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DOCUMENT DE BRIEFING - AUDITION DE FRANÇOIS BAYROU SUR LES VIOLENCES SCOLAIRES, NOTAMMENT À NOTRE-DAME DE BÉTHARRAM
Date : [Insérer la date de l'audition si disponible, sinon indiquer "Non spécifié"] Sujet : Audition de François Bayrou devant la commission d'enquête sur les violences scolaires, en particulier à Notre-Dame de Bétharram. Source : Extraits de la retranscription de l'audition. Intervenant Principal : François Bayrou (Premier Ministre) Rapporteurs : Violette Spilbou, Paul Vanier Présidente : [Nom de la présidente non précisé dans les extraits]
1. Synthèse Exécutive
François Bayrou, auditionné sous serment, a abordé les accusations portées à son encontre concernant sa connaissance et sa gestion des violences, notamment sexuelles, au sein de l'établissement Notre-Dame de Bétharram.
Il a vivement contesté les allégations selon lesquelles il aurait protégé des pédocriminels ou minimisé la gravité des faits.
Il a insisté sur l'importance de son audition pour les victimes, qu'il considère comme le cœur du sujet, tout en dénonçant une instrumentalisation politique de l'affaire visant à l'abattre et à déstabiliser le gouvernement.
Bayrou a fourni une chronologie précise de ses liens avec Bétharram (en tant que parent d'élève de 1987 à 2002) et de son action en tant que Ministre de l'Éducation Nationale (1993-1997) face aux alertes reçues, notamment un rapport d'inspection de 1996 qu'il a commandé.
Il a longuement débattu avec les rapporteurs, en particulier sur les variations perçues dans ses déclarations antérieures et sur l'existence et le contenu d'une conversation avec le juge Mirand en 1998.
Il a également défendu son approche face à la violence, y compris un incident personnel controversé.
2. Points Clés et Thèmes Principaux
- La Protection des Victimes et le "Continent Caché" des Violences : Bayrou place les victimes au centre de sa préoccupation. Il décrit les violences, en particulier sexuelles, comme un "continent caché" qui émerge enfin, notant que cela ne se limite pas aux établissements scolaires mais touche de nombreux domaines (associations, sport, famille, etc.). Il exprime sa reconnaissance envers ceux qui ont "permis de dévoiler ce qui devait l'être".
- "pour moi le premier mot qui me vient quand je pense à cette audition c'est enfin... elle est très importante pour les garçons et les filles qui ont été victimes de violence et particulièrement de violence sexuelle depuis des décennies que ce soit à Betaram ou comme nous le découvrons tous les jours en beaucoup d'autres établissements scolaires et en beaucoup d'autres institutions associatives sportives dans le monde du spectacle en famille hélas c'est un j'ai employé cette expression un continent caché qui apparaît qui surgit"
- "ce sont celles-là les victimes qui m'intéressent qui trop souvent se sont tu parce qu'elles ont honte parce qu'elles n'osent pas parce qu'elles ne veulent pas faire de peine à leurs proches"
- Accusations Personnelles et Instrumentalisation Politique : Bayrou réfute vigoureusement les accusations selon lesquelles il aurait protégé des pédocriminels ou ignoré les alertes. Il perçoit l'affaire comme une "manœuvre", une "instrumentalisation" politique visant à "abattre ce gouvernement abattre le suivant et le suivant encore", utilisant le "scandale" comme arme, notamment via les réseaux sociaux.
- "Je n'ai jamais été informé de quoi que ce soit de violence ou de violence à forcerie sexuelle jamais" (déclaration contestée par les rapporteurs mais que Bayrou maintient dans son principe)
- "ce n'est pas parce que j'exprime cette reconnaissance que je n'identifie pas les manœuvres l'instrument l'instrumentalisation de tout cela en reprenant une phrase d'un des inspirateurs de certains d'entre vous abattre ce gouvernement abattre le suivant et le suivant encore et l'arme qui est utilisée c'est l'arme du scandale"
- "vous m'interrogez vous en montant à la tribune pour m'accuser d'avoir protégé des péd criminels"
- Lien avec Notre-Dame de Bétharram : Bayrou détaille son unique lien avec l'établissement, en tant que parent d'élèves de 1987 à 2002. Il réfute avoir été membre d'un organe de gouvernance. Il mentionne avoir été désigné représentant du conseil régional au conseil d'administration en 1985 mais affirme n'y avoir "jamais siégé". Il indique n'être entré dans l'établissement que lors d'événements ponctuels (inauguration d'un gymnase, réparation de la chapelle, inondation).
- "notre fille aînée est entrée à Betaram en première en 1987 il y a presque 40 ans et notre dernier fils a quitté cet établissement en 2002 il y a presque un quart de siècle voilà exactement mon lien avec Betaram"
- "vous m'avez demandé si j'avais été membre des organes de direction de Betaram jamais"
- "j'ai été désigné sans jamais siéger"
- Connaissance des Faits et Variation des Déclarations : Le débat central porte sur le moment où Bayrou a eu connaissance des violences. Il maintient initialement n'avoir été informé que "par la presse". Face aux questions insistantes des rapporteurs sur les variations de ses déclarations entre le 11 et le 18 février, il finit par reconnaître avoir évoqué les accusations de viol visant le père Caricar avec le juge Mirand, mais affirme que cette conversation n'a pas apporté d'informations nouvelles qui n'étaient pas déjà dans la presse. Il accuse les rapporteurs de "méthode malveillante" et de vouloir "tirer la réalité pour nourrir un procès en scandale".
