible d'utiliser Nüag pour le vote en parallèle d'un autre outil de visioconférence (Zoom, Teams, etc.). L'offre correspondante est appelée "vote numérique".
        • Des répétitions sont proposées pour s'assurer de la bonne manipulation des outils.
      • [1:05 - 1:07] Questions et Réponses - Participants allophones

        • La plateforme est disponible en français et en anglais.
        • L'interface pour les participants est conçue pour être simple.
        • Un support est disponible, mais il est relativement limité pour des besoins spécifiques liés à la langue.
      • [1:07 - 1:10] Questions et Réponses - Création de collèges sans droit de vote

        • Il est possible d'inviter des personnes sans droit de vote, qui pourront assister à la réunion et consulter les documents, mais ne pourront pas voter.
        • Cela peut être utile pour la gestion des cotisations et la communication autour des droits de vote.
      • [1:10 - 1:13] Questions et Réponses - Secret des votes et nombre maximum de participants

        • Le secret des votes est respecté ; l'organisateur sait qui a voté mais pas le contenu de leur vote.
        • Il n'y a pas de limite au nombre de participants, même avec de nombreux collèges et spécificités.
      • [1:13 - 1:18] Questions et Réponses - Suffrages multiples et gestion des pouvoirs

        • Un votant peut avoir plusieurs droits de vote, paramétrables dans le fichier participants.
        • La gestion des pouvoirs permet de voter pour soi-même et pour les personnes ayant donné procuration.
        • Le panachage (ventilation d'un seul droit de vote sur plusieurs choix) est également supporté.
        • La gestion des pouvoirs est intégrée à la plateforme.
      • [1:18 - 1:22] Questions et Réponses - Mails de rappel

        • Les mails de rappel sont ciblés sur la base des participants et peuvent être segmentés (par exemple, relance aux non-votants, remerciements aux votants) ou individualisés.
        • Le lien de connexion personnalisé est automatiquement inclus dans les mails de relance.
      • [1:22 - 1:27] Questions et Réponses - Problèmes de Wi-Fi

        • Des outils de dégradation de la qualité de la visio sont prévus pour les connexions faibles.
        • En cas de mauvaise connexion d'un intervenant distant, une fonctionnalité d'appel téléphonique est intégrée.
        • L'application est généralement légère pour la gestion des votes.
        • L'équipe Nüag peut anticiper les problèmes de Wi-Fi lors des répétitions et proposer des solutions.
        • En cas de régie technique sur place, une collaboration est possible pour optimiser la connexion.
      • [1:27 - 1:30] Questions et Réponses - Tenue des AG 2020 et 2021 le même jour

        • Nüag ne peut pas fournir de conseils juridiques.
        • Cependant, il est techniquement possible de tenir plusieurs AG à la suite sur la plateforme, et cela a déjà été fait.
        • La duplication de séances facilite l'organisation dans ce cas.
      • [1:30 - 1:33] Questions et Réponses - Archivage des résultats

        • Nüag a une obligation d'archivage pendant 10 ans.
        • L'accès aux résultats peut varier selon le type d'association, généralement entre 5 et 10 ans.
        • Les organisateurs ont un contrôle sur la suppression des données après l'AG.
      • [1:33] Questions et Réponses - Importation des participants par Excel

        • Oui, il est possible de télécharger les participants via un import Excel.
      • [1:33 - 1:36] Questions et Réponses - Tarification de l'offre Starter et offre illimitée

        • L'offre Starter à 50€ HT n'inclut pas la visio intégrée, mais comprend l'accompagnement et les quatre modules en version numérique. La visio est une option à 100€ HT supplémentaires pour cette offre.
        • Le tarif indiqué est bien par réunion.
        • Un tarif d'usage illimité sous forme de forfait annuel ("pack gouvernance") est proposé sur devis en fonction des besoins (nombre de réunions, volume de participants).
      • [1:36 - Fin] Conclusion et informations de contact

        • Remerciements aux participants et aux présentateurs.
        • Rappel de l'enregistrement du webinaire et de l'envoi d'un email avec le lien de replay et les informations de contact.
        • Invitation à demander des devis et des démonstrations.
        • Fin du webinaire.
    1. Briefing Doc : Faut-il en finir avec la démocratie participative ?

      Introduction

      Ce document présente une synthèse des principaux thèmes et idées ressortant de la discussion organisée par l'UNADEL (Union Nationale des Acteurs du Développement Local) autour de la question :

      "Faut-il en finir avec la démocratie participative ?".

      L'événement a réuni des personnalités aux expériences et points de vue divers, notamment * Nicolas Rio (politiste et co-auteur du livre éponyme), * Laurence Bart (maître de conférences et administratrice à l'UNADEL), et * Claire Touri (présidente du Mouvement Associatif).

      La discussion a abordé les constats critiques de la démocratie participative actuelle, les attentes citoyennes révélées par les écoutes territoriales, et le rôle potentiel du mouvement associatif, tout en explorant des pistes pour revitaliser le fonctionnement démocratique.

      Thème 1 : Critique de la démocratie participative actuelle

      Nicolas Rio, s'appuyant sur son livre, a exposé une critique fondamentale de la manière dont la démocratie participative est souvent déployée aujourd'hui.

      Son argument central est qu'elle tend à focaliser les efforts sur l'expression des citoyens, partant du principe que le problème réside dans un manque de voix citoyenne.

      Or, selon lui, le problème majeur se situe davantage du côté de la "surdité des institutions" :

      "...le problème c'est pas que les citoyens ne s'exprimeraient pas euh mais davantage que les pouvoirs publics dans leur diversité ne sont pas en capacité euh de d'entendre euh ce que les citoyens formulent..."

      Rio souligne que la multiplication des dispositifs participatifs (conseils de quartier, conventions citoyennes, consultations en ligne) contraste avec un "constat d'impuissance" remontant du terrain, tant de la part des professionnels que des citoyens impliqués.

      Il remet en question la "fausse équivalence entre participation et démocratie", arguant que plus de participation ne signifie pas nécessairement plus de démocratie, et inversement.

      Un autre point critique majeur concerne l'égalité démocratique. Rio met en lumière le fait que les dispositifs participatifs ont tendance à attirer les mêmes profils de participants (diplômés, âgés, déjà engagés), renforçant ainsi les inégalités de représentation et laissant de côté les "inaudibles" :

      "...globalement c'est euh souvent les mêmes profils qu'on retrouve dans la plupart des dispositifs participatifs euh les variables les plus discriminantes étant le niveau de diplôme et l'âge..."

      Il soutient que ces dispositifs peuvent même "décupler ces inégalités de représentation" en donnant davantage la parole à ceux qui l'ont déjà, au détriment de ceux qui sont en retrait de la vie démocratique.

      Enfin, Rio questionne la capacité transformatrice réelle de ces dispositifs, les considérant comme dépendants de l'institution initiatrice et soumis à un "biais de confirmation", où seuls les avis conformes aux orientations initiales ont tendance à être retenus.

      Il alerte sur le risque que l'engouement pour la démocratie participative masque la "fragilisation de nos contrepouvoirs".

      Thème 2 : Attentes citoyennes et la "démocratie du faire"

      Laurence Bart a partagé les enseignements tirés des écoutes territoriales menées par l'UNADEL.

      Ces écoutes révèlent un "formidable fourmillement d'initiative" et d'engagements citoyens diversifiés et souvent informels, participant parfois à l'attractivité des territoires.

      Cependant, elles mettent également en évidence des "effets d'usure" liés aux difficultés rencontrées, un manque de connexion entre les initiatives, et une "difficulté à faire projet commun" avec les institutions.

      Bart observe une transformation des modes d'organisation avec une "prime à l'informel" et des engagements à géométrie variable, une "quête de sens" individuelle et collective, une action tournée vers les dimensions de "l'habité" et les droits fondamentaux, une recherche de "reconnexion au territoire" sans enfermement, et une logique d'"expérience d'action pragmatique" qu'elle nomme "démocratie du faire".

      Cette "démocratie du faire" est confrontée à trois défis majeurs :

      • Le défi du "faire savoir" et de la reconnaissance de l'expertise citoyenne et de sa légitimité.
      • Le défi de la "coopération" et de l'élargissement des cercles d'engagement.
      • Le défi de la "coconstruction d'un projet politique" autour des communs et de l'habitabilité.

      Thème 3 : Rôle et attentes du mouvement associatif

      Claire Touri a apporté la perspective du mouvement associatif.

      Elle reconnaît les tensions démocratiques actuelles (distance avec les représentants, défiance envers les institutions) tout en soulignant une forte mobilisation citoyenne (20 millions de bénévoles).

      Pour elle, la démocratie participative ne doit pas se limiter à de la consultation mais doit mettre les citoyens en situation de "construire".

      Elle estime qu'il n'est pas nécessaire de recourir à la démocratie participative "tout le temps et à tous les étages".

      L'expérience de la Convention Citoyenne sur la Fin de Vie est éclairante.

      Touri souligne que le recours à une telle instance se justifie sur des sujets complexes où les espaces de représentation traditionnels peinent à trouver un consensus.

      La convention devient alors un "nouveau maillon dans la construction de la décision".

      Cependant, elle pointe un problème majeur : le manque de pouvoir des assemblées citoyennes et des corps intermédiaires pour garantir que leurs travaux soient pris en compte, dépendant souvent de la "bonne volonté de quelques personnes".

      Touri insiste sur la nécessité de "recréer des espaces de politisation" au sens d'espaces où se construit une "conflictualité positive".

      Elle s'inquiète d'une "dépolitisation" alimentée par des dispositifs d'engagement parfois superficiels. Pour elle, les corps intermédiaires ont un rôle crucial à jouer dans cette repolitisation.

      Elle conteste l'idée que la seule légitimité soit celle de l'élection, plaidant pour la reconnaissance de différentes sources d'intelligence et de légitimité dans la construction de la décision.

      Pistes et Préconisations

      Plusieurs pistes pour revitaliser la démocratie ont été évoquées :

      • Renforcer la capacité d'écoute des institutions plutôt que de se concentrer uniquement sur l'expression citoyenne (Nicolas Rio).
      • Redonner de la substance à la délibération politique au sein des institutions représentatives (Nicolas Rio).
      • S'inspirer du rôle du Défenseur des Droits pour prendre en compte les sentiments d'injustice et les traduire en actions collectives (Nicolas Rio).
      • Viser un objectif redistributif dans les dispositifs participatifs pour faire entendre la voix des "inaudibles" (Nicolas Rio).
      • Travailler sur le "faire savoir" et la reconnaissance de l'expertise citoyenne (Laurence Bart).
      • Développer la coopération et l'élargissement des cercles d'engagement (Laurence Bart).
      • Coconstruire un projet politique autour des communs et de l'habitabilité (Laurence Bart).
      • Revaloriser le rôle des corps intermédiaires comme espaces de démocratie du quotidien et de politisation (Claire Touri).
      • Admettre différentes sources de légitimité au-delà de l'élection (Claire Touri).
      • Envisager des assemblées politiques avec une part de citoyens tirés au sort pour une meilleure représentativité sociologique (Nicolas Rio).
      • Former les élus à l'écoute et redéfinir les cadres participatifs avec des objectifs clairs (résultats du sondage).
      • Réviser l'écosystème de la démocratie représentative, notamment au niveau local (intervention d'un élu).
      • Réactiver le développement local comme espace de "politique du faire" (Jean-Louis Pinot).
      • Réintroduire la "joie" dans la démocratie (citation d'une participante).
      • Gérer la controverse comme moteur de progrès (conclusion).

      Conclusion

      La discussion a mis en lumière une insatisfaction partagée quant au fonctionnement actuel de la démocratie, y compris dans ses formes participatives.

      Si la démocratie participative suscite un engouement et peut apporter des éclairages précieux, elle n'est pas exempte de critiques concernant son efficacité, sa représentativité et son impact réel sur les décisions publiques.

      Les intervenants ont souligné la nécessité de ne pas opposer démocratie représentative et participative, mais plutôt de les envisager comme complémentaires, en insistant sur la nécessité de renforcer la première et de repenser la seconde pour qu'elle contribue véritablement à une démocratie plus inclusive, à l'écoute et capable de répondre aux défis contemporains.

      La "conflictualité positive" et la reconnaissance de multiples légitimités apparaissent comme des éléments clés pour une revitalisation démocratique réussie.

  2. Mar 2025
    1. 30% der Arktis emittieren inzwischen mehr Treibhausgase als sie aufnehmen. Außer dem Schmelzen von Permafrostböden ist dafür auch Zunahme von Waldbränden verantwortlich. Die amerikanische Forschungsbehörde NOAA spricht davon, dass die Arktis „in ein neues Regime“ gekippt ist. 2024 war in der Arktis das zweitwärmste Jahr seit Messbeginn und das Jahr mit den zweihäufigsten Waldbränden. In einem langsamen, aber sich beschleunigenden Prozess wird immer mehr der 1460-1600 Gigatonnen im Arktisboden gespeicherten organischen Kohlenstoffs freigesetzt. Insgesamt entsprechen sie dem Doppelten der in der Erdatmosphäre gespeicherten Menge https://www.liberation.fr/environnement/en-arctique-la-toundra-nest-plus-un-puits-de-carbone-20250122_VZUZXLOHEZESBKJHXGYU7OPYME/

      NOAA Arctic Report Card 2024: https://www.nature.com/articles/s41558-024-02234-5 Studie zu den CO2-Emissionen arktischer Waldbrände: https://arctic.noaa.gov/wp-content/uploads/2024/12/ArcticReportCard_full_report2024.pdf

    1. if everyone began emitting as much carbon as those in the top 1%, the remaining carbon budget would be gone in fewer than five months

      for - carbon inequality - stats - carbon inequality - 5 months in our carbon budget - if everyone emitted like the top 1% - source - Oxfam - Carbon Inequality kills - 2024

    2. if everyone emitted carbon at the same rate as the luxury transport emissions of 50 of the world’s richest billionaires, the remaining carbon budget would be gone in two days

      for - carbon inequality - stats - carbon inequality - 2 days of our carbon budget - if everyone emitted transportation emissions of 50 richest billionaires - source - Oxfam - Carbon Inequality kills - 2024

    1. Bien sûr. Voici un sommaire des principaux points abordés dans la vidéo "Y a-t-il un nombre de personnes idéal pour une réunion ?". Veuillez noter que le transcript ne contient pas d'indications de timestamps.

      • La fréquence et la perception négative des réunions en France sont introduites, soulignant qu'on les organise et y assiste souvent sans en percevoir clairement l'utilité.
      • La question de la taille idéale pour une réunion est posée, avec l'idée qu'au-delà d'un certain nombre, elle se transforme en spectacle où peu de personnes participent activement.
      • Il est suggéré qu'un groupe de 4 à 7 personnes est généralement plus efficace pour une réunion, permettant une meilleure participation de chacun et bénéficiant de "la sagesse des fous". Au-delà de ce nombre, les participants peuvent devenir passifs, et en dessous, la puissance du groupe est limitée.
      • L'importance de l'ordre du jour est soulignée, qui doit être pertinent pour toutes les personnes présentes. Un grand nombre de participants peut rendre l'ordre du jour plus lent et mener à une succession de "mini-réunions" au sein de la même séance.
      • L'état de la réunion influence la prise de parole. Des facteurs comme l'identité commune, la sécurité psychologique pour exprimer des opinions négatives, le partage des responsabilités, du stress et des ressources, ainsi que la justesse (fairness) sont cruciaux.
      • L'autocensure, particulièrement en présence de supérieurs hiérarchiques, est identifiée comme un obstacle majeur à l'efficacité des réunions. Les personnes ayant une anxiété sociale peuvent préférer ne rien dire en réunion, même si elles ont des idées pertinentes.
      • Des conseils pour améliorer les réunions sont donnés : laisser les personnes les plus susceptibles de s'autocensurer parler en premier, faire parler les supérieurs hiérarchiques en second, et diviser les grands groupes en plus petits pour des discussions séparées avant de mettre en commun. Il est également important de considérer les conséquences de l'expression libre.
      • En conclusion, la meilleure réunion est potentiellement celle qui n'a pas lieu. Les réunions devraient être utilisées avec parcimonie pour préparer l'action, en évitant de confondre le "mouvement" (réunions) avec l'action concrète. Il est crucial de concrétiser les décisions prises en réunion et de passer à la pratique.
    1. Briefing Document : Les Pièges de l'Objectivation Excessive et des KPI Source : Excerpts from "Et si vos objectifs... vous empêchaient de réussir ? | Psycho-Boulot"

      Date : (Date de publication non spécifiée dans l'extrait)

      Thèmes Principaux :

      La prolifération des KPIs (Key Performance Indicators) : Leur omniprésence dans divers secteurs et l'intention de mesurer objectivement la performance, le rendement, et les interactions.

      La Loi de Goodhart : Le danger de transformer une mesure en cible, ce qui la rend inefficace et peut entraîner des comportements contre-productifs. La Loi de Campbell : Les difficultés et les conséquences négatives de vouloir objectiver quantitativement des aspects qualitatifs.

      La dégradation de la qualité et des processus : Comment la focalisation excessive sur les KPIs peut nuire à la qualité du service, aux relations et à l'atteinte des objectifs réels.

      L'importance du qualitatif et de la subjectivité : La nécessité de compléter les mesures quantitatives par des approches qualitatives et de reconnaître la valeur du jugement subjectif.

      Analogie avec le système éducatif : Comment l'obsession de la note peut nuire à l'apprentissage réel. Idées et Faits Importants :

      Définition et omniprésence des KPIs : Les KPIs sont présentés comme des mesures destinées à quantifier la performance et divers aspects au sein des entreprises et organisations, touchant des secteurs variés comme la restauration, les hôpitaux et les ressources humaines. L'objectif initial est d'améliorer l'efficience et l'efficacité, et potentiellement de récompenser ou punir en fonction des résultats.

      "est-ce que vous connaissez les KPI les KPI les key performance indicator si vous connaissez pas c'est pas grave je connaissais pas non plus je viens de chercher sur google c'est quoi KPI mais c'est quelque chose qu'on a vu apparaître dans plein d'entreprises dans plein de secteurs [...] c'est des sortes de mesures pour mesurer des choses dans une entreprise la performance combien est-ce que les gens s'entendent entre eux le rendement les pertes tout est mesuré tout est objectivé tout est calculé pour essayer de maximiser l'efficience l'efficacité et pouvoir récompenser ceux qui ont de bons KPI et potentiellement punir ceux qui en ont de mauvais"

      La Loi de Goodhart : Quand la mesure devient la cible, elle cesse d'être une bonne mesure. L'auteur introduit cette loi fondamentale pour expliquer pourquoi l'objectivation à outrance peut être contre-productive. "la loi de goodhart qui dit que quand une mesure devient la cible elle arrête d'être une bonne mesure"

      Exemple concret dans un café : Pour illustrer la Loi de Goodhart, l'auteur prend l'exemple d'un café où les employés sont récompensés pour la rapidité du service. Cette mesure, initialement destinée à améliorer l'efficacité, conduit à une dégradation de la qualité du service (erreurs, café moins bien infusé, manque d'amabilité) car l'objectif devient de maximiser le score de rapidité plutôt que de fournir un bon service.

      "problème c'est que automatiquement la loi de goodhart est venu se meler à cette histoire et il y a eu une sorte de course non pas à avoir un bon service avec les clients mais une course à servir aussi vite que possible pour avoir le meilleur score pour être compenser à la fin du mois et de manière quasi mécanique si moi je suis en train de servir aussi vite que possible je vais faire plus d'erreur je vais peut-être laisser le café infuser un peu moins de temps nettoyer la machine un peu moins bien passer un peu moins de temps à être souriant parce que je veux juste passer à la personne d'après et le simple fait d'avoir implémenté ces mesures de KPI dans ce dans cette cafette ou dans ce café a fait que le service s'est dégradé"

      Exemple de la pandémie et des tests COVID : L'auteur cite l'exemple du gouvernement britannique fixant un objectif de 100 000 tests COVID par jour. Bien que l'objectif ait été atteint en termes de nombre, la qualité des tests a pu être compromise, rendant la mesure moins fiable pour évaluer la situation réelle.

      "par exemple un exemple qui est maintenant souvent cité sur la loi de goodhart c'est pendant la pandémie le gouvernement britannique avait annoncé de vouloir faire 100000 tests covid par jour pour essayer de faire une sorte de diagnosticque généralisé c'était ça la cible et là aussi dès qu'on met une mesure c'est la mesure qui devient la cible et non pas la tâche qu'on veut mesurer et dans ce cas-là beaucoup de tests étaient fait à l'arrache à la va vite sans vraiment bien les faire et donc on avait des fut positifs des fois négatifs même si le gouvernement était très fier de dire on a atteint notre cible en fait en réalité c'était pas les 100000 tests qui étaient bien faits"

      La Loi de Campbell : Objectiver le qualitatif mène à la détérioration. Cette loi complémentaire met en lumière les difficultés et les conséquences négatives de vouloir mesurer de manière quantitative des aspects intrinsèquement qualitatifs comme le bonheur au travail ou la relation client.

      "la loi de Campbell dit que quand on veut objectiver de manière quantitative des problématiques qualitatives et ben les deux se détériore quand vous voulez évaluer le bonheur au travail et vous voulez essayer de l'objectiver quand vous voulez évaluer votre relation client et voulez l'objectiver c'est des mesures qui ne sont pas aussi simples à capturer en statistique brut et vous exposer à dégrader aussi bien vos processus que les relations que vous avez avec ces personnes"

      Recommandations : Privilégier le qualitatif et la prudence dans la mesure. L'auteur ne préconise pas l'abandon total de la mesure, mais insiste sur la nécessité d'être prudent et de ne pas être obsédé par les chiffres. Il suggère de renforcer les approches qualitatives et de solliciter le feedback direct des personnes concernées.

      "la première chose que vous pouvez faire au lieu d'être obsédé un peu par les chiffres par les States en sachant que les States peuvent mentir aussi très bien c'est de faire plus de qualitatif au lieu de vouloir tout le temps faire du quantitatif de demander aux gens comment est-ce que ça va pas tout doit être mesuré cette cette obsession de la mesure n'est pas nécessairement une bonne chose et c'est pas parce que vous avez des données que vous allez pouvoir mieux décider"

      Analogie avec l'éducation : La note comme cible au détriment de l'apprentissage. L'auteur établit un parallèle avec le système éducatif où la note devient souvent l'objectif principal, encourageant des comportements comme le bachotage au détriment d'un apprentissage profond et durable. Cela explique potentiellement pourquoi beaucoup de connaissances acquises à l'école sont rapidement oubliées.

      "on retrouve la loi de goodhart d'ailleurs même dans notre enfance on a tous été étudiant à un moment ou un autre de notre vie et un des gros problèmes de l'école c'est qu'au lieu de récompenser l'apprentissage on veut récompenser les notes et donc qu'est-ce qui se passe j'ai l'examen d'histoire géo qui arrive dans dans 2 jours je suis pas vraiment à jour dans mon histoire géo c'est pas je suis pas à jour dans mon apprentissage de l'histoire géo parce que je veux l'apprendre si je suis pas à jour dans l'ingurgitation des chapitres pour pouvoir avoir une bonne note et donc je vais faire du bachotage je vais aller regarder les examens de l'année passée et me dire ah le prof a mis la guerre de 14 18 l'année passée donc si ça se trouve cette année ça va être la deuxième guerre mondiale donc je peux ne pas étudier ça parce que c'est la mesure qui devient l'objet le but c'est d'avoir une bonne note indépendamment de si j'ai appris ou pas"

      Conclusion : Éviter d'infantiliser et reconnaître la valeur de la subjectivité. L'auteur encourage à traiter les collaborateurs comme des professionnels et à ne pas les réduire à de simples scores. Il plaide pour une reconnaissance de la valeur du jugement subjectif et pour un éloignement de la volonté de tout objectiver.

      "essayez de ne pas infantiliser les gens avec qui vous travaillez de ne pas les traiter un peu comme des écoliers à l'école qui doivent juste avoir une bonne note parce que dans le monde réel c'est pas la note qui compte mais c'est le travail qu'on fait et donc éloignez-vous un peu de cette volonté de vouloir tout objectiver et dites-vous que peut-être un monde subjectif n'est pas si mauvais que ça" Implications et Points de Vigilance :

      Lors de la mise en place de systèmes de mesure de la performance (KPIs), il est crucial de réfléchir aux comportements induits et de s'assurer que la mesure ne devienne pas l'objectif au détriment de la qualité et des objectifs réels.

      L'objectivation excessive des aspects qualitatifs peut entraîner une perte de sens et une dégradation des relations humaines et des processus.

      Une approche équilibrée, combinant des données quantitatives et des informations qualitatives (feedback, observations), est essentielle pour une évaluation plus juste et efficace.

      Il est important de communiquer clairement les objectifs et les valeurs de l'organisation pour éviter que les individus ne se concentrent uniquement sur l'atteinte des KPIs au détriment d'autres aspects importants.

      S'inspirer de l'analogie avec l'éducation rappelle l'importance de favoriser un apprentissage et un engagement réels plutôt qu'une simple course aux "bonnes notes" ou aux bons scores.

    2. Voici un sommaire des principaux points abordés dans la vidéo "Et si vos objectifs... vous empêchaient de réussir ? | Psycho-Boulot" :

      • Introduction des KPI (Key Performance Indicators) comme mesures de performance utilisées dans de nombreuses entreprises et secteurs. Les KPI visent à objectiver et calculer des aspects comme la performance, l'entente entre les personnes, le rendement et les pertes pour maximiser l'efficience et récompenser ou punir en conséquence.

      • Présentation de la loi de Goodhart qui stipule que lorsqu'une mesure devient la cible, elle cesse d'être une bonne mesure.

      • Illustration de la loi de Goodhart avec l'exemple concret d'un magasin de café où la mesure de l'efficacité des employés basée sur la rapidité du service a entraîné une dégradation de la qualité du service. Les employés se sont concentrés sur la vitesse au détriment de la qualité (préparation du café, nettoyage, relation client) pour obtenir de meilleurs scores.

      • Autre exemple de l'application de la loi de Goodhart pendant la pandémie, où l'objectif du gouvernement britannique d'effectuer 100 000 tests COVID par jour a conduit à la réalisation de tests parfois bâclés, la cible (le nombre de tests) devenant plus importante que la qualité des tests.

      • Introduction de la loi de Campbell, qui explique que lorsque l'on cherche à objectiver quantitativement des problématiques qualitatives, les deux se détériorent. Tenter de mesurer objectivement le bonheur au travail ou la relation client peut ainsi dégrader ces aspects.

      • Suggestion de ne pas être obsédé par les chiffres et de privilégier davantage le qualitatif en demandant aux gens comment ils vont. L'obsession de la mesure n'est pas toujours bénéfique, et les données ne garantissent pas toujours de meilleures décisions.

      • Application de la loi de Goodhart au système éducatif, où l'accent mis sur les notes plutôt que sur l'apprentissage réel conduit les étudiants à bachoter pour obtenir de bonnes notes sans forcément acquérir une compréhension profonde. Ce manque d'apprentissage pour le contenu pourrait expliquer l'oubli des connaissances acquises à l'école.

      • Recommandation de ne pas infantiliser les employés en les traitant comme des écoliers focalisés sur les notes, car dans le monde du travail, c'est la qualité du travail qui compte.

      • Conclusion encourageant à s'éloigner de la volonté de tout objectiver et à accepter qu'un monde plus subjectif n'est pas nécessairement négatif.

    1. Briefing Document : "Et si on levait les yeux ? Une classe face aux écrans" Date : 8 mai 2024

      Source : Excerpts from "Et si on levait les yeux ? Une classe face aux écrans"

      Public Cible : Toute personne intéressée par l'impact des écrans sur les enfants et la société, notamment les parents, les éducateurs et les décideurs politiques.

      Résumé Exécutif : Ce document présente les principaux thèmes et idées clés tirés d'extraits de l'ouvrage "Et si on levait les yeux ?

      Une classe face aux écrans". Le texte explore l'omniprésence des écrans dans la vie des enfants de la "génération alpha" et ses conséquences négatives sur leur attention, leur langage, leur capacité à l'effort et leurs relations sociales.

      Il met en lumière le rôle addictif des écrans, alimenté par la dopamine, et l'influence des algorithmes de l'économie de l'attention.

      Le document souligne l'importance de la prise de conscience, de l'éducation aux médias, de la fixation de limites et de la proposition d'alternatives pour aider les enfants à reprendre le contrôle et à développer des relations et des intérêts dans le monde réel.

      L'expérience d'une classe de CM2 menée par leur instituteur est présentée comme un exemple d'initiative visant à sensibiliser les enfants et à les reconnecter avec la nature et les interactions humaines.

      Thèmes Principaux et Idées Clés :

      1. L'omniprésence et l'impact des écrans sur la "génération alpha" :

      • Les enfants nés avec les smartphones et les tablettes (génération alpha) sont immergés dans un monde d'écrans qui prennent une place considérable dans leur vie.
      • Un instituteur témoigne de l'évolution en 15 ans : autrefois, les enfants jouaient dehors ou lisaient ; aujourd'hui, les écrans sont omniprésents.
      • Conséquences négatives observées : "moindre capacité d'attention", "appauvrissement du langage", "perte du goût de l'effort", "isolement", "une aptitude à l'attente à l'ennui".
      • Les écrans sont perçus par certains enfants comme un "fil invisible" qui les "accroche sur le cerveau".
      • La déconnexion des écrans peut entraîner des réactions fortes chez les enfants, comparées à des "crises" ou à un manque. Un enfant compare cela au comportement d'un "fou" ou d'un "psychopathe" face au manque de son téléphone.

      2. L'attention et la concentration mises à mal :

      • L'attention réflexe, stimulée par les écrans (lumière, mouvement), se développe au détriment de l'attention volontaire et de la concentration.
      • L'attention moyenne des enfants est estimée à 8 secondes en raison du zapping constant sur les réseaux sociaux.
      • L'évolution des formats des réseaux sociaux (vidéos plus courtes sur TikTok) témoigne de cette réduction de la capacité d'attention.
      • Même une courte exposition aux écrans avant la classe peut diminuer la capacité de concentration nécessaire à la résolution de problèmes.
      • Des exercices de respiration et de méditation sont proposés en classe pour aider les enfants à se recentrer et à développer leur attention intérieure. Un enfant témoigne se sentir "libre" et avoir les "esprits tranquilles" grâce à ces exercices, contrairement à la sensation d'être "comme ça" devant les écrans.

      3. L'addiction aux écrans et le rôle de la dopamine :

      • Les écrans sont comparés à des substances addictives, suscitant des réactions de manque lors du sevrage. Une mère décrit son enfant sans écran comme un "drogué", un "toxico".
      • La dopamine, l'hormone du plaisir, est libérée par les interactions sur les écrans (likes, commentaires, gains dans les jeux vidéo), créant un cycle de renforcement positif.
      • Un enfant de 10 ans avoue jouer à GTA (un jeu déconseillé aux moins de 18 ans), soulignant l'exposition à des contenus inappropriés et la recherche de la dopamine.
      • La facilité d'accès au plaisir immédiat des écrans est mise en contraste avec l'effort nécessaire à des activités plus enrichissantes comme la lecture. "Les écrans c'est facile... c'est plus facile que de manger un fruit qu'on a pelé."

      4. L'économie de l'attention et la manipulation des algorithmes :

      • Les plateformes numériques sont engagées dans une "guerre pour capter notre attention". Le PDG de Netflix considère même le sommeil comme son principal concurrent.
      • L'attention est une capacité qui se forme et se déforme, soulignant le rôle de l'éducation.
      • Les algorithmes sont conçus pour retenir l'utilisateur le plus longtemps possible en lui proposant du contenu ciblé (ex: vidéos de chats), exploitant ainsi ses préférences et ses désirs. "Quand vous scrollez vous êtes en train de faire comme une machine à sous."
      • Ce système aliène l'utilisateur, qui devient le "dindon de la farce", le "jouet des algorithmes", perdant son temps au profit des plateformes.

      5. L'impact sur les relations sociales et le langage :

      • Les écrans créent une distance au sein des familles, où chacun est "dans sa pièce avec son écran", entraînant un manque de partage et de communication.
      • L'écran peut faire "écran à la relation", isolant les individus dans leur "bulle".
      • Paradoxalement, dans un service d'urgence, des jeunes privés de leurs portables ne s'en plaignent pas, car l'absence de solitude est un facteur compensatoire. "Madame c'est parce qu'ici on n'est pas seul."
      • L'appauvrissement du langage est souligné, avec une baisse du nombre de mots disponibles chez les enfants.
      • Les abréviations utilisées dans les SMS témoignent d'une certaine "flemme" et d'un manque d'effort dans la communication écrite.
      • Le langage est présenté comme un "super pouvoir", essentiel pour l'expression, la compréhension et la résolution de conflits. Un manque de vocabulaire peut entraîner des difficultés relationnelles et une vulnérabilité face à la manipulation. "Ceux qui parlent le moins bien dans l'école c'est toujours ceux qui ont des embrouilles à la récré."
      • Les mots ont un impact puissant et peuvent blesser autant que des actes physiques. Il est important de maîtriser son langage, notamment sur les réseaux sociaux où les écrits laissent des traces durables.

      6. Le rôle des parents et de l'éducation :

      • Les parents sont confrontés à une complexité accrue de leur rôle face à l'omniprésence des écrans.
      • L'exemplarité des parents est cruciale : les enfants remarquent si les écrans sont plus importants que leurs propres paroles. "Si c'est plus important ce qui se passe sur l'écran de mon père ou de ma mère que ce que je suis en train de lui dire c'est que ça doit être génial ce qui se passe sur ces écrans."
      • L'éducation nationale a un rôle à jouer dans la prévention et la sensibilisation aux dangers des écrans.
      • Il est essentiel de fixer des limites et de guider les enfants vers les "trésors" que recèle le monde réel. "Nos enfants ont besoin de nous face aux écrans pour les contrôler et les limiter bien sûr mais aussi pour les guider vers tous les trésors qu'il recèent."

      7. La nécessité de se reconnecter au réel et de trouver des alternatives :

      • Les enfants sont de plus en plus exposés à des univers "artificialisés" et ont besoin de se reconnecter à la nature, au "vivant", à l'"imprévu" et à l'"émerveillement".
      • Une classe expérimente un séjour de 10 jours sans écran en pleine nature, permettant aux enfants de redécouvrir leurs sensations et la beauté de leur environnement. "J'ai aimé entendre les oiseaux et à un moment j'ai aussi l'impression que je rentendais les arbres le vent."
      • L'importance de la présence et de l'attention dans les relations est soulignée. "Le plus beau cadeau qu'on puisse faire à à quelqu'une ou à quelqu'un c'est celui de notre présence."
      • Pour contrer l'addiction aux écrans, il est nécessaire de susciter des "désirs supérieurs", des activités qui procurent plus de plaisir et de sens que le monde virtuel. "Si on veut aider les les jeunes à quitter l'addiction des écrans il faut susciter en eux comme le dit Spinoza un désir supérieur."
      • La lecture et les activités partagées en famille sont présentées comme des alternatives enrichissantes.

      8. La technologie n'est pas neutre et nécessite un usage conscient :

      • Contrairement à l'idée reçue, la technologie n'est pas neutre ; elle est "ambivalente", à la fois positive et négative.
      • L'écran est comparé à un "parc" avec des zones sûres et des zones dangereuses, nécessitant un accompagnement et une éducation à son usage. "L'écran c'est comme un parc où il y a un côté sombre où il faut pas y aller parce que tu risques de plonger dedans et de jamais en sortir."
      • Il est crucial de développer un usage des écrans où ils sont des "serviteurs" et non des "maîtres", en les utilisant consciemment pour des besoins spécifiques et en se fixant des règles.

      Conclusion :

      Les extraits de "Et si on levait les yeux ?" dressent un portrait préoccupant de l'impact des écrans sur la jeune génération. Ils soulignent l'urgence d'une prise de conscience collective et d'actions éducatives pour aider les enfants à développer un rapport plus sain et équilibré avec le monde numérique.

      L'expérience de la classe présentée dans le livre offre un exemple concret de démarche positive pour reconnecter les enfants au monde réel, à la nature et aux relations humaines, tout en développant leur esprit critique face aux sirènes des écrans.

      L'enjeu est de former des "têtes bien faites" capables d'utiliser les outils numériques avec discernement et de cultiver des richesses intérieures et relationnelles durables.

    2. Voici un sommaire des principaux points abordés dans la transcription de la vidéo "Et si on levait les yeux ? Une classe face aux écrans", basé sur la séquence des interventions :

      • Introduction du problème (début à) : Un instituteur de CM2 constate un changement profond chez ses élèves, la "génération alpha" née avec les écrans, qui ont une moindre capacité d'attention, un appauvrissement du langage, une perte du goût de l'effort, de l'isolement et une faible aptitude à l'attente et à l'ennui.
      • Réflexion et objectifs ( à) : L'instituteur prévoit de réfléchir avec ses élèves pendant 10 mois, inspiré par des experts, pour les aider à comprendre leur relation avec les écrans, dont ils sont à la fois acteurs et victimes. Le but est de leur apprendre à analyser les écrans, à comprendre leur impact, et à reprendre le contrôle pour un bon usage.
      • L'emprise des écrans ( à) : Les écrans sont décrits comme ayant un "fil invisible" qui "accroche" au cerveau, rendant difficile de s'en détacher. Les enfants et même les parents semblent dépendants, et le retrait des écrans peut provoquer des réactions fortes. Cette attraction est comparée à celle des papillons de nuit pour la lumière, stimulant une attention réflexe au détriment de la concentration et de l'attention volontaire. L'attention moyenne des enfants est estimée à 8 secondes à cause du zapping constant sur les réseaux sociaux, dont les formats sont de plus en plus courts (Facebook, Instagram, TikTok).
      • Impact sur la concentration et la respiration ( à) : Même une courte exposition aux écrans avant la classe peut diminuer la capacité de concentration. Des exercices de respiration profonde sont proposés pour aider à la concentration, induisant un sentiment de tranquillité et de liberté intérieure contrastant avec le sentiment d'être "comme ça" devant les écrans.
      • Sensibilisation des parents et dangers récents (début à) : Il est souligné que la sensibilisation des parents est cruciale, car l'omniprésence des écrans est un phénomène récent (10 ans). Un médecin spécialiste est présent pour discuter de cette question et de son livre "les tout petits et les écrans l'épidémie silencieuse". Être parent est plus compliqué aujourd'hui avec les écrans.
      • Prolifération des écrans et temps d'écran ( à) : Le nombre d'écrans par foyer a explosé (de 1 à 10 en 20 ans), devenant la première activité des enfants après le sommeil et une préoccupation majeure des parents. Une expérience de chronométrage du temps passé sur les écrans est mise en place pour les élèves.
      • Mesure du temps d'écran et moyennes ( à) : Les élèves calculent leur temps d'écran quotidien et hebdomadaire. Les moyennes nationales de temps d'écran sont données : 4h45 pour les 8-12 ans et 6h45 pour les 13-18 ans. Les élèves comparent leur temps d'écran à ces moyennes.
      • Prise de conscience et isolement (début à) : Certains élèves prennent conscience de leur temps d'écran important et de son impact sur leur concentration. Une élève explique passer beaucoup de temps sur les écrans par isolement social et manque d'alternatives.
      • Manque de temps et de communication familiale (début à) : Le manque de temps des parents et le recours aux écrans sont évoqués comme des obstacles à la communication familiale. Des exemples concrets illustrent ce manque de disponibilité et ses conséquences.
      • L'exemplarité parentale et la "carie au cerveau" (début à) : L'importance de l'exemplarité des parents est soulignée. L'addiction au téléphone est comparée à une "carie au cerveau". Les parents sont aussi distraits par leurs écrans, servant de mauvais modèles pour leurs enfants.
      • Écrans et relations sociales (début à) : Les écrans sont présentés comme un écran à la relation et au lien social, enfermant chacun dans sa bulle. Même regarder la télévision ensemble est préférable à un usage individuel.
      • Dépendance et absence de plainte (début à) : Dans un service d'urgence, des jeunes passant énormément de temps sur leurs portables ne se plaignent pas de leur absence lorsqu'ils en sont privés, car ils ne sont plus seuls.
      • Le pouvoir d'attraction et l'addiction (début à) : La force d'attraction des écrans et leur capacité à nous déposséder de notre volonté sont interrogées. L'addiction est définie par la présence constante des écrans et leur prise de pouvoir sur notre cerveau.
      • La dopamine et le plaisir des écrans (début à) : La dopamine, l'hormone du plaisir, est expliquée. Les écrans génèrent des moments de plaisir (likes, commentaires, gains dans les jeux vidéo comme GTA), entraînant un cycle de récompense et le désir de retourner sur les écrans.
      • Difficulté du sevrage et législation (début à) : L'arrêt brutal des écrans est comparé au sevrage d'une drogue, soulignant la difficulté et la souffrance que cela peut engendrer. La nécessité d'une législation pour le numérique, comme pour le tabac et l'alcool, est évoquée.
      • Comparaison avec l'alcoolisme et le scrolling (début à) : La dépendance aux écrans est comparée au cercle vicieux de l'alcoolisme décrit par le Petit Prince. Le scrolling sur les réseaux sociaux est assimilé à une machine à sous sans fin, captant l'attention indéfiniment.
      • L'économie de l'attention et la manipulation (début à) : Les écrans et les plateformes sont en guerre pour capter notre attention. L'attention est une capacité qui se forme et se déforme, et l'éducation a un rôle à jouer. Les algorithmes nous manipulent en nous montrant ce que nous aimons (ex: vidéos de chats) pour nous maintenir le plus longtemps possible sur les écrans et nous exposer à la publicité. C'est le principe de l'économie de l'attention, inhérent aux sociétés de consommation.
      • Conséquences physiques et cognitives (début à) : Le manque d'investissement dans les relations sociales et les activités collectives est souligné. Un cerveau passif devant un écran risque de devenir "tout mou". La sédentarité et ses dangers pour la santé sont mentionnés.
      • La "flemme" et la facilité des écrans (début à) : La communication par SMS même dans un petit appartement illustre la "flemme" et le manque de contact direct. Les abréviations dans les SMS sont également liées à la flemme. Les écrans sont faciles et ne demandent pas d'effort intellectuel, contrairement à la lecture.
      • Plaisir immédiat vs. effort et bonheur supérieur (début à) : Le piège des écrans est le plaisir immédiat et facile, comparé à la difficulté et à l'effort nécessaires pour des plaisirs et un bonheur supérieurs (ex: le sport, la lecture).
      • Baisse du vocabulaire et conséquences (début à) : Les études montrent une baisse du nombre de mots disponibles pour parler, en particulier chez les enfants. Cela risque d'entraîner des difficultés de communication, de compréhension, et une vulnérabilité à la manipulation. Le langage est un pouvoir.
      • L'importance du langage et des mots (début à) : Le langage est essentiel pour s'exprimer, comprendre, éviter les conflits et développer la pensée. Les mots peuvent blesser autant que des coups. Il est important de maîtriser son langage, surtout à l'écrit sur les réseaux sociaux où les propos restent.
      • Dangers des réseaux sociaux et cyberviolence (début à) : Les réseaux sociaux peuvent être dangereux et entraîner des problèmes concrets (cyberviolence).
      • Neutralité de la technologie et ambivalence (début à) : La technologie n'est pas neutre, elle est ambivalente (à la fois positive et négative). Internet est comparé à un parc public avec des zones sûres et dangereuses, nécessitant un accompagnement, surtout pour les enfants.
      • Les "côtés sombres" des écrans (début à) : Les réseaux sociaux sont cités comme un "côté sombre" où l'on risque de se perdre.
      • Pression sociale et image de soi (début à) : La pression constante du regard des autres sur les réseaux sociaux et la difficulté de construire l'estime de soi sont abordées, avec une référence au mythe de Narcisse. La quête d'une image parfaite et la comparaison avec les influenceurs peuvent rendre malheureux.
      • Solitude et besoin de connexion réelle (début à) : Le sentiment de solitude malgré la connexion virtuelle est exprimé. Les enfants ont besoin de leurs parents face aux écrans pour être contrôlés, limités et guidés vers d'autres trésors.
      • Écran fixe vs. écran mobile (début à) : L'évolution de l'écran (fixe, temporaire et collectif à mobile, permanent et individuel) et son pouvoir "acaparant" sont soulignés.
      • Alternatives aux écrans et sevrage (début à) : Il est important de proposer des alternatives aux écrans (lecture, activités physiques). L'expérience d'un mois sans télévision a eu des effets positifs sur des enfants. Le sevrage de l'objet d'addiction est une méthode pour changer les comportements addictifs.
      • Qualité du contenu et impact émotionnel (début à) : L'impact des écrans dépend de ce que l'on regarde. Les contenus émotionnels et marquants (comme le film de Chaplin ou des histoires touchantes) sont moins vite oubliés que les contenus rapides et superficiels.
      • Susciter un "désir supérieur" (début à) : Pour aider les jeunes à sortir de l'addiction aux écrans, il faut susciter en eux un "désir supérieur", un plaisir plus grand que celui qu'ils trouvent dans les écrans.
      • Classe découverte sans écran (début à) : Une classe découverte de 10 jours sans écran est organisée pour vivre des moments ensemble dans la nature. Les téléphones sont confisqués pour cette période.
      • Retour à la nature et émerveillement (début à) : Les enfants sont exposés à des univers artificialisés, d'où le besoin de reconnexion avec la nature et le "vivant". Les expériences sensorielles en forêt sont marquantes. Un sentiment de liberté est ressenti au contact de la nature.
      • Isolement urbain vs. connexion naturelle (début à) : Le contraste entre l'isolement sur les écrans en ville et la possibilité de jouer et d'observer la nature est souligné. Les traumatismes parentaux peuvent aussi limiter les sorties des enfants.
      • Importance de la présence et connaissance de soi (début à) : Le plus beau cadeau est notre présence. La méditation est un moyen de revenir à soi. Il est crucial d'apprendre à se connaître avant que les algorithmes ne nous connaissent mieux que nous-mêmes, pour préserver notre liberté.
      • Changements observés après un an de travail sur les écrans (début à) : Les élèves remarquent une meilleure mémorisation et trouvent des occupations plus enrichissantes sans les écrans. Les parents passent moins de temps avec leurs enfants et s'engagent moins dans des causes sociales à cause des écrans.
      • La valeur du temps investi (début à) : La métaphore de la rose du Petit Prince illustre que c'est le temps que l'on consacre à quelque chose qui lui donne de la valeur.
      • Contrôle parental et usage conscient (début à) : Le contrôle parental est une option, mais les parents devraient généralement surveiller l'utilisation des écrans. L'idée est de faire de l'écran un serviteur et non un maître. Pour cela, il faut savoir ce qui est important pour soi.
      • Souvenirs positifs et têtes "bien faites" (début à) : L'espoir est de créer des souvenirs positifs liés à des activités sans écran et de construire des têtes "bien faites" plutôt que "bien pleines".
      • Fierté de l'instituteur et espoir pour l'avenir (début à) : L'instituteur est fier du développement de ses élèves mais reste réaliste quant à l'influence des écrans au collège. Il espère qu'une "graine" a été semée pour un usage plus discerné des écrans.
      • Critique de la conformité et appel à la révolte (début à) : Une chanson critique la conformité imposée par les médias et les réseaux sociaux et appelle à la révolte.
    1. Briefing Document : Le Cyberharcèlement au Périscope Source : Excerpts de l'émission "Le cyberharcèlement au périscope" diffusée sur l'IH2EF.

      Date d'émission : 2024.

      Participants :

      • Fabrice Poli : Inspecteur général de l'éducation, du sport et de la recherche, membre de la mission enseignement primaire et du groupe des lettres.
      • Séraphin Alava : Professeur émérite en sciences de l'éducation à l'Université de Toulouse 2 Jean Jaurès.
      • Frédéric Vedren : Chef d'établissement du collège André Chénier au Bouscat (Académie de Bordeaux).
      • Anne Philipson : Directrice territoriale de Canopé Occitanie (en visioconférence).

      Thèmes Principaux :

      Définition et formes du cyberharcèlement :

      • Le cyberharcèlement est défini comme un "acte malveillant répétitif qui est commis par une personne ou par un groupe de personnes de manière électronique dans le but de nuire à cette personne et à l'égard justement d'une personne qui a du mal à se défendre toute seule" (Fabrice Poli).
      • Les formes incluent : intimidations, insultes, moqueries, menaces, propagation de rumeurs, usurpation d'identité, focalisation groupée sur une personne, et transmission de photos ou vidéos dévalorisantes ou intimes.

      Prise en charge du cyberharcèlement par l'Éducation Nationale :

      • Le programme PHARE (programme de lutte contre le harcèlement à l'école) est le dispositif principal. Ses objectifs sont : éduquer pour prévenir, développer les compétences psycho-sociales (empathie), former une communauté protectrice, intervenir pour résoudre les problèmes, et associer parents et communauté éducative.
      • Une prise en charge "nourrie" et "extrêmement attentive" est mise en œuvre (Fabrice Poli).

      Contexte du monde adolescent et numérique :

      • Les adolescents sont immergés dans la culture numérique depuis leur plus jeune âge, avec ses bons usages mais aussi ses pratiques "plus intimes, plus dangereuses, plus violentes" (Séraphin Alava).
      • Le rapport à l'image et à la perception par les autres ("peau numérique") est fondamental à l'adolescence. Les actions en ligne, même impulsives, peuvent avoir des répercussions importantes.
      • Le monde numérique adolescent est parfois perçu comme un "nom numérique de la chambre", un espace d'intimité où les parents se sentent désarmés. Paradoxalement, ces vies numériques sont souvent publiques, et les jeunes manquent de compétences pour en mesurer les dangers.

      Distinction entre agressivité, violence et harcèlement :

      • Agressivité : naturelle, liée à la différenciation des groupes.
      • Violence : dépasse la simple altercation, devient ciblée et violente.
      • Harcèlement : présence évidente d'une cible, de malveillance et d'une volonté de nuire.
      • Environ 20% des jeunes se disent témoins de propos dangereux ou violents, mais les formes de harcèlement violent sont estimées autour de 5 pour 1000 (Séraphin Alava). La perception de la violence est plus forte en ligne.

      Formes spécifiques de violence dans le cyberharcèlement :

      • Violences discriminatoires (racisme, grossophobie) : près de 30% des actes violents (Séraphin Alava).
      • Violences de genre : centrées sur la relation sexuelle ou homme-femme.
      • Violences de refus du vivre ensemble : liées à des oppositions identitaires (origine, religion).
      • Le quotidien : même des disputes entre amis sur les réseaux peuvent devenir très violentes.

      Articulation entre harcèlement scolaire et cyberharcèlement :

      • Il n'y a pas de cloisonnement étanche. Un acte de harcèlement (physique, verbal) peut être révélateur d'un cyberharcèlement et inversement (Fabrice Poli). Les deux vont souvent de pair.
      • Le cyberharcèlement peut venir de l'intérieur ou de l'extérieur de l'établissement et impacter ce qui s'y passe.
      • Cadre juridique du cyberharcèlement (Minute Juris) :
      • Le cyberharcèlement relève de la catégorie juridique générale du harcèlement, défini dans le Code pénal comme le fait de "faire subir à autrui des propos ou des comportements négatifs voir violent" (Raphaël Mata du Vigot).
      • Le harcèlement peut être moral, physique ou sexuel et entraîne une dégradation des conditions de vie de la victime. La répétition n'est pas obligatoire.
      • Le cyberharcèlement est le harcèlement exercé via les nouvelles technologies (téléphones, messageries, forums, réseaux sociaux, etc.). Il permet une diffusion massive et répétée de messages humiliants. Exemples : envois répétés de messages insultants, publication sans consentement de contenus intimes, diffusion de rumeurs.
      • La loi du 7 octobre 2016 a introduit un article sur le "revenge porn". La loi du 3 août 2018 a renforcé la répression du harcèlement en ligne (article 222-33-2-2 du Code pénal).
      • Le harcèlement scolaire est une catégorie juridique spécifique (Loi du 26 juillet 2019 et Loi du 2 mars 2022). L'article L 111-6 du code de l'éducation stipule qu'"aucun élève ou étudiant ne doit subir de fait de harcèlement résultant de propos ou comportement commis au sein de l'établissement d'enseignement ou en marge de la vie scolaire universitaire".
      • Le cyberharcèlement scolaire est une faute pénale spécifique (article 222-33-2-3 du Code pénal), s'ajoutant aux sanctions disciplinaires. Les peines peuvent aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement et 150 000 € d'amende en cas de suicide ou tentative de suicide de la victime.
      • L'arsenal répressif inclut des peines complémentaires (bannissement des réseaux sociaux), la saisie de matériel, des stages de sensibilisation. Les chefs d'établissement ont l'obligation d'engager des actions disciplinaires. Les personnels ont l'obligation de signaler les faits de harcèlement (article 40 du Code de procédure pénale). Les personnels sont également protégés contre le harcèlement et le cyberharcèlement.

      Témoignages et leviers pour lutter contre le cyberharcèlement :

      • Anne Philipson (Canopé) : La formation est essentielle pour accompagner les personnels éducatifs et ouvrir le dialogue avec les jeunes. Canopé propose des ressources, webinaires et formations. Une veille active est nécessaire face à l'évolution rapide des technologies et des problématiques (IA, fake news). Impliquer les parents est crucial.
      • Frédéric Vedren (Chef d'établissement) : Réagir vite aux signalements (sans précipitation) est primordial pour rassurer la victime et sa famille. Mettre en place des processus clairs (comme le programme PHARE) et professionnaliser la gestion du harcèlement. Former et informer tous les personnels (enseignants, vie scolaire, agents) et les partenaires extérieurs. Agir en classe et individuellement avec les élèves. Les ambassadeurs et la journalisation autour du programme PHARE portent leurs fruits. La question des parents est centrale, souvent axés sur la sanction immédiate alors que l'objectif est la compréhension de l'erreur et la non-répétition.

      Acteurs de la lutte contre le cyberharcèlement :

      Formateurs (Canopé, Clémi), collectivités, personnels périscolaires, conseillers pédagogiques, inspecteurs, réseau régalien (IPREV), cellules départementales/académiques de prévention du harcèlement, gendarmerie/police (BPDJ), associations, centres sociaux. * Fabrice Poli : Importance de la prévention et de l'éducation dès le plus jeune âge (séances d'empathie dès la maternelle). 10 heures annuelles dédiées à la lutte contre le harcèlement (programme PHARE). Intégration dans l'enseignement moral et civique (respect d'autrui) et l'éducation aux médias et à l'information (Clémi). Le collège est un lieu central de détection. La dépendance des jeunes aux boucles de messagerie est forte, car constitutive de leur appartenance au groupe. * Séraphin Alava : L'alliance parents-enseignants-chefs d'établissement est obligatoire. Agir rapidement mais sans empressement (protéger, instruire, éduquer). Le temps de résolution peut être une angoisse pour les parents, le dialogue est essentiel. Une grande partie du cyberharcèlement se passe en dehors de l'établissement. Le cyberharcèlement progresse avec l'âge d'accès aux portables. Les formes spécifiques (vidéos/images fausses, rumeurs) sont très violentes car persistantes et largement diffusées. Les enseignants en sont aussi victimes.

      Stratégies d'approche dans les établissements :

      Éducation des élèves et des parents. Travail au sein du CESC (comité d'éducation à la santé, la citoyenneté et l'environnement) pour un programme d'action.

      Pédagogie pour apprendre à reconnaître les situations, le rôle du témoin, les sanctions.

      Progression et cohérence des actions selon l'âge des élèves. Mobilisation des enseignants en lien avec leur discipline (conseil pédagogique, comité numérique, égalité filles-garçons, EMI).

      Acculturation des personnels aux outils numériques. Rôle des cadres dans l'accompagnement et la formation.

      Cercles restauratifs comme approche complémentaire.

      • Résistances rencontrées : Crainte des enseignants de s'éparpiller, surcharge de travail perçue, sentiment d'incompétence face aux outils numériques et à la gestion émotionnelle des situations et des parents, attente de solutions immédiates parfois irréalistes.

