- Mar 2025
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Voici un sommaire de la vidéo "La montagne en 2050, l’après ski ?" avec des estimations de timestamps basées sur le déroulement de la conférence :
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[0:00 - 0:10] Introduction par Hélène Billong Grandand (Les Shifters Lyon) : Présentation d'Hélène Billong Grandand et du groupe local des Shifters Lyon. Elle explique que les Shifters sont liés au Shift Project, un think tank travaillant sur la décarbonation de l'économie, présidé par Jean-Marc Jancovici. Les Shifters sont une association de bénévoles qui collaborent avec le Shift Project, informent, s'informent, débattent et sensibilisent sur la transition énergétique. La conférence du jour porte sur la montagne en 2050 et la question de l'après-ski.
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[0:10 - 0:20] Présentation des intervenants et du sujet : Hélène annonce les intervenants : Guillaume Desmurs sur l'histoire du développement économique de la montagne, Fiona Mille sur les enjeux de transition en montagne, et Guillaume Desru, maire de Bourg Saint-Maurice, avec un exemple concret. Le choix du sujet est motivé par l'absence de conférence sur ce thème à Lyon, la saison hivernale, et le travail du Shift Project sur la résilience des territoires de montagne.
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[0:20 - 0:25] Quelques chiffres clés sur la montagne (Shift Project) : Présentation de quelques chiffres issus du travail du Shift Project : 31% du stock national carbone de la forêt en zone montagne, 30% de l'offre d'hébergement touristique national en montagne, 75% des exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage en montagne (dont 50% bovin). L'empreinte carbone du tourisme en montagne est majoritairement liée au transport des touristes.
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[0:25 - 0:30] Regards de pratiquants de la montagne (vidéos de témoignages de shifters) : Hélène introduit une série de témoignages vidéo de shifters lyonnais partageant leur expérience et leur pratique de la montagne.
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[0:30 - 0:35] Témoignage d'Éric (52 ans, Culoz) : Éric raconte ses différentes découvertes de la montagne : les grandes stations de ski en famille, la simplicité de la montagne en Pologne, et la montagne découverte avec ses enfants (bonhommes de neige, luge). Il apprécie désormais la montagne à travers les raquettes, le ski, la baignade dans les lacs, la randonnée et le vélo.
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[0:35 - 0:38] Témoignage de Louise (9 ans, Chambéry) : Louise décrit la montagne avec sa végétation, ses prairies et ses forêts. Elle apprécie les activités hivernales (ski alpin, ski de fond, luge, raquettes) et estivales (randonnée, course à pied, vélo) en famille et avec ses amis.
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[0:38 - 0:42] Témoignage d'Arnaud (37 ans, Chambéry) : Arnaud a découvert la montagne l'hiver en skiant en famille à La Plagne. Il a appris le ski avec l'ESF et le ski de fond à l'école. Il décrit la montagne hivernale comme hostile mais d'une grande beauté et un terrain de jeu naturel. Sa pratique a évolué vers le ski de randonnée, moins gourmand en infrastructures, tout en continuant le ski de piste et le ski de fond nocturne.
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[0:42 - 0:47] Témoignage de Frédéric (54 ans, Lyon) : Frédéric a découvert le ski à 6 ans en Haute-Maurienne. Il a continué à skier jeune adulte avec l'UCPA, découvrant différentes stations et le ski hors-piste (Grands Montets, Vallée Blanche). Habitant à Lyon, il pratique plus souvent la montagne, été comme hiver, et s'interroge sur l'impact de sa pratique sur l'environnement.
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[0:47 - 0:50] Transition vers l'intervention de Guillaume Desmurs : Hélène commente les témoignages et souligne que beaucoup de Lyonnais pratiquent la montagne sans y vivre. Elle évoque les problèmes de trafic pour se rendre en station le samedi et introduit Guillaume Desmurs, venu d'Annecy, pour parler de l'histoire des stations de ski.
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[0:50 - 1:25] Intervention de Guillaume Desmurs : Histoire du développement économique des stations de ski : Guillaume Desmurs rappelle la dépendance actuelle aux voitures pour monter en station. Il présente une version courte de sa conférence sur l'histoire des stations de ski françaises, soulignant que comprendre les décisions des années 60-70 est essentiel pour la transition. Il cite André Compagnonville sur la nécessité de penser le vrai plutôt que le plaisir. Il partage son expérience personnelle d'avoir grandi en station de ski. Il montre des magazines de ski des années 30-40, soulignant que le plaisir du ski n'a pas beaucoup changé. Avant-guerre, les villages de montagne s'équipaient organiquement avec des téléskis locaux. La première tentative de station de ski dédiée est Cestrière en Italie. Après la Seconde Guerre mondiale, Émile Allais et Laurent Chappis sont des figures clés. Allais invente le domaine skiable damé et les équipes de secouristes à Courchevel. Chappis, architecte urbaniste, dessine Courchevel en 1945, prototype de la station moderne avec un front de neige orienté sud. Chappis n'avait pas anticipé l'importance de la voiture. Il s'interrogeait sur la nature d'une station de sport d'hiver et la place de la population locale. L'aménagement des Trois Vallées a été imaginé par Chappis et Maurice Michot en camp de prisonniers.
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[1:25 - 1:45] L'essor des stations du plan neige (années 60-70) : Les années 60 voient des changements majeurs dans le matériel de ski (du cuir au plastique, skis sandwich). Les stations de ski françaises du plan neige (1964-1975) sont une création de la société du carbone. L'État soutient la construction de grandes stations pour fixer les populations et concurrencer l'Autriche et la Suisse ("la bataille du ski européen"). Les années 60 sont celles des Trente Glorieuses et de la société du carbone (voiture, avion, immobilier). L'immobilier est le cœur du modèle économique des stations. Le tourisme de masse concentre les flux de touristes dans le temps et l'espace. La Tarentaise concentre plus de la moitié du business du ski en France (Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Les Trois Vallées). On compte 400 000 lits en Tarentaise, dont la moitié sont froids. La construction continue malgré tout. La brochure de vente de Val Thorens (ouverture en 1973) promettait des liaisons incroyables. Dès 1968, la vente d'immobilier est centrale.
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[1:45 - 1:55] La fin du plan neige et la loi montagne (1985) : La fin du plan neige est marquée par une crise économique et des événements dramatiques (avalanche à Val d'Isère en 1970). Le discours de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 constate les excès du développement et marque un changement de direction. 350 000 lits touristiques ont été construits pendant le plan neige ; on en compte 2,7 millions aujourd'hui, dont la moitié sont froids. La loi montagne de 1985 devait donner la main aux maires sur l'immobilier avec les UTN, mais cela n'a pas limité la construction.
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[1:55 - 2:00] Tensions et perspectives actuelles : L'immobilier continue de faire vivre les stations, générant des tensions entre promoteurs et habitants. Manifestations contre la bétonisation (La Clusaz, 2022). Des maires comme celui de Villard-de-Lans perçoivent les remontées mécaniques comme vitales. Philippe Bourdeau appelle à optimiser l'existant et à travailler l'habitabilité plutôt que l'attractivité. Le pourcentage élevé de résidences secondaires (75 à 92%) rend l'habitation à l'année difficile.
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[2:00 - 2:05] Question sur la dépendance à la voiture et exemples : Question sur des exemples de stations non dépendantes de la voiture. Guillaume Desmurs cite Avoriaz (accès en voiture avec parkings souterrains), Zermatt (sans voiture), et Bourg Saint-Maurice (funiculaire).
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[2:05 - 2:10] Question sur l'importance de l'immobilier par rapport aux remontées mécaniques : Question sur la rentabilité de l'immobilier par rapport aux remontées mécaniques. Guillaume Desmurs cite un rapport de la Cour des Comptes de février 2024 qui rappelle le cercle vertueux (aujourd'hui vicieux) entre immobilier et remontées mécaniques. Alain Boulogne (Saint-Gervais) dit qu'on vit de l'immobilier, pas du tourisme. L'immobilier rapporte de l'argent aux promoteurs qui ne sont pas forcément intéressés par le développement du territoire.
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[2:10 - 2:12] Question sur les stations sans remontées mécaniques (ski de rando) : Question sur l'existence de stations axées sur le ski de randonnée (Montespluga en Italie, vallée en Autriche, station fermée au Canada).
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[2:12 - 2:15] Réponse : Fin d'un modèle économique carboné, pas du ski : Guillaume Desmurs explique que l'on sort d'un modèle économique carboné (voiture, parking, immobilier), pas du ski. Ces stations alternatives rapportent peu. L'été en station (VTT, randonnée) n'est pas rentable ; seul le ski alpin en hiver permet de rentabiliser les infrastructures.
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[2:15 - 2:20] Question sur les politiques pour réduire le nombre de résidences secondaires : Question sur les politiques pour réduire le nombre et l'impact des résidences secondaires (72% minimum, jusqu'à 95%). Guillaume Desmurs explique que c'est le cœur de l'économie. Il cite un rapport de l'Inspection des finances (2023) sur la raréfaction du logement principal dans les zones touristiques. D'autres pays (Australie, Nouvelle-Zélande, Autriche, Suisse) ont des lois limitant les résidences secondaires. En France, les outils actuels (taxe sur les résidences secondaires) sont marginaux. L'Inspection des finances rappelle qu'il est possible de limiter le droit de propriété pour l'intérêt général. Joël Giraud évoque des dispositifs de rénovation urbaine. Le fort taux de résidences secondaires entraîne une perte d'habitants et la fermeture de classes.
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[2:20 - 2:25] Transition vers l'intervention de Fiona Mille (Montagne Wilderness) : Guillaume Desmurs conclut en expliquant que Fiona Mille va prendre la parole et qu'il restera pour les questions à la fin.
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[2:25 - 2:30] Intervention de Fiona Mille : Enjeux de la transition en montagne : Fiona Mille se présente comme bénévole et présidente de Montagne Wilderness France. Elle explique que l'association (fondée en 1988) se concentre sur la cohabitation entre les montagnes sauvages (85% de la biodiversité terrestre) et la montagne à vivre. L'objectif est de trouver un équilibre entre protection et vie à l'année. Montagne Wilderness est une association nationale avec une équipe salariée à Grenoble et près de 2000 bénévoles. L'association travaille sur la défense des espaces naturels, encourage les pratiques respectueuses et amplifie la transition des territoires de montagne, vus comme un laboratoire.
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[2:30 - 2:35] Représentations de la montagne et questions sur la transition : Fiona interroge l'audience sur leurs représentations de la montagne (neige, air pur, beauté, etc.). Elle note que personne n'a encore mentionné le ski. Elle demande ensuite ce à quoi l'audience pense quand on parle de transition en montagne (transport, ski, fromage, gestion de l'eau, manque de neige, lits froids).
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[2:35 - 2:40] La transition souvent réduite à la question du ski : Fiona constate que médiatiquement, la transition en montagne est souvent réduite à la question de la transition du modèle économique du ski. Elle montre des exemples de titres d'articles de presse. Cela se comprend en raison du poids culturel et économique du ski.
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[2:40 - 2:45] Relativisation du poids économique du ski et vision anthropocène des stations : Fiona relativise le poids économique du ski en donnant l'exemple des Pyrénées où l'emploi touristique représente 10 à 13% des emplois, et le ski 10% de cet emploi touristique. L'économie de la montagne est plus diversifiée. Elle cite Diego Landivar et Emmanuel Bonet qui voient les stations comme des organisations typiques de l'anthropocène, basées sur une ressource naturelle (la neige) que l'on croyait renouvelable mais qui se raréfie.
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[2:45 - 2:50] La maladaptation des territoires de montagne : Fiona montre une photo peu engageante de Champrousse. Malgré les enjeux économiques, de nombreuses stations s'endettent pour faire perdurer le ski, ce qui constitue une grave maladaptation au changement climatique (retenues collinaires, canons à neige). Elle donne l'exemple de Font-Romeu où 80% du domaine est équipé en canons à neige dans un département en crise hydrique. Même Zermatt, souvent cité pour sa mobilité, utilise des pelleteuses sur glacier. Le modèle économique est à bout de souffle. La question n'est pas de savoir si on skiera demain, mais dans quelles conditions. Le retrait de Martin Fourcade de la présidence du comité d'organisation des JO est un signal fort. Le ski sur neige 100% artificielle ne fait plus rêver.
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[2:50 - 2:55] Nécessité d'une transition plus large que la seule question du ski : Fiona souligne la nécessité d'accélérer la transition des stations de haute et moyenne montagne, et de stopper la maladaptation. Cependant, il serait limitant de réduire la transition à la seule question du ski, car les défis sont plus vastes. Il faut repenser l'avenir des montagnes au-delà de l'après-ski.
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[2:55 - 3:05] Les défis du changement climatique en montagne : Les territoires de montagne sont des sentinelles du climat, avec des effets du dérèglement climatique deux fois plus rapides qu'en plaine. Les conséquences sont visibles : passage de la neige à la pluie, disparition des glaciers (80% pourraient disparaître d'ici 2100 à +4°C). Les écosystèmes montagnards sont en première ligne : forêts victimes d'incendies et de scolytes, pâturages asséchés, perte de biodiversité. Au-delà de l'attractivité, la question de l'habitabilité est cruciale.
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[3:05 - 3:15] Défis de la mobilité, du logement et de l'agriculture : La mobilité est un défi essentiel (touristique et quotidienne en montagne), surtout dans une société post-carbone. Vivre en montagne sans voiture est compliqué. Le logement est une question majeure, avec une forte proportion de résidences secondaires qui empêchent la vie à l'année. La rentabilité à court terme nuit à l'habitabilité. La question de l'agriculture et de la résilience alimentaire en montagne est peu traitée au niveau national.
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[3:15 - 3:20] Conclusion : Comment vivre demain en montagne ? Consultation nationale de Montagne Wilderness : Malgré les complexités, la montagne fait rêver. La question centrale est de savoir comment respecter et repenser la vie dans ces territoires. Montagne Wilderness a lancé une consultation nationale le 27 janvier pour recueillir des idées sur l'avenir des montagnes (près de 100 000 votes et 1000 propositions en 2 semaines). La montagne est un reflet des débats sociétaux. Des acteurs économiques, collectifs citoyens et élus s'engagent pour le changement. Il faut passer d'une consommation de la montagne à une relation plus profonde et respectueuse. La consultation est ouverte jusqu'au 30 mars. Il est important d'avoir ce débat avec ceux qui traversent ces territoires. Il faut redéfinir collectivement nos imaginaires de la montagne.
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[3:20 - 3:23] Question sur le développement industriel de la montagne (hydroélectricité) : Question sur le potentiel d'un développement industriel de la montagne, en prenant l'exemple de l'hydroélectricité dans la vallée de la Romanche.
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[3:23 - 3:28] Réponse : Diversification économique à l'échelle du territoire : Fiona répond que Montagne Wilderness a travaillé sur le sujet de l'industrie de demain en montagne. La diversification économique doit se penser à l'échelle du territoire, pas seulement des stations. Il faut investir dans l'agriculture, l'artisanat, l'industrie. Le débat n'est pas encore à ce niveau. Les maires de station sont face à une impasse s'ils cherchent la même rentabilité qu'avec le ski au sein de leur seule station. La coopération territoriale est nécessaire.
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[3:28 - 3:30] Question sur les "technosolutions" (couverture de glaciers, albédo) : Question sur le risque que les solutions techniques nous éloignent de solutions plus durables.
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[3:30 - 3:35] Réponse : Les glaciers comme signaux d'alerte, pas comme objets à "sauver" artificiellement : Fiona explique que ces "technosolutions" sont de faux problèmes. Une partie des glaciers va disparaître inéluctablement. L'enjeu est de voir les glaciers comme des signaux d'alerte pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Elle mentionne un événement autour des glaciers en 2025. Il faut aussi questionner la pertinence de continuer à aménager des glaciers en voie de disparition.
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[3:35 - 3:38] Question sur la répartition des richesses en montagne : Question sur la répartition des richesses générées par le tourisme en montagne entre différents acteurs (grands hôteliers, saisonniers).
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[3:38 - 3:42] Réponse : Nécessité d'une coalition d'acteurs et d'une meilleure compréhension des économies locales : Fiona explique qu'une coalition d'acteurs est en cours de création pour travailler sur ce sujet essentiel. Il manque de données nationales précises sur ce qui fait vivre les territoires. Elle donne l'exemple d'une initiative dans le Vercors (The Camp de Loïs Habert) qui montre que l'économie de la montagne ne se limite pas au ski. Il faut accompagner ceux qui font déjà vivre la transition et soutenir les initiatives locales.
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[3:42 - 3:45] Introduction de Guillaume Desru (maire de Bourg Saint-Maurice) : Hélène introduit Guillaume Desru, maire de Bourg Saint-Maurice, en évoquant l'évolution de la perception des saisons par les jeunes et le changement des "stars" du collège (skieurs à skateurs). Elle pose la question de ce qu'est devenu Bourg Saint-Maurice depuis les années 90.
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[3:45 - 4:00] Intervention de Guillaume Desru : L'exemple de Bourg Saint-Maurice : Guillaume Desru se présente comme maire de Bourg Saint-Maurice depuis 2020. Il plaisante sur sa position de dernier intervenant et sur son profil atypique (prof de physique normand arrivé en 2000, cycliste). Il explique que sa liste a été montée sous forme d'apéro-débats pour provoquer le débat public. Il cite un proverbe savoyard : "C'est quand il fait beau qu'on refait le toit". Présentation du territoire de Bourg Saint-Maurice (180 km², 800-3800m d'altitude, trois massifs, quatre stations de ski internationales dont Les Arcs, 5ème station mondiale, 40 000 lits touristiques). Les Arcs ont été bien conçues dès les années 60 (station sans voiture imaginée par Charlotte Perriand). La montagne est en mouvement (funiculaire iconique). Face aux événements climatiques, naturels, sanitaires et géopolitiques récurrents, il faut être responsable et engagé. Il faut investir maintenant.