- "je maintiens que les seules informations que j'ai eu étaient celles qui étaient dans le journal je n'en ai pas eu d'autres"
- "je n'ai jamais entendu parler de violence sexuelle avant que le journal La République des Pyrénées lesclair des Pyrénées et Sud-Ouest fassent mention de ces violences sexuelles on doit être le 29 mai de l'année 2016 de l'année 2000 hein 98 de l'année 1998 vous avez raison 29 mai"
- "j'ai pu parler avec le juge Christian Mirand de ces accusations de viol qui visent le père Caricalcal donc de violence sexuelle sans doute oui" (cité par le rapporteur, confirmé indirectement par Bayrou dans la suite)
- "je regrette je ne me laisserai pas entraîner par vous ma version n'a pas varié" (affirmation contestée par les rapporteurs)
- Le Rapport d'Inspection de 1996 : Face aux alertes de violences physiques en 1995, Bayrou, alors Ministre de l'Éducation Nationale, a commandé un rapport d'inspection en avril 1996. Il défend cette action comme une "vraie vérification", notant que l'inspecteur a entendu une vingtaine de personnes. Il rappelle que ce rapport concluait que l'établissement était "sage, objectif et favorable". Il a redécouvert ce rapport récemment via une publication dans la presse, n'en ayant pas conservé de trace. Il affirme avoir demandé un "suivi" et cite un courrier du directeur de l'établissement daté de novembre 1996 indiquant que les conclusions ont été exécutées (licenciement d'un surveillant, suppression des élèves surveillants).
- "il n'est pas vrai qu'il y a eu des articles de presse ou en tout cas je les ai jamais vu sur le jugement que vous évoquez en 1993 jamais moi j'ai jamais vu ça" (concernant les violences physiques mentionnées par les rapporteurs)
- "du au le 9 ou le 10 avril je demande une inspection de l'établissement"
- "il a entendu 20 personnes... je trouve moi que c'est une vraie vérification"
- "ce rapport d'inspection qui n'existait chez personne s'est retrouvé il a été publié par le Figaro et ce rapport d'inspection en effet on va en parler donne toutes les garanties et les... il est sage objectif et favorable à l'établissement"
- "je demande un suivi au recteur au-delà du rapport"
- "Je viens de licencier même si cela risque d'avoir des retombées le surveillant qui avait une certaine conception de la discipline" (citant le courrier du directeur)
- La Conversation avec le Juge Mirand (1998) et l'Accusation d'Intervention : Bayrou confirme avoir eu une conversation avec le juge Mirand (un ami proche, beau-frère d'une victime tragique de son village) en 1998, après que les articles de presse ont révélé les accusations de viol contre le père Caricar. Il maintient que Mirand n'a pas violé le secret de l'instruction et qu'il n'a rien appris de nouveau. Il réfute catégoriquement l'accusation d'être intervenu dans l'affaire, notamment en lien avec la libération du père Caricar. Il cite le témoignage sous serment de l'ex-Ministre de la Justice Elisabeth Guigou et un document écrit du procureur général de l'époque pour prouver que l'intervention était celle du numéro 2 de la Direction des Affaires Criminelles et des Grâces, Laurent Lemel, et non la sienne. Il accuse le gendarme Hontan et Matrassou d'affabuler ou de se tromper, et les rapporteurs de "manipulation".
- "je connais très bien les deux gendarmes Matrasou et en qui j'ai toujours toute confiance et s'il dit cela on a dû arriver" (cité par le rapporteur concernant la déclaration de Mirand, partiellement corroborant Hontan selon le rapporteur)
- "le gendarme entend soit il ment soit il affabule" (concernant la déclaration de Hontan)
- "celui qui est intervenu c'est le numéro 2 de la direction des affaires criminelles et des grâces or Laurent Lemel est encore en vie... il est assez facile de lui poser la question : est-ce que c'est moi qui suis intervenu auprès de lui ou quelqu'un d'autre"
- "je sous serment et pour moi un serment c'est pas rien j'affirme que je ne suis pas intervenu et que ceux qui m'en ont accusé ont conduit une manipulation"
- La Libération du Père Caricar : Bayrou revient sur la libération du père Caricar en 1998, notant que la chambre d'accusation a justifié cette décision notamment par le fait que l'instruction n'avait pas avancé pendant un an. Il s'étonne de l'absence d'actes d'instruction pendant cette période, mais réfute l'idée que sa libération ou son envoi en Italie soient dus à des pressions politiques, jugeant cette idée "délirante" dans le monde judiciaire. Il cite un courrier de l'avocat de la partie civile, Maître Blazi, "profondément choqué" par cette suggestion de pressions.
- "Il est libéré parce que la chambre de l'instruction dit en réalité il s'est présenté de lui-même et le maintenir en détention n'apportera rien à la recherche de la vérité"
- "pourquoi est-ce que la longueur du délai d'exécution de cette commission rogatoire ne peut justifier que soit maintenu à l'encontre de Pierre Siv Caricard des mesures restrictives de liberté qui ne sont absolument pas indispensables au bon déroulement de l'instruction" (citant l'ordonnance de la chambre de l'instruction)
- "je suis profondément choqué... que l'on puisse laisser entendre que des pressions auraient été exercées sur la chambre de l'instruction concernant la libération du père Caricar" (citant le courrier de Maître Blazi)
- Le Financement de Bétharram par le Conseil Général : Interrogé sur les subventions facultatives versées par le conseil général qu'il présidait après l'affaire Caricar, Bayrou répond qu'il n'y a jamais eu de "financement particulier" pour Bétharram, mais un règlement général pour tous les établissements privés du département. Il mentionne une participation exceptionnelle pour le remplacement de bâtiments préfabriqués dangereux, conforme à la loi Falloux.
- "il n'y a jamais eu de financement particulier pour Betaram il y a un règlement comme dans tous les départements"
- "Betaram a reconstruit en dur au lieu des préfabriqués pailleront point et je crois pour quelque chose comme le conseil général a dû donner quelque chose comme 50000 € une participation à la sécurité des enfants conformément à la loi fallou"
- La Déclaration de Madame Gulung : Bayrou conteste avec force le témoignage sous serment de Madame Gulung, enseignante, selon laquelle le père Vaillant lui aurait dit en 1996 "vous êtes là pour venger mon ami Caricar". Il affirme que cela est "pas possible" car le père Caricar n'intervient dans l'affaire qu'en 1998 et serait parti à Rome des années avant 1996. Il qualifie son témoignage d'"affabulation sous serment".