      Évolution et impact du cyberharcèlement :

      • Le cyberharcèlement pourrait potentiellement descendre en âge avec l'usage plus précoce des réseaux sociaux.
      • L'essor de l'IA et la création massive de contenu pourraient complexifier la perception et l'impact du cyberharcèlement (désensibilisation ?), mais l'éducation reste cruciale pour développer un esprit critique. Les jeunes victimes sont souvent dans une phase sensible de leur développement.

      Développement de la citoyenneté numérique :

      • Nécessité de développer une citoyenneté juvénile et numérique, en s'appuyant sur les valeurs de l'école et de la République. Aider les élèves à maîtriser leur image, leur discours et leur empreinte numérique. Ne pas moraliser mais accompagner. Des outils comme les passeports numériques existent. L'IA représente un nouveau défi à intégrer dans la réflexion.

      Temps consacré à l'éducation numérique :

      • C'est une préoccupation transdisciplinaire. Des temps spécifiques sont dédiés (ex : 10 heures annuelles dans le programme PHARE), mais chaque heure de cours peut être l'occasion d'aborder le sujet. Des ressources pédagogiques existent pour accompagner les enseignants (programme PHARE, Clémi, kit empathie).

      Élèves harcelés devenant harceleurs :

      Un élève victime peut devenir agresseur (perception de la loi de la jungle, vengeance, mimétisme). Il est important de prendre en compte cette dynamique pour éviter le surharcèlement et identifier les causes profondes (problèmes familiaux). L'objectif est que l'auteur comprenne son erreur et retrouve une voie pacifique.

      • Vulnérabilité des élèves en situation de handicap :

      • Ils constituent une proie plus facile pour le harcèlement et nécessitent une attention particulière.

      Citation Clé :

      • "Le cyberharcèlement c'est un acte malveillant répétitif qui est commis par une personne ou par un groupe de personnes de manière électronique dans le but de de nuire à cette personne et à l'égard justement d'une personne qui a du mal à se défendre toute seule" (Fabrice Poli).

      • "Aujourd'hui les jeunes sont dans la culture numérique ils sont totalement immergés dans la culture numérique et dans cette culture numérique ils en on les bons usages et l'éducation nationale fait beaucoup pour les aider à être des citoyens numériques mais ils en on aussi les pratiques plus intimes plus dangereuses plus violentes" (Séraphin Alava).

      • "Il faut former les personnels il faut fermer former et informer les parents les élèves" (Frédéric Vedren).

      • "Liker c'est harceler et il faut éduquer les les jeunes à tous les gestes qu'ils peuvent avoir parfois parce qu'ils pensent être soucouvert d'anonymat" (Anne Philipson).

      Conclusion :

      L'émission "Le cyberharcèlement au périscope" met en lumière la complexité et l'omniprésence du cyberharcèlement dans le monde adolescent.

      Elle souligne l'engagement de l'Éducation Nationale à travers des programmes comme PHARE, la nécessité d'une approche globale impliquant l'ensemble de la communauté éducative et les parents, et l'importance cruciale de la formation et de la sensibilisation.

      Le cadre juridique se renforce pour mieux appréhender et punir ces actes.

      Face à l'évolution constante des technologies et des usages, une veille active et une adaptation des stratégies de prévention et d'intervention sont indispensables pour protéger les jeunes et promouvoir une citoyenneté numérique responsable.

    2. Voici un sommaire de la vidéo "Le cyberharcèlement au périscope" avec des indications temporelles approximatives basées sur le déroulement de l'émission :

      • [0:00 - 4:20] Introduction et définition du cyberharcèlement et de ses enjeux : Présentation des intervenants. Fabrice Poli donne une définition simple du cyberharcèlement comme un acte malveillant répétitif commis électroniquement dans le but de nuire à une personne ayant du mal à se défendre. Il cite différentes formes de cyberharcèlement : intimidations, insultes, moqueries, menaces, propagation de rumeurs, usurpation d'identité, focalisation groupée, transmission de photos ou vidéos dévalorisantes ou intimes. Il mentionne la prise en charge du cyberharcèlement par l'Éducation nationale, notamment via le programme PHARE axé sur l'éducation, la prévention, la formation d'une communauté protectrice, l'intervention et l'association des parents.

      • [4:20 - 9:30] Contexte du monde adolescent et distinction entre agressivité, violence et harcèlement : Séraphin Alava évoque le contexte du monde adolescent, immergé dans la culture numérique avec ses bons et mauvais usages. Il souligne l'importance de la perception et de la présentation de soi pour les adolescents dans leur "peau numérique". Il distingue l'agressivité naturelle, la violence ciblée et l'harcèlement caractérisé par une cible et une malveillance. Il mentionne que 20% des jeunes disent avoir été témoins de propos dangereux, tandis que les formes de harcèlement violent concernent environ 5 pour 1000. Il aborde les formes de violence dans le cyberharcèlement : discriminations (racisme, grossophobie), violences de genre et violences liées au refus du vivre ensemble. Fabrice Poli souligne qu'on ne peut pas cloisonner harcèlement et cyberharcèlement, car ils sont souvent liés.

      • [9:30 - 15:30] Cadre juridique du harcèlement et du cyberharcèlement : Présentation de la "minute juris" par Raphaël Mata du Vigot. Il rappelle que le harcèlement n'est pas nouveau mais a pris une dimension numérique. Le cyberharcèlement relève de la catégorie juridique générale du harcèlement, défini dans le code pénal comme le fait de subir des propos ou comportements négatifs ou violents, fondé sur le rejet de la différence. Le harcèlement peut être moral, physique ou sexuel et entraîne une dégradation des conditions de vie de la victime. Contrairement aux idées reçues, la répétition n'est pas obligatoire pour constituer du harcèlement. Le cyberharcèlement s'exerce via les technologies numériques et porte atteinte à la dignité de la victime, créant une situation intimidante ou hostile. Il cite différentes formes de cyberharcèlement (messages humiliants, diffusion de contenus intimes sans consentement, publication d'insultes, divulgation d'informations personnelles). Il mentionne les lois de 2016 et 2018 renforçant la lutte contre le "revenge porn" et le harcèlement en ligne. Il aborde ensuite le harcèlement scolaire, introduit dans le code de l'éducation, et la loi de 2022 visant spécifiquement à combattre le harcèlement scolaire. Le cyberharcèlement est constitutif d'une faute pénale dans le cadre scolaire, avec des sanctions pouvant aller jusqu'à 10 ans d'emprisonnement en cas de suicide de la victime. Des mesures répressives complémentaires existent (bannissement des réseaux sociaux, confiscation de matériel, stages de sensibilisation). Les chefs d'établissement ont l'obligation d'engager une action disciplinaire en cas de harcèlement, et les personnels ont l'obligation de signaler ces faits. Le cyberharcèlement est une forme du harcèlement scolaire et est puni par la loi.

      • [15:30 - 22:50] Témoignages et leviers pour lutter contre le cyberharcèlement : Anne Philipson (Canopé) partage la vision des intervenants et souligne le rôle de la formation des personnels éducatifs. Elle insiste sur la nécessité de rester en veille face à l'évolution du cyberharcèlement et à l'impact de l'IA et des "fake news". Elle rappelle le slogan "liker c'est harceler" et l'importance d'éduquer les jeunes à leurs gestes en ligne. Frédéric Vedren (chef d'établissement) insiste sur la nécessité de réagir vite face aux signalements des parents et de mettre en place des process (programme PHARE). Il souligne l'importance de la formation et de l'information de tous les personnels, y compris la vie scolaire. Il évoque les acteurs pouvant intervenir dans la lutte contre le cyberharcèlement : formateurs, Clémi, collectivités, personnels du périscolaire. Il détaille les acteurs au sein de l'établissement (enseignants, direction, vie scolaire, assistants sociaux, infirmières) et les partenaires externes (collectivités, centres sociaux, forces de l'ordre, associations, cellules de prévention du harcèlement). Fabrice Poli met en avant le travail de prévention et d'éducation de l'Éducation nationale, notamment les séances d'empathie dès le premier degré, les 10 heures annuelles dédiées à la lutte contre le harcèlement dans le programme PHARE et l'enseignement moral et civique intégrant l'éducation aux médias et à l'information (ÉMI). Il souligne l'importance du collège comme lieu de détection et le besoin d'appartenance des adolescents aux groupes en ligne. Séraphin Alava confirme la progression du cyberharcèlement dès l'école primaire avec l'accès plus précoce aux téléphones portables. Il insiste sur l'alliance nécessaire entre parents et enseignants, soulignant les principes d'action de l'Éducation nationale (protéger, instruire, éduquer) et le temps nécessaire à la résolution des situations, souvent en dehors de l'établissement. Il évoque un dispositif étranger intégrant des adultes dans les groupes de messagerie des élèves à des fins de prévention. Frédéric Vedren revient sur les stratégies d'abord du cyberharcèlement dans les établissements, insistant sur l'éducation des élèves et des parents plutôt que la simple sanction. Il met en avant le rôle du CESCE et la pédagogie pour apprendre aux élèves à reconnaître les situations de harcèlement et le rôle des témoins. Il détaille les types de sanctions et l'importance de l'acceptabilité par les élèves. Il souligne l'adaptation des actions de prévention aux différents niveaux (6e, 5e, 4e, 3e) et aux problématiques spécifiques (égalité filles-garçons, consentement, réputation en ligne). Il cite des exemples d'intervenants externes (BPDJ, associations) et de partenaires locaux (centres sociaux) pour la sensibilisation et la responsabilisation. Il insiste sur la formation de tous les personnels pour repérer les signaux faibles de mal-être pouvant être liés au harcèlement. Séraphin Alava met en lumière la spécificité des actes de cyberharcèlement avec la production et la diffusion de fausses vidéos et images, amplifiées par l'IA, et le fait que les enseignants en sont aussi victimes. Il nuance l'idée d'une réduction de l'impact du cyberharcèlement avec l'augmentation des contenus, car les victimes sont souvent dans une phase sensible de leur vie. Anne Philipson plaide pour le développement d'une citoyenneté juvénile et numérique, basée sur les valeurs de l'école et de la République, et l'importance d'aider les jeunes à maîtriser leur image et leur empreinte sociale. Elle évoque les passeports numériques et la nécessité de se pencher sur les enjeux de l'IA. Fabrice Poli précise le temps consacré à l'éducation numérique et à la lutte contre le cyberharcèlement : 10 heures annuelles dans le cadre du programme PHARE, de la maternelle à la terminale, intégrées à l'enseignement moral et civique et à l'éducation aux médias et à l'information. Il souligne que ces interventions sont accompagnées de ressources pédagogiques. Il met en garde contre le fait qu'un élève harcelé peut devenir harceleur et inversement, et que l'harcèlement peut être le symptôme de problèmes familiaux. Il insiste sur l'importance de la compréhension et de la responsabilisation de l'agresseur. Il attire l'attention sur la vulnérabilité des élèves en situation de handicap face au harcèlement. Frédéric Vedren rappelle que chaque heure de présence dans l'établissement peut être un moment pour travailler sur le harcèlement. Il évoque les résistances des enseignants (crainte de s'éparpiller, manque de compétences perçu) et l'importance de les accompagner et de les rassurer. Séraphin Alava identifie trois inquiétudes subjectives des enseignants : la gestion de la relation aux parents, le sentiment d'incompétence à la décision et l'inquiétude face au retour de l'agresseur dans l'établissement. Anne Philipson conclut sur l'importance de la communauté éducative, du dialogue entre adultes et de la reconnaissance des besoins en formation. Elle rappelle que le cyberharcèlement est transversal aux disciplines (ÉMI, EMC, égalité filles-garçons, éducation affective et sexuelle). Fabrice Poli synthétise en soulignant la nature polymorphe du cyberharcèlement, touchant à différents aspects de la personne, et l'importance de l'éducation pour distinguer la moquerie de l'harcèlement et faire prendre conscience aux élèves de leurs actes.

      • [29:30 - 32:30] Minute bibliographique : Présentation de ressources sur le cyberharcèlement : site Eduscol et kit d'accompagnement pédagogique sur l'empathie, site education.gouv.fr et guide sur la prévention de la cyberviolence, site Réseau Canopé et ressources bibliographiques ainsi qu'un parcours de formation "Cyberharcèlement" sur Magister, site du Clémi et les aventures de la famille Tout Écran, site Internet sans crainte et les fiches conseils de Vin et Lou, ouvrage "Cyber harcèlement sortir de la violence à l'école et sur les écrans" de Béranger Stassin et son blog, jeu sérieux "Le quartier des légendes" de Séraphin Alava et l'association militant des savoirs.

      • [32:30 - Fin] Conclusion de l'émission.
    1. Voici un sommaire de la vidéo "La montagne en 2050, l’après ski ?" avec des estimations de timestamps basées sur le déroulement de la conférence :

      • [0:00 - 0:10] Introduction par Hélène Billong Grandand (Les Shifters Lyon) : Présentation d'Hélène Billong Grandand et du groupe local des Shifters Lyon. Elle explique que les Shifters sont liés au Shift Project, un think tank travaillant sur la décarbonation de l'économie, présidé par Jean-Marc Jancovici. Les Shifters sont une association de bénévoles qui collaborent avec le Shift Project, informent, s'informent, débattent et sensibilisent sur la transition énergétique. La conférence du jour porte sur la montagne en 2050 et la question de l'après-ski.

      • [0:10 - 0:20] Présentation des intervenants et du sujet : Hélène annonce les intervenants : Guillaume Desmurs sur l'histoire du développement économique de la montagne, Fiona Mille sur les enjeux de transition en montagne, et Guillaume Desru, maire de Bourg Saint-Maurice, avec un exemple concret. Le choix du sujet est motivé par l'absence de conférence sur ce thème à Lyon, la saison hivernale, et le travail du Shift Project sur la résilience des territoires de montagne.

      • [0:20 - 0:25] Quelques chiffres clés sur la montagne (Shift Project) : Présentation de quelques chiffres issus du travail du Shift Project : 31% du stock national carbone de la forêt en zone montagne, 30% de l'offre d'hébergement touristique national en montagne, 75% des exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage en montagne (dont 50% bovin). L'empreinte carbone du tourisme en montagne est majoritairement liée au transport des touristes.

      • [0:25 - 0:30] Regards de pratiquants de la montagne (vidéos de témoignages de shifters) : Hélène introduit une série de témoignages vidéo de shifters lyonnais partageant leur expérience et leur pratique de la montagne.

      • [0:30 - 0:35] Témoignage d'Éric (52 ans, Culoz) : Éric raconte ses différentes découvertes de la montagne : les grandes stations de ski en famille, la simplicité de la montagne en Pologne, et la montagne découverte avec ses enfants (bonhommes de neige, luge). Il apprécie désormais la montagne à travers les raquettes, le ski, la baignade dans les lacs, la randonnée et le vélo.

      • [0:35 - 0:38] Témoignage de Louise (9 ans, Chambéry) : Louise décrit la montagne avec sa végétation, ses prairies et ses forêts. Elle apprécie les activités hivernales (ski alpin, ski de fond, luge, raquettes) et estivales (randonnée, course à pied, vélo) en famille et avec ses amis.

      • [0:38 - 0:42] Témoignage d'Arnaud (37 ans, Chambéry) : Arnaud a découvert la montagne l'hiver en skiant en famille à La Plagne. Il a appris le ski avec l'ESF et le ski de fond à l'école. Il décrit la montagne hivernale comme hostile mais d'une grande beauté et un terrain de jeu naturel. Sa pratique a évolué vers le ski de randonnée, moins gourmand en infrastructures, tout en continuant le ski de piste et le ski de fond nocturne.

      • [0:42 - 0:47] Témoignage de Frédéric (54 ans, Lyon) : Frédéric a découvert le ski à 6 ans en Haute-Maurienne. Il a continué à skier jeune adulte avec l'UCPA, découvrant différentes stations et le ski hors-piste (Grands Montets, Vallée Blanche). Habitant à Lyon, il pratique plus souvent la montagne, été comme hiver, et s'interroge sur l'impact de sa pratique sur l'environnement.

      • [0:47 - 0:50] Transition vers l'intervention de Guillaume Desmurs : Hélène commente les témoignages et souligne que beaucoup de Lyonnais pratiquent la montagne sans y vivre. Elle évoque les problèmes de trafic pour se rendre en station le samedi et introduit Guillaume Desmurs, venu d'Annecy, pour parler de l'histoire des stations de ski.

      • [0:50 - 1:25] Intervention de Guillaume Desmurs : Histoire du développement économique des stations de ski : Guillaume Desmurs rappelle la dépendance actuelle aux voitures pour monter en station. Il présente une version courte de sa conférence sur l'histoire des stations de ski françaises, soulignant que comprendre les décisions des années 60-70 est essentiel pour la transition. Il cite André Compagnonville sur la nécessité de penser le vrai plutôt que le plaisir. Il partage son expérience personnelle d'avoir grandi en station de ski. Il montre des magazines de ski des années 30-40, soulignant que le plaisir du ski n'a pas beaucoup changé. Avant-guerre, les villages de montagne s'équipaient organiquement avec des téléskis locaux. La première tentative de station de ski dédiée est Cestrière en Italie. Après la Seconde Guerre mondiale, Émile Allais et Laurent Chappis sont des figures clés. Allais invente le domaine skiable damé et les équipes de secouristes à Courchevel. Chappis, architecte urbaniste, dessine Courchevel en 1945, prototype de la station moderne avec un front de neige orienté sud. Chappis n'avait pas anticipé l'importance de la voiture. Il s'interrogeait sur la nature d'une station de sport d'hiver et la place de la population locale. L'aménagement des Trois Vallées a été imaginé par Chappis et Maurice Michot en camp de prisonniers.

      • [1:25 - 1:45] L'essor des stations du plan neige (années 60-70) : Les années 60 voient des changements majeurs dans le matériel de ski (du cuir au plastique, skis sandwich). Les stations de ski françaises du plan neige (1964-1975) sont une création de la société du carbone. L'État soutient la construction de grandes stations pour fixer les populations et concurrencer l'Autriche et la Suisse ("la bataille du ski européen"). Les années 60 sont celles des Trente Glorieuses et de la société du carbone (voiture, avion, immobilier). L'immobilier est le cœur du modèle économique des stations. Le tourisme de masse concentre les flux de touristes dans le temps et l'espace. La Tarentaise concentre plus de la moitié du business du ski en France (Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Les Trois Vallées). On compte 400 000 lits en Tarentaise, dont la moitié sont froids. La construction continue malgré tout. La brochure de vente de Val Thorens (ouverture en 1973) promettait des liaisons incroyables. Dès 1968, la vente d'immobilier est centrale.

      • [1:45 - 1:55] La fin du plan neige et la loi montagne (1985) : La fin du plan neige est marquée par une crise économique et des événements dramatiques (avalanche à Val d'Isère en 1970). Le discours de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 constate les excès du développement et marque un changement de direction. 350 000 lits touristiques ont été construits pendant le plan neige ; on en compte 2,7 millions aujourd'hui, dont la moitié sont froids. La loi montagne de 1985 devait donner la main aux maires sur l'immobilier avec les UTN, mais cela n'a pas limité la construction.

      • [1:55 - 2:00] Tensions et perspectives actuelles : L'immobilier continue de faire vivre les stations, générant des tensions entre promoteurs et habitants. Manifestations contre la bétonisation (La Clusaz, 2022). Des maires comme celui de Villard-de-Lans perçoivent les remontées mécaniques comme vitales. Philippe Bourdeau appelle à optimiser l'existant et à travailler l'habitabilité plutôt que l'attractivité. Le pourcentage élevé de résidences secondaires (75 à 92%) rend l'habitation à l'année difficile.

      • [2:00 - 2:05] Question sur la dépendance à la voiture et exemples : Question sur des exemples de stations non dépendantes de la voiture. Guillaume Desmurs cite Avoriaz (accès en voiture avec parkings souterrains), Zermatt (sans voiture), et Bourg Saint-Maurice (funiculaire).

      • [2:05 - 2:10] Question sur l'importance de l'immobilier par rapport aux remontées mécaniques : Question sur la rentabilité de l'immobilier par rapport aux remontées mécaniques. Guillaume Desmurs cite un rapport de la Cour des Comptes de février 2024 qui rappelle le cercle vertueux (aujourd'hui vicieux) entre immobilier et remontées mécaniques. Alain Boulogne (Saint-Gervais) dit qu'on vit de l'immobilier, pas du tourisme. L'immobilier rapporte de l'argent aux promoteurs qui ne sont pas forcément intéressés par le développement du territoire.

      • [2:10 - 2:12] Question sur les stations sans remontées mécaniques (ski de rando) : Question sur l'existence de stations axées sur le ski de randonnée (Montespluga en Italie, vallée en Autriche, station fermée au Canada).

      • [2:12 - 2:15] Réponse : Fin d'un modèle économique carboné, pas du ski : Guillaume Desmurs explique que l'on sort d'un modèle économique carboné (voiture, parking, immobilier), pas du ski. Ces stations alternatives rapportent peu. L'été en station (VTT, randonnée) n'est pas rentable ; seul le ski alpin en hiver permet de rentabiliser les infrastructures.

      • [2:15 - 2:20] Question sur les politiques pour réduire le nombre de résidences secondaires : Question sur les politiques pour réduire le nombre et l'impact des résidences secondaires (72% minimum, jusqu'à 95%). Guillaume Desmurs explique que c'est le cœur de l'économie. Il cite un rapport de l'Inspection des finances (2023) sur la raréfaction du logement principal dans les zones touristiques. D'autres pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Autriche, Suisse) ont des lois limitant les résidences secondaires. En France, les outils actuels (taxe sur les résidences secondaires) sont marginaux. L'Inspection des finances rappelle qu'il est possible de limiter le droit de propriété pour l'intérêt général. Joël Giraud évoque des dispositifs de rénovation urbaine. Le fort taux de résidences secondaires entraîne une perte d'habitants et la fermeture de classes.

      • [2:20 - 2:25] Transition vers l'intervention de Fiona Mille (Montagne Wilderness) : Guillaume Desmurs conclut en expliquant que Fiona Mille va prendre la parole et qu'il restera pour les questions à la fin.

      • [2:25 - 2:30] Intervention de Fiona Mille : Enjeux de la transition en montagne : Fiona Mille se présente comme bénévole et présidente de Montagne Wilderness France. Elle explique que l'association (fondée en 1988) se concentre sur la cohabitation entre les montagnes sauvages (85% de la biodiversité terrestre) et la montagne à vivre. L'objectif est de trouver un équilibre entre protection et vie à l'année. Montagne Wilderness est une association nationale avec une équipe salariée à Grenoble et près de 2000 bénévoles. L'association travaille sur la défense des espaces naturels, encourage les pratiques respectueuses et amplifie la transition des territoires de montagne, vus comme un laboratoire.

      • [2:30 - 2:35] Représentations de la montagne et questions sur la transition : Fiona interroge l'audience sur leurs représentations de la montagne (neige, air pur, beauté, etc.). Elle note que personne n'a encore mentionné le ski. Elle demande ensuite ce à quoi l'audience pense quand on parle de transition en montagne (transport, ski, fromage, gestion de l'eau, manque de neige, lits froids).

      • [2:35 - 2:40] La transition souvent réduite à la question du ski : Fiona constate que médiatiquement, la transition en montagne est souvent réduite à la question de la transition du modèle économique du ski. Elle montre des exemples de titres d'articles de presse. Cela se comprend en raison du poids culturel et économique du ski.

      • [2:40 - 2:45] Relativisation du poids économique du ski et vision anthropocène des stations : Fiona relativise le poids économique du ski en donnant l'exemple des Pyrénées où l'emploi touristique représente 10 à 13% des emplois, et le ski 10% de cet emploi touristique. L'économie de la montagne est plus diversifiée. Elle cite Diego Landivar et Emmanuel Bonet qui voient les stations comme des organisations typiques de l'anthropocène, basées sur une ressource naturelle (la neige) que l'on croyait renouvelable mais qui se raréfie.

      • [2:45 - 2:50] La maladaptation des territoires de montagne : Fiona montre une photo peu engageante de Champrousse. Malgré les enjeux économiques, de nombreuses stations s'endettent pour faire perdurer le ski, ce qui constitue une grave maladaptation au changement climatique (retenues collinaires, canons à neige). Elle donne l'exemple de Font-Romeu où 80% du domaine est équipé en canons à neige dans un département en crise hydrique. Même Zermatt, souvent cité pour sa mobilité, utilise des pelleteuses sur glacier. Le modèle économique est à bout de souffle. La question n'est pas de savoir si on skiera demain, mais dans quelles conditions. Le retrait de Martin Fourcade de la présidence du comité d'organisation des JO est un signal fort. Le ski sur neige 100% artificielle ne fait plus rêver.

      • [2:50 - 2:55] Nécessité d'une transition plus large que la seule question du ski : Fiona souligne la nécessité d'accélérer la transition des stations de haute et moyenne montagne, et de stopper la maladaptation. Cependant, il serait limitant de réduire la transition à la seule question du ski, car les défis sont plus vastes. Il faut repenser l'avenir des montagnes au-delà de l'après-ski.

      • [2:55 - 3:05] Les défis du changement climatique en montagne : Les territoires de montagne sont des sentinelles du climat, avec des effets du dérèglement climatique deux fois plus rapides qu'en plaine. Les conséquences sont visibles : passage de la neige à la pluie, disparition des glaciers (80% pourraient disparaître d'ici 2100 à +4°C). Les écosystèmes montagnards sont en première ligne : forêts victimes d'incendies et de scolytes, pâturages asséchés, perte de biodiversité. Au-delà de l'attractivité, la question de l'habitabilité est cruciale.

      • [3:05 - 3:15] Défis de la mobilité, du logement et de l'agriculture : La mobilité est un défi essentiel (touristique et quotidienne en montagne), surtout dans une société post-carbone. Vivre en montagne sans voiture est compliqué. Le logement est une question majeure, avec une forte proportion de résidences secondaires qui empêchent la vie à l'année. La rentabilité à court terme nuit à l'habitabilité. La question de l'agriculture et de la résilience alimentaire en montagne est peu traitée au niveau national.

      • [3:15 - 3:20] Conclusion : Comment vivre demain en montagne ? Consultation nationale de Montagne Wilderness : Malgré les complexités, la montagne fait rêver. La question centrale est de savoir comment respecter et repenser la vie dans ces territoires. Montagne Wilderness a lancé une consultation nationale le 27 janvier pour recueillir des idées sur l'avenir des montagnes (près de 100 000 votes et 1000 propositions en 2 semaines). La montagne est un reflet des débats sociétaux. Des acteurs économiques, collectifs citoyens et élus s'engagent pour le changement. Il faut passer d'une consommation de la montagne à une relation plus profonde et respectueuse. La consultation est ouverte jusqu'au 30 mars. Il est important d'avoir ce débat avec ceux qui traversent ces territoires. Il faut redéfinir collectivement nos imaginaires de la montagne.

      • [3:20 - 3:23] Question sur le développement industriel de la montagne (hydroélectricité) : Question sur le potentiel d'un développement industriel de la montagne, en prenant l'exemple de l'hydroélectricité dans la vallée de la Romanche.

      • [3:23 - 3:28] Réponse : Diversification économique à l'échelle du territoire : Fiona répond que Montagne Wilderness a travaillé sur le sujet de l'industrie de demain en montagne. La diversification économique doit se penser à l'échelle du territoire, pas seulement des stations. Il faut investir dans l'agriculture, l'artisanat, l'industrie. Le débat n'est pas encore à ce niveau. Les maires de station sont face à une impasse s'ils cherchent la même rentabilité qu'avec le ski au sein de leur seule station. La coopération territoriale est nécessaire.

      • [3:28 - 3:30] Question sur les "technosolutions" (couverture de glaciers, albédo) : Question sur le risque que les solutions techniques nous éloignent de solutions plus durables.

      • [3:30 - 3:35] Réponse : Les glaciers comme signaux d'alerte, pas comme objets à "sauver" artificiellement : Fiona explique que ces "technosolutions" sont de faux problèmes. Une partie des glaciers va disparaître inéluctablement. L'enjeu est de voir les glaciers comme des signaux d'alerte pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle mentionne un événement autour des glaciers en 2025. Il faut aussi questionner la pertinence de continuer à aménager des glaciers en voie de disparition.

      • [3:35 - 3:38] Question sur la répartition des richesses en montagne : Question sur la répartition des richesses générées par le tourisme en montagne entre différents acteurs (grands hôteliers, saisonniers).

      • [3:38 - 3:42] Réponse : Nécessité d'une coalition d'acteurs et d'une meilleure compréhension des économies locales : Fiona explique qu'une coalition d'acteurs est en cours de création pour travailler sur ce sujet essentiel. Il manque de données nationales précises sur ce qui fait vivre les territoires. Elle donne l'exemple d'une initiative dans le Vercors (The Camp de Loïs Habert) qui montre que l'économie de la montagne ne se limite pas au ski. Il faut accompagner ceux qui font déjà vivre la transition et soutenir les initiatives locales.

      • [3:42 - 3:45] Introduction de Guillaume Desru (maire de Bourg Saint-Maurice) : Hélène introduit Guillaume Desru, maire de Bourg Saint-Maurice, en évoquant l'évolution de la perception des saisons par les jeunes et le changement des "stars" du collège (skieurs à skateurs). Elle pose la question de ce qu'est devenu Bourg Saint-Maurice depuis les années 90.

      • [3:45 - 4:00] Intervention de Guillaume Desru : L'exemple de Bourg Saint-Maurice : Guillaume Desru se présente comme maire de Bourg Saint-Maurice depuis 2020. Il plaisante sur sa position de dernier intervenant et sur son profil atypique (prof de physique normand arrivé en 2000, cycliste). Il explique que sa liste a été montée sous forme d'apéro-débats pour provoquer le débat public. Il cite un proverbe savoyard : "C'est quand il fait beau qu'on refait le toit". Présentation du territoire de Bourg Saint-Maurice (180 km², 800-3800m d'altitude, trois massifs, quatre stations de ski internationales dont Les Arcs, 5ème station mondiale, 40 000 lits touristiques). Les Arcs ont été bien conçues dès les années 60 (station sans voiture imaginée par Charlotte Perriand). La montagne est en mouvement (funiculaire iconique). Face aux événements climatiques, naturels, sanitaires et géopolitiques récurrents, il faut être responsable et engagé. Il faut investir maintenant.

      • [4:00 - 4:05] Mobilité à Bourg Saint-Maurice : La mobilité représente 60% de l'empreinte carbone. Un "choc de l'offre" a été mis en place pour favoriser le train et les transports en commun locaux (coût du réseau de navettes : 3 millions par an, +40% en 4 ans, prix divisé par 3, horaires et périodes étendus). Promotion de la station en lien avec le train. En 5 ans, un quart des visiteurs arrivent en train. Offres spéciales pour ceux venant en train.

      • [4:05 - 4:10] Logement à Bourg Saint-Maurice : Moratoire sur les constructions touristiques neuves. La loi Climat Résilience et le Zéro Artificialisation Nette imposent des choix (logement pour habitants vs. résidence touristique). Exemple du quartier des Alpins : concertation avec les habitants pour privilégier le logement à l'année plutôt qu'un projet touristique initial. La commune est l'aménageur pour maîtriser le projet de A à Z. Création d'une SEM pour gérer le logement sans spéculation.

      • [4:10 - 4:15] Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Bourg Saint-Maurice : Le PLU reprend les orientations de la municipalité (préservation des terres agricoles, forestières et naturelles, optimisation de chaque mètre carré artificialisé). Il a été bien accueilli par la CDPENAF et les associations (Mountain Wilderness, FNSEA). Optimisation des lits touristiques aux Arcs.

      • [4:15 - 4:20] Diversification économique et touristique : Diversification notamment l'été grâce au funiculaire, à la dimension de "petite ville" de Bourg Saint-Maurice (7200 habitants), à une culture d'événements bénéficiant aux habitants et aux visiteurs. Formation avec un campus connecté et accompagnement des entreprises. Clin d'œil aux Shifters et au rêve de voir Jean-Marc Jancovici à Bourg Saint-Maurice.

      • [4:20 - 4:25] Environnement et préservation du vivant : Anecdote sur le glacier de l'Aiguille Rouge : face à sa fonte, le domaine skiable voulait le creuser pour continuer le ski. Après concertation et présentation des données scientifiques (perte de 6m de glace par an), un consensus s'est dégagé pour rendre cette zone à la montagne (zone de freeride) d'ici 1-2 ans.

      • [4:25 - 4:30] Gestion de l'eau à Bourg Saint-Maurice : Pas ultra exemplaire, mais recherche d'un équilibre (pas plus de 50% d'enneigement de culture, autorisations respectées, efforts pour être vertueux). Tarification progressive de l'eau (les gros consommateurs paient plus cher).

      • [4:30 - 4:35] Invitation à l'événement "La montagne en mouvement" (20-22 mars à Bourg Saint-Maurice et aux Arcs) : Invitation à venir découvrir les enjeux de la montagne, notamment les glaciers, et à participer à un événement positif sur l'avenir de la montagne.

      • [4:35 - 4:40] Conclusion : Résultats et perspectives : Au niveau des mobilités, l'offre a explosé grâce à une volonté politique. L'occupation touristique augmente (+4% par an) sans construction de nouveaux lits depuis 2021, grâce à une meilleure optimisation. Arrêt de la promotion touristique hors Europe. Forte politique en faveur des habitants (80% du budget d'investissement 2025 dédié aux transitions). Appel à l'engagement citoyen pour les élections municipales de 2026.

      • [4:40 - 4:45] Question sur l'organisation des JO 2030 : Question sur l'opinion concernant l'organisation des JO 2030. Fiona exprime un dilemme entre l'opportunité de raconter une autre histoire de la montagne et les signaux négatifs depuis le retrait de Martin Fourcade.

      • [4:45 - 4:50] Intervention de Guillaume Desmurs sur les JO 2030 : Guillaume Desmurs a écrit un livre ("La Montagne en 2030 : Enquête sur les Jeux Olympiques et Paralympiques") sur la candidature des JO 2030. Il critique l'absence de dossier de candidature publique et analyse les promesses (JO durables, économes, réutilisation des infrastructures) qu'il juge peu crédibles. Il remet en question l'argument que les JO seraient au service de la transition des territoires de montagne, soulignant l'absence de projet de territoire existant.

      • [4:50 - 4:53] Opinion de Fiona Mille sur les JO 2030 : Fiona estime que les JO d'hiver incarnent un frein à la transition en véhiculant un imaginaire dépassé autour des sports d'hiver. Elle a également écrit un livre ("Réinventons la montagne. Alpes 2030 : un autre imaginaire est possible") avec trois scénarios pour 2030, dont un avec les JO entraînant une fuite en avant. Si les JO sont le seul cap, cela risque de décevoir.

      • [4:53 - 4:57] Parallèle avec les JO de Denver 1976 et enjeux immobiliers : Guillaume Desmurs établit un parallèle entre la candidature des JO 2030 et celle avortée de Denver en 1976 (opposition citoyenne, objectif de promotion des stations et de développement immobilier). Il souligne que les JO 2030 visent à maintenir le modèle économique en place et à continuer la construction immobilière. Le pôle glace des JO 2030 est prévu à Nice.

      • [4:57 - 5:00] Question sur l'influence de Bourg Saint-Maurice comme zone de transit : Question sur l'influence de Bourg Saint-Maurice comme zone de transit vers d'autres stations de Haute-Tarentaise.

      • [5:00 - 5:05] Réponse de Guillaume Desru : Plan de mobilité en Haute-Tarentaise : Guillaume Desru reconnaît le traumatisme de la réputation de Bourg Saint-Maurice comme ville de transit. Un plan de mobilité est en cours de mise en place en Haute-Tarentaise avec renforcement des navettes pour favoriser l'accès en train. Les travaux du pôle d'échange multimodal sont prévus au printemps. Bourg Saint-Maurice a réussi à rassurer ses voisins et travaille en coopération sur la mobilité.

      • [5:05 - 5:10] Question sur l'impact climatique et la fermeture potentielle de stations : Question sur les prévisions d'impact climatique à horizon 2030-2050 et le nombre de stations potentiellement amenées à fermer.

      • [5:10 - 5:15] Réponse de Guillaume Desru : Préparation au choc et projections scientifiques : La température à Bourg Saint-Maurice a augmenté de +2.7°C en 50 ans. Préparation du territoire pour amortir le choc, car un hiver sur deux pourrait être très compliqué dès 2040. Seules trois stations (Montgenèvre, Bourg Saint-Maurice/Les Arcs, Tignes) se préparent réellement. Une étude de 2023 prévoit que 98% des stations fermeraient sans neige artificielle dans un monde à +4°C, et 60% à +2°C.

      • [5:15 - 5:20] Fiona Mille : Enneigement artificiel et remise en question du modèle : La question est de savoir ce que l'on souhaite autour de l'enneigement artificiel. La transition est écologique, sociale, sociétale et doit questionner notre rapport à la montagne. Un modèle économique totalement hors sol a-t-il encore du sens ?. Une étude d'Atout France montre que les jeunes sont moins intéressés par le ski sur neige artificielle. Le CIO exige 100% de neige artificielle pour l'équité des épreuves des JO. Le ski devient hors sol. Il faut un débat de société.

      • [5:20 - 5:22] Guillaume Desmurs : Localisation du pôle glace des JO 2030 : Le pôle glace des JO 2030 sera situé à Nice, dans la plaine du Var.

      • [5:22 - 5:28] Question sur la persistance de l'achat immobilier en montagne et les possibilités d'interdiction pour les communes : Question sur les raisons pour lesquelles l'achat immobilier en montagne continue malgré les risques, et sur les possibilités pour les communes d'interdire ce type de transactions.

      • [5:28 - 5:33] Réponse de Guillaume Desmurs : Investissement, spéculation et manque d'outils réglementaires : Les stations de ski sont devenues des lieux d'investissement pour les banques. Les acheteurs pourraient perdre de l'argent à long terme. Les JO garantissent une certaine pérennité jusqu'en 2030. Le droit à la propriété en France empêche une interdiction totale des résidences secondaires comme en Suisse (Lex Weber). Des outils comme les Baux Emphytéotiques et les SEM logement existent, mais sont insuffisants. La montagne et la mer sont des lieux d'investissement bancables avec des durées d'amortissement de 20-25 ans. Les assurances pourraient changer leur approche face aux risques.

      • [5:33 - 5:40] Question sur les alternatives au ski pour faire vivre la montagne : Question sur les alternatives au ski pour l'économie de la montagne. Guillaume Desru : On skiera différemment, quand il y aura de la neige. La montagne offre d'autres activités (promenade, forêt, contemplation, ressourcement, autres sports). Travailler l'imaginaire des vacances à la montagne même sans ski quotidien. L'exemple de l'année Covid où les gens se promenaient et faisaient de la luge.

      • [5:40 - 5:45] Fiona Mille : Le besoin de montagne est évident, repenser l'accueil et les expériences : Le besoin de montagne est évident (60% des Français y sont allés récemment). La question est de repenser l'accueil pour des expériences riches et pleines de sens. Éviter une vision caricaturale (ski vs. sans ski). Imaginer des stations ouvertes toute l'année, axées sur la découverte de la montagne, le tourisme social, l'éducation à l'environnement. Passer d'une consommation à un rapport sensible à la montagne.

      • **[5:45 - 5:50] Guillaume Desmurs : Sortir du "tout ski" et du "tout

    2. Briefing Document : La Montagne en 2050, l’Après-Ski ? Date : 8 février 2024

      Source : Excerpts de la conférence "La montagne en 2050, l’après ski ?" organisée par le groupe local des Shifters Lyon.

      Intervenants principaux cités :

      • Hélène Billong Grandand (Les Shifters Lyon)
      • Guillaume Desmurs
      • Fiona Mille (Montagne Wilderness)
      • Guillaume Desru (Maire de Bourg-Saint-Maurice)
      • Jean-Marc Jancovici (The Shift Project)
      • Émile Allais
      • Laurent Chappis
      • Philippe Bourdeau

      Thèmes Principaux et Idées Clés :

      Cette conférence organisée par les Shifters de Lyon a exploré l'avenir de la montagne à l'horizon 2050, en se posant la question cruciale de "l'après-ski".

      L'événement a combiné une introduction sur les activités du Shift Project et des Shifters, des témoignages de pratiquants de la montagne, et des présentations d'experts et d'acteurs locaux sur l'histoire du développement économique de la montagne, les enjeux de transition, et des exemples concrets comme la politique menée à Bourg-Saint-Maurice.

      1. Introduction : Le Shift Project et les Shifters

      Hélène Billong Grandand a introduit la conférence en présentant les Shifters, une association sœur du Shift Project, think tank présidé par Jean-Marc Jancovici, qui travaille sur la décarbonation de l'économie.

      Elle a souligné la rigueur scientifique du Shift Project et sa mission d'éclairer et d'influencer les débats sur la transition énergétique.

      Les Shifters, composés de bénévoles, ont pour missions de collaborer avec le Shift Project, d'informer et de débattre sur la transition énergétique, et de sensibiliser divers acteurs.

      La conférence s'inscrivait dans cet objectif d'information et de débat sur le thème de la montagne en 2050.

      Elle a mentionné que le Shift Project a travaillé sur la résilience des territoires, avec une partie spécifique dédiée à la montagne, dont les rapports sont accessibles en ligne.

      Des chiffres clés issus de ces travaux ont été présentés pour illustrer les enjeux :

      • Carbone : 31% du stock national de carbone forestier est en zone de montagne.
      • Tourisme : 30% de l'offre d'hébergement touristique national est en montagne.
      • Agriculture : 75% des exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage sont en montagne (50% en élevage bovin).
      • Empreinte Carbone du Tourisme : Majoritairement liée au transport des touristes.

      2. Regards de Pratiquants de la Montagne

      La conférence a diffusé des témoignages de quatre shifters aux profils variés (âge, lieu de résidence, pratiques) partageant leur relation à la montagne et son évolution :

      • Éric (52 ans, Ain) : Évolution de sa pratique, des grandes stations axées sur les remontées mécaniques à la découverte des plaisirs simples comme la promenade et les activités douces (raquettes, ski de randonnée, baignade, vélo). Il souligne la découverte de la montagne avec ses enfants autour de jeux dans la neige.

      • Louise (9 ans, Chambéry) : Description sensorielle de la montagne et de ses activités préférées (raquettes, ski alpin, ski de fond, luge, randonnée, VTT).

      • Arnaud (37 ans, Chambéry) : Découverte de la montagne via le ski alpin en famille, évolution vers le ski de randonnée moins gourmand en infrastructure, et la pratique du ski de fond nocturne. Il a appris à respecter la force de la nature. "J'ai découvert un monde hostile, froid et dangereux où la nature est clairement plus puissante que l'homme, mais d'une très grande beauté et surtout j'ai pu trouver un terrain de jeu naturel où glisser, sauter et repousser mes limites."

      • Frédéric (54 ans, Lyon) : Découverte de la montagne par le ski en famille, puis via l'UCPA avec la pratique du hors-piste (Grands Montets, Vallée Blanche). Il s'interroge sur l'impact de sa pratique face au réchauffement climatique et sur la manière de préserver la montagne. "Aujourd'hui avec le réchauffement climatique je m'interroge sur l'impact de ma pratique sur l'écosystème et l'environnement de la montagne comment faire au mieux pour que la montagne puisse nous émerveiller encore longtemps."

      • Ces témoignages ont mis en lumière la diversité des pratiques et des liens émotionnels avec la montagne, ainsi que les préoccupations croissantes face aux changements environnementaux.

      3. Histoire du Développement Économique de la Montagne (Guillaume Desmurs)

      Guillaume Desmurs a retracé l'histoire du développement des stations de ski en France, soulignant les décisions prises dans les années 60-70 qui déterminent la situation actuelle et les blocages à la transition. Il a rappelé que le plaisir du ski est constant, mais le contexte a évolué.

      • Avant-Guerre : Développement organique par les locaux avec des téléskis bricolés, ski de randonnée principal.

      • Après-Guerre : Courchevel comme prototype de la station moderne, impulsée par le département en 1945. Rôle clé d'Émile Allais (invention du domaine skiable damé, des secours sur pistes) et de l'architecte urbaniste Laurent Chappis (conception du front de neige). Chappis n'avait pas anticipé l'ampleur de l'usage de la voiture. "Jamais j'aurais imaginé qu'il y aurait autant de voitures qu'on aurait besoin de faire autant de parking."

      • Les Années 60 et le Plan Neige (1964-1975) : Période déterminante avec l'intervention de l'État pour créer des fleurons touristiques concurrentiels à l'Autriche et à la Suisse ("la bataille du ski européen"). Développement de la société du carbone (voiture, avion, immobilier). L'immobilier devient le cœur du modèle économique des stations. Tourisme de masse concentré dans le temps et l'espace. La Tarentaise concentre plus de la moitié du business du ski en France. "Les stations de ski elles vivent pas du tourisme, elles vivent de l'immobilier."

      • Fin du Plan Neige (Années 70) : Crise économique, prise de conscience des excès (trop de résidences secondaires, impact sur les populations locales et l'environnement). Discours de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 marquant cette fin.

      • Post Plan Neige (Années 80 à Aujourd'hui) : Vote de la loi Montagne (1985) censée donner la main aux maires sur l'immobilier, mais la construction continue (de 350 000 lits en 1977 à 2,7 millions aujourd'hui, dont la moitié sont froids). Forte proportion de résidences secondaires (75 à 92%). Des tensions apparaissent entre les promoteurs et les habitants qui souhaitent un arrêt de la bétonisation. "Aujourd'hui il n'est pas possible d'habiter à l'année, de moins en moins possible d'habiter à l'année..."

      • Nécessité de l'Habitabilité : Il faut cesser de travailler l'attractivité et se concentrer sur l'habitabilité des territoires de montagne (bien vivre, travailler, grandir, s'éduquer, se cultiver). "Il est temps aujourd'hui de travailler l'habitabilité, de cesser de travailler l'attractivité des territoires."

      • Il a été souligné le manque d'exemples de stations en France ne dépendant pas de la voiture, contrairement à des cas comme Zermatt (Suisse) ou Avoriaz (où l'accès se fait en voiture malgré tout). Bourg-Saint-Maurice, avec son funiculaire, est un cas particulier mais minoritaire en termes de flux touristiques.

      4. Les Enjeux de Transition en Montagne (Fiona Mille)

      Fiona Mille a élargi le débat au-delà de la seule question du ski, en soulignant la richesse et la pluralité de la montagne (sports, grands espaces sauvages, biodiversité, vie à l'année, pastoralisme, sylviculture).

      Elle a regretté que la transition en montagne soit souvent réduite médiatiquement à la question de la neige et de l'avenir des stations de ski.

      • Le Ski : Un Poids Culturel et Économique, Mais Pas Tout : Si le ski a une forte importance culturelle et économique (notamment en Tarentaise), l'économie de la montagne est plus diversifiée (artisanat, agriculture, services).

      • Les Stations : Miroirs de l'Anthropocène : Basées sur une ressource naturelle (la neige) que l'on croyait renouvelable et qui s'amenuise. Les efforts pour faire perdurer le ski (enneigement artificiel, retenues collinaires) peuvent être des maladaptations coûteuses et peu attrayantes. "Est-ce que la station des amoureux à Champrousse elle fait rêver aujourd'hui ? Je pense pas."

      • Des Défis Multiples :Climat : Effets du dérèglement climatique deux fois plus rapides en montagne (fonte des neiges et des glaciers - 80% des glaciers mondiaux pourraient disparaître d'ici 2100 avec +4°C -, impact sur les écosystèmes, multiplication des événements extrêmes comme les éboulements et les crues). "Les écosystèmes montagnards ils sont aussi en première ligne des effets du dérèglement climatique."

      • Mobilité : Défi majeur de la mobilité touristique (forte émettrice de GES) et de la mobilité quotidienne en montagne dans une société post-carbone. "Comment on va en station en mobilité douce demain ? C'est aussi comment on se déplace au quotidien en mobilité douce ? C'est très compliqué aujourd'hui de vivre en montagne sans voiture."

      • Logement : Question cruciale de l'habitabilité face à la prolifération des résidences secondaires. "Comment on vit une bonne vie à l'année en montagne ? C'est déjà pouvoir pouvoir se loger."

      • Agriculture : Résilience alimentaire en montagne, impact du dérèglement climatique sur les pâturages.

      • Nécessité d'un Autre Regard : Passer d'une logique d'attractivité à une logique d'habitabilité et de respect des limites planétaires. "Comment on protège et on fait vivre les montagnes demain ?"

      • Consultation Nationale "Montagne 2030" (Montagne Wilderness) : Lancée pour recueillir les idées sur l'avenir de la montagne. Un fort engouement témoigne de l'intérêt du sujet. Il est crucial de redéfinir collectivement nos imaginaires de la montagne.

      5. Exemple de Bourg-Saint-Maurice (Guillaume Desru)

      Guillaume Desru, maire de Bourg-Saint-Maurice, a présenté la politique proactive menée par sa commune face aux enjeux de la transition, sous le mot d'ordre "C'est quand il fait beau qu'on refait le toit."

      • **Territoire et Contexte : Vaste commune avec une forte diversité (urbain, station internationale des Arcs sans voiture grâce à Charlotte Perriand, villages, patrimoine militaire). 5ème station de ski du monde.

      • Confrontation aux Risques : Multiples risques (climatiques, environnementaux, sanitaires, géopolitiques) rendent la transition nécessaire.

      • Actions Concrètes :Mobilité : "Choc de l'offre" sur les transports en commun (prix divisé par 3, horaires et périodes étendues), promotion du train (1/4 des visiteurs arrivent en train), investissement important dans le pôle d'échange multimodal. "Venez en train !"

      • Logement : Moratoire sur les constructions touristiques neuves. Priorité à l'habitat permanent (exemple de la reconversion du quartier des Alpins). Création d'une SEM pour maîtriser le logement et éviter la spéculation.

      • Urbanisme : PLU préservant les terres agricoles, les espaces forestiers et naturels, optimisant chaque mètre carré artificialisé.

      • Diversification Économique et Touristique : Développement du tourisme estival (funiculaire ouvert l'été), culture et événements pour les habitants et les visiteurs, formation (campus connecté), accompagnement des entreprises.

      • Environnement et Préservation du Vivant : Remise en question de l'aménagement du glacier de l'Aiguille Rouge (laisser place à une zone de freeride). Gestion de l'eau (pas plus de 50% d'enneigement de culture, tarification progressive de l'eau).

      • Bilan Provisoire : Augmentation de la fréquentation touristique sans construction de nouveaux lits, forte politique en faveur des habitants, investissements importants dans les transitions. "On n'a pas construit un lit depuis 2021, on fait +4% par an en terme de fréquentation."

      • Appel à l'Engagement : Incitation à s'engager dans la vie politique locale.**

      6. Débat et Perspectives d'Avenir

      Le débat a permis d'approfondir plusieurs points :

      • Jeux Olympiques d'Hiver 2030 : Vus comme un frein à la transition par Fiona Mille et Guillaume Desmurs (maintien du modèle économique, accent sur l'immobilier, projet non transparent). La démission de Martin Fourcade est un signal fort. L'histoire des JO de Denver 1976 a été évoquée comme parallèle.

      • Résidences Secondaires : Nécessité de réguler leur nombre et leur impact, mais manque d'outils juridiques en France (contrairement à la Suisse ou l'Autriche). Le cœur du modèle économique actuel rend difficile un changement radical.

      • Alternatives au "Tout Ski" : Importance de travailler l'imaginaire de la montagne à toutes les saisons, valoriser d'autres activités (randonnée, contemplation, culture), et diversifier l'économie locale (artisanat, agriculture, services, industrie). L'année du COVID a montré une fréquentation possible sans ski alpin.

      • Exemples de Transition : Difficulté de trouver des exemples parfaits de transition réussie en raison des choix de développement différents selon les pays. Mention des démarches intéressantes de Métabief, Bourg-Saint-Maurice/Les Arcs et Tignes. Importance de considérer les petites initiatives locales.

      • Impact Climatique : Les projections indiquent une fermeture potentielle de nombreuses stations sans enneigement artificiel. Préparer les territoires au choc est crucial.

      • Rôle des Médias : Évolution positive du traitement des sujets montagnes au niveau national, avec une meilleure prise en compte des enjeux de transition.

      Conclusion :

      La conférence a mis en évidence la complexité des enjeux auxquels la montagne est confrontée à l'horizon 2050.

      Si le modèle économique basé sur le ski intensif et l'immobilier est clairement remis en question par les changements climatiques et les aspirations des habitants, des alternatives émergent et une prise de conscience s'opère.

      La transition nécessitera une vision globale, une action politique volontariste, une diversification économique, et un changement de regard sur la montagne, passant d'une logique de consommation à une relation plus respectueuse et durable.

      L'engagement citoyen et la participation aux débats locaux sont essentiels pour construire cet avenir.

    1. Briefing Document : Examen des biais institutionnels et de leur impact sur la prestation des services publics Source : Excerpts from "Comprendre les biais institutionnels et leur impact sur la prestation des services publics" (Youth Job Accelerator - Yojoa, basé sur diverses recherches dont Mugglin et al., 2022).

      Date : 18 juin 2024

      Introduction :

      • Ce document présente une synthèse des principaux thèmes et idées clés issus de l'article "Comprendre les biais institutionnels et leur impact sur la prestation des services publics".

      Ce travail explore la nature des biais institutionnels, leurs différences avec les biais individuels et leurs conséquences significatives sur la qualité et l'équité de la prestation des services publics, en particulier dans les secteurs de la santé et des services d'urgence.

      L'article s'appuie sur une revue de la littérature internationale et met en lumière les résultats d'études menées en Suisse, notamment celles de Mugglin et al. (2022) sur le racisme structurel.

      Thèmes Principaux et Idées Clés :

      1. Définition et Prévalence des Biais :

      • Biais Individuel : Préjugé en faveur ou contre une chose, une personne ou un groupe par rapport à un autre, souvent considéré comme injuste ou déraisonnable dans les processus décisionnels.

      "Le biais est défini comme un préjugé en faveur ou contre une chose, une personne ou un groupe par rapport à un autre, ce qui est généralement considéré comme injuste ou déraisonnable, en particulier dans les processus décisionnels (Sparkman-Key, 2020)".

      • Universalité des Biais : Les biais affectent tout le monde, influencés par des facteurs historiques, la socialisation, l'exposition aux médias et les expériences personnelles (genre, opinions politiques, classe sociale, âge, handicap, religion, sexualité, race, ethnicité, langue et nationalité).

      • Biais Institutionnel (ou Institutionnalisé) : Discriminations systémiques intégrées dans les structures et les pratiques des institutions, désavantageant certains groupes.

      Ce sont des "coutumes et des pratiques établies qui reflètent et produisent systématiquement des inégalités basées sur les groupes (Dovidio, 2013)".

      • Distinction Individuel vs. Institutionnel : Le biais individuel se situe au niveau des préjugés personnels, tandis que le biais institutionnel opère au niveau des organisations et des systèmes.

      Ils peuvent se renforcer mutuellement. "Dans les cas où les individus peuvent ne pas avoir de préjugés ou de comportements stéréotypés, les espaces dans lesquels ils se trouvent peuvent manifester un biais systémique contre les groupes sociaux marginalisés."

      • Origines du Biais Institutionnel : Il ne résulte pas toujours d'une discrimination délibérée, mais souvent de l'adhésion involontaire de la majorité aux normes sociales existantes et de l'application (consciente ou inconsciente) des biais par la direction dans les politiques et pratiques (recrutement, promotion, services, etc.).

      2. Impacts du Biais Institutionnel sur la Prestation des Services :

      Système de Santé :

      • Préjugés Inconscients des Professionnels : De nombreux professionnels de la santé présentent des préjugés inconscients à l'égard de certains groupes de patients.

      • Racisme dans les Interactions : Le biais racial affecte l'octroi de traitement et de diagnostic, entraînant un manque de confiance et un retard dans la recherche de soins pour les minorités racialisées.

      "Selon l'étude, les minorités racialisées reçoivent des soins inadéquats dans les interactions de soins de santé, ce qui entraîne un manque de confiance et un retard dans la recherche de soins."