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[4:00 - 4:05] Mobilité à Bourg Saint-Maurice : La mobilité représente 60% de l'empreinte carbone. Un "choc de l'offre" a été mis en place pour favoriser le train et les transports en commun locaux (coût du réseau de navettes : 3 millions par an, +40% en 4 ans, prix divisé par 3, horaires et périodes étendus). Promotion de la station en lien avec le train. En 5 ans, un quart des visiteurs arrivent en train. Offres spéciales pour ceux venant en train.
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[4:05 - 4:10] Logement à Bourg Saint-Maurice : Moratoire sur les constructions touristiques neuves. La loi Climat Résilience et le Zéro Artificialisation Nette imposent des choix (logement pour habitants vs. résidence touristique). Exemple du quartier des Alpins : concertation avec les habitants pour privilégier le logement à l'année plutôt qu'un projet touristique initial. La commune est l'aménageur pour maîtriser le projet de A à Z. Création d'une SEM pour gérer le logement sans spéculation.
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[4:10 - 4:15] Plan Local d'Urbanisme (PLU) de Bourg Saint-Maurice : Le PLU reprend les orientations de la municipalité (préservation des terres agricoles, forestières et naturelles, optimisation de chaque mètre carré artificialisé). Il a été bien accueilli par la CDPENAF et les associations (Mountain Wilderness, FNSEA). Optimisation des lits touristiques aux Arcs.
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[4:15 - 4:20] Diversification économique et touristique : Diversification notamment l'été grâce au funiculaire, à la dimension de "petite ville" de Bourg Saint-Maurice (7200 habitants), à une culture d'événements bénéficiant aux habitants et aux visiteurs. Formation avec un campus connecté et accompagnement des entreprises. Clin d'œil aux Shifters et au rêve de voir Jean-Marc Jancovici à Bourg Saint-Maurice.
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[4:20 - 4:25] Environnement et préservation du vivant : Anecdote sur le glacier de l'Aiguille Rouge : face à sa fonte, le domaine skiable voulait le creuser pour continuer le ski. Après concertation et présentation des données scientifiques (perte de 6m de glace par an), un consensus s'est dégagé pour rendre cette zone à la montagne (zone de freeride) d'ici 1-2 ans.
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[4:25 - 4:30] Gestion de l'eau à Bourg Saint-Maurice : Pas ultra exemplaire, mais recherche d'un équilibre (pas plus de 50% d'enneigement de culture, autorisations respectées, efforts pour être vertueux). Tarification progressive de l'eau (les gros consommateurs paient plus cher).
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[4:30 - 4:35] Invitation à l'événement "La montagne en mouvement" (20-22 mars à Bourg Saint-Maurice et aux Arcs) : Invitation à venir découvrir les enjeux de la montagne, notamment les glaciers, et à participer à un événement positif sur l'avenir de la montagne.
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[4:35 - 4:40] Conclusion : Résultats et perspectives : Au niveau des mobilités, l'offre a explosé grâce à une volonté politique. L'occupation touristique augmente (+4% par an) sans construction de nouveaux lits depuis 2021, grâce à une meilleure optimisation. Arrêt de la promotion touristique hors Europe. Forte politique en faveur des habitants (80% du budget d'investissement 2025 dédié aux transitions). Appel à l'engagement citoyen pour les élections municipales de 2026.
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[4:40 - 4:45] Question sur l'organisation des JO 2030 : Question sur l'opinion concernant l'organisation des JO 2030. Fiona exprime un dilemme entre l'opportunité de raconter une autre histoire de la montagne et les signaux négatifs depuis le retrait de Martin Fourcade.
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[4:45 - 4:50] Intervention de Guillaume Desmurs sur les JO 2030 : Guillaume Desmurs a écrit un livre ("La Montagne en 2030 : Enquête sur les Jeux Olympiques et Paralympiques") sur la candidature des JO 2030. Il critique l'absence de dossier de candidature publique et analyse les promesses (JO durables, économes, réutilisation des infrastructures) qu'il juge peu crédibles. Il remet en question l'argument que les JO seraient au service de la transition des territoires de montagne, soulignant l'absence de projet de territoire existant.
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[4:50 - 4:53] Opinion de Fiona Mille sur les JO 2030 : Fiona estime que les JO d'hiver incarnent un frein à la transition en véhiculant un imaginaire dépassé autour des sports d'hiver. Elle a également écrit un livre ("Réinventons la montagne. Alpes 2030 : un autre imaginaire est possible") avec trois scénarios pour 2030, dont un avec les JO entraînant une fuite en avant. Si les JO sont le seul cap, cela risque de décevoir.
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[4:53 - 4:57] Parallèle avec les JO de Denver 1976 et enjeux immobiliers : Guillaume Desmurs établit un parallèle entre la candidature des JO 2030 et celle avortée de Denver en 1976 (opposition citoyenne, objectif de promotion des stations et de développement immobilier). Il souligne que les JO 2030 visent à maintenir le modèle économique en place et à continuer la construction immobilière. Le pôle glace des JO 2030 est prévu à Nice.
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[4:57 - 5:00] Question sur l'influence de Bourg Saint-Maurice comme zone de transit : Question sur l'influence de Bourg Saint-Maurice comme zone de transit vers d'autres stations de Haute-Tarentaise.
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[5:00 - 5:05] Réponse de Guillaume Desru : Plan de mobilité en Haute-Tarentaise : Guillaume Desru reconnaît le traumatisme de la réputation de Bourg Saint-Maurice comme ville de transit. Un plan de mobilité est en cours de mise en place en Haute-Tarentaise avec renforcement des navettes pour favoriser l'accès en train. Les travaux du pôle d'échange multimodal sont prévus au printemps. Bourg Saint-Maurice a réussi à rassurer ses voisins et travaille en coopération sur la mobilité.
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[5:05 - 5:10] Question sur l'impact climatique et la fermeture potentielle de stations : Question sur les prévisions d'impact climatique à horizon 2030-2050 et le nombre de stations potentiellement amenées à fermer.
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[5:10 - 5:15] Réponse de Guillaume Desru : Préparation au choc et projections scientifiques : La température à Bourg Saint-Maurice a augmenté de +2.7°C en 50 ans. Préparation du territoire pour amortir le choc, car un hiver sur deux pourrait être très compliqué dès 2040. Seules trois stations (Montgenèvre, Bourg Saint-Maurice/Les Arcs, Tignes) se préparent réellement. Une étude de 2023 prévoit que 98% des stations fermeraient sans neige artificielle dans un monde à +4°C, et 60% à +2°C.
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[5:15 - 5:20] Fiona Mille : Enneigement artificiel et remise en question du modèle : La question est de savoir ce que l'on souhaite autour de l'enneigement artificiel. La transition est écologique, sociale, sociétale et doit questionner notre rapport à la montagne. Un modèle économique totalement hors sol a-t-il encore du sens ?. Une étude d'Atout France montre que les jeunes sont moins intéressés par le ski sur neige artificielle. Le CIO exige 100% de neige artificielle pour l'équité des épreuves des JO. Le ski devient hors sol. Il faut un débat de société.
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[5:20 - 5:22] Guillaume Desmurs : Localisation du pôle glace des JO 2030 : Le pôle glace des JO 2030 sera situé à Nice, dans la plaine du Var.
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[5:22 - 5:28] Question sur la persistance de l'achat immobilier en montagne et les possibilités d'interdiction pour les communes : Question sur les raisons pour lesquelles l'achat immobilier en montagne continue malgré les risques, et sur les possibilités pour les communes d'interdire ce type de transactions.
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[5:28 - 5:33] Réponse de Guillaume Desmurs : Investissement, spéculation et manque d'outils réglementaires : Les stations de ski sont devenues des lieux d'investissement pour les banques. Les acheteurs pourraient perdre de l'argent à long terme. Les JO garantissent une certaine pérennité jusqu'en 2030. Le droit à la propriété en France empêche une interdiction totale des résidences secondaires comme en Suisse (Lex Weber). Des outils comme les Baux Emphytéotiques et les SEM logement existent, mais sont insuffisants. La montagne et la mer sont des lieux d'investissement bancables avec des durées d'amortissement de 20-25 ans. Les assurances pourraient changer leur approche face aux risques.
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[5:33 - 5:40] Question sur les alternatives au ski pour faire vivre la montagne : Question sur les alternatives au ski pour l'économie de la montagne. Guillaume Desru : On skiera différemment, quand il y aura de la neige. La montagne offre d'autres activités (promenade, forêt, contemplation, ressourcement, autres sports). Travailler l'imaginaire des vacances à la montagne même sans ski quotidien. L'exemple de l'année Covid où les gens se promenaient et faisaient de la luge.
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[5:40 - 5:45] Fiona Mille : Le besoin de montagne est évident, repenser l'accueil et les expériences : Le besoin de montagne est évident (60% des Français y sont allés récemment). La question est de repenser l'accueil pour des expériences riches et pleines de sens. Éviter une vision caricaturale (ski vs. sans ski). Imaginer des stations ouvertes toute l'année, axées sur la découverte de la montagne, le tourisme social, l'éducation à l'environnement. Passer d'une consommation à un rapport sensible à la montagne.
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**[5:45 - 5:50] Guillaume Desmurs : Sortir du "tout ski" et du "tout
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Voici une chronologie détaillée des événements principaux et une liste des personnages mentionnés dans les sources fournies, avec de brèves biographies pour chacun :
Chronologie des événements principaux
Années 1920 :
Cestrière (Italie) : Première tentative de création d'une station de ski moderne avec un ensemble bâti dédié à la pratique exclusive du ski alpin.
Années 1930-1940 :
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Développement embryonnaire du ski en France : Apparition de magazines de ski, développement du transport en train vers la montagne et des hébergements, début de commercialisation de matériel de ski. Le plaisir du ski (slalom, poudreuse) existe déjà.
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Avant-guerre : Des villages de montagne s'équipent organiquement de téléskis. Les locaux deviennent moniteurs. Le ski de randonnée est la pratique principale. Tignes, Courchevel, Val Thorens n'existent pas encore en tant que stations.
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1942 : Une mission du gouvernement de Vichy travaille sur l'aménagement des Trois Vallées. Laurent Chappis et Maurice Michot imaginent cet aménagement en camp de prisonniers (FLAG 17 en Autriche).
Après la Seconde Guerre Mondiale :
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1945 : Le département de la Savoie décide de créer une station de ski internationale : Courchevel.
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1946 : Laurent Chappis, architecte urbaniste, est chargé de dessiner Courchevel. Il imagine le front de neige en arc de cercle orienté sud avec les commerces et le départ des remontées mécaniques. Il se pose des questions sur la nature d'une station de sport d'hiver, l'accueil des touristes, la capacité d'accueil et la place de la population locale.
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Fin des années 1940 - Années 1950 : Émile Allais, champion de ski, invente le concept de domaine skiable à Courchevel (préparation des pistes, équipes de secouristes). Il forme les futurs directeurs des pistes des grandes stations françaises avec Jean Cathelin. Courchevel devient le prototype de la station de ski moderne.
** Années 1960** :
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Évolutions techniques majeures : Passage des chaussures de ski en cuir au plastique, transformation des skis (technique sandwich).
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Lancement du Plan Neige (vers 1964-1975) : Intervention de l'État pour soutenir la construction de grandes stations de ski dans le but de fixer les populations en montagne et de créer des fleurons touristiques concurrentiels de l'Autriche et de la Suisse (bataille du ski européen).
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Développement de la société du carbone : Essor de l'automobile, de l'aviation, de l'immobilier.
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L'immobilier comme cœur du modèle économique des stations de ski : L'immobilier génère la valeur et finance les infrastructures.
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Invention du tourisme de masse en montagne : Flux concentrés de touristes dans le temps et l'espace.
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La Tarentaise devient un pôle majeur du ski en France : Les Arcs, La Plagne, Val d'Isère, Les Trois Vallées représentent plus de la moitié du chiffre d'affaires du ski français. Forte concentration de lits touristiques (400 000 en Tarentaise, dont la moitié sont des lits froids).
Années 1970 :
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1968 : Brochure de vente de Val Thorens qui promet des liaisons quotidiennes avec des aéroports, Paris, Genève.
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Crise de la fin du Plan Neige : Crise économique, avalanche mortelle à Val d'Isère (1970), prise de conscience des excès (trop de résidences secondaires, implantation sans tenir compte des populations locales et de l'environnement).
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1973 : Ouverture de Val Thorens, la dernière des grandes stations du Plan Neige.
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1977 : Discours de Val d'Isère de Valéry Giscard d'Estaing marquant la fin du Plan Neige. Bilan de 350 000 lits touristiques construits pendant le Plan Neige en France. Volonté affichée de favoriser un tourisme intégré, accessible, respectueux des sites.
Années 1980-Aujourd'hui :
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9 janvier 1985 : Vote de la Loi Montagne, censée donner des outils aux maires pour reprendre la main sur l'immobilier (notamment via les UTN). Cependant, la construction continue (2,7 millions de lits touristiques en France aujourd'hui, dont la moitié sont froids).
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Augmentation des lits touristiques et des résidences secondaires : Dans de nombreuses stations, le pourcentage de résidences secondaires se situe entre 75% et 92%. Perte d'habitants à l'année dans les communes de stations.
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Tensions autour de la construction : Manifestations (ex: La Clusaz en 2022) face à la poursuite de la bétonisation et au manque de logements pour les habitants à l'année.
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Prise de conscience croissante des enjeux de la transition : Impacts du changement climatique (manque de neige, gestion de l'eau), dépendance à la voiture, nécessité de diversifier l'économie, questions d'habitabilité.
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Initiatives locales de transition : Moratoires sur les constructions (ex: Bourg-Saint-Maurice), développement des transports en commun (funiculaire à Bourg-Saint-Maurice), efforts pour l'habitat permanent.
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Travaux du Shift Project sur la résilience des territoires de montagne : Analyse des enjeux énergie-climat, mobilité, immobilier, eau, biodiversité.
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Débats autour des Jeux Olympiques d'hiver 2030 : Questions sur leur durabilité, leur impact environnemental, leur modèle économique et leur pertinence face aux défis de la transition. Boycott de Martin Fourcade, absence de dossier de candidature publique détaillé.
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Consultation nationale "Montagne 2050" lancée par Mountain Wilderness (2024) : Vise à recueillir les visions et propositions pour l'avenir des montagnes face aux enjeux climatiques, environnementaux et sociaux.
- Augmentation de la température à Bourg-Saint-Maurice : +2,7°C en 50 ans (chiffre 2022). Préparation du territoire à l'impact du changement climatique.
Cast of Characters et brèves biographies
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Hélène Billong Grandand : Membre du groupe local des Shifters Lyon. Elle a grandi en partie à Bourg-Saint-Maurice. Elle présente l'association The Shifters et le Shift Project lors de la conférence sur la montagne en 2050.
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Jean-Marc Jancovici : Président du Shift Project, un think tank travaillant sur la décarbonation de l'économie. Personnalité reconnue pour sa rigueur scientifique.
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Guillaume Desmurs : Intervenant lors de la conférence, venu d'Annecy. Il présente l'histoire du développement économique des stations de ski françaises, en soulignant les choix passés et les blocages actuels face à la transition. Il a grandi en station de ski.
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Fiona Mille : Bénévole et présidente de l'association Mountain Wilderness France. Elle intervient sur les enjeux de la transition en montagne, en allant au-delà de la seule question du ski et en abordant les défis climatiques, environnementaux, sociaux et économiques.
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Guillaume Desru : Maire de Bourg-Saint-Maurice depuis 2020. Il présente les initiatives et la politique de sa commune en matière de transition touristique et énergétique, notamment le moratoire sur les constructions et le développement des mobilités douces. Il est professeur de physique et cycliste.
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Éric : Habitant de Culoz (Ain), 52 ans. Shifter. Témoigne de ses différentes expériences de la montagne, de grandes stations à la découverte de plaisirs simples comme la promenade en forêt et les activités avec ses enfants.
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Louise : 9 ans, habite à Chambéry. Shifter. Exprime son attachement à la montagne à travers ses descriptions des paysages et de ses pratiques (ski, raquettes, luge, randonnée, vélo).
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Arnaud : 37 ans, vit à Chambéry. Shifter. Raconte sa découverte de la montagne par le ski en famille et son évolution vers le ski de randonnée, plus respectueux de l'environnement.
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Frédéric : 54 ans, habite à Lyon depuis 17 ans. Shifter. Partage ses souvenirs de ski en famille et entre amis, son expérience du hors-piste et sa réflexion actuelle sur l'impact de sa pratique sur l'environnement montagnard.
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André Compagnon : Personnalité citée par Guillaume Desmurs : "Il s'agit pas de penser ce qui me fait plaisir, mais de penser ce qui me paraît vrai."
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Émile Allais : Figure clé de l'histoire du ski français. Champion, premier médaillé olympique français, inventeur d'une technique de ski, pionnier de l'enseignement du ski, innovateur en matière de matériel. Il a dirigé Courchevel dans les années 1950 et inventé la notion de domaine skiable.
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Laurent Chappis : Architecte urbaniste chargé de dessiner Courchevel en 1946. Il a posé les bases de ce que sont devenues les stations de ski du Plan Neige. Il a été prisonnier de guerre avec Maurice Michot.
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Maurice Michot : Deviendra le grand patron du Plan Neige. Il a imaginé l'aménagement des Trois Vallées en camp de prisonniers avec Laurent Chappis.