- "vous n'avez pas compris que vous êtes là pour venger mon ami Caricar c'est ce qu'elle a déclaré sousement devant vous" (cité par le rapporteur)
- "je répète Caricar est parti à Rome selon les interprétations entre 91 et 93 donc des années avant ces événements et elle dit que le père vaillant lui dit c'est pour venger Caricar"
- "je dis que l'affirmation qu'elle a faite sous serment devant vous est une affirmation qui ne peut pas tenir qui ne peut pas être acceptée et donc je dis que cette affirmation est une affabulation souserment"
- Le Contact entre son Cabinet et le Juge Mirand : Questionné sur l'appel de son conseiller, ancien procureur de Pau, au juge Mirand pour parler du secret de l'instruction, Bayrou confirme qu'il est "tout à fait possible et légitime" qu'un tel échange ait eu lieu entre personnes qui se connaissent, surtout face aux "déclarations" qui l'accusaient de manquer au secret de l'instruction. Il assume la responsabilité de ses collaborateurs.
- "je connais le juge Mirande que mon conseiller le connaît il a été procureur à peau pendant des années et que tous les journaux nous expliquaient que vous disiez qu'il y avait eu rupture du secret de l'instruction"
- "il est tout à fait possible et légitime que entre personnes qui se connaissent... il y a pas excommunication parce que quelqu'un dit à quelqu'un d'autre que on lui raconte que il a manqué au secret de l'instruction"
- "j'affirme je dis que mes collaborateurs sont sous ma responsabilité et j'ai pas l'intention de dire qu'ils font des trucs sans que je le sache"
- La Vision de la Violence Éducative et l'Incident de Strasbourg : Bayrou est interrogé sur l'incident de 2002 où il a donné une "tape" à un enfant. Il replace l'événement dans un contexte tendu (lapidation d'une mairie par des militants islamistes suite à son interdiction du voile à l'école) et justifie son geste comme une "tape de père de famille" face au vol de son portefeuille par l'enfant. Il maintient que "ce n'est pas de la violence" et qu'il soutient la lutte contre les violences éducatives ordinaires. Il affirme sa vision éducative basée sur le "langage", l'"esprit critique" et la "sécurité affective".
- "il est vrai qu'à Strasbourg en 2002 dans un moment extrêmement tendu... j'ai le réflexe quand je suis dans tout le temps de de vérifier si mon stylo mon portefeuille est à sa place... et en passant la main j'ai trouvé la main d'un petit garçon qui était en train de sortir mon portefeuille de ma poche et je lui ai donné une tape pas une claque"
- "pour moi ça n'est pas de la violence"
- "c'était un geste éducatif"
- "ma vision éducative c'est que ce qui permet d'accéder à un enfant c'est de lui parler je pense que la clé la plus importante c'est le langage"
- Omerta et Dysfonctionnements de l'État : Le thème de l'omerta est débattu. Bayrou réfute l'idée d'une omerta locale organisée dans sa région. Il reconnaît en revanche des dysfonctionnements systémiques dans la transmission d'informations entre administrations (Justice, Éducation) et le principe du "pas de vague" dans les institutions. Il propose de changer de méthode en créant un "mini commando de responsables" pour agir directement face aux problèmes.
- "il n'est pas vrai que chez nous y ait une omerta c'est pas vrai"
- "si le ministère de la justice avait informé et que le ministère de l'éducation avait provoqué des inspections par exemple peut-être ça aurait été différent mais c'est incommunicable chacun est dans son tuyau d'orge la justice parle pas en dépit de la circulaire que j'avais prise"
- "des grandes administrations comme ça elles vivent selon le principe du pas de vague chef d'établissement il dit pas de vague parce que l'inspecteur d'académie préfère qu'il ait pas de vague et l'inspecteur d'académie dit au recteur pas de vague et le recteur les recteurs il disent au ministre ça se passe très bien c'est comme ça"
- Propositions pour l'Avenir : En conclusion, Bayrou évoque la nécessité de garantir que chaque victime soit écoutée et que les signalements soient mieux recueillis. Il propose de s'inspirer de la loi allemande du 8 avril créant une autorité indépendante couvrant l'école, la culture et le sport, ainsi qu'un conseil scientifique et un conseil des victimes. Il mentionne le travail en cours de la Haute Commissaire à l'Enfance et de la ministre chargée de l'enfance placée.
- "comment pouvons-nous garantir aujourd'hui dans chaque établissement que chaque victime chaque famille chaque élève sera écouté et entendu ?" (Question posée par la rapporteur, reformulée par Bayrou comme un objectif)
- "j'ai proposé que regarde si on ne pouvait pas transplanter en France la loi qui a été votée le 8 avril en Allemagne... qui met en place une autorité qui touche tous les secteurs à la fois"
- "une autorité et deux conseils un conseil scientifique et un conseil des victimes"
- "j'ai nommé quelqu'un pour qui j'ai une très grande estime Sarah Elie au commissaire à l'enfance et elle est précisément en train de travailler... je pense qu'on est oui en en situation d'apporter des réponses qui ne s'enferment pas uniquement dans le cadre strict scolaire"
3. Principales Contradictions et Points de Tension
- Variation des Déclarations sur la Connaissance des Faits : Les rapporteurs ont insisté sur les changements perçus dans les déclarations de Bayrou entre le 11 et le 18 février concernant sa connaissance des violences physiques et sexuelles. Bayrou a contesté l'idée d'une variation, mais ses propres propos ont évolué de "Je n'ai jamais été informé de quoi que ce soit" à la reconnaissance d'avoir évoqué les accusations de viol avec le juge Mirand.