      • Stéréotypes Négatifs : Les patients appartenant à des minorités raciales sont parfois perçus comme difficiles.
      • Biais en Faveur du Groupe Majoritaire : Influence négative sur les décisions médicales.

      • Réticence à Discuter du Racisme : Tendance à considérer le service de santé comme impartial et à éviter les discussions sur le racisme au travail.

      • Expériences de Racisme en Suisse : Des soignants racisés en Suisse rapportent que le racisme structurel passe souvent inaperçu, avec des minimisations ou des évitements de la discussion par les patients et parfois les collègues.

      La discrimination va du rejet aux doutes sur les compétences et aux commentaires blessants. "Schwarz (2019) souligne que 'ce qui rend ces expériences particulièrement inquiétantes, c'est leur caractère récurrent'."

      • Race comme Déterminant de la Santé : La race, en tant que construction sociale, influence les inégalités dans la prestation des soins.

      • Trois Facteurs Alimentant les Inégalités : attitudes et biais implicites des prestataires, stéréotypes de maladies et nomenclature clinique, et algorithmes cliniques, outils et directives de traitement.

      • Stéréotypes de Maladies et Nomenclature Clinique : Association erronée de certaines maladies à des origines raciales spécifiques (exemples de la drépanocytose et de la maladie de Tay-Sachs). Nécessité de passer des stéréotypes raciaux aux facteurs de risque réels.

      • Algorithmes Cliniques et Technologies : Biais et performances sous-optimales de certaines technologies médicales en raison d'une prise en compte insuffisante de la diversité des patients (biais de sélection, décisions inéquitables, racisme systémique).

      • Impact de la Pigmentation de la Peau : Les oxymètres de pouls sont moins précis chez les individus à la pigmentation de peau plus foncée, pouvant entraîner des décisions cliniques incorrectes. Des disparités similaires existent pour certains dispositifs ophtalmologiques.

      • Biais dans le Triage d'Urgence : Une étude révèle que le sexe et l'origine ethnique peuvent influencer la décision de priorisation. Les cas masculins sont plus souvent considérés comme des urgences vitales que les cas féminins, et les patients noirs simulés reçoivent une priorité inférieure par rapport aux autres groupes ethniques.

      • Syndrome Méditerranéen : Biais implicite où les professionnels de la santé ont la fausse idée que les personnes d'origine maghrébine, africaine et d’Europe de l'Est sont moins sensibles à la douleur ou exagèrent leur douleur, menant à de moins bons résultats de santé.

      • Pseudo-diagnostics Non Divulgués : En Suisse, des professionnels de la santé ont posé des pseudo-diagnostics sans les communiquer à des patients racisés en raison de difficultés de communication.

      • Croyance en une Tolérance à la Douleur Plus Élevée : Persistance de cette croyance chez le personnel médical suisse concernant les individus noirs, affectant la proposition d'anesthésie péridurale aux femmes noires en travail.

      • Disparités Ethniques en Santé Maternelle : Au Royaume-Uni et en Irlande, les femmes noires ont un risque significativement plus élevé de mortalité maternelle et post-partum, avec des témoignages de douleur ignorée et de stéréotypes. "Il y a un stéréotype selon lequel les femmes noires ne ressentent pas la douleur et sont assez agressives et bruyantes, très fortes, donc nous sommes capables de supporter plus de douleur."

      Organisations des Services d'Urgence (Police, Pompiers, Services Médicaux d'Urgence) :

      • Sous-représentation des Personnes de Couleur : Présence de biais pouvant conduire à cette sous-représentation dans le personnel de sécurité.

      • Biais Raciaux dans la Vérification des Antécédents : Utilisation de facteurs sociaux (pauvreté) et de jugement humain (biais d'affinité, de confirmation, statistique) pouvant défavoriser les personnes de couleur dans l'obtention d'habilitations de sécurité.

      • Sous-représentation chez les Pompiers aux États-Unis :

      Les personnes blanches et non hispaniques représentent une majorité écrasante.

      Les causes potentielles incluent des biais socio-économiques liés à l'éducation primaire et secondaire (ségrégation raciale dans les écoles publiques) et aux effets de la criminalité et de la pauvreté (faible qualité de vie et d'éducation, problèmes de santé mentale).

      3. Perspectives de la Recherche de Mugglin et al. (2022) en Suisse :

      • Racisme Structurel Avéré : L'étude a révélé des indications claires de discrimination institutionnelle et structurelle dans divers domaines en Suisse.

      • Domaine du Travail :Moins de chances pour les personnes hautement qualifiées issues de milieux migrants d'accéder à des postes de direction dans le travail social, même avec une éducation et une naturalisation suisses.

      • Discrimination variable selon l'origine, avec moins de discrimination pour les personnes venant de France, d'Allemagne ou du Portugal comparées à celles perçues comme venant des Balkans ou d'Afrique.

      • Écarts salariaux, taux de chômage et types d'emplois disproportionnés pour les personnes originaires des Balkans ou d'Afrique.

      • Marché du Travail (Étude de Hangartner et al., 2021) : Les personnes portant des noms de famille étrangers reçoivent moins de clics sur les plateformes de recrutement en ligne, avec des écarts plus importants pour les personnes d'Europe de l'Est, des pays de l'ex-Yougoslavie et d'Afrique subsaharienne.

      • Police : Le profilage racial est une pratique institutionnelle. Les hommes noirs et les personnes d'origine asiatique sont particulièrement concernés. Des témoignages d'hommes d'Afrique de l'Ouest en Suisse rapportent des contrôles arbitraires, un manque d'explication, un sentiment d'impuissance et une limitation de la liberté de mouvement.

      4. Rôle de la Culture Institutionnelle :

      • Une culture institutionnelle progressiste favorise l'égalité et la productivité.

      • L'intégration de la diversité et de l'inclusion accélère les performances.

      • Une étude sur les pompiers monégasques montre une tension entre les préjugés individuels et la culture officielle de service public égalitaire.

      L'engagement envers le service public peut atténuer les préjugés personnels et inciter à agir de manière impartiale.

      "Même lorsque les pompier·e·s individuel·le·s avaient des préjugés inconciliables avec l'engagement de l'institution envers un service égalitaire, l'étude a montré leur capacité à contenir leurs préjugés et à agir de manière impartiale dans leurs responsabilités envers le public."

      • Des politiques et pratiques institutionnelles solides, valorisant le service et l'égalitarisme, sont essentielles.

      5. Stratégies pour Lutter Contre les Biais Institutionnels :

      • Promouvoir une Culture Progressive Axée sur le Service : Les institutions et les agences gouvernementales devraient activement développer une telle culture.

      • Mise en Œuvre de Politiques et Pratiques Inclusives et Diversifiées : L'inclusion à tous les niveaux et dans les processus décisionnels est cruciale.

      • Identification et Correction Rapide des Biais : La direction et les employés doivent être vigilants et réactifs.

      • Examen Critique Régulier des Politiques, Lois et Pratiques : Pour identifier et démanteler les biais.

      • Encourager des Canaux de Communication Efficaces : Entre les employés et la direction pour traiter les préoccupations liées aux biais. L'utilisation de technologies d'IA pour la communication dans le secteur de la santé peut aider à réduire les biais liés aux barrières linguistiques.

      • Éducation Continue sur l'Inclusion, la Diversité et les Biais : Sensibiliser les travailleurs du secteur public à leurs propres biais personnels et institutionnels.

      • Promouvoir la Sensibilisation du Public aux Biais : Habiliter les individus à identifier et accepter leurs biais pour pouvoir les corriger.

      • Formation aux Compétences de Gestion des Biais et Sensibilisation aux Effets Néfastes : Particulièrement dans le système de santé.

      • Programmes d'Action Positive : Pour accroître la représentation des groupes défavorisés dans divers secteurs de leadership.

      Conclusion :

      Le biais institutionnel est un problème sociétal omniprésent, profondément ancré dans les structures systémiques et allant au-delà du biais individuel.

      Il entraîne des disparités significatives dans l'emploi, l'éducation, les soins de santé et l'application de la loi.

      Pour le combattre efficacement, une approche multifacette est nécessaire, incluant des réformes politiques, une sensibilisation accrue et un changement de culture institutionnelle.

      Les institutions doivent également tenir compte des contextes culturels lors de l'élaboration de stratégies contre les biais. Seuls des efforts concertés permettront de construire une société plus équitable garantissant un accès égal aux services publics pour tous.

  3. Feb 2025
    1. condamnation de l'État pour sa "carence dans l'organisation du service public de l'enseignement", suite à des plaintes de parents d'élèves concernant des absences non remplacées d'enseignants.

      Le tribunal a fixé des critères pour évaluer une responsabilité de l'État peut être engagée lorsque les absences dépassent environ 15% du volume annuel total d'une matière obligatoire.

    1. Voici un sommaire minuté de la vidéo "Chez les jeunes, une fracture entre les sexes ? | 28 minutes | ARTE" avec les idées fortes en gras :

      • 0:00-1:22: Introduction sur la polarisation croissante entre les sexes chez les jeunes en France, selon le rapport du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Les jeunes femmes estiment qu'il est difficile d'être une femme, tandis qu'une partie des jeunes hommes pense que la vie est dure pour eux aussi.

      • 1:22-2:15: Présentation des invités : Victoire Tuyon, journaliste féministe ; Périne Simon-Naquet, philosophe ; et Matthieu Slama, essayiste.

      • 2:15-3:47: Discussion sur l'explication de la montée du masculinisme chez les jeunes ayant grandi avec #MeToo. Les jeunes hommes sont abreuvés de contenus masculinistes sur les réseaux sociaux, qui prônent la haine des femmes et des minorités sexuelles. Ces contenus sont souvent accessibles en cherchant des conseils sur la séduction ou la popularité.

      • 3:47-5:24: Analyse de la radicalisation du féminisme et de son impact sur les relations entre les sexes. Certains discours politiques et courants de pensée antagonisent les groupes sociaux. Le féminisme est une cause universelle, mais certains groupes féministes ont parfois exclu les hommes.

      • 5:24-6:14: Importance de reconnaître le rôle des hommes dans le combat féministe, tout en soulignant que ce sont principalement les femmes qui défendent ces idées. Nécessité de ne pas éliminer l'homme du débat.

      • 6:14-7:16: Argument contre l'idée que le féminisme radical est contre-productif. Le masculinisme est au cœur d'un mouvement réactionnaire actuel, avec des influenceurs qui promeuvent des concepts dangereux comme le "Body Count".

      • 7:16-8:05: Explication de l'origine de certains mouvements féministes radicaux, comme le 4B en Corée et Tanaaland, en réponse au harcèlement et aux menaces en ligne. Tanaaland est née d'une blague face au harcèlement en ligne.

      • 8:05-9:00: Affirmation qu'il n'y a pas d'extrémisme féministe comparable au masculinisme, qui est lié à des actes de violence concrets. Le masculinisme tue, contrairement au féminisme. Les revendications féministes visent simplement à réduire la violence et à promouvoir l'égalité.

      • 9:00-10:00: Analyse de la polarisation du vote entre les jeunes hommes et les jeunes femmes, avec des exemples en Corée du Sud, en Pologne et au Portugal. Les partis d'extrême droite utilisent le masculinisme pour gagner des parts de marché électoral.

      • 10:00-11:02: Discussion sur l'opportunisme politique et le renversement réactionnaire, avec l'exemple de Mark Zuckerberg. À chaque avancée pour les femmes, il y a toujours eu des accusations d'extrémisme et de radicalité. Les revendications féministes sont basiques : meilleure répartition de l'argent et du travail, fin des violences.

      • 11:02-11:51: Critique de certaines récupérations idéologiques des revendications féministes, qui affaiblissent la démocratie en assignant les femmes à une identité de victimes. Il faut se confronter à la violence idéologique de l'extrême droite, qui considère que la place de la femme est au service de l'homme.

      • 11:51-12:54: Réflexion sur la capacité à s'entendre et sur les fractures générationnelles et idéologiques. Compréhension des raisons pour lesquelles certains jeunes hommes adoptent des positions masculinistes, liées à l'insécurité économique et climatique. La jeunesse est dans un état terrifiant face aux perspectives économiques et climatiques.

      • 12:54-13:13: Conclusion sur la difficulté d'être un jeune homme et sur la nécessité de proposer autre chose que de la propagande masculiniste.

    1. Zusammenfassender Bericht zu den Klimadaten zum Januar 2025, dem wärmsten Monat Januar seit Beginn von Temperaturaufzeichnungen. Die anhaltend hohen Temperaturen nach dem Beginn des La Niña-Einflusses schockieren Forschende. Es gibt dafür bisher keine Erklärungen. Der Klimawissenschaftler Bill McGuire spricht angesichts dieser Daten, den Überflutungen in Valencia und den Waldbränden bei Los Angeles davon, dass ein „allumfassender Klima-Zusammenbruch“ eingesetzt hat.

      https://www.independent.co.uk/climate-change/news/hottest-january-record-global-warming-climate-change-b2693479.html

      Pressaussendung zum Copernicus Bulletin für Januar 2025: https://climate.copernicus.eu/copernicus-january-2025-was-warmest-record-globally-despite-emerging-la-nina

    1. Voici un sommaire minuté des idées principales du transcript, avec les points importants mis en évidence :

      • 0:05-1:53: Le témoignage de Valérie sur les troubles de son fils Lucas, diagnostiqué TDAH, et comment elle a perçu un lien entre son alimentation et son comportement. Elle a constaté une amélioration en réduisant le sucre et en privilégiant les aliments bruts.

      • 1:53-3:44: Explication de l'axe intestin-cerveau et du rôle du microbiote. Le microbiote, composé de milliards de micro-organismes, influence le fonctionnement cérébral. Chaque microbiote est unique et influencé par des facteurs tels que l'alimentation et la prise d'antibiotiques.

      • 3:44-5:02: Comment Valérie et le père de Lucas ont modifié l'alimentation de leur fils en supprimant le sucre et en introduisant des aliments plus sains. Les activités parascolaires ont également constaté un changement positif chez Lucas. Il n'est jamais trop tard pour modifier son alimentation et favoriser un microbiote sain.

      • 5:02-6:20: L'importance d'enrichir son microbiote en consommant des fibres alimentaires. La diversité du microbiote permet d'absorber correctement les nutriments essentiels. Les fibres sont dégradées par les bactéries intestinales, produisant des acides gras à chaîne courte aux effets anti-inflammatoires.

      • 6:20-7:12: L'altération du microbiote peut rendre la paroi intestinale poreuse, laissant passer des éléments inflammatoires dans le sang qui atteignent le cerveau. Ces facteurs inflammatoires peuvent affecter l'attention, la mémoire et la régulation des émotions.

      • 7:12-7:58: Difficultés de concentration de Lucas et impact sur son estime de soi. Mise en place d'un suivi et d'un changement global de mode de vie, incluant un meilleur sommeil et des activités physiques.

      • 7:58-9:17: Le témoignage de Yoko, souffrant de troubles intestinaux et de dépression. Elle a expérimenté un régime alimentaire strict pour améliorer son état.

      • 9:17-10:23: La doctoresse d'Yverdon prescrit des régimes alimentaires restrictifs pour rééquilibrer la flore intestinale. Ces régimes éliminent les sucres et les céréales mutées, mais restent riches en nutriments essentiels. Yoko a constaté une amélioration de son état général en adoptant ce régime.

      • 10:23-11:02: L'importance d'une alimentation saine et primitive pour rétablir l'équilibre du microbiote. Yoko a pris conscience du lien entre son alimentation et son état émotionnel après avoir consommé du sucre. Elle privilégie les protéines pour stabiliser son taux de sucre dans le sang.

      • 11:02-11:51: Le microbiote des adultes se rééquilibre moins facilement que celui des enfants. Après deux ans sans symptômes, l'équilibre de la flore intestinale est considéré comme acquis. Il est important d'être à l'écoute de son corps et de trouver son propre équilibre alimentaire.

      • 11:51-12:36: L'alimentation est un domaine complexe de la santé, mais des actions simples peuvent avoir des effets puissants. L'alimentation impacte le microbiote, qui influence la santé psychique.

      • 12:36-13:31: Une étude menée dans des prisons britanniques a révélé l'impact négatif de la mauvaise alimentation sur le comportement et la santé des détenus. Une ONG propose des menus équilibrés pour améliorer leur bien-être.

      • 13:31-14:21: Le programme Nutrinet santé en France étudie les liens entre alimentation et santé sur un vaste groupe de personnes. Les résultats ont montré un lien statistique entre aliments ultra-transformés, sucre et dépression. Les jeunes urbains pauvres sont les plus à risque.

      • 14:21-15:11: Il est difficile de moduler le microbiote, car il s'agit d'un héritage bactérien unique à chacun. Il faut rester humble face aux théories sur les régimes alimentaires et avancer avec des conseils de bon sens.

      • 15:11-16:12: L'importance de consommer des fibres, des fruits et légumes variés, et de limiter le sucre et les aliments ultra-transformés. Les aliments bruts et les produits fermentés sont à privilégier.

      • 16:12-17:30: Les oméga-3 ont un effet bénéfique sur le tube digestif en diminuant l'inflammation et en resserrant les jonctions serrées. Le monde scientifique mise sur l'étude du microbiote pour traiter les problèmes psychiques. Des études sur les souris ont montré des résultats prometteurs avec une combinaison d'actifs alimentaires. Les chercheurs sont réalistes et envisagent une combinaison d'actions pour favoriser la richesse du microbiote et l'imperméabilité de la paroi intestinale.

    1. Ce documentaire explore les expériences fondamentales des enfants et des adolescents en matière d'amour, en mettant en lumière la complexité croissante de leurs relations à mesure qu'ils grandissent. Il aborde comment les jeunes vivent leurs premières expériences amoureuses et comment les adultes peuvent les accompagner tout en respectant leur intimité.

      Voici les points clés abordés dans le documentaire:

      • L'importance de l'amour : L'amour est essentiel pour les humains car il offre un sentiment de ne pas être seul. Il est un moteur de créativité et de changement, et une force motrice dans la vie.
      • Les premières expériences amoureuses : Elles peuvent survenir dès la maternelle et sont des moments décisifs, marquant la première expérience amoureuse et l'apprentissage de la gestion des relations. Il est important de ne pas minimiser ces expériences.
      • L'amour et le corps : L'amour naît dans le cerveau, mais se manifeste par des ressentis physiques tels que des picotements, un cœur qui bat vite et des rougeurs.
      • Le rôle des hormones : La puberté et les hormones sexuelles, comme la testostérone et les œstrogènes, jouent un rôle crucial dans le désir et l'attirance.
      • La communication : Une communication ouverte est essentielle pour un développement sexuel sain et positif. Les tabous et le manque de communication peuvent mener à la honte et à la culpabilité.
      • Les chagrins d'amour : Ils font partie de la vie et aident à surmonter les échecs. La douleur d'un chagrin d'amour est réelle et peut être comparée à la douleur physique.
      • Le rôle des parents : Les parents doivent encourager leurs enfants à faire leurs propres expériences amoureuses et leur faire confiance pour surmonter les difficultés. Il est important de les préparer à prendre des décisions autonomes et de leur donner confiance en eux.
      • L'influence de la société : Les jeunes comparent souvent leurs expériences à celles des autres, notamment via les réseaux sociaux, ce qui peut être un défi.
      • L'amour parfait n'existe pas : La recherche de l'amour ou de la relation parfaite est un objectif difficile à atteindre. Les relations amoureuses impliquent un travail constant et la recherche d'un consensus.
      • L'importance de l'authenticité : Il est important de suivre sa propre voie et de prendre ses propres décisions, indépendamment de ce que font les autres.
      • Les ruptures : Il n'y a pas de rupture parfaite, mais il est important de limiter la douleur pour soi-même et pour l'autre. Le "ghosting" (quitter quelqu'un sans explication) est particulièrement difficile à vivre.
      • L'impact à long terme : Les expériences amoureuses de jeunesse préparent au parcours de vie en matière d'amour, d'intimité et de sexualité. Une vie de couple saine et positive est liée à une meilleure santé physique, mentale et sociale, ainsi qu'à une plus grande longévité.
    2. Voici un sommaire minuté du documentaire, mettant en évidence les idées fortes:

      • 0:04-0:52: L'amour est essentiel pour l'humain, offrant un sentiment de ne pas être seul et agissant comme un moteur de créativité et de changement. Les relations amoureuses et la sexualité sont complexes et importantes.
      • 1:03-1:29: Les premières expériences amoureuses peuvent survenir très tôt, même dès l'âge de 5 ans. Un enfant décrit son premier béguin.
      • 1:32-1:54: Le sentiment amoureux est universel, mais sa manifestation varie selon les cultures.
      • 2:00-2:26: Il existe une différence entre une amourette et être amoureux, avec une gradation entre le coup de cœur et la passion. Les premiers amours s'accompagnent de pudeur.
      • 2:31-3:26: L'amour naît dans le cerveau et se manifeste par des réactions physiques. Les stimulations cérébrales libèrent de l'adrénaline, activant l'organisme.
      • 3:29-3:54: Récit d'un jeune garçon qui a toujours été amoureux depuis la maternelle. Il raconte sa première rupture.
      • 4:00-4:53: L'idée que les premiers amours n'arrivent qu'à la puberté est un mythe. Ces premières expériences sont décisives et ne doivent pas être minimisées par les adultes.
      • 5:07-5:20: Un jeune garçon décrit sa copine et les raisons pour lesquelles il l'aime.
      • 5:30-5:56: Les parents ne devraient pas s'immiscer dans les histoires d'amour de leurs enfants, mais plutôt les encourager à faire leurs propres expériences.
      • 6:03-6:20: Un adolescent explique comment l'écriture l'aide à exprimer ses sentiments amoureux.
      • 6:37-6:57: Recevoir la confirmation de l'amour est une sensation agréable, mais le rejet peut être douloureux.
      • 7:00-7:24: Même les jeunes enfants perçoivent l'amour comme un sentiment intense qui génère de la vulnérabilité. Ils peuvent avoir honte et ne pas savoir comment en parler.
      • 7:31-7:51: Les premières expériences amoureuses sont importantes et influencent la manière dont on vivra les relations plus tard.
      • 8:15-9:06: La puberté et les hormones sexuelles (testostérone et œstrogènes) jouent un rôle dans le désir et l'attirance.
      • 9:13-10:08: Le "ghosting" (quitter quelqu'un sans explication) est une expérience difficile à vivre.
      • 10:11-10:56: Exprimer ses sentiments amoureux est une forme d'abandon de soi, et un refus peut remettre en question l'être tout entier.
      • 11:00-12:15: La douleur d'un chagrin d'amour peut conduire à douter de soi-même. Cette douleur est comparable à celle ressentie lors d'un manque lié à une addiction. Les adolescents ont du mal à prendre du recul face à leurs émotions.
      • 12:18-13:06: Des études montrent que la douleur émotionnelle d'un chagrin d'amour active les mêmes zones cérébrales que la douleur physique. Prendre du paracétamol peut soulager cette douleur.
      • 13:12-13:28: Il n'y a pas de rupture parfaite, mais on peut essayer de limiter la douleur pour soi et pour l'autre.
      • 13:37-13:50: La musique et le soutien des amis aident à surmonter les chagrins d'amour.
      • 13:53-14:30: Après une rupture, on a tendance à idéaliser la personne perdue. Un chagrin d'amour peut devenir traumatique et amener à éviter de nouvelles relations.
      • 14:40-15:28: Même les adultes sont mal préparés à faire face aux ruptures. Les expériences de jeunesse apprennent à surmonter les échecs et à mieux choisir ses partenaires.
      • 15:30-15:51: Les chagrins d'amour et les ruptures font partie de la vie et rendent plus fort.
      • 16:24-17:02: La recherche de l'amour parfait est un objectif difficile à atteindre. L'amour et les relations sexuelles demandent du travail et impliquent la recherche d'un consensus.
      • 17:31-17:51: L'idéalisation peut mener à l'échec des relations. Il faut trouver un moyen de vivre au quotidien avec son partenaire.
      • 18:44-19:44: Lors des premiers rapprochements physiques, de nombreuses sensations sont stimulées, activant l'amygdale (centre des émotions) et libérant des neurohormones qui engendrent le plaisir.
      • 20:06-20:44: Les jeunes se comparent souvent aux autres, notamment sur les réseaux sociaux. Il est important de suivre sa propre voie et de prendre ses propres décisions.
      • 20:46-21:00: Il faut du temps pour être prêt physiquement, émotionnellement et cognitivement pour une nouvelle expérience.
      • 21:04-21:46: L'incertitude est normale, surtout avec peu d'expérience. On apprend de ses erreurs et on comprend ce que l'autre veut ou ne veut pas.
      • 21:46-22:29: Dans de nombreuses cultures, l'amour et la sexualité sont des sujets tabous. La communication est essentielle pour un développement sexuel sain et positif.
      • 22:36-22:59: Il est souvent gênant d'aborder ces sujets avec ses parents, et on se fait souvent sa propre éducation sur internet.
      • 22:59-23:33: Malgré les tentatives d'intégrer l'éducation sexuelle à l'école, ces questions ne sont pas suffisamment abordées. Les parents ont du mal à parler de sexualité avec leurs enfants et délèguent souvent cette éducation aux réseaux sociaux et à la pornographie.
      • 23:40-24:05: La pornographie classique a un intérêt éducatif limité, mais de nouvelles formes de pornographie axées sur la diversité des corps et le plaisir féminin apparaissent.
      • 24:10-24:34: La peur de la rupture est présente, surtout lors d'une première expérience. On a l'impression de perdre une partie de soi-même et de devoir tout recommencer.
      • 24:43-25:00: Une vie de couple saine et positive est liée à une meilleure santé et à une plus grande longévité.
      • 25:00-25:38: Les expériences de jeunesse préparent à la vie amoureuse et sexuelle.

      Les parents peuvent aider en apprenant à leurs enfants à prendre des décisions autonomes et en leur donnant confiance en eux.

    1. Voici un sommaire minuté du webinaire "Comment mettre en place une newsletter associative ?" basé sur la transcription fournie :

      • 0:00-0:02: Introduction d'Élodie, chargée de communication chez Solidatech, et de Laoren, responsable marketing chez Solidatech. Présentation du webinaire et aspects pratiques (utilisation du chat, questions via l'onglet QR, enregistrement et disponibilité du replay et du support de présentation).

      • 0:02-0:04: Présentation du programme Solidatech : solidarité numérique pour aider les associations à renforcer leur impact grâce au numérique. Solidatech fait partie d'une coopérative d'insertion, Les Ateliers du Bocage.

      Plus de 42 000 associations bénéficiaires.

      Les trois domaines d'activité de Solidatech : équiper à moindre coût (logiciels à tarif réduit, matériel informatique), accompagner dans le développement des usages du numérique (autodiagnostic numérique, formations, webinaires, centre de ressources), et coproduire et diffuser des savoirs sur la transition numérique des associations.

      Remerciements au partenaire Caisse d'Épargne.

      • 06:52: Laoren explique comment mettre en place une newsletter associative, en particulier pour ceux qui n'ont pas de formation en communication.

        • Il faut d'abord se demander pourquoi envoyer une newsletter et quels objectifs atteindre (créer du trafic, lever des fonds, mobiliser des bénévoles).

        • Bien définir les cibles (bénévoles, donateurs, adhérents, etc.).

        • 10:06 Première étape : base de données propre. Désigner un responsable de la base de données. Identifier les informations utiles à stocker et uniformiser les données. Privilégier une solution dédiée à la gestion de base de données plutôt qu'un tableur.

        • Deuxième étape : conformité au RGPD. Obtenir le consentement des contacts (cases non précochées), être en mesure de prouver l'obtention du consentement, permettre aux contacts de se désabonner facilement, être transparent sur la raison pour laquelle les gens reçoivent la newsletter.

        • 17:00 Mettre en place un calendrier éditorial. Il permet d'avoir une vision d'ensemble sur le contenu, de regrouper les idées et les dates clés, de garantir la régularité des envois et de répartir la charge de travail. Définir les différents types de mailing et leur fréquence. Lister les grands événements et prévoir le contenu à l'avance.

        • Créer une trame de mailing aux couleurs de l'association. Rédiger des phrases courtes, claires et concises. Terminer chaque sujet par un appel à l'action (CTA). Soigner l'objet de la newsletter et ne pas négliger l'aperçu.

        • Conseils pour éviter de finir en spam.

      • 0:19-0:26: Outils d'emailing :

        • 0:29 Outils gratuits pour tous (avec limites sur le nombre de contacts et d'envois).

        • Solutions de mailing avec tarifs réduits pour les associations. GetResponse, CleverReach, Mailchimp, Mailjet, ActiveTrail.

        • 34:25 Solutions pour organiser un planning éditorial : Google Sheets, Airtable, Trello, Asana.

      • 0:37: Exemples de templates et indicateurs clés à suivre.

      Taux d'ouverture, taux de clic, taux de désabonnement.

      Importance de construire son propre référentiel.

      Récapitulatif des étapes clés pour lancer une newsletter.

      Formations Solidatech.

      • 0:40-0:59: Questions/réponses.

        • Différence entre messagerie classique et outil d'emailing dédié.

        • Difficulté de faire un calendrier éditorial quand on est bénévole.

        • Avenir de la lettre d'information papier.

        • Comment s'assurer du consentement des inscrits (RGPD).

        • Accès à la base de données pour les bénévoles/stagiaires (RGPD).

        • Cookies et indicateurs clés.

        • Indicateurs clés disponibles dans les versions gratuites des logiciels.

        • Plusieurs bases de données avec Mailchimp.

        • Démonstration de Mailchimp.

        • Formation thématique sur la communication digitale.

        • Langues différentes dans une newsletter.

        • Canvas pour créer des newsletters.

        • Partage d'informations intéressantes dans le chat.

    2. Voici un document de synthèse pour un briefing sur la mise en place d'une newsletter associative, basé sur le webinaire de Solidatech :

      Objectifs et Cibles

      • Avant de se lancer, il est crucial de définir les objectifs de la newsletter : création de trafic vers le site web, levée de fonds, mobilisation de bénévoles, etc..
      • Il faut également identifier les cibles : bénévoles, donateurs, adhérents.

      Base de Données et RGPD

      • Base de données propre : désigner un responsable, identifier les informations utiles et uniformiser les données. Privilégier une solution dédiée plutôt qu'un tableur.
      • RGPD : obtenir le consentement (cases non précochées), prouver l'obtention du consentement, faciliter le désabonnement, être transparent sur la raison de l'envoi.

      Calendrier Éditorial

      • Mettre en place un calendrier éditorial pour avoir une vision d'ensemble, regrouper les idées, garantir la régularité et répartir le travail.
      • Définir les types de mailing et leur fréquence, lister les événements importants et prévoir le contenu.

      Création et Rédaction

      • Créer une trame de mailing aux couleurs de l'association.
      • Rédiger des phrases courtes, claires et concises. Ajouter un appel à l'action (CTA) à chaque sujet.
      • Soigner l'objet et l'aperçu de la newsletter.

      Conseils Anti-Spam

      • Éviter les majuscules dans l'objet, les pièces jointes, et les listes de contacts achetées.

      Outils d'Emailing

      • Choisir un outil adapté aux besoins et au budget.
      • Outils gratuits (avec limites) ou tarifs réduits pour les associations (GetResponse, CleverReach, Mailchimp, Mailjet, ActiveTrail).
      • Pour le planning éditorial : Google Sheets, Airtable, Trello, Asana.

      Suivi et Analyse

      • Suivre les indicateurs clés : taux d'ouverture, taux de clic, taux de désabonnement.
      • Construire son propre référentiel et optimiser les pratiques.

      Étapes Clés

      1. Réfléchir au projet en équipe.
      2. Désigner un responsable.
      3. Mettre au propre la base de données.
      4. Choisir un outil de mailing.
      5. Créer une trame de mailing.
      6. Établir un planning éditorial.
      7. Rédiger et relire le premier mailing.
      8. Envoyer et suivre les indicateurs.

      Ressources Complémentaires

      • Formations Solidatech sur la communication digitale et les outils de newsletter.
    1. L'Éducation à la Sexualité en France: Entre Tensions et Consensus

      Source: Émission "Être et Savoir" sur France Culture (extrait du 28 novembre 2023), animée par Louis Touret

      Invités:

      Yves Verneuil, historien de l'éducation, co-auteur de "Une question chaude: Histoire de l'éducation sexuelle à l'école"

      • Philippe Delorme, Secrétaire Général de l'Enseignement Catholique
      • Lolita Arrivé, professeure des écoles

      Thèmes abordés:

      I. Contexte du Débat

      L'Éducation à la sexualité, un sujet "chaud": (0:36-1:01)

      Louise Touret introduit le débat en soulignant la controverse persistante autour de l'éducation à la sexualité en France, où seulement 20% des élèves bénéficient de cet enseignement .

      Des critiques au sein même du Ministère de l'Éducation: (1:01-1:28)

      Yves Verneuil souligne que le sujet interroge le rôle de l'école par rapport à la famille, et que des critiques, notamment celles d'Alexandre Portier (Ministre délégué à la réussite scolaire) et de l'enseignement catholique, s'expriment au sein même du Ministère de l'Éducation .

      II. Histoire de l'Éducation Sexuelle en France

      Des objectifs fluctuants: (2:32-7:26)

      Yves Verneuil retrace l'histoire de l'éducation sexuelle en France, en soulignant l'évolution des objectifs au fil du temps, passant de l'hygiène sexuelle au début du 20ème siècle à l'accompagnement de la maturation des adolescents et à la réflexion sur leur liberté .

      L'influence de Mai 68: (4:42-5:54)

      Il nuance l'impact de Mai 68, en précisant que des initiatives d'éducation sexuelle existaient déjà dans les années 1960, mais que le mouvement a amplifié les revendications et la politisation du sujet .

      La circulaire Fontanet (1969): (5:54-8:22)

      Yves Verneuil analyse la circulaire Fontanet de 1969, qui introduit l'éducation sexuelle à l'école, tout en dissociant l'information de l'éducation sexuelle, et en instaurant un droit de véto des parents sur les contenus .

      III. Opposition des Familles et de l'Enseignement Catholique

      La crainte d'une intrusion de l'État: (24:32-25:13)

      Yves Verneuil explique l'opposition historique de certaines familles à l'éducation sexuelle, souvent perçue comme une intrusion de l'État dans le domaine de l'éducation familiale .

      L'inquiétude face à la "théorie du genre": (10:39-14:53)

      Philippe Delorme exprime les réserves de l'enseignement catholique face au programme d'éducation à la sexualité, notamment en ce qui concerne l'exclusion des parents, la rigidité du programme, et la présence d'éléments jugés idéologiques, comme la notion d'identité de genre .

      La défense du rôle éducatif de la famille: (21:58-23:06, 51:53-53:14)

      Philippe Delorme insiste sur la nécessité d'associer les parents à la démarche éducative, et de respecter leur liberté de conscience et leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants .

      IV. Le Rôle de l'École et les Droits de l'Enfant

      L'école au service de l'intérêt des enfants: (17:47-18:34)

      Lolita Arrivé défend le rôle de l'école dans la protection des enfants, en rappelant que l'intérêt des enfants doit primer sur celui des parents, et que l'éducation à la sexualité, au consentement, et aux droits de l'enfant sont essentiels pour leur bien-être .

      L'importance de l'éducation à la sexualité dès le plus jeune âge: (16:12-17:06)

      Lolita Arrivé plaide pour une éducation à la sexualité dès la maternelle, afin de lutter contre la honte et le tabou, et d'aborder les notions d'intimité et de consentement .

      La nécessité d'une formation des enseignants: (32:20-33:06)

      Lolita Arrivé souligne l'importance de former les enseignants à l'éducation à la sexualité, en leur fournissant les outils et les connaissances nécessaires pour aborder ces sujets sensibles avec les élèves .

      V. La Laïcité comme Fondement de l'Éducation à la Sexualité

      Une évolution du concept de laïcité: (56:19-57:13)

      Yves Verneuil analyse l'évolution du lien entre laïcité et éducation à la sexualité, en montrant que la laïcité, initialement perçue comme un obstacle à l'enseignement, est aujourd'hui invoquée comme fondement de ce droit .

      La laïcité comme garante de valeurs communes: (57:13-58:35)

      Yves Verneuil propose la laïcité, et les valeurs communes qu'elle porte, comme une base de consensus pour dépasser les clivages et instaurer une éducation à la sexualité respectueuse de la diversité des opinions .

      VI. Influences Internationales

      L'influence des mouvements conservateurs américains:(48:04-50:28)

      Esther Sinam, spécialiste des États-Unis, met en lumière l'influence des mouvements conservateurs américains sur les débats français, en soulignant les parallèles dans les rhétoriques et les stratégies de manipulation de l'opinion publique .

      Conclusion:

      L'émission "Être et Savoir" offre une analyse riche et nuancée des enjeux de l'éducation à la sexualité en France.

      Elle met en évidence les tensions entre le rôle de l'école et celui de la famille, les craintes face à l'évolution des mœurs et des valeurs, et la nécessité de trouver un terrain d'entente pour garantir aux enfants une éducation complète et respectueuse de leurs droits.

    1. À partir des informations contenues dans les sources et notre conversation, voici des éléments de synthèse pour un briefing sur l'autorité à l'école et les pratiques disciplinaires :

      • Contexte actuel : Le ministère de l’Éducation nationale a lancé une concertation sur le respect de l’autorité à l’école. Les discours sur l'autorité évoquent un passé nostalgique où les problèmes étaient mieux gérés.

      • Historique et fondements de l'autorité à l'école républicaine :

        • La IIIe République a accordé une grande attention à la discipline, avec une commission spéciale sur le sujet dès 1888.
        • L'objectif était d'apprendre à l'élève à « se gouverner lui-même ».
        • La discipline devait viser à améliorer, et non à mater, en faisant respecter et aimer la règle.
        • Les sanctions physiques et les mesures répressives étaient à éviter, privilégiant un caractère moral et réparateur.
        • L'importance du collectif était mise en avant pour former les jeunes à se régler sur des règles communes, plutôt que d'obéir à l'arbitraire d'un maître. Un registre des sanctions disciplinaires était préconisé.
      • Les bonnes pratiques actuelles (issus de notre conversation précédente):

        • Distinguer punitions scolaires et sanctions disciplinaires : Les punitions concernent les manquements mineurs, tandis que les sanctions disciplinaires concernent les atteintes graves aux personnes ou aux biens [voir conversation history].
        • Punitions scolaires : Elles doivent être éducatives, proportionnées et appliquées en temps réel [voir conversation history]. Les parents doivent être informés [voir conversation history].
        • Sanctions disciplinaires : Elles doivent favoriser la responsabilisation de l'élève et sont prononcées par le chef d'établissement ou le conseil de discipline [voir conversation history]. Elles sont inscrites au dossier administratif de l'élève et peuvent faire l'objet d'un recours [voir conversation history].
      • Climat scolaire et justice des règles :

        • Un climat scolaire positif est lié à la clarté et à la justice dans l'application des règles.
        • L'arbitraire peut engendrer un sentiment d'injustice et nourrir la violence.
      • Importance du collectif :

        • Les succès dans la réduction des violences scolaires passent par des mises en œuvre collectives.
        • La communication et le travail d'équipe entre enseignants et administration améliorent le moral des enseignants et réduisent le désordre.
      • Orientations pour l'avenir :

        • Il est nécessaire de s'orienter vers des solutions ad hoc en matière d'autorité et de sanctions, en tenant compte de la légitimité et de l'efficacité éducative.
        • Il faut sortir des traditions qui persistent dans le monde de l'école.

      En résumé, le briefing devrait insister sur l'importance d'une approche éducative et collective de l'autorité, privilégiant la justice, la clarté des règles et la responsabilisation des élèves, tout en s'éloignant des pratiques arbitraires et purement répressives.

    1. LISTE DESRECOMMANDATIONS

      Liste des 20 recommandations du défenseur des droits

      En s'appuyant sur le rapport Enfant 2024 du Défenseur des droits, voici les acteurs à mobiliser pour chacune des 20 recommandations, afin de promouvoir le droit des enfants à un environnement sain:

      1. Initier des négociations internationales en vue d’adopter un traité international juridiquement contraignant pour la protection de l’environnement et un protocole additionnel à la Convention de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales reconnaissant expressément le droit à un environnement sain.

        • Acteurs : Gouvernement français, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Représentants de la France auprès des organisations internationales (ONU, Conseil de l'Europe).
      2. Prendre en compte la particulière vulnérabilité des enfants dans la définition des politiques publiques conduites pour la protection de l’environnement.

        • Acteurs : Pouvoirs publics, Parlement, Ministère de la Transition écologique, Ministère de la Santé, Collectivités territoriales.
      3. Prendre des mesures adaptées pour répondre aux objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre et de neutralité carbone, notamment le 3e plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC-3) encore en cours de préparation.

        • Acteurs : Gouvernement, Ministère de la Transition écologique, Agence de la transition écologique (ADEME), Haut Conseil pour le climat.
      4. Renforcer la formation de l’ensemble des acteurs de la justice en intégrant dans le tronc commun de tout cursus universitaire en droit des enseignements en matière de droit à un environnement sain.

        • Acteurs : Universités, Écoles de formation des magistrats, Ministère de la Justice, Ordre des avocats.
      5. Généraliser, au sein des établissements hospitaliers, les consultations dédiées à l’exposition prénatale aux pesticides.

        • Acteurs : Ministère de la Santé, Agences régionales de santé (ARS), Établissements hospitaliers, Professionnels de santé (médecins généralistes, gynécologues, pédiatres).
      6. Garantir l’accès à l’eau potable sur l’ensemble du territoire national, et particulièrement dans les territoires ultra-marins.

        • Acteurs : Pouvoirs publics, Collectivités territoriales, Agences de l'eau, Sociétés de distribution d'eau, Ministère de la Transition écologique.
      7. Offrir, dans tous les lieux accueillant des enfants, une alimentation saine et durable et favoriser la mise en place d’habitudes alimentaires diversifiées, équilibrées au service de leur santé et dans le respect de l’environnement.

        • Acteurs : Gestionnaires de cantines scolaires, Établissements scolaires, Crèches, Centres de loisirs, Collectivités territoriales, Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.
      8. Accroître le nombre et la qualité des logements très sociaux destinés aux familles les plus précaires et développer des structures de transition – de l’hébergement au logement – adaptées à l’accueil de familles avec enfants.

        • Acteurs : Collectivités territoriales, Organismes de logement social, État, Associations de lutte contre le mal-logement.
      9. Inclure dans les cahiers des charges applicables aux structures d’hébergement d’urgence des exigences répondant au droit des enfants à un environnement sain.

        • Acteurs : Collectivités territoriales, Associations gestionnaires de centres d'hébergement d'urgence, Ministère du Logement.
      10. Accélérer la rénovation des bâtiments scolaires et de tous les lieux qui accueillent des enfants :

        • Acteurs : Collectivités territoriales (communes, départements, régions), Établissements scolaires, Ministère de l'Éducation nationale, ADEME.
      11. Améliorer les conditions de vie des enfants dans les aires d’accueil des gens du voyage :

        • Acteurs : Collectivités territoriales, Associations de soutien aux gens du voyage, État.
      12. Repenser les espaces publics à hauteur d’enfants pour réduire leur exposition aux pollutions, notamment en généralisant la piétonisation des zones à proximité des établissements scolaires et périscolaires et en développant des transports alternatifs à la voiture.

        • Acteurs : Municipalités, Urbanistes, Agences de mobilité, Établissements scolaires.
      13. Augmenter le ratio par habitant d’espaces verts au sein des villes, sur la base d’un référentiel national, et encourager la végétalisation des cours de récréation des établissements scolaires et de tous les lieux accueillant des enfants.

        • Acteurs : Municipalités, Urbanistes, Paysagistes, Établissements scolaires.
      14. Assurer un ramassage plus régulier des poubelles dans les espaces publics. Mettre en place ou augmenter les poubelles adaptées au tri sélectif, dans l’espace public et dans les structures collectives. Mener des campagnes d’éducation au tri sélectif, au recyclage et au compostage.

        • Acteurs : Municipalités, Services de collecte des déchets, Associations de sensibilisation à l'environnement, Établissements scolaires.
      15. Mettre en place des concertations régulières avec les enfants, voire des processus de co-décision avec de jeunes représentants, afin qu’ils puissent contribuer aux décisions qui les concernent, en particulier aux projets d’aménagement urbain.

        • Acteurs : Municipalités, Urbanistes, Conseils municipaux de jeunes, Établissements scolaires.
      16. Lutter contre toutes les formes de discrimination environnementale dont sont victimes les enfants les plus vulnérables.

        • Acteurs : Pouvoirs publics, Associations de lutte contre les discriminations, Défenseur des droits, Collectivités territoriales.
      17. Renforcer l’éducation à l’environnement :

        • Acteurs : Ministère de l'Éducation nationale, Établissements scolaires, Enseignants, Associations d'éducation à l'environnement, Collectivités territoriales.
      18. Élargir la composition du Parlement des enfants pour permettre à davantage d’enfants d’y participer et rendre obligatoire la discussion parlementaire des textes issus de leurs travaux.

        • Acteurs : Assemblée nationale, Sénat, Ministère de l'Éducation nationale.
      19. Prendre en compte de manière effective la parole des enfants dans l’élaboration des décisions publiques :

        • Acteurs : Pouvoirs publics, Collectivités territoriales, Conseils de jeunes, Établissements scolaires, Défenseur des droits.
      20. Renforcer la justice environnementale :

        • Acteurs : Magistrats, Avocats, Ministère de la Justice, Associations de protection de l'environnement, Défenseur des droits.
    1. Briefing Document : Auditions Commission des Affaires Culturelles - 25 Septembre 2024 Objet : Examen des auditions diverses de la Commission des Affaires Culturelles, axées sur les politiques de jeunesse, la vie associative et les événements culturels, notamment la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.

      Date : 2024-10-27

      Sources : vidéo "Commission des affaires culturelles : Auditions diverses - Mercredi 25 septembre 2024

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      Politiques de Jeunesse et Vie Associative :

      Vision Silotée et Interministérielle : La nécessité d'une vision plus transversale des politiques de jeunesse est soulignée, avec une critique de l'approche actuelle "silotée". " On a une vision extrêmement, je n'aime pas ce mot mais c'est le mot qui convient le mieux, silotée de la jeunesse. On a des politiques de jeunesse dans les collectivités, des politiques de jeunesse au ministère de l'éducation nationale, des politiques de jeunesse dans le sport etc, etc."

      Accès à l'Autonomie : Discussion sur les politiques favorisant l'autonomie des jeunes, avec une référence à des recommandations issues de contributions externes. Difficultés du Secteur Associatif Local : Préoccupation concernant la " tragération du secteur associatif local" due à la généralisation des marchés publics et des appels à projets. Bien que les appels à projets puissent soutenir l'innovation, ils peuvent aussi créer des difficultés.

      Dispositifs existants : Le document mentionne un dispositif créé en 2022 pour les jeunes de 16 à 25 ans (jusqu'à 30 ans pour les personnes handicapées), offrant un stage, une formation ou un service civique et une allocation. "Ce dispositif a rencontré un réel succès, plus de 702 000 jeunes en ont en effet bénéficié entre mars 2022 et avril 2024."

      Engagement des Jeunes : Il n'y a pas de crise de l'engagement des jeunes mais une nécessité de mieux le reconnaître et le valoriser. Le SNU (Service National Universel) est questionné dans sa capacité à favoriser cet engagement.

      SNU (Service National Universel) :Le document relate des inquiétudes concernant le SNU. "Son coût est une dérive estimée entre 3,5 et 5 milliards d'euros, et jusqu'à 10 milliards en intégrant les coûts pour les autres acteurs, tels que les collectivités territoriales." Nécessité de mieux calibrer le rôle des services de l'État et d'améliorer la gouvernance. "Sur le pilotage, sur le besoin de mieux calibrer le rôle des services de l'Etat, sur le côté gouvernance"

      Articulation complexe avec d'autres outils d'engagement comme les services civiques. "sur l'articulation qu'il va devoir falloir penser entre le SNU et les autres outils d'engagement pour justement éviter cette logique concurrentielle qui peut y avoir avec les services civiques,"

      Difficulté à définir le SNU : "Enfin, sur les jeunes, la problématique qu'on identifie aussi aujourd'hui, c'est qu'on ne sait pas trop ce que c'est ce SNU, on le définit toujours par la négative, ce n'est ni la colonie, l'école, ni le militaire."

      Il y a des points d'alerte concernant le pilotage, le rôle des services de l'Etat, la gouvernance, et l'articulation avec les outils existants.

      Culture et Jeux Olympiques :

      Cérémonie d'Ouverture : La cérémonie d'ouverture est reconnue comme un outil d'expression d'une identité et de cohésion, valorisant le patrimoine et l'histoire de la France. On loue le fait que les cérémonies étaient "loin des clichés touristiques mais avec tout ce qui nous ressemble et nous rassemble, cet esprit français impertinent, un peu submersif."

      Réussite Artistique et Culturelle des Jeux : Les Jeux Olympiques ont permis de mettre en avant l'universalisme et de lutter contre les fractures sociales. "Et cela, on le doit en partie au bilan artistique et culturel des Jeux."

      Diversité et Inclusion : L'importance de la diversité et de l'inclusion, y compris l'accessibilité à la culture pour les personnes handicapées, est soulignée.

      Critiques et Polémiques : Les polémiques autour de la cérémonie d'ouverture, notamment, sont mentionnées.

      Lien Culture et Politique: Le document affirme que "La culture et l'art sont politiques par essence, dans ce qu'ils racontent, dans les récits et imaginaires qu'ils mettent en scène."

      Critiques envers les choix musicaux : Des interrogations ont été émises sur les choix musicaux, notamment "Le relative silence de voix française bien établie, tels que les Souchon, Wulzik, Allogero, Benabar, Badiou, Pravi."

      Théâtre et Culture Vivante :

      Importance du Théâtre Public : Le théâtre public est vu comme un outil essentiel pour la société, permettant de retrouver une forme de discernement et de développer un esprit critique.

      Lien entre Culture et Pouvoir : L'histoire montre que tous les grands pouvoirs se sont appuyés sur la culture.

      Accès à la Culture : Importance de rendre la culture accessible à tous, en allant au public et en proposant des tarifs abordables.

      Héritage Culturel : La nécessité de préserver et de développer les lieux culturels existants est mise en avant.

      Points d'Attention

      SNU : Les interrogations autour du SNU, de son coût, de sa définition et de sa place par rapport aux autres dispositifs d'engagement nécessitent un suivi attentif.

      Financement des associations locales : La "tragération" du secteur associatif est un sujet préoccupant.

      Vision transversale des politiques de jeunesse : L'approche "silotée" actuelle risque de limiter l'efficacité des actions menées.

      Garantir l'accès à la culture : S'assurer que la culture est accessible à tous, y compris aux personnes handicapées et aux populations rurales.

      Conclusion

      Les auditions de la Commission des Affaires Culturelles mettent en lumière des enjeux importants concernant les politiques de jeunesse, la vie associative et la culture.

      Elles soulignent la nécessité d'une approche transversale, d'un soutien accru au secteur associatif local, et d'une réflexion approfondie sur le rôle de la culture dans la société, notamment dans la construction d'un esprit critique et d'une identité collective.

    1. Voici les points saillants concernant la lutte contre la dépendance numérique chez les enfants, d'après le compte rendu de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation du 27 novembre 2024:

      • Audition et Examen La commission a entendu M. Jean-Karl Deschamps et Mme Bernadette Groison sur le rapport "Réussite à l'école, réussite de l'école". Ensuite, elle a examiné une proposition de résolution européenne visant à lutter contre les addictions numériques chez les enfants.

      • Proposition de résolution européenne (PPRE) La PPRE vise à définir une position publique et à inviter l'exécutif à la défendre au niveau européen, car l'Union européenne est en mesure d'imposer une réglementation protectrice et juridiquement contraignante aux géants du net. L'objectif est que l'Assemblée nationale s'associe à l'initiative du Parlement européen, qui a adopté une résolution sur la conception addictive des services en ligne et la protection des consommateurs.

      • Constat et chiffres clés

        • Les parents sont souvent démunis face à l'usage massif et précoce du numérique par leurs enfants.
        • En 2021, 82 % des enfants de 10 à 14 ans vont régulièrement sur internet sans leurs parents, et 95 % des 15 à 17 ans font de même.
        • La première inscription sur un réseau social intervient en moyenne vers 8 ans et demi, et plus de la moitié des enfants de 10 à 14 ans y sont présents.
        • Les jeunes de 16 à 24 ans passent en moyenne plus de sept heures par jour sur internet.
        • Un enfant ou un jeune sur quatre a une utilisation problématique de son smartphone, indiquant une dépendance.
        • En France, un enfant sur dix souffre de troubles liés à l'utilisation excessive des écrans.
        • 22 % des adolescents présentent des symptômes d'addiction numérique.
      • Causes et mécanismes de l'addiction

        • Le cerveau recherche des satisfactions simples et rapides, ce que les écrans peuvent facilement provoquer par la libération de dopamine.
        • Les services numériques sont conçus intentionnellement pour capter l'attention et créer une dépendance, avec des caractéristiques comme le défilement infini, la lecture automatique, la restriction temporelle de contenus (syndrome Fomo), et les techniques de gratification sociale (bouton "j'aime").
        • Ces techniques de manipulation visent à maximiser la durée d'utilisation et les revenus des entreprises de la tech.
      • Actions et réglementations existantes

        • L'Union européenne a adopté le règlement sur les services numériques (DSA) en octobre 2022, mais il ne traite pas directement de l'addiction aux écrans.
        • Le Parlement européen a adopté une résolution sur la conception addictive des services en ligne.
      • Propositions et objectifs

        • Interdire les caractéristiques de conception addictive des services en ligne à l'échelon européen.
        • Donner à l'utilisateur la possibilité de désactiver facilement les paramètres addictifs dès l'inscription à un service en ligne.
        • Consacrer un droit numérique à ne pas être dérangé.
        • Imposer aux fournisseurs de services en ligne une conception éthique des caractéristiques techniques.
        • Mener des actions combinant régulation, éducation et sensibilisation.
      • Arguments en faveur de la PPRE

        • Nécessité d'une action collective, urgente et coordonnée au niveau européen.
        • La régulation de l'usage des réseaux sociaux par les mineurs ne peut reposer uniquement sur les parents.
        • Importance de la régulation, de la prévention et de la sensibilisation.
        • La France doit peser de tout son poids pour une réglementation protectrice de la santé des mineurs.
      • Amendements proposés

        • Souligner le rôle majeur de l'éducation dans la prévention des risques liés au numérique.
        • Financer prioritairement les recherches publiques indépendantes sur les addictions numériques.
        • Prendre en compte l'usage des écrans individuels dans les établissements scolaires.
        • Insérer une charte parentale sur le numérique dans le carnet de santé.
        • Instaurer une obligation de formation des enseignants aux dangers du numérique.
        • Interdire l'exposition aux écrans des enfants de moins de 3 ans.
    1. Ce document est le procès-verbal d'une réunion de la Commission des affaires culturelles, axée sur deux sujets principaux.

      Premièrement, il aborde la réussite scolaire et les moyens de lutter contre les inégalités sociales dans l'éducation, en mettant en avant des propositions pour favoriser la mixité sociale et adapter les objectifs de l'école aux besoins contemporains.

      Deuxièmement, il traite de la lutte contre les addictions numériques chez les enfants, examinant une proposition de résolution européenne visant à rendre les plateformes numériques moins addictives et à protéger les jeunes utilisateurs.

      La réunion comprend des discussions, des amendements et des votes sur ces propositions, soulignant un effort concerté pour améliorer le système éducatif et protéger les enfants des dangers du numérique.

      Voici un sommaire minuté des principaux points abordés dans la source, organisés chronologiquement :

      • 00:13-03:24 : Répétition de la phrase : "Le gouvernement est en train de dépasser les conditions de la situation".

      • 10:27-11:13 : Remerciements pour la présentation d'un rapport publié en juin 2024, jugé riche et original, appelant à refonder la conception de l'école.

      • 11:13-12:00 : Proposition de loi visant à garantir la mixité sociale au sein des établissements scolaires, notamment par la réduction des dotations en cas de non-respect des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 12:00-12:28 : Questions sur l'application pratique de l'indice de position sociale comme indicateur de mixité et sur les préconisations en matière de formation initiale des enseignants.