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Jean Cathelin : Collaborateur d'Émile Allais, directeur des pistes. Ensemble, ils ont formé les directeurs des pistes de nombreuses stations françaises.
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Charlotte Perriand : Architecte et designer, mentionnée pour avoir imaginé la station des Arcs comme une station sans voiture dans les années 1960.
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Vincent Vlès : Professeur émérite spécialiste des questions de transition, qui a donné des chiffres sur l'emploi touristique dans les Pyrénées.
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Diego Landivar et Emmanuel Bonnet : Chercheurs qui qualifient les stations de ski d'"organisations type de l'anthropocène" en raison de leur dépendance à une ressource naturelle (la neige) devenue incertaine.
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Martin Fourcade : Champion olympique de biathlon. Son retrait de la présidence du comité d'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2030 est perçu comme un signal fort des difficultés et des contradictions du projet.
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Philippe Bourdeau : Géographe absolument passionnant, qui souligne la nécessité d'expérimenter de nouveaux modèles diversifiés pour la montagne et de travailler l'habitabilité plutôt que l'attractivité.
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Alain Boulogne (Saint-Gervais) : Maire qui a dit : "On pense vivre du tourisme en station de ski, en réalité on vit de l'immobilier."
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Jean-Luc Boch (La Plagne) : Personnalité qui aurait des réactions vives face à l'idée de limiter le droit de propriété des résidences secondaires.
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Joël Giraud : Ancien ministre qui a évoqué la possibilité de requalifier ou raser des barres d'immeubles de résidences secondaires.
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Ludovic Ravanel : Personne qui a pris la photo d'un éboulement hivernal en montagne.
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Tony Parker : Figure dont le projet immobilier hors sol dans le Vercors est mentionné comme un exemple de développement contesté.
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Loïs Habert : Ancien champion olympique de biathlon, médaillé, qui a créé "The Camp" dans le Vercors, une initiative économique locale réussie.
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Valéry Giscard d'Estaing : Président de la République dont le discours de 1977 à Val d'Isère a marqué la fin du Plan Neige et une prise de conscience des excès du développement.
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William Bormida (mentionné comme Bormardion) : Athlète qui a exprimé son désaccord avec le recours à 100% de neige artificielle pour les compétitions de ski alpinisme.
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Anne-Sophie Lapix : Journaliste de France 2 dont le JT a présenté un reportage critique sur le modèle économique actuel des stations de ski et les défis de la transition.
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Briefing Document : La Montagne en 2050, l’Après-Ski ? Date : 8 février 2024
Source : Excerpts de la conférence "La montagne en 2050, l’après ski ?" organisée par le groupe local des Shifters Lyon.
Intervenants principaux cités :
- Hélène Billong Grandand (Les Shifters Lyon)
- Guillaume Desmurs
- Fiona Mille (Montagne Wilderness)
- Guillaume Desru (Maire de Bourg-Saint-Maurice)
- Jean-Marc Jancovici (The Shift Project)
- Émile Allais
- Laurent Chappis
- Philippe Bourdeau
Thèmes Principaux et Idées Clés :
Cette conférence organisée par les Shifters de Lyon a exploré l'avenir de la montagne à l'horizon 2050, en se posant la question cruciale de "l'après-ski".
L'événement a combiné une introduction sur les activités du Shift Project et des Shifters, des témoignages de pratiquants de la montagne, et des présentations d'experts et d'acteurs locaux sur l'histoire du développement économique de la montagne, les enjeux de transition, et des exemples concrets comme la politique menée à Bourg-Saint-Maurice.
- Introduction : Le Shift Project et les Shifters
Hélène Billong Grandand a introduit la conférence en présentant les Shifters, une association sœur du Shift Project, think tank présidé par Jean-Marc Jancovici, qui travaille sur la décarbonation de l'économie.
Elle a souligné la rigueur scientifique du Shift Project et sa mission d'éclairer et d'influencer les débats sur la transition énergétique.
Les Shifters, composés de bénévoles, ont pour missions de collaborer avec le Shift Project, d'informer et de débattre sur la transition énergétique, et de sensibiliser divers acteurs.
La conférence s'inscrivait dans cet objectif d'information et de débat sur le thème de la montagne en 2050.
Elle a mentionné que le Shift Project a travaillé sur la résilience des territoires, avec une partie spécifique dédiée à la montagne, dont les rapports sont accessibles en ligne.
Des chiffres clés issus de ces travaux ont été présentés pour illustrer les enjeux :
- Carbone : 31% du stock national de carbone forestier est en zone de montagne.
- Tourisme : 30% de l'offre d'hébergement touristique national est en montagne.
- Agriculture : 75% des exploitations agricoles spécialisées dans l'élevage sont en montagne (50% en élevage bovin).
- Empreinte Carbone du Tourisme : Majoritairement liée au transport des touristes.
2. Regards de Pratiquants de la Montagne
La conférence a diffusé des témoignages de quatre shifters aux profils variés (âge, lieu de résidence, pratiques) partageant leur relation à la montagne et son évolution :
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Éric (52 ans, Ain) : Évolution de sa pratique, des grandes stations axées sur les remontées mécaniques à la découverte des plaisirs simples comme la promenade et les activités douces (raquettes, ski de randonnée, baignade, vélo). Il souligne la découverte de la montagne avec ses enfants autour de jeux dans la neige.
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Louise (9 ans, Chambéry) : Description sensorielle de la montagne et de ses activités préférées (raquettes, ski alpin, ski de fond, luge, randonnée, VTT).
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Arnaud (37 ans, Chambéry) : Découverte de la montagne via le ski alpin en famille, évolution vers le ski de randonnée moins gourmand en infrastructure, et la pratique du ski de fond nocturne. Il a appris à respecter la force de la nature. "J'ai découvert un monde hostile, froid et dangereux où la nature est clairement plus puissante que l'homme, mais d'une très grande beauté et surtout j'ai pu trouver un terrain de jeu naturel où glisser, sauter et repousser mes limites."
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Frédéric (54 ans, Lyon) : Découverte de la montagne par le ski en famille, puis via l'UCPA avec la pratique du hors-piste (Grands Montets, Vallée Blanche). Il s'interroge sur l'impact de sa pratique face au réchauffement climatique et sur la manière de préserver la montagne. "Aujourd'hui avec le réchauffement climatique je m'interroge sur l'impact de ma pratique sur l'écosystème et l'environnement de la montagne comment faire au mieux pour que la montagne puisse nous émerveiller encore longtemps."
- Ces témoignages ont mis en lumière la diversité des pratiques et des liens émotionnels avec la montagne, ainsi que les préoccupations croissantes face aux changements environnementaux.
3. Histoire du Développement Économique de la Montagne (Guillaume Desmurs)
Guillaume Desmurs a retracé l'histoire du développement des stations de ski en France, soulignant les décisions prises dans les années 60-70 qui déterminent la situation actuelle et les blocages à la transition. Il a rappelé que le plaisir du ski est constant, mais le contexte a évolué.
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Avant-Guerre : Développement organique par les locaux avec des téléskis bricolés, ski de randonnée principal.
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Après-Guerre : Courchevel comme prototype de la station moderne, impulsée par le département en 1945. Rôle clé d'Émile Allais (invention du domaine skiable damé, des secours sur pistes) et de l'architecte urbaniste Laurent Chappis (conception du front de neige). Chappis n'avait pas anticipé l'ampleur de l'usage de la voiture. "Jamais j'aurais imaginé qu'il y aurait autant de voitures qu'on aurait besoin de faire autant de parking."
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Les Années 60 et le Plan Neige (1964-1975) : Période déterminante avec l'intervention de l'État pour créer des fleurons touristiques concurrentiels à l'Autriche et à la Suisse ("la bataille du ski européen"). Développement de la société du carbone (voiture, avion, immobilier). L'immobilier devient le cœur du modèle économique des stations. Tourisme de masse concentré dans le temps et l'espace. La Tarentaise concentre plus de la moitié du business du ski en France. "Les stations de ski elles vivent pas du tourisme, elles vivent de l'immobilier."
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Fin du Plan Neige (Années 70) : Crise économique, prise de conscience des excès (trop de résidences secondaires, impact sur les populations locales et l'environnement). Discours de Valéry Giscard d'Estaing en 1977 marquant cette fin.
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Post Plan Neige (Années 80 à Aujourd'hui) : Vote de la loi Montagne (1985) censée donner la main aux maires sur l'immobilier, mais la construction continue (de 350 000 lits en 1977 à 2,7 millions aujourd'hui, dont la moitié sont froids). Forte proportion de résidences secondaires (75 à 92%). Des tensions apparaissent entre les promoteurs et les habitants qui souhaitent un arrêt de la bétonisation. "Aujourd'hui il n'est pas possible d'habiter à l'année, de moins en moins possible d'habiter à l'année..."
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Nécessité de l'Habitabilité : Il faut cesser de travailler l'attractivité et se concentrer sur l'habitabilité des territoires de montagne (bien vivre, travailler, grandir, s'éduquer, se cultiver). "Il est temps aujourd'hui de travailler l'habitabilité, de cesser de travailler l'attractivité des territoires."
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Il a été souligné le manque d'exemples de stations en France ne dépendant pas de la voiture, contrairement à des cas comme Zermatt (Suisse) ou Avoriaz (où l'accès se fait en voiture malgré tout). Bourg-Saint-Maurice, avec son funiculaire, est un cas particulier mais minoritaire en termes de flux touristiques.
4. Les Enjeux de Transition en Montagne (Fiona Mille)
Fiona Mille a élargi le débat au-delà de la seule question du ski, en soulignant la richesse et la pluralité de la montagne (sports, grands espaces sauvages, biodiversité, vie à l'année, pastoralisme, sylviculture).
Elle a regretté que la transition en montagne soit souvent réduite médiatiquement à la question de la neige et de l'avenir des stations de ski.
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Le Ski : Un Poids Culturel et Économique, Mais Pas Tout : Si le ski a une forte importance culturelle et économique (notamment en Tarentaise), l'économie de la montagne est plus diversifiée (artisanat, agriculture, services).
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Les Stations : Miroirs de l'Anthropocène : Basées sur une ressource naturelle (la neige) que l'on croyait renouvelable et qui s'amenuise. Les efforts pour faire perdurer le ski (enneigement artificiel, retenues collinaires) peuvent être des maladaptations coûteuses et peu attrayantes. "Est-ce que la station des amoureux à Champrousse elle fait rêver aujourd'hui ? Je pense pas."
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Des Défis Multiples :Climat : Effets du dérèglement climatique deux fois plus rapides en montagne (fonte des neiges et des glaciers - 80% des glaciers mondiaux pourraient disparaître d'ici 2100 avec +4°C -, impact sur les écosystèmes, multiplication des événements extrêmes comme les éboulements et les crues). "Les écosystèmes montagnards ils sont aussi en première ligne des effets du dérèglement climatique."
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Mobilité : Défi majeur de la mobilité touristique (forte émettrice de GES) et de la mobilité quotidienne en montagne dans une société post-carbone. "Comment on va en station en mobilité douce demain ? C'est aussi comment on se déplace au quotidien en mobilité douce ? C'est très compliqué aujourd'hui de vivre en montagne sans voiture."
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Logement : Question cruciale de l'habitabilité face à la prolifération des résidences secondaires. "Comment on vit une bonne vie à l'année en montagne ? C'est déjà pouvoir pouvoir se loger."
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Agriculture : Résilience alimentaire en montagne, impact du dérèglement climatique sur les pâturages.
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Nécessité d'un Autre Regard : Passer d'une logique d'attractivité à une logique d'habitabilité et de respect des limites planétaires. "Comment on protège et on fait vivre les montagnes demain ?"
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Consultation Nationale "Montagne 2030" (Montagne Wilderness) : Lancée pour recueillir les idées sur l'avenir de la montagne. Un fort engouement témoigne de l'intérêt du sujet. Il est crucial de redéfinir collectivement nos imaginaires de la montagne.
5. Exemple de Bourg-Saint-Maurice (Guillaume Desru)
Guillaume Desru, maire de Bourg-Saint-Maurice, a présenté la politique proactive menée par sa commune face aux enjeux de la transition, sous le mot d'ordre "C'est quand il fait beau qu'on refait le toit."
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**Territoire et Contexte : Vaste commune avec une forte diversité (urbain, station internationale des Arcs sans voiture grâce à Charlotte Perriand, villages, patrimoine militaire). 5ème station de ski du monde.
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Confrontation aux Risques : Multiples risques (climatiques, environnementaux, sanitaires, géopolitiques) rendent la transition nécessaire.
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Actions Concrètes :Mobilité : "Choc de l'offre" sur les transports en commun (prix divisé par 3, horaires et périodes étendues), promotion du train (1/4 des visiteurs arrivent en train), investissement important dans le pôle d'échange multimodal. "Venez en train !"
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Logement : Moratoire sur les constructions touristiques neuves. Priorité à l'habitat permanent (exemple de la reconversion du quartier des Alpins). Création d'une SEM pour maîtriser le logement et éviter la spéculation.
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Urbanisme : PLU préservant les terres agricoles, les espaces forestiers et naturels, optimisant chaque mètre carré artificialisé.
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Diversification Économique et Touristique : Développement du tourisme estival (funiculaire ouvert l'été), culture et événements pour les habitants et les visiteurs, formation (campus connecté), accompagnement des entreprises.
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Environnement et Préservation du Vivant : Remise en question de l'aménagement du glacier de l'Aiguille Rouge (laisser place à une zone de freeride). Gestion de l'eau (pas plus de 50% d'enneigement de culture, tarification progressive de l'eau).
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Bilan Provisoire : Augmentation de la fréquentation touristique sans construction de nouveaux lits, forte politique en faveur des habitants, investissements importants dans les transitions. "On n'a pas construit un lit depuis 2021, on fait +4% par an en terme de fréquentation."
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Appel à l'Engagement : Incitation à s'engager dans la vie politique locale.**
6. Débat et Perspectives d'Avenir
Le débat a permis d'approfondir plusieurs points :
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Jeux Olympiques d'Hiver 2030 : Vus comme un frein à la transition par Fiona Mille et Guillaume Desmurs (maintien du modèle économique, accent sur l'immobilier, projet non transparent). La démission de Martin Fourcade est un signal fort. L'histoire des JO de Denver 1976 a été évoquée comme parallèle.
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Résidences Secondaires : Nécessité de réguler leur nombre et leur impact, mais manque d'outils juridiques en France (contrairement à la Suisse ou l'Autriche). Le cœur du modèle économique actuel rend difficile un changement radical.
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Alternatives au "Tout Ski" : Importance de travailler l'imaginaire de la montagne à toutes les saisons, valoriser d'autres activités (randonnée, contemplation, culture), et diversifier l'économie locale (artisanat, agriculture, services, industrie). L'année du COVID a montré une fréquentation possible sans ski alpin.
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Exemples de Transition : Difficulté de trouver des exemples parfaits de transition réussie en raison des choix de développement différents selon les pays. Mention des démarches intéressantes de Métabief, Bourg-Saint-Maurice/Les Arcs et Tignes. Importance de considérer les petites initiatives locales.
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Impact Climatique : Les projections indiquent une fermeture potentielle de nombreuses stations sans enneigement artificiel. Préparer les territoires au choc est crucial.
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Rôle des Médias : Évolution positive du traitement des sujets montagnes au niveau national, avec une meilleure prise en compte des enjeux de transition.
Conclusion :
La conférence a mis en évidence la complexité des enjeux auxquels la montagne est confrontée à l'horizon 2050.
Si le modèle économique basé sur le ski intensif et l'immobilier est clairement remis en question par les changements climatiques et les aspirations des habitants, des alternatives émergent et une prise de conscience s'opère.
La transition nécessitera une vision globale, une action politique volontariste, une diversification économique, et un changement de regard sur la montagne, passant d'une logique de consommation à une relation plus respectueuse et durable.
L'engagement citoyen et la participation aux débats locaux sont essentiels pour construire cet avenir.
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- Feb 2025
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Voici un résumé structuré de la vidéo "Le sol, royaume du vivant | ARTE", mettant en évidence les idées clés :
- Introduction (0:00-1:00) : Le sol est un écosystème vivant essentiel à la vie sur Terre. Les humains ont un rôle à jouer dans sa préservation et sa restauration.
- Restauration du sol (1:00-2:30) : Techniques de restauration des sols :
- Recouvrir le sol de carton et de compost pour nourrir les organismes vivants.
- Le rôle des vers de terre est crucial pour aérer le sol et enrichir le sol.
- L'agriculture régénératrice avec la culture en bande améliore la qualité des sols et stocke le CO2.
- L'utilisation des vaches pour revitaliser le sol et produire du fumier.
- L'importance d'avoir des plantes saines grâce à un sol sain pour une alimentation de qualité.
- Compostage et micro-organismes (2:30-4:00) :
- Techniques de compostage des déchets organiques pour enrichir le sol.
- Les micro-organismes renforcent la santé des plantes.
- La structure du sol est améliorée par les micro-organismes qui créent des cavités pour l'air et l'eau.
- Les excréments de lapins nourrissent les organismes du sol.
- Réseaux fongiques (4:00-6:00) :
- Les champignons sont des organismes diversifiés qui forment des réseaux souterrains.
- Les systèmes symbiotiques et les échanges de nutriments entre les racines et les champignons sont étudiés avec des technologies de pointe.
- Les champignons stockent le carbone et influent sur le marché des nutriments.
- Une grande quantité de carbone terrestre est stockée grâce aux champignons.
- Récolte et biodiversité (6:00-7:30) :
- La récolte et l'importance de laisser les racines travailler dans le sol.