- Intervention dans l'Affaire Judiciaire : Malgré les preuves documentaires et les témoignages cités par les rapporteurs suggérant une intervention du procureur général suite à une démarche "de monsieur Bayrou", Bayrou a catégoriquement nié toute intervention personnelle, affirmant qu'il s'agissait de Laurent Lemel. La confrontation des témoignages sous serment du gendarme Hontan et du juge Mirand a ajouté à la confusion sur l'origine de cette information.
- La Crédibilité du Témoignage de Madame Gulung : Bayrou a attaqué frontalement la crédibilité du témoignage sous serment de Madame Gulung, le qualifiant d'"affabulation", ce qui a suscité la réaction des rapporteurs qui en avaient fait une "lanceuse d'alerte" crédible.
4. Faits Importants et Idées Clés à Retenir
- François Bayrou a été parent d'élèves à Bétharram de 1987 à 2002.
- En tant que Ministre de l'Éducation Nationale, il a commandé un rapport d'inspection sur Bétharram en avril 1996 suite à des alertes de violences physiques.
- Ce rapport de 1996 a conclu que l'établissement était "sage, objectif et favorable".
- Bayrou affirme avoir demandé un suivi et que le directeur de l'établissement a indiqué avoir mis en œuvre les conclusions (licenciement d'un surveillant, suppression des élèves surveillants).
- Bayrou a eu une conversation avec le juge Mirand en 1998 concernant les accusations de viol contre le père Caricar, mais affirme que cette conversation n'a pas révélé d'informations qui n'étaient pas déjà publiques.
- Il réfute catégoriquement toute intervention personnelle dans l'affaire judiciaire du père Caricar et cite des preuves pour étayer sa position.
- Il conteste la crédibilité du témoignage de Madame Gulung.
- Il reconnaît des dysfonctionnements systémiques dans la transmission d'informations entre administrations et le phénomène du "pas de vague".
- Il propose la création d'une autorité indépendante et de conseils scientifiques et des victimes pour lutter contre les violences sur les enfants dans différents domaines.
- Il défend son incident de 2002 à Strasbourg comme une "tape éducative de père de famille" et non comme de la violence.
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Note d'Information : Masculinisme et Cybersexisme sur TikTok
Source : Extraits de l'audition "Association, chercheur et journaliste sur les contenus masculinistes & sexistes sur les plateformes"
Date de l'audition : 2025
Participants :
- Pierre Gau : Journaliste, réalisateur du documentaire "Masculins"
- Chanley Lemou McLaren : Activiste féministe, cofondatrice de l'association Stop Ficha
- Pauline Ferrari : Journaliste indépendante, auteure de "Formé à la haine des femmes comment les masculinistes infiltrent les réseaux sociaux"
- Tristan Duvernet : Doctorant en socio-anthropologie
Principaux Thèmes :
- TikTok comme catalyseur de la radicalisation masculiniste et sexiste :
Les intervenants s'accordent à dire que TikTok joue un rôle crucial dans la propagation des discours masculinistes et sexistes, servant souvent de "porte d'entrée" vers des communautés et des idées plus radicales.
L'algorithme de la plateforme est identifié comme un facteur clé favorisant cette radicalisation.
- L'architecture de TikTok encourage les interactions offensantes :
Plusieurs caractéristiques de la plateforme, telles que l'anonymat, le caractère éphémère des interactions, l'asymétrie d'exposition (streamers visibles, audience non visible) et la distance physique, contribuent à déréguler les mécanismes d'autorégulation sociale et encouragent les comportements offensants et violents.
- La monétisation de l'attention et des conflits :
Le modèle économique de TikTok, basé sur l'économie de l'attention, incite à la production de contenus spectaculaires, clivants et offensants pour générer de la visibilité et de l'engagement, ce qui se traduit par des profits pour la plateforme et les créateurs. Les "clashs" et les "punchlines" sont récompensés par l'audience via des "cadeaux" monétisés.
- Le cybersexisme et les cyberviolences basées sur le genre :
Les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par les cyberviolences.
L'association Stop Ficha documente une explosion de comptes diffusant des contenus intimes sans consentement (Ficha) et observe une misogynie constante et une représentation toxique des femmes sur la plateforme.
- L'influence des influenceurs masculinistes :
Des figures comme Alexis Chens, Bassem et Nasdas sont citées comme des exemples d'influenceurs promouvant le masculinisme et le sexisme, touchant particulièrement un public jeune et contribuant à banaliser les propos misogynes.
- Le lien entre masculinisme, extrême droite et antisémitisme :
Un chevauchement est observé entre les discours masculinistes et ceux de l'extrême droite, où les arguments sur le genre sont utilisés pour attirer les jeunes vers des idéologies radicales.
Des contenus antisémites utilisant l'architecture de TikTok ont également été signalés.
- Les lacunes de la modération et du signalement :
Bien que TikTok dispose de mécanismes de signalement et de partenariats de confiance avec des associations, la modération est jugée insuffisante pour les utilisateurs standards.
Les signalements de contenus offensants ou illégaux ne débouchent pas toujours sur une suppression, et le signalement des "lives" ou des messages privés pose des problèmes techniques.
- L'importance de la prévention et de l'éducation :
Au-delà de la régulation des plateformes, la sensibilisation des jeunes, des parents, des éducateurs et des forces de l'ordre est jugée essentielle pour lutter contre le cybersexisme et la radicalisation en ligne.
Idées et Faits les Plus Importants :
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TikTok comme "porte d'entrée" : "ces réseaux sociaux et donc TikTok étaient une porte d'entrée du discours masculiniste vers un discours qui était beaucoup plus radical après sur des communautés privées." (Pierre Gau)
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Stratégie des influenceurs : Les influenceurs utilisent des sujets comme la musculation, la séduction, le lifestyle pour attirer une audience qui est ensuite dirigée vers des contenus plus radicaux et des communautés privées payantes.