      • 12:41-13:29 : Évocation des territoires ultramarins et de leurs situations particulièrement dégradées, avec une question sur les mesures à prendre pour adapter les politiques éducatives à ces réalités.

      • 14:53-15:03 : Présentation des résultats des travaux du Conseil économique, social et environnemental (CSE) sur le dossier intitulé "Réussir à l'école réussite de l'école".

      • 15:03-15:20 : Information sur la méthodologie du travail, basée sur une cinquantaine d'auditions et d'entretiens.

      • 16:16-16:21 : Mention d'un vote à l'unanimité (moins une voix contre) sur le rapport du Conseil économique, social et environnemental.

      • 16:56-17:05 : Présentation du rapport et avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE), contenant 20 préconisations sur l'école.

      • 17:05-17:23 : Définition du terme "école" recouvrant le périmètre de l'obligation scolaire, annulée en 2015 par le Conseil économique.

      • 21:57-22:17 : Proposition de généraliser des dispositifs existants et de redéfinir la carte scolaire et celle de l'éducation prioritaire afin d'agir contre la concentration.

      • 24:01-25:00 : Constat que l'école est traversée par les problématiques de la société et soumise à des injonctions contradictoires.

      • 25:56-26:24 : Axe de préconisation consacré à l'amélioration des conditions de scolarisation des élèves.

      • 27:53-28:11 : Mention d'un plan spécifique d'urgence pour les territoires ultramarins, détaillé en annexe.

      • 29:31-29:41 : Remerciements et présentation de l'échange entre l'Assemblée nationale et le Conseil économique, social et environnemental.

      • 30:02-30:21 : Le groupe rassemblement national estime que le système éducatif doit être repensé et que son organisation actuelle est un problème.

      • 33:17-33:27 : Ce rapport constitue une base solide pour une éducation inclusive et performante.

      • 33:44-34:15 : Salutation du CSE pour son rapport et son attention à la question des métiers de l'Éducation.

      • 35:19-35:41 : Satisfaction de voir reprise la préconisation des contrats d'objectifs et de moyens.

      • 35:41-35:52 : Question sur les actions envisagées par le CESE dans les semaines et mois à venir.

      • 36:06-36:21 : Satisfaction de constater que les constats politiques sont partagés par l'expertise de la société civile.

      • 37:05-38:26 : Question sur la pertinence de faire coïncider la géographie de l'éducation prioritaire avec celle des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) et l'utilisation de l'IPS.

      • 45:47-46:23 : Question sur l'opposition entre la réussite des élèves et la méritocratie.

      • 49:56-50:30 : Question sur les moyens de faire du lycée professionnel une option à part entière.

      • 52:56-54:05 : Réflexion sur les objectifs de la société en matière d'éducation et sur l'évolution de ces objectifs au fil du temps.

      • 59:29-1:00:02 : Discussion sur la mixité et la question de l'enseignement privé.

      • 1:00:40-1:01:14 : Explication du fonctionnement des contrats avec l'enseignement privé et de la conditionnalité à une redevabilité financière.

      • 1:01:50-1:02:34 : Explication de la position du CESE sur la non-superposition de la carte de l'éducation prioritaire avec les QPV.

      • 1:06:30-1:07:01 : Invitation à une prochaine réunion au CESEU le 28 janvier.

      • 1:09:24-1:09:41 : Préoccupation concernant la méritocratie et l'idéalisme républicain.

      • 1:09:53-1:10:04 : Question sur les moyens de garantir l'égalité des chances et de rétablir la confiance dans le système éducatif.

      • 1:10:04-1:10:22 : Question sur la place des collectivités territoriales dans le processus de décision concernant l'éducation.

      • 1:11:05-1:11:34 : Constat que les communes sont peu associées aux décisions malgré leur engagement financier et leur responsabilité dans le cadre éducatif.

      • 1:11:34-1:11:51 : Proposition de faire évoluer la gouvernance du premier degré et les rôles de chacun dans la communauté éducative.

      • 1:13:49-1:14:35 : Question sur les effets de l'interdiction des téléphones portables dans les écoles et collèges, et sur la généralisation de la pause numérique.

      • 1:15:21-1:15:52 : Question sur les préconisations pour prévenir et lutter contre le décrochage scolaire.

      • 1:16:30-1:17:01 : Question sur la nécessité de remplacer le Conseil supérieur des programmes (CSP).

      • 1:18:41-1:19:21 : Question sur la prise en compte des caractéristiques des territoires ruraux dans la définition des critères d'évaluation.

      • 1:19:57-1:20:13 : Question sur la reconsidération sociale du métier d'enseignant.

      • 1:20:13-1:20:28 : Absence d'évocation de deux événements majeurs bouleversant l'institution scolaire dans le rapport.

      • 1:26:10-1:26:29 : Question sur le bilan des réunions favorisant la souscription de projets au sein du Fonds d'innovation pédagogique.

      • 1:26:29-1:27:04 : Question sur l'impact du dédoublement des classes depuis 2017.

      • 1:29:04-1:29:26 : Question sur l'organisation des relations avec les collectivités territoriales pour favoriser la réussite des élèves.

      • 1:29:26-1:30:15 : Question sur la formation à l'éducation à la sexualité et à la vie affective, et sur la réponse aux familles anti-choix.

      • 1:31:08-1:31:19 : Nécessité de ne pas se désintéresser de certains sujets même s'ils ne sont pas écrits dans le rapport.

      • 1:31:19-1:31:45 : Précision sur la question des observatoires.

      • 1:31:45-1:32:06 : Importance de repenser les finalités et le système éducatif, et d'avoir une instance prenant en compte la diversité des approches.

      • 1:32:34-1:32:50 : Le décrochage n'est pas traité précisément mais l'importance des conditions de scolarisation est soulignée.

      • 1:38:20-1:39:10 : La titularisation des enseignants devrait se faire au niveau master.

      • 1:39:10-1:39:31 : Difficultés et différences entre le premier et le second degré, sujet des contractuels à réouvrir.

      • 1:39:48-1:40:05 : L'IPS est un indicateur fiable mais d'autres indicateurs peuvent être utilisés.

      • 1:40:29-1:40:59 : D'autres outils et pistes sont à explorer, notamment en milieu rural.

      • 1:42:13-1:43:25 : Nécessité de changer de paradigme pour favoriser la mixité.

      • 1:44:40-1:45:42 : L'uniforme n'a pas été retenu car il semble plus important de traiter les causes que les stigmates.

      • 1:51:17-1:51:22 : Reprise de la séance.

      • 1:51:22-1:51:34 : Examen de la proposition de résolution européenne visant à lutter contre les addictions numériques chez les enfants.

      • 1:55:17-1:56:07 : Présentation de la proposition de résolution européenne visant à lutter contre les addictions numériques chez les enfants.

      • 1:56:07-1:57:22 : Importance que l'Assemblée nationale se saisisse de ce sujet grave, porteur d'enjeux de santé publique et d'éducation.

      • 1:57:22-1:57:57 : Souhait que la proposition de résolution européenne soit débattue en séance.

      • 1:57:57-1:58:26 : Statistiques alarmantes sur le temps passé sur internet par les jeunes et sur l'utilisation problématique des smartphones.

      • 2:02:06-2:02:34 : Les écrans entraînent une libération rapide de dopamine.

      • 2:03:46-2:04:21 : Exemples de caractéristiques addictives des services en ligne : défilement infini, lecture automatique, restriction temporale de contenu (FOMO).

      • 2:05:16-2:07:22 : L'Union Européenne a adopté des règlements sur les marchés et les services numériques pour protéger les enfants.

      • 2:07:22-2:09:15 : Nécessité d'agir de manière efficace à l'échelon européen pour interdire les caractéristiques addictives des services en ligne.

      • 2:09:15-2:10:03 : Invitation à adopter largement la proposition de résolution européenne.

      • 2:10:03-2:10:27 : Appropriation du texte par la Commission des Affaires Européennes.

      • 2:10:54-2:11:20 : Nécessité de légiférer pour protéger les plus jeunes et d'avoir des sanctions adaptées.

      • 2:13:27-2:14:05 : Définition de solutions concrètes face à cette problématique, combinant régulation, éducation et sensibilisation.

      • 2:14:47-2:15:52 : Importance de limiter le temps d'écran et l'accès aux outils et matériels.

      • 2:15:55-2:16:36 : Rappel des statistiques sur le temps passé devant les écrans par les enfants de différents âges.

      • 2:16:53-2:18:29 : Parallèle avec le tabagisme et la nécessité de prendre des mesures pour protéger les enfants des dangers du numérique.

      • 2:23:56-2:24:44 : Condamnation du groupe Meta pour non-respect des règles de la concurrence et prise de conscience des comportements addictifs générés chez les jeunes.

      • 2:24:53-2:26:18 : Nécessité d'une réglementation forte et protectrice de la santé des mineurs, et soutien à la proposition de résolution européenne.

      • 2:28:19-2:29:01 : Importance de faire du numérique une opportunité et non une menace pour la santé mentale des enfants.

      • 2:29:12-2:30:44 : Les recommandations de la proposition de résolution européenne fournissent des pistes concrètes et pertinentes, notamment le droit numérique à ne pas être dérangé.

      • 2:30:44-2:31:12 : Soutien à la proposition de résolution européenne et remerciements aux rapporteurs.

      • 2:35:57-2:37:57 : Importance de se concentrer sur ce qui est proposé dans la proposition de résolution européenne et d'agir auprès de la Commission européenne.

      • 2:37:57-2:38:13 : Il ne s'agit pas de proposer des éléments sur le droit français, mais d'agir sur le droit européen.

      • 2:38:13-2:39:46 : Nécessité de trouver la juste mesure entre régulation et contrainte face aux plateformes numériques.

      • 2:44:57-2:45:55 : La technologie aliénante a été complètement domestiquée, y compris pour les enfants.

      • 2:45:55-2:47:17 : Nécessité d'un accompagnement et de la création de contenus pédagogiques pour accompagner les politiques publiques.

      • 2:48:03-2:49:15 : Intérêt pour des dispositifs législatifs mis en place dans d'autres pays européens et pour une réflexion sur un cadre précis concernant la publicité.

      • 2:49:15-2:49:44 : Remerciements pour la qualité des travaux menés sur l'addiction aux écrans des enfants.

      • 2:49:44-2:50:10 : Question sur les actions concrètes à mettre en place pour harmoniser les législations européennes et assurer un équilibre entre la régulation des plateformes et le respect des droits numériques des mineurs.

      • 2:51:26-2:52:14 : Préoccupation concernant l'algorithme en entonnoir et le contrôle de l'accès aux contenus inadaptés.

      • 2:52:14-2:52:35 : La responsabilité du numérique doit se discuter à l'échelon européen.

      • 2:52:35-2:53:02 : Un rapport a été rendu sur "enfants et écrans à la recherche du temps perdu", avec des préconisations pouvant être intégrées dans une proposition de loi nationale.

      • 2:53:56-2:55:33 : Le niveau européen permet d'être plus efficace, et cela demande des initiatives nouvelles à prendre, y compris en tant que parlementaires au niveau national.

      • 2:55:33-2:56:53 : Il faut trouver les leviers pour la taxation et la publicité.

      • 2:56:53-2:58:03 : Il faut choisir le bon niveau pour agir, en tenant compte du cadre du droit européen.

      • 2:58:03-2:59:29 : La proposition de résolution européenne est une indication de la France au sein du parlement européen.

      • 3:00:12-3:02:00 : Il est préférable de retirer certains amendements car ils relèvent du niveau national et non européen.

      • 3:06:18-3:09:38 : Discussion sur des amendements concernant la priorisation des acteurs publics dans la recherche sur l'impact des écrans, l'usage des écrans individuels dans les établissements scolaires, et l'inscription de données relatives à l'exposition aux écrans dans le carnet de santé.

      • 3:11:06-3:14:19 : Explication des rapporteurs sur la nécessité de se concentrer sur le droit européen dans le cadre de cette proposition de résolution.

      • 3:15:53-3:17:02 : Insistance sur le retrait des amendements ne relevant pas du cadre européen.

      • 3:17:09-3:18:25 : Explication sur la possibilité de sous-amender les amendements pour un passage en séance.

      • 3:18:25-3:18:31 : Avis des rapporteurs sur l'amendement AC5.

      • 3:18:31-3:20:14 : Les rapporteurs ont la volonté de travailler sur quelque chose au niveau national.

      • 3:20:14-3:21:11 : L'échelle européenne est la plus appropriée pour agir sur ces questions.

      • 3:21:11-3:21:36 : Rappel que ce qui est du réglementaire ne relève pas du droit européen.

      • 3:21:58-3:23:23 : Discussion sur l'interdiction de l'exposition aux écrans des enfants de moins de 3 ans.

      • 3:26:48-3:27:25 : Fin de l'étude des amendements et désignation de rapporteurs sur la proposition de loi relative à la réforme de l'audiovisuel public.

    2. Je peux fournir un résumé des principaux sujets et arguments présentés dans les sources, afin de faciliter la préparation de réunions d'information.

      • Mixité sociale à l'école Un conférencier du Conseil économique, social et environnemental (CESE) remet en question la mixité sociale à l'école et la redéfinition de la carte scolaire, y compris l'utilisation du financement public des établissements privés comme levier. Il est proposé de réduire les dotations en cas de non-respect des contrats d'objectifs et de moyens, en utilisant le critère social comme indicateur de mixité. L'enseignement privé scolarise davantage d'élèves d'origine favorisée, une tendance à la hausse. Il est suggéré d'établir des contrats d'objectifs triennaux avec les établissements privés, avec une révision des financements si les objectifs ne sont pas atteints.

      • Formation des enseignants Les sources soulignent l'importance de la formation initiale et continue des enseignants. Un conférencier s'interroge sur les préconisations en matière de formation initiale, étant donné le projet de réforme annoncé. La formation continue est également mise en avant, avec la nécessité de la préserver au sein du temps scolaire. L'amélioration de la formation des enseignants est jugée nécessaire, tant au niveau initial que continu.

      • Inégalités sociales et système éducatif Le système éducatif français est décrit comme un accélérateur d'inégalités sociales. Un conférencier critique le modèle méritocratique, opposant la méritocratie à la réussite de tous les élèves. L'école est présentée comme un projet de société où les enjeux sont collectifs, nécessitant l'association de tous les acteurs. L'OCDE souligne que la France reste l'un des pays où l'acquisition de compétences à 15 ans est fortement influencée par le milieu social.

      • Crise d'attractivité du métier d'enseignant Les sources notent une crise du métier d'enseignant et un manque d'attractivité. La reconnaissance et la revalorisation du métier sont préconisées, en s'inspirant de modèles comme celui de la Finlande.

      • Adaptation aux réalités territoriales Les territoires ultramarins présentent des situations particulièrement dégradées, nécessitant des mesures adaptées. Il est souligné la nécessité d'adapter les politiques éducatives aux réalités locales et aux besoins des territoires. La coordination entre les collectivités territoriales est essentielle pour favoriser la mixité sociale et adapter les mesures aux spécificités locales.

      • Débat démocratique sur l'école Plusieurs intervenants appellent à un débat démocratique sur les finalités de l'école, impliquant l'ensemble de la communauté éducative. La nécessité de redéfinir les objectifs de l'école est soulignée, afin de garantir une éducation adaptée aux besoins contemporains.

      • Démocratie scolaire et rôle des élèves Il est proposé de renforcer la démocratie scolaire en prenant en compte la parole et le rôle des élèves, afin de conforter leur apprentissage de la citoyenneté. L'apprentissage des droits par les enfants, et pas seulement de leurs droits civiques, est également mis en avant.

      • Réussite scolaire et bien-être des élèves L'importance d'un climat scolaire serein est soulignée, avec un accent sur la question du harcèlement, du bien-être et de la santé des élèves et des personnels.

      • Addiction numérique chez les enfants

        • Une proposition de résolution européenne vise à lutter contre l'addiction numérique chez les enfants, décrite comme un problème grave de santé publique.
        • Les chiffres montrent une utilisation massive et précoce des écrans par les enfants, avec des conséquences sur leur développement cognitif et émotionnel.
        • Les plateformes numériques sont accusées d'utiliser des caractéristiques de conception addictives pour capter l'attention des utilisateurs et créer une dépendance.
        • Il est proposé d'interdire les caractéristiques de conception addictive aux services en ligne et de consacrer un droit numérique à ne pas être dérangé.
        • Plusieurs intervenants soulignent la nécessité d'une action collective et coordonnée au niveau européen pour protéger les enfants.
        • L'importance de la responsabilisation, de la prévention et de l'éducation à une utilisation responsable du numérique est mise en avant.
        • Des mesures restrictives pour les mineurs, garantissant leur liberté et leur libre arbitre, sont également proposées.
        • Le rôle de la lecture et de l'écriture est souligné comme une alternative aux écrans.
    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Laurence Devillers sur l'intelligence artificielle:

      • Démystification de l'IA : L'IA est avant tout de l'imitation à partir de données. Certains la comparent à un simple outil, mais il est crucial de comprendre qui contrôle cet outil et les risques sous-jacents. L'objectif est de démystifier l'IA pour éviter les fantasmes et les peurs, tout en reconnaissant les risques et les opportunités.

      • Éducation et compréhension de l'IA : Il est essentiel d'éduquer et d'enseigner les concepts fondamentaux de l'IA, même sans apprendre à coder, afin de permettre à chacun de comprendre comment ces machines fonctionnent et de garder la faculté de décider. Cette éducation doit commencer dès l'école primaire pour démystifier l'IA auprès des jeunes, de leurs parents et des professeurs.

      • Applications et risques de l'IA émotionnelle (Affective Computing) :

        • L'affective computing vise à détecter les émotions humaines à travers le visage, la posture et la voix. Ces informations peuvent être utilisées pour adapter les interactions homme-machine, par exemple, avec des robots assistants pour personnes âgées.
        • Il est crucial de comprendre la complexité des émotions et les différences culturelles dans leur expression. L'utilisation de ces technologies nécessite une éthique rigoureuse pour garantir la dignité de la personne et éviter la manipulation.
        • Les émotions sont complexes et peuvent être un mélange de sentiments positifs et négatifs. La technologie actuelle n'est pas suffisamment mature pour être utilisée sans discernement.
      • Réflexion éthique et collective sur l'IA :

        • Il est nécessaire d'avoir une réflexion collective sur l'utilisation de l'IA, en considérant les dépendances potentielles et les implications sur la dignité humaine.
        • Les principes éthiques tels que la vie privée, le consentement, la transparence, la responsabilité, la dignité et la justice doivent guider le développement et l'utilisation de l'IA.
        • Il faut réglementer et normaliser la relation avec les objets numériques, en tenant compte des différences culturelles et des risques de manipulation émotionnelle.
      • Projections et qualités morales : Les humains ont tendance à projeter des connaissances, des affects et des qualités morales sur les machines, ce qui peut être trompeur. Il est important de comprendre que les qualités morales d'une IA dépendent des données avec lesquelles elle a été entraînée.

      • Évolution de l'IA : L'IA a connu des avancées significatives, notamment avec le deep learning et les transformers. L'émergence de Chat GPT a marqué une étape importante, mais il est essentiel de démystifier ces machines et de comprendre leurs limites.

      • IA prédictive vs. IA générative : L'IA prédictive discrimine entre les formes en apprenant leurs différences, tandis que l'IA générative crée de nouvelles formes. Les IA génératives sont entraînées en auto-supervision, sans nécessiter d'annotations manuelles.

      • Enjeux éthiques majeurs :

        • L'absence de véracité des résultats et de sources est un problème majeur. Il est crucial de mettre en place des mécanismes de traçabilité et de transparence.
        • La manipulation émotionnelle possible est un risque important, notamment dans le contexte du métavers et de la réalité virtuelle.
        • Les biais cognitifs et émotionnels peuvent influencer notre perception de l'IA et nos décisions.
      • Importance des normes et de la régulation : Il est essentiel de mettre en place des normes et des réglementations pour encadrer le développement et l'utilisation de l'IA, en s'alignant sur les lois existantes. L'Europe doit jouer un rôle actif dans l'élaboration de ces normes pour garantir la souveraineté technologique et le respect des valeurs éthiques.

      • Vulnérabilité et acculturation : Il faut comprendre que nous sommes tous vulnérables face à ces machines et qu'une acculturation à ces objets est nécessaire. Cela passe par la démystification, la compréhension des concepts et la confiance dans l'intelligence collective.

      • Limites des modèles actuels : Les modèles actuels d'IA, comme Chat GPT, ont des limites en termes de compréhension de l'espace, du temps et des intentions. Ils peuvent produire des erreurs et des incohérences, et sont influencés par la prédominance de l'anglais dans les données d'entraînement.

      • Éducation à l'esprit critique : Il est crucial d'éduquer les enfants à l'esprit critique et à la remise en question des sources d'information. Il faut leur apprendre à déconstruire les informations produites par les machines et à comprendre les biais potentiels.

      • Loi, normes et éthique : Les trois piliers pour une utilisation responsable de l'IA sont la loi, les normes et l'éthique. L'éthique ne consiste pas à dire ce qui est bien ou mal, mais à réfléchir aux conséquences et aux risques.

      La présentation souligne l'importance d'une approche équilibrée et informée de l'IA, en mettant l'accent sur l'éducation, la réflexion éthique et la régulation pour garantir que ces technologies soient utilisées de manière responsable et bénéfique pour la société.

    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une table ronde intitulée "IA et Santé | "Prévention en santé : comment l'IA change la donne ?"":

      • Contexte et Objectifs : La table ronde vise à faire le point sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans le domaine de la santé, en particulier dans la prévention.

      Elle examine le potentiel croissant des solutions technologiques, les perspectives prometteuses qu'elles offrent, et leur valeur ajoutée pour les patients.

      • Participants et leurs expertises :

        • Dr. Xavier à la Coque : Médecin anesthésiste réanimateur, spécialiste des données, et directeur des datas de l'Institut Universitaire du Cancer de Toulouse Oncopole. Son travail actuel est d'implémenter l'entraînement d'algorithmes sur les données de santé.

      Il s'intéresse à la médecine prescriptive, cherchant à utiliser l'IA pour éviter la décompensation des patients et préserver leur capital santé.

      *   **Dr. Guillaume Bataillon** : Médecin pathologiste à l'Oncopole de Toulouse, spécialisé en pathologie mère et gynécologique, impliqué dans l'implémentation d'algorithmes dans la gestion des données de sa spécialité. Il examine au microscope les tissus prélevés sur un patient pour établir un diagnostic et orienter le choix de traitement.
      
      *   **Carole Ziza Gara** : Dirigeante de l'entreprise télégraphique, spécialisée dans les solutions connectées intelligentes et innovantes pour le bien-vieillir. Son entreprise analyse intelligemment les données pour le "Smart care", proposant des solutions aux personnes souhaitant rester à domicile le plus longtemps possible.
      
      *   **Dominique Pont** : Directeur général autonomie et santé du groupe La Poste, en charge du développement des services de confiance numérique en santé. Il souligne l'importance de la souveraineté des algorithmes et des technologies en santé.
      
      • Facteurs favorisant l'introduction de l'IA en médecine : L'augmentation des données disponibles (notamment grâce à la numérisation des images microscopiques), l'augmentation de la puissance des processeurs, et les avancées dans les algorithmes.

      • Exemple d'application de l'IA en pathologie : Collecte de lames de prélèvements de col utérin dans toute la France pour constituer une base de données anonymisée, annotée par des pathologistes, et mise à disposition d'équipes d'ingénieurs pour développer des algorithmes de classification.

      • Objectifs de l'IA en pathologie : Améliorer l'efficacité, la reproductibilité, et la fiabilité des diagnostics, ainsi que potentiellement découvrir de nouveaux biomarqueurs pour adapter la prise en charge des patients.

      • IA comme assistance au diagnostic et au traitement : L'IA est vue comme une aide précieuse pour la récupération et la consolidation d'informations médicales issues de la littérature scientifique. Les algorithmes sont performants pour les tâches répétitives, mais la prédiction de la réponse à un traitement est plus complexe et nécessite des essais cliniques.

      • Médecine prescriptive : L'IA est envisagée pour une médecine proactive, visant à préserver le capital santé et à éviter la décompensation, notamment dans les maladies chroniques. Cela implique une personnalisation des prescriptions basée sur les données du patient, incluant la génétique, la biologie, et l'évolution des données dans le temps.

      • Défis et enjeux :

        • Protection des données : Nécessité de garantir la sécurité et la confidentialité des données de santé, en les gardant dans le système de soins et en empêchant leur utilisation contre les patients.

        • Éthique de l'IA : Importance de préserver l'éthique et de s'assurer que l'IA ne soit pas vulnérante, en évitant toute utilisation des données qui pourrait nuire aux patients.

        • Maintien à domicile des seniors : L'IA est envisagée comme un complément à l'accompagnement humain pour aider les seniors à rester à domicile plus longtemps, en détectant les chutes et les activités anormales.

        • Souveraineté technologique : Nécessité de maîtriser les plateformes technologiques pour garantir un contrôle éthique du système de santé, en développant une alternative européenne aux géants américains et chinois.

        • Limites de la puissance de calcul : Face à la course à la puissance de calcul imposée par les modèles d'IA américains et chinois, il est suggéré de se concentrer sur des modèles plus ciblés et de qualité, adaptés aux besoins spécifiques de la santé, en privilégiant l'éthique et la maîtrise des données.

        • Interopérabilité des systèmes : Nécessité d'améliorer l'interopérabilité des systèmes d'information de santé pour faciliter l'échange de données et la coordination des soins.

        • Explicabilité et biais des algorithmes : Importance de comprendre comment les algorithmes prennent leurs décisions et de contrôler les biais potentiels, en mettant en place une "garantie humaine" de l'IA.

      • Applications potentielles de l'IA dans le diagnostic : Radiologie, dermatologie, échographie, endoscopie, neurologie (détection de maladies dégénératives et de crises convulsives), pneumologie (maladies chroniques).

      • Jumeaux numériques : Utilisation de jumeaux numériques pour tester des algorithmes et simuler des scénarios, permettant de valider les modèles d'IA de manière plus efficace.

    1. Pour un document de synthèse pour un briefing, en utilisant les sources à disposition, on peut tirer les informations suivantes d'une présentation de Raphaël Besson sur la question de savoir s'il est possible d'imaginer des futurs désirables:

      • Constat initial :

      Dans les années 1960 et 1970, il était plus simple d'imaginer le futur car les projections étaient basées sur la prolongation des tendances existantes, avec une vision partagée par des acteurs homogènes.

      Cette vision était axée sur l'extension des métropoles, le développement de l'automobile et un urbanisme fonctionnaliste.

      On pensait alors la ville et les territoires sans le vivant, les écosystèmes naturels ou la société, et l'habitat comme un simple abri.

      • Revanche des externalités : L'expression de Yan Moulier Bouton souligne que les externalités négatives, négligées dans cette vision du futur, ont pris leur revanche.

      • Complexité actuelle :

      Il est aujourd'hui difficile de se projeter dans des futurs désirables en raison de la complexité des enjeux et des difficultés à dépasser certains récits archétypaux.

      Parmi ces récits, on retrouve ceux de l'effondrement, des "2030 glorieuses" (vision optimiste), de la fascination pour l'IA, ou encore de la vision de l'humain comme parasite des écosystèmes.

      • Dilemmes des politiques urbaines et territoriales :

      Il existe une difficulté à dépasser les dilemmes entre utopie et dystopie, entre approches artistiques/culturelles et technologiques, ou encore entre expérimentation et politiques de planification.

      Les politiques culturelles sont tiraillées entre les lieux intermédiaires et les équipements labellisés, ou entre la défense des droits culturels et les cultures académiques.

      • Importance de la complexité et du "gris" :

      Il est essentiel de créer des espaces permettant de penser la complexité et de considérer les multiples nuances du "gris".

      Cette approche invite à dépasser les oppositions simplistes et à explorer les zones intermédiaires.

      • Rôle des acteurs culturels :

      Les approches culturelles et artistiques des transitions territoriales ne sont pas suffisamment considérées par l'Académie et les sciences, alors qu'elles sont fondamentales pour penser des futurs souhaitables.

      Il est nécessaire de bâtir des politiques culturelles des transitions territoriales, en accompagnant et en légitimant ces approches dans le cadre de politiques publiques.

      • Dépasser l'acceptabilité :

      Les artistes et acteurs culturels ne doivent pas se contenter d'œuvrer à l'acceptabilité des mesures radicales, mais plutôt créer des espaces de débats, de rencontres et d'interactions pour explorer la complexité des enjeux.

      • Expérimentation collective :

      Il est fondamental de permettre l'expérimentation collective et de favoriser la rencontre d'une diversité de savoirs (architectes, artistes, habitants, etc.) pour faire l'expérience de l'intelligence collective et de ce que pourrait être un avenir souhaitable.

      L'exemple de la construction collective de mobilier urbain illustre cette démarche.

      Ce briefing souligne la nécessité de repenser la manière dont on imagine et construit le futur, en intégrant la complexité, en valorisant les approches culturelles et artistiques, et en favorisant l'expérimentation collective et le débat public.

    1. Ce document de synthèse vise à présenter les principaux points du rapport sur les enseignements pluridisciplinaires au lycée général, technologique et professionnel.

      Définition et enjeux de la pluridisciplinarité * La pluridisciplinarité est une notion récente et souvent mal comprise, contrastant avec l'organisation traditionnelle des savoirs en disciplines. * Elle se distingue de la multidisciplinarité (juxtaposition de disciplines sans relation), de l'interdisciplinarité (coopération entre disciplines avec enrichissement mutuel) et de la transdisciplinarité (système axiomatique général rassemblant des disciplines). * L'objectif est de croiser les approches disciplinaires pour mieux cerner la complexité des objets d'étude, en développant des compétences spécifiques aux élèves.

      Réalités organisationnelles et pratiques pédagogiques * Cadrage institutionnel : Les programmes et dispositifs pluridisciplinaires sont définis de manière plus ou moins explicite, allant de simples repères à des programmes détaillés. * Mise en œuvre : La qualité des relations interpersonnelles entre enseignants est essentielle à la réussite d'un enseignement pluridisciplinaire. Le manque de temps de concertation est un obstacle fréquemment déploré. * Difficultés : Un décalage est souvent constaté entre l'affichage pluridisciplinaire et la réalité multidisciplinaire, où les disciplines restent cloisonnées. Le choix d'objets d'étude communs est difficile à mettre en œuvre. * Compétences : La maîtrise disciplinaire est nécessaire mais non suffisante. Des compétences spécifiques liées à la pluridisciplinarité sont requises, mais peu valorisées par l'institution. * Ressources : Les ressources sont abondantes mais difficiles à repérer et peu utilisées par les enseignants.

      Apports pour l'élève * Changement de regard : La pluridisciplinarité peut modifier la perception de l'élève sur son environnement scolaire, mais son efficacité varie selon la qualité de la coordination pédagogique. * Compétences : L'objectif est de développer des compétences transversales (travail en équipe, pensée critique) et psychosociales, préparant ainsi les élèves aux études supérieures et au marché du travail. * Valorisation : La valorisation de la pluridisciplinarité est faible dans la poursuite d'études, notamment dans Parcoursup.

      Recommandations * Faire évoluer les enseignements vers une véritable interdisciplinarité. * Déterminer plus précisément les finalités et les compétences visées pour chaque enseignement. * Organiser les contenus programmatiques autour d'objectifs généraux de formation, en introduisant de la souplesse dans le choix des thématiques. * Prévoir des temps de co-intervention, de coordination et de concertation. * Accompagner méthodologiquement les enseignements pluridisciplinaires par la formation initiale et continue. * Valoriser les compétences particulières des enseignants et les parcours individuels. * Valoriser les compétences transversales développées dans le parcours de l'élève et dans Parcoursup.

      Conclusion * La pluridisciplinarité doit viser une réelle interdisciplinarité, où les disciplines s'enrichissent mutuellement. * L'institution doit imposer un cadrage précis et accorder une confiance moins systématique aux capacités d'auto-formation des enseignants. * Une politique de ressources humaines fine est nécessaire, valorisant les compétences particulières et encourageant la montée en compétence.

    1. 2024 hat Deutschland die Nationalen, aber nicht die europäischen Klimaziele erreicht. Es wurden 18 Millionen Ton weniger CO2 ausgestoßen als im Vorjahr. Damit sind die Emission drei Jahre hintereinander zurückgegangen. Komma, sie liegen auf der halben Höhe von 1999. Hauptgründe sind die Abschaltung von Kohlekraftwerken und ihr Ersatz vor allem durch erneuerbare Energien sowie die schlechte Konjunkturlage. https://taz.de/Klimaziel-fuer-2024/!6057130/

    1. Der deutsche Expertenrad für Klimafragen hat sein zwei Jahresgutachten zur Entwicklung der Treibhausgas-Emissionen vorgelegt. Er stellt fest, dass sich die Dekaponisierung im Energiebereich 2021 bis 2023 schneller als geplant vorgesehen entwickelt hat. Das aber Gebäude und vor allem der Verkehr weit zurückgeblieben sind. In den kommenden Jahren seien jährlich etwa 100 Milliarden Euro öffentlicher Investitionen nötignötignötnötß, kommer um die deutschen Klimaziele zu erreichen. Der Expertenradlin rett davon ab, vor allem auf den CO Preis zu setzen, der dieser vor allem die ärmere Bevölkerung trifft.

      https://taz.de/Gutachten-vom-Expertenrat-Klima/!6063870/

      Gutachten: https://bscw.bund.de/pub/bscw.cgi/d315529602/ERK2025_Zweijahresgutachten-2024.pdf

    1. Briefing Document : Analyse du Rapport IGESR-IGF sur les Dépenses et Dispositifs Jeunesse (2023-2024)

      Objet : Synthèse et analyse du rapport IGESR-IGF (Inspection générale des Finances et Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche) sur la revue des dépenses et des dispositifs en faveur de la jeunesse.

      Date : 18 Octobre 2024

      Sources : Extraits du rapport "igesr-igf-rapport-23-24-122b-revue-depenses-dispositifs-jeunesse-pdf-196774.pdf"

      Introduction :

      Ce rapport, commandité par la Première Ministre, vise à objectiver, rationaliser et ajuster l'ensemble des dispositifs en faveur de la jeunesse, en particulier dans les domaines de l'Éducation Nationale, de la Jeunesse, des Sports et de l'Enseignement Supérieur (à l'exception des ressources universitaires qui feront l'objet d'une étude spécifique).

      L'analyse porte sur la période débutant en 2017, et sur les dispositifs et mesures créés et mis en œuvre depuis cette date. Le rapport se concentre sur deux axes principaux :

      Un rappel des mesures mises en œuvre depuis 2017, replacées dans le contexte des enjeux démographiques, ainsi qu'un bilan des méthodes de chiffrage et de répartition des moyens d'enseignement par les ministères concernés.

      Des propositions de méthodes visant à optimiser la répartition des moyens de l'Éducation Nationale par niveau d'enseignement sur le territoire, tenant compte des effets démographiques à l'horizon 2027 et de l'origine sociale des élèves.

      Thèmes Principaux et Idées Clés :

      Rationalisation des Moyens de l'Éducation Nationale face à l'Évolution Démographique:

      Le rapport souligne que les perspectives démographiques à court et moyen terme pourraient justifier une réduction des moyens d'enseignement. La mission a donc modélisé une rationalisation de la répartition des moyens de l'enseignement scolaire en tenant compte des caractéristiques des écoles et des établissements.

      Quote : " Les perspectives démographiques à court et moyen terme peuvent en effet justifier une réduction des moyens d’enseignement nécessaires, à politique éducative constante." Trois approches principales de rationalisation sont proposées :

      Réallocation des moyens au sein des établissements par la fermeture de classes à effectifs réduits.

      Intégration de l'Indice de Positionnement Social (IPS) pour ajuster la répartition en fonction de l'origine sociale des élèves.

      Révision du maillage territorial des écoles et établissements pour une meilleure cohérence du nombre d'élèves par établissement, en tenant compte des temps de trajet.

      La loi de programmation des finances publiques (LPFP) 2023-2027 tient compte partiellement de la baisse de la démographie scolaire.

      Le MENJ (Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse) traduit les évolutions des effectifs scolaires de manières différentes pour la budgétisation.

      Le rapport identifie une possible fermeture de 33 collèges en raison de leur nombre d’élèves.

      Quote: "Le scénario identifie 33 collèges qui peuvent être fermés au regard de leur nombre d’élèves et qui peuvent répartis à proximité de leur collège."

      Évaluation et Cohérence des Dispositifs en Faveur de la Jeunesse :

      La revue des dépenses sur les dispositifs en faveur de la jeunesse a permis d'identifier les moyens additionnels déployés depuis 2017, mais sans dégager une cohérence d'ensemble. Une évaluation dédiée est jugée nécessaire avant d'envisager la pérennisation de ces dispositifs, surtout dans le contexte actuel de contraintes budgétaires.

      Quote : "In fine, la revue des dépenses sur les dispositifs en faveur de la jeunesse a permis d’identifier les moyens additionnels et de toute nature qui ont été déployés depuis 2017 sans pour autant pouvoir en dégager une cohérence d’ensemble. Concernant les nouveaux dispositifs, une évaluation dédiée semble nécessaire avant d’envisager leur éventuelle pérennisation, notamment dans le contexte contraint des finances publiques."

      Le rapport mentionne des dispositifs comme le Pass Culture et le Pass'Sport, mais souligne que peu de bénéficiaires accumulent l'ensemble des mesures sur plusieurs années.

      Certains dispositifs sont ciblés pour les publics socialement défavorisés (Pass'Sport, Colos apprenantes).

      La mission quantifie l'impact financier des différents dispositifs cumulables pour deux jeunes nés en 2007 et 2005.

      La mission souligne que depuis la rentrée 2019-2020, aucune école primaire ne peut fermer sans l'avis favorable du maire. Les décisions concernant la création, la fermeture et l'implantation d'un collège et lycée sont aux compétences du département et de la région.

      Quote: "Depuis la rentrée 2019-2020, « aucune école primaire ne ferme sans l'avis favorable du maire » selon la doctrine exprimée par le Président de la République et le ministère de l’éducation nationale. Sachant que la création ou la fermeture d’une école relève juridiquement d’une décision du conseil municipal. De même, depuis les lois de décentralisation des années 1980, la création et l’implantation d’un collège, ou sa suppression, est une compétence du département concerné et dans le cas d’un lycée, de la région concernée."

      Allocation des Moyens et Politique Pédagogique :

      Le rapport suggère que le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse (MENJ) évalue les taux de reprise démographique en tenant compte du "politiquement soutenable" au-delà du techniquement possible.

      La mission constate que l'allocation des moyens est issue d'un raisonnement inversé : les mesures nouvelles sont gagées en premier, puis les calculs de "gains démographiques" sont effectués pour financer ces mesures.

      Quote : "La mission constate que l’allocation des moyens est issue d’un raisonnement inversé : les mesures nouvelles sont gagées en premier, puis les calculs de « gains démographiques » et les marges identifiées permettent le cas échéant de financer a posteriori les mesures nouvelles. Le « taux » de reprise démographique « affiché » participe de cette construction budgétaire inversée."

      Le rapport invite les deux ministères, Education et Budget, à revoir leur partage d’informations et à convenir d’une méthode commune dans le cadre de la procédure budgétaire.

      Modélisation de la Rationalisation des Moyens :

      La mission a modélisé des méthodes de rationalisation de la répartition des moyens en tenant compte de l'IPS et des projections démographiques à l'horizon 2027.

      Un scénario consiste à relever les seuils de dédoublement de classes en éducation prioritaire, notamment en évaluant les classes susceptibles d'être fermées en relevant le seuil du nombre d'élèves.

      L'IPS est utilisé comme indicateur du statut social d'un élève, basé sur les Professions et Catégories Socio-professionnelles (PCS) de ses représentants légaux.

      La mission a comparé des classes de niveau ayant des caractéristiques similaires afin d'identifier les niveaux "sur-dotés".

      L'unité statistique retenue est le niveau, ce qui permet d'éviter la surpondération des "grosses" écoles dans l'analyse.

      Plusieurs scénarios de construction de seuils sont proposés, tenant compte de la catégorie d'établissement, du niveau de classe, de l'IPS et des projections démographiques.

      Quote: "Afin d’identifier des niveaux dotés au-delà d’un certain seuil statistique, la mission compare entre elles des classes de niveau ayant des caractéristiques similaires. Cette approche permet de reconnaitre des dotations en écart à un seuil défini au sein d’un échantillon comparable."

      La mission a étudié l'adéquation territoriale du nombre d'établissements au nombre d'élèves du premier et second degrés.

      La mission a exclu les lycées professionnels dans la mesure où les élèves ne sont pas scolarisés en considération de la proximité géographique entre leur domicile et leur lycée mais en fonction de leur choix de spécialité professionnelle.

      Conclusions :

      Le rapport met en évidence la nécessité d'une rationalisation des dépenses en faveur de la jeunesse, notamment dans le contexte de la baisse démographique scolaire.

      Il propose des pistes d'optimisation de la répartition des moyens, en intégrant des critères sociaux et territoriaux. Une évaluation approfondie des dispositifs existants est également recommandée, afin d'améliorer leur cohérence et leur efficacité.

      La mise en œuvre des recommandations du rapport nécessitera une concertation étroite entre les différents ministères concernés et les acteurs locaux.

    1. Oui, le document contient plusieurs éléments concernant les parents, les représentants de parents d'élèves et les associations de parents d'élèves :

      • Les chefs d'établissement doivent se montrer affables envers les familles, tout en restant dignes, patients, de bon conseil et fermes.

      Les recteurs et les IA-DASEN attendent des chefs d'établissement qu'ils soient proches des familles.

      • La proximité avec les familles est considérée comme essentielle, et les chefs d'établissement ont un rôle majeur et très opérationnel auprès des élèves et des familles.

      Un des recteurs insiste sur le rôle indispensable des chefs d’établissement dans les relations avec les parents afin de favoriser la « co-éducation ».

      Une rectrice rappelle que les affaires de harcèlement qui se dégradent dans les EPLE ont à voir avec des liens distendus entre les parents et l’École.

      • Les chefs d'établissement notent une méfiance croissante de la part des usagers, qui sont de plus en plus critiques et interventionnistes.

      Certains parents n'ont pas ou plus les codes. L'évolution la plus nette concerne la relation professeur-élève, avec des contestations agressives de notes ou des conflits causés par le moindre contact corporel, déclenchant des tensions avec les parents.

      • Certains chefs d'établissement soulignent la nécessité d'un accompagnement accru de leur part à l'endroit des élèves et des familles.

      Leurs interlocuteurs, à l'instar des enseignants, sont de plus en plus enclins à attendre une rencontre immédiate avec eux, sans prise de rendez-vous et parfois sans filtre.

      • Le recours au tribunal administratif se multiplie et les familles sont de plus en plus exigeantes, voire revendicatives.

      La judiciarisation dans la communication, c'est-à-dire l'intervention croissante des juges dans le contrôle de la régularité des actes de certaines autorités, principalement à la demande des parents, constitue un élément de poids dans l'évolution de la mission de chef d'établissement.

      Cette remise en cause, souvent excessive, des décisions des chefs par les familles vient d'une part affaiblir leur position et leur autorité et peut d'autre part altérer la confiance qu'ils ont en eux-mêmes.

      • Il est souligné que toute réforme éducative est portée par le chef d'établissement, qui doit expliquer, rassurer et convaincre, ce qui requiert beaucoup d'énergie et d'engagement de l'équipe de direction.

      Encore faut-il qu'elle soit informée avant les enseignants ou les parents d'élèves.

    2. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les sources fournies :

      Synthèse

      La fonction de chef d'établissement est un élément central du système éducatif, confrontée à des mutations importantes liées aux réformes et aux évolutions de la société. Une enquête s'est intéressée aux personnels de direction responsables du pilotage d'un établissement public local d'enseignement (EPLE), soit environ 7 500 personnes.

      Qui sont les chefs d’établissement?

      • En moyenne, un chef d'établissement est une personne de 54 ans, un ancien professeur certifié ou conseiller principal d’éducation, devenu personnel de direction à 41 ans après avoir été adjoint pendant 7 ans.
      • Le métier manque d'attractivité malgré un concours sélectif.
      • Il existe un manque de transparence dans les opérations de gestion et de mutation, ce qui est mal perçu.

      Pilotage et animation des chefs d’établissement :

      • La gestion des personnels de direction est assurée conjointement par la direction de l’encadrement et les académies.
      • La charte de pilotage est un outil efficace, mais son application varie selon les académies. Il est donc recommandé de la faire vivre dans chaque académie, en coordination avec les représentants des personnels.
      • Le dialogue social avec les organisations représentatives des personnels de direction s'effectue via des instances légales et un dialogue spécifique qui s'est institutionnalisé au niveau national. Le groupe national des personnels de direction (GNPD) est un outil unique pour organiser la relation sociale.
      • Le groupe dit « Blanchet », présent dans les académies, est une instance de dialogue entre les autorités académiques et les représentants des personnels.
      • Il existe de multiples structures de coordination et de mutualisation sur le territoire, comme les bassins, les districts et les réseaux, qui visent à piloter des dispositifs et à les décliner en établissement.

      Missions des chefs d’établissement :

      • Les textes qui définissent les missions des chefs d'établissement différencient peu leur rôle de celui des adjoints. Un protocole d'accord de 2000 précise les missions, mais il est ancien. Il est donc recommandé d'actualiser le référentiel métier des chefs d'établissement et de lui conférer une valeur réglementaire.
      • Les attentes institutionnelles envers les chefs d'établissement sont parfois peu spécifiques et dépassées par la réalité du terrain. Les recteurs et les IA-DASEN attendent qu'ils assument pleinement leur rôle de pilote et qu'ils soient proches des familles et actifs dans l'orientation des élèves.
      • Les chefs d'établissement sont confrontés à des difficultés structurelles, telles que les absences de personnels et le manque de remplacement, ce qui les oblige à compenser. Ils doivent également s'adapter constamment aux nouvelles mesures.
      • La mission pédagogique des EPLE est parfois sous-investie, mais jamais abandonnée. Les missions de gestion des ressources humaines sont de plus en plus importantes, et la dimension relationnelle au sein des établissements est essentielle.
      • La charge de travail des chefs d'établissement est en augmentation constante, ce qui peut questionner le sens du métier. Il est donc recommandé d'organiser le collectif de travail pour mieux répartir la charge au sein de l'équipe de direction.

      Évaluation des chefs d’établissement :

      • L'évaluation des chefs d'établissement cherche encore son modèle et son rythme. La procédure d'évaluation est régulièrement mise à l'épreuve par la pratique. Il est donc recommandé de simplifier les modalités d'évaluation, de réduire le nombre d'items, de prévoir un temps unique d'entretien annuel et de différencier la grille d'évaluation des chefs d'établissement et des adjoints.

      Formation continue :

      • La formation continue est indispensable, mais rarement inscrite dans la professionnalité des chefs d'établissement. Elle est souvent jugée inadaptée aux besoins et non spécifique. Il est donc recommandé de mettre en place dans les académies une formation continue attractive, tenant compte des besoins des territoires et de l'actualité éducative.

      Perspectives de carrière :

      • Les perspectives de carrière sont floues et peu accompagnées. Il est donc recommandé de renforcer le suivi et l'accompagnement du parcours individuel des chefs d'établissement.

      Recommandations générales :

      • Organiser une plus grande transparence sur la diffusion des postes vacants ou susceptibles de l’être.
      • Mettre en place à l’administration centrale et dans chaque académie un point d’entrée unique pour les chefs d’établissement, destiné à répondre à un besoin immédiat ou à orienter vers le bon interlocuteur.
      • Améliorer l’environnement numérique des chefs d’établissement en les outillant avec des applications gratuites et interopérables.
      • Actualiser le référentiel métier des chefs d’établissement en réaffirmant leur rôle essentiel de cadre du système éducatif et lui conférer une valeur réglementaire.

      Ce document de synthèse reprend les principaux points abordés dans le rapport, en mettant l'accent sur les défis rencontrés par les chefs d'établissement et les recommandations pour améliorer leur situation. Il peut servir de base pour un briefing plus approfondi, en développant chaque point et en apportant des exemples concrets.

    1. Le soutien de l’État en matière de vie associative, rapport 23-24-008A, octobre 2024

      Voici un document de synthèse pour un briefing sur le soutien de l'État à la vie associative, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) :

      Introduction

      • Le rapport de l'IGÉSR N° 23-24 008A, publié en octobre 2024, examine le soutien de l'État à la vie associative.
      • La mission s'est efforcée de développer une approche complémentaire aux travaux existants sur le sujet.
      • La politique en faveur de la vie associative est portée par la direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) et déclinée dans les régions et départements par les services déconcentrés chargés de la jeunesse, de l'engagement et du sport.

      Importance de la vie associative

      • La loi du 1er juillet 1901 structure une grande partie de l'organisation sociale en France.
      • Plus de 15 millions de bénévoles s'investissent dans plus de 1,3 million d'associations en activité dans des domaines variés.
      • Le budget annuel cumulé des associations en 2021-2022 est de plus de 113 milliards d'euros.
      • Les associations comptent 1 850 000 emplois salariés.

      Cadre de concertation et travaux réguliers

      • Le Haut Conseil à la vie associative (HCVA), placé auprès du Premier ministre, réunit des experts issus des administrations et des associations et alimente la réflexion générale.
      • Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a formulé des avis récents pour promouvoir l’engagement bénévole.
      • Les notes, études et rapports de l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) donnent un éclairage précieux.

      Soutien de l'État

      • Le soutien de l’État à la vie associative se manifeste par une aide financière, une adaptation législative ou réglementaire et un accompagnement technique.
      • Le fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) est une aide financière significative et structurante.
      • Les postes FONJEP constituent un programme emblématique qui doit conserver une gestion dynamique.
      • Les aides sectorielles de l’État et les aides locales sont essentielles.
      • Guid’Asso™ est un dispositif fédérateur pour l’accompagnement des bénévoles.
      • La simplification repose essentiellement sur le développement des procédures numériques.
      • Le soutien est conditionné à la souscription du contrat d’engagement républicain (CER), contesté par certains grands réseaux associatifs.

      Recommandations

      • Renforcer la connaissance des associations au niveau régional et local.
      • Mieux coordonner l’action administrative.
      • Conforter les financements des associations tout en reconnaissant leur autonomie.
      • Améliorer l’information et le soutien des bénévoles.
      • Parfaire l’application du contrat d’engagement républicain.
      • Conforter le FDVA dans son rôle d’aide structurante.
      • Poursuivre l’effort de suivi et d’évaluation des postes FONJEP.
      • Poursuivre le déploiement et le suivi attentif de Guid’Asso™.
      • Mieux informer sur les mesures en faveur du bénévolat et simplifier les procédures d’accès au compte d’engagement citoyen (CEC).
      • Poursuivre le développement du projet « systèmes d’information de la vie associative (SIVA) ».
      • Poursuivre, renforcer et mieux coordonner le travail de connaissance de l’activité réelle des associations qui sollicitent des financements publics.
      • Privilégier l’usage de la subvention pluriannuelle, à l’appui d’appels à projets moins nombreux et suffisamment ouverts.

      Enjeux et défis

      • La complexité de la vie associative nécessite des expertises diversifiées.
      • Il est important d'améliorer la connaissance de la vie associative au niveau régional et local.
      • L'émiettement de l'action publique et l'instabilité du financement public restent des défis.
      • Le risque de voir les associations devenir de simples exécutantes des politiques publiques.

      Ce document de synthèse reprend les principaux points du rapport et les recommandations de la mission, tout en soulignant les enjeux et défis liés au soutien de l'État à la vie associative.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur le rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) de novembre 2024, concernant l'enseignement et l'apprentissage dans un environnement de confiance et de sécurité :

      Titre du Rapport : Enseigner et apprendre en confiance et en sécurité : un enjeu essentiel pour la nation.

      Contexte et Enjeux : * Le rapport souligne l'importance cruciale de la confiance et de la sécurité dans le processus d'enseignement-apprentissage. Ces sentiments sont essentiels pour la motivation et le bien-être des élèves et des personnels. * Les vulnérabilités croissantes chez les élèves et les personnels, telles que la dégradation de la santé mentale et la démotivation, rendent ces enjeux encore plus importants. * Les phénomènes sociétaux (crises climatiques, sanitaires, économiques, violences urbaines, cyberharcèlement, complotisme, fracture sociale, défiance vis-à-vis des institutions) ont un impact sur le climat scolaire.

      Constat Principal : * Un engagement qualitatif du personnel à agir quotidiennement avec loyauté, rigueur et bienveillance pour favoriser un climat de confiance et de protection. * La confiance reste insuffisamment problématisée, bien qu'elle soit une condition fondamentale de la qualité de la relation pédagogique et un ciment de l'engagement collectif. * L'insécurité est une problématique sociétale qui pénètre l'École et fragilise la confiance.

      Programme pHARe : * Le programme pHARe de lutte contre le harcèlement est globalement apprécié et considéré comme efficace, bien que certains de ses piliers nécessitent d'être consolidés pour améliorer sa lisibilité. * La méthode de préoccupation partagée (MPP) est jugée efficace pour lutter contre l'intimidation et le harcèlement récents, à condition de respecter certaines conditions d'utilisation. De nombreux personnels regrettent sa disparition des recommandations nationales.

      Recommandations Clés : * Réaffirmer le respect d'autrui comme apprentissage fondamental. * Sanctuariser une séance hebdomadaire d'enseignement moral et civique (EMC). Augmenter le coefficient de l’EMC aux examens. * Expliciter le sens du règlement intérieur aux parents et aux élèves. * Engager une réflexion nationale sur les conditions susceptibles de rendre l'évaluation et l'orientation moins anxiogènes. * Élaborer un texte fondateur (charte ou autre) pour une déontologie partagée des personnels de l'éducation nationale. * Généraliser la formation à l'écoute active et au dialogue avec les adolescents. * Déployer la pratique régulière d'activités collaboratives, notamment au collège. * Généraliser les bilans de vie scolaire pour évaluer l'impact de la politique éducative d'établissement. * Développer une double alliance éducative, avec les élèves comme avec les parents.

      Priorités pour un Climat Relationnel de Confiance et de Sécurité : 1. Priorité 1 : Accorder une place centrale au respect d'autrui et développer les compétences psychosociales. 2. Priorité 2 : Renforcer le soutien aux équipes éducatives (groupes de parole, supervision, formation des directeurs). 3. Priorité 3 : Favoriser l'engagement des élèves et des équipes dans des dynamiques collaboratives et renforcer le sentiment d'appartenance. 4. Priorité 4 : Développer une double alliance éducative, avec les élèves comme avec les parents.

      Actions et Dispositifs : * Soutien aux personnels : Groupes de parole, leadership sécurisant, amélioration de la qualité de vie au travail. * Engagement des élèves : Activités collaboratives, projets collectifs, élèves ambassadeurs et sentinelles. * Alliance éducative : Implication des parents, communication claire sur le harcèlement, actions pour faciliter la participation des familles. * Outils et méthodes : Méthode de la préoccupation partagée (MPP), bilans de vie scolaire, outils numériques.

      Conclusion : * Il est crucial d'agir avec fermeté et bienveillance pour créer un contexte d'enseignement et d'apprentissage confiant et sécurisant. * Il est essentiel d'identifier clairement les problèmes et de renforcer la collaboration à tous les niveaux du système éducatif.