- Les plantes aux racines profondes ameublissent le sol et favorisent la transformation de l'azote.
- Le processus de décomposition des plantes en nutriments par les micro-organismes.
- Les arbres et les plantes sont liés aux micro-champignons, essentiels à leur survie.
- Impact de l'azote et adaptation urbaine (7:30-9:00) :
- L'excès d'azote dans le sol entraîne la disparition des champignons mycorhiziens et des plantes sauvages.
- Les champignons mycorhiziens aident les plantes à se développer en milieu urbain.
- Étude de la biodiversité des champignons sur les toits végétalisés des arrêts de bus en ville.
- Cartographie des sols et importance des sons (9:00-10:30) :
- La nécessité de cartographier les sols face aux bouleversements mondiaux.
- L'importance d'utiliser tous les sens pour comprendre le sol, y compris l'écoute des sons qu'il produit.
- Les protozoaires et les bactéries maintiennent l'équilibre de l'écosystème du sol.
- Culture en bande et agriculture régénératrice (10:30-12:00) :
- La culture en bande augmente la quantité de matières organiques et capture le CO2.
- Techniques de labour non invasives pour préserver la structure du sol.
- Les micro-organismes du sol sont similaires à ceux de l'intestin humain.
- Conclusion (12:00-12:30) : Apprendre à faire confiance au sol vivant pour une collaboration réussie.
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Voici des documents de synthèse pour un briefing sur le Cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ), en tirant parti des sources et de notre conversation précédente :
Titre : Briefing sur le Cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ)
Introduction (0:00-1:31):
- Le CACTÉ est un cadre d'action et de coopération pour la transformation écologique.
- Il a été élaboré par la direction générale de la création artistique (DGCA) du ministère de la Culture.
- Objectif principal : intégrer les enjeux écologiques dans le secteur de la création artistique.
- Les intervenants clés sont Frédérique Sarre, responsable de la mission Transformation écologique de la création au Ministère de la Culture, et Maxime Gueudet, Chargé de mission transition écologique de la création au Ministère de la Culture.
Contexte et Stratégie Globale (1:43-3:22):
- Le CACTÉ est une mesure du plan d'action de la DGCA pour la transition écologique du secteur de la création.
- Il s'inscrit dans la stratégie "mieux produire, mieux diffuser".
- Il est aligné avec les accords internationaux et la feuille de route ministérielle.
- Il constitue le volet écologique de "mieux produire, mieux diffuser".
Élaboration du Plan d'Action (3:29-4:26):
- Le plan d'action a été élaboré à partir de 2020.
- Il a impliqué une approche transversale avec les services de la DGCA et les DRAC.
- Une mission dédiée à la transformation écologique a été créée.
Objectifs du Plan d'Action et du CACTÉ (4:32-5:22):
- "Éviter l'ingérable et gérer l'inévitable".
- Contribuer à la réduction des impacts environnementaux du secteur de la création.
- Assurer la robustesse du secteur face aux crises écologiques.
- Respecter les valeurs du secteur, notamment la liberté de création.
Principes Clés du CACTÉ (6:28-7:26):
- Souplesse : Adaptation aux réalités et priorités locales.
- Structuration : Engagement obligatoire et méthodologie imposée.
- Pédagogie : Présentation sous forme de guide.
Application du CACTÉ (7:32-8:22):
- Obligatoire pour les structures ayant une convention pluriannuelle d'objectifs (CPO) de 3 ans ou plus avec la DGCA.
- Recommandé pour les structures financées de manière régulière depuis plus de 3 ans.
- Utilisable par toute autre structure du secteur public ou privé.
Calendrier (8:29-9:06):
- Expérimentation en 2024 dans cinq régions.
- Publication de la version révisée.
- Généralisation prévue en 2025-2026 lors des renouvellements de CPO.
Bilan de l'Expérimentation (9:11-10:13):
- Réception positive et adaptabilité aux réalités locales.
- Association des partenaires financiers.
- Nécessité d'accompagnement et crainte d'un manque de disponibilité des équipes.
Réponses aux Craintes (10:13-11:25):
- Accompagnement par les DRAC et la DGCA.
- Webinaires et outils de soutien.
Documents du CACTÉ (11:31-12:21):
- Document présentant le dispositif.
- Guide thématique pour l'action avec des fiches action.
- Volet ressources (réglementation, sites internet, guides, rapports).
Fonctionnement Détaillé du CACTÉ (12:26-13:53):
- Deux types d'engagements :
- Engagement méthodologique obligatoire.
- Engagements thématiques au choix.
- Engagement méthodologique obligatoire :
- Définir une stratégie basée sur des données objectives (évaluation des impacts environnementaux).
- Formation (minimum une journée pour toute l'équipe).
- Coopération en interne et en externe.
Importance de la Formation (13:59-14:23):
- La formation est essentielle pour développer les questions de transition écologique.
- Elle doit inclure les enjeux de la transition écologique et leur application au secteur de la création.
Nécessité de Coopération (14:23-15:18):
- La coopération interne et externe est cruciale pour une démarche écoresponsable efficace.
- Impliquer l'ensemble de l'équipe dans l'élaboration et la mise en œuvre du plan d'action.
- S'associer avec des acteurs locaux, y compris ceux hors du secteur culturel.
Engagements Thématiques (15:25-17:06):
- Dix engagements thématiques au choix.
- Les structures choisissent les engagements qu'elles souhaitent mettre en œuvre.
- Les engagements sont choisis en fonction des impacts estimés, de la réalité de la structure, de son contexte local, et en concertation avec les partenaires financiers.
- Le nombre d'engagements minimum varie selon le type et la taille de la structure.
- Exemples d'engagements thématiques: mobilité, réduction de la consommation des fluides, alimentation, écoconception des œuvres, numérique, communication, gestion des déchets, bâti et sites, biodiversité.
Leviers d'Action (17:31-19:57):
- Pour chaque engagement, des leviers d'action sont proposés pour assurer que l'engagement est rempli dans son intégralité.
Fiches Action (20:02-20:46):
- Les fiches action sont des guides thématiques et des supports d'auto-évaluation.
- Elles permettent de visualiser rapidement les actions mises en œuvre.
- Elles développent des leviers et exemples d'actions pour chaque engagement.
Évaluation et Certification (20:46-21:47):
- L'évaluation donne lieu à une certification (niveaux 1, 2, 3, 3+) correspondant au nombre d'engagements thématiques mis en œuvre.
- Le niveau 3+ inclut l'intégration des questions écologiques dans la programmation ou les actions d'EAC.
Absence d'Indicateurs Chiffrés Obligatoires (21:47-23:53):
- L'évaluation ne repose pas sur des indicateurs chiffrés obligatoires, mais sur une obligation de moyens.
- Cela est dû à la difficulté de définir des indicateurs pertinents et à la capacité limitée des structures à les renseigner.
Processus d'Évaluation (23:53-26:22):
- L'évaluation associe les collectivités territoriales et permet un suivi régional.
- Auto-évaluation par la structure.
- Réunion d'un groupe régional d'évaluation coopérative.
Groupe Régional d'Évaluation Coopérative (26:22-27:31):
- Le groupe donne un avis sur le niveau de certification.
- Il recommande des actions aux structures et à la puissance publique.
Instances de Suivi et Attribution de la Certification (27:31-28:27):
- La discussion revient aux instances de suivi (comité de suivi, conseil d'administration).
- La DRAC attribue la certification.
Questions Fréquentes et Réponses :
- Rôle des collectivités : Application par les DRAC en lien avec les collectivités, dialogue au sein des comités de suivi.
- Exemples de déploiement : Diversité des structures concernées (centres nationaux, FRAC, scènes dramatiques, équipes indépendantes).
- Calendrier pour les festivals : Se rapprocher de la DRAC, Coprog comme outil possible, pas de "carotte" ou de "bâton", mais écoconditionnalité douce.
- Possibilité pour une compagnie non conventionnée d'être certifiée : Oui, en adressant une demande à la DRAC.
- Accompagnement : privilégier un accompagnement collectif, en s'appuyant sur des écoconseillers, des dispositifs existants (Avdas), ou les DLA.
- Empilement des dispositifs : le CACTÉ doit s'adapter aux priorités politiques locales et aux démarches déjà en place.
Ces documents devraient fournir une base solide pour un briefing complet sur le CACTÉ.
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Voici un sommaire minuté des idées fortes du webinaire sur le Cadre d’action et de coopération pour la transformation écologique (CACTÉ) :
- 0:00-1:05: Introduction par Antoine Dunan de la FNADAC, remerciant les intervenants et soulignant l'importance du CACTÉ pour les associations.
- 1:12-1:31: Présentation de Frédérique Sarre et Maxime Gueudet du Ministère de la Culture, exprimant leur enthousiasme à partager les résultats de leurs travaux sur le CACTÉ.
- 1:43-3:22: Contexte et stratégie globale du CACTÉ, le positionnant comme une mesure du plan d'action de la DGCA pour la transition écologique du secteur de la création, intégré à la stratégie "mieux produire, mieux diffuser" et aligné avec les accords internationaux et la feuille de route ministérielle.
- 3:29-4:26: Élaboration du plan d'action de la DGCA depuis 2020, soulignant la transversalité, la formation aux enjeux écologiques, et la création d'une mission dédiée à la transformation écologique.
- 4:32-5:22: Objectifs du plan d'action et du CACTÉ : éviter l'ingérable et gérer l'inévitable, assurer la robustesse du secteur face aux crises écologiques, tout en respectant les valeurs du secteur, notamment la liberté de création.
- 5:28-6:21: Les mesures du plan d'action sont fondées sur une enquête préalable, des auditions, et un repérage des initiatives existantes, avec une approche itérative et évolutive.
- 6:28-7:26: Le CACTÉ est construit sur trois piliers : souplesse (adaptation aux réalités et priorités locales), structuration (obligation d'engagement et méthodologie imposée), et pédagogie (présentation sous forme de guide).
- 7:32-8:22: Application du CACTÉ : obligatoire pour les structures ayant un document de contractualisation de 3 ans ou plus avec la DGCA, recommandé pour les autres, et utilisable par toute structure.
- 8:29-9:06: Calendrier : expérimentation en 2024 dans cinq régions, révision, et publication de la nouvelle version, généralisation prévue en 2025-2026 lors des renouvellements de CPO.
- 9:11-10:13: Bilan de l'expérimentation : réception positive, adaptabilité aux réalités locales, association des partenaires financiers, mais nécessité d'accompagnement et crainte d'un manque de disponibilité des équipes.
- 10:13-11:25: Réponses apportées aux craintes : accompagnement par les DRAC et la DGCA, webinaires, etc.
- 11:31-12:21: Présentation des trois documents du CACTÉ : un document présentant le dispositif, un guide thématique pour l'action avec des fiches action, et un volet ressources.
- 12:26-13:53: Détail du fonctionnement du CACTÉ : deux types d'engagements, un engagement méthodologique obligatoire (définir une stratégie basée sur des données objectives, formation, coopération en interne et externe), et des engagements thématiques.
- 13:59-14:23: Importance de la formation pour développer les questions de transition écologique, avec un minimum d'une journée pour toute l'équipe.
- 14:23-15:18: Nécessité de coopération interne et externe pour une démarche écoresponsable efficace.
- 15:25-17:06: Présentation des 10 engagements thématiques au choix, à sélectionner en fonction des impacts estimés, de la réalité de la structure, de son projet, de son contexte local, et en dialogue avec les partenaires financiers.
- 17:06-17:31: Le nombre d'engagements minimum varie selon le type et la taille de la structure.
- 17:31-19:57: Pour chaque engagement, des leviers d'action sont proposés pour assurer que l'engagement est rempli dans son intégralité.
- 20:02-20:46: Les fiches action sont des guides thématiques et des supports d'auto-évaluation, permettant de visualiser rapidement les actions mises en œuvre.
- 20:46-21:47: L'évaluation donne lieu à une certification (niveaux 1, 2, 3, 3+) correspondant au nombre d'engagements thématiques mis en œuvre, le niveau 3+ incluant l'introduction des questions écologiques dans la programmation ou les actions d'EAC.
- 21:47-23:53: L'évaluation ne repose pas sur des indicateurs chiffrés obligatoires, mais sur une obligation de moyens, en raison de la difficulté de définir des indicateurs pertinents et de la capacité limitée des structures à les renseigner.
- 23:53-26:22: L'évaluation associe les collectivités territoriales et permet un suivi régional, avec une auto-évaluation par la structure et la réunion d'un groupe régional d'évaluation coopérative.
- 26:22-27:31: Le groupe régional d'évaluation coopérative donne un avis sur le niveau de certification et recommande des actions aux structures et à la puissance publique.
- 27:31-28:27: La discussion revient ensuite aux instances de suivi (comité de suivi, conseil d'administration) pour confirmer le niveau de certification et envisager des solutions aux problèmes rencontrés, puis attribution de la certification par la DRAC.
- 28:46-32:30: Questions sur le rôle des collectivités et la déclinaison du CACTÉ au niveau régional (PACA), réponse sur l'application par les DRAC en lien avec les collectivités, et sur le dialogue au sein des comités de suivi et conseils d'administration.
- 32:30-34:55: Questions sur les récits d'expérience de la phase d'expérimentation, réponse sur l'observation de la mise en œuvre et l'enclenchement de la démarche, et sur les principaux engagements choisis (biodiversité moins choisie, mobilité des professionnels et des œuvres plus fréquente).
- 34:55-38:41: Questions sur le travail avec les référentiels carbone (FRAC, centres d'art), réponse sur le lien entre ces référentiels et le CACTÉ, et sur la création d'un outil pour estimer facilement le profil d'émission des structures.
- 38:41-40:03: Questions sur des exemples de déploiement du CACTÉ dans des structures labellisées et des festivals, réponse sur la diversité des structures concernées et la possibilité d'obtenir des détails par mail.
- 40:03-45:35: Questions sur le calendrier de mise en place du CACTÉ pour un festival de cirque, réponse sur l'absence d'obligation dans ce cas, mais l'invitation à se rapprocher de la DRAC, sur l'intégration de Coprog comme outil possible, et sur l'absence de carotte ou de bâton, mais une écoconditionnalité douce et une évaluation qui fait partie des critères de poursuite de la subvention.
- 45:35-47:31: Questions sur la mise en place du groupe régional d'évaluation coopérative et les autres lieux de coopération, réponse sur une mise en place réelle en 2027, une préfiguration possible en 2026, et sur les discussions au sein des CLTC et COREPS.
- 47:31-50:19: Questions sur la possibilité pour une compagnie non conventionnée d'être certifiée, réponse positive avec une demande à adresser à la DRAC, et sur une communication en direction de l'ensemble des structures du secteur, réponse sur un webinaire prévu et des présentations par les DRAC.
- 50:19-54:27: Questions sur l'empilement des strates d'implication des collectivités, réponse sur l'adaptabilité du CACTÉ et l'importance de choisir les engagements correspondant aux priorités politiques locales, et sur la synchronisation progressive avec les conseillers DRAC.
- 54:27-59:10: Questions d'Olivier, il représente une compagnie musicale. Il demande si le conseiller référent des DRAC pour le CACTE serait le conseiller musique. La réponse est "oui".
- 59:10-1:03:27: Il n'y aura pas de formations obligatoires imposées par le ministère, mais que l'AVDAS a intégré le CACTÉ dans son programme de formation.
- 1:03:27-1:05:53: Demande sur le volet lié à l'intégration des questions de transition dans les programmations et projets EAC, la réponse est que le principe du CACTÉ est avant tout de permettre de contraindre les structures de s'engager dans une démarche d'écoresponsabilité de leurs activités..
- 1:05:53-1:07:20: Une structure d'accompagnement demande si elle peut être référencée pour délivrer les formations obligatoires dans le cadre du CACTÉ, la réponse est que pour le moment, toute structure est agrée en quelque sorte.
- 1:07:20-1:08:46: Une question par rapport aux engagements thématiques les plus et moins populaires, la réponse est que l'engagement sur la biodiversité est assez peu choisi, mais la prudence reste de mise.
- 1:09:05-1:12:09: Antoine Dunan a expérimenté en PACA et trouve qu'il y a des montagnes à déplacer pour traiter certains objets et demande comment financer et mettre en place des nouvelles infrastructures. La fnadaac a mis en place un groupe de travail qui s'appelle crisealide.
- 1:12:16-1:16:41: Y a-t-il des écoconseillers ? La réponse est l'appropriation du sujet par chacun est essentiel, et ils peuvent accompagner un certain nombre de structures.
- 1:16:54-1:18:12: Les interlocuteurs remercient les participants et se tiennent à disposition.
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Voici un sommaire minuté des idées fortes présentées dans la vidéo, incluant les différents points de vue concernant la surpopulation et son impact sur l'environnement et la société:
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Introduction (0:00-1:15)
- La population mondiale a été multipliée par un grand nombre au cours des deux derniers siècles et continue de croître.
- Des pays comme l'Allemagne et la France font face au vieillissement de leur population, tandis que d'autres pays du Sud ont du mal à gérer leur croissance démographique.
- Le dérèglement climatique représente un défi majeur, épuisant nos ressources.
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La question de la surpopulation (1:15-2:50)
- Bertold Meer s'intéresse à la définition de la surpopulation et à son rapport avec le dérèglement climatique.
- Dominic Roser perçoit la croissance démographique comme un problème intuitif, mais souligne que la consommation est un facteur plus important que le nombre d'habitants. Il trouve le mot surpopulation très négatif.
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Évolution de la population mondiale (2:50-4:30)
- La population d'Homo sapiens a crû à un rythme constant pendant des millénaires, puis a connu une croissance exponentielle avec la révolution industrielle.