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Disproportion des cyberviolences : "60 % des femmes ont déclaré avoir été victimes de violence en ligne et elles sont 27 fois plus susceptible d'être harcelé en ligne que les hommes." (Chanley Lemou McLaren)
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Architecture de la misogynie en ligne :
Le cybersexisme est structurel, lié aux algorithmes sexistes, au manque de modération et à la sous-représentation des femmes dans la tech.
- Le rôle de l'algorithme :
"quand on crée un compte sur TikTok à partir de centre d'intérêt divers on se retrouve à force de scroll à tomber sur des contenus de plus en plus extrêmes et de plus en plus radicaux." (Pauline Ferrari)
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Rapidité de l'exposition aux contenus masculinistes : Des jeunes hommes sont confrontés à des contenus masculinistes "en moins de 20 minutes". (Pauline Ferrari, citant une étude)
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Incidence dans la vie hors ligne :
Les discours masculinistes en ligne ont des conséquences concrètes, comme des projets d'attentats.
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TikTok favorise les représentations sexistes : Une étude du HCE a montré "à quel point TikTok favorisait en fait les représentations extrêmement sexistes des femmes". (Pauline Ferrari)
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La dérégulation des interactions : Le contexte numérique de TikTok "fait tomber certaines modalités de régulation des offenses" présentes dans les interactions ordinaires. (Tristan Duvernet)
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La visibilité comme moteur : La plateforme "fait du gain de visibilité un moteur central des conversations qui sont produites publiquement". (Tristan Duvernet)
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Le "combat conversationnel" : Les interactions sur TikTok Live peuvent prendre la forme d'un "combat conversationnel" où les participants s'affrontent par "une surenchère d'offense" pour générer du spectacle. (Tristan Duvernet)
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La monétisation des propos offensants : "les phrases choc finalement dans ce dans ce live les punchline... elles sont récompensées par des cadeaux". (Tristan Duvernet)
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L'âge des jeunes radicalisés : Dans les communautés privées, les jeunes hommes adhérents avaient souvent entre 15 et 21 ans. (Pierre Gau)
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Le "marchand de misère" : Expression utilisée pour désigner les influenceurs masculinistes qui exploitent le mal-être des jeunes hommes pour faire un business. (Pierre Gau, citant Stéphanie Lamier)
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L'impunité grandissante : De nombreuses personnes publient des propos misogynes et extrémistes "à visage complètement découvert" sur des plateformes mainstream, constatant une "très grande impunité". (Chanley Lemou McLaren)
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Le continuum en ligne/hors ligne : Les cyberviolences en ligne se conjuguent souvent avec des violences physiques dans la vie réelle. (Chanley Lemou McLaren)
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La romantisation du masculinisme : L'utilisation de musiques "patriotiques" ou "warrior" contribue à glamouriser les contenus extrémistes et à attirer les jeunes. (Chanley Lemou McLaren)
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Les lacunes de la justice et de la police numérique : Le manque de moyens et de formation des forces de l'ordre et de la magistrature limite la réponse judiciaire face aux cyberviolences. (Chanley Lemou McLaren)
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La relation entre masculinisme et extrême droite/antisémitisme : "tous les influenceurs d'extrême droite portent en eux une vision stéréotypée et masculiniste des rôles genrés." (Pauline Ferrari)
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Le business des influenceurs masculinistes : Ils vendent des ebooks, des formations, des programmes de coaching, voire des stages, et reproduisent des modèles basés sur l'exploitation, comme celui d'Andrew Tate. (Pauline Ferrari)
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Utilisation de TikTok comme vitrine pour Telegram : Des comptes Ficha sur TikTok redirigent vers des chaînes Telegram payantes pour accéder à du contenu intime exclusif. (Chanley Lemou McLaren)
Recommandations suggérées par les intervenants (en réponse aux questions) :
- Diminuer le poids de la visibilité (likes, compteurs d'audience) dans l'algorithme et l'architecture de TikTok.
- Rétablir des mécanismes de contrôle social en ligne, potentiellement en rendant les relations plus durables, en créant une symétrie d'exposition ou en renforçant le lien entre identités numériques et hors ligne.
- Lutter contre l'impunité en améliorant le signalement et le traitement des contenus illégaux, notamment pour les lives et les messages privés.
- Accroître la transparence de TikTok sur ses politiques de modération, le nombre de modérateurs francophones et les résultats des signalements.
- Investir massivement dans les moyens de la police numérique et de la justice pour traiter les cyberviolences.
- Renforcer les programmes de prévention et d'éducation aux médias et à l'information dans les établissements scolaires et auprès des familles.
- Former les professionnels (éducateurs, forces de l'ordre, magistrats) aux enjeux du cybersexisme et des cyberviolences.
- Utiliser des cadres législatifs comme le DSA et la loi Seraine comme bases pour une régulation plus efficace des plateformes.
Conclusion :
L'audition met en lumière le rôle préoccupant de TikTok dans la propagation des discours masculinistes et sexistes, amplifié par son architecture et son modèle économique.
Les conséquences de cette diffusion sont tangibles, allant de la banalisation de la misogynie à des projets d'attentats.
Les intervenants soulignent les lacunes de la modération de la plateforme et le manque de moyens de la réponse institutionnelle française, tout en proposant des pistes d'action axées sur la régulation, le contrôle social en ligne et surtout la prévention et l'éducation.
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Note de Synthèse : Audition des Représentants de Parents d'Élèves sur la Prévention des Violences en Milieu Scolaire
Date de l'audition : 2025
Participants :
- FCPE (Fédération des conseils de parents d'élèves) : Monsieur Grégoire Ensel (vice-président)
- PEEP (Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public) : Monsieur Laurent Zamekovski (porte-parole)
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APEL (Association des parents d'élèves de l'école libre) : Madame Hélène Louign (présidente du bureau national), Monsieur Christophe Abraham (secrétaire général)
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Objet de l'audition : Modalités du contrôle par l'État et prévention des violences dans les établissements scolaires, avec un focus particulier sur les recours à la disposition des parents d'élèves lorsqu'ils suspectent des élèves victimes de violence par des adultes.