    1. Enseigner et apprendre en confiance et en sécurité : un enjeu essentiel pour la nation, rapport 23-24-004A, novembre 2024

      Voici les points saillants du rapport, utiles pour un briefing, concernant la confiance, la sécurité et la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire :

      • Confiance et sécurité :
        • La confiance et la sécurité sont deux besoins fondamentaux et interdépendants qui conditionnent la motivation et le bien-être de tous à l'école, élèves et personnels.
        • La mission souligne l'engagement des personnels à agir au quotidien avec loyauté, rigueur et bienveillance afin que les élèves puissent apprendre dans un climat de confiance et de protection.
        • Les phénomènes de société (crises, attentats, harcèlement, complotisme, fracture sociale, défiance) ont des répercussions sur le climat scolaire.
        • La mission s'efforce d'identifier les conditions susceptibles de permettre aux élèves d'apprendre et aux enseignants d'exercer dans un climat de confiance et de sécurité.
      • Programme pHARe :
        • Le programme pHARe est un dispositif de prévention, de détection, de traitement et de suivi du harcèlement entre élèves qui s'est progressivement structuré et affiné.
        • La majorité des membres de la communauté éducative (personnels et parents d'élèves) sont satisfaits de ce dispositif.
        • Les éléments les plus importants du dispositif pHARe sont le numéro vert 3018, les affiches et vidéos du concours NAH, les formations, la méthode de préoccupation partagée (MPP) et le protocole pHARe.
      • Méthode de préoccupation partagée (MPP) :
        • La MPP est une méthode de prévention et de traitement des situations de harcèlement qui consiste à mener de courts entretiens avec chaque protagoniste et d’autres élèves neutres.
        • Elle vise à évoquer la situation de mal-être d’un camarade avec l’élève suspecté d’intimider ou de harceler, sans donner à la situation un aspect policier, mais au contraire à mettre l’élève suspecté d’intimidation en position d’être acteur du retour au bien-être de sa victime.
        • La MPP est jugée efficace ou très efficace par 80 % de ceux qui l’ont utilisée, mais à certaines conditions.
      • Insécurité à l'École :
        • Les données de l’enquête SIVIS montrent une tendance à l’augmentation du nombre de faits graves et de faits d’une extrême gravité.
        • Les autorités publiques ont procédé à un renforcement significatif des mesures visant la sécurité des écoles et des établissements.
        • Un plan interministériel de lutte contre le harcèlement a été mis en place en septembre 2023, ainsi qu’un plan ministériel global pour la sécurité des élèves, des personnels et des enceintes scolaires en avril 2024.
      • Bien-être et climat scolaire :
        • De nombreuses équipes sont engagées dans des projets d’école ou d’établissement visant à favoriser le bien-être des élèves et des personnels.
        • Ces projets s’inscrivent dans une logique de prévention et visent à renforcer les compétences psychosociales des élèves.
        • Les pratiques coopératives et les projets collaboratifs permettent de renforcer la cohésion et les liens.
      • Recommandations :
        • Généraliser la formation à l’écoute active et au dialogue avec les adolescents.
        • Élargir le champ d’application de la méthode de préoccupation partagée et son usage à toutes les situations de souffrance relationnelle entre élèves et comme élément de lutte contre toute violence.
        • Déployer, au collège en particulier, la pratique régulière d’activités collaboratives dans le cadre de la prévention du harcèlement et de l’amélioration du climat scolaire.
        • Engager une réflexion nationale sur les conditions susceptibles de rendre l’évaluation et l’orientation moins anxiogènes pour les élèves.
        • Élaborer un texte fondateur pour une déontologie partagée des personnels de l’éducation nationale.
        • Renforcer le soutien aux équipes éducatives, notamment par le développement de groupes de parole et de supervision.
        • Généraliser les bilans de vie scolaire, afin d’évaluer chaque année l’impact de la politique éducative d’établissement sur l’évolution de l’absentéisme, du climat scolaire, des punitions et des sanctions.
        • Réaffirmer dans les textes règlementaires la place centrale du respect d’autrui comme apprentissage fondamental et comme condition nécessaire à l’émergence d’un climat de bien-être.
    2. La grande majorité des personnels montre un engagement à agir au quotidien avec loyauté, rigueur et bienveillance afin que les élèves puissent apprendre dans un climat de confiance et de protection.

      Tirée des entretiens, enquêtes et visites de terrain, l’analyse des faits et facteurs susceptibles d’aider à mieux comprendre les causes du mal-être amène la mission à formuler des recommandations pour la lutte contre le harcèlement.

      Elle permet de dégager quatre priorités essentielles pour améliorer les conditions de réussite des élèves et la qualité de vie au travail des personnels :

      • faire de l’éducation au respect une priorité absolue,
      • renforcer le soutien aux équipes éducatives,
      • favoriser l’engagement des équipes dans des dynamiques collaboratives et renforcer le sentiment d’appartenance,
      • développer une double alliance éducative avec les élèves et avec les parents.
    1. explore la question de la valeur de l’éducation privée.

      L’intervenant remet en question l’idée répandue que les écoles privées produisent automatiquement des élèves sûrs d’eux, soulignant que la confiance en soi est souvent liée au contexte socio-économique familial, plutôt qu’à l’école elle-même.

      Il critique le biais de confirmation qui nous pousse à remarquer les réussites des élèves issus de milieux privilégiés tout en ignorant les échecs.

      Finalement, la discussion aborde le rôle complexe des écoles privées dans la société, leur coût croissant et l’incertitude quant à leur valeur réelle pour les familles.

      Voici une synthèse des points clés concernant l'enseignement privé, basée sur les sources fournies :

      • Confiance et origine sociale :

      L'une des raisons souvent évoquées pour le choix de l'enseignement privé est le développement de la confiance chez l'enfant.

      Cependant, les études montrent que cette confiance est souvent liée au milieu socio-économique d'origine.

      Les enfants issus de milieux privilégiés, ayant grandi avec moins d'inquiétudes financières, ont tendance à être plus confiants, ce qui n'est pas forcément dû à leur scolarisation dans le privé.

      • Biais de confirmation :

      On a tendance à remarquer les exemples de personnes ayant réussi, comme Boris Johnson, qui a fréquenté Eton, mais on oublie les enfants issus de l'enseignement privé qui rencontrent des difficultés.

      On entend moins parler des élèves en échec, ceux qui ont du mal à interagir avec des personnes d'autres milieux ou qui ont des problèmes liés à la pression scolaire.

      • Expériences personnelles contrastées :

      Un témoignage personnel relate une expérience dans une école publique diversifiée et une école privée, toutes deux avec leurs bons et mauvais côtés.

      Le témoin souligne avoir vu plus de consommation d'alcool et de drogues dans l'école privée.

      Des études confirment que les élèves du privé ont tendance à commencer à boire plus tôt et à prendre des risques.

      • Complexité du choix de l'enseignement privé :

      Le choix de l'enseignement privé est complexe et ne se résume pas à la qualité de l'éducation.

      Les raisons sont variées et dépassent souvent le cadre scolaire.

      Les parents cherchent parfois un réseau social ou des opportunités spécifiques pour leurs enfants.

      • Impact du réseau social :

      Les personnes issues d'écoles privées comme Eton peuvent avoir tendance à privilégier d'autres personnes issues du même milieu.

      Il y a une prise de conscience croissante de ce phénomène.

      • Avenir de l'enseignement privé :

      L'avenir de l'enseignement privé est incertain.

      Avec des propositions de taxes sur les écoles privées, les parents devront se poser des questions importantes sur l'intérêt de ces établissements.

      Les parents doivent considérer ce qu'ils recherchent vraiment pour leurs enfants, car la perception de l'enseignement privé varie.

      Il est difficile de savoir si l'enseignement privé est vraiment rentable, car chaque parent a une perception différente de ce qu'il recherche.

      • Problèmes sociétaux plus vastes:

      Le débat sur l'enseignement privé reflète des problèmes plus vastes dans la société, comme des problèmes structurels.

      Il faut que les entreprises, les universités et les différents acteurs de la société aillent au-delà du simple parcours scolaire pour identifier les personnes compétentes.

    1. Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur les informations de la transcription de la vidéo "America is rife with political traps. What’s your escape route? | The Dilemma Ep. 3" et notre conversation précédente, qui met en lumière les défis de la communication et de la confiance dans un contexte de polarisation politique et propose des stratégies pour favoriser un dialogue constructif.

      Titre : Naviguer les Pièges Politiques : Vers un Dialogue Constructif

      Introduction

      • L'objectif principal est d'explorer les pièges de la communication dans un contexte politique polarisé et de proposer des stratégies pour rétablir la confiance et favoriser un dialogue constructif.
      • La vidéo "The Dilemma" examine comment les individus et la société peuvent sortir des dynamiques conflictuelles pour adopter une approche plus empathique et collaborative.
      • Un des enjeux majeurs est de passer d'une mentalité de débat à une mentalité de discours où l'écoute et la compréhension sont primordiales.

      Défis de la Communication dans un Contexte de Polarisation

      • Piège de la "personnalité publique" : La création de personnages médiatiques "provocateurs" ou "en colère" peut limiter la capacité à communiquer authentiquement et nuire à la perception publique.
      • Mentalité de débat : Une approche axée sur le débat plutôt que sur le discours entraîne une perte de respect mutuel et empêche une écoute active.
      • "Journalisme 'gotcha' " : La recherche de moments "pièges" dans les interviews nuit à la confiance dans les médias et alimente le "bruit" ambiant.
      • Effondrement du contexte : Les informations sont souvent extraites de leur contexte, déformées et instrumentalisées par des acteurs ayant des agendas spécifiques, ce qui rend difficile une communication authentique.
      • Auto-censure : La peur de ne pas être entendu ou de provoquer des réactions négatives peut entraîner l'auto-censure et limiter le dialogue.
      • Ego et désir de gagner : L'ego peut nous pousser à vouloir "gagner" un débat à tout prix, au détriment de l'écoute et de la compréhension.

      Stratégies pour un Dialogue Constructif

      • Adopter le rôle de "guérisseur social" : Choisir d'être un acteur de réconciliation et de construction d'un ordre social positif.
      • Prioriser la confiance : La confiance se construit par la compétence et la bienveillance, en vue de construire un ordre social plus juste.
      • Faire preuve d'humilité : Reconnaître que l'on n'a pas toutes les réponses et que chacun a des expériences valables à partager.
      • Éviter les approches binaires : Sortir de la logique du "soit l'un, soit l'autre" et adopter une perspective plus nuancée.
      • Distinguer les rôles : Reconnaître la distinction entre une persona publique et une personne privée, pour éviter que le rôle que l'on joue n'affecte notre intégrité.
      • S'intéresser aux motivations : Chercher à comprendre les raisons qui motivent les autres plutôt que de les attaquer.
      • Poser des questions sincères : Utiliser la méthode socratique pour encourager l'écoute et la réflexion.
      • Prendre une pause : Prendre le temps de respirer et de réfléchir avant de réagir, pour éviter les réactions impulsives.
      • Identifier les points d'accord : Rechercher les points communs plutôt que de se concentrer sur les désaccords.
      • Pratiquer l'écoute active : Écouter attentivement les autres sans chercher à les interrompre ou à les contredire.
      • Créer un espace de dialogue : S'efforcer de créer un environnement où les gens peuvent avoir des conversations honnêtes et approfondies.

      Exemples et Illustrations

      • Le rôle de "l'off-ramp" : Une personne peut agir comme une "sortie" pour ceux qui sont pris dans une spirale de colère et de conflit.
      • Le pouvoir de la décence : La gentillesse et l'ouverture peuvent avoir un impact important sur les personnes qui adoptent une approche conflictuelle.
      • L'expérience personnelle de l'orateur : L'orateur partage comment son expérience de "guerrier culturel" l'a mené à adopter une approche de "guérisseur social".
      • Les limites du "journalisme piège" : L'orateur exprime ses regrets concernant une interview qu'il a menée avec un leader du Jihad Islamique.
      • Importance du contexte : La nécessité de contextualiser une information pour éviter des interprétations erronées ou biaisées.
      • Les débats sains : L'importance de différencier un débat sain d'une conversation ou d'un discours.

      Conclusion

      • Il est essentiel de prendre conscience des pièges de la communication dans un contexte politique polarisé, afin d'adopter des stratégies qui favorisent le dialogue et la compréhension.
      • En priorisant la confiance, l'écoute et la bienveillance, il est possible de construire un espace de dialogue où les différences sont respectées et où les conflits peuvent être résolus de manière constructive.
      • Ce document de synthèse souligne l'importance d'une approche réfléchie et empathique pour naviguer dans un monde de plus en plus complexe et polarisé.

      Ce document de synthèse met en évidence les enjeux et les stratégies pour une communication plus efficace et empathique, en s'inspirant d'une vision globale et intégrée de l'interaction humaine.

      Il souligne l'importance d'une approche collaborative et inclusive pour construire un avenir plus serein et harmonieux pour tous.

    1. Im Standard-Interview mit Alfred Stern wird deutlich, dass die OMV weiter auf fossile Expansion setzt. Stern begrüßt die Steigerung der LNG-Produktion und -Exporte in den USA und setzt zugrleich auf die eigenen Projekte im Schwarzen Meer und auch in Österreich selbst. Der Interviewer Gerold Riedmann – der Chefredakteur des Standard – stellt diese Argumentation und die Standardfloskeln Sterns zur Abhängigkeit der Wirtschaft von fossilen Energien und zukünftigen technischen Lösungen an keiner Stelle in Frage.

      https://www.derstandard.at/story/3000000254260/omv-chef-stern-trump-als-chance-sehen-nach-vorn-zu-blicken

    1. Langes Interview mit Hans Joachim Schellnhuber im Standard, under anderem zu Kipppunkten und der Möglichkeit, dass wir uns schon auf dem Weg in ein „neues Klimaregime“ befinden. Schellnhuber geht davon aus, dass auch das 2°-Ziel überschritten werden wird. Der „Königsweg“, um der Atmosphäre danach wieder CO<sub>2</sub> zu entziehen, sei der weltweite Ersatz von Zement durch Holz beim Bauen, den er als Direktor des IIASA vor allem erforschen wolle. Die Wahrscheinlichkeit dafür, dass „noch alles gutgehen" werde, sei gering. https://www.derstandard.at/story/3000000204635/klimaforscher-schellnhuber-werden-auch-ueber-das-zwei-grad-ziel-hinausschiessen

    1. webinaire sur les adolescents et les fausses informations. Il explore l'enjeu crucial de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) face à la profusion d'informations en ligne.

      Le webinaire souligne la nécessité d'un regard critique chez les jeunes, à développer autant à la maison qu'à l'école, pour naviguer en toute sécurité dans la « jungle informationnelle ».

      Enfin, il présente des exemples de sources d'information utilisées par les adolescents (réseaux sociaux, influenceurs), ainsi que les défis posés par les algorithmes et les bulles informationnelles.

      Voici un sommaire minuté de la transcription de la vidéo :

      Introduction (0:00-0:54)

      • Le vice-président de la FCPE introduit le sujet du webinaire et souligne l'importance de l'éducation aux médias pour les adolescents, qui ont accès à une multitude d'informations en temps réel.

      L'éducation aux médias dans le système éducatif (3:34-17:49)

      • La FCPE demande la création d'une matière dédiée à l'éducation aux médias et à la vie numérique au sein de l'Éducation nationale.
      • Il est nécessaire d'apprendre à utiliser les smartphones et les réseaux sociaux, et à développer un esprit critique pour décrypter l'information.
      • L’éducation aux médias et à l’information (EMI) vise à développer l'esprit critique des élèves pour qu'ils puissent agir de manière éclairée et exercer une citoyenneté responsable.
      • L'académie de Toulouse a mis en place un outil structurant les notions d’EMI pour aider les enseignants à mettre en place des progressions.
      • Quatre facettes de l'EMI : la culture informationnelle, l'éducation à la citoyenneté, la création de contenu et la protection des données personnelles.
      • Intervention des professeurs documentalistes pour accompagner les enseignants et co-animer des séances d’EMI.
      • Formation des enseignants aux nouveaux contenus, notamment sur l'intelligence artificielle.

      Comment les jeunes s’informent (17:52-23:36)

      • Contrairement à une idée reçue, les jeunes se préoccupent de la fiabilité de l'information.
      • Ils s'informent principalement via leur téléphone portable et les réseaux sociaux.
      • L'influence de la famille et des médias traditionnels comme source d'information diminue.
      • Les médias traditionnels s'adaptent aux nouveaux formats courts et aux vidéos.

      Influenceurs et plateformes (23:36-33:38)

      • L'émergence des journalistes influenceurs comme Hugo Décrypte, qui vulgarise l'actualité pour les jeunes.
      • Tik Tok est devenu la plateforme la plus utilisée par les jeunes pour s'informer, avec un algorithme qui peut parfois diffuser des informations biaisées.
      • L'importance de croiser les sources et de se méfier des contenus sensationnalistes.
      • Exemples d'autres influenceurs et de chaînes YouTube comme Gaspar G et Arte Junior qui traitent l'actualité de manière accessible.

      Désordres informationnels et vérification de l’information (33:38-45:25)

      • Définition de l'information : un fait nouveau, vérifié et concernant un large public.

      • Les différents types de désordres informationnels : la mésinformation (information erronée), la désinformation (information fausse intentionnellement), la malinformation (information vraie sortie de son contexte).

      • La manipulation par l'image et l'importance de vérifier les sources.

      • L'utilisation de l'intelligence artificielle pour créer de fausses informations et des outils pour les détecter.

      • L'importance de la data visualisation et la vigilance face aux chiffres et aux graphiques.

      Accompagner les enfants (45:25-fin)

      • Être attentif aux usages numériques des enfants et dialoguer avec eux.
      • Leur apprendre à identifier les sources, à lire au-delà du titre et à confronter les informations.
      • Les signaler les contenus inappropriés et à ne pas les partager.
      • Ressources pour les parents : les fiches d'Internet Sans Crainte et la série de courts métrages "Famille Tout Écran".
      • L'importance de la sensibilisation au collège sur le partage de photos et de vidéos.
      • La gestion du temps d'écran et l'utilisation des contrôles parentaux.
      • La fiabilité de Wikipédia et l'utilisation de Vikidia pour les plus jeunes.
      • L'importance de l'éducation aux médias dès le plus jeune âge pour développer un esprit critique.

      Conclusion

      Le webinaire met en lumière l'importance d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge pour aider les adolescents à naviguer dans un monde numérique complexe et à se prémunir contre les fausses informations.

      La FCPE plaide pour une intégration de cette éducation au sein du système scolaire et encourage les parents à accompagner leurs enfants dans leur découverte du monde numérique.

    2. Briefing Doc: L'éducation aux médias et à l'information

      Source: Extrait d'une présentation vidéo sur l'éducation aux médias et à l'information (EMI) destinée aux parents d'élèves.

      L'intervenante est Mathilde, une enseignante-chercheuse spécialiste des usages numériques des jeunes, membre du Centre pour l'éducation aux médias et à l'information (CLEMI) de l'académie de Toulouse.

      Thèmes principaux:

      L'importance de l'EMI dans un monde saturé d'informations:

      L'intervenante souligne d'emblée la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information face à la multiplication des sources et la rapidité de circulation de l'information, en particulier pour les adolescents.

      Elle insiste sur le rôle de l'école dans ce processus, "de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder" (extrait de la vidéo).

      Les usages numériques des jeunes:

      Contrairement à certaines idées reçues, les jeunes sont conscients de la nécessité de vérifier la fiabilité de l'information.

      Ils s'informent via des plateformes variées comme Instagram, TikTok et Snapchat, et développent leurs propres stratégies de validation des sources.

      L'intervenante mentionne l'influence grandissante des "journalistes influenceurs" comme Hugo Décrypte, qui proposent une approche vulgarisée et accessible de l'actualité.

      Les dangers de la désinformation et les biais cognitifs:

      La présentation met en garde contre les dangers de la désinformation, notamment via les "bulles informationnelles" créées par les algorithmes de recommandation.

      Ces bulles peuvent renforcer les biais cognitifs, en particulier le biais de confirmation qui pousse les individus à ne rechercher que des informations confirmant leurs opinions préexistantes.

      Outils et stratégies pour accompagner les enfants:

      La présentation propose une série de conseils et d'outils pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans le développement de leur esprit critique.

      Il est notamment conseillé de:

      • Expliquer la différence entre information, mésinformation et désinformation

      • Apprendre aux enfants à vérifier les sources et les images (en utilisant des outils comme Google Lens et TinEye)

      • Discuter avec eux de l'actualité et des informations qu'ils rencontrent en ligne

      • Les sensibiliser aux dangers des contenus violents et haineux et les encourager à signaler ces contenus aux plateformes

      • Les accompagner dans la construction de leur identité numérique et les sensibiliser à la permanence des informations publiées en ligne

      Idées et faits importants:

      • L'éducation aux médias et à l'information est une thématique transversale qui s'intègre à l'ensemble des disciplines et des cycles scolaires.

      • Le CLEMI propose des formations pour les enseignants et des ressources pour les élèves et les parents.

      • L'importance du dialogue et de la communication entre parents et enfants face aux enjeux de la désinformation est primordiale.

      • Les jeunes développent des stratégies de validation des sources qui leur sont propres et qui ne correspondent pas toujours à celles des adultes.

      • Il est important de sensibiliser les jeunes aux dangers des algorithmes de recommandation et à l'importance de diversifier leurs sources d'information.

      Citations:

      • "Ils ont accès en temps réel à des informations multiples."

      • "On considère que c'est à l'école aussi de donner les clés, les repères, le mode d'emploi, de former à l'usage d'internet, de former à l'usage des réseaux sociaux, à se faire un esprit critique autour de l'information et être en capacité de la décoder."

      • "La préoccupation des jeunes autour de la fiabilité de l'information est est une et est une est vraiment une priorité pour eux."

      • "L'idée, en fait, c'est de se faire une idée de toutes de toutes qu'on nous offre et de piocher, un petit peu, tout ce qui qui est bon."

      • "L'objectif de tik to, c'est toujours de vous, de vous, de vous laisser en tête, de vous laisser naviguer sur la plateforme et que vous y restiez le plus longtemps possible."

      • "Essayer de les écouter, ils n'ont pas forcément les mêmes usages du numérique que vous, mais ils ont des stratégies en fait de sélection d'information, de repérage d'information et ils sont capables de se repérer."

      Conclusion:

      Cette présentation met en lumière la complexité de l'écosystème informationnel actuel et la nécessité d'une éducation aux médias et à l'information dès le plus jeune âge.

      Elle propose des pistes concrètes pour aider les parents à accompagner leurs enfants dans la navigation de cet univers et à développer leur esprit critique face à l'information.

    1. webinaire de la FCPE Nationale, axé sur la manière de remplir efficacement le dossier MDPH pour un enfant en situation de handicap.

      Le webinaire, comprenant des interventions de spécialistes et des membres de la FCPE, détaille les étapes de la demande, du recueil des informations médicales et scolaires à la constitution du dossier administratif, incluant la gestion des recours en cas de refus.

      L'objectif est de guider les parents dans cette démarche souvent complexe, en leur fournissant des conseils pratiques et des explications claires sur le fonctionnement de la MDPH.

      Voici des éléments de synthèse pour un briefing sur le dossier MDPH, basés sur les sources fournies :

      Objectif du dossier MDPH

      • Le dossier MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) est crucial pour définir les besoins de chaque enfant et mettre en place les dispositifs d'accompagnement nécessaires.
      • Il permet d'évaluer les besoins et de proposer des aides adaptées.

      Acteurs impliqués

      • La FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Élèves) propose un webinaire pour aider les familles à remplir le dossier MDPH.
      • Des professionnels de la MDPH, des équipes éducatives, des médecins, et des enseignants référents sont impliqués dans le processus d'évaluation.
      • Des assistantes sociales peuvent être sollicitées pour compléter le volet social du dossier.

      Constitution du dossier

      • Le dossier comprend une demande administrative, un certificat médical récent (moins d’un an), et le GEVA-Sco (Guide d'évaluation des besoins de compensation en matière de scolarisation).
      • Des bilans (orthophoniste, psychomotricien, psychométrique) peuvent être joints, ainsi que des devis pour certains professionnels (ergothérapeute).
      • Un complément social est souvent requis, rempli par l’assistante sociale de secteur.
      • Il est important de signer toutes les pages nécessaires, notamment la page quatre, car un oubli de signature peut entraîner un retour du dossier.
      • Si les deux parents ne sont pas d'accord ou si le deuxième parent est absent, il faut le signaler par écrit.
      • Un accusé de réception est important pour prouver que le dossier a été déposé.
      • Il est préférable d’envoyer les documents par internet, via le portail de la MDPH, en créant un compte avec un numéro de dossier mais le dépôt papier reste possible avec accusé de réception.
      • Il est conseillé de ne pas agrafer les documents si le dossier est envoyé en version papier.

      Évaluation et décisions

      • L'équipe pluridisciplinaire de la MDPH étudie le dossier. Elle est composée généralement d'un médecin, d'un enseignant référent, et éventuellement d'un coordonnateur.
      • Elle fait une proposition d’aide ou de compensation.
      • Un taux de handicap est déterminé par le médecin (inférieur à 50%, entre 50 et 79%, ou supérieur à 80%). Un taux supérieur à 50% ouvre droit à l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH).
      • La proposition est présentée à la CDAPH (Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées), qui valide ou non les propositions faites par l'équipe pluridisciplinaire.
      • La décision est notifiée aux parents dans les 15 jours.

      Types d’aides et de prestations

      • L’AEEH est une prestation financière versée par la CAF (Caisse d'Allocations Familiales) ou la MSA (Mutualité Sociale Agricole).
      • La Prestation de Compensation du Handicap (PCH) est une aide financière pour des besoins spécifiques (matériel, ergothérapie, etc.).
      • Le dossier MDPH peut inclure une demande de matériel informatique ou adapté, ainsi que pour des soins en libéral (orthophonie, psychomotricité) ou en établissement.
      • La MDPH peut financer des interventions de professionnels comme un ergothérapeute.

      Recours

      • En cas de refus ou d'insatisfaction, un recours administratif est possible.
      • Il est nécessaire d'envoyer un recours gracieux à la personne indiquée sur la notification de refus, en y ajoutant des éléments nouveaux.
      • Le recours gracieux peut aboutir à un nouvel examen du dossier, un appel téléphonique du coordonnateur, ou une proposition de PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation).
      • En cas de litige, un médiateur de l’Éducation Nationale peut être sollicité.
      • Un avocat peut être consulté pour aider dans les démarches.
      • Il est conseillé de joindre une copie de la décision contestée au recours administratif.

      Points importants

      • Un enfant est considéré comme tel par la MDPH jusqu’à ses 20 ans.
      • L’école est souvent à l’origine de la demande et réunit l’équipe éducative.
      • Le GEVA-Sco est essentiel pour toute demande liée à la scolarisation, et doit être rempli par l’enseignant référent lors d'une demande de renouvellement de dossier.
      • Il faut être précis dans la description des besoins et des difficultés de l'enfant.
      • Les bilans ne sont pas financés par la MDPH, mais des aides peuvent être accordées pour les séances.
      • Les parents doivent être impliqués et faire part de leurs observations.
      • Il existe des centres référents qui peuvent aider à remplir le certificat médical.
      • Le projet de vie est un document qui permet de faire le point sur les besoins et les aspirations de l’enfant ou de l’adulte.
      • Un Livret Parcours Inclusif (LPI) est en cours de développement pour faciliter le suivi des dossiers, mais il n'est pas encore complètement opérationnel.

      Ce briefing devrait permettre de mieux comprendre les étapes et les enjeux liés au dossier MDPH.

    1. Voici un sommaire minuté avec les idées fortes du texte, en gras:

      • Introduction (0:00-1:50)

        • Héloïse Junier, psychologue spécialisée dans la petite enfance (0-6 ans), présente son parcours et son intérêt pour le lien entre la recherche scientifique et la pratique sur le terrain.
        • Elle a écrit une BD sur les émotions de l'enfant pour les adultes et anime des formations sur le sujet.
        • Elle introduit la question des besoins fondamentaux de l'enfant pour son bien-être émotionnel.
      • Les Besoins de l'Enfant (1:50-4:40)

        • Les besoins physiques (manger, boire, dormir) sont importants, et leur non-satisfaction impacte la régulation émotionnelle.
        • Le besoin de sécurité est un méta-besoin qui englobe tous les autres et doit être satisfait pour que l'enfant puisse explorer, jouer, et apprendre.
        • Un enfant en insécurité peut avoir du mal à manger, dormir, et explorer son environnement, même si ses autres besoins sont satisfaits.
        • Il est essentiel de combler les besoins physiques et psychologiques pour un bon fonctionnement de l'enfant.
        • Les besoins psychologiques sont souvent oubliés car ils ne sont pas toujours visibles.
      • Conséquences des Besoins Non Satisfaits (4:40-6:30)

        • Les besoins non satisfaits entraînent un état d'alerte et un déséquilibre hormonal.
        • Cela génère du stress, des émotions désagréables (colère, frustration, peur) et des comportements inadaptés (pleurs, cris, etc.).
        • L'image de l'iceberg : les émotions désagréables visibles sont la partie émergée, et les besoins non satisfaits sont la partie immergée.
        • Il faut se demander "pourquoi" l'enfant réagit ainsi, plutôt que de se concentrer sur le "comment" le faire arrêter.
      • L'importance de l'Empathie (6:30-7:30)

        • Se poser la question des besoins de l'enfant ouvre la porte à l'empathie.
        • Cela permet d'éviter un rapport de force et de comprendre que le comportement de l'enfant est lié à un manque interne.
        • Il est difficile de rester rationnel face à la colère de l'enfant, surtout en cas de fatigue ou de stress.
        • L'absence de rationalité peut entraîner de la violence envers l'enfant.
      • Le Décalage entre la Théorie et la Pratique (7:30-8:30)

        • Il existe un décalage entre la théorie et la pratique.
        • Il est impossible d'appliquer les conseils à 100%, mais il est important de tendre vers cet idéal.
        • Il faut déculpabiliser les parents ou les professionnels qui ont des difficultés.
      • Les Émotions : Utiles et Adaptatives (8:30-9:10)

        • Toutes les émotions, même la colère, sont adaptatives et utiles pour comprendre que quelque chose ne va pas.
        • Les émotions permettent de retrouver un état de bien-être et d'optimiser les chances de survie.
        • Il faut rationaliser que les émotions sont essentielles.
      • Combler les Besoins : Clé du Bien-être (9:10-9:45)

        • Pour un enfant coopératif et tolérant à la frustration, il faut combler ses besoins physiques et psychologiques, notamment le besoin de relation.
        • Un environnement sécurisant et affectueux favorise un bon état émotionnel chez l'enfant.
      • Idées Reçues sur la Colère et le "Caprice" (9:45-12:00)

        • La colère est l'émotion la moins bien supportée et a une mauvaise réputation.
        • Le terme de "caprice" est un abus de langage et n'est pas scientifique.
        • Le caprice est une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
        • Il y a une confusion entre l'élément déclencheur (l'envie) et l'élément inducteur (les besoins insatisfaits).
      • Le Cerveau de l'Enfant en Colère (12:00-13:40)

        • L'élément déclencheur met le cerveau en état d'alerte et déclenche une réaction en chaîne.
        • L'amygdale cérébrale se met en alerte, comme si la survie de l'enfant était menacée.
        • Les hormones de stress se libèrent, entraînant une explosion de colère.
        • Le cortex préfrontal de l'enfant n'est pas mature pour réguler ses impulsions et ses émotions.
      • L'enfant n'a pas le choix d'exprimer sa colère, comme le vomi.

      • Comment Réagir à la Colère de l'Enfant (13:40-16:00)

        • Sécuriser l'environnement.
        • Se mettre à hauteur de l'enfant.
        • Ne pas parler pendant le pic de colère, mais proposer un temps de câlin quand l'enfant redescend.
        • Mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti et sur ce que vous avez ressenti aussi.
        • Contenir l'enfant s'il se met en danger ou s'il agresse autrui, en privilégiant un contact oculaire.
      • Que Ne Pas Faire en Cas de Colère (16:00-17:00)

        • Ne pas réagir sous l'effet de ses propres émotions.
        • Faire une pause et sentir les signes de stress chez soi.
        • Utiliser des mantras pour rationaliser la situation.
        • La respiration permet de se détendre.
        • Renouveler l'air ambiant.
        • Passer le relais si possible.
        • Boire pour éviter la déshydratation.
      • Conclusion (18:00-18:45)

        • Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir quand on était enfant.
        • Se demander comment on aurait aimé que l'on réagisse face à notre propre colère enfantine.
        • C'est un bon point de départ pour bien agir face à la colère des enfants.
    2. Voici des documents de synthèse pour un briefing, basés sur les informations de la source :

      Thème Central : La Gestion des Émotions de l'Enfant

      • L'importance des besoins fondamentaux : Pour qu'un enfant se sente bien et coopère, il est crucial de répondre à ses besoins, qu'ils soient physiques (manger, boire, dormir) ou psychologiques.
      • Le besoin de sécurité comme méta-besoin : Le besoin de sécurité englobe tous les autres besoins et doit être comblé en priorité. Un enfant qui ne se sent pas en sécurité aura du mal à explorer, jouer, et apprendre. Un enfant qui sursaute au moindre bruit, qui a du mal à dormir ou qui est constamment accroché à son adulte de référence est probablement en état de vigilance par manque de sécurité.
      • Les conséquences des besoins non satisfaits : Le manque de satisfaction des besoins engendre un état d'alerte, du stress, des émotions désagréables et des comportements inadaptés.
      • L'image de l'iceberg : Les comportements (pleurs, cris, colère) sont la partie visible de l'iceberg, tandis que les besoins insatisfaits en sont la partie immergée. Il faut chercher le "pourquoi" derrière le comportement, et non seulement le "comment" le faire cesser.
      • L'empathie comme clé : Se demander de quoi l'enfant a besoin permet d'ouvrir une porte vers l'empathie et d'éviter les rapports de force.

      La Colère de l'Enfant

      • La colère est une émotion adaptative : Toutes les émotions, y compris la colère, sont utiles et adaptatives. Elles signalent que quelque chose ne va pas et permettent de retrouver un état de bien-être.
      • Le mythe du "caprice" : Le terme de "caprice" est un abus de langage non scientifique. Il s'agit d'une interprétation adulte d'une émotion non comprise.
      • Confusion entre déclencheur et inducteur : Il ne faut pas confondre l'élément déclencheur (l'envie, comme un jouet refusé) et l'élément inducteur (les besoins non satisfaits, comme le manque de sommeil ou de calme).
      • Le cerveau de l'enfant en colère : Face à un élément déclencheur, l'amygdale cérébrale se met en alerte et le corps produit des hormones de stress qui mènent à une explosion émotionnelle. Le cortex préfrontal de l'enfant, qui permet de réguler les émotions, n'est pas encore mature. La colère est un débordement émotionnel involontaire.

      Comment Réagir Face à la Colère

      • Sécuriser l'environnement : S'assurer que l'enfant ne se blesse pas.
      • Rester calme et se mettre à hauteur de l'enfant : Éviter de parler pendant le pic de colère.
      • Proposer un câlin et mettre des mots : Après le pic de colère, proposer un câlin et mettre des mots sur ce que l'enfant a ressenti, et aussi sur vos propres émotions.
      • Contenir si nécessaire : Contenir l'enfant uniquement s'il se met en danger ou agresse autrui, en privilégiant un contact visuel.
      • Ne pas réagir sous l'effet de ses émotions : Faire une pause, respirer, utiliser des mantras, boire de l'eau, et passer le relais si possible.

      Conclusion

      • Tendre vers l'idéal : Il est difficile d'appliquer ces conseils à 100%, mais il faut tendre vers cet idéal et déculpabiliser.
      • Devenir l'adulte que l'on aurait aimé avoir : Se demander comment on aurait aimé être traité quand on était enfant est une bonne façon de réagir de manière adaptée face à la colère des enfants.
  4. Jan 2025
    1. Voici un document de synthèse pour un brief, basé sur les informations du podcast "Les pensées suicidaires" et notre conversation précédente :

      Titre : Comprendre et Agir Face aux Pensées Suicidaires : Un Guide pour Tous

      Introduction :

      • Ce document résume les points clés du podcast "Apprendre à aider" sur les pensées suicidaires.
      • L'objectif est de fournir des informations essentielles pour mieux comprendre les troubles psychiques et savoir comment agir face à une personne en détresse.
      • Il souligne l'importance de briser les tabous autour de ce sujet et d'encourager le dialogue.
      • Il est rappelé que les témoignages peuvent heurter la sensibilité et qu'il est important de contacter les numéros d'urgence en cas de besoin (112, 15, 18, ou le 3114).

      Chiffres Clés :

      • Plus de 700 000 personnes meurent par suicide chaque année dans le monde, ce qui représente un décès sur 100.
      • En France, on dénombre 9 000 décès par suicide et 200 000 tentatives chaque année.
      • Il est crucial de noter que le suicide peut être évité et que les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais ne plus souffrir.

      Idées Clés sur la Crise Suicidaire :

      • La crise suicidaire est un processus qui prend du temps, en moyenne six mois.
      • Elle est le résultat d'une accumulation de problèmes et d'une souffrance psychique qui s'intensifie lorsque les solutions ne fonctionnent pas.
      • Le passage à l'acte est une tentative d'échapper à cette souffrance.
      • La tentative de suicide n'est pas un chantage, mais un appel à l'aide qu'il faut valoriser.
      • Il est essentiel d'aller au-delà des mots pour comprendre la souffrance.

      Populations à Risque :

      • Les jeunes de 15 à 25 ans, qui font beaucoup de tentatives de suicide.
      • Les hommes de 45 à 50 ans, qui meurent plus par suicide.
      • Les personnes âgées de plus de 70 ans, qui décèdent souvent lors de leur première tentative.

      Facteurs de Vulnérabilité :

      • Accumulation de problèmes (ruptures, deuils, dettes).
      • Histoire personnelle et événements de vie précoces (violences infantiles, agressions sexuelles) qui peuvent diminuer la capacité à faire face.

      Signes d'Alerte :

      • Rupture avec le fonctionnement antérieur.
      • Changement de comportement.
      • Perturbations du sommeil.

      Comment Réagir Face à une Personne en Détresse :

      • S'assurer de sa propre disponibilité et capacité à aider.
      • Se former pour surmonter la peur liée à l'ignorance.
      • Oser aller vers l'autre et dialoguer.
      • Écouter sans jugement et accueillir les paroles.
      • Poser des questions ouvertes et exprimer de l'empathie.
      • Ne pas hésiter à demander directement si la personne a des pensées suicidaires, car cela peut être un soulagement pour elle.
      • Orienter vers des professionnels de santé.

      Ressources et Relais :

      • Le 3114 : Numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24 et 7j/7.
      • Le médecin généraliste.
      • L'infirmière scolaire.
      • Le SAMU en cas de danger imminent.

      Points Clés à Retenir :

      • Parler ouvertement des pensées suicidaires peut sauver une vie.
      • Engager la conversation est crucial.
      • La formation aux premiers secours en santé mentale est essentielle pour acquérir les outils nécessaires.
      • On peut tous aider, sans devenir un professionnel de la santé.
      • Ne pas rester seul face à une situation de crise.

      Conclusion :

      Ce brief vise à sensibiliser sur l'importance de la prévention du suicide et sur les actions à mener pour accompagner les personnes en souffrance. La formation, l'écoute et le dialogue sont des outils puissants pour faire face à ces situations difficiles.

      Ressources Additionnelles :

      • Carnet du secouriste en santé mentale (disponible en téléchargement gratuit sur le site de PSSM France).
      • Site internet infosucide.org.
      • Podcast "Les mots bleus".
    2. Voici un sommaire minuté du podcast "Les pensées suicidaires", mettant en évidence les idées fortes en gras :

      • 0:00-0:21: Introduction au podcast "Apprendre à aider" et avertissement sur le contenu, qui traite de troubles de santé mentale et de situations réelles. Il est crucial de contacter les numéros d'urgence (112, 15, 18 ou le 3114) en cas de détresse psychique ou de pensées suicidaires.
      • 0:21-0:58: Présentation du podcast sur le secourisme en santé mentale, avec l'objectif de briser les tabous autour des troubles psychiques. L'animatrice, Oriana, souligne l'importance d'engager la conversation.
      • 0:58-1:44: L'association d'idées "t'as un problème = t'es fou" est abordée, soulignant comment les capacités de résilience peuvent être débordées. Il est mentionné que selon l'Organisation Mondiale de la Santé, plus de 700 000 personnes meurent chaque année par suicide dans le monde. En France, il y a 9 000 décès par suicide et 200 000 tentatives chaque année. Le suicide peut être évité, et les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais ne plus souffrir. Parler ouvertement des pensées suicidaires peut sauver une vie.
      • 1:44-16:20: Témoignage de Stéphanie, secouriste en santé mentale, qui raconte comment elle a aidé une amie ayant des pensées suicidaires. Elle explique comment sa formation PSSM lui a permis d'écouter et d'accueillir les paroles de son amie sans jugement. Elle a proposé des ressources à son amie, comme le 3114 et un thérapeute. Elle souligne l'importance d'être disponible et d'écouter. La formation lui a apporté une structure et une capacité à réagir plus efficacement. Elle explique que son amie va bien aujourd'hui après avoir eu un espace pour partager sa souffrance.
      • 16:20-23:46: Stéphanie évoque une intervention antérieure où elle n'était pas formée, où elle a posé une question directe sur les idées suicidaires à un client, ce qu'elle n'aurait pas fait après sa formation. Elle souligne l'importance de l'information et du 3114, qu'elle n'avait pas à l'époque. La formation PSSM lui a permis de mieux comprendre les troubles psychiques et d'aller au-delà des apparences. Elle insiste sur l'importance d'aller questionner et de ne pas avoir peur d'aborder ces sujets.
      • 23:46-36:20: Intervention de Christophe Debien, psychiatre, qui donne des définitions de la crise suicidaire, du passage à l'acte et de la tentative de suicide. Il explique que la crise suicidaire est un processus qui prend du temps, souvent six mois. La souffrance psychique s'intensifie lorsque les solutions ne fonctionnent pas. Le passage à l'acte est un moment où la personne cherche à s'extraire de sa souffrance. Il précise que les personnes suicidaires ne veulent pas mourir, mais que leur douleur s'arrête. Il explique que la tentative de suicide n'est pas un chantage, mais un appel à l'aide qu'il faut valoriser. Il explique qu'il faut aller au-delà de l'expression pour comprendre la souffrance. Il identifie les populations les plus touchées : les jeunes (15-25 ans) qui font plus de tentatives de suicide, et les hommes de 45-50 ans et les personnes âgées (plus de 70 ans) qui meurent plus.
      • 36:20-47:35: Le psychiatre aborde les facteurs de vulnérabilité. La crise suicidaire s'installe sur une accumulation de problèmes, tels que ruptures, deuils, dettes. L'histoire de la personne et les événements de vie précoces, comme les violences infantiles, ont un impact sur la vulnérabilité. Les signes d'alerte sont une rupture avec le fonctionnement antérieur, un changement de comportement et des perturbations du sommeil. Il explique que les proches ne peuvent pas toujours voir ces signes et qu'il ne faut pas culpabiliser. Les perturbations du sommeil peuvent être un marqueur important. Face à une personne ayant des pensées suicidaires, il faut d'abord s'assurer de sa propre disponibilité et de sa capacité à aider. Il faut se former pour sortir de la peur liée à l'ignorance. Il faut oser aller vers l'autre et dialoguer. La formation permet d'acquérir le vocabulaire et les outils nécessaires. L'objectif est d'orienter vers des professionnels de santé et de ne pas se substituer à eux.
      • 47:35-54:57: Le psychiatre souligne l'effet positif de poser clairement la question des intentions suicidaires, notant que cela peut être anxiolytique et que les personnes expriment alors leurs idées plus en détail. Il rappelle que les personnes en souffrance ont souvent du mal à communiquer et que le fait de verbaliser les idées suicidaires est un soulagement.
      • 54:57-58:40: Il aborde les relais possibles lors de pensées suicidaires, notant les difficultés du système de santé. Le premier relais de proximité est le médecin généraliste. Il mentionne également l'infirmière scolaire. Il insiste sur le rôle du 3114 pour évaluer le risque suicidaire et apaiser la personne. Le 3114 peut conseiller des ressources au plus proche de celui qui appelle.
      • 58:40-65:30: Témoignage d'Anne, secouriste, qui raconte comment elle a été appelée par un proche pour aider un jeune homme inquiet pour sa compagne. Elle a conseillé au jeune homme d'appeler le 3114, ce qui a permis d'aborder le sujet avec sa compagne. Anne souligne l'importance d'écouter et de poser des questions pour aider. On peut appeler le 3114 même si l'on est inquiet pour quelqu'un d'autre.
      • 65:30-72:00: Anne raconte une autre intervention professionnelle en tant que sage-femme, où elle a contacté le SAMU pour une femme enceinte ayant des idées suicidaires. Elle explique qu'elle a appelé le SAMU car il y avait un danger imminent. La femme a ensuite été prise en charge à l'hôpital et a rencontré une psychiatre.
      • 72:00-76:00: Avec le recul, Anne souligne l'importance du travail en réseau et de ne pas rester seul avec ces situations. Elle note que son regard sur les troubles psychiques a changé grâce à sa formation PSSM. Elle recommande la formation à tous les citoyens.
      • 76:00-fin: Rappel des ressources disponibles : 3114, carnet du secouriste, site infosucide.org, podcast "Les mots bleus". Il est souligné qu'il est possible d'apprendre à aider une personne ayant des idées suicidaires sans devenir un professionnel. La formation aux premiers secours en santé mentale est mise en avant. Le podcast est une production de PSSM France.
    1. Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:24:01][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde les troubles de santé mentale chez les adolescents et comment les aider. Elle présente des témoignages et des conseils pratiques pour soutenir les jeunes en détresse.

      Temps forts: + [00:00:03][^3^][3] Introduction * Avertissement sur les contenus sensibles * Importance de contacter les numéros d'urgence en cas de crise * Présentation des histoires de Julie, Pierre et Nathalie + [00:01:54][^4^][4] Définition de l'adolescence * Période entre 12 et 18 ans * Transition physique, psychique et sociale * Un jeune sur sept développe un trouble psychique + [00:03:07][^5^][5] Témoignages de secouristes * Rencontre avec Sarah et Christelle * Soutien apporté à un adolescent nommé Julien * Importance de la vigilance et de la communication + [00:06:02][^6^][6] Intervention de Christelle * Application de la méthode AÉRER * Discussion avec Julien sur ses scarifications et pensées suicidaires * Importance de prévenir les parents et de retirer les objets dangereux + [00:19:17][^7^][7] Formation PSSM * Apport de la formation pour les secouristes * Importance de la confiance et de la légitimité * Soutien mutuel entre les secouristes formés

      Résumé de la vidéo [00:24:17][^1^][1] - [00:42:48][^2^][2]:

      Cette vidéo aborde comment aider un adolescent en difficulté, en mettant en avant l'importance de la formation en santé mentale pour les enseignants et les professionnels travaillant avec les jeunes.

      Temps forts: + [00:24:17][^3^][3] Importance de la formation * Formation en santé mentale pour les enseignants * Aide à détecter les signes de détresse * Encourage la collaboration entre collègues + [00:27:00][^4^][4] Témoignage de Léa * Léa partage son expérience personnelle * Soutien reçu de ses professeurs et de l'infirmière scolaire * Importance de l'écoute et de la confidentialité + [00:31:54][^5^][5] Intervention du Dr. Olivier Canceil * Troubles spécifiques chez les adolescents * Impact de la crise Covid sur la santé mentale * Influence des réseaux sociaux et des addictions + [00:36:02][^6^][6] Aider les adolescents * Difficulté de gagner la confiance des jeunes * Importance de l'écoute et de la validation des émotions * Conséquences de la non-intervention + [00:38:34][^7^][7] Module Jeunes de PSSM * Formation pour les adultes interagissant avec les jeunes * Adaptation du module australien * Importance de la pair-aidance et de la déstigmatisation

    2. synthèse détaillé basé sur les sources que vous avez fournies, en français, incluant des citations pertinentes :

      Document de Briefing : "Comment aider un ado ?"

      Introduction

      Ce document synthétise les principaux thèmes et idées clés abordés dans le podcast "Apprendre à aider" de PSSM France, en particulier l'épisode consacré à la santé mentale des adolescents.

      L'objectif de ce podcast est de sensibiliser, informer et former sur les premiers secours en santé mentale, en particulier pour accompagner les jeunes en difficulté.

      Le podcast explore les défis spécifiques que les adolescents peuvent rencontrer, l'importance de l'intervention précoce et les outils pratiques disponibles pour les soutenir.

      Thèmes Principaux et Idées Clés

      • La Santé Mentale des Adolescents : Un Enjeu Majeur

      • Prévalence élevée : "Un jeune sur sept dans le monde est susceptible de développer un trouble psychique durant cette période."

      • Manifestations fréquentes : Troubles anxieux, troubles des conduites alimentaires, troubles liés à l'usage de substances, addictions comportementales.

      • Risque de suicide : Le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les jeunes en France. "Dans certains cas, ces difficultés psychiques associées à un sentiment d'incapacité à s'en sortir peuvent conduire à des pensées suicidaires, voire même être à l'origine d'un passage à l'acte."

      • Aggravation post-crise sanitaire : Plusieurs enquêtes récentes montrent une dégradation de la santé mentale des jeunes depuis la crise sanitaire.

      L'Importance d'une Intervention Précoce et de la Conversation

      • Briser les tabous : "Chez PSSM, Premiers Secours en Santé Mentale, nous sommes convaincus qu'engager une conversation peut tout changer."

      • Identifier les signes : Être attentif aux changements de comportement, aux signaux de détresse, etc. "On est plus attentif aussi, c'est-à-dire qu'on est plus attentif aux changements de comportement, aux signaux de détresse ou de mal-être."

      • Lutter contre la stigmatisation : L'association "t'as un problème, l'association d'idées c'est 't'es fou, t'es folle, y'a quelque chose qui va pas chez toi, t'es dysfonctionnel' en fait."

      • Écoute active et non-jugement : "On doit accueillir la souffrance telle qu'elle est, sans essayer de la sous-estimer. L'idée, on n'est pas là pour y mettre un quelconque regard ou jugement."

      Le Rôle du Secouriste en Santé Mentale

      • Objectif : Ne pas remplacer les professionnels, mais être un premier maillon dans la chaîne de l'aide. "Sans pour autant se substituer aux professionnels, sans pour autant devenir un soignant."

      • Formation PSSM : La formation donne des outils et un cadre pour agir efficacement. "On sort de la formation déjà avec des nouveaux outils, ça donne un cadre, c'est sécurisant parce qu'on se dit qu'on ne va pas faire n'importe quoi justement, parce qu'on sait qu'on va trouver les bons mots, la bonne manière."

      Application de la méthode AÉRER :

      • Accueil : Créer un espace sécurisant et calme pour parler.

      • Écoute active : Poser des questions ouvertes sans jugement et reformuler pour s'assurer de la bonne compréhension.

      • Reconnaître : Valider les émotions et la souffrance de l'adolescent.

      • Évaluer : Déterminer le niveau d'urgence (pensées suicidaires, tentatives).

      • Relayer : Orienter vers les professionnels (3114, urgences, médecin traitant).

      Le Témoignage de Julien : Un Cas Concret

      • Signes précurseurs : Refus de travailler, repli sur soi, fatigue, etc.

      • Déclencheur : Un refus d'aller aux toilettes en classe.

      • Auto-mutilation : Découverte de nombreuses scarifications. "Il a juste soulevé ses manches de son pull et j'ai vu d'innombrables scarifications."

      • Pensées suicidaires : Révélation de pensées et de tentatives de suicide. "Grâce à la formation, j'ai pu poser une question vraiment très claire, c'est-à-dire est-ce que tu as déjà pensé à te suicider ? Il m'a répondu oui. Je lui ai dit est-ce que tu as tenté ? Il m'a répondu oui."

      • Passage de relais : Implication de plusieurs personnes : Sarah (enseignante), Christelle (secouriste), infirmière. L'importance du travail d'équipe : "On sait qu'il y a une dimension humaine dans l'échange et dans le secours. On sait que certains jeunes ne vont pas se confier à un tel. On ne sait pas pour quelles raisons, mais on en est conscient."

      • Appel au 3114 : Prise de contact avec la ligne de prévention du suicide.

      • Difficulté à impliquer les parents : La peur du jugement et de blesser la mère.

      • Hospitalisation : Suite à une nouvelle tentative de suicide.

      • Le sentiment d'utilité des secouristes : "Mais je pense que oui, parce que là, même si effectivement, il a refait une tentative de suicide, vous voyez, les parents ont pu l'accompagner."

      Le Témoignage de Léa : L'Expérience d'une Secourue

      • Période difficile : Problèmes familiaux, stress lié au bac.

      • Repli sur soi : "Je n'étais pas forcément bien dans ma peau et tout ça a fait que j'étais vraiment mal et qu'au lycée je ne faisais plus rien."

      • Approche de la secouriste : Écoute et confiance. "Elles ont réussi à trouver les mots, à me faire comprendre que j'étais écoutée, que j'étais comprise."

      • Sentiment de sécurité : "Ça m'a fait du bien de parler à quelqu'un d'autre de mon entourage en sachant que rien n'allait sortir d'entre nous trois et que j'allais pouvoir dire ce que je voulais."

      • L'envie d'aider à son tour : "Oui, pour pouvoir aider à mon tour des gens qui ont besoin."

      L'Analyse d'Olivier Canceil : Expert en Psychiatrie

      • Troubles spécifiques à l'adolescence : TCA, automutilation, refus scolaire anxieux, expérimentations avec des toxiques, dépendance aux écrans.

      • Vulnérabilité de l'adolescence : Transformations physiques et psychiques, exigences scolaires et sociales, émancipation, etc.

      • Influence des évènements extérieurs : Covid-19 et son impact.

      • Rôle des réseaux sociaux : Effets positifs et négatifs (harcèlement en ligne).

      • Comment gagner la confiance des adolescents : Écoute active, reformulation, absence de jugement, ne pas banaliser.

      • Conséquences d'une non-intervention : Exclusion sociale, stigmatisation, difficultés scolaires, comportements à risque.

      • Module Jeunes de PSSM : Un module pour les adultes interagissant avec des jeunes de 12 à 18 ans.

      • Module Ado : Un module où les jeunes sont formés à aider d'autres jeunes (pair-aidance). "C'est même le plus intéressant à mes yeux parce qu'il repose beaucoup sur la pair-aidance puisqu'il s'agit de former des jeunes de 12 à 18 ans à prendre en charge leurs camarades de 12 à 18 ans."

      Conclusion

      Le podcast "Apprendre à aider" met en lumière l'importance cruciale de la sensibilisation et de la formation en santé mentale pour les adolescents.

      Il souligne le rôle essentiel que chacun peut jouer, en tant que secouriste en santé mentale, pour accompagner les jeunes en difficulté.

      La formation PSSM, les témoignages et l'analyse d'experts offrent des outils pratiques et une perspective éclairante pour agir de manière efficace et bienveillante.

      Il est essentiel de se souvenir de l'importance d'une écoute active, d'une approche sans jugement et de l'orientation vers des professionnels si nécessaire.