- Robert Malthus a élaboré une thèse sur la croissance exponentielle de la population et la production alimentaire linéaire.
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Thèses malthusiennes et antinatalistes (4:30-6:00)
- Karine Chemla, philosophe, défend la thèse selon laquelle le monde est massivement surpeuplé, ce qui provoque les crises actuelles.
- Chemla est qualifiée d'antinataliste et considère qu'avoir moins d'enfants est éthiquement responsable et la seule solution valable à tous nos problèmes.
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Croissance démographique et développement (6:00-7:30)
- La croissance démographique est plus forte dans les pays les moins développés, où la pénurie de ressources et le dérèglement climatique ont le plus d'impact.
- La théorie de la transition démographique n'est pas universellement applicable et ne garantit pas une baisse de la croissance démographique dans tous les contextes.
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Le momentum de population (7:30-9:00)
- Même avec une baisse de la fécondité, la population mondiale continuera d'augmenter en raison du momentum de population.
- Les cornucopiens croient que les innovations technologiques permettront de satisfaire les besoins de l'humanité malgré la croissance démographique.
- Paul R. Ehrlich affirmait que la Terre n'est durablement habitable qu'avec une population constante d'environ 1,5 milliards de personnes.
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Solutions et controverses (9:00-10:30)
- Les leviers pour agir incluent moins de gens, moins de revenus par habitant, et une production de richesse plus écologique.
- Agir sur la population n'est pas efficace à court terme, et la technologie non polluante est plus prometteuse.
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Croissance démographique en Afrique (10:30-12:00)
- L'Éthiopie connaît une croissance démographique rapide, avec une augmentation de 73 à 125 millions d'habitants.
- Fera Abdissa présente un rapport sur la population mondiale, soulignant que la disponibilité des contraceptifs est primordiale pour réduire le taux de natalité.
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Dérèglement climatique et responsabilités (12:00-13:30)
- La croissance démographique en Éthiopie affecte l'environnement et renforce le changement climatique.
- Il est проблематиque de souhaiter que les Africains aient la même empreinte carbone faible, car cela implique qu'ils ne bénéficient pas des droits humains élémentaires.
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Antinatalisme et droits (13:30-15:00)
- Une mesure antinataliste serait de remettre en question le droit d'avoir des enfants.
- La politique chinoise de l'enfant unique est perçue différemment à l'étranger et en Chine, où elle a contribué à empêcher des centaines de millions de naissances.
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Conséquences du vieillissement de la population (15:00-16:30)
- La Chine est confrontée à un problème de vieillissement de sa population en raison de la politique de l'enfant unique.
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Pronatalisme et droits individuels (16:30-18:00)
- Le pronatalisme est une force sociale puissante, mais la politique de l'enfant unique est une atteinte aux droits de la personne, notamment le droit de décider librement d'avoir des enfants.
- Les droits humains protègent l'individu contre les besoins du système.
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Réduction du taux de natalité et développement (18:00-19:30)
- La réduction du taux de natalité est un élément central pour résoudre les problèmes de l'Éthiopie, avec des résultats probants grâce à l'augmentation de l'utilisation de contraceptifs.
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Conclusion (19:30-21:00)
- Il existe des opinions divergentes sur la question de savoir si l'on peut encore avoir des enfants face au changement climatique.
- La solution la plus évidente n'est pas de renoncer à avoir des enfants, et il est important de rester positif et d'avoir des perspectives d'avenir encourageantes.
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LISTE DES PROPOSITIONSDES ENFANTS CONSULTÉS
En m'appuyant sur le Rapport Enfant 2024 du Défenseur des droits, voici les acteurs à mobiliser pour chacune des 20 propositions des enfants consultés, listées en annexe 2 du rapport:
- Accroître l’investissement public à destination de projets d’intérêt général en faveur des personnes vulnérables, pour favoriser un accès équitable aux services essentiels tels que l’eau potable et les transports, et pour augmenter le soutien aux pays en développement.
- Acteurs : Pouvoirs publics, collectivités territoriales, institutions financières internationales, organisations non gouvernementales (ONG).
- Informer et sensibiliser davantage quant aux impacts environnementaux de la production de masse et de la surconsommation, afin de favoriser une prise de conscience collective. Interdire les plastiques à usage unique, réduire drastiquement les emballages, et promouvoir activement la démarche « zéro déchet ».
- Acteurs : Établissements scolaires, associations de sensibilisation à l'environnement, pouvoirs publics, médias, entreprises
- Lutter contre le gaspillage alimentaire dans les cantines scolaires et les restaurants collectifs en favorisant une meilleure gestion des stocks, en sensibilisant les convives et en mettant en place des systèmes de dons alimentaires aux associations caritatives.
- Acteurs : Gestionnaires de cantines scolaires et de restaurants collectifs, élèves, pouvoirs publics, associations caritatives.
- Mettre en place une politique nationale d’économie d’eau, en limitant la consommation par foyer et en généralisant l’utilisation de réservoirs pour la récupération des eaux de pluie, afin de sensibiliser l’ensemble de la population à la nécessité de préserver cette ressource.
- Acteurs : Pouvoirs publics, collectivités territoriales, agences de l'eau, sociétés de distribution d'eau, citoyens.
- Développer les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique, biomasse, géothermie) et encourager la transition énergétique en accordant des aides financières aux particuliers et aux entreprises qui investissent dans les technologies propres.
- Acteurs : Pouvoirs publics, entreprises du secteur de l'énergie, collectivités territoriales, citoyens.
- Favoriser une production agro-alimentaire qualitative, durable et transparente :
- Acteurs : Producteurs agricoles, distributeurs, consommateurs, pouvoirs publics, organismes de certification.
- Favoriser une consommation plus saine, responsable et durable en:
- Acteurs : Consommateurs, distributeurs, producteurs, pouvoirs publics, associations de consommateurs.
- Mettre en place des mesures incitatives pour encourager les entreprises à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement (bonus-malus, labels écologiques, etc.) et à réduire leur empreinte carbone.
- Acteurs : Pouvoirs publics, entreprises, organismes de certification, consommateurs.
- Renforcer les contrôles et les sanctions à l’encontre des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales, et créer un fonds d’indemnisation pour les victimes de pollutions industrielles.
- Acteurs : Pouvoirs publics, inspection du travail, justice, entreprises, associations de protection de l'environnement.
- Encourager l’utilisation des modes de transport alternatifs à la voiture individuelle (transports en commun, vélo, marche) en développant les infrastructures et en proposant des tarifs attractifs.
- Acteurs : Collectivités territoriales, opérateurs de transport, citoyens.
- Créer des zones à faibles émissions dans les centres urbains pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants et améliorer la qualité de l’air.
- Acteurs : Collectivités territoriales, pouvoirs publics, citoyens.
- Soutenir la recherche et l’innovation dans le domaine des technologies vertes et des solutions durables pour relever les défis environnementaux.
- Acteurs : Pouvoirs publics, organismes de recherche, entreprises, universités.
- Organiser des campagnes de sensibilisation à grande échelle pour informer le public sur les enjeux environnementaux et encourager l’adoption de comportements éco-responsables au quotidien.
- Acteurs : Pouvoirs publics, associations de sensibilisation à l'environnement, médias, entreprises.
- Assurer un ramassage plus régulier des poubelles dans les espaces publics.
- Acteurs : Collectivités territoriales, pouvoirs publics, citoyens.
- Mettre en place des concertations régulières avec les enfants, voire des processus de co-décision avec de jeunes représentants, afin qu’ils puissent contribuer aux décisions qui les concernent, en particulier aux projets d’aménagement urbain.
- Acteurs : Collectivités territoriales, pouvoirs publics, établissements scolaires, associations de jeunes.
- Végétaliser les lieux d’accueil et de vie des enfants.
- Acteurs : Collectivités territoriales, pouvoirs publics, établissements scolaires, associations de parents d'élèves.
- Valoriser davantage les actions individuelles et collectives de protection de l’environnement au quotidien, ainsi que les solutions concrètes pour faire face aux défis environnementaux.
- Acteurs : Médias, pouvoirs publics, associations de sensibilisation à l'environnement, citoyens.
- Intégrer davantage les enjeux environnementaux dans les programmes scolaires, avec la mise en place de cours dédiés pour garantir une information claire et fiable sur ces sujets.
- Acteurs : Établissements scolaires, ministère de l'Éducation nationale, enseignants.
- Mettre en place des « Journées vertes » pour sensibiliser et mobiliser les adultes d’aujourd’hui et de demain.
- Acteurs : Collectivités territoriales, associations de sensibilisation à l'environnement, entreprises, citoyens.
- Promouvoir une citoyenneté active des enfants en créant des espaces de dialogue où ils peuvent partager leurs idées et leurs propositions, entre eux et avec les adultes.
- Acteurs : Collectivités territoriales, établissements scolaires, associations de jeunes, pouvoirs publics.
- Accroître l’investissement public à destination de projets d’intérêt général en faveur des personnes vulnérables, pour favoriser un accès équitable aux services essentiels tels que l’eau potable et les transports, et pour augmenter le soutien aux pays en développement.
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il y a un autre exemple à très vite qui est qui est assez remarquable aussi en France le lobby de Poissy qui a été couvert par une série de vidéos qui a été faite par Elsa Elsa Costa Granger là c'est l'histoire de petit enfant CM2 qui se qui s'intéressent à la terre et puis qui découvre ce qu'on les problèmes posés par les activités humaines donc qui font une BD sur la question cette BD remporte un prix alors ils vont rencontrer Hubert Reeves là-dessus ils vont franchir encore une étape ils vont rencontrer Nicolas Hulot et puis encore une étape et ils finissent par écrire une charte des droits de la planète et il présente et c'est la photo ici alors entre temps ils ont grandi ils sont deux ils sont ils sont montés en 6ème et puis après pour continuer leur travail ils ont créé une junior entreprise pour pouvoir se retrouver et continuer leur travail après les cours et cette photo montre la rencontre où représente leur charte de des droits de la planète à Ursula Vanden à au Parlement européen donc c'est quand même une histoire exceptionnelle surtout quand on sait que ils sont issus d'une d'une raie et que c'était pas du tout le destin qui leur était prévu donc c'est ça fait aussi ça fait aussi partie des éléments essentiels c'est que c'est possible pour tout le monde et en particulier dans les endroits les plus défavorisés comme je crois on vient de le voir sur l'ensemble des éléments il peut se passer des choses absolument partout et c'est ça qui est qui est important
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- Nov 2024
- Oct 2024
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www.liberation.fr www.liberation.fr
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Frankreichs dritter nationaler Plan zur Klimaanpassung enthält 51 Maßnahmen. Sie gehen von 4° Erhitzung bis 2100 aus - in Frankreich die Vorgabe für alle offiziellen Dokumente zur „ökologischen Planung“. Viele Fachleute halten diese Einschätzung für zu optimistisch. Die meisten der Massnahmen sind wenig konkret und nicht mit einer Finanzierung unterlegt. Die besondere Vulnerabilität bestimmter Gruppen wird nicht berücksichtigt https://www.liberation.fr/environnement/climat/changement-climatique-un-nouveau-plan-national-dadaptation-au-regime-sec-20241025_E5E4GSMOBJEPVGEU3EGXEJBZRY/
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www.regiedesecrivains.com www.regiedesecrivains.com
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Créée à Schiltigheim
Créée au coeur du Quartier des Écrivains, entre Bischheim et Schiltigheim, la Régie des Écrivains est une entreprise de services .... <br /> Bien plus qu'une entreprise de services, la Régie des Écrivains a une mission sociale : remettre en selle des personnes éloignées de l'emploi en leur proposant un emploi, des formations, une écoute et un accompagnement social avec pour enjeu de co-construire un projet professionnel solide : nous avons un agrément d'Entreprise d'Insertion.
Cette mission d'insertion s'applique également aux personnes en situation de handicap puisque : nous avons un agrément d'Entreprise Adaptée.
Pour co-construire au mieux cette mission sociale, nous proposons des Actions de Formations en Situation de Travail (AFEST) dans le domaine de la propreté, des espaces verts en favorisant l'apprentissage par l'expérience, mais aussi des formations dans l'animation, le leadership et le management : nous avons un agrément Qualiopi.
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- Aug 2024
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https://workpad.co.uk/properties/45-bedford-row/
45 Bedford Row was the address for the Durable Supply Company which distributed Orga typewriters in Britain in the 1930s.
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- Jun 2024
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docdrop.org docdrop.org
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:08][^2^][2]:
Cette vidéo présente une discussion avec Mathieu Cassotti, professeur en psychologie du développement à l'Université Paris Cité, sur le rôle de la psychologie dans la lutte contre le réchauffement climatique. Il explore les raisons pour lesquelles les gens ne changent pas leurs comportements malgré la conscience des conséquences du réchauffement climatique et comment la psychologie peut aider à surmonter ces obstacles.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] La contradiction entre conscience et action * Reconnaissance de l'écart entre le discours et les actions * Importance de comprendre les blocages psychologiques * La psychologie comme outil pour faciliter le changement + [00:02:47][^4^][4] Le biais technologique face aux défis écologiques * La tendance à croire que la technologie résoudra les problèmes écologiques * La nécessité de changer les comportements plutôt que de compter uniquement sur la technologie * L'impact des activités humaines sur l'environnement + [00:08:19][^5^][5] Le climatoscepticisme et son influence * La désinformation et les climatosceptiques sur les réseaux sociaux * L'augmentation du scepticisme après l'exposition à des arguments climatosceptiques * La difficulté de revenir à un niveau de croyance initial même après le démenti des fausses informations + [00:12:41][^6^][6] L'importance de la connaissance du fonctionnement du cerveau * Apprendre aux gens comment leur cerveau réagit aux informations émotionnelles * La prise de conscience des biais et des stratégies du cerveau pour éviter l'action * L'éducation des adultes sur le fonctionnement du cerveau pour favoriser le changement collectif + [00:16:37][^7^][7] Les mécanismes de coping et leur impact sur l'action * Les stratégies de coping comme moyen de réguler les émotions négatives * La réévaluation cognitive pour éviter de changer les comportements * L'importance de passer à l'action individuellement et collectivement pour un impact significatif
Résumé de la vidéo [00:21:10][^1^][1] - [00:42:03][^2^][2]:
La vidéo présente une discussion sur l'enseignement de la psychologie pour contribuer à la sauvegarde de la planète. Elle aborde les défis émotionnels des activistes, l'importance de l'éducation des enfants et des adolescents dans la résolution de problèmes environnementaux, et la nécessité d'innover dans les comportements et les politiques pour un impact écologique positif.
Points forts: + [00:21:10][^3^][3] Les défis des activistes * Confrontation à l'inaction malgré leurs efforts * Sentiment d'isolement et frustration * Difficulté à mobiliser et à être entendus + [00:24:00][^4^][4] L'éducation et l'action * Importance de l'information et de la compréhension du fonctionnement du cerveau * Nécessité d'impliquer les enfants et les adolescents dans la conception de solutions * Encouragement à l'innovation et à la créativité dès le jeune âge + [00:31:02][^5^][5] Modules d'enseignement sur la psychologie de la transition écologique * Développement de modules pour sensibiliser aux enjeux écologiques * Intégration des sciences humaines et sociales dans l'éducation écologique * Évaluation de l'impact des modules sur les comportements et les actions + [00:40:17][^6^][6] Le collectif et la politique * L'importance de la coopération et de l'action collective * La nécessité d'impliquer les politiques dans la formation écologique * Réflexion sur les leviers politiques pour soutenir la transition écologique
Résumé de la vidéo [00:42:05][^1^][1] - [00:47:07][^2^][2] :
La partie 3 de la vidéo aborde l'importance de l'enseignement de la psychologie et des compétences psychosociales pour favoriser la coopération et résoudre les problèmes complexes, notamment en matière d'écologie. Mathieu Cassotti souligne la nécessité d'innover dans l'éducation pour préparer les citoyens à collaborer et à comprendre les émotions et les perspectives des autres. Il critique la tendance actuelle à se concentrer sur les connaissances fondamentales au détriment des compétences sociales et de la coopération.
Points forts : + [00:42:05][^3^][3] Innovation en éducation * Nécessité de sortir du cadre traditionnel * Proposer des approches innovantes * Réfléchir à des solutions aux problèmes complexes + [00:42:34][^4^][4] Coopération dès le jeune âge * Importance de la coopération pour résoudre les problèmes * Développement des compétences psychosociales et émotionnelles * Respect et travail en groupe comme compétences clés + [00:43:01][^5^][5] Changement de paradigme éducatif * Transition vers l'apprentissage du savoir-être ensemble * Liberté pédagogique pour innover dans l'enseignement * Critique de la société compétitive au détriment de la coopération + [00:44:32][^6^][6] Évaluation des compétences mathématiques * Questionnement sur l'importance relative des mathématiques * Possibilité d'évaluer les compétences mathématiques collectivement * Comparaison avec les classements PISA et leur impact
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https://www.youtube.com/watch?v=oGE6bJVMYew
Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:22:43][^2^][2] : La vidéo présente le MegaLab de My Little Paris, un événement créatif où l'équipe et les invités partagent des passions, des découvertes et des histoires. La vidéo commence par une exploration détaillée d'un tableau du musée du Louvre, invitant les spectateurs à voyager à travers l'image et à découvrir un monde caché derrière le portrait du chancelier Rolin. Elle se poursuit avec un discours d'Anne-Fleur, DG et cofondatrice de My Little Paris, qui explique l'importance de la créativité et de la confiance dans la réussite de l'entreprise. L'événement célèbre les 15 ans de My Little Paris et souligne l'engagement de l'entreprise envers une écologie régénérative.