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Serment prêté par les intervenants : Tous les intervenants ont prêté serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
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Rôle des associations de parents d'élèves dans la prévention des violences :
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Les associations se définissent comme des "vigies", attentives aux signaux faibles et cherchant à engager le dialogue avec les chefs d'établissement et les autorités académiques.
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Leur action est variable en fonction de leur présence locale et de la qualité des échanges avec les instances académiques.
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La FCPE et la PEEP ont un rôle statutaire de lutte contre les violences sexuelles et peuvent se constituer partie civile en justice.
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L'APEL, bien qu'elle déplore fortement les violences, n'a pas le même statut de fédération structurée et ne peut pas se porter partie civile pour l'instant, mais souhaite sensibiliser les parents au signalement.
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Il existe une reconnaissance de la nécessité de la coéducation et de la présence des parents dans les établissements.
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Citation Clé (FCPE) : "nous avons un rôle de de vigie nous sommes extrêmement attentifs"
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Citation Clé (FCPE) : "notre fédération a dans ses statuts depuis maintenant de nombreuses années la lutte contre les violences sexuelles et donc nous sommes dans nos statut habilités à nous porter partie civile"
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Citation Clé (APEL) : "l'appel c'est une association euh donc àolitique non confessionnelle euh qui regroupe aujourd'hui un peu plus d'un million de de familles mais qui représente toutes les familles dans leur diversité au sein de l'enseignement catholique"
Recours et processus de signalement :
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Il n'y a pas de processus clair et unique pour les parents pour donner l'alerte.
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Le 119 est présenté par l'APEL comme un numéro unique qui devrait être la référence, mais il est reconnu comme difficilement joignable et manquant de moyens.
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Les associations privilégient d'abord le dialogue amiable (avec l'enseignant, le directeur d'école, l'inspecteur) pour comprendre la situation avant d'agir.
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La FCPE et la PEEP peuvent aller jusqu'à se porter partie civile en justice, s'appuyant sur leur réseau territorial pour faire remonter les informations jusqu'au niveau national.
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L'APEL, en raison de sa structure associative indépendante, déplore que les informations ne remontent pas systématiquement au niveau national. Elle souhaite mettre en place un processus de remontée.
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Les signalements aux procureurs sont une option, mais les associations explorent différentes voies (119, dialogue, actions en justice).
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Il y a un manque de transparence sur le suivi des signalements, ce qui peut créer de l'énervement et de la méfiance chez les parents.
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La question de la "médiation amiable ou temporisation" est soulevée par les rapporteurs comme potentiellement problématique si elle retarde le signalement. Les associations clarifient qu'il s'agit d'abord de comprendre pour mieux agir, pas de temporiser indûment.
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Citation Clé (FCPE) : "il n'y a pas clairement de process qui nous permettent de donner l'alerte"
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Citation Clé (APEL) : "nous constatons que nous avons plus que des trous dans la raquette les moyens de signalement ne sont pas efficaces aux yeux de l'appel aujourd'hui il devrait y avoir un numéro unique qui est le 119"
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Citation Clé (PEEP) : "nous on privilégie toujours en premier l'amiable les la discussion d'abord avec l'enseignant en deuxième temps si ça ne fonctionne pas la discussion avec le le chef d'établ enfin le chef d'établissement le directeur d'école l'inspecteur de circonscription"
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Citation Clé (APEL) : "nous ne pouvons que déplorer le fait que les informations ne nous remontent pas au niveau national"
Relations avec les établissements et les autorités :
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Dans l'enseignement public, il existe une communauté éducative qui fonctionne mieux quand la relation de confiance avec les associations de parents est établie. Cependant, les associations peuvent aussi être vues comme des "perturbateurs".
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Dans l'enseignement privé, l'APEL est partenaire de l'enseignement catholique mais revendique une "parole libre".
Les statuts de l'enseignement catholique reconnaissent l'APEL comme la seule association de parents, bien que d'autres pourraient théoriquement exister.
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Il existe des situations de "grand écart" entre les établissements où les associations de parents travaillent main dans la main avec la direction et ceux où elles sont tenues à l'écart.
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La question de l'opacité des contrôles de l'État sur les établissements privés sous contrat, qui reçoivent une part importante d'argent public, est soulevée par la FCPE.
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Citation Clé (PEEP) : "on nous incuse souvent de nous mêler de ce qui nous regarde pas"
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Citation Clé (PEEP) : "à l'inverse dans des écoles où l'association est bien implantée dans lequel on a une relation de confiance avec les équipes pédagogiques... on crée des cercles virtuux"
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Citation Clé (APEL) : "nous sommes partenaires avec l'enseignement catholique mais nous avons une parole libre et j'y tiens"
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Citation Clé (FCPE) : "aujourd'hui nous avons des établissements privés sur contrat qui touchent plus de 75 % d'argent public et qui échapperait à tout contrôle"
Problèmes structurels et dysfonctionnements :
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La situation de Betaram est mentionnée comme un élément déclencheur de l'audition et un exemple de dysfonctionnement grave, en partie lié à un environnement quasi "huis clos".
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Les victimes n'ont pas été protégées ni par leur école ni par la nation (selon la FCPE, en raison d'un manque de contrôle).
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Il y a un problème avec l'administration de l'Éducation Nationale, jugée "mortifère et mortelle", qui a tendance à "enfouir" les situations et manque de transparence.
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Les difficultés de joindre les instances (119, inspecteurs, etc.) sont un frein au signalement.
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Le manque de psychologues et d'infirmiers scolaires, en particulier dans l'enseignement catholique (selon l'APEL), est un problème majeur pour le suivi et le soutien des élèves.