    1. M. Chirimuuta

      for - from - Chapter 9 of book - The Brain Abstracted: Simplification in the History and Philosophy of Neuroscience - M. Chirimuuta - 2024 - https://hyp.is/Ne0vsN8TEe-0gKfJ_-CHFQ/watermark.silverchair.com/c008400_9780262378628.pdf?token=AQECAHi208BE49Ooan9kkhW_Ercy7Dm3ZL_9Cf3qfKAc485ysgAAA1AwggNMBgkqhkiG9w0BBwagggM9MIIDOQIBADCCAzIGCSqGSIb3DQEHATAeBglghkgBZQMEAS4wEQQMQiuxj5ADRMKA_9kUAgEQgIIDA4n2hqWRY4iDrmrcDrCx6YjsLiXeoqGBMrezs_kymEj3y1Jqh_UlW5WfGUNhBfTC5IpUGikuqBzjC9_UepW_n-SIy8wOnvMB8W08sihzohH-Dzof0oothB7tfYDAZJe04dVrYtUetmqDpi53kj_LaU6h3UNR9ZZpc8KFqtL_0IGhnMT8wvJiknRHbD-SXDTiVAFAzRGKqckrbrrm4KDfIjCpbBRa1QaRVoTIgo0Kwp4J8Mb9KNA0czcYDBkL4vjLBNZY-a0VdIJlYAzbyHeLOtugVKGmq1Lfu8K1zMNEi6HMthJDxRx9Kmv3Jbgy0hi7_dcwkURYj4VuBDU24DihiwMlXYgkl3uAop9jwd-fvlbExhBUD_FoR4kmq4iegAr62meXal4dvA2BwJIv_zISyqP3ez4LEZZpGp1r3OCq1bK4r-ono7w0h3VOCkBXq2BWUy4lb2Norec7yGcWxYLf3bvMJyxxRVKjcpV4us6IlDg6bLE5a2YCp9uh8vdZC_YjH-bkHUnxIapqN4D1iCvRUhtG9mvlnx4PBPZPUSTKEf9AxvVOp2nST27YGVUbKU8Qq6J6y5hD7vhTqx9-YjinBxOw2FH_hVL1ZgDSpO-glVzORMJRI1WYUz_w7Kfc3eG3OBVB6amY7_FULAqhtICn_N1Xao-hAFAkfIEk0MMQd0XkGIMtsRKUL_5Rhzw_kGnHMnWFCCVdlt1LKGvkDqo_0kxYB1aKEUiykx8nsmZOksso2VCRTXBhBMcsrDmOpBM4zKPpbi0qfRwPEJmQ2JkhNoVFhSJvdmJ8yoAd4ZH6i--LohA_TCmrD-wE6hjCDrmm9VbwYqyLXslzulCS_9IQBG9k_jMZ5doqutYbJs6UrpWHcYqKeT0HKbzPWGp3uMmDTvs-YUyUkmwTxH7GTlaNC5eUJ64sQt7-GhcqbPq30Pe5tLvX2ztPyln1uiuH9GBY_RiXWR2JMmYz46Kue3Iu35mJCKpfNWTO-z41USYMNMMjlB0jgsUGT0BzedInF9UvZ31M9Q - to - pdf of book - The Brain Abstracted: Simplification in the History and Philosophy of Neuroscience - M. Chirimuuta - 2024

    1. for - Youtube -Right way to eat sugar - No inflammation - health - diet - how to minimize insulin spike when eating sugar - Dr. Anshul Gupta M.D. 2024 Nov

      summary - combine with protein or good faats to slow down sugar release - exercise 15 minutes after eating sugar - eat in the morning, not the evening - eat small portions - stevia and monkfruit are the only sugar substitutes

    1. Voici un document de briefing détaillé basé sur les extraits que vous avez fournis, en mettant en lumière les thèmes clés et les idées importantes :

      Document de Briefing : Réseaux sociaux, harcèlement scolaire et perspective éducative

      Introduction

      Ce document vise à synthétiser les principaux points soulevés lors de l'émission "Génération parents" portant sur les réseaux sociaux, le harcèlement scolaire et l'éducation des enfants au 21e siècle.

      L'émission a accueilli Emmanuelle Piquet, thérapeute spécialiste de la souffrance en milieu scolaire, aux côtés de Sophie et Mika, experts des médias et du gaming. Les discussions ont mis en évidence des problématiques complexes et ont proposé des pistes de réflexion pour les parents et éducateurs.

      Thèmes Principaux

      L'Actualité : TikTok et les Accusations de Nuisance

      Le Contexte : TikTok est accusé d'être partiellement responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'adolescents. Des familles ont porté plainte contre le réseau social en France, remettant en cause son algorithme et sa politique de modération.

      Citation: "En effet que ce soit aux États-Unis ou en France le réseau social est accusé d'être en partie responsable de la dégradation de la santé mentale et physique d'au moins SEP adolescentes et son algorithme et sa politique de modération sont remis en cause."

      L'Amplification des Maux : Selon Emmanuelle Piquet, les réseaux sociaux peuvent amplifier le mal-être des adolescents, poussant la dépression vers des issues dramatiques.

      Citation : "Moi ce que je pense c'est que l'algorithme de certains réseau en effet peut amplifier ce malaise et donc pousser vers le le continuum vers quelque chose de dramatique"

      La Diabolisation des Réseaux : Piquet critique une approche simpliste qui consiste à faire des réseaux sociaux les seuls coupables.

      Elle souligne l'importance d'une relation de confiance entre parents et enfants afin que ces derniers puissent parler de leurs problèmes.

      Citation: "mais je pense que c'est vraiment une erreur de considérer que c'est le gros coupable enfin je trouve que c'est un peu facile en vrai notamment de la part des des services publics je trouve de de mettre en en comme dans une forme de diabolisation les les réseaux en disant en fait c'est eux les coupable je trouve que c'est tellement simple"

      Les Réseaux comme Refuge : Il est rappelé que les réseaux sociaux peuvent également être une source de soutien pour certains adolescents, notamment ceux qui sont rejetés par leur famille.

      Citation: "moi je connais des enfants et je je rencontre des enfants des adolescents qui ont été sauvés par les réseaux euh si on pense en en effet à des adolescents par exemple transgenre qui ont été complètement virés de leur famille ils ont été sauvés par par des des forums par ce qui se passe sur les réseaux"

      Le Débat : Nos Enfants Vivent-ils dans un Monde Parallèle ? Différences Générationnelles : Les intervenants conviennent que les enfants d'aujourd'hui interagissent différemment, notamment à travers le numérique. Cependant, Piquet nuance cette idée de monde parallèle, soulignant que les émotions et les relations des jeunes restent comparables à celles des générations précédentes.

      La Communication à l'Ère Numérique : La manière dont les jeunes communiquent (via messageries, jeux vidéo) diffère de celle des adultes. Ces nouveaux modes sont parfois mal compris par les parents, mais restent des moyens d'interactions pour les jeunes.

      Responsabilité des Plateformes : Sophie souligne la responsabilité des plateformes numériques dans la diffusion de contenus nocifs (suicide, dépression) et remet en question l'efficacité des algorithmes qui favorisent ces contenus.

      Citation: "mais moi j'irais dans le sens peut-être d'une responsabilité des plateformes quand même parce que je trouve ça quand même extrêmement compliqué de lutter contre des algorithmes qui sont conçus pour favoriser des des contenus alors là dans ce cas-là dans le cas de TikTok ici des contenus parlant de suicide ou de dépression"

      Addiction et Manipulation: Des documents internes de TikTok ont révélé qu'après 260 vidéos visionnées, un utilisateur peut manifester des signes d'addiction. De plus, des effets négatifs sur les capacités cognitives et sociales sont reconnus par l'entreprise.

      Le Rôle des Parents et de l'Éducation Numérique : Il est essentiel d'éduquer les enfants et les parents à l'utilisation responsable du numérique. Un manque d'information et de contrôle de la part des adultes est constaté, notamment concernant l'âge d'accès aux réseaux sociaux.

      Harcèlement Scolaire : Approche Thérapeutique et Changement de Posture

      L'École de Palo Alto : Emmanuelle Piquet explique l'approche de l'école de Palo Alto, qui vise à briser les cercles vicieux des problèmes relationnels. La méthode consiste à inverser les schémas d'interaction qui alimentent le harcèlement.

      Citation: "souvent ce qu'on met en place pour résoudre un problème qui non seulement ne le résout pas mais l'alimente voir la grave".

      La Mécanique du Harcèlement : Le harcèlement est décrit comme une escalade complémentaire entre un agresseur en position haute et une victime en position basse. L'objectif thérapeutique est de faire remonter la victime pour rétablir l'équilibre.

      Ne pas Essencialiser : L'accent est mis sur la relation et non sur l'individu. On ne soigne pas des personnes mais des relations. Ni les harceleurs ni les harcelés ne sont considérés comme des "psychopathes" ou "victimes nées". L'importance de l'Autodérision et l'Humour: Utiliser l'autodérision et l'humour pour faire tomber l'agresseur de son piédestal.

      Le Rôle des Témoins: La passivité des témoins est souvent liée à la peur d'être la prochaine victime, et non à un manque d'empathie. Il faut soutenir les témoins et mettre en place des stratégies pour qu'ils puissent aider les victimes sans se mettre en danger.

      Citation : "ils ont peur en fait qu'ils ont peur d'être le prochain sur la liste et donc moi je ne seraai pas cet adulte qui va dire à des gamins tu devrais intervenir parce que c'est pas très risqué bien sûr que si c'est risqué"

      Absence de Parole des Adolescents : Un échec collectif est constaté concernant la capacité des adultes à régler les problèmes de harcèlement, notamment au collège. Les adolescents se montrent très critiques envers les interventions des adultes.

      Citation: "60 % des des collégiens plus de 60 % on est plutôt sur 62 considère que les adultes ne savent pas régler les problèmes de harcèlement c'est monstrueux"

      Spécificités du Cyberharcèlement : Désinhibition : L'anonymat et le pseudonymat sur les réseaux sociaux favorisent une désinhibition qui permet de dire et faire des choses qui seraient impensables dans la vraie vie.

      Citation: " ce que je crois surtout c'est que ça permet de le faire en se sentant beaucoup moins honteux en fait"

      Amplification : Le cyberharcèlement amplifie les phénomènes de harcèlement en raison de la large diffusion et de la répétition des attaques.

      Distinction Cyber-Violence et Cyber-harcèlement Le cyberharcèlement scolaire se distingue de la cyber-violence sexiste qui s'opère principalement dans le cadre de relations amoureuses ou de revenge porn.

      Les Mots du Harcèlement (Rubrique "Qu'est-ce qu'ils disent") * Bashing: Insulter, se moquer, dénigrer. * Bullying: Attaques répétées et incessantes. * Doxing: Révéler des informations personnelles en ligne. * Flaming: Propos insultants visant à provoquer des conflits. * Haters: Personnes qui diffusent des messages haineux. * Mobbing: Harcèlement de groupe.

      Conclusions et Pistes d'Action

      Éducation Numérique : L'éducation numérique doit être une priorité pour les enfants et les adultes. Elle doit aborder la compréhension des algorithmes, les risques de l'addiction, la gestion de l'identité en ligne et la protection de la vie privée.

      Confiance et Communication : Il est primordial de créer un climat de confiance entre parents et enfants pour encourager ces derniers à parler de leurs difficultés, sans crainte d'être jugés ou mal compris.

      Posture Parentale : Les parents doivent adopter une posture d'écoute et de soutien, se positionnant aux côtés de leurs enfants et non au-dessus.

      Approche Thérapeutique : Les approches thérapeutiques doivent privilégier l'analyse des interactions et la recherche de solutions adaptées aux situations individuelles, en s'appuyant sur les principes de l'école de Palo Alto.

      Prudence vis-à-vis des généralisations : Ne pas voir les adolescents comme les détracteurs digitaux déconnectés du réel, mais comme des individus en développement avec leur propre mode d'interaction.

      Ne pas diaboliser la technologie : Les réseaux sociaux ne sont qu'un outil, ni totalement bon, ni totalement mauvais. Il faut une éducation numérique pour permettre aux enfants de les utiliser de manière éclairée.

      Humour : Préconiser l'humour et l'autodérision plutôt que la compassion et l'empathie.

      Action collective: Agir en tant que société pour améliorer la situation, ne pas se reposer sur les numéros verts ou l'école.

      Attention aux mots : L'usage d'un langage approprié est important pour une meilleure compréhension des problématiques du harcèlement, en distinguant les différents types de violences et de situations.

      Ce briefing a pour but de fournir une vision globale des thèmes abordés, tout en invitant à la réflexion et à la mise en œuvre de solutions concrètes pour mieux accompagner les enfants et les adolescents face aux défis de notre époque.

    1. document de synthèse détaillé, reprenant les thèmes principaux et les idées clés de l'entretien avec Emmanuelle Piquet, tout en incluant des citations directes pour illustrer ses propos :

      Document de Synthèse : "Comment faire baisser les conflits avec les adolescents ?" - Analyse de l'entretien avec Emmanuelle Piquet

      Introduction :

      L'entretien avec Emmanuelle Piquet, psychothérapeute spécialisée dans l'adolescence, explore les dynamiques complexes des conflits entre parents et adolescents, en mettant l'accent sur la nécessité de repenser l'approche parentale.

      Loin d'une vision négative de l'adolescence, Piquet propose une perspective axée sur * l'autonomie, * la communication et * l'adaptation.

      Thèmes Principaux :

      L'Adolescence comme Quête d'Autonomie :

      Piquet souligne que l'adolescence est avant tout une période de transition entre l'enfance et l'âge adulte, où l'aspiration à l'autonomie est centrale.

      Citation : "La définition qui est la plus intéressante c'est de se dire que c'est un moment où, en effet, ils sont en train de passer de l'âge enfant à l'âge adulte et où [...] ils ont envie d'autonomie."

      Cette quête d'autonomie est souvent perçue comme une mise à mal de l'autorité parentale, entraînant des tensions.

      Citation : "Je pense qu'il y a quelque chose de l'ordre de notre autorité qui est mise à mal. Justement parce que, comme ils sont dans cette recherche d'autonomie [...] et bien ils nous mettent un peu en déséquilibre."

      La Souffrance comme Indicateur Clé :

      Piquet insiste sur l'importance de la souffrance comme indicateur d'une relation parent-adolescent dysfonctionnelle.

      Citation : "Je pense qu'à partir du moment où, dans la relation, il y a quelqu'un qui souffre, c'est qu'elle n'est pas satisfaisante, cette relation."

      Elle adopte une approche non normative, considérant que si une relation fonctionne pour toutes les parties prenantes, il n'y a pas lieu d'intervenir, même si les comportements peuvent sembler bizarres.

      Citation: "Si on trouve que les gens font des choses extrêmement bizarres mais que pour autant ça a l'air d'être tout à fait satisfaisant de part et d'autre, alors nous on n'y touche pas en fait."

      Autorité vs Faire Autorité :

      Piquet distingue deux façons d'exercer l'autorité : par la force et la domination, ou en faisant autorité, c'est-à-dire en devenant un interlocuteur de confiance pour l'adolescent.

      Citation: "Il y a une première façon qui consiste à imposer un certain nombre de choses par la force [...] et puis il y a une autre façon qui est celle que je nomme « faire autorité », c'est-à-dire être en fait l'adulte à qui l'adolescent a envie de parler."

      Faire autorité implique de ne pas imposer son point de vue, mais d'offrir un espace d'échange et de soutien.

      La Rigidité comme Cause de Conflit :

      La psychothérapeute observe que les relations qui génèrent le plus de souffrance sont souvent caractérisées par la rigidité, où les parents ont du mal à adapter leurs règles et leurs attentes à l'évolution de l'adolescent.

      Citation: "Souvent ce que je constate dans les relations qui créent de la souffrance c'est qu'il y a une des deux parties qui se met dans une rigidité [...] et quand on est très rigide comme ça dans une relation on est comme une espèce de statut de verre."

      Elle insiste sur la nécessité d'une relation souple, où les règles sont en constante évolution pour accompagner la progression vers l'autonomie.

      Les Parents "Hélicoptères" et la Responsabilisation :

      Piquet critique les parents "hélicoptères", trop protecteurs et contrôlants, qui, paradoxalement, envoient un double message à leurs enfants : "je t'aime" et "tu n'es pas capable".

      Citation: "Le premier c'est je t'aime. [...] Et le deuxième, c'est tu n'es pas capable."

      Elle met l'accent sur la responsabilisation : "Je serai toujours là pour toi, mais je ne vais pas faire à ta place".

      L'Importance de l'Écoute Inconditionnelle des Émotions :

      Piquet souligne qu'il est crucial pour les parents d'accueillir les émotions de leurs adolescents, même négatives, sans les minimiser, ni les juger.

      Citation: "Je pense qu'ils savent mieux que nous ce qu'ils ressentent. Et que dire à quelqu'un « tu ne ressens pas les choses correctement », c'est ultra violent."

      Elle conseille de partager ses propres expériences pour normaliser les émotions de l'adolescent.

      Le Mur de Briques du Conflit :

      Les conflits parent-adolescent créent souvent un "mur de briques" qui empêche la communication.

      Il est essentiel que les parents fassent le premier pas en retirant quelques briques, en manifestant une ouverture à la communication sans reproche, pour créer un espace de dialogue.

      Citation: "C'est à vous d'enlever quelques petites briques à vous [...] et de dire à travers le trou que vous aurez fait, quoi qu'il arrive, si jamais à un moment donné t'as envie de me parler à nouveau, il n'y aura pas de reproches."

      Les Peurs Parentales :

      Les parents d'adolescents sont souvent submergés par des peurs : * la drogue, * la délinquance, * la prostitution, * l'exclusion sociale.

      Piquet souligne que ces peurs, souvent projetées, ne correspondent pas toujours à la réalité.

      Citation: "Le côté SDF, mon fils va finir SDF [...] ça c'est vraiment un truc qui fait super peur."

      L'Approche Thérapeutique : "Virage à 180 Degrés" et "Psy Biodégradables"

      Piquet et son équipe utilisent l'approche de l'école de Palo Alto, qui consiste à aider les gens à arrêter de faire ce qui alimente le problème et à essayer l'inverse.

      Il s'agit d'un "virage à 180 degrés".

      Citation: "L'école de Palo Alto consiste à aider les gens à arrêter de faire ce qu'ils font et qui alimentent le problème. Et parfois, [...] c'est le parent d'adolescent qui n'écoutant que son inquiétude et son amour fait un certain nombre de choses inopérantes."

      Ils se considèrent comme des "psy biodégradables", cherchant à avoir le moins d'impact direct possible sur l'adolescent et à soutenir les parents pour qu'ils soient les acteurs du changement.

      Citation: "Nous ce qu'on aime bien c'est vraiment ne pas laisser de traces pratiquement. C'est pour ça que, vraiment, notre première intention, c'est vraiment de travailler avec le parent, sans voir l'enfant."

      Idées Clés :

      L'adolescence n'est pas une maladie mais une période de transformation nécessaire.

      L'autonomie est la clé pour accompagner l'adolescent vers l'âge adulte.

      La relation parent-adolescent doit être souple et en constante évolution.

      Il faut apprendre à faire confiance à son enfant.

      Les parents doivent accueillir les émotions de leurs enfants et ne pas minimiser leurs souffrances.

      Le conflit peut être dépassé si les parents font le premier pas.

      La communication est essentielle, même lorsqu'elle est difficile.

      Les parents doivent se concentrer sur ce que l'adolescent est en train de devenir plutôt que sur son apparence ou son comportement actuel.

      Il est important que les parents se fassent aussi accompagner pour les aider dans cette phase difficile.

      Conclusion :

      L'entretien avec Emmanuelle Piquet offre une perspective rafraîchissante sur l'adolescence et les conflits qu'elle engendre.

      En mettant l'accent sur l'autonomie, l'écoute et l'adaptation, elle propose une approche qui vise à transformer les relations parents-adolescents en des expériences plus sereines et enrichissantes.

      Elle rappelle que la rigidité, le contrôle et la négation des émotions de l'adolescent sont souvent les principaux moteurs des conflits.

      Ce document peut être utilisé pour informer, sensibiliser et fournir des pistes concrètes aux parents d'adolescents, aux éducateurs et à toute personne intéressée par cette phase de la vie.

    1. Voici un document de synthèse basé sur les informations tirées de la transcription du webinaire et de notre conversation précédente :

      Titre : Synthèse du webinaire sur les perceptions des enseignants face à l'inclusion scolaire dans un contexte de diversité ethnoculturelle

      Introduction

      Ce document résume les points clés abordés lors du webinaire sur les perceptions des enseignants concernant l'inclusion scolaire, particulièrement dans un contexte de diversité ethnoculturelle au niveau primaire.

      Le webinaire a présenté les résultats préliminaires d'un projet de recherche en cours.

      Contexte et problématique

      Le Québec a mis en place diverses mesures et politiques pour favoriser l'intégration des élèves, notamment ceux issus de l'immigration, et pour assurer la réussite de tous.

      Parmi ces politiques, on note la politique d'intégration scolaire et d'éducation interculturelle ainsi qu'une politique plus inclusive datant de 2017.

      Cependant, l'inclusion reste un défi qui nécessite une transformation du système éducatif, des pratiques enseignantes et une évolution de la perception de la diversité et de l'inclusion. Le travail enseignant est devenu plus riche mais aussi plus complexe.

      Objectifs de la recherche

      L'objectif principal de la recherche est d'analyser les perceptions des enseignants et leurs pratiques d'enseignement qui favorisent, selon leur point de vue, l'inclusion socio-scolaire des élèves dans un contexte de diversité.

      La recherche se base sur une définition des pratiques enseignantes comme étant singulières et contextualisées.

      Une distinction est faite entre l'intégration, orientée vers les élèves ayant des besoins spécifiques, et l'inclusion, qui concerne l'apprentissage et la participation de tous les élèves.

      Méthodologie

      La recherche est de nature qualitative et critique. Les données ont été recueillies par le biais d'entretiens individuels et de groupes de discussion avec des enseignants du primaire de six centres de services scolaires du Québec.

      Pour la présentation des résultats, seules les données issues des entretiens individuels de huit enseignants ont été analysées.

      Les thèmes abordés lors des entrevues incluent le profil de l'école, la perception de l'inclusion, les pratiques d'enseignement et les défis de mise en œuvre.

      Résultats préliminaires Les résultats préliminaires sont organisés autour de trois thèmes principaux :

      • Perceptions des enseignants de l'inclusion scolaire
        • Les définitions de l'inclusion varient, étant parfois centrées sur des élèves spécifiques (ex : élèves avec des troubles d'apprentissage, élèves issus de l'immigration) ou sur l'ensemble des élèves.
        • Les perceptions de l'inclusion sont axées soit sur ses bénéfices (processus naturel), soit sur les défis qu'elle pose (tâche supplémentaire), soit sur l'idée que, dans sa forme actuelle, elle peut être nuisible pour certains élèves.
      • Pratiques enseignantes inclusives rapportées
        • Les pratiques ont été classées selon les catégories de Finkenstein et collaborateurs :
          • Collaboration et travail d'équipe (coenseignement, collaboration avec les familles).
          • Pratiques sociales, émotionnelles et comportementales (importance du bien-être de l'élève, relation enseignant-élève).
          • Pratiques organisationnelles (varier la composition des équipes, utilisation d'images).
          • Déterminer la progression (modification des tâches).
          • Pratiques pédagogiques (apprentissage collaboratif, enseignement de stratégies).
          • Pratiques multiculturelles (utilisation des langues parlées par les élèves), bien que moins présentes dans les contextes peu multiethniques.
      • Facteurs qui nuisent à l'inclusion
        • Manque de ressources (notamment pour les élèves HDAA).
        • Trop de besoins différents et hétérogénéité des classes.
        • Manque de formation.
        • Lois de francisation limitant l'utilisation de la langue maternelle.
        • Manque de collaboration avec les parents, surtout dans les milieux défavorisés.

      Interprétation et conclusion

      Les résultats préliminaires mettent en évidence un sentiment de frustration et d'insatisfaction chez les enseignants, lié à des facteurs systémiques et un manque de soutien.

      La perception de l'inclusion et des pratiques inclusives est fortement influencée par le contexte de travail et les caractéristiques du milieu.

      L'inclusion est souvent perçue comme une tâche supplémentaire, surtout dans les milieux défavorisés.

      Les pratiques rapportées sont inclusives dans le contexte de leur mise en œuvre, mais ne sont pas toujours ancrées dans la culture scolaire.

      Les pratiques multiculturelles sont surtout présentes dans les milieux multiethniques, ce qui suggère un manque de préparation des milieux peu ou pas multiethniques pour accueillir les élèves issus de l'immigration.

      Limites de la recherche Le cadre d'analyse, basé sur des pratiques observées en classe, diffère des pratiques rapportées par les enseignants. La sélection des pratiques présentées est influencée par l'interprétation des chercheurs.

      La catégorisation des marqueurs de diversité peut aussi constituer une limite.

      Discussion et pistes de réflexion * Il est important de distinguer les pratiques d'intégration des pratiques inclusives, ces dernières visant l'ensemble des élèves et s'inscrivant dans un processus continu. * Les perceptions des enseignants évoluent, mais restent influencées par le contexte et les défis rencontrés. * Il est nécessaire de considérer à la fois les facteurs internes (croyances, attitudes) et externes (ressources, formation) pour favoriser l'inclusion. * L'utilisation des langues maternelles est un enjeu important, notamment en regard des politiques linguistiques du Québec. * La collaboration entre enseignants, ainsi qu'avec d'autres professionnels, est essentielle. * La question de l'inclusion ne doit pas se limiter à la diversité ethnoculturelle et linguistique, mais doit englober toutes les formes de diversité. * Il est essentiel de proposer des formations qui permettent aux enseignants de mettre en place des pratiques inclusives efficaces et durables. * Les pratiques inclusives doivent s'ancrer dans la culture scolaire et ne pas être considérées comme des actions isolées et ponctuelles.

      Ce document de synthèse offre une vue d'ensemble des principaux points abordés lors du webinaire, en soulignant les défis et les pistes de réflexion pour une meilleure inclusion scolaire dans un contexte de diversité.

    1. Voici un résumé des points principaux de la présentation, avec une indication du moment où ils ont été abordés:

      • Introduction [0:00-2:20]
        • Présentation du webinaire par Mar, directeur du CRIFPE.
        • Le webinaire porte sur la gestion de crise dans les établissements scolaires au Québec.
        • Présentation des conférenciers, Olivier et Anne Michel, professeurs à l'Université Laval.
        • Le webinaire est enregistré et sera disponible sur le site du CRIFPE.
      • Contexte et origine du projet de recherche [2:20-3:15]
        • Le projet a débuté lors de la crise sanitaire de la COVID-19 en 2020.
        • La fermeture des écoles et les mesures sanitaires ont mis en évidence le besoin d'étudier la gestion de crise dans le secteur de l'éducation.
      • La gestion de crise comme champ de recherche [3:15-4:30]
        • Les études sur la gestion du changement se concentrent surtout sur les changements planifiés.
        • La gestion des risques et des crises est peu documentée dans le secteur de l'éducation, surtout en français.
        • La pandémie de COVID-19 a augmenté l'intérêt pour la gestion de crise dans la recherche en éducation.
        • La fusillade de Columbine a également marqué les esprits et a conduit à des recherches majoritairement américaines dans ce domaine.
      • Définition de la crise et des risques [4:30-5:45]
        • Une crise est un événement imprévisible, endogène, avec un potentiel d'effets négatifs qui nuit au fonctionnement normal de l'organisation.
        • Une échelle de gravité permet de distinguer l'incident, la crise et la catastrophe.
        • Les risques internes et externes sont multiples (violence, problèmes de santé mentale, catastrophes naturelles, etc.).
        • Un plan de gestion des risques permet de diminuer les impacts potentiels d'une crise.
      • Gestion de crise : Définition et enjeux [5:45-6:30]
        • La gestion de crise est un processus visant à prévenir ou amoindrir les effets négatifs des crises.
        • La préparation est essentielle, mais nécessite des compétences et une formation des gestionnaires scolaires.
        • Il est difficile d'agir rapidement si un gestionnaire n'est pas en mesure de reconnaître une crise.
        • Les gestionnaires doivent gérer les enjeux pédagogiques et administratifs.
        • Les gestionnaires scolaires ne sont pas toujours formés initialement à la gestion de crise.
      • Phase 1 du projet : Pratiques de gestion de crise en contexte pandémique [6:30-8:00]
        • Recherche qualitative basée sur des entrevues semi-dirigées avec 12 directions d'établissement.
        • Les questions portaient sur les rôles et responsabilités des acteurs scolaires et les pratiques de gestion de crise.
        • Huit principes de gestion de crise ont été dégagés à partir de l'analyse des entrevues.
      • Les huit principes de gestion de crise dégagés [7:45-8:45]
        • Dégager les ressources financières et matérielles.
        • Mobiliser pleinement les ressources humaines.
        • Veiller au bien-être du personnel.
        • Motiver et mobiliser le personnel.
        • Trouver des solutions et prendre des décisions en faisant confiance à l'équipe.
        • Encourager le leadership du personnel enseignant.
        • Assurer la poursuite des activités éducatives.
        • Maintenir le lien avec le personnel, les parents et les élèves.
      • Phase 2 du projet : Évaluation des principes et besoins de formation [8:45-10:00]
        • Questionnaire en ligne administré aux directions d'école.
        • Évaluation de l'importance accordée aux 8 principes en contexte de crise pandémique et globale.
        • Évaluation des besoins de formation initiale et continue en gestion de crise.
      • Résultats du questionnaire : Profil des participants [10:00-11:00]
        • 78 répondants, majoritairement des directions d'école et des femmes.
        • La tranche d'âge principale est de 35 à 54 ans, avec une expérience variable.
        • Une partie des répondants n'a vécu que la crise pandémique, et d'autres plus de cinq crises.
      • Résultats : Évaluation des principes [11:00-12:00]
        • Les principes sont généralement considérés comme importants, voire très importants, tant en contexte de crise sanitaire que globale.
        • Le bien-être du personnel et la prise de décision sont jugés particulièrement importants.
        • Une importance plus grande est accordée aux principes en contexte de crise sanitaire, car le guide a été élaboré à partir d'entrevues sur la crise pandémique.
      • Résultats : Besoins de formation [12:00-13:00]
        • L'offre de formation actuelle, tant initiale que continue, est jugée insuffisante pour développer les compétences en gestion de crise.
        • La majorité des directions sont d'accord pour que la formation initiale et continue travaille à développer et à accompagner la gestion de crise.
      • Profils de leadership en contexte de crise [13:00-14:00]
        • Deux profils dégagés : le leader autoritaire (prise de décision rapide) et le leader créatif (consultation et innovation).
        • La plupart des répondants se situent davantage vers le profil autoritaire.
        • Pas de différence significative entre les profils de leadership et le besoin de formation.
      • Discussion et limites de l'étude [14:00-15:30]
        • Chaque crise est unique, mais des principes transversaux existent.
        • La formation actuelle est insuffisante, d'où l'importance d'outiller les directions.
        • Les limites incluent la taille de l'échantillon, la conception de la crise et l'utilisation d'un questionnaire fermé.
      • Recommandations et prochaines étapes [15:30-17:30]
        • Il est nécessaire de former davantage les gestionnaires en gestion de crise.
        • Distinguer la formation initiale et continue et offrir des modules spécifiques par type de crise.
        • Documenter les différentes crises scolaires vécues pour identifier les actions et les habiletés nécessaires.
        • Développer des scénarios de crise pour les formations.
        • Appel à participation pour partager des expériences de crise.
        • Collaboration avec des experts pour classifier les crises selon une échelle de gravité.
      • Questions et réponses [17:30-28:45]
        • Discussion sur les classes d'âge, les étonnements des chercheurs et les réactions des directions.
        • Les participants se demandaient s'il existe une marge de manoeuvre pour les directions ou si des directives claires devraient être mises en place.
        • Discussion sur la formation souhaitée, la pertinence des études de cas, et la possibilité d'évaluer la compétence en gestion de crise.
        • Les mesures sont principalement auto rapportées par les directions.
        • Les biais de désirabilité ont été pris en compte dans la recherche.
        • La triangulation des données, à l'aide des témoignages des enseignants, est une piste possible.

      Ce résumé minuté couvre les points principaux de la présentation, en mettant en évidence les objectifs, les méthodes, les résultats et les recommandations des recherches présentées.

    1. Le quatrième Plan régional Santé Environnement (PRSE4) d'Île-de-France accorde une attention particulière aux problématiques de santé environnementale touchant les enfants, les jeunes et leurs familles, ainsi qu'à l'implication potentielle de l'Éducation Nationale dans ces enjeux. Le plan souligne que la santé humaine, la santé animale et l'environnement sont intimement liées et que les citoyens sont de plus en plus préoccupés par ces questions.

      Problématiques spécifiques aux enfants et aux jeunes

      • Vulnérabilité aux expositions chimiques : Les nourrissons, les enfants et les adolescents sont particulièrement vulnérables aux expositions aux polluants chimiques durant les 1000 premiers jours de leur vie et durant la puberté. Le PRSE4 vise à minimiser leur exposition aux polluants de l'air intérieur, aux perturbateurs endocriniens (PE) et aux substances chimiques classées "cancérogène, mutagène, reprotoxique" (CMR). Les établissements accueillant des jeunes enfants (maternités, crèches, haltes-garderies, établissements scolaires, centres sportifs et de loisirs, aires de jeux et jardins publics) sont particulièrement ciblés.
      • Perturbateurs endocriniens : Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles aux perturbateurs endocriniens, qui peuvent affecter diverses fonctions de l'organisme. Le plan prévoit des actions pour réduire l'exposition à ces substances, notamment dans la restauration collective et via les objets utilisés au quotidien.
      • Qualité de l'air intérieur : La qualité de l'air intérieur dans les bâtiments où les enfants passent beaucoup de temps, comme les crèches et les écoles, a un impact direct sur leur santé. Le PRSE4 soutient la mise en œuvre de la nouvelle réglementation sur la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les établissements recevant du public, notamment ceux accueillant des enfants.
      • Saturnisme: Le dépistage du saturnisme infantile est une priorité, car les enfants sont particulièrement vulnérables à l'intoxication par le plomb, notamment dans les logements anciens et dégradés. Le plan vise à accroître le dépistage et la prise en charge du saturnisme.
      • Alimentation : L'alimentation est une source d'exposition aux perturbateurs endocriniens et autres substances préoccupantes. Le plan prévoit de minimiser ces expositions, notamment au sein de la restauration collective publique, en développant l'utilisation d'aliments non transformés, de produits de saison, locaux et biologiques et en éliminant les contenants en plastique.
      • Mal-logement : Le mal-logement a des effets néfastes sur la santé physique et mentale des enfants, pouvant entraîner des intoxications au monoxyde de carbone ou des problèmes de développement liés au stress. Le plan vise à renforcer les politiques de lutte contre le mal-logement et son impact sanitaire.
      • Exposition au bruit : Le PRSE4 inclut des actions pour mieux comprendre et limiter les impacts du bruit sur la santé, notamment sur le sommeil des enfants.
      • Maladies vectorielles : Le plan prévoit également des actions pour la prévention des maladies vectorielles (moustiques, tiques) qui peuvent affecter les enfants.

      Implication de l'Éducation Nationale

      • Sensibilisation et éducation : Le PRSE4 souligne le rôle essentiel de l'école dans la transmission de connaissances en santé environnement. Le plan prévoit des actions de sensibilisation et des projets pédagogiques à l'attention des élèves et des communautés éducatives des établissements scolaires.
      • Formation des enseignants : Le plan inclut des formations pour les enseignants du second degré afin qu'ils puissent intégrer les enjeux de santé environnement dans leurs projets pédagogiques.
      • Éducation à l'environnement et au développement durable : Le plan encourage l'intégration des enjeux de santé environnement dans les projets d'éducation à l'environnement et au développement durable.
      • Élèves en filières professionnelles : Une attention particulière est portée aux élèves en filières professionnelles, qui sont plus exposés à certains risques environnementaux liés à leur apprentissage et à leur futur métier. Le plan vise à développer des programmes de prévention adaptés.
      • Qualité de l'air intérieur dans les établissements scolaires: Les établissements d'enseignement sont soumis à la réglementation sur la qualité de l'air intérieur, et le PRSE4 prévoit un accompagnement pour sa mise en œuvre.

      Actions du PRSE4 en faveur des enfants et des jeunes

      Le PRSE4 propose plusieurs actions concrètes pour protéger la santé des enfants et des jeunes, notamment :

      • Réduction des expositions chimiques : Actions pour éliminer les PE/CMR dans les établissements accueillant des enfants, accompagnement des collectivités territoriales dans la commande publique, etc.
      • Surveillance des pollens et moisissures : Développement et coordination des systèmes de surveillance et d'alerte.
      • Minimisation des expositions alimentaires : Promotion d'une alimentation saine et durable dans la restauration collective.
      • Renforcement de la surveillance et de la connaissance : Développement d'indicateurs complémentaires pour caractériser les impacts des pollutions atmosphériques et sonores, et promotion de la recherche scientifique.
      • Lutte contre le mal-logement : Développement d'un système d'information géographique, information et sensibilisation des bailleurs et des ménages, lutte contre les punaises de lit, et amélioration de l'accompagnement concernant la santé mentale.
      • Adaptation des projets d'aménagement : Intégration des enjeux de santé environnement dans les politiques d'aménagement et de logement, notamment en tenant compte de la qualité des sols.
      • Développement de la participation citoyenne : Promotion de la participation des citoyens, y compris les jeunes, dans les projets d'aménagement.
      • Formation des professionnels de santé : Renforcement du parcours de formation des professionnels de santé dans le domaine de la santé environnementale.
      • Soutien à la recherche : Promotion de la recherche scientifique sur les facteurs environnementaux préoccupants et l'exposome.
      • Education et sensibilisation : Formation des professionnels de l'éducation populaire, actions de sensibilisation en milieu scolaire, et développement de programmes de prévention pour les élèves en filières professionnelles.
      • Information des citoyens : Mise à disposition d'informations claires sur les expositions environnementales et les gestes pour les éviter.

      En résumé, le PRSE4 reconnaît que les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables aux risques environnementaux et met en place des actions ciblées pour les protéger.

      L'Éducation Nationale est identifiée comme un acteur clé dans la transmission de connaissances et la sensibilisation à ces enjeux, et le plan prévoit des actions spécifiques pour impliquer le secteur de l'éducation dans cette démarche.

    1. Plusieurs éléments du document mettent en évidence une attention particulière envers les enfants, les jeunes et leurs familles, ainsi que leur scolarité. Voici les points les plus importants :

      • Réduction des expositions chimiques chez les plus jeunes : Le plan accorde une priorité à la réduction de l'exposition aux substances chimiques des nourrissons, des enfants et des adolescents.
      • Sensibilisation dans les établissements scolaires : Des actions de sensibilisation aux enjeux de santé environnement sont prévues pour les élèves du primaire, du collège et du lycée. De plus, une offre de formation continue sera proposée aux enseignants du second degré pour intégrer ces enjeux dans leurs projets pédagogiques. Des actions éducatives en santé environnement seront également animées par des lycéens à l'attention d'autres lycéens.
      • Formation des acteurs de l'éducation populaire : Le plan prévoit la formation des professionnels de l'éducation populaire, ce qui peut inclure des personnes travaillant avec des enfants et des jeunes dans des cadres non scolaires.
      • Développement d'actions de prévention pour les publics sensibles : Le document souligne l'importance de développer des actions de prévention en santé environnement à l'attention des publics sensibles, ce qui inclut les enfants et les femmes enceintes.
      • Élimination des perturbateurs endocriniens dans les établissements recevant du public sensible : Le plan prévoit l'élimination des perturbateurs endocriniens et des polluants émergents dans les établissements qui accueillent des publics sensibles, comme les crèches ou les écoles. Cela se traduira par un guide de la commande publique pour des achats moins émissifs et par un outil d'identification rapide des équipements et matériels à risque.
      • Prise en compte de l'habitat : Le plan prend en considération les problématiques de santé environnement dans les outils de planification urbaine et du logement. Cela peut avoir un impact indirect sur les familles, notamment en ce qui concerne la qualité de l'habitat et son impact sanitaire. Un outil cartographique sera créé pour présenter les liens entre habitat et santé, afin d'aider les acteurs en charge des politiques du logement.
      • Participation des citoyens : Le plan encourage la participation citoyenne, ce qui inclut de donner aux citoyens les moyens de s'emparer des problématiques de santé environnementale dans leur vie personnelle.
      • Soutien à la recherche : Le plan soutient la recherche scientifique portant sur les facteurs environnementaux préoccupants et l’exposome, ce qui permettra une meilleure compréhension des impacts de l'environnement sur la santé, notamment celle des enfants.

      En résumé, le document met en avant une approche globale qui reconnaît l'importance de protéger la santé des enfants et des jeunes en agissant sur différents aspects de leur environnement, que ce soit à la maison, à l'école ou dans les espaces publics.

    1. Das Heartland Institute betreibt seit Dezember eine Niederlassung in London, u.a. mit Unterstäützung von Nigel Farage. Das Institut arbeitet eng mit radikalen Rechtsparteien zusammen. Es sieht den aktuellen Rollback in der Klimapolitik auch als eigenen Erfolg. Zu seinen Wegbereitern in Europa gehörten die FPÖ-Politiker Harald Vilimsky und Roman Haider. Ausführlicher Bericht im Guardian https://www.theguardian.com/environment/2025/jan/22/us-thinktank-climate-science-deniers-working-with-rightwingers-in-eu-parliament-heartland-institute

      DeSmog-Bericht: https://www.desmog.com/2025/01/22/usa-climate-denial-group-heartland-institute-using-far-right-to-attack-eu-green-policies/

    1. La coéducation : une responsabilité partagée pour le bien-être et la réussite des élèves

      le site Réseau Canopé, explore le concept de coéducation et son importance croissante dans le système éducatif français.

      Elles mettent en lumière les enjeux, les postures professionnelles à adopter et les dispositifs à mettre en place pour une collaboration fructueuse entre l'école et les familles.

      Les points clés:

      Définition et contexte: La coéducation est définie comme "une mutualisation d'un partage entre les différents acteurs qui entourent l'éducation d'un enfant". (source 1)

      Introduite officiellement par la loi d'orientation de juillet 2013, elle représente un changement de paradigme pour l'école républicaine, traditionnellement cloisonnée. (source 2)

      Postures professionnelles: Pour favoriser la coéducation, les enseignants doivent adopter de nouvelles postures :

      Explicitation : Expliquer clairement aux parents le fonctionnement de l'école. "(...) il est essentiel d'expliquer de manière claire aux parents le fonctionnement de l’institution scolaire, souvent perçue comme complexe." (source 2)

      Coopération : Travailler ensemble pour accompagner l'enfant. "Faire oeuvre commune pour accompagner ensemble l'enfant l'élève dans son chemin scolaire" (source 1)

      Parité d'estime : Reconnaissance mutuelle des compétences de chacun. "On n'est pas dans la fusion, on n'est pas ici pour essayer d'être toujours d'accord ou d'aller toujours dans le même sens ni dans la confusion des rôles mais on est dans la reconnaissance réciproque de l'idée d'une compétence de part et d'autre." (source 1) Dispositifs et objectifs: Pour concrétiser la coéducation, plusieurs dispositifs peuvent être mis en place autour de quatre objectifs:

      Accueillir: Créer un environnement accueillant pour les parents. "L'accueil (...) est au moment de la première inscription mais également tous les jours dans l'établissement scolaire" (source 1)

      Informer: Fournir aux parents une information claire et accessible. "L'information, elle est opérationnelle fonctionnelle obligatoire en même temps." (source 1)

      Dialoguer: Instaurer des espaces d'échange et d'écoute. "Le dialogue, c'est le creuset de la parité d'estime" (source 1)

      Impliquer: Encourager la participation des parents à la vie scolaire. "L'implication (...) va être de différents ordres : implication individuelle qui consiste à suivre son enfant dans son travail scolaire bien entendu qui est demandé à tous les parents et puis un tas d'autres formes d'implication qui sont actuellement développées dans les établissements" (source 1)

      La coéducation à l'ère du numérique: L'accompagnement des parents face aux enjeux du numérique devient crucial. Les enseignants ont un rôle à jouer en les sensibilisant et en les guidant vers une parentalité numérique éclairée. (source 2)

      Bénéfices et défis de la coéducation:

      La coéducation est présentée comme un "véritable levier pour bien vivre à l'école" car elle favorise la réussite des élèves, le partage des responsabilités et l'instauration d'une "aventure commune". (source 1)

      Cependant, sa mise en place représente un défi important pour les professionnels qui doivent intégrer de nouveaux gestes et postures.

      Il est important de persévérer car "si la porte n'est pas ouverte, rien ne peut se passer." (source 1)

      Conclusion:

      La coéducation est un processus complexe qui nécessite un engagement mutuel et une adaptation constante.

      En favorisant la communication, la confiance et le respect mutuel, l'école et les familles peuvent construire ensemble un environnement éducatif plus riche et plus propice à l'épanouissement de chaque enfant.

    1. Ce témoignage recueilli lors d'une table ronde au Sénat français porte sur la crise croissante du sans-abrisme concernant les femmes et les enfants en France.

      Des représentants de l'UNICEF et de plusieurs associations alertent sur l'augmentation alarmante du nombre d'enfants dormant dans la rue, dénonçant l'insuffisance des politiques publiques et des places d'hébergement.

      Ils soulignent les conséquences dramatiques sur la santé, l'éducation et le développement de ces enfants, et proposent des solutions concrètes, notamment le renforcement du parc d'hébergement et l'instauration d'une trêve scolaire contre les expulsions.

      Le manque de données fiables et l'inadaptation des critères de priorité pour l'accès à l'hébergement sont également mis en lumière.

      Enfin, le témoignage poignant de jeunes femmes ayant vécu le sans-abrisme illustre la réalité vécue par ces enfants.

      Voici un sommaire minuté de la vidéo "3000 enfants à la rue : le plaidoyer des associations" :

      0:00-1:38 Introduction * Agnès Canayer rappelle le sujet de la table ronde : les femmes dans la rue et le focus sur les enfants. * Elle cite les statistiques alarmantes : 3000 enfants dorment chaque nuit dans la rue en France, 280 enfants mineurs (dont 112 de moins de 3 ans) ont été recensés un soir par Interlogement 93. * Les familles avec des enfants de moins de 3 ans ne sont qu'au niveau 3 de priorité pour l'hébergement d'urgence. * Les hôtels sociaux, souvent surpeuplés et insalubres, ne sont pas adaptés aux enfants. * La pénurie de places d'hébergement touche l'ensemble du territoire français.

      1:38-2:34 Présentation des intervenantes * Julie Lignon, chargée de plaidoyer à l'UNICEF France. * Raphaël Vullier, porte-parole du collectif Jamais Sans Toi. * Anina Touchou, avocate et Marine Stoparou du collectif École pour tous.

      2:34-10:30 Intervention de Julie Lignon (UNICEF France) * Remerciements pour l'attention portée aux enfants sans-abri. * Contexte national : Manque de données actualisées sur le nombre d'enfants à la rue. * Baromètre Enfant à la Rue 2023 : * Les données du 115 montrent une augmentation inquiétante du nombre d'enfants sans abri. * 1990 enfants en demande non pourvue au 115 le 21 août 2023, soit 20% de plus qu'en 2022. * 2082 enfants en demande non pourvue le 2 octobre 2023, soit 40% d'augmentation en un mois. * 35% des familles en demande non pourvue sont des femmes seules avec enfants. * Augmentation du nombre d'enfants de moins de 3 ans à la rue. * Causes : * Crise du logement. * Saturation de l'hébergement d'urgence. * Conséquences de l'absence de logement sur les enfants : * Absence d'environnement protecteur, stable et prévisible. * Conditions de vie dégradées. * Impact négatif sur le développement, la santé physique et mentale. * Troubles de la santé mentale plus fréquents. * Obstacles à l'accès à l'éducation et aux soins. * Préconisations de l'UNICEF : * Renforcer les connaissances sur les enfants sans domicile. * Augmenter la capacité du parc d'hébergement. * Favoriser l'accès au logement. * Renforcer l'accompagnement global des enfants et des familles. * Mobilisation interministérielle.

      10:30-18:10 Intervention de Raphaël Vullier (Collectif Jamais Sans Toi) * Remerciements pour l'attention portée aux enfants sans-abri. * Dénonce l'expulsion de femmes et d'enfants d'un gymnase à Lyon. * Chiffres du sans-abrisme à Lyon : * Recensement hebdomadaire dans les écoles lyonnaises. * 328 enfants sans-abri à Lyon, un chiffre non exhaustif. * Le nombre d'enfants sans-abri a triplé depuis la fin de la crise sanitaire. * Impact de la rue sur les enfants : * Violence de la rue. * Difficultés d'apprentissage. * Problèmes de santé mentale. * Présentation du collectif Jamais Sans Toi : * Occupation d'écoles la nuit pour mettre à l'abri les enfants sans domicile. * Actions illégales mais tolérées. * 174 établissements occupés depuis 2014, permettant de mettre à l'abri plus de 700 enfants. * Crise sanitaire et explosion du sans-abrisme : * Mise à l'abri des personnes sans domicile pendant la pandémie. * Augmentation des remises à la rue après la crise. * Création d'un réseau national : * Appel lancé en 2022 avec l'UNICEF, la Fondation Abbé Pierre et d'autres associations. * Objectif : montrer l'étendue du problème du sans-abrisme et la nécessité d'agir. * Préconisations : * Associer les collectifs locaux pour leur expertise de terrain. * Logique de solidarité et non de charité.

      18:10-26:54 Intervention d'Anina Touchou et Ana Maria Stoparou (Collectif École pour tous) * Remerciements pour l'initiative de donner la parole aux personnes concernées. * Témoignage d'Ana Maria Stoparou : * Jeune femme d'origine rom, arrivée en France en 2017. * A vécu en bidonville pendant 3 ans. * Difficultés d'accès à l'école : refus d'inscription pendant 6 mois. * Expulsion le jour de son examen de français. * A pu poursuivre ses études grâce à sa mère et au soutien du collectif École pour tous. * Présentation du collectif École pour tous : * Créé en 2018 pour donner la voix aux enfants éloignés de l'école. * Des milliers d'enfants vivent en bidonville et risquent l'expulsion. * Demande l'instauration d'une trêve scolaire républicaine pour suspendre les expulsions habitatives pendant l'année scolaire. * Témoignage d'Anina Touchou : * Avocate et fondatrice du collectif École pour tous. * Issue de l'immigration rom, a vécu en bidonville. * A subi des refus d'inscription scolaire et une expulsion traumatisante. * La déscolarisation due aux expulsions habitatives : 6 mois de perdus en moyenne. * L'importance de l'école pour sortir de la précarité. * Actions et victoires du collectif École pour tous : * Changement de la loi pour faciliter l'inscription scolaire des enfants en situation de précarité. * Mise en place d'un dispositif expérimental de médiation scolaire. * Loi interdisant les sorties sèches de l'Aide Sociale à l'Enfant à 18 ans (partiellement abrogée par la loi Asile et Immigration). * Obstacles à l'éducation des enfants sans domicile : * Multiplication des expulsions habitatives. * Manque de places d'hébergement. * Solutions proposées : * Trêve scolaire républicaine. * Systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans.

      26:54-47:50 Questions des rapporteurs et réponses des intervenantes * Questions sur les expulsions, le rôle de l'Aide Sociale à l'Enfance, les violences sexuelles, le Dal

      [Le reste du sommaire est coupé car le texte est trop long.]

    2. Briefing : Les enfants à la rue en France - Un constat alarmant et des solutions urgentes

      Ce briefing s'appuie sur les interventions de quatre experts lors d'une table ronde au Sénat français :

      • Julie Lignon, chargée de plaidoyer à l'UNICEF France.
      • Raphaël Vullier, porte-parole du collectif "Jamais sans toi" à Lyon.
      • Ana Maria Suaru, porte-parole du collectif "École pour tous".
      • Anina Tchouchou, avocate et marraine du collectif "École pour tous".

      Thèmes principaux:

      • L'ampleur du phénomène des enfants sans domicile en France.
      • Les conséquences dramatiques du sans-abrisme sur le développement, la santé et la scolarisation des enfants.
      • L'insuffisance des politiques publiques et la nécessité d'une action urgente et coordonnée.
      • Les initiatives citoyennes et associatives pour pallier aux manquements de l'État.
      • La nécessité d'une trêve scolaire républicaine et la systématisation du contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans.

      Constats clés:

      • Des chiffres alarmants: Près de 3 000 enfants dorment chaque nuit dans la rue en France. Selon le baromètre de l'UNICEF, le nombre d'enfants en demande non pourvue au 115 a augmenté de 40% en un mois seulement en 2023. Parmi les familles en demande non pourvue, 35% sont des femmes seules avec enfants.
      • Des conséquences dramatiques: Vivre à la rue est une violence extrême pour les enfants. Ils sont deux fois plus touchés par les troubles psychiques que la population générale. L'absence de logement prive les enfants d'un environnement stable et sécurisant, indispensable à leur développement.
      • Des politiques publiques insuffisantes: Malgré les efforts consentis, les moyens actuels ne permettent pas de répondre aux besoins. L'engagement du gouvernement de ne plus avoir aucun enfant à la rue n'a pas été tenu.
      • Des initiatives citoyennes pour pallier aux manquements de l'État: Des collectifs comme "Jamais sans toi" occupent des écoles la nuit pour mettre des enfants à l'abri. Ces actions illégales mais tolérées témoignent de l'urgence de la situation.
      • Des solutions urgentes: Les experts appellent à la création de 10 000 places d'hébergement d'urgence et à une politique pluriannuelle de l'hébergement et du logement. Ils insistent sur la nécessité d'un accompagnement global des enfants et des familles.

      Recommandations:

      • Instaurer une trêve scolaire républicaine : Suspendre les expulsions habitatives durant l'année scolaire pour garantir la continuité de la scolarité des enfants en situation de précarité.
      • Systématiser le contrat jeune majeur jusqu'à 21 ans : Assurer un accompagnement aux jeunes majeurs sortant de l'aide sociale à l'enfance pour leur permettre de poursuivre leurs études et éviter la rue.
      • Renforcer les connaissances sur les enfants sans domicile: Mieux documenter le phénomène et ses conséquences pour adapter les politiques publiques.
      • Favoriser l'accès au logement: Mettre en œuvre une politique ambitieuse de production de logements abordables.
      • Renforcer l'accompagnement global des enfants et des familles: Inscrire les enfants comme bénéficiaires directs de l'accompagnement et mobiliser l'ensemble des politiques publiques concernées.

      Citations:

      • "Chaque nuit en France, près de 3 000 enfants dorment dans la rue sous une tente ou dans un abri de fortune." - Introduction de la table ronde.
      • "Manifestement, l'engagement [de ne plus avoir aucun enfant à la rue] n'a pas été tenu et la situation se dégrade." - Julie Lignon.
      • "L'école c'est aussi un sanctuaire, c'est un lieu qui protège les enfants, y compris les plus faibles." - Raphaël Vullier.
      • "Lorsque cette protection [de l'Aide Sociale à l'Enfance] se termine à l'âge de 18 ans, qu'est-ce qui se passe après pour pouvoir continuer l'école ?" - Anina Tchouchou.
      • "On a l'impression qu'on a tous admis que l'Aide Sociale à l'Enfance ne s'occupe pas des enfants à la rue, n'accompagne pas les familles, et qu'on ne s'en étonne plus. Or c'est son rôle." - Laurence Rossignol.

      Conclusion:

      La situation des enfants à la rue en France est une urgence nationale.

      L'État doit prendre ses responsabilités en mobilisant les moyens nécessaires pour garantir le droit fondamental de ces enfants à une vie digne et à l'éducation.

      Les initiatives citoyennes et associatives, aussi admirables soient-elles, ne peuvent se substituer à l'action publique.

      Il est temps d'agir pour que plus aucun enfant ne dorme dans la rue en France.

    1. Ce texte est la transcription d'une audition au Sénat de la ministre de l'Éducation nationale, Anne Genetet.

      L'audition porte sur les grandes orientations de son ministère, notamment la réforme du « choc des savoirs », l'inclusion scolaire, la lutte contre le harcèlement et les atteintes à la laïcité, ainsi que les questions de recrutement et de rémunération des enseignants.

      De nombreux sénateurs posent des questions précises sur des points spécifiques de la politique éducative, et la ministre répond en détail, exposant sa méthode et ses priorités.

      Le dialogue est vif et met en lumière les défis et les enjeux du système éducatif français.

      Voici un sommaire minuté de l'audition d'Anne Genetet, ministre de l’Éducation Nationale, au Sénat :

      00:00-04:00 : Introduction par le Président de la commission * Félicitations à la ministre pour sa nomination. * Rappel des travaux récents de la commission sur l'éducation. * Annonce des deux points d'interrogation du Président : * Bilan du « choc des savoirs » et la mise en place des groupes de besoins. * Suite à donner au rapport sur les menaces et atteintes à l'encontre des enseignants.