Points forts : + [00:00:17][^3^][3] Exploration d'un tableau * Voyage dans l'image d'un tableau du Louvre * Découverte d'un monde caché derrière le portrait * Importance de l'observation et de l'imagination + [00:06:59][^4^][4] Discours d'Anne-Fleur * Présentation de l'événement MegaLab * Importance de la créativité chez My Little Paris * Célébration des 15 ans de l'entreprise + [00:13:00][^5^][5] Engagement écologique * Participation à la convention des entreprises pour le climat * Objectif d'une économie régénérative * Partage d'expériences personnelles et professionnelles + [00:19:01][^6^][6] Programme de la soirée * Présentation des intervenants et de leurs sujets * Aperçu des histoires et des thèmes abordés * Attentes et objectifs de l'événement
Résumé de la vidéo [00:22:44][^1^][1] - [00:44:38][^2^][2] : La vidéo présente une série de discussions sur les changements climatiques, la communication et les responsabilités sociétales. Elle met en lumière les scénarios possibles liés à l'augmentation des températures, l'impact sur l'habitabilité de la planète et l'importance d'une action collective pour garantir la survie humaine. Des experts partagent leurs perspectives sur la communication des industries polluantes, le rôle des médias dans la diffusion d'informations climatiques et l'influence des imaginaires culturels sur notre perception de la réalité.
Points saillants: + [00:22:44][^3^][3] Scénarios climatiques * Discussion sur l'augmentation de la température moyenne * Cinq scénarios possibles selon les politiques mises en place * Conséquences sur l'habitabilité de la planète + [00:26:28][^4^][4] Communication et industries polluantes * Histoire de la communication des industries polluantes * Création du doute et transfert de responsabilité * Influence sur la perception publique du changement climatique + [00:30:25][^5^][5] Responsabilité des médias * Mesure du traitement médiatique des questions climatiques * Problèmes de quantité, qualité et transversalité du contenu climatique * Importance de l'éducation et de la sensibilisation du public + [00:32:58][^6^][6] Imaginaires culturels et réalité * Impact des imaginaires dominants sur nos objectifs et perceptions * Jeu interactif pour explorer différents imaginaires culturels * Réflexion sur la fiction et la réalité dans la société moderne
Résumé de la vidéo [00:44:40][^1^][1] - [01:06:58][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur les leçons apprises lors du lancement d'une entreprise à Tokyo, en se concentrant sur l'importance de l'expérience client, la stratégie de rareté, et l'intelligence émotionnelle. La conférencière partage ses expériences personnelles et professionnelles, soulignant la différence culturelle dans le traitement des clients, l'approche unique de la publicité, et la puissance des avis clients au Japon.
Points forts: + [00:44:40][^3^][3] L'importance de l'expertise et de l'authenticité * L'expertise japonaise dans le café et la fierté nationale * La transmission de l'expertise française et l'authenticité parisienne + [00:47:50][^4^][4] La vie pratique et l'attention aux détails * L'expérience client supérieure dans les restaurants et chez les coiffeurs * L'innovation et la commodité dans les transports, comme le Shinkansen + [00:51:02][^5^][5] L'intelligence émotionnelle à travers l'équitation * Les leçons apprises d'un cheval en tant que coach en intelligence émotionnelle * L'importance de la communication non verbale et de la compréhension des émotions + [01:02:59][^6^][6] La créativité dans le monde professionnel et artistique * La distinction entre les créatifs et les non-créatifs dans l'entreprise * La réflexion sur la créativité personnelle et l'expérience de la danse
Résumé de la vidéo [01:07:01][^1^][1] - [01:29:31][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur la créativité et l'innovation chez My Little Paris. Elle aborde l'importance de la créativité dans tous les services de l'entreprise, les trois piliers de la créativité (la tête, le corps, le cœur), et comment l'environnement de travail et les rituels quotidiens peuvent stimuler l'esprit créatif. La conférencière partage également son expérience personnelle de transition de la danse à l'entreprise, soulignant l'importance de rester fidèle à soi-même tout en explorant de nouvelles avenues.
Points forts: + [01:07:01][^3^][3] La créativité chez My Little Paris * La créativité est encouragée à tous les niveaux * Importance des rituels et de l'environnement de travail * Les trois piliers : la tête (curiosité et connaissances), le corps (mouvement et repos), le cœur (passion et émotion) + [01:10:06][^4^][4] L'importance de l'environnement créatif * Un environnement riche stimule la créativité * La notion de feuille blanche est un mythe; la créativité vient de l'existant * Les idées évoluent à partir de connexions et de culture générale + [01:13:00][^5^][5] Transition de la danse à l'entreprise * L'importance de faire un pas de côté tout en restant fidèle à soi-même * Utiliser ses compétences et sensibilités uniques dans de nouveaux contextes * La créativité comme moyen de sortir de sa zone de confort + [01:16:01][^6^][6] Le rôle de l'animateur et l'entraînement d'un collectif * Conseils pour entraîner et fédérer un groupe * L'importance de l'attitude positive et de l'exemple personnel * Les bénéfices de l'émulation collective et de l'expérimentation de différents rôles
Résumé de la vidéo [01:29:33][^1^][1] - [01:41:24][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo explore la vie des jumelles Louise et Jeanne, leur relation unique et les défis de construire une identité individuelle en tant que jumeaux. Louise partage des anecdotes personnelles et des réflexions sur la façon dont elles se sont construites à travers la ressemblance et la différence, soulignant l'importance de l'équilibre entre ces deux facteurs dans le développement personnel.
Points forts: + [01:29:33][^3^][3] Introduction humoristique * Confusion comique sur qui présente * Présentation des jumelles et de leur sujet + [01:31:11][^4^][4] La construction du soi chez les jumelles * Difficultés et avantages d'être jumelles * Influence de la ressemblance et de la différence sur l'identité + [01:33:03][^5^][5] Influence d'un documentaire * Découverte du documentaire "Three Identical Strangers" * Questionnement sur l'inné et l'acquis chez les jumelles + [01:37:00][^6^][6] Théorie personnelle de Louise * Explication des facteurs de ressemblance et de différence * Application de la théorie à divers types de duos
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- Mar 2024
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Résumé de la Vidéo
La vidéo présente une conférence inaugurale au Collège de France, où l'orateur introduit Virginie Courtier-Orgogozo, titulaire de la chaire annuelle biodiversité et écosystèmes. Elle aborde l'importance de comprendre la biodiversité et l'évolution des espèces face aux défis environnementaux. Virginie discute des avancées en génétique, du concept de forçage génétique et de ses applications potentielles, tout en soulignant les questions éthiques et la nécessité d'un débat sociétal.
Points Forts: 1. Introduction de la conférence [00:00:23][^1^][1] * Accueil de Virginie Courtier-Orgogozo * Importance de la biodiversité et des écosystèmes * Soutien de la Fondation Jean-François et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre 2. Le monde vivant et ses défis [00:01:44][^2^][2] * Complexité et fascination du monde vivant * Nécessité de comprendre la biodiversité pour l'habitabilité humaine * Interrogations sur l'évolution des espèces et la génétique 3. Forçage génétique et éthique [00:03:08][^3^][3] * Explication du forçage génétique * Applications en agriculture et santé publique * Risques associés et questions éthiques 4. Parcours et travaux de Virginie Courtier-Orgogozo [00:04:03][^4^][4] * Présentation de son parcours académique et professionnel * Recherches sur l'évolution des bioadhésifs chez les drosophiles * Contributions à la base de données des gènes et mutations Résumé de la vidéo
Cette partie de la vidéo aborde les défis complexes de la biodiversité, la crise climatique et la perception de la science dans la société. Elle souligne l'importance de la diversité des approches scientifiques et la nécessité de dépasser nos biais humains pour une meilleure compréhension du monde vivant.
Points saillants : 1. Crise de la biodiversité [00:24:47][^1^][1] * Causes directes et activités humaines associées * Facteurs indirects influençant la perte de biodiversité * Importance d'agir sur ces facteurs pour la préservation 2. Science et société [00:26:19][^2^][2] * Remise en question de la science par les intellectuels * Construction des faits scientifiques par la communauté de chercheurs * Distinction entre science établie et science en marche 3. Diversité scientifique [00:31:02][^3^][3] * Rôle de la diversité dans la crédibilité scientifique * Influence des préjugés et valeurs personnelles sur la recherche * Importance de la diversité pour identifier et remettre en question les préjugés 4. Biais humains et compréhension du monde [00:43:29][^4^][4] * Impact des biais liés à nos sens sur notre perception du monde * Adaptation de nos sens à notre environnement terrestre * Nécessité de dépasser nos biais pour une meilleure compréhension du monde vivant Résumé de la vidéo
La vidéo aborde la complexité de la biodiversité et l'évolution, soulignant l'importance de la diversité des approches pour comprendre le monde. Elle examine les biais humains et la perception limitée due à nos sens, et comment cela affecte notre compréhension de la biodiversité. La vidéo explore également la construction des faits scientifiques et la nature prévisible de l'évolution, illustrée par des exemples de la drosophile et des bases de données génétiques.
Points saillants : 1. Complexité et diversité de la science [00:24:47][^1^][1] * Causes directes et indirectes de la perte de biodiversité * Rôle de la science dans la compréhension du monde * Importance de la diversité des points de vue scientifiques 2. Biais humains et perception limitée [00:31:02][^2^][2] * Influence des biais sur la compréhension scientifique * Limites des sens humains et leur impact sur la perception de la biodiversité * Adaptation des sens à notre environnement évolutif 3. Prévisibilité de l'évolution et génétique [00:34:08][^3^][3] * Exemples de recherche sur la drosophile révélant des lois évolutives * Création de bases de données pour étudier l'évolution génétique * Découverte de chemins évolutifs préférentiels et répétés 4. Importance de la diversité dans la recherche [00:39:50][^4^][4] * Rôle de la diversité dans la crédibilité scientifique * Contribution de la diversité à la remise en question des préjugés * Lien entre diversité et objectivité dans la science
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La première partie de la vidéo aborde la coopération territoriale et la transition écologique juste. Elle met en lumière l'importance stratégique de ces enjeux, souvent négligés par les médias, et souligne la nécessité d'une collaboration pour réussir la transition sur les territoires. Le rapport présenté est dense et marque le début d'une bataille déterminée pour la coopération territoriale, qui n'est pas une fin en soi mais le commencement d'un travail continu.
Points Forts: 1. L'importance de la coopération territoriale [00:00:05][^1^][1] * Stratégique pour la transition écologique * Nécessite une collaboration étroite * Début d'un travail continu et déterminé 2. Le rôle du Labo de l'ESS [00:01:43][^2^][2] * Mettre en avant les initiatives de terrain * Construire une coopération territoriale malgré les difficultés * Progresser vers une transition juste 3. Les chantiers coopératifs [00:02:32][^3^][3] * Nouvelle méthode de travail pour le Labo * Convergence des expertises et actions concrètes * Importance de dépasser les limites actuelles 4. La nécessité de la coopération [00:03:25][^4^][4] * Répondre aux tendances négatives actuelles * Travailler ensemble pour créer et innover * Importance de converger les initiatives existantes Résumé de la Vidéo
La partie 2 de la vidéo aborde la création de partenariats et de coopérations territoriales pour soutenir la santé et la prévention, en mettant l'accent sur l'importance de l'activité physique et de l'alimentation. Elle souligne également le rôle des mutuelles de santé et des acteurs publics dans la promotion de la santé communautaire et la prévention. La vidéo met en lumière les efforts pour intégrer les externalités positives dans les modèles de contribution et valoriser les projets qui bénéficient à la fois aux individus et à la société.
Points Forts: 1. Partenariats pour la prévention [00:23:21][^1^][1] * Importance de l'activité physique et de l'alimentation * Rôle des mutuelles de santé dans la prévention * Valorisation des projets bénéfiques pour la communauté 2. Coopérations territoriales [00:25:15][^2^][2] * Changement de posture et méthode pour soutenir les coopérations * Partage d'une vision commune du territoire * Développement d'écosystèmes coopératifs territoriaux 3. Financement et accompagnement [00:27:00][^3^][3] * Alliances entre financeurs publics et privés * Soutien aux filières économiques et réseaux de l'économie sociale * Nécessité de développer un plaidoyer pour les coopérations 4. Rôle des collectivités locales [00:28:58][^4^][4] * Vision de la ville de Strasbourg sur la coconstruction des politiques publiques * Importance de l'engagement citoyen dans les coopérations * Illustration des outils de financement participatif Résumé de la vidéo
La partie 3 de la vidéo aborde la démarche territoriale de la Fondation de France en été 2020, visant à soutenir des coopérations structurantes et l'initiative citoyenne. Elle met en lumière l'approche innovante de la Fondation, qui s'éloigne des appels à projets traditionnels pour favoriser le dialogue et la confiance avec les acteurs locaux. La vidéo souligne l'importance de travailler avec tous les acteurs dès le départ pour une approche systémique du changement et la nécessité d'une nouvelle temporalité dans le soutien des initiatives.
Points saillants : 1. Démarche territoriale et soutien à l'initiative citoyenne [00:46:01][^1^][1] * Engagement sur des territoires spécifiques * Soutien à l'expérimentation et à la coopération * Approche basée sur le dialogue et la confiance 2. Nouvelle méthode de travail de la Fondation de France [00:47:02][^2^][2] * Pas d'appel à projet, mais une sollicitation d'avis * Importance de l'approche systémique du changement * Posture de questionnement et simplicité dans les relations 3. Impact de la démarche sur les territoires [00:49:01][^3^][3] * Plus de 5 millions d'euros investis et une cinquantaine d'initiatives soutenues * Exemple du quartier de Noailles à Marseille * Équilibre entre engagement rapide et implication à long terme 4. Enjeux et défis de la coopération territoriale [00:52:01][^4^][4] * Reconnaissance des acteurs et des habitants comme partenaires clés * Importance des réseaux thématiques et généralistes * Propositions pour améliorer l'accompagnement et la formation à la coopération territoriale Résumé de la Vidéo
La partie 4 de la vidéo aborde l'importance de la coopération territoriale et du développement durable. Elle met en lumière le fond d'impulsion jurassien, un outil financier innovant pour soutenir les projets collectifs dans le Jura, et discute de l'impact de ces initiatives sur la transition écologique locale.
Points Forts: 1. Importance de la coopération territoriale [01:12:00][^1^][1] * Infusion de maturité coopérative dans les territoires * Identification des faiblesses pour améliorer les pratiques écologiques * Réponse précise aux besoins des territoires et de leurs acteurs 2. Le fond d'impulsion jurassien [01:14:32][^2^][2] * Soutien à l'expérimentation de projets collectifs * Doté de moyens financiers pour associations et entreprises * Innovation dans le modèle de financement hybride 3. Impact sur la transition écologique [01:16:57][^3^][3] * Financement de l'accompagnement et des investissements nécessaires * Expérimentations dotées d'environ 30 000 € pour 6 mois à un an * Contribution à une économie durable et à l'avenir du territoire Résumé de la Vidéo
La partie 5 de la vidéo aborde la coopération territoriale et le développement des compétences et métiers y afférents. Les intervenants discutent de la création de groupes de travail, de l'élaboration de feuilles de route, et de l'importance de la contribution collective pour nourrir le projet. Ils soulignent également l'ambition des chantiers et l'intérêt de qualifier l'existant en matière de formation sur la coopération.
Points Forts: 1. Création de groupes de travail [01:34:36][^1^][1] * Décision de surseoir à la création immédiate * Attente de la mise en place des groupes * Lancement des chantiers une fois les feuilles de route établies 2. Développement des compétences [01:36:01][^2^][2] * Focus sur le développement des compétences et métiers * Présentation des intervenants et de leurs rôles * Ambition d'aller vers une certification de formation sur la coopération 3. Importance de la coopération territoriale [01:41:40][^3^][3] * Discussion sur l'accompagnement et le développement des coopérations * Création de cartographies pour identifier les acteurs et les besoins * Objectif d'aider les porteurs de projets de coopération à se développer 4. Émergence des écosystèmes coopératifs [01:44:42][^4^][4] * Identification des invariants des démarches coopératives * Construction d'un argumentaire pour soutenir les écosystèmes * Ouverture à la collaboration pour améliorer collectivement les pratiques
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:39][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence sur l'avenir des transports, en se concentrant sur le véhicule autonome. Patrick Perez, directeur scientifique chez Valeo, discute des avantages et des défis de cette technologie, en soulignant son potentiel pour améliorer la sécurité, le confort et l'efficacité des transports. Il aborde l'histoire du véhicule autonome, les progrès techniques, les niveaux d'automatisation et les défis techniques tels que la perception, la prédiction et la prise de décision.
Points forts: + [00:00:22][^3^][3] Introduction de la conférence * Présentation de Patrick Perez * Discussion sur le véhicule autonome + [00:02:31][^4^][4] Histoire et développement * Projet Prometheus en Europe * Challenges DARPA aux États-Unis + [00:05:12][^5^][5] Évolution récente et acteurs clés * Transition de Google Car à Waymo * Concurrence internationale dans le domaine + [00:07:14][^6^][6] Diversité des véhicules autonomes * Véhicules de livraison, navettes autonomes * Camions et équipements agricoles + [00:11:08][^7^][7] Niveaux d'automatisation * Explication des différents niveaux * Importance de la sécurité et de la légalité + [00:13:00][^8^][8] Défis techniques et solutions * Perception, prédiction et décision * Utilisation de l'intelligence artificielle et des capteurs Résumé de la vidéo [00:23:43][^1^][1] - [00:35:24][^2^][2]:
La partie 2 de la vidéo aborde les avancées dans les systèmes de transport, en mettant l'accent sur les véhicules autonomes et l'intelligence artificielle. Elle explique le rôle des capteurs, l'importance des données pour l'entraînement des modèles d'IA, et les défis liés à la fiabilité et la certification des systèmes automatisés.