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La question des conflits d'intérêts potentiels au sein de l'enseignement catholique, notamment en raison de la possibilité pour une même personne d'être membre de l'APEL et de l'OGEC (organisme de gestion employeur du personnel), est soulevée.
L'APEL reconnaît que cela n'est pas souhaitable et va revoir ses statuts, mais reconnaît que la pratique existe encore, surtout en Bretagne.
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La "loi du silence" ou l'omerta au sein de la communauté éducative est évoquée comme un facteur potentiel entravant les signalements.
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Citation Clé (FCPE) : "on n'est pas du tout sur le même fonctionnement a priori j'imagine en tout cas quand il y a quelque chose ça se vite après on doit on a un rôle de médiateur" (en comparaison avec Betaram)
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Citation Clé (FCPE) : "ces victimes n'ont pas été protégées... elles n'ont pas été protégées par la nation parce que la nation ne contrôle pas"
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Citation Clé (PEEP) : "nous avons aussi une administration qui est mortifère et mortelle une administration qui se veut euh maltraiter et qui est maltraitante et qui a une perte en ligne monumentale"
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Citation Clé (APEL) : "il y a quand même peu d'établissements où il y a des psychologues et des infirmières scolaires lorsque c'est le cas pour nous parents c'est totalement insuffisant"
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Citation Clé (Députée) : "est-ce que vous pensez que ce fonctionnement peut ou a pu générer des conflits d'intérêt serré entre le général et le particulier des fois la frontière est est mince surtout que les parents membres de l'OJEC je le répète ont la fonction d'employeur des personnels"
- Citation Clé (Députée) : "il y a une loi du silence il y a une omerta"
Moyens et structuration des associations :
- Comparaison des moyens (ETP, budget) des trois associations. La FCPE (13 ETP, budget 2.06 M€) et la PEEP (moins de 5 ETP, budget 0.75 M€) sont des fédérations structurées avec des associations locales, départementales et nationales.
L'APEL (20 ETP au national) est une union d'associations indépendantes, ce qui limite la remontée d'informations au niveau national malgré des moyens centraux importants.
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Les associations publiques peuvent s'appuyer sur leur réseau pour les actions en justice, un soutien juridique et une assurance pour leurs membres.
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L'APEL, en raison de son statut d'association et non de fédération, n'a pas de pouvoir hiérarchique sur ses structures locales, ce qui entrave la remontée systématique des signalements.
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Le bénévolat est en évolution, avec des engagements moins longs, ce qui rend la formation des représentants (délégués ou correspondants) d'autant plus cruciale.
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Il y a un besoin de moyens publics pour soutenir la mission des associations de parents d'élèves.
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Citation Clé (FCPE) : "nous n'avons pas autorité hiérarchique sur nos nos membres nous avons conseil des dialogues échange mais on n'impose pas une association départementale une action plutôt qu'une autre"
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Citation Clé (APEL) : "nous sommes une association donc chaque structure est indépendante et nous ne pouvons que déplorer le fait que les informations ne nous remontent pas au niveau national"
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Citation Clé (PEEP) : "le bon évela aujourd'hui est en crise et aujourd'hui c'est de plus en plus difficile d'avoir effectivement des subsides publics"
Propositions d'amélioration et avenir :
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Tolérance zéro : Affirmée par l'APEL.
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Amélioration du signalement : Numéro unique efficace (119 renforcé), transparence sur le suivi, communication claire aux parents sur les procédures.
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Contrôle renforcé : Création d'une agence nationale publique de contrôle des établissements privés sous contrat (proposition FCPE), contrôles périodiques et transparents, publication des rapports d'audit.
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Formation : Meilleure formation des enseignants, chefs d'établissement, inspecteurs sur la détection et le signalement des violences. Formation obligatoire des cadres de l'APEL sur ces sujets.
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Soutien psychologique et sanitaire : Augmentation du nombre de psychologues et infirmiers scolaires dans tous les établissements.
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Libération de la parole : Déploiement et application ferme du programme Evars, création de dispositifs d'écoute (présence adulte hors CPE/direction), dispositif d'alerte anonyme.
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Transparence : Sur les contrôles, le suivi des signalements, les conseils de discipline (étude sur les conseils de discipline demandée par la FCPE).
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Coopération : Meilleure collaboration entre l'État, les établissements et les associations de parents. Institutionnalisation du contact avec les fédérations reconnues d'utilité publique (proposition FCPE).
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Réflexion interne (APEL) : Audit externe sur le fonctionnement associatif et les relations avec l'OGEC et les directions diocésaines pour dégager un plan d'action structurel.
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Recrutement et suivi du personnel : Contrôles systématiques des antécédents judiciaires (B2) au recrutement et régulièrement, suivi des enseignants en difficulté.
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Valorisation de l'engagement parental : Campagne de communication publique sur l'importance des élections de parents d'élèves (proposition FCPE), moyens pour les associations de parents.
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Citation Clé (APEL) : "il faut vraiment une tolérance zéro dans l'ensemble de nos établissements"
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Citation Clé (APEL) : "il devrait y avoir un numéro unique qui est le 119"
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Citation Clé (FCPE) : "créer une agence nationale publique de contrôle des organismes privés sous contrat"
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Citation Clé (PEEP) : "il y a plus de ps il y a plus aussi vous avez tout vu l'émission la vie émission Joël Mazar café cette présence de quelqu'un qui ne soit pas le CPE qui soit pas la direction mais à qui on peut parler librement elle est fondamentale"
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Citation Clé (APEL) : "il faut à mon avis créer un dispositif d'alerte anonyme qui soit accessible à tous et qui soit compréhensible par tous"
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Citation Clé (APEL) : "il faut faire une véritable introspection... prendre un cabinet externe pour faire ce travail"
Points de convergence entre les associations :
- La nécessité d'une tolérance zéro face aux violences.
- L'importance du signalement, même si les processus actuels sont jugés insuffisants.
- Le besoin d'une meilleure formation des personnels éducatifs.