      04:01-10:55 : Propos liminaire de la ministre * Remerciements pour l'invitation et l'importance accordée aux échanges avec le Sénat. * Priorité de son mandat : « Élever ». * Élever le niveau scolaire des élèves. * Élever le niveau social de la jeunesse. * Tenir la promesse républicaine de l'école. * Élever l’exigence en matière de respect des valeurs de la République, de la laïcité et du respect dû aux professeurs. * Hommage aux professeurs Samuel Paty et Dominique Bernard, victimes du terrorisme. * Engagement de la ministre à poursuivre les réformes engagées par ses prédécesseurs pour renforcer la maîtrise des savoirs fondamentaux. * Mise en place des groupes de besoins et évaluation de dispositifs comme « Devoirs faits », le remplacement des absences et les « vacances apprenantes ». * Maintien des groupes de besoins pour les classes de 6e et 5e à la rentrée 2025 et annonce prochaine des modalités d’adaptation pour les classes de 4e et 3e. * Ambition d'un dispositif « Ambition Lycée » pour accompagner les élèves vers la réussite, intégrant les groupes de besoins, une meilleure préparation au brevet et une possible réforme du diplôme. * Dédoublement des classes en zone d’éducation prioritaire (ZEP). * Lutte contre les violences, les atteintes à l'autorité des professeurs et aux valeurs de la République. * Soutien psychologique pour les élèves et le personnel et renforcement de la médecine scolaire. * Ambition d’une école inclusive, 20 ans après la loi de 2005. * Importance du dialogue entre l’État et les collectivités locales et relance des travaux du Comité des élus locaux. * Revalorisation salariale des enseignants et autres personnels de l’éducation nationale. * Présentation des arbitrages budgétaires de la ministre en novembre. * L’école, premier budget de la Nation en 2025.

      10:56-13:05 : Questions du rapporteur Jacques Grosperrin * Félicitations à la ministre et rappel de la nécessité d'inscrire les réformes dans la durée. * Satisfaction quant à la fermeté affichée sur la laïcité. * Questions : * Suppression des postes d’enseignement prévue au budget 2025 et évolution démographique scolaire. * Relance de l’agenda social et priorités de la ministre en matière de chantiers et de calendrier.

      13:06-16:30 : Réponses de la ministre aux questions de Jacques Grosperrin * Rappel de la consigne de protection fonctionnelle systématique pour les enseignants menacés et travail en cours pour permettre aux établissements scolaires de porter plainte. * Préparation du dispositif d’hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard pour 2025. * Suppression de postes : * Rejet de l’hypothèse de relever le seuil de dédoublement des classes. * Répartition des moyens et recomposition du maillage territorial : pas de schéma unique depuis Paris, adaptation aux besoins de chaque territoire en concertation avec les élus locaux. * Réflexion à mener sur l’école du futur face à la baisse démographique. * Agenda social : * Réflexion sur les milieux de carrière, la progression de la rémunération et les conditions de travail. * Espoir que l’attractivité du métier d’enseignant permettra de recruter davantage de candidats motivés.

      16:31-21:45 : Questions de Max Brisson et Anck Billon * Soutien au « choc des savoirs » et aux groupes de besoins. * Questions sur : * Positionnement de la ministre sur les propositions du rapport Brisson-Billon concernant la formation des professeurs. * Accompagnement des jeunes professeurs (affectation, mutation, formation). * Pluriannualité de la carte scolaire. * Garantie de la pérennité du recours à l’instruction en famille (IEF) et de la liberté d’enseignement. * Avenir de l’Office public de la langue basque. * Bilan de la mise en œuvre de la loi Molac. * Position de la ministre sur l’interdiction des téléphones portables dans les collèges et lycées.

      21:46-34:20 : Questions de Marie-Pierre Monier, Annique Billon, Monique de Marco, Laure Darcos, Lord Arcos et réponses de la ministre * Questions sur : * Maintien des 4000 postes d’enseignants et baisse du taux d'encadrement dans le premier degré. * Finalisation de la limitation des effectifs à 24 élèves en grande section de maternelle, CP et CE1. * Précarité des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). * Remplacement des AESH absentes. * Fond d’innovation pédagogique. * Tenue des séances annuelles d’éducation à la vie affective et sexuelle. * Mise en œuvre effective des 3 séances annuelles d’éducation à la sexualité. * Moyens humains et financiers pour la mise en application de la loi Vial. * Difficultés de mise en œuvre et de contrôle du pacte enseignant dans le second degré. * Financement de l’enseignement privé sous contrat et réaffirmation des principes de la loi Debré. * Compatibilité de la politique des groupes de moyens avec l’équilibre entre socle commun et actions de soutien. * Renforcement de la mixité sociale par la réforme des groupes de moyens. * Coût global des politiques du « choc des savoirs ». * Manque de personnel et ses conséquences sur les conditions d'apprentissage des élèves. * Bilan du déploiement du pacte enseignant et mesures pour pallier le manque de professeurs. * Risques liés à la labellisation des manuels scolaires. * Bilan du numéro 318 contre le harcèlement scolaire. * Avenir de l’éducation artistique et culturelle et du Pass Culture.

      34:21-36:45 : Questions de Cédric Vial * Demande d’un échange approfondi avec la ministre sur l’école inclusive suite à son rapport. * Rappel de la simplicité de la loi Vial sur la prise en charge des AESH sur le temps méridien et critique de la complexité de la circulaire d’application. * Demande d’abrogation de la circulaire d’application et d’engagement de la ministre pour une mise en œuvre simple de la loi.

      36:46-40:20 : Questions de Catherine Morin-Desailly * Plaidoyer pour le maintien des dispositifs d’éducation artistique et culturelle antérieurs au Pass Culture, notamment « Maternelle, Collège et Lycée au cinéma ». * Remise en cause de ce dispositif par la réforme du remplacement de courte durée et manque d’anticipation des conséquences. * Importance de l’éducation aux images et aux médias. * Mise en œuvre de la loi de 2019 sur la formation des formateurs au numérique et demande de précisions sur les moyens alloués. * Soutien à la ministre sur la question de la surexposition des enfants aux écrans et rappel de la loi sur la surexposition des moins de 3 ans.

      40:21-42:05 : Questions de Colombe Brossel * Importance de l’alerte sociale lancée par les organisations syndicales et illustration des difficultés rencontrées par les enseignants et l’école. * Proposition de la ministre de laisser les débats parlementaires aller à leur terme sur la suppression des postes. * Demande d’engagement de la ministre pour que les débats parlementaires priment sur un éventuel 49.3 et que la suppression des postes soit reconsidérée si un amendement de la majorité est adopté.

      42:06-44:30 : Questions d’Anne Ventalon * Importance de la concertation avec les élus locaux sur la fermeture d’écoles rurales. * Difficultés liées aux remplacements d’enseignants absents en milieu rural. * Demande de solutions pour concilier suppressions de postes et difficultés rencontrées en milieu rural tout en garantissant un enseignant à chaque enfant. * Proposition de sensibiliser les rectorats à la question des affectations et mutations des enseignants élus locaux.

      44:31-47:10 : Questions d’Emeric Durieux et Pierre Ouzoulias * Manque de soutien de l’Éducation Nationale envers Samuel Paty avant son assassinat. * Augmentation des demandes de protection fonctionnelle et des démissions d’enseignants. * Déclaration du ministre délégué chargé de la réussite scolaire sur la dégradation de la situation en matière de laïcité. * Question sur le niveau réel des atteintes à la laïcité dans les établissements scolaires et sur les changements effectifs depuis l’assassinat de Samuel Paty. * Nécessité d’une protection absolue pour les professeurs qui défendent les principes de la République. * Baisse du taux d’octroi de la protection fonctionnelle. * Demande de précisions sur les intentions de la ministre concernant l’inscription de la protection fonctionnelle dans la loi. * Application de la laïcité dans les écoles privées et publiques.

      47:11-48:30 : Question d’Alexandra Borchio Fontimp * Polémique sur la sélection d’une œuvre littéraire pour le Prix Goncourt des lycéens 2024 contenant des passages pornographiques et faisant l’apologie de l’inceste et du suicide. * Interrogation sur les motivations et les modalités de sélection de cet ouvrage. * Nécessité de poser des limites à la liberté d’expression lorsque l’ouvrage est destiné à des adolescents.

      48:31-49:50 : Questions de Karine Daniel * Demande de précisions sur la déclinaison territoriale et locale de la circulaire de juillet 2024 concernant la prise en charge des AESH sur le temps de pause méridien. * Appel à la simplification des procédures. * Demande d’éléments nouveaux et de calendrier concernant la révision de la carte des écoles classées en REP et REP+. * Cas de l’école Nelson Mandela de Saint-Herblain (44) en attente de classement en REP+.

      49:51-52:00 : Questions de Claude Kern et Béatrice Gosselin * Politique sportive du ministère et dynamisation de l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques. * Demande de précisions sur le nombre de refus de demandes d’instruction en famille (IEF) à la rentrée 2024 et sur les instructions ministérielles relatives à la loi séparatisme. * Mise en place chaotique du dispositif des 30 minutes d’activité physique quotidienne (APQ). * Confusion entre les cours d’EPS et les 30 minutes d’APQ. * Demande de précisions sur les formations prévues pour les enseignants et les aides apportées. * Difficultés pour les enseignants nommés en région parisienne de revenir dans leur territoire d’origine après plusieurs années d’ancienneté. * Demande d’assouplissement du dispositif de mutation.

      52:01-54:55 : Questions de Jean-Gérard Paumier, Brigitte Lherbier et Guy Benarroche * Difficultés d’application de la loi Vial dans le département d’Indre-et-Loire. * Demande d’engagement de la ministre pour la mise en œuvre effective de la loi. * Absence de professeurs de français et de mathématiques dans certains collèges du département de la Manche depuis la rentrée scolaire. * Incohérence entre la suppression de postes et l’objectif affiché de baisser le nombre d’élèves par classe. * Echec de la mesure de limitation des détachements à 6 ans dans l’enseignement français à l’étranger. * Difficultés de recrutement, perte d’attractivité du réseau pour les enseignants, mobilité en berne, fragilisation des personnels. * Demande d’abrogation de la mesure.

      54:56-63:10 : Questions de Pierre-Antoine Lévi, Bernard Fialaire, Marie-Jeanne Beffara et Michel Savin et réponses de la ministre * Multiplication par 4 des actes antisémites dans les écoles, collèges et lycées sur l’année scolaire 2023-2024. * Augmentation des actes racistes. * Demande de précisions sur les mesures envisagées par la ministre pour l’enseignement primaire et secondaire face à la gravité de la situation. * Proposition d’étendre certaines dispositions de la proposition de loi sur l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur à l’enseignement secondaire. * Importance de la collaboration avec les collectivités territoriales pour l’éducation des enfants. * Proposition de partage des compétences entre l’Éducation Nationale et les départements en matière de médecine scolaire et de suivi social des familles. * Orientation des stages, cités éducatives, territoires éducatifs ruraux. * Intégration de l’intelligence artificielle dans l’éducation. * Maintien du fonds de soutien aux activités périscolaires pour l’année en cours et extinction prévue à la rentrée 2025. * Vision prospective pour la carte scolaire en milieu rural. * Absence de professeurs de français et de mathématiques dans certains collèges du département de l'Isère.

      63:11-64:25 : Conclusion de la ministre * Disponibilité de la ministre pour répondre aux sollicitations des sénateurs en dehors des auditions. * Remerciements pour les questions riches et stimulantes. * Soutien à l’institution éducative.

      Ce sommaire minuté vise à résumer les points clés de l'audition d'Anne Genetet. Il est important de noter que ce document ne représente pas une transcription exhaustive de l'audition et que certaines nuances et détails peuvent avoir été omis.

    1. Cette transcription d'une vidéo YouTube présente une interview d'Emmanuelle Piquet, experte en thérapie Palo Alto, spécialisée dans l'accompagnement des enfants et adolescents face au harcèlement scolaire.

      Elle détaille ses méthodes thérapeutiques, basées sur l'inversion des stratégies comportementales, et discute des difficultés rencontrées dans son travail, notamment la résistance des parents et les limites des approches traditionnelles.

      L'entretien explore également la formation qu'elle propose aux thérapeutes et aux professionnels de l'enfance, ainsi que les défis liés à l'intégration de sa vision dans le système éducatif.

      Enfin, elle aborde la question du harcèlement, en distinguant les situations de simple taquinerie et de harcèlement véritable, et en proposant des pistes de réflexion pour les parents d'enfants harceleurs ou harcelés.

      Voici un sommaire minuté de la vidéo "Soirée de la Rencontre #1 - Emmanuelle Piquet", en se basant sur la transcription fournie :

      00:00 - 03:30 : Introduction et présentation d'Emmanuelle Piquet

      • Mickael Chailloux, l'hôte, souhaite la bienvenue et présente brièvement le format de la soirée. Il introduit Emmanuelle Piquet, thérapeute familiale et figure importante de l'école de Palo Alto en France, auteure de 12 livres, notamment "Mon ado, ma bataille" et "Te laisse pas faire!".
      • Emmanuelle Piquet remercie Mickael Chailloux et exprime son enthousiasme à l'idée de partager ses connaissances avec un public de pairs.

      03:30 - 07:30 : Parcours d'Emmanuelle Piquet et découverte de l'école de Palo Alto

      • Emmanuelle Piquet raconte sa première rencontre avec l'école de Palo Alto à l'âge de 20 ans, grâce à son oncle psychiatre. Elle décrit son engouement pour ce modèle et sa volonté de l'intégrer à sa pratique future.
      • Après une carrière de 15 ans en tant que DRH, elle suit une formation en thérapie systémique et commence à appliquer les principes de Palo Alto en entreprise.
      • Elle évoque avec humour ses débuts en thérapie et son accent belge involontaire lorsqu'elle utilise des techniques stratégiques avec ses patients.

      07:30 - 12:30 : Spécialisation dans l'accompagnement des enfants et adolescents

      • Emmanuelle Piquet explique son affinité pour les enfants et adolescents, et son choix de se spécialiser dans leur accompagnement.
      • Elle constate que la souffrance liée au harcèlement scolaire est largement sous-estimée et décide de développer des solutions concrètes basées sur l'école de Palo Alto pour aider les enfants et leurs parents.

      12:30 - 22:00 : Création de centres de formation et du diplôme universitaire "Apaiser les souffrances scolaires"

      • Emmanuelle Piquet décrit les deux types de formations qu'elle propose : une formation pour les thérapeutes et une autre pour les professionnels de l'enfance.
      • Elle souligne la rigueur de ces formations et les difficultés rencontrées par les psychologues formés selon le modèle psychodynamique.
      • Elle aborde la création du premier diplôme universitaire "Apaiser les souffrances scolaires grâce à l'école de Palo Alto" en collaboration avec l'Université de Liège.

      22:00 - 34:00 : Introduction de l'école de Palo Alto dans le système scolaire, difficultés et résistances

      • Emmanuelle Piquet analyse les réactions contrastées au sein de l'Éducation Nationale face à l'introduction de l'école de Palo Alto.
      • Elle met en avant les critiques de certains syndicats qui perçoivent cette approche comme une intrusion extérieure.
      • Elle aborde les difficultés de communication avec certaines associations de lutte contre le harcèlement, qui remettent en question l'idée d'outiller l'enfant harcelé pour qu'il fasse changer la situation.
      • Emmanuelle Piquet explique sa vision du harcèlement comme une dynamique systémique et défend sa proposition d'aider l'enfant harcelé à modifier son comportement pour provoquer une "expérience émotionnelle correctrice" chez le harceleur.

      34:00 - 47:00 : Description de la méthode d'intervention auprès des enfants harcelés

      • Emmanuelle Piquet détaille les étapes de sa méthode d'intervention :
        • Bloquer les tentatives de régulation des parents.
        • Adopter une posture d'écoute et d'investigation à hauteur d'enfant.
        • Identifier les tentatives de solution inefficaces mises en place par l'enfant.
        • Proposer un virage à 180 degrés et élaborer une stratégie adaptée.
        • Entraîner l'enfant à mettre en œuvre la nouvelle stratégie.
        • Assurer un suivi régulier pour ajuster la stratégie si nécessaire.

      47:00 - 57:00 : Conseils aux parents d'enfants harceleurs et témoignages

      • Emmanuelle Piquet reconnait la difficulté d'intervenir auprès d'enfants harceleurs car ils ne souffrent généralement pas de la situation.
      • Elle explore les dynamiques familiales complexes qui peuvent entrer en jeu et encourage les parents à accompagner leurs enfants vers des formes d'affirmation de soi plus saines.
      • Témoignage d'un participant qui a pris conscience, des années plus tard, de son comportement de harceleur au lycée.

      57:00 - 1:06:00 : Discussion sur le programme PHARE, les limites du système éducatif et l'importance de la formation

      • Emmanuelle Piquet partage son analyse du programme PHARE mis en place par l'Éducation Nationale, tout en reconnaissant la pertinence de certaines initiatives.
      • Elle souligne l'importance d'une formation approfondie des professionnels de l'enfance pour une prise en charge efficace du harcèlement scolaire.

      1:06:00 - 1:12:00 : Présentation des derniers livres d'Emmanuelle Piquet "Je n'ai plus peur de mes peurs" et "Votre enfant face aux autres"

      • Emmanuelle Piquet présente ses deux derniers ouvrages :
        • "Je n'ai plus peur de mes peurs", un album pour les tout-petits qui aborde la peur de manière positive et constructive.
        • "Votre enfant face aux autres", un guide pour les parents qui les aide à gérer les situations relationnelles difficiles que peuvent rencontrer leurs enfants.

      1:12:00 - 1:14:00 : Conclusion et remerciements

      • Mickael Chailloux remercie Emmanuelle Piquet pour sa participation et annonce la poursuite des "Soirées de la Rencontre".
    1. Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:37:03][^2^][2]:

      Cette vidéo de Cash Investigation explore les transformations des services publics en France, notamment l'impact des restrictions budgétaires et de la sous-traitance sur la qualité des services, en particulier dans le secteur de la santé.

      Moments forts: + [00:00:49][^3^][3] Introduction aux services publics * Présentation des changements récents * Impact des économies budgétaires * Recours à la sous-traitance + [00:03:05][^4^][4] État des services publics * Importance des services publics * Réduction des dépenses publiques * Externalisation dans la santé + [00:07:03][^5^][5] Sous-traitance dans les hôpitaux * Enquête sur le nettoyage hospitalier * Formation accélérée des employés * Pénurie de matériel de nettoyage + [00:16:03][^6^][6] Risques sanitaires * Infections nosocomiales * Importance du bionettoyage * Études et statistiques sur les infections + [00:24:03][^7^][7] Économies et conséquences * Programme Phare et économies * Impact sur la qualité du nettoyage * Comparaison avec d'autres pays européens

    1. Leandro Folgar, président du conseil d'administration de l'agence nationale uruguayenne pour l'innovation en technologie éducative (CEIBAL), décrit l’évolution de ce programme depuis son lancement en 2007.

      Il souligne le succès de CEIBAL en Uruguay, attribuable à des facteurs contextuels comme un système démocratique fort et un accès généralisé à internet.

      Folgar détaille les différentes initiatives de CEIBAL, axées sur l’équité et la qualité de l’éducation, incluant la fourniture d’ordinateurs, la formation des enseignants, et l'utilisation de la science comportementale pour optimiser les interventions.

      Il met l'accent sur l'importance de l'adaptation constante du programme face aux nouveaux défis technologiques, notamment l'intelligence artificielle, pour garantir une éducation équitable pour tous.

      Enfin, il insiste sur le rôle crucial des enseignants dans le succès de la transformation numérique de l'éducation.

      Voici un résumé chronométré de la présentation de Leandro Folgar :

      0:00-2:00 : Folgar commence par présenter l’Uruguay, soulignant ses caractéristiques uniques, telles que sa forte démocratie, son PIB élevé par habitant et son engagement en faveur des énergies renouvelables.

      Il souligne le rôle de ces facteurs dans le succès de la transformation numérique du pays, en particulier dans le domaine de l’éducation.

      2:00-4:00 : Il présente ensuite le Ceibal, l’agence nationale d’innovation pour les technologies éducatives de l’Uruguay.

      Il explique comment le Ceibal a évolué à partir du programme « Un ordinateur portable par enfant » et est devenu un élément clé du paysage éducatif uruguayen. Folgar souligne l’accent mis par le Ceibal sur l’équité et la garantie que tous les enfants, y compris ceux des zones rurales, aient accès aux technologies éducatives.

      4:00-7:00 : Folgar met en évidence les initiatives clés du Ceibal, notamment la fourniture d’appareils, la connectivité Internet, des plateformes éducatives et des programmes de formation pour les enseignants.

      Il explique comment le Ceibal aborde les réparations des appareils, le développement professionnel des enseignants et l’utilisation des sciences comportementales dans l’éducation.

      7:00-9:00 : Il aborde le rôle de la science cognitive dans l’éducation et la collaboration du Ceibal avec des organisations de recherche telles que Stanford pour mener des expériences et évaluer l’impact des technologies éducatives.

      9:00-11:00 : Folgar discute des défis posés par l’intelligence artificielle dans l’éducation et de la nécessité d’une approche intentionnelle pour garantir que l’IA ne crée pas une nouvelle fracture numérique.

      Il souligne l’importance des enseignants dans l’intégration efficace des technologies dans l’éducation.

      11:00-13:00 : Il présente des exemples concrets de la manière dont le Ceibal a utilisé les sciences comportementales pour améliorer la participation des élèves aux tests et aux programmes de codage.

      Il souligne les avantages des interventions comportementales en termes de simplicité, de rentabilité et de concentration sur les obstacles structurels.

      13:00-15:00 : Folgar conclut en soulignant que la transformation numérique dans l’éducation est un marathon continu qui nécessite une collaboration entre les chercheurs, les décideurs politiques et les enseignants.

      Il réaffirme l’importance des enseignants en tant que technologie la plus importante au service de l’apprentissage.

    1. Ce document présente un référentiel de compétences pour l'orientation des collégiens, élaboré grâce à une vaste consultation d'élèves et de professionnels de l'éducation.

      Il décrit plusieurs compétences clés, déclinées en niveaux de progression, pour aider les jeunes à construire leur parcours d'orientation.

      Le référentiel propose des pistes d'actions et des ressources pédagogiques pour les équipes éducatives.

      Il vise à favoriser un accompagnement personnalisé et efficace de l'orientation des collégiens.

      Enfin, il souligne la continuité avec le référentiel existant pour les lycéens.

      Synthèse du Référentiel Avenir(s) : Compétences à s’orienter au collège

      Ce document, fruit d'une collaboration entre l'Onisep, l'IGÉSR et le LaPEA, présente un référentiel des compétences nécessaires à l'orientation des collégiens.

      Il s'inscrit dans la continuité du "Référentiel Avenir(s) : Compétences à s’orienter au lycée", paru en juin 2022.

      Ce référentiel se base sur une démarche qualitative impliquant élèves, adultes et professionnels de l'éducation.

      Il vise à doter les collégiens des outils nécessaires pour construire leur parcours d'orientation de manière autonome et éclairée.

      Les 8 compétences clés à s'orienter

      Le référentiel identifie 8 compétences clés à s'orienter, regroupées en trois catégories:

      Se CONSTRUIRE et se PROJETER dans un MONDE en MOUVEMENT

      Apprendre à se connaître:

      Cette compétence invite à explorer ses centres d'intérêt, ses compétences, ses valeurs, sa personnalité, ses émotions et ses styles d'apprentissage.

      "Apprendre à se connaître suppose d’explorer et de mettre en lien de nombreux aspects de la connaissance de soi."

      Définir mes projets en fonction de qui je suis:

      Il s'agit d'apprendre à articuler ses aspirations avec ses connaissances de soi et de son environnement, en tenant compte des attendus des formations et des métiers. "Durant leur scolarité, les élèves sont invités à construire un parcours en fonction de qui ils sont."

      M’autoriser à rêver et à avoir des ambitions:

      Cette compétence encourage les élèves à croire en eux, à cultiver leurs ambitions et à identifier les stratégies pour les réaliser, tout en étant réalistes.

      "Les rêves véhiculent une vision intrinsèquement positive, optimiste et idéalisée, où la construction d’un parcours d’orientation repose principalement sur les intérêts, les ambitions et la créativité des élèves."

      S'INFORMER, EXPLORER et se DOCUMENTER

      Connaître les personnes, lieux et ressources qui peuvent m’aider à m’informer et à m’orienter:

      Cette compétence encourage les élèves à identifier les structures, les lieux, les personnes et les ressources (internes et externes à l'Éducation Nationale) qui peuvent les accompagner dans leur orientation.

      "Cette compétence fait référence à la connaissance de l’ensemble des structures internes et externes à l’Éducation nationale, des lieux, des personnes et des ressources qui peuvent être mobilisés par l’élève dans la construction de son parcours d’orientation."

      Apprendre à découvrir les parcours de formation: L'objectif est d'aider les élèves à identifier et comprendre les différentes possibilités de formation et leurs débouchés.

      "Se renseigner à propos des trois types de baccalauréat auprès de ses parents, ses frères et sœurs plus âgés, ses oncles et tantes"

      Apprendre à découvrir les métiers et le monde du travail :

      Il s'agit de découvrir les caractéristiques des métiers, les secteurs d'activité, les conditions de travail et les différentes voies d'accès aux professions.

      "Explorer un métier (par exemple : compétences, lieu d’exercice, débouchés…)"

      INTERAGIR et COMMUNIQUER

      Savoir me présenter et m’affirmer: Cette compétence vise à apprendre aux élèves à parler d'eux-mêmes avec confiance, à exprimer leurs choix et leurs opinions, tout en étant conscients de leurs droits et de ce qu'ils partagent avec les autres.

      "Cette compétence fait référence à la présentation de soi dans ses différentes formes et dans différents contextes liés à la construction du parcours d’orientation."

      M’interroger sur les clichés (par exemple ne pas me limiter à des stéréotypes ou à ce que l’on me dit d’un métier):

      Il s'agit d'encourager les élèves à développer un esprit critique face aux stéréotypes et aux idées reçues sur les formations, les métiers et les domaines professionnels.

      "Comprendre les clichés, les idées reçues que je peux avoir vis-à-vis d’une formation, d’un métier, d’un domaine professionnel, d’un établissement ou d’une personne"

      Niveaux de progressivité

      Chaque compétence se décline en quatre niveaux de progressivité :

      • Aperçu: Découvrir et situer les notions.
      • Appropriation: Comprendre et acquérir des méthodes.
      • Application: Analyser et mettre en place des démarches.
      • Autonomie: Agir de façon autonome et se perfectionner.

      Illustrations et pistes d'actions

      Le référentiel est enrichi de témoignages d'élèves, de parents et de professionnels de l'éducation, ainsi que d'exemples concrets de situations d'orientation et de ressources pédagogiques.

      Importance de l'environnement et des transitions

      • Le document souligne l'importance de l'environnement (familial, scolaire, social) dans la construction du parcours d'orientation.
      • Il aborde également la question des transitions et des changements qui jalonnent la scolarité des élèves.

      "Une transition renvoie à tout événement marquant dans le parcours d’une personne, dans une ou plusieurs sphères de sa vie (par exemple vie personnelle, scolaire, familiale ou sociale)."

      Conclusion

      Ce référentiel constitue un outil précieux pour accompagner les collégiens dans leur orientation.

      Il les invite à devenir acteurs de leur parcours, en développant des compétences essentielles pour faire des choix éclairés et s'adapter aux évolutions du monde.

    1. It makes a lot of sense to have this different strategy of being rooted in the real physical world and have digital nomads being as like a guild of knowledge workers that seed their specialized knowledge because localism is necessary and good, but it's also not necessarily very innovative. Most people at the local level just keep repeating stuff. It's good to have people coming in from the outside and innovating.

      for - insight - good for digital nomads to be rooted somewhere in the physical word - they are like a cosmo guild of knowledge workers - localities tend to repeat the same things - digital nomads as outsiders can inject new patterns - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    2. Even for themselves, it's going to be necessary because if things get really bad and you're seen as a parasitical force, they'll come after you.

      for - shadow side - of root-less digital nomads - when the sh*t hits the fan, working class will target digital nomads - as they will be seen as a parasitical force - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    3. role for digital nomads. There's an author called Austin Wade Smith

      for - cosmolocal strategy - locals - permaculture, bioregional regeneration - cosmo - digital nomads - share collective protocols with locals to create cosmolocal networks - Austin Wade Smith - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    4. global coding class, which is about 34 million digital nomads right now and maybe 10 million with a crypto wallet. Again, they're not rooted. They're rootless, and they should be root-full.

      for - stats - 2025 - digital nomads - 34 million - with crypto - 10 million - rootless - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    5. Fundamentally, I think Web3 is mainly an exit strategy for privileged layers of society. First of all, people within capital will see the system is not doing well and they want to do arbitrage between nation-states.

      for - quote - Web3 is mainly an exit (escape) strategy for privileged layers of society - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    6. was sitting with a climate denier, a collapsist, a deep adaptationist, and an impact investor. You can say a greenwasher if you want to be mean about it. Anyway, they were talking peacefully and respectfully, and I thought, "Wow, this is more than what I thought. This is not just money. This is, there's community there

      for - open space for perspectival knowing - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    7. voting systems, which are essentially anti-oligarchic, like quadratic voting. Basically, one share, one vote. That's your first vote, but then to have a second vote, you need the-- How do you call it? The square root? Anyway, so the next, I think, is 4 and then 16. You basically cream off the power of money and give it to the contributors, to the people collaborating on the project.

      for - investigate - quadratic voting - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    8. history of labor

      for - paraphrase - history of labor - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - to - stats - Gallup Chairman's Blog - world poll 2024 - 15% of employees worldwide are engaged - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      paraphrase - history of labor - Michel gives a nice succinct summary of the broad strokes of the history of labor over the last few millennia: - Civilizations have begun as slave-based societies first - Then when the Christian revolution occurred after the fall of the Roman Empire, "Ora et Labora (Pray and Work)" was adopted to transform work into a spiritually meaningful endeavor - Then in the 16th century, this philosophy was replaced by turning labor into a commodity, where it has remained ever since, - resulting in a world where 85% of those surveyed say they are not engaged with their job

      to - stats - Gallup Chairman's Blog - world poll 2024 - 15% of employees worldwide are engaged - https://hyp.is/iOlXbNBOEe-t6hdOWtvTYw/news.gallup.com/opinion/chairman/212045/world-broken-workplace.aspx

    9. for - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      // - COMMENTS - This is a very insightful interview with Michel that provides a lot of historical contexts for the many challenges faced by contemporary society - Within these historical contexts, we can glimpse how today's problems are part of a repeating pattern, albeit with many new elements that have emerged - He offers the possibility of a commons approach of mutualization, - in particular cosmolocalism - as a powerful leverage point to evolve a future wellbeing civilization - Contexualizing modernity in the alternate growth and downfall periods of human civilizations, he points out how we are in a transition period in which the current system is fraying - He outlines the many seed forms that exist now which, just like those that appeared in past cycles of downfall, combined to emerge the next growth cycle - crypto and blockchain - which can provide a global way of coordinating planetary health - the internet in general, which can bring mutualization of knowledge for locailzed production - There are some strong exemplars of promising seed forms but to scale, - the cosmo processes have to integrate with - local, place-anchored processes such as permacutlure and bioregion-based regeneration.

      //

    10. Funding the Commons

      for - event - Funding the Commons - Bangkok conference 2024 - Michel Bauwens - guest - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - to - Funding the Commons - Bangkok conference 2024

      to - Funding the Commons - Bangkok conference 2024 - https://hyp.is/fF-mVNBJEe-OWvM5g4ZLOQ/www.fundingthecommons.io/bangkok-2024

    11. coalition of community land trusts. They're all local, doing their work locally, but they also have a global commons. That global commons has all the common protocols of cooperation, the common knowledge, the common patterns, but also it's a vehicle to attract capital that can go local.

      for - bottom up mobilization - leverage the strength of the commons - create global coalition of local projects within in a common area - IE. Land trust - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    12. What's missing, and that's what I try to work on is, because at the same time we have this exponential growth of millions of people doing regenerative local work, but they're underfunded, they're undercapitalized. Usually, it's like two people getting half a wage from an NGO, and they work 16 hours a day. After five years, they totally burn out. How can we fund that? I think that Web3 can be the vehicle for capital to be invested in regeneration.

      for - work to find way to use web 3 / crypto to fund currently underfunded regenerative work done by millions of people - the missing link - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    13. trans-financial capital. Now we cannot regulate market anymore, and that's why everybody is so frustrated with politics because it doesn't matter whether you vote left or right. The power is not there. The power is in the power of capital to move around and to basically punish you if you do anything that goes against their interest.

      for - adjacency - trans-financial capital - political polarization - powerlessness of two party politics - culture wars distraction - Yanis Varoufakis - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    14. use the commons as a new regulatory mechanism. That would mean not local commons but trans-local commons. What I imagine, I call this the magisteria of the commons, you have a coalition of, let's say, permaculture, a particular way of doing respectful agriculture. Locally, they're weak. It's just a bunch of people. Globally, what if there are 12,000 of them? What if they have a common social power, like common property that can help the nodes individually? I think that would create the premises and the seeds for a new type of institution that can operate at the trans-local level. That's what I call cosmolocalism

      for - cosmolicalism - nice articulation - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    15. Imagine we do that at scale everywhere. Every provisioning system, we re-localize it, we mutualize it to a certain degree again. If we do that, we can maintain a very high level of complexity in our societies. Everything we love about modernity, despite all the things that we hate about it,

      for - mutualise at scale - add much in the SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    16. A shared car association, every shared car replaces 9 to 13 private cars for the same amount of travel freedom, point to point. You don't lose any freedom like you would in public transport. It's just like a neighborhood shares a dozen cars. 95% of the cars are in the garage at any time.

      for - example - efficacy of mutualisation - transportation - cars - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - stats - mutualisation - transportation - cars - 1 car can replace 13 - car is parked most of the time - 10% of existing cars doubles our requirement - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

    17. Jordan Hall calls this the Civium, right? Civilization is place-based, and the civium is not place-based. You can still learn.

      for - definition - Civium - Jordan Hall - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2 - adjacency - Civium - Tipping Point Festival - SOURCE - Youtube Ma Earth channel interview - Devcon 2024 - Cosmo Local Commoning with Web 3 - Michel Bauwens - 2025, Jan 2

      adjacency - between - civium - Tipping Point Festival - Civiums are the terminology that applies for the vision of the TIpping Point Festival, where twice a year, - solstice - equinox - People gather and converge at a central temporary, cosmolocal event to mutually exchange ideas, network, seed new projects and review the past years successes and failures - This is an event also used to operationalize a planetary framework for restoration and regeneration that is syncrhonized to earth system boundaries, but contextualized to each locality, - but needs to be done at the scale of thousands of cities to have planetary-scale impact - It is, by design, a cosmolocal event

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    1. Briefing Doc: Analyse des Inégalités Sociales dans l'Orientation Post-3ème

      Sources: Extraits de l'émission radio "Orientation post-3ème : les inégalités sociales ont-elles un impact ?" (2024)

      Thèmes Principaux:

      Sélection et Inégalités Sociales:

      L'orientation vers la voie professionnelle est souvent perçue comme une voie de relégation.

      L'analyse statistique démontre un lien significatif entre l'origine sociale et l'orientation vers la voie professionnelle, malgré des résultats scolaires similaires.

      Mécanismes de Sélection Multiples: L'orientation subie est le résultat d'une série de sélections opaques et complexes : * Décision d'orientation (souvent influencée par les notes et l'origine sociale) * Choix de spécialité (limité pour les filles et influencé par la popularité des filières) * Accès à l'apprentissage (discriminations liées au genre, à l'origine et au capital social)

      Impact de l'Intégration de la Voie Professionnelle dans l'Éducation Nationale (Années 80): Cette intégration a conduit à: Une hiérarchisation des filières * La privation des meilleurs élèves aux LP * Une redéfinition des missions éducatives de la formation professionnelle (de la transmission du métier à l'accès à l'emploi)

      L'Indocilité des Jeunes: Face à ces injustices, les jeunes: * Expriment un sentiment d'humiliation et d'injustice * Dénoncent la dépossession de leur jeunesse * Jonglent avec les contradictions entre le monde professionnel et le lycée

      Pistes de Solutions: Pour une orientation plus juste et émancipatrice: * Faciliter les passerelles entre les filières * Diversifier les spécialités offertes aux filles * Repenser la question de l'évaluation * Revaloriser les qualifications ouvrières et employées

      Idées et Faits Importants:

      "À résultat égal en troisième, les élèves d'origine populaire ont une probabilité 93 fois plus élevée d'être orientés en seconde professionnelle".

      Ce chiffre met en lumière l'impact significatif de l'origine sociale sur l'orientation.

      "On est orienté parce qu'on estime qu'on n'est pas intelligent".

      Le sentiment d'humiliation ressenti par les jeunes est souvent lié à une perception d'incompétence imputée.

      "On nous oblige à vieillir, on nous oblige à jouer à l'adulte".

      La confrontation précoce au travail prive les jeunes de leur jeunesse et les place dans une situation contradictoire.

      "L'école, l'éducation à cet âge [sont] régulés par une logique de marché".

      L'influence du marché dans l'orientation, notamment dans l'apprentissage, soulève des questions éthiques.

      "Repenser l’orientation, c'est repenser la question des savoirs, des métiers, des hiérarchies entre ces filières, de la fluidité entre ces filières, de la possibilité d'avoir une poursuite vers l'enseignement supérieur".

      La construction d'un système d'orientation plus juste nécessite une refonte profonde de la vision des savoirs et des métiers.

      Conclusion:

      L'orientation post-3ème en France est marquée par des inégalités sociales persistantes.

      La sélection complexe et opaque favorise les élèves issus de milieux favorisés et perpétue les stéréotypes de genre.

      Le sentiment d'injustice et d'humiliation exprimé par les jeunes face à ce système est un signal d'alarme.

      La construction d'un système d'orientation plus juste et émancipateur, qui garantisse la réussite de tous et toutes, est un défi majeur pour la société française.

    2. Cette transcription d'une vidéo YouTube de la chaîne "ÊtreProf" discute des inégalités sociales dans l'orientation scolaire post-troisième en France.

      Des statistiques alarmantes révèlent un lien fort entre l'origine sociale et l'orientation vers des filières professionnelles, même avec des résultats scolaires équivalents.

      L'entretien explore la complexité du système d'orientation, mettant en lumière des mécanismes de sélection opaques et potentiellement discriminatoires basés sur les notes, le genre et l'origine sociale.

      Enfin, les conséquences pour les jeunes, notamment l'humiliation et le sentiment d'injustice, sont abordées, ainsi que la nécessité de réformer le système pour une plus grande équité.

      Voici un sommaire minuté de la vidéo :

      0:00-4:37 : Introduction à la discussion sur les inégalités sociales dans l’orientation scolaire en France, en particulier en ce qui concerne les lycées professionnels.

      Le présentateur présente un « vrai-faux » sur des idées courantes sur les lycées professionnels afin de lancer la conversation.

      4:38-7:43 : Prisca, sociologue spécialisée dans la formation professionnelle, présente des statistiques sur les lycées professionnels : * 1 million d’élèves sont orientés en lycée professionnel après la troisième ou la seconde générale, ce qui représente 40 % des jeunes scolarisés après la troisième. * 80 % de ces élèves ont quinze ans ou moins. * Les élèves issus de milieux populaires ont 93 fois plus de chances d’être orientés en seconde professionnelle et 163 fois plus de chances d’être orientés en CAP, à résultats égaux en troisième. * 30 % des élèves de lycée professionnel ont cherché une place en apprentissage mais n’ont pas pu la trouver.

      7:44-12:38 : Discussion sur l’opacité et la complexité du système de sélection pour l’orientation professionnelle, qui s’effectue en trois étapes : * La décision d’orientation vers la voie professionnelle. * Le choix de la spécialité. * Le choix entre le lycée professionnel et l’apprentissage.

      Prisca souligne le manque d’information des élèves et de leurs familles face à cette complexité, et met en évidence le rôle des notes en français et en mathématiques dans la décision d’orientation, malgré leur faible valeur prédictive de la réussite en bac pro ou en CAP.

      12:39-21:03 : Discussion sur le rôle de l’origine sociale dans l’orientation. Prisca explique que les familles favorisées s’opposent souvent à l’orientation de leurs enfants vers la voie professionnelle et parviennent à la faire modifier.

      Elle souligne également que les équipes éducatives, même inconsciemment, ont tendance à penser que les élèves de milieux favorisés auront plus de soutien familial et de moyens pour réussir, ce qui les incite à les orienter vers la voie générale, même à niveau égal.

      Prisca utilise le terme « discrimination » pour décrire ce phénomène. L’animateur partage son expérience de correcteur et constate le même biais dans l’évaluation des copies.

      21:04-29:07 : Discussion sur le genre comme facteur de sélection, notamment en apprentissage.

      Prisca met en avant la pression exercée sur les filles pour les orienter vers des filières traditionnellement féminines, telles que l’esthétique ou la coiffure.

      Elle souligne les difficultés rencontrées par les filles qui souhaitent s’orienter vers des filières « masculines » et la sélection opérée par les employeurs sur des critères de savoir-être et d’apparence, en particulier dans les filières féminisées.

      29:08-30:57 : L’animateur s’interroge sur le sentiment de « ségrégation » engendré par le système d’orientation et sur la dissonance entre l’objectif affiché de réussite pour tous et la réalité de la sélection.

      30:58-42:38 : Discussion sur les changements dans l’orientation depuis les années 1980 : * L’intégration de la formation professionnelle au sein de l’Éducation nationale a conduit à une hiérarchisation des filières. * La création du bac pro visait à atteindre l’objectif des 80 % d’une classe d’âge au bac. * Cette intégration a privé les lycées professionnels des meilleurs élèves. * La mission de l’enseignement professionnel est passée de la transmission d’un métier à l’accès à l’emploi, avec une augmentation des périodes de stage. * Prisca souligne que la formation du citoyen et aux métiers est de plus en plus réduite.

      42:39-47:45 : Discussion sur le rôle de la politique et du capitalisme dans l’orientation professionnelle. Prisca évoque la campagne du Medef « Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail » comme exemple de la remise en cause du rôle de l’école.

      L’animateur s’interroge sur l’orientation professionnelle comme « fer de lance » du capitalisme et Prisca confirme la présence d’une logique de marché dans l’apprentissage.

      47:46-55:58 : Discussion sur l’âge des élèves au moment de l’orientation (treize-quatorze ans) et les conséquences de ce choix précoce : * Confrontation au travail trop jeune, avec des conditions de travail difficiles, notamment l’exposition à des produits cancérogènes. * Difficultés particulières pour les filles dans certains secteurs, comme l’esthétique ou le soin à la personne.

      55:59-64:37 : Discussion sur la manière dont les jeunes s’approprient le système d’orientation : * Prisca évoque son ouvrage sur « l’indocilité » des jeunes face à l’orientation subie. * Les jeunes expriment un sentiment d’injustice et d’humiliation lié à l’orientation, qu’ils perçoivent comme un mépris de classe. * Cette humiliation nourrit un sentiment d’injustice qui se poursuit dans la recherche d’une place et la confrontation au travail. * Les jeunes ont une « sagacité sociologique » et perçoivent les mécanismes de sélection à l’œuvre. * Leur principale revendication est qu’on les « dépossède de leur jeunesse » en les obligeant à « jouer à l’adulte ».

      64:38-69:05 : L’animateur fait un lien entre le sentiment d’humiliation des jeunes et la montée du vote Front National chez les jeunes, notamment en milieu rural.

      Prisca nuance ce lien en soulignant les différences entre les lycées professionnels en milieu rural et en périphérie des grandes villes. Elle conclut en soulignant la colère d’une partie de la jeunesse.

      69:06-78:19 : Discussion sur les pistes de réflexion pour un système d’orientation plus juste et au service de la réussite de tous : * Autoriser les passerelles entre les filières. * Ouvrir des spécialités pour les filles. * Penser les ponts avec l’enseignement supérieur. * Remettre en question la hiérarchisation des savoirs et la dévalorisation des qualifications ouvrières et employées. * Repenser le rôle de l’évaluation et s’interroger sur son objectif : est-elle au service de l’individu ou de la sélection ?.

      L’animateur remercie Prisca pour cet échange qui ouvre des pistes de réflexion sur l’orientation professionnelle en France.

    1. Briefing Doc: Construction des inégalités scolaires à l'école maternelle Auteur: Sébastien Gouddeau, enseignant-chercheur à l'université de Poitiers, laboratoire CERCA

      Contexte: Présentation donnée à l'INSP de Lille

      Thème principal: L'impact des situations langagières collectives sur la construction des inégalités scolaires à l'école maternelle

      Points importants:

      Différences préexistantes: * Des différences de vocabulaire, de familiarité avec les savoirs scolaires et de compétences comme la conscience phonologique existent avant l'entrée à l'école maternelle. * Ces différences sont souvent expliquées par des facteurs individuels comme l'intelligence et la motivation, nourrissant les débats sur les théories des dons et du handicap socioculturel. * "ces différences qui qui existent avant l'entrée à l'école elles sont diverses elles sont liées au vocabulaire que possèdent les enfants euh elles sont liées à la connaissance qu'ils ont du nom des lettres du son des lettres"

      Modèle de construction des inégalités en trois étapes: Différences de socialisation: Les enfants de milieux favorisés sont davantage socialisés à exprimer leurs idées et à valoriser certaines expériences.

      Opportunités inégales: Les situations langagières collectives, en s'appuyant sur le vécu des enfants, offrent davantage d'opportunités aux enfants de milieux favorisés de participer et de contribuer.

      Interprétation et perception de soi: Les différences de participation sont interprétées comme des différences d'intelligence et de motivation, impactant l'image de soi et l'engagement des élèves.

      "l'enfant qui va réussir euh précocément à l'école maternelle va être assez vite perçu euh comme plus intelligent ou plus motivé contrairement à l'enfant qui va se retrouver en difficulté relative"

      Études:

      Observations en classe: Des observations vidéo dans des classes de maternelle montrent que les enfants de milieux populaires participent moins souvent, sont moins interrogés et ont des prises de parole plus courtes. Ces différences persistent même en contrôlant le niveau de langage.

      Expériences: * Des expériences menées en primaire et au collège montrent que les situations de comparaison sociale (ex: lever la main lorsqu'on a fini) augmentent l'écart de réussite entre les élèves de milieux favorisés et populaires. * Une manipulation expérimentale des avantages et désavantages de socialisation (via un système d'écriture fictif) confirme que la comparaison sociale pénalise les élèves "désavantagés". * Perception des enfants: Des études menées en grande section montrent que les enfants expliquent les différences de participation et de réussite par des caractéristiques internes des élèves (intelligence, motivation, sagesse), et non par des facteurs externes.

      Solutions:

      • Interventions pédagogiques: Des interventions en classe visant à modifier la perception de la réussite scolaire et à donner des stratégies aux enseignants pour gérer les prises de parole sont en cours d'analyse.
      • Formation des enseignants: La sensibilisation des enseignants aux biais potentiels et aux stratégies pour une participation plus équitable est cruciale.
      • Action au niveau sociétal: Réduire les inégalités de socialisation entre les familles est essentiel pour faciliter la tâche des enseignants.

      Conclusion:

      L'école maternelle, malgré son objectif de réduire les inégalités de langage, peut paradoxalement contribuer à les renforcer via les situations langagières collectives.

      Il est important de prendre conscience de ces mécanismes et d'agir à différents niveaux pour garantir une réelle égalité des chances pour tous les élèves.

      Citation importante:

      "il y a des contextes qui vont davantage amplifier ces inégalités de départ que d'autres et les contextes de comparaison social font partie des contextes qui vont amplifier les inégalités"

      Questions ouvertes:

      • Transférabilité des résultats aux États-Unis et aux autres pays.
      • Impact du profil attributionnel des enseignants sur leurs pratiques.
      • Diffusion des connaissances scientifiques aux enseignants et aux décideurs.
    2. Sommaire Minuté

      Introduction

      • 0:00-3:00 : Sébastien Goudeau se présente comme enseignant-chercheur à l'université de Poitiers et membre de l'INSPÉ. Il introduit le sujet de la construction des inégalités scolaires dès l'école maternelle.
      • 3:00-5:15 : Goudeau aborde les débats scientifiques et sociétaux autour des théories expliquant les inégalités scolaires, notamment la théorie des dons (influence génétique) et la théorie du handicap socioculturel (influence de l'environnement familial).
      • 5:15-7:50 : Il souligne l'influence de ces débats sur la perception des élèves, des enseignants et des parents, conduisant à l'essentialisme psychologique (attribuer la réussite ou l'échec à des qualités intrinsèques).
      • 7:50-9:40 : Goudeau propose une approche complémentaire qui s'intéresse au rôle des contextes et des situations dans la construction des inégalités, et à l'interprétation des élèves de ces situations.

      Modèle de Construction des Inégalités Scolaires

      • 9:40-14:40 : Goudeau présente un modèle en trois étapes :
        • Étape 1: Inégalités familiales (ressources matérielles et culturelles) impactant les pratiques de socialisation.
        • Étape 2: Avantages et désavantages de socialisation se manifestant et s'invisibilisant dans la salle de classe (participation, invisibilisation par la croyance méritocratique).
        • Étape 3: Interprétation des différences de réussite par les enfants, les enseignants et les parents, renforçant les inégalités.

      Études sur les Situations Langagières Collectives

      • 14:40-26:50: Goudeau se focalise sur les situations langagières collectives à l'école maternelle :
        • Justification de ce choix : omniprésence, objectif de réduction des inégalités de langage.
        • Hypothèses :
          • Participation inégale des enfants (influencée par la socialisation familiale et les biais de perception).
          • Interprétation des différences de participation par les enfants.
        • Présentation d'une étude observationnelle dans des classes de maternelle (méthodologie, résultats sur la fréquence, la durée et les types de contributions orales).

      Impact des Comparaisons Sociales

      • 26:50-37:50 : Goudeau aborde l'impact des comparaisons sociales sur l'amplification des inégalités :
        • Définition de la comparaison sociale et ses effets sur la perception de soi.
        • Hypothèse : Les comparaisons sociales menaçantes pour les élèves de milieux populaires.
        • Présentation d'études (collège et primaire) manipulant la présence de comparaison sociale lors d'une tâche de lecture et d'écriture, montrant l'amplification des écarts de réussite en condition de comparaison.

      Interprétation des Différences de Réussite

      • 37:50-51:30 : Goudeau examine comment les enfants expliquent les différences de réussite dans la classe :
        • Tendance à privilégier des explications internes (intelligence, effort, motivation).
        • Études auprès d'élèves de grande section utilisant des scénarios fictifs (participation orale, réussite scolaire) et analyse des explications données.
        • Résultats : prédominance des explications internes, minorité d'explications externes.

      Conclusion et Pistes d'Action

      • 51:30-58:15 : Goudeau synthétise les résultats et propose des pistes d'action :
        • Rappel du rôle des inégalités familiales et des effets de l'école.
        • Importance d'agir sur l'interprétation des différences de réussite.
        • Interventions auprès des enseignants pour modifier les perceptions et proposer des stratégies d'équité dans la participation (tour de parole, autoriser la répétition, temps d'attente, monitoring).

      Questions de l'Audience

      • 58:15-fin : Goudeau répond aux questions de l'audience portant sur :
        • La possibilité de généraliser les résultats aux États-Unis (difficultés de comparaison, spécificités du système éducatif américain).
        • Les stratégies concrètes pour les enseignants (tour de parole, autoriser la répétition, temps d'attente, monitoring).
        • La diffusion des connaissances sur les biais de perception (formation initiale et continue des enseignants, vulgarisation scientifique).
        • Le lien entre les explications des enseignants et des élèves (études corrélationnelles parents-enfants, pistes pour des études multiniveaux).
    1. Relevance Realization is taking place at a level fundamentally deeper than the level of belief.

      for - Relevance realization is pre-conceptual - it takes place at a level deeper than the level of beliefs - source - Meaning crisis - episode 33 - The Spirituality of Relevance Realization - Wonder/Awe/Mystery/Sacredness - John Vervaeke - to - YouTube conversation - Micheal Levin, John Vervaeke, Gregg Henrique - 2024 // ,- comment - In light of studying a John's concept of relevance realisation now, - after partially annotating the - Micheal Levin, - John Vervaeke, - Gregg Henrique - YouTube conversation, I should return to that annotation to - finish it and - take a more critical look for comparison between - Micheal Levin's goal oriented behaviour definition of life that drives and expanding cognitive light cone and - John Vervaeke's relevance realisation

      to - YouTube conversation - Micheal Levin, John Vervaeke, Gregg Henrique - 2024 - https://hyp.is/go?url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DrAlmzRTbGDE&group=world

    1. for - article - LinkedIn - Breaking up with Psychology - Jason Ross PhD - 2024 Jul 1

      source - I was searching for existential phenomenological psychology this morning on both Google and LinkedIn and going Jason's article on LinkedIn

      // - summary - This is an interesting article that overlaps a number of areas I have been attracted to. - As he wrote, I thought of how Zen teacher and scholar David Loy also focuses on - emptiness and - that sense of lack - at the core of each of us - He didn't cite Loy's work. I wonder if he knows of it? - It was nice to see how he connected - Husserl and the German school of phenomenology and existentialism with - the French school of Sarte, Lacan, Derrida, etc - It gives a big picture of house all these thinkers were connected and timebound - It's was also interesting to read about Leonard Cohen as well. - Question - I wonder if the author knows about the decades long sexual abuse story of Cohen's teacher, Joshua Sasaki?<br /> - Along with all the abuse going in the Catholic church, it's sure to sow a lot of distrust and doubt about professed gurus and religion in general

    1. Ce texte est la transcription d'un webinaire de la FCPE expliquant comment remplir efficacement un dossier MDPH pour un enfant.

      Il détaille les différentes sections du dossier, les documents nécessaires (certificats médicaux, justificatifs de domicile, etc.), et les étapes du processus, incluant les recours possibles en cas de refus.

      Des conseils pratiques sont donnés par une intervenante, médecin et experte MDPH, pour optimiser la demande et augmenter les chances d'obtention des aides.

      Le webinaire aborde également des questions fréquentes des familles concernant les délais, les types d'aides disponibles et les procédures administratives.

      L'objectif est d'aider les familles à mieux naviguer le système MDPH.

      Voici un sommaire minuté de la transcription :

      00:00:35.150 --> 00:00:38.940 : Remerciements à Sophie pour la gestion technique.

      00:00:39.840 --> 00:00:58.010 : Introduction du webinaire sur l'école inclusive.

      00:02:09.630 --> 00:02:28.820 : Consignes pratiques pour le webinaire : * Les micros sont désactivés. * Poser les questions dans le chat après la présentation. * Une FAQ sera créée et diffusée si le temps manque pour répondre à toutes les questions.

      00:02:37.700 --> 00:02:45.560 : Le webinaire sera disponible en replay sur le site internet.

      00:04:21.590 --> 00:05:54.820 : Introduction à la constitution d'un dossier MDPH : * Glossaire pour les termes MDPH et éducation nationale. * Difficulté de constituer un dossier MDPH.

      00:07:20.860 --> 00:07:57.420 : Explication des différents types de demandes possibles à la MDPH : * Demande de PCH. * Demande de cartes (stationnement, priorité, mobilité inclusion). * Importance du certificat médical pour l'accord ou le refus des demandes.

      00:10:22.960 --> 00:12:49.240 : Constitution du dossier MDPH : * Possibilité d'envoyer les documents par internet. * Importance du GEVasco. * Documents essentiels : demande administrative, certificat médical, GEVasco.

      00:13:29.850 --> 00:13:52.760 : Remplissage de la demande administrative : * Rôle de l'assistante sociale de secteur. * Importance de la signature.

      00:16:18.740 --> 00:17:39.720 : Explication des différentes sections de la demande administrative : * Accusé de réception. * Types de demandes (première demande, renouvellement, complément). * Justificatifs à fournir.

      00:19:29.170 --> 00:21:00.620 : Informations administratives à fournir dans le dossier : * Nom, prénom, adresse des parents. * Justificatif de domicile. * Jugement en protection juridique.

      00:24:55.380 --> 00:25:13.970 : Types de soins : * Soins en libéral (orthophonie, hydrothérapie). * Soins hospitaliers.

      00:27:05.600 --> 00:27:22.280 : Précisions sur les informations concernant la cantine et l'accueil périscolaire.

      00:28:46.260 --> 00:29:10.480 : Demandes spécifiques : * Adaptation à la scolarité (temps partiel, matériel). * Matériel informatique. * Accompagnement pour réadaptation ou rééducation.