Points forts: + [00:23:43][^3^][3] Les capteurs et la loi * Importance de respecter le code de la route et les lois de la physique * Présentation des différents types de capteurs utilisés dans les véhicules + [00:25:00][^4^][4] Perception et adaptation * Les capteurs ont des résolutions et des modes de fonctionnement variés * Adaptation de domaine pour améliorer la perception des systèmes d'IA + [00:28:08][^5^][5] Prédiction de la confiance * Développement de réseaux de neurones pour prédire la confiance dans la détection * Importance de savoir quand le système ne sait pas pour une utilisation fiable + [00:30:23][^6^][6] Explicabilité des décisions * Problématique de l'interprétabilité des décisions des réseaux de neurones * Utilisation d'explications contrefactuelles pour comprendre les décisions d'IA
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:37][^2^][2]:
Cette vidéo présente une table ronde sur l'avenir des transports, en se concentrant sur les défis énergétiques, les besoins en électricité et les stratégies mondiales. Les intervenants discutent de l'importance des transports dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en particulier en France où ils représentent 28% des émissions. Ils explorent les véhicules électriques, l'hydrogène, les biocarburants pour l'aviation et les implications économiques des choix énergétiques.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction de la table ronde * Importance des transports dans la réduction des émissions * Véhicules particuliers responsables de près de 50% des émissions de transport + [00:01:24][^4^][4] Besoins énergétiques des transports * Consommation énergétique totale et dépendance aux produits pétroliers * Comparaison avec la production totale d'électricité et le nucléaire + [00:02:35][^5^][5] Questions clés pour la table ronde * Choix de l'énergie, stockage, faisabilité et conséquences économiques * Comparaison des stratégies françaises, européennes et mondiales + [00:03:45][^6^][6] Présentation des intervenants et de leurs perspectives * Diversité des acteurs du bâtiment, du transport et de l'énergie * Approches pour décarboner et commencer la transition énergétique + [00:06:38][^7^][7] Débat sur la taille et le poids des batteries * Cas d'usage des véhicules électriques et nécessité de batteries adaptées * Discussion sur l'autonomie et l'impact des batteries sur l'environnement + [00:15:02][^8^][8] L'importance de l'électrification des véhicules légers * Risques pour l'industrie et dépendance aux logiciels étrangers * Nécessité d'une électricité bas carbone pour une mobilité durable Résumé de la vidéo [00:24:40]¹[1] - [00:26:41]²[2] : La partie 2 de la vidéo aborde les défis politiques et pratiques liés à la mobilité et à l'adoption des véhicules électriques en Europe. Elle souligne l'importance de la liberté de mobilité dans nos démocraties et comment sa restriction pourrait entraîner des tensions sociales. La vidéo examine également l'efficacité des voitures électriques en fonction de la carbonation de l'énergie dans différents pays européens et soulève des questions sur la planification et l'infrastructure nécessaires pour soutenir la transition vers l'électricité.
Points forts : + [00:24:40]³[3] Liberté de mobilité et tensions sociales * La mobilité est fondamentale pour la démocratie * Restreindre la mobilité peut causer des tensions * La Commission européenne devrait traiter ce problème politique + [00:25:19]⁴[4] Efficacité des voitures électriques en Europe * L'intérêt varie selon la carbonation de l'énergie * Entre 70 000 et 120 000 km pour justifier l'électrique selon les pays * Des éléments n'ont pas été pris en compte dans la transition + [00:26:01]⁵[5] Planification de l'infrastructure électrique * La complexité du système de transition énergétique * La nécessité d'une infrastructure avant les véhicules électriques * La production d'électricité et l'extraction des métaux prennent du temps
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www.
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Résumé de la vidéo [00:00:00]¹[1] - [00:33:44]²[2]:
Cette vidéo explore les perspectives futures des transports, en se concentrant sur les aspects historiques, juridiques, économiques et urbains. Marc Vivaldi, professeur à Toulouse, présente une analyse économique du transport de demain, soulignant l'importance des investissements dans la voiture plutôt que dans l'aviation, et la nécessité de réduire les émissions de CO2.
Points forts: + [00:01:01]³[3] L'économie des transports * Importance des investissements dans les voitures * Réduction des émissions de CO2 * Défi économique du carbone dans les transports + [00:06:14]⁴[4] Demande de transport et mobilité * Nécessité de la mobilité et impact du COVID-19 * Rigidités dans le choix des modes de transport * Importance de la fréquence des services de transport + [00:13:35]⁵[5] Choix technologiques et vitesse économique * Impact de la vitesse économique sur les choix de transport * Coût et efficacité des différents modes de transport * Importance de la ville dans le développement économique + [00:21:15]⁶[6] Conséquences de la congestion et solutions * Coûts de la congestion et pollution * Solutions potentielles comme les péages urbains * Intégration des modes de transport et mobilité en tant que service
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (2) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (3) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [00:33:48][^1^][1] - [00:35:35][^2^][2]:
La partie 6 de la vidéo aborde l'avenir des transports, en particulier l'aviation légère et l'optimisation des réseaux de vol. Elle souligne l'importance de l'innovation et de la recherche pour développer des avions électriques pour de courts trajets et des petits aéroports, un domaine où la France et l'Europe sont bien positionnées. L'optimisation des profils de vol est également discutée comme moyen de gérer l'efficacité et les horaires, nécessitant une collaboration entre ingénieurs et économistes. Enfin, la vidéo mentionne la nécessité d'une taxation pour encourager la sobriété dans les comportements.
Points forts: + [00:33:48][^3^][3] L'aviation légère et l'électricité * Petits avions pour petits déplacements * Développement sur les petits aéroports * Déjà en cours dans les pays du Nord + [00:34:32][^4^][4] Optimisation des réseaux de vol * Gestion des traîner et des horaires * Collaboration entre ingénieurs et économistes * Importance de l'innovation et de la recherche + [00:35:22][^5^][5] Taxation et comportements de sobriété * Nécessité d'une forme de taxation * Encouragement à des comportements plus sobres * Recherche comme solution clé
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:05][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence sur l'avenir des transports, abordant les aspects politiques, sociaux et technologiques de la mobilité. L'orateur souligne l'importance de considérer la mobilité au-delà de la technologie, en se concentrant sur les écosystèmes de mobilité et leur acceptabilité sociale.
Points forts: + [00:00:26][^3^][3] Introduction et contexte * Hommage aux professeurs influents * Importance de la mobilité dans la société + [00:01:53][^4^][4] Mobilité et histoire des transports * Distinction entre technologie automobile et écosystèmes de mobilité * Approche politique et sociologique de l'histoire des transports + [00:03:53][^5^][5] Transition vers la mobilité électrique * Défis de l'acceptabilité technique et sociale * Impact de l'électrification sur l'industrie automobile + [00:10:39][^6^][6] Coût des transitions de mobilité * Risques associés aux changements dans les besoins de mobilité * Importance de l'acceptabilité des décisions par le public + [00:16:02][^7^][7] Régulation et infrastructure routière * Histoire et importance du marquage au sol et de la signalisation * Adaptation de la ville à l'automobile et vice versa + [00:21:27][^8^][8] L'avenir des transports et la mobilité * Risques de perdre la culture de la mobilité individuelle * Nécessité d'un équilibre entre liberté de circulation et régulation Résumé de la vidéo [00:23:07][^1^][1] - [00:24:47][^2^][2]:
La partie 2 de la vidéo aborde l'importance de maintenir un équilibre entre la soutenabilité écologique, territoriale et sociale dans le contexte des transports. Elle souligne la nécessité d'une approche équilibrée qui prend en compte les intérêts des populations et l'histoire des systèmes de transport.
Points forts: + [00:23:07][^3^][3] Équilibre de la soutenabilité * Nécessité d'une isonomie républicaine * Importance de la soutenabilité écologique, territoriale et sociale * Impact sur les populations employées + [00:23:27][^4^][4] Fin de la naïveté * Mention de l'expression par des figures politiques et industrielles * Référence à un moment critique pour l'avenir des transports * Appel à maintenir les équilibres sociétaux + [00:23:59][^5^][5] Histoire et évolution des transports * Vue de l'Ancien Régime routier * Projet d'exposition sur la route en 1937 non réalisé * Importance historique des systèmes de transport
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:20:05][^2^][2]:
Cette vidéo explore les défis et les opportunités liés à l'avenir des transports, en se concentrant sur la dépendance croissante aux ressources minérales due à l'électrification et à la décarbonation des transports. Elle souligne la complexité des chaînes d'approvisionnement et la nécessité de préserver la souveraineté économique face à une demande croissante en métaux essentiels pour les technologies vertes.
Points forts: + [00:00:57][^3^][3] Dépendance aux ressources minérales * Transition des énergies fossiles aux métaux * Croissance démographique et économique augmentant la demande * Transition énergétique et numérique exigeant plus de ressources + [00:03:06][^4^][4] Augmentation des véhicules électriques * Prévision d'une croissance exponentielle d'ici 2040 * Besoin accru de lithium, nickel, cobalt et terres rares * Impact sur les infrastructures de production d'énergie décarbonée + [00:06:24][^5^][5] Composants critiques des batteries * Importance des cathodes NMC (nickel, manganèse, cobalt) * Développement de technologies alternatives pour réduire la dépendance au cobalt * Diversité des technologies et incertitude sur les investissements futurs + [00:12:20][^6^][6] Moteurs et aimants permanents * Nécessité de terres rares pour les aimants de grande puissance * Domination de la Chine dans la production et le raffinage * Risques liés à la dépendance sur les terres rares et autres métaux critiques + [00:15:26][^7^][7] Potentiel de l'hydrogène * Utilisation des platinoïdes et du graphite dans les piles à combustible * Croissance des besoins en électrolyseurs et piles à combustible * Europe moins dépendante de la Chine pour ces technologies + [00:18:27][^8^][8] Convergence des besoins en ressources * Nécessité de métaux pour les transitions énergétique et numérique * Risques de rupture d'approvisionnement en éléments critiques * Importance stratégique de sécuriser les chaînes d'approvisionnement Résumé de la vidéo [00:20:06]¹[1] - [00:35:31]²[2]:
La vidéo aborde les défis et les solutions concernant l'approvisionnement en ressources minérales pour les transitions énergétiques. Elle souligne l'importance des métaux comme le cuivre et le lithium, la volatilité des prix, et la complexité des chaînes d'approvisionnement. La vidéo met en évidence la nécessité de développer une industrie minière responsable et de recycler les métaux pour réduire la dépendance aux importations.
Points forts: + [00:20:06]³[3] Ressources minérales et défis * Importance des ressources comme le cuivre et le lithium * Difficultés d'extraction et de production face à la demande croissante * Volatilité des prix affectant l'investissement minier + [00:23:06]⁴[4] Complexité de la chaîne d'approvisionnement * Étapes multiples de transformation avant d'atteindre le produit final * Distribution mondiale des étapes de transformation * Impact environnemental et CO2 lié au transport des matériaux + [00:27:04]⁵[5] Souveraineté industrielle et économique * Perte de souveraineté minérale et dépendance aux importations * Importance du recyclage et des limitations physiques associées * Potentiel des ressources minérales sous-exploitées en France + [00:30:46]⁶[6] Développement de l'industrie minière * Défis et temps requis pour ouvrir de nouvelles mines * Nécessité d'une industrie minière respectueuse de l'environnement * Co-construction avec les populations locales pour une acceptation sociale
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www.
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Résumé de la vidéo [00:00:00]¹[1] - [00:23:14]²[2]:
Cette vidéo explore les défis et les solutions pour une transition écologique dans les transports, en mettant l'accent sur l'innovation verte, la politique industrielle, et la finance verte. Elle souligne l'importance de réduire les émissions de CO2 et d'investir dans des technologies plus propres, tout en considérant les implications macroéconomiques et les politiques publiques.
Points forts: + [00:00:37]³[3] Transition écologique et innovation verte * Nécessité de réduire le CO2 et d'augmenter l'efficacité énergétique * Importance de l'innovation verte dans les modèles macroéconomiques * Tendance des entreprises à innover dans les technologies qu'elles maîtrisent + [00:02:45]⁴[4] Politique industrielle et taxe carbone * Rôle de l'État et de la société civile pour encourager l'innovation verte * Instruments comme la taxe carbone et la politique industrielle * Exemple de la DARPA américaine pour transformer la recherche fondamentale + [00:07:00]⁵[5] Organisation des transports et investissements * Comparaison des stratégies de transport entre la France et l'Allemagne * Débat sur l'investissement dans le TGV versus le transport périurbain * Impact de la transition écologique sur l'inflation et le chômage + [00:14:02]⁶[6] Concurrence internationale et législation * Importance de la concurrence normative dans l'innovation * Adaptation de la législation à l'évolution technologique * Interaction entre les technologies, le droit, et les institutions
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (2) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (3) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [00:23:16][^1^][1] - [00:41:34][^2^][2]:
La partie 2 de la vidéo aborde les défis et les perspectives des transports futurs, en mettant l'accent sur la nécessité d'une approche réaliste et adaptée aux ressources disponibles, la prise en compte des limites physiques dans les stratégies de décarbonation et de mobilité, et l'importance de la géopolitique mondiale, en particulier la concurrence technologique entre la Chine et les États-Unis.
Points forts: + [00:23:16][^3^][3] Approche réaliste des transports * Nécessité d'adapter les modèles de transport aux ressources * Importance de la diversification des solutions de mobilité * Réflexion sur les limites physiques et les ressources disponibles + [00:24:30][^4^][4] Défis géopolitiques et technologiques * Influence de la géopolitique sur les technologies décarbonées * Stratégie de la Chine pour dominer les technologies futures * Rôle de l'Europe en tant que plateforme collective face aux puissances mondiales + [00:27:10][^5^][5] Politique de concurrence et investissement en Europe * Discussion sur la modernisation de la politique de concurrence européenne * Comparaison avec les investissements en innovation de la Chine et des États-Unis * Nécessité de repenser le cadre budgétaire européen pour la compétitivité + [00:30:14][^6^][6] Gestion des transports urbains et publics * Échec de la gestion publique des transports et impact sur la mobilité urbaine * Importance de la concurrence et de la régulation pour améliorer les transports * Exemple de la gestion du TGV en France et ses conséquences économiques
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:36:07][^2^][2]:
La vidéo présente une table ronde sur les actions publiques efficaces pour réduire la pollution de l'air, avec des intervenants de différentes régions partageant leurs stratégies et défis. Elle met en lumière les efforts de la Pologne et de la Catalogne pour améliorer la qualité de l'air et les mesures prises pour atteindre les objectifs de l'OMS.
Points forts: + [00:01:45][^3^][3] Stratégies en Pologne * Surveillance de la qualité de l'air * Actions spécifiques nationales + [00:10:13][^4^][4] Programme prioritaire polonais * Aide à la rénovation énergétique * Subventions pour changer de chauffage + [00:15:50][^5^][5] Efforts en Catalogne * Stratégie catalane d'amélioration de l'air * Plan d'action à court terme + [00:26:09][^6^][6] Plan catalan 2023-2027 * Mesures pour divers secteurs * Objectifs alignés avec les directives de l'OMS + [00:34:25][^7^][7] Actions à Montpellier * Priorité aux mobilités * Réduction de la pollution routière Résumé de la vidéo 00:36:09 - 01:00:18 : La vidéo aborde la mobilité décarbonée et la qualité de l'air à Montpellier, soulignant les défis environnementaux et sociaux. Elle présente des mesures comme la gratuité des transports, l'investissement dans les infrastructures et la coopération pour améliorer la santé publique et réduire la pollution.
Points forts : + [00:36:09][^1^][1] Mobilité et environnement * Modes de transport inchangés depuis 1999 * Croissance démographique et augmentation des véhicules + [00:37:48][^2^][2] Stratégie de mobilité * Gratuité des transports pour la transition énergétique * Double effet : écologie et pouvoir d'achat + [00:39:24][^3^][3] Investissements et infrastructures * 1 milliard investi dans les mobilités décarbonées * Actions pour la qualité de l'air et réduction de la pollution + [00:45:01][^4^][4] Politiques publiques * Synergie entre actions climatiques et qualité de l'air * Importance du chauffage au bois et des ZFE + [00:49:41][^5^][5] Urgence et mesures * Conférence sur la pollution de l'air * Coopération et solutions holistiques pour la santé Résumé de la vidéo [01:00:19][^1^][1] - [01:07:04][^2^][2]:
La vidéo aborde la question des objectifs environnementaux de la France, la lutte contre la pollution de l'air et son impact sur la santé. Elle souligne l'importance d'avoir des objectifs réalisables et un plan crédible pour les atteindre d'ici 2030.
Points forts: + [01:00:19][^3^][3] Objectifs environnementaux * Importance des objectifs clairs * Nécessité d'un plan pour 2030 + [01:01:52][^4^][4] Pollution de l'air et santé * Discussion sur les indices de pollution * Introduction du potentiel Occident + [01:04:08][^5^][5] Coût économique de la santé * Coût du traitement du cancer * Impact économique des maladies liées à la pollution
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Interview mit dem Spezialisten Nicolas Berghmans über Carbon Capture and Storage (CCS). Grundsätzlich sei CCS aus Kosten- und Sicherheitsgründen nur da sinnvoll, wo es keine andere Möglichkeit gibt, Emissionen zu vermeiden. In Frankreich selbst gebe es nur wenige als Endlager für CO<sub>2</sub> geeignete Gebiete. Bei der Zementherstellung seien emissionsarme Produktionverfahren möglicherweise eine bessere Lösung als CCS. https://www.liberation.fr/environnement/climat/export-de-co2-il-va-falloir-etre-prudent-pour-eviter-de-faire-des-mauvais-choix-a-long-terme-20240307_UC3IY3YLOFHPTD3DD3B4HV5RK4/
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Amélie Oudéa-Castéra
L'Education nationale à besoin de ministres à plein temps et non pro privé et qui restent sur la durée
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- Feb 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:22][^2^][2]:
Cette vidéo présente un webinaire sur l'éducation ouverte et les ressources éducatives libres, organisé par le réseau des leaders en ressources éducatives libres et l'Université de Montréal. Il aborde l'importance de l'accès libre à l'éducation, les politiques de soutien, et les pratiques inspirantes dans le domaine.
Points forts: + [00:00:20][^3^][3] Introduction au webinaire * Présentation par Marie des Martels * Reconnaissance territoriale + [00:04:01][^4^][4] Contexte du projet * Soutien de l'UNESCO et objectifs de développement durable * Retard des universités québécoises en ressources éducatives libres + [00:14:06][^5^][5] Soutien du ministère * Importance de l'intégration du numérique en enseignement supérieur * Initiatives pour la formation à distance et les ressources éducatives + [00:16:30][^6^][6] Principes de l'éducation ouverte * Élimination des barrières et favorisation de l'inclusion * Utilisation des licences libres et partage des connaissances + [00:26:02][^7^][7] Licences Creative Commons * Explication des licences et des 5 permissions de "royal" * Recommandation de l'UNESCO pour les ressources éducatives libres Résumé de la vidéo [00:27:25][^1^][1] - [00:50:12][^2^][2]: La vidéo présente des témoignages d'éducateurs et de professionnels sur l'importance des ressources éducatives libres (REL) et l'éducation ouverte. Ils partagent leurs expériences et projets visant à promouvoir l'accès libre et la collaboration dans le domaine éducatif.
Points forts: + [00:27:25][^3^][3] Collaboration éducative * Importance de la co-création * Partage des connaissances + [00:28:05][^4^][4] Projet étudiant * Bourses pour création de REL * Valorisation des productions étudiantes + [00:29:30][^5^][5] Fabrique REAL et réseau des leaders * Projets pour l'éducation ouverte * Financement par le ministère + [00:33:46][^6^][6] Wikipédia et éducation * Potentiel pédagogique * Importance pour les étudiants + [00:37:47][^7^][7] Site web de ressources libres * Engagement moral envers les étudiants * Matériel pédagogique gratuit + [00:48:07][^8^][8] Vision de l'éducation ouverte * Éducation accessible à tous * Partage global des ressources éducatives Résumé de la vidéo 00:50:15 - 01:15:24: La vidéo présente une discussion sur l'éducation ouverte et l'importance de rendre l'apprentissage accessible à tous. Les participants partagent leurs perspectives sur la co-création, l'interdépendance des acteurs éducatifs, et l'importance de l'engagement individuel pour faire avancer l'éducation ouverte.
Points forts: + [00:50:15][^1^][1] L'appel à l'action collective * Importance de l'éducation comme priorité + [00:52:03][^2^][2] Passion pour l'éducation ouverte * Conviction et engagement partagés + [00:54:02][^3^][3] Lien entre éducation et recherche * Nécessité d'une approche intégrée + [00:55:04][^4^][4] Motivation et interdépendance * Rôle clé des différentes parties prenantes + [00:56:49][^5^][5] Les étudiants comme acteurs clés * Créateurs et consommateurs de ressources éducatives + [01:03:48][^6^][6] Le domaine public comme ressource * Potentiel négligé pour l'éducation Résumé de la vidéo [01:15:26][^1^][1] - [01:16:55][^2^][2]:
La partie 4 de la vidéo aborde l'éducation ouverte, les obstacles systémiques à l'éducation, et l'importance de l'inclusion des étudiants et des groupes marginalisés. Elle souligne l'alignement avec les recommandations de l'UNESCO de 2019.
Points forts: + [01:15:26][^3^][3] Éducation ouverte * Réflexion sur les obstacles * Développement impliquant les étudiants + [01:15:52][^4^][4] Groupes marginalisés * Préoccupation pour l'inclusion * Perspective intentionnelle sur la diversité + [01:16:13][^5^][5] Recommandations de l'UNESCO * Alignement avec les recommandations de 2019 * Discussion sur l'engagement et la production du webinaire
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:58:53][^2^][2]:
La vidéo est une table ronde sur l'Anthropocène et ses enjeux didactiques, avec Angela Mart, professeure à Aix-Marseille, et Philippe Hertig. Ils discutent de l'éducation à l'Anthropocène, des approches curriculaires et de la formation des enseignants.
Points forts: + [00:00:18][^3^][3] Introduction de la table ronde * Présentation des intervenants + [00:00:53][^4^][4] Angela Mart * Géographe, spécialiste de la sociologie du curriculum + [00:02:52][^5^][5] Philippe Hertig * Professeur de didactique en géographie + [00:03:57][^6^][6] Contexte de l'Anthropocène * Impact des activités humaines sur la planète + [00:10:06][^7^][7] Éducation et mondialisation * Influence des organismes internationaux + [00:31:36][^8^][8] Approches pédagogiques * Importance de la prospective territoriale + [00:42:43][^9^][9] Bouleversements sociaux * Conséquences de l'Anthropocène sur la société + [00:53:54][^10^][10] Formation des enseignants * Nécessité d'une approche systémique et épistémologique
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:54:14][^2^][2]:
Cette vidéo présente un dispositif de dialogue éthique basé sur des récits philo pour aborder la question des valeurs dans le cadre de l'éducation au développement durable. Les auteurs exposent les contraintes et les enjeux de cette approche, ainsi que les activités proposées aux élèves du cycle 2 de l'école obligatoire. Ils illustrent leur propos par des exemples de récits et de traces d'élèves, en mettant en évidence les notions de responsabilité, d'interdépendance, de finitude et de pluralité.
Points forts: + [00:00:12][^3^][3] Les valeurs au centre du projet durable * Présentation de quelques questions illustrant le rôle des valeurs * Les valeurs orientent l'action et lui donnent sa pertinence * Identifier les valeurs fait partie des compétences nécessaires + [00:02:56][^4^][4] Les contraintes de l'éducation aux valeurs * La neutralité politique et intellectuelle vs la promotion de certaines valeurs * L'irruption possible des émotions vs la protection de l'enfant * L'interdisciplinarité vs l'articulation des principes organisateurs des disciplines + [00:09:33][^5^][5] La responsabilité éthique comme porte d'entrée * La responsabilité comme valeur fondatrice du projet de la durabilité * La responsabilité comme visée prioritaire du plan d'études romand * La responsabilité comme lien entre éthique et éducation au développement durable + [00:20:10][^6^][6] Le dispositif de dialogue éthique basé sur des récits philo * Présentation des caractéristiques et des objectifs des récits philo * Présentation des activités proposées aux élèves après la lecture du récit * Présentation du déroulement et des étapes du dialogue éthique + [00:36:06][^7^][7] Les traces d'élèves et les notions éthiques mobilisées * Analyse des réponses des élèves à la question initiale et aux questions philo * Mise en évidence des notions de responsabilité, d'interdépendance, de finitude et de pluralité * Discussion des obstacles et des pistes pour approfondir le dialogue éthique
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Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:06:59][^2^][2] :
Cette vidéo est un webinaire organisé par Solidatech, un programme qui aide les associations à accéder au numérique de manière responsable et solidaire. Le webinaire présente la solution Lisio, qui permet de rendre les sites web plus accessibles, rapides et écologiques. Il aborde les enjeux du numérique responsable, les bonnes pratiques pour réduire l'impact environnemental et social du numérique, et les bénéfices de Lisio pour les associations.
Points clés : + [00:00:00][^3^][3] Présentation de Solidatech * Un programme qui facilite l'accès au numérique pour les associations * Des logiciels à tarif réduit, du matériel reconditionné, de l'accompagnement et des ressources * Plus de 38 000 associations inscrites + [00:05:36][^4^][4] Présentation de Lisio * Une solution innovante qui rend les sites web accessibles à tous * Un affichage 100 fois plus rapide et un impact carbone réduit * Une solution solidaire et soucieuse de la planète + [00:07:34][^5^][5] Les impacts du numérique * Un secteur qui consomme beaucoup d'énergie et de ressources * Une empreinte carbone importante et croissante * Des inégalités d'accès et d'usage du numérique + [00:15:06][^6^][6] Les enjeux du numérique responsable * L'éco-conception : réduire l'impact environnemental du numérique * L'éthique et l'inclusion : favoriser l'accès et la participation de tous au numérique * L'accessibilité numérique : adapter le numérique aux besoins et aux capacités des utilisateurs + [00:27:44][^7^][7] Les bonnes pratiques du numérique responsable * Des conseils pour limiter sa consommation numérique * Des astuces pour optimiser son site web et le rendre plus écologique * Des recommandations pour rendre son site web plus accessible et inclusif + [00:51:31][^8^][8] Les bénéfices de Lisio pour les associations * Une solution simple à installer et à utiliser * Une solution qui s'adapte aux besoins et aux préférences des utilisateurs * Une solution qui valorise l'image sociale et environnementale des associations
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:09:31][^2^][2] :
Cette vidéo présente le programme de sciences participatives Vigie-Nature École, qui propose aux enseignants et aux élèves de collecter des données sur la biodiversité ordinaire autour de leur établissement scolaire. Ces données sont ensuite analysées par des chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle pour étudier l'impact des changements globaux sur la biodiversité.
Points clés : + [00:00:13][^3^][3] Les sciences participatives * Impliquent le public dans la résolution d'un problème scientifique * Peuvent avoir différents niveaux de participation * Construisent de la connaissance scientifique + [00:01:12][^4^][4] Vigie-Nature École * Est un programme porté par le Muséum national d'histoire naturelle * Aide les chercheurs à collecter des données sur la biodiversité ordinaire * Propose neuf protocoles simples et adaptés au contexte scolaire + [00:03:35][^5^][5] Comment participer * Se connecter sur le site de Vigie-Nature École * Choisir le ou les protocoles qui correspondent à ses séquences * Télécharger le livret de participation et les outils de détermination * S'inscrire sur le site et créer une ou plusieurs classes * Décrire l'environnement de son établissement scolaire * Transmettre ses données sur le site + [00:06:39][^6^][6] Que faire en extérieur * Réaliser les protocoles dans la cour de l'établissement scolaire * Sensibiliser les élèves à la biodiversité ordinaire * Réfléchir à des actions pour améliorer la biodiversité * Comparer des milieux différents et l'impact humain sur la biodiversité
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Feuille de route santé-environnement Renforcer l’implication de la HAS sur les enjeux environnementaux dans le cadre de ses missions
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:48:00][^2^][2] :
Cette vidéo est une conférence sur les low-tech, c'est-à-dire les technologies utiles, durables et accessibles, comme alternative à notre système de production et de consommation actuel. Elle présente les principes, les exemples et les enjeux des low-tech, ainsi que les recherches et les expérimentations menées par le Low-tech Lab et le Centre de sociologie de l'innovation.
Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction du cycle "Agir en temps de crise" * Présentation des partenaires et du thème * Présentation des intervenants Quentin Mateus et Morgan Meyer + [00:02:31][^4^][4] Définition et exemples de low-tech * Trois piliers : utile, durable, accessible * Exemples : toilettes sèches, capteur air chaud, four solaire, etc. * Changement de rapport à la technologie et aux besoins + [00:10:46][^5^][5] Diffusion et capitalisation des savoirs low-tech * Encyclopédie participative en ligne avec des tutoriels open source * Réseau de communautés locales qui se forment et s'entraident * Enquêtes auprès d'acteurs professionnels qui utilisent ou proposent des low-tech + [00:18:04][^6^][6] Recherches et analyses sociologiques sur les low-tech * Intérêt croissant des chercheurs et des institutions pour le sujet * Exemples de travaux sur l'ergonomie, l'agriculture paysanne, la boulangerie au four solaire, etc. * Réflexion sur l'innovation, la technologie, la transition et la société + [00:36:46][^7^][7] Questions du public et conclusion * Réponses sur les jeunes générations, le niveau européen, le rôle de l'industrie, etc. * Perspectives d'avenir et de développement des low-tech * Remerciements et annonce de la prochaine séance
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www.youtube.com www.youtube.com
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Juan Pablo CAICEDO - Paris IAS Ideas - Reimagining Urban Transportation
https://www.youtube.com/watch?v=snaHY-vnB-M
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:58:00][^2^][2] :
Cette vidéo présente le projet de corridor vert de la Septima, une avenue historique et stratégique de Bogota, en Colombie. Le projet vise à transformer cette avenue en un espace public de qualité, intégrant la mobilité durable, l'harmonie écologique et le sens du lieu. Le conférencier, Juan Pablo Caicedo, est le responsable du projet à la mairie de Bogota et il explique les principes, les objectifs, les défis et les opportunités de cette initiative.
Points forts : + [00:03:05][^3^][3] Le contexte et les enjeux du projet * La Septima est une avenue emblématique de Bogota, qui relie le centre historique au nord de la ville * Elle est actuellement en mauvais état, congestionnée, polluée et peu sûre pour les usagers * Plusieurs tentatives de rénovation ont échoué au cours des 25 dernières années, faute de consensus et de vision + [00:10:10][^4^][4] La proposition du corridor vert * Il s'agit d'un projet participatif, qui intègre les besoins et les aspirations des citoyens * Il repose sur trois piliers : la mobilité durable, l'harmonie écologique et le sens du lieu * Il propose de réduire l'espace dédié aux voitures privées, de créer des pistes cyclables et des trottoirs élargis, de mettre en place un transport public électrique et de planter des arbres et des plantes + [00:21:00][^5^][5] La relation avec le concept de ville du quart d'heure * Le conférencier fait référence au concept développé par Carlos Moreno à Paris, qui vise à rapprocher les services et les activités des habitants * Il montre comment le corridor vert peut contribuer à cette vision, en facilitant les déplacements courts et longs, en offrant des espaces publics de qualité et en renforçant la biodiversité * Il souligne l'importance de la participation, de la solidarité et de l'écologie comme principes de la ville du quart d'heure
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unesdoc.unesco.org unesdoc.unesco.org
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Webinaire sur l'éducation au goût des jeunes, réalisé dans le cadre du réseau régional de l'éducation à l'alimentation et au goût porté par le CRES et le GRAINE, en mars 2023. L'objectif de ce réseau est d'instaurer une dynamique régionale pour la mise en place d’actions en éducation à l’alimentation et au goût.
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Retour d’expérience sur une mobilité Erasmus + en Finlande : une délégation d'enseignants et de personnels d'encadrement s'est rendue à Oulou, dans le nord de la Finlande pour rencontrer les acteurs du système éducatif finlandais, l'observer et s'en inspirer. Au menu, bien-être à l'école pour les élèves comme pour les équipes éducatives, approche progressive des apprentissages, relation de confiance entre les familles et les enseignants, développement durable...
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- Jan 2024
- Dec 2023
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videos.assemblee-nationale.fr videos.assemblee-nationale.fr
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différents labels pour impulser et 00:25:19 valoriser l'engagement des établissements on pense au label au 3D ou la belle égalité ou la belle etu santé euh
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- Nov 2023
- Oct 2023
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www.un.org www.un.org
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- Jul 2023
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developers.cloudflare.com developers.cloudflare.com
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The Hibernation API allows a Durable Object that is not currently running an event handler, such as handling a WebSocket message, HTTP request, or alarm, to be removed from memory while keeping its WebSockets connected (“hibernation”).
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- Oct 2022
- Nov 2021
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www.lagazettedescommunes.com www.lagazettedescommunes.com
- Oct 2021
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www.cries-idf.fr www.cries-idf.fr
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d'un tableau de bord francilien de la transition énergétique du bâtiment.
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- May 2021
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www.ecologie.gouv.fr www.ecologie.gouv.fr
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edd.ac-versailles.fr edd.ac-versailles.fr
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Par ailleurs, si la loi n’oblige pas les établissements à se doter d’un Plan de mobilité scolaire (aussi appelé PDES, plan de déplacement établissement scolaire), l’établissement scolaire est pourtant un pôle émetteur de transports motorisés : mettre en place un tel plan, avec les élèves, s’avère un levier efficace pour lutter contre la pollution, le réchauffement climatique et favoriser des habitudes de vie saines.
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- Jan 2021
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www.renovermonecole.be www.renovermonecole.be
- Nov 2020
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www.canal-u.tv www.canal-u.tv
- Sep 2020
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agriculture.gouv.fr agriculture.gouv.fr
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www.cres-paca.org www.cres-paca.org
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draaf.normandie.agriculture.gouv.fr draaf.normandie.agriculture.gouv.fr
- Aug 2020
- May 2020
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www.france.tv www.france.tv
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à 00:43:05 Paris 9eme Un bovin est équivalent à un protéinique de 1500 repas demande l'équivalent de 18000 repas de céréales pour le produire. La diversification alimentaire permet de consommer des sources de protéines plus écoresponsables
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à 00:35:55 Malmö est à 2 repas végétariens par semaine ce qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20%
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à 00:23:36 exemple de Moulinot qui récupère les restes alimentaires pour les valoriser
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www.france.tv www.france.tv
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à 01:03:34 exemple de Grande synthe
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à 34:30 Malmö est à 2 repas végétariens par semaine ce qui permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20%
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