      00:32:31.610 --> 00:34:44.920 : Expression des demandes : * Importance de cocher les cases correspondantes aux demandes. * AEEH et ses compléments. * PCH et ses conditions d'attribution.

      00:35:02.540 --> 00:37:13.650 : Taux d'incapacité et AEEH : * Taux supérieur à 80% pour l'AEEH. * Mention "priorité" pour certains enfants. * Possibilité d'exprimer des demandes spécifiques dans le dossier.

      00:37:32.340 --> 00:41:05.210 : Remplissage du GEVasco : * Informations sur l'enfant et sa scolarisation. * Prise en charge actuelle de l'enfant (soins, établissements). * Description des difficultés de l'enfant.

      00:41:10.820 --> 00:43:03.790 : Importance de remplir toutes les sections du GEVasco et de fournir des exemples concrets.

      00:43:35.790 --> 00:43:56.650 : Importance de la signature de tous les membres de l'équipe éducative.

      00:46:07.470 --> 00:47:54.420 : Décision de la MDPH : * Taux d'incapacité et attribution de l'AEEH. * Proposition de la MDPH (AEEH, matériel, financement). * Transmission du dossier à la CDAPH. * Notification aux parents.

      00:48:52.890 --> 00:50:48.610 : Maintien en grande section et en CP : * Maintien en grande section notifié par la MDPH. * Maintien en CP relevant de l'éducation nationale. * Importance de l'aide pour les enfants maintenus en CP.

      00:50:44.690 --> 00:53:14.250 : Refus, acceptations et recours : * Possibilité de refus partiels ou totaux. * Recours possibles en cas de refus.

      00:54:36.390 --> 00:55:39.690 : Importance des aides de droit commun : * La MDPH met en place des aides uniquement si des aides de droit commun ont été mises en place. * Les aides de droit commun doivent être mentionnées dans le GEVasco.

      00:56:08.240 --> 00:57:18.640 : Recours gracieux : * Nécessité d'apporter de nouveaux arguments pour un recours gracieux. * Possibilité de rajouter des éléments au dossier si la demande n'est pas encore traitée. * Exemple de recours gracieux avec un bilan ergo.

      00:57:20.160 --> 00:59:06.350 : Procédure de recours gracieux : * Dépend de l'organisation de la MDPH. * Possibilité d'un appel téléphonique d'un médiateur ou du coordonnateur. * Possibilité d'être reçu par le médecin de la MDPH.

      01:00:25.010 --> 01:01:01.500 : Notification de la décision : * Contenu de la notification. * Procédure de recours administratif.

      01:02:19.720 --> 01:04:25.630 : AEEH et ses spécificités : * Versement par la CAF ou la MSA. * Calcul de la durée de l'AEEH. * Différents types d'AEEH (mutualisée, individuelle). * Dates de début et de fin de l'AEEH. * Renouvellement de l'AEEH.

      01:06:37.080 --> 01:07:21.970 : Constitution du dossier par voie dématérialisée : * Avantages de la dématérialisation. * Accusé de réception électronique.

      01:08:09.630 --> 01:08:17.320 : Accompagnement lors du bilan : * Possibilité de se faire accompagner par toute personne contribuant à la compréhension des difficultés de l'enfant.

      01:08:27.460 --> 01:10:02.300 : Aides financières pour les bilans : * L'AEEH ne finance pas les bilans. * Possibilité de demander une aide exceptionnelle pour les bilans dans certains cas.

      01:11:28.400 --> 01:11:48.320 : Durée de l'AEEH et taux d'incapacité : * La durée de l'AEEH peut varier en fonction de la situation de l'enfant. * Taux d'incapacité supérieur à 80% = ouverture de droit à la PCH.

      01:12:55.220 --> 01:13:35.990 : Remplissage du certificat médical : * La MDPH préfère que le certificat médical soit rempli par le médecin et non par les parents. * Importance de la clarté et de la précision dans le certificat médical.

      01:14:04.880 --> 01:14:17.860 : GEVasco et dyslexie : * Un GEVasco est nécessaire pour une demande MDPH, même en cas de dyslexie.

      01:14:57.610 --> 01:16:21.780 : Application du PPS et du PAP : * Importance de la mise en place des aménagements préconisés dans le PPS et le PAP. * Recours possibles en cas de non-application du PPS ou du PAP.

      01:18:39.270 --> 01:19:37.370 : Fonctionnement des ESS et des équipes éducatives : * Organisation des ESS par la MDPH. * Possibilité de demander une équipe éducative en cas de besoin.

      01:20:19.040 --> 01:20:34.380 : Délais de traitement des dossiers : * Pas de délai "convenable" défini. * Variation des délais selon les départements.

      01:21:52.260 --> 01:22:11.400 : Calendrier de la MDPH : * Dates limites pour les demandes d'orientation et les renouvellements.

      01:22:29.940 --> 01:22:50.260 : Introduction du "pas" pour désengorger la MDPH.

      01:22:59.950 --> 01:24:32.560 : Importance et utilité du certificat médical : * Rôle du certificat médical dans la mise en évidence des difficultés de l'enfant. * Importance de le remplir correctement. * Temps passé par le médecin pour le remplir.

      01:26:47.440 --> 01:27:42.530 : Maladies reconnues par la MDPH : * La MDPH se base sur les incapacités décrites dans le certificat médical. * Liste des incapacités définie par la MDPH. * Importance de la précision du médecin dans la description des incapacités.

      01:28:29.320 --> 01:28:48.000 : Incapacités et droits : * Les droits sont accordés en fonction des incapacités décrites dans le certificat médical. * Importance de la description des conséquences des incapacités sur la vie quotidienne de l'enfant.

      01:29:12.280 --> 01:29:33.950 : Centres référents pour certaines pathologies.

      01:29:49.330 --> 01:30:23.180 : Recours administratifs et renouvellement pour un enfant majeur : * Procédure de recours administratif. * Justificatifs à fournir.

      01:37:25.770 --> 01:38:07.440 : Temps d'accompagnement de l'enfant : * Possibilité de chiffrer le temps d'accompagnement dans le dossier MDPH. * Existence d'une feuille supplémentaire pour la description du temps d'accompagnement dans certains départements.

      01:40:59.690 --> 01:42:19.840 : Représentants des parents d'élèves en ESS : * La présence de représentants FCPE non membres de l'école est possible en ESS.

      01:43:15.710 --> 01:44:13.460 : Indemnités pour les bilans psychologiques : * Demande de devis pour les séances à venir. * L'AEEH simple ne couvre pas toujours la totalité des séances.

      01:44:14.620 --> 01:45:23.180 : Notifications d'orientation et scolarisation en Ulysse : * La MDPH peut refuser une orientation en établissement spécialisé et notifier une scolarisation en Ulysse avec AEEH.

      01:45:30.120 --> 01:48:00.550 : Livret d'inclusion personnalisée (LIP) : * Introduction du LIP pour centraliser les informations sur les adaptations mises en place pour l'enfant. * Dématérialisation du LIP. * Avantages du LIP pour la continuité du parcours de l'enfant.

      01:49:06.780 --> 01:49:41.130 : Interprètes pour les familles étrangères : * Pas d'interprètes à la MDPH. * Possibilité de faire appel à des interprètes de l'éducation nationale.

      01:49:46.670 --> 01:50:08.080 : Mise en œuvre du PPS : * Le PPS est généralement rédigé lors de l'ESS.

      01:50:14.060 --> 01:50:25.560 : Dossier MDPH pour un enfant atteint de TDAH régulé par un traitement médical : * Inutile de faire un dossier MDPH si l'enfant est régulé par son traitement médical.

      01:53:32.870 --> 01:53:47.140 : Remerciements et fin du webinaire.

    1. Chronologie des événements Parcoursup Janvier

      15 janvier: Ouverture de la plateforme Parcoursup. Début de la phase d'information et de formulation des vœux. Mars

      Jeudi 13 mars à 23h59: Date limite de formulation des vœux. A partir du 15 mars: Envoi d'un message d'alerte aux lycéens n'ayant formulé que des vœux hors de leur académie prioritaire. Avril

      2 avril: Date limite de finalisation des dossiers pour certaines formations (classes préparatoires, écoles d'ingénieurs, écoles de commerce). Mai

      Fin mai: Début de la phase d'examen des dossiers par les formations. Juin

      2 juin: Début de la phase d'admission principale. Vendredi 6 juin au mardi 10 juin : Réception des propositions d'admission et possibilité d'accepter, de refuser ou de mettre en attente. A partir du 13 juin: Début de la phase d'admission complémentaire. Classement des vœux en attente. Personnages Principaux Jérôme Teillard: (Nom non confirmé) Probablement un responsable du Ministère de l'Enseignement Supérieur, expert de Parcoursup, dont l'expérience est mise en avant.

      Animateur du webinaire: Personne non nommée, modérateur du webinaire, relayant les questions des participants à M. Te et guidant la discussion.

      Parents participants: Ensemble des parents de lycéens connectés au webinaire, posant des questions sur le fonctionnement de Parcoursup.

      Lycéens: Bien que non présents directement, ils sont au cœur des discussions. La présentation vise à informer les parents sur les démarches à suivre pour l'orientation de leurs enfants.

      Enseignants du supérieur: Responsables de l'examen des dossiers des candidats sur Parcoursup et de la formulation des propositions d'admission.

      Remarques

      L'accent est mis sur la transparence et la simplification de la plateforme Parcoursup, ainsi que sur l'importance de l'accompagnement des lycéens dans leurs choix d'orientation.

    2. Compte rendu détaillé du webinaire Parcoursup Ce document résume les points clés et les informations essentielles abordées lors du webinaire Parcoursup.

      Introduction

      Le webinaire a débuté en soulignant sa portée nationale et internationale, avec plus de 3000 inscrits provenant de toute la France, des DOM-TOM et des lycées français à l'étranger. L'objectif principal est d'accompagner les parents et de leur fournir des informations claires et utiles pour les aider dans l'orientation post-bac de leurs enfants.

      Fonctionnement de Parcoursup

      Parcoursup ne se base pas sur un algorithme pour affecter les élèves aux formations. Ce sont les enseignants des formations du supérieur qui définissent les critères de sélection, examinent les dossiers et prennent les décisions d'admission.

      Calendrier

      Janvier - Mars: Les lycéens formulent leurs vœux sur Parcoursup. 2 Juin: Début de la phase d'admission. Fin Mai/Début Juin: Possibilité de classer les vœux en attente. Types de formations sur Parcoursup

      Parcoursup propose une grande variété de formations :

      Formations sélectives: Classes préparatoires, écoles d'ingénieurs, de commerce, etc. Formations non sélectives: Licences générales, BTS, BUT, etc. Formations en apprentissage: Principalement des BTS, BUT et quelques DE. Choix des vœux

      Les lycéens peuvent formuler jusqu'à 10 vœux et 10 sous-vœux pour les formations sélectives. Il est crucial de diversifier ses vœux, en incluant des vœux d'ambition, de cœur, de raison et de précaution.

      Inscription sur Parcoursup

      L'inscription se fait via le numéro INE de l'élève, disponible sur son bulletin scolaire. Le site Parcoursup dispose d'un système d'alerte pour informer des échéances importantes. Il est conseillé de renseigner les coordonnées des parents pour qu'ils puissent suivre le dossier.

      Informations disponibles sur Parcoursup

      Carte des formations: Permet de découvrir les formations disponibles et des propositions similaires. Critères d'analyse des candidatures: Chaque formation détaille les éléments importants pour la sélection. Modalités de candidature: Informations spécifiques à chaque formation (épreuves, questionnaires, etc.). Taux d'insertion: Disponible pour plus de 75% des formations, cet indicateur permet d'apprécier les débouchés professionnels. Nouveautés Parcoursup

      Données personnalisées: En renseignant leurs spécialités et leur moyenne générale, les lycéens peuvent obtenir des informations précises sur les chances d'admission dans une formation. Taux d'accès: Indique le pourcentage de lycéens ayant reçu une proposition d'admission dans une formation en fonction de leur profil. Parcours des anciens candidats: Permet de visualiser les formations intégrées par les lycéens ayant un profil similaire. Dossier Parcoursup

      Le dossier comprend des éléments tels que les notes, les appréciations des professeurs, les activités extra-scolaires, une fiche de liaison (facultative) pour les élèves ayant bénéficié d'un dispositif d'accompagnement au lycée, la description des stages et des engagements citoyens, et une lettre de motivation.

      Lettre de motivation

      La lettre de motivation est un élément important du dossier. Elle doit être sincère et personnelle, démontrer la motivation du candidat et sa compréhension de la formation visée.

      Césure

      Il est possible de prendre une année de césure après le bac et de revenir sur Parcoursup l'année suivante. Les expériences acquises pendant la césure peuvent être valorisées dans la lettre de motivation.

      Conclusion

      Parcoursup est un outil précieux pour l'orientation post-bac, mais il est important de se rappeler que le choix final appartient au lycéen. Les parents doivent l'accompagner dans sa réflexion et l'encourager à faire des choix en accord avec ses envies et ses aspirations.

      Citations

      "Notre objectif, tout le reste, c'est que ça soit simple, clair et lisible et utile." "Ça n'est jamais Parcoursup qui fait l'analyse des candidatures. Ce sont bien les enseignants des formations du supérieur qui, à la fois, définissent les critères, examinent les dossiers de vos enfants et vous feront des propositions." "Le seul bon moteur dans la vie, c'est l'envie comme dirait l'autre." "Quand on fait des vœux sur Parcoursup, il faut à la fois associer des vœux d'ambition, des vœux de cœur, des vœux de raison. Et puis des vœux de précaution ou de sécurité, chacun fait son panier." Ce compte rendu fournit une vue d'ensemble des thèmes abordés lors du webinaire. Pour des informations détaillées, il est conseillé de consulter l'intégralité de l'enregistrement.

    3. Voici un sommaire minuté de la transcription :

      00:00:03 - 00:04:25 : Introduction et mots de bienvenue de l'équipe de la FCP et du ministère. * L'objectif du webinaire est d'aider les lycéens à se familiariser avec la plateforme Parcoursup. * Il s'agit du quatrième webinaire organisé en partenariat avec le ministère. * Les participants sont encouragés à poser des questions concises et précises dans le chat. * Plus de 900 personnes sont connectées pour suivre le webinaire. * Monsieur Théard, chargé de missions au ministère, est le principal interveneur.

      00:04:26 - 00:09:01 : Présentation générale de Parcoursup par Monsieur Théard. * Parcoursup vise à simplifier les démarches des lycéens en proposant une procédure unique, un seul dossier et un calendrier commun. * La plateforme offre un cadre de présentation uniforme des formations, ce qui facilite la comparaison. * Parcoursup propose un accompagnement personnalisé tout au long de la procédure. * Des ressources sont disponibles en ligne pour aider les lycéens et leurs parents à comprendre le fonctionnement de la plateforme. * Les critères de sélection des formations sont transparents et disponibles à partir du 18 décembre.

      00:09:01 - 01:10:50 : Détail des fonctionnalités de Parcoursup. * Les différentes catégories de formations disponibles sur Parcoursup sont expliquées, notamment les formations sélectives et non sélectives. * L'apprentissage et les formations sous statut apprenti sont également présentés. * La fiche formation, élément central de Parcoursup, est détaillée, avec ses différents onglets et les informations qu'elle contient (contenu des enseignements, débouchés, frais de scolarité). * Une nouvelle rubrique "Visualiser les chiffres d'accès à la formation" est introduite. Elle sera disponible à partir du 18 décembre et vise à fournir des données sur les chances d'admission en fonction du profil du candidat. * La rubrique "Insertion professionnelle" est également présentée. Elle fournit des données sur l'insertion des diplômés.

      01:10:50 - 01:32:00 : Questions-réponses et explications supplémentaires. * Monsieur Elaoui, de la FCP, intervient pour souligner l'importance du travail d'équipe dans la sélection des dossiers, contrairement à l'idée que ce serait un algorithme qui déciderait. * La question du classement des vœux est abordée. Il n'est pas nécessaire de classer les vœux lors de leur formulation. * Différentes questions des participants sont traitées, notamment sur les formations internationales, l'année de césure et les alertes SMS.

      01:32:00 - 01:52:51 : Suite des questions-réponses et conclusion du webinaire. * Des précisions sont apportées sur la prise en compte des années de césure ou d'études à l'étranger dans le dossier Parcoursup. * Le contenu du dossier Parcoursup est détaillé (notes, activités, lettre de motivation, appréciations des enseignants). * La question de l'harmonisation des notes entre les établissements est abordée. * La phase d'admission et les dates importantes du calendrier Parcoursup sont rappelées. * Un simulateur de la phase d'admission sera mis en place pour familiariser les lycéens avec le processus. * Des précisions sont apportées sur la prise en compte de la situation des élèves boursiers. * Conclusion du webinaire avec des remerciements et des encouragements aux participants.

    1. the deal they cut with Donald Trump is an incredible bargain with a rate of return that no conventional business can hope to emulate. For a few hundred million dollars that they invested in Trump’s re-election, within minutes of his victory they amassed extra wealth to the tune of hundreds of billions. To be precise, the value of Thiel’s Palantir shot up by 23% while Musk’s Tesla saw its stock rise by 40% to a capitalisation level higher than most of the rest of the global car industry combined.

      for - stats - return on investment - in supporting Trump's 2024 presidency with a few hundred million dollars: - Musk's Tesla stock - 40% increase - Peter Thiel's Palantir Investments - 23 % increase

      source / to - article - ABC News - Trump allies' company stock prices soar after election - 2024, Nov 20 - https://hyp.is/qsUg-s2wEe-aTpO80r5Mag/abcnews.go.com/Business/trump-allies-company-stock-prices-soar-after-election/story?id=115963216

    1. Die CDU äußert sich in ihrem neuen Grundsatzprogramm klimapolitisch nur sehr vage. Sie setzt auf Kernkraft, Kernfusion und "Technologieoffenheit." Sie will die globale Erhitzung marktwirtschaftlich stoppen, spricht sich aber gleichzeitig für niedrige Energiepreise aus. Diskussion des Programms im Podcast "Das Klima-Update" https://taz.de/Podcast-klima-update/!6009645/

    1. like it or not Fate has placed the current generation in a position will where it will determine whether we march on the disaster or whether the human species and much other life on Earth can be saved from a terrible Indescribable fate

      for - rapid whole system change - Deep Humanity - Tipping Point Festival - validation for - Indyweb - Stop Reset Go - source - Youtube - The End of Organized Humanity - Noam Chomsky - 2024, Dec

    2. fmy Paradox

      for - Fermi paradox - Robin Hanson - The Great Filter - Nick Bostrom - source - Youtube - The End of Organized Humanity - Noam Chomsky - 2024, Dec

    3. unless we can use our capacities for thought in an arena of rational discourse there's no hope of closing the dread Gap in time to savor ourselves

      for - quote - the return of rational discourse is necessary to save ourselves - source - Youtube - The End of Organized Humanity - Noam Chomsky - 2024, Dec

    4. for - Youtube - The End of Organized Humanity - Noam Chomsky - 2024, Dec

    1. Hurricane Beryl was an exceptionally strong Atlantic hurricane that affected parts of the Caribbean, United States, and Yucatán Peninsula; it killed 64 people an
    2. Wildfires in Chile killed at least 131 people and destroyed more than 14,000 homes.
    3. Extreme heat affected a large portion of North Africa and the Sahel, potentially killing hundreds or thousands of people.
    4. Heavy rain led to flash floods in the Persian Gulf region,
    5. Heavy rainfall in East Africa caused severe flooding that killed hundreds and affected more than 700,000 people
    6. Many regions of Asia experienced devastating heatwaves, with approximately 1,500 heat stroke fatalities in Myanmar alone (Pearce and Ware 2024). As part of the longest heat wave ever recorded in India
    7. Extensive flooding in southern Brazil devastated 478 cities, killed 173 people, and left 38 people missing, 806 injured, and 423,486 displaced
    8. A wind storm in Texas, United States killed 5 people and left more than 600,000 people without power.
    9. Severe Cyclonic Storm Remal killed at least 84 people in India and Bangladesh.
    10. 2024Mexico and nearby areas faced extreme heat; at least 125 people have died in Mexico
    11. At least 1,170 pilgrims died in Saudi Arabia during an intense heat wave with temperatures reaching over 50 C
    12. Heavy rainfall in Bangladesh caused landslides that killed at least nine people and floods that left nearly 2 million people stranded.
    13. Devastating wildfires burned roughly 440,000 hectares in the Brazilian Pantanal wetlands, threatening economic activities and killing many wild animals.
    14. A deadly heatwave in the Mediterranean resulted in at least 23 fatalities.
    15. Hurricane Debby was a slow-moving hurricane that caused extensive flooding in the Southeastern United States and killed at least 10 people
    16. the 3 hottest days ever occurred in July of 2024
    1. Der definitive Narionale Energies- und Klimaplan Österreichs wurde kurz vor Weihnachten von der Bundesregierung beschlossen und an die EU übermittelt. Der auch für kommende Regierungen verbindliche Plan sieht eine Reduzierung der Treibhausgas-Emissionen um 46 bis 48% bis 2030 vor. Streit in der Regierung hatte die Verabschiedung verzögert. Ein Ende des eingeleiteten Vertragsverletzungsverfahrens wird erwartet https://www.derstandard.at/story/3000000250184/-214sterreichischer-klimaplan-beschlossen-und-an-eu-252bermittelt

    1. While the food system contributes about 22-34% of the world’s greenhouse gases — it only gets about 2.5-3% of the climate funding.

      for - stats - climate crisis - funding - food system - contributes 30% of global emissions - receives 2.5% climate funding - only 1.5% of the 2.5% goes to sustainable food systems - source - Public climate finance for food systems transformation - Global Alliance for the Future of Food - 2024, Nov - reposted on LinkedIn by Jonathan Foley - to - Public climate finance for food systems transformation - Global Alliance for the Future of Food - 2024, Nov - https://hyp.is/E3p2hsqlEe-tG0ezHCPriw/futureoffood.org/wp-content/uploads/2024/11/ga_climatefinancereport_2024.pdf - TPC network - motivation

    1. Il propose par ailleurs de nouveauxleviers de financement ainsi que dessimplifications administratives et unrenouvellement de certains cadres degouvernance.
    2. Ce document est un avis du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) français concernant le financement des associations.

      Il analyse le déclin des subventions publiques au profit de la commande publique, mettant en lumière les conséquences de cette évolution sur l'indépendance et la pérennité du secteur associatif.

      Le rapport met en évidence une fragilisation du modèle économique des associations, notamment celles qui emploient du personnel, due à la concurrence accrue et aux exigences du « new public management ».

      Il propose finalement vingt préconisations pour renforcer le financement des associations, notamment en privilégiant les subventions publiques pluriannuelles, en simplifiant les démarches administratives, et en diversifiant les sources de financement.

      L’avis souligne l'importance du secteur associatif pour la démocratie et la cohésion sociale, appelant à un soutien public accru pour préserver son rôle essentiel.

    1. Résumé Cet avis du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) met en lumière l'urgence de renforcer le financement des associations françaises. Il souligne la contribution essentielle du secteur associatif à l'économie, à la société et à la démocratie, mettant en avant la baisse significative des subventions publiques au profit de mécanismes de marché concurrentiels, nuisant à leur mission d'intérêt général.

      Le CESE propose des solutions concrètes, notamment l'augmentation des subventions, la réforme du système de financement et une meilleure coordination entre les pouvoirs publics et le secteur associatif, afin de préserver et de développer l'action des associations.

      L'avis repose sur une vaste consultation associant plus de 6 500 associations, confirmant l'importance des recommandations proposées.

    1. Compte rendu de la session plénière du CESE: Renforcer le financement des associations

      Thème principal: La session plénière du CESE s'est concentrée sur l'urgence démocratique de renforcer le financement des associations et de garantir leur capacité d'agir.

      Idées et faits importants:

      • Dégradation de la capacité d'agir des associations: De nombreux témoignages ont mis en avant une dégradation constante de la capacité d'agir des associations, notamment due à une complexification des demandes de subventions et à une diminution des financements publics directs. (cf. témoignage à 19:40)
      • Confusion entre engagement d'intérêt général et opérateur d'utilité sociale: Le rapport souligne la nécessité de redéfinir des trajectoires durables et inclusives pour les associations, en évitant de les confondre avec de simples opérateurs d'utilité sociale. (cf. intervention à 26:58)
      • Importance de l'alliance et de la territorialisation: Le rapport plaide pour la création d'alliances entre associations, fondations, entreprises et pouvoirs publics, et pour une territorialisation des actions, afin de capitaliser sur les pratiques émergentes et les lieux d'expérimentation. (cf. intervention à 27:13)
      • Impact de la philosophie européenne de la concurrence: La législation européenne sur la concurrence a un impact négatif sur le modèle économique associatif, notamment en favorisant la mise en concurrence et en limitant les aides d'État. (cf. intervention à 1:04:41)
      • Nécessité d'adapter le droit européen: Plusieurs intervenants ont proposé des pistes d'adaptation du droit européen, comme l'introduction d'une nouvelle dérogation à l'article 107 du Traité sur le Fonctionnement de l'Union Européenne (TFUE) concernant les activités d'intérêt général, ou une inversion de la logique de l'article 106 du TFUE pour faire primer l'intérêt général sur la concurrence. (cf. intervention à 1:10:20)
      • Création d'un nouveau type d'association transfrontalière: La proposition de directive européenne sur la création d'un nouveau type d'association transfrontalière (ATE) a été présentée. Elle vise à faciliter l'accès à la liberté d'association et à favoriser les activités transfrontalières des associations. (cf. intervention à 53:55)
      • Poids économique et contribution du secteur associatif: Le poids économique du secteur associatif (113 milliards d'euros) et sa contribution sociale et démocratique ont été mis en avant, soulignant la nécessité de lui accorder davantage de moyens et de reconnaissance. (cf. intervention à 1:56:46)
      • Urgence de repenser le financement des associations: Le rapport appelle à repenser le financement des associations, en explorant des pistes d'hybridation des ressources, en favorisant le mécénat et en encourageant les partenariats avec les entreprises. (cf. intervention à 2:00:38)

      Citations clés:

      • "Mon expérience depuis 10 ans à la direction d'association de protection de l'environnement c'est une dégradation constante de notre capacité d'agir" (19:53)
      • "Durant deux décennies nous avons confondu engagement d'intérêt général et opérateur d'utilité sociale" (26:58)
      • "Ne réinventons pas la roue en permanence soyons concrets et réalistes" (27:13)
      • "Il est temps de faire le constat que la doctrine européenne sur la concurrence […] montre ses limites depuis de nombreuses années" (1:09:41)
      • "C'est la politique de concurrence c'est l'instrument du marché intérieur aujourd'hui de la de la leur réindustrialisation et je pense qu'on voit une une véritable évolution en ce sens" (1:26:18)
      • "Il y a bien urgence démocratique" (1:56:46)
      • "L'une de mes premières propositions fortes […] c'est de dire attention à ne pas mélanger la question de l'intérêt général à nos statuts" (2:03:17)
      • "Si vous voulez garder votre autonomie vous voulez maintenir vos projets associatifs vous ne pouvez pas compter que sur les collectivités" (2:07:22)
      • "La mise en concurrence avec l'économie traditionnelle nous affaiblit" (2:30:29)

      Conclusion:

      • La session plénière du CESE a permis de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontées les associations et de formuler des propositions concrètes pour renforcer leur financement et leur capacité d'agir.

      L'accent a été mis sur la nécessité de créer des alliances entre différents acteurs, de repenser le rôle de l'État et de l'Europe, et de trouver de nouvelles sources de financement.

      Prochaines étapes:

      Le CESE devrait poursuivre ses travaux sur ce sujet en collaboration avec les différents acteurs concernés, afin de concrétiser les propositions formulées et de garantir un avenir durable au secteur associatif.

      Introduction et contexte (0:00 - 12:44)

      • 0:00 - 1:52: Présentation du Conseil économique social et environnemental (CESE) et de son rôle dans la société civile.
      • 5:43 - 9:40 : Introduction de la séance plénière par Thierry Beaudet, président du CESE, qui souligne l'importance des associations et la préoccupation concernant leur financement.
      • 9:41 - 12:44 : Introduction par Jacques Cressel, président de la commission de l’économie et des finances, qui rappelle le contexte de l'avis "Renforcer le financement des associations : une urgence démocratique" et l'importance de passer à la mise en œuvre concrète.

      Interventions des associations (12:45 - 37:55)

      • 12:45 - 17:16 : Introduction par les co-rapporteurs Dominique Joseph et Martin Bobel, qui rappellent l'importance de la mobilisation et donnent la parole aux associations.
      • 17:17 - 19:09 : Intervention d'Arnaud Jean, président de l'UFOLEP, qui souligne le rôle de l'éducation populaire et l'urgence de financer la vie associative.
      • 19:10 - 21:55 : Intervention de Marion Fortune, directrice de France Nature Environnement Limousin, qui témoigne de la dégradation de la capacité d'agir des associations environnementales.
      • 21:56 - 24:57 : Intervention d'Olivier Lenoir, directeur général de l'association Rempart, qui met en avant l'importance du bénévolat et la nécessité de le valoriser.
      • 24:58 - 26:33 : Intervention de Jeanne Villeneuve, Secrétaire générale de la Fédération nationale des centres de santé, qui souligne les difficultés de financement des centres de santé associatifs.
      • 26:34 - 28:12 : Intervention de Charles-Benoît Heidsieck, président-fondateur Le Rameau, qui appelle à l'innovation et à la territorialisation des financements.
      • 28:13 - 29:29 : Intervention d'Henriette Steinberg, secrétaire générale du Secours populaire, qui met en avant le rôle du financement public dans le champ social.
      • 29:30 - 31:57 : Intervention d'Arnaud de Broca, président du Collectif Handicaps, qui souligne les difficultés rencontrées par les associations du secteur du handicap.
      • 31:58 - 34:05 : Intervention de Carole Sprang, vice-présidente de la Fédération nationale des MJC, qui met en avant l'importance des réseaux et de la pluriannualité des subventions.
      • 34:06 - 36:47 : Intervention de Jérôme Gourod, administrateur de l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiennes (APGL), qui appelle à explorer des contrats de gestion pluriannuels et à valoriser le bénévolat.
      • 36:48 - 37:55 : Introduction du témoignage vidéo de Quentin Mortier, co-directeur de l'association SAW-B en Belgique, qui aborde la question des libertés associatives.

      Table ronde sur le cadre européen (37:56 - 1:37:03)

      • 37:56 - 42:52 : Témoignage vidéo de Quentin Mortier sur les restrictions des libertés associatives en Belgique et en Europe.
      • 42:53 - 46:44 : Introduction de la table ronde par Camille Dorival, journaliste, et présentation des intervenants: Marie Boscher (Commission européenne), Thierry Guillois (avocat), et Marion Ogier (avocate).
      • 46:45 - 53:11 : Intervention de Marion Ogier sur les entraves aux libertés associatives en Europe et en France, et le lien avec la marchandisation.
      • 53:12 - 1:02:42 : Intervention de Marie Boscher sur la proposition de directive concernant la création d'un nouveau type d'association, l'association transfrontalière européenne (ATE).
      • 1:02:43 - 1:12:07 : Intervention de Thierry Guillois sur l'impact des articles 106 et 107 du Traité de Rome sur le financement des associations et la nécessité de faire évoluer la doctrine européenne sur la concurrence.
      • 1:12:08 - 1:28:28 : Echanges avec la salle et débat entre les intervenants sur la compatibilité des propositions, la question des services d'intérêt économique général, et les limites de la logique de concurrence.
      • 1:28:29 - 1:37:03 : Contribution en vidéo de Giuseppe Guerini, porte-parole de la catégorie Économie sociale au sein du Comité économique et social européen, qui souligne l'urgence démocratique et appelle à une réévaluation de l'économie sociale et solidaire.

      Table ronde sur les alliances (1:37:04 - 2:23:08)

      • 1:37:04 - 1:37:47 : Introduction de la table ronde par Camille Dorival sur la question des alliances pour faire évoluer les modes de financement des associations d'intérêt général.
      • 1:37:48 - 1:43:53 : Intervention de Mohamed Gnamali, directeur du Centre français des fonds et fondations (CFF), sur la nécessité d'une collaboration renforcée entre associations et fondations, et l'importance de l'engagement de l'Etat.
      • 1:43:54 - 1:52:29 : Intervention de Lionel Berger, président de France Active en Île-de-France, au nom du Medef, sur l'importance du financement des associations et la nécessité de créer des alliances entre le monde de l'entreprise et le monde associatif.
      • 1:52:30 - 2:00:37 : Intervention de Benoît Dahan, président d'ESS France, sur l'urgence démocratique et la nécessité de rappeler aux acteurs publics leur rôle dans la subvention des associations.
      • 2:00:38 - 2:07:58 : Intervention de Mohamed Gnabaly, maire de L'Île-Saint-Denis, sur l'importance de la liberté d'agir des collectivités et des associations, et la nécessité de les accompagner dans la sécurisation de leurs actions d'intérêt général.
      • 2:08:06 - 2:23:08 : Echanges avec la salle et débat entre les intervenants sur la complémentarité des alliances, la recherche de nouvelles sources de financement, les risques de l'hybridation, et la marchandisation du tissu associatif.

      Conclusion (2:23:09 - 2:40:12)

      • 2:23:09 - 2:25:15 : Contribution en vidéo de Dominique Vienne, président des CESER de France, qui souligne le rôle essentiel des associations et appelle à les réinvestir pour renforcer la démocratie.
      • 2:25:16 - 2:33:45 : Intervention de Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, qui remercie le CESE pour son travail, met en lumière la situation des associations, et appelle à revendiquer une pleine et entière autonomie.
      • 2:33:46 - 2:40:12 : Conclusion par les co-rapporteurs Dominique Joseph et Martin Bobel, qui remercient les participants, synthétisent les points clés de la séance, et appellent à la mobilisation pour la suite.
    1. Cette transcription YouTube détaille un projet de recherche explorant le stéréotype de la "surréussite scolaire" des élèves d'origine chinoise en France.

      L’étude critique les limites des données statistiques existantes, soulignant la diversité des communautés asiatiques et la complexité des facteurs socio-économiques et culturels en jeu.

      Le projet utilisera une méthodologie qualitative, comprenant des entretiens et des observations, pour explorer les parcours scolaires et les pratiques familiales de ces élèves, mettant en lumière les nuances derrière ce mythe de la "minorité modèle".

      Deux axes de recherche sont définis : l'analyse de la réussite scolaire des élèves d'origine chinoise et l'examen de la surreprésentation des élèves d'origine asiatique dans les parcours d'excellence.

      Voici un sommaire minuté des points forts de la vidéo "Stratégies éducatives des familles (7) - Pierre-Michel Menger (2024-2025)":

      00:00 - 03:00 : Introduction * Présentation du projet de recherche sur la réussite scolaire de la "minorité modèle chinoise", questionnement sur sa réalité ou son statut de mythe. * Manque d'études qualitatives approfondies sur le sujet, principalement des analyses statistiques disponibles.

      03:00 - 08:00 : Etudes statistiques existantes * Présentation des enquêtes statistiques existantes (TeO, enquêtes de l'INSEE). * Constats statistiques : * Les enfants issus de l'immigration ont globalement des résultats scolaires moins bons. * L'origine socio-économique a un impact plus important que l'origine migratoire. * Exception notable: les enfants d'immigrés d'Asie du Sud-Est réussissent mieux, même en contrôlant l'origine socio-économique. * Phénomène de "surréussite" scolaire observé chez ces élèves.

      08:00 - 12:00 : Limites des études statistiques et explications du phénomène * Limites des enquêtes statistiques : * Difficulté à distinguer les différentes communautés asiatiques. * Manque de précision sur la situation socio-économique des parents avant la migration. * Difficulté à prendre en compte la diversité des parcours migratoires. * Explications du phénomène de surréussite (principalement étudiées aux USA): * Styles parentaux (parentalité autoritaire vs. permissive). * Aspirations et investissements parentaux.

      12:00 - 20:00 : Diversité des communautés asiatiques en France * Description des différentes vagues d'immigration asiatique en France depuis les années 1970 : * Asie du Sud-Est: réfugiés, statuts précaires, origines socio-économiques diverses. * Wenzhou: forte communauté commerçante, installation dans le quartier de Belleville. * Nord de la Chine: femmes divorcées, migrations pour l'avenir des enfants. * Migrations pour études: grande dispersion géographique, profil différent des autres vagues migratoires.

      20:00 - 27:00 : Protocoles d'enquête du projet de recherche * Deux questions de recherche: * La surréussite des élèves d'origine chinoise est-elle significative ? * Les élèves d'origine asiatique sont-ils surreprésentés parmi les élèves en surréussite ? * Méthodologie : * Entretiens et observations en milieu scolaire. * Collaboration avec des associations de médiation scolaire pour les familles chinoises. * Analyse des trajectoires scolaires prémigratoires et postmigratoires. * Etude des relations famille-école et des dynamiques intrafamiliales.

      27:00 - 30:00 : Conclusion * Présentation de la deuxième partie de l'enquête (trajectoires d'excellence). * Contrôle pour les étudiants internationaux afin de se concentrer sur l'effet du système éducatif français. * Conclusion et remerciements.

    1. Cette transcription d'une conférence au Collège de France explore les stratégies éducatives familiales, mettant l'accent sur la socialisation culturelle plutôt que sur l'éducation scolaire.

      L'intervenant analyse trois piliers de cette socialisation : les objets culturels, les interactions parents-enfants, et l’exemple parental.

      Il souligne les inégalités et les discriminations liées à l’accès à la culture, notamment en ce qui concerne l’usage des écrans et les pratiques culturelles extra-scolaires.

      Enfin, il compare deux modèles éducatifs contrastés, la concerted cultivation et le natural growth, pour illustrer la diversité des approches parentales et leur impact sur le parcours scolaire des enfants.

      Sommaire minuté des points forts:

      Introduction (0:00 - 2:30):

      • Le sujet abordé est celui des pratiques culturelles des enfants et comment elles éclairent les stratégies éducatives des parents.
      • La perspective adoptée s'éloigne de l'éducation institutionnelle pour se concentrer sur la socialisation, un ensemble de pratiques incluant l'éducation mais qui la dépasse.
      • Il y a une confrontation entre le "métier d'enfant" et le "métier d'élève", qui ont des impératifs et des cadres différents.
      • L'exposé se centrera sur la socialisation culturelle familiale, notamment le rôle des parents.

      Les piliers de la socialisation culturelle (2:30 - 4:45):

      • Trois piliers sont généralement distingués: le système des objets (culture matérielle), les interactions éducatives avec les parents et les exemples parentaux.
      • L'accès aux objets culturels et les autorisations d'accès données aux enfants sont des éléments importants des stratégies éducatives.
      • Les interactions éducatives incluent les dynamiques relationnelles, les pratiques d'occupation du temps et les représentations de l'enfant et de la "bonne parentalité".
      • Les exemples parentaux, bien que moins documentés, définissent un champ des possibles pour les enfants.
      • Ces trois piliers construisent des "climats familiaux", qui peuvent être compris comme des stratégies de fait, sans intention éducative prégnante.

      Contexte actuel et particularités (4:45 - 7:30):

      • Le contexte actuel se caractérise par une forte emprise scolaire, avec une centralité de l'école dans la validation des compétences et le classement des individus.
      • Cette centralité crée un paradoxe douloureux dans un contexte de crispation économique et d'inflation des diplômes.
      • Il y a une forte pression à la "bonne parentalité", alimentée par un nombre croissant de rapports et de normes sociales.
      • Les discours de légitimation pour les loisirs, notamment culturels, avancent masqués et mettent en avant l'épanouissement personnel pour masquer des objectifs de bénéfices scolaires.

      Exemples d'activités et analyse (7:30 - 19:00):

      • Enfants et écrans:

      Les discours sur les écrans sont à charge et mettent l'accent sur les risques.

      L'usage réel des écrans est très différent des normes institutionnelles, servant à la régulation des temps et à l'intégration linguistique et sociale.

      • Langage et lecture:

      L'oralité est privilégiée dans les catégories peu diplômées, tandis que les catégories plus diplômées favorisent le livre.

      Les pères accentuent les différences dans les pratiques. Les enfants d'immigrés se mettent à lire moins malgré une plus grande exposition à l'oralité.

      • Pratiques en amateur:

      Les clubs et associations sont choisis pour doter les enfants de ressources éducatives, développer des passions et créer des liens sociaux.

      Ces activités sont très genrées et les parents les plus investis sont ceux qui ont le plus de capitaux scolaires.

      • Ecrans (suite):

      Les enfants des fractions intellectuelles accèdent aux écrans numériques plus tard, illustrant une stratégie d'effet retard.

      L'entrée à l'école renforce les normes institutionnelles et impacte différemment les fractions de la population.

      Conclusion (19:00 - 21:00):

      • Il faut déconstruire la normativité présente dans les discours sur les stratégies éducatives.
      • Les stratégies éducatives des familles populaires, même si elles diffèrent des normes institutionnelles, sont des tentatives positives d'émancipation.
      • Il faut distinguer deux modèles éducatifs: la "concerted cultivation" (culture concertée) et le "Natural growth" (croissance naturelle).
      • Ces deux modèles produisent des enfants qui ne s'autorisent pas de la même manière à parler aux adultes dans les institutions, avec des effets sur la scolarité.

      Points clés à retenir:

      • Différences de stratégies éducatives selon le milieu social:

      Les pratiques culturelles et l'accès aux objets culturels varient fortement selon le capital culturel et la position sociale des familles.

      • Rôle des exemples parentaux: Les pratiques des parents, même non intentionnelles, ont un impact majeur sur les trajectoires des enfants.

      • Impact des normes institutionnelles:

      L'école joue un rôle central dans la validation des compétences et la diffusion de normes, ce qui influence les pratiques familiales. * Diversité des stratégies éducatives:

      Il n'existe pas de "bonne" stratégie universelle, chaque famille met en place des pratiques qui répondent à son contexte et à ses aspirations.

    2. Le texte fourni ne mentionne pas d'actions spécifiques que les représentants de parents d'élèves peuvent mettre en place dans les différentes instances que vous citez.

      Cependant, il offre des pistes de réflexion pour comprendre le contexte dans lequel ils interviennent et les enjeux liés aux stratégies éducatives des familles.

      Voici quelques éléments tirés des sources qui peuvent éclairer votre question :

      • L'importance des associations de parents d'élèves:

      Le texte souligne que les parents les plus investis dans l'école sont ceux qui participent aux associations de parents d'élèves, assistent aux réunions et communiquent avec les enseignants.

      Cela suggère que les représentants de parents d'élèves ont un rôle important à jouer pour relayer les préoccupations des familles et influencer les décisions prises au sein de l'école.

      • La nécessité de prendre en compte la diversité des stratégies éducatives:

      Le texte met en lumière la variété des pratiques éducatives des familles, en fonction de leur milieu social, de leur culture et de leurs aspirations.

      Les représentants de parents d'élèves doivent être sensibles à cette diversité et veiller à ce que les décisions prises au sein de l'école ne privilégient pas un modèle éducatif au détriment des autres. * Le rôle des normes institutionnelles:

      L'école est un lieu de diffusion de normes institutionnelles, qui peuvent parfois entrer en contradiction avec les pratiques des familles.

      Les représentants de parents d'élèves peuvent jouer un rôle de médiation en favorisant le dialogue entre l'école et les familles et en veillant à ce que les normes soient appliquées avec discernement.

      • L'enjeu de l'égalité des chances:

      Le texte souligne que les pratiques culturelles et l'accès aux objets culturels varient fortement selon le milieu social, ce qui peut engendrer des inégalités dès le plus jeune âge.

      Les représentants de parents d'élèves peuvent agir pour promouvoir l'égalité des chances en favorisant l'accès à la culture pour tous les enfants et en soutenant les familles les plus défavorisées.

      En conclusion, le texte ne fournit pas de liste d'actions précises pour les représentants de parents d'élèves, mais il met en avant l'importance de leur rôle dans un contexte éducatif marqué par la diversité des pratiques familiales, l'influence des normes institutionnelles et l'enjeu de l'égalité des chances.

      Il serait pertinent de se référer aux statuts de l'association départementale de parents d'élèves, aux textes officiels régissant les différentes instances que vous citez, ainsi qu'aux guides pratiques destinés aux représentants de parents d'élèves pour identifier les actions concrètes qu'ils peuvent mettre en place.

    1. their kids aren’t interested in the grueling work of farming.

      for - question - what if the children were identified to come back? - source - article - Substack - One of the biggest wealth transfers in U.S. history just commenced. Are you aware of it? - Alexandra Fasulo - 2024, Oct 15

    2. for - article - Substack - One of the biggest wealth transfers in U.S. history just commenced. Are you aware of it? - Alexandra Fasulo - 2024, Oct 15

      • opportunity - regenerative agriculture and rewilding - US farmers retiring in the next 20 years - largest transfer in US history - land trusts ?

      • referred by - Kim Chapple

  5. Dec 2024
    1. Cette transcription d'une conférence de Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité au Collège de France présente des recherches sur les inégalités éducatives.<br /> L'accent est mis sur le rôle du développement cérébral, particulièrement la plasticité cérébrale et son influence par le milieu socio-économique dès le plus jeune âge.

      Des études montrent l'impact du statut socio-économique sur le développement du langage et des fonctions exécutives.

      Des interventions visant à améliorer la métacognition et les fonctions exécutives sont explorées comme outils potentiels de réduction des inégalités.

      Enfin, l'étude met en lumière l'importance du bien-être scolaire, de l'auto-efficacité et de la métacognition comme facteurs de réussite scolaire, même en milieu défavorisé.

      Bien sûr. Voici un sommaire minuté des temps forts de la vidéo :

      • 0:00-3:00 : Introduction et présentation du sujet.

      Le conférencier, Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité, explique qu'il va parler de la métacognition et des fonctions exécutives, et comment elles peuvent être utilisées pour réduire les inégalités dans l'éducation.

      Il présente également son laboratoire, le LAPSiD, et ses recherches sur le développement du cerveau et les apprentissages chez l'enfant. - 3:00-8:00 : Impact du milieu social sur le développement cérébral et les inégalités éducatives.

      Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité explique que le développement du cerveau est influencé par l'environnement social, et que les enfants issus de milieux défavorisés sont exposés à des facteurs de stress et à un manque de stimulation cognitive qui peuvent nuire à leur développement cérébral.

      Il montre des données qui illustrent l'impact du milieu social sur le développement du langage, des compétences pré-académiques et des fonctions exécutives. - 8:00-15:00 :Définition et importance des fonctions exécutives.

      Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité définit les trois principales fonctions exécutives : l'inhibition, la mémoire de travail et la flexibilité cognitive.

      Il explique que ces fonctions sont essentielles pour l'apprentissage et la réussite scolaire, et il présente des recherches qui montrent que le développement des fonctions exécutives peut contribuer à réduire les inégalités éducatives.

      • 15:00-22:00 : Interventions pédagogiques pour développer les fonctions exécutives et la métacognition.

      Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité présente plusieurs exemples d'interventions pédagogiques visant à développer les fonctions exécutives et la métacognition chez les élèves.

      Il discute notamment de l'utilisation de jeux, d'approches métacognitives et de formations pour les enseignants.

      • 22:00-25:00 : Conclusion et perspectives.

      Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité conclut en soulignant l'importance de la métacognition et des fonctions exécutives pour la réussite scolaire et la réduction des inégalités éducatives.

      Il présente également les projets de recherche en cours au LAPSiD, notamment un projet visant à sensibiliser les parents à l'importance de la métacognition et un projet de formation des enseignants de maternelle sur les pratiques pédagogiques favorisant la métacognition.

    2. La transcription de cette conférence de Grégoire Borst, CNRS, LaPsyDé, université Paris Cité offre de nombreux éléments exploitables par les parents d'élèves engagés dans différents niveaux de la vie scolaire et éducative.

      Voici quelques pistes, organisées par strate :

      Au niveau de la famille (Timestamps : 3:00-8:00 ; 15:00-22:00 ; 22:00-25:00):

      • Comprendre l'impact du milieu social :

      Les parents peuvent prendre conscience de l'influence de leur environnement familial sur le développement cérébral de leurs enfants, notamment en termes de stress, de stimulation cognitive et d'accès aux ressources culturelles (livres, jeux).

      • Stimuler le développement du langage :

      Encourager les interactions langagières avec leurs enfants dès le plus jeune âge en leur parlant, en leur lisant des histoires, en jouant avec eux.

      Le nombre de mots adressés à un enfant a un impact significatif sur son développement linguistique et sa réussite scolaire future.

      • Développer les fonctions exécutives à la maison :

      Intégrer des jeux simples comme "1, 2, 3 soleil" ou "Jacques a dit" qui favorisent l'inhibition.

      Proposer des puzzles et des activités qui demandent de la planification, du contrôle et de l'évaluation.

      • Adopter une approche métacognitive :

      Aider les enfants à comprendre leurs erreurs et à réfléchir aux stratégies d'apprentissage.

      Encourager l'auto-évaluation et la recherche de solutions.

      • Se tenir informés des recherches sur la métacognition et les fonctions exécutives :

      Suivre les travaux du LAPSiD et d'autres laboratoires pour mieux comprendre ces concepts et leur application concrète.

      Au niveau de la classe (Timestamps : 15:00-22:00 ; 22:00-25:00):

      • Partager ces informations avec les enseignants : Sensibiliser les enseignants à l'importance de la métacognition et des fonctions exécutives dans l'apprentissage.

      Encourager l'utilisation d'approches pédagogiques qui favorisent ces compétences, comme les jeux et les activités de réflexion sur les erreurs.

      Au niveau des conseils de classe, commissions éducatives et conseils de discipline (Timestamps : 8:00-15:00 ; 15:00-22:00 ; 22:00-25:00):

      • Plaider pour des interventions ciblées :

      Encourager l'école à mettre en place des programmes pour développer les fonctions exécutives et la métacognition chez les élèves en difficulté, en particulier ceux issus de milieux défavorisés.

      Au niveau du Conseil d'école et du Conseil d'administration (Timestamps : 15:00-22:00 ; 22:00-25:00):

      • Soutenir la formation des enseignants :

      Demander que les enseignants soient formés aux pratiques pédagogiques qui favorisent la métacognition et les fonctions exécutives.

      S'assurer que l'école dispose des ressources nécessaires pour mettre en place ces programmes.

      • Intégrer la métacognition dans le projet d'école : Promouvoir une culture de la métacognition au sein de l'école, en intégrant ces concepts dans les objectifs pédagogiques et les évaluations.

      Au niveau des liens avec la municipalité, le département, l'académie et la région (Timestamps : 7:00-8:00 ; 22:00-25:00):

      • Plaider pour des politiques éducatives qui prennent en compte la métacognition et les fonctions exécutives :

      Sensibiliser les décideurs à l'importance de ces concepts pour la réussite scolaire et la réduction des inégalités.

      • Soutenir les initiatives qui favorisent l'apprentissage en dehors de l'école :

      Encourager la création d'espaces d'apprentissage ludiques et stimulants dans les quartiers défavorisés, comme les exemples d'abribus transformés en aires de jeux aux Etats-Unis.

      En utilisant ces informations, les parents d'élèves peuvent jouer un rôle actif pour améliorer les conditions d'apprentissage de tous les enfants et contribuer à une éducation plus juste et plus efficace.

    1. for - polycrisis - crime - drug problem - source: Free Documentary - Youtube - World's Most Feared Cartel | Mexico: Inside the Sinaloa Dec 2024

      // - Summary - This documentary shows the complexity of the drug problem by showing the supply side - It shows the many feedback loops that keep people trapped in this illicit industry

      //

    1. Ce texte est une transcription partielle d'une intervention académique sur le coaching scolaire.

      L'auteure, une maîtresse de conférences, analyse l'émergence et le développement du coaching scolaire comme un marché de la réalisation de soi, lié à des angoisses parentales face aux enjeux scolaires et professionnels de leurs enfants, exacerbées par des réformes éducatives favorisant l'anticipation des choix d'orientation.

      Elle explore les profils des coachs, souvent issus du monde de l'entreprise, et ceux des jeunes coachés, majoritairement des élèves des classes moyennes cherchant un accompagnement personnalisé pour l'orientation et la gestion du stress, en évitant la perception négative associée aux psychologues scolaires.

      Finalement, l'auteure interroge l'efficacité et les implications sociales de ce marché, soulignant les différences d'échelle et d'approche avec les services d'orientation publics.

      Voici un sommaire minuté des temps forts de la vidéo :

      Introduction (0:00-3:00)

      • Anne-Claudine Hollire, maître de conférences au LIRTES et à Créteil, présente son travail sur le coaching scolaire.
      • Elle explique que le coaching scolaire est un accompagnement non disciplinaire qui reprend les techniques du coaching d'entreprise.
      • Son travail vise à interroger l'usage du coaching scolaire par une fraction des classes moyennes et à comprendre comment il se constitue en un marché.
      • Elle s'est appuyée sur une enquête qualitative avec des entretiens, l'analyse de dossiers de coachés et des observations de séances de coaching.

      Conditions d'émergence du coaching scolaire (3:00-7:00)

      • Marché du travail libéral et responsabilité individuelle de la réussite scolaire.
      • Peur croissante du chômage et de la déclassification sociale.
      • Poids des diplômes et importance de l'orientation.
      • Angoisses parentales et tensions familiales autour de la scolarité.
      • Transformation du système éducatif et renforcement de l'anticipation des choix d'orientation (réforme du lycée, Parcoursup).
      • Soutien non négligeable de l'État au secteur du soutien scolaire.
      • Stratégies des coachs pour bénéficier des avantages fiscaux du soutien scolaire.
      • Coaching scolaire perçu comme un marché à prendre et en développement.

      Développement du coaching scolaire (7:00-10:00)

      • Estimation du développement du coaching scolaire par l'interrogation des coachs, l'analyse de magazines de jeunesse et l'observation du nombre de certifications.
      • Appréhension du développement du coaching scolaire au sein de l'institution scolaire (dispositif "Ingénieur pour l'école", enquêtes auprès de lycéens).

      Fondements et outils du coaching scolaire (10:00-14:00)

      • Héritage, outils et objets du coaching d'entreprise.
      • Racines philosophiques et étymologie du mot "coach".
      • Outils de la psychologie comportementale pour adapter les individus à la société.
      • Tests de personnalité et usage essentialisant.
      • Importance de la distinction entre le coach et le psychologue, l'enseignant, le conseiller d'orientation et les parents.
      • Externalisation des discussions et des enjeux liés à l'orientation.

      Objectifs du coaching scolaire (14:00-16:00)

      • Dominance de l'orientation scolaire et professionnelle.
      • Acquisition d'une méthodologie de travail, motivation, amélioration des résultats, confiance en soi, gestion du stress.
      • Recherche de performance implicite et visée de dépassement de soi.

      Caractéristiques sociales des coachs et des coachés (16:00-24:00)

      • Proximité avec le monde de l'entreprise et de l'entrepreneuriat pour les coachs.
      • Surreprésentation des femmes parmi les coachs scolaires.
      • Expertise du monde de l'entreprise comme fondement de la légitimité des coachs.
      • Critiques envers l'école et production de projets d'orientation conformes aux aspirations parentales.
      • Autres registres d'expertise : expertise de professeur principal, expérience de l'école élémentaire, expertise parentale.
      • Jeunes coachés issus du pôle privé des classes moyennes, ressemblant aux coachs.
      • Elèves fragiles mettant en péril leur maintien social.
      • Orientation plus importante pour les garçons, confiance en soi pour les filles.
      • Dispositions au coaching : acceptation de l'accompagnement, discours sur soi, recherche de dépassement de soi, stratégies de clôture sociale, formulation de vœux socialement acceptables.
      • Coaching perçu comme un moyen d'autonomie et d'épanouissement personnel.

      Conclusion (24:00-26:00)

      • Le coaching scolaire est un marché éducatif soutenu par les pouvoirs publics.
      • La question de l'efficacité de l'accompagnement est complexe et liée à des choix politiques et de société.
      • L'accompagnement individuel peut produire des effets positifs, mais il est important de s'interroger sur la réduction des inégalités sociales.