- Le manque de psychologues et infirmiers scolaires.
- L'importance de la présence des parents dans l'école et de la coéducation.
- Le besoin de transparence.
Points de divergence ou spécificités :
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Le statut (fédération vs association) et l'impact sur la remontée des informations et la capacité à se porter partie civile (FCPE et PEEP le peuvent, APEL pas actuellement).
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Les propositions plus spécifiques (agence de contrôle pour les privés sous contrat pour la FCPE, audit externe pour l'APEL).
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La relation avec l'enseignement catholique et les OGEC (spécifique à l'APEL).
Conclusion générale :
- L'audition met en lumière un consensus fort parmi les représentants de parents d'élèves sur la gravité des violences en milieu scolaire et la nécessité d'agir résolument. Cependant, elle révèle aussi des insuffisances importantes dans les dispositifs actuels de prévention, de signalement et de contrôle.
Les associations de parents, malgré leur engagement et leur rôle essentiel de "vigies" et de soutien aux familles, sont confrontées à des défis structurels, un manque de transparence de l'administration, et des relations variables avec les établissements et les autorités.
Des propositions concrètes sont formulées pour améliorer le système, notamment par un renforcement des contrôles (en particulier dans le privé sous contrat), une meilleure formation, des dispositifs de signalement plus efficaces et transparents, et un soutien accru aux associations elles-mêmes.
L'actualité récente a accentué la prise de conscience et la volonté d'agir, y compris au sein de l'APEL qui souhaite revoir son fonctionnement interne pour faciliter la remontée des informations.
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NOTE D'INFORMATION : Traque des pédocriminels en ligne par l'association Les Enfants d'Argus
Source : Extraits du documentaire "Ils TRAQUENT les pédocriminels en ligne - documentaire complet" (france.tv access)
Date : 26/10/2023
Sujet : Activités et motivations de l'association Les Enfants d'Argus dans la lutte contre la pédocriminalité en ligne.
Résumé Exécutif :
- Le documentaire présente l'association Les Enfants d'Argus, composée de bénévoles qui se font passer pour des enfants de 10-12 ans sur les réseaux sociaux afin d'attirer et d'identifier des pédocriminels potentiels.
L'objectif est de recueillir des preuves d'infractions (corruption de mineurs, proposition sexuelle, diffusion d'images pornographiques, etc.) pour constituer des dossiers solides et les transmettre aux autorités judiciaires (police, gendarmerie, parquets) afin de mener à des arrestations et des condamnations.
L'association, active dans les pays francophones d'Europe (France, Suisse, Luxembourg, Belgique), s'appuie sur le travail d'une vingtaine à une trentaine de bénévoles, répartis en "enfants virtuels" (les appâts) et "enquêteurs" (ceux qui analysent les preuves et identifient les auteurs).
Les motivations des membres sont souvent liées à des expériences personnelles de traumatisme, la démarche étant perçue comme un moyen de trouver une utilité et de combattre un fléau omniprésent mais tabou.
Le travail est éprouvant émotionnellement et nécessite des précautions importantes pour la sécurité et la crédibilité des profils.
L'association collabore avec les autorités, précisant ne pas "voler" leur travail mais le compléter.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
La méthode de l'Appât Virtuel :
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L'association crée des profils fictifs sur les réseaux sociaux (principalement Facebook et Instagram) représentant des enfants de 10 à 12 ans. Ces profils sont conçus pour être crédibles, avec des centres d'intérêt (dessin, danse, chant, équitation), des photos (adultes rajeunis avec accord, photos libres de droit modifiées), et des publications imitant le langage et les fautes d'orthographe d'un enfant de cet âge.
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"Un enfant virtuel, comme son nom l'indique, ce n'est pas un enfant, c'est un adulte qui a rejoint notre association... qui représente, sur les réseaux sociaux, un enfant qui aurait entre 10 et 12 ans..."
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Ces comptes servent d'"appât" : "Le compte, c'est un appât ? - Oui, c'est un appât. - Et ça marche ? - Oui. Bah oui."
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Étonnamment, les algorithmes des réseaux sociaux aident à diriger les "enfants virtuels" vers des "présumés pédocriminels" via les suggestions d'amis.
"Paradoxalement, nous, on ne fait rien. Absolument rien. Les algorithmes des réseaux sociaux, d'une manière générale, vont eux-mêmes nous diriger, en suggestion d'amis, chez certains présumés pédocriminels." Un "enfant virtuel" mentionne avoir près de 1000 demandes d'amis, majoritairement d'hommes.
L'omniprésence de la Pédocriminalité :
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Les participants soulignent la fréquence alarmante des contacts initiés par des pédocriminels dès la création d'un faux profil enfant.
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Un membre affirme : "La pédocriminalité, c'est vraiment... On se rend pas compte que nous, on connaît tous des gens... C'est partout. En moyenne, il y en a trois par classe."
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Un autre ajoute : "sur les réseaux sociaux ou sur n'importe quel jeu électronique, il y a des pédocriminels. Comme je vous l'ai dit : là où il y a des enfants, il y aura des pédocriminels."
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Le documentaire souligne que les agresseurs ne correspondent pas à un "profil type" et peuvent être "ton jardinier, ça peut être ton boulanger, ça peut être absolument n'importe qui."
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La majorité des abus (environ 95%) ont lieu dans les cercles familiaux ou connus de l'enfant. L'association se concentre sur les 5% d'agressions commises par des inconnus rencontrés en ligne.
Les Motivations des Bénévoles :
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De nombreux membres sont personnellement touchés par le fléau, ayant eux-mêmes été victimes ou connaissant des proches abusés.
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"Je suis rentré dans l'association Les Enfants d'Argus parce que, malheureusement, comme beaucoup de gens dans le monde, j'ai été abusé quand j'étais enfant, et c'est ce qui a principalement motivé mes démarches pour rejoindre l'association."
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Un membre exprime sa motivation principale par la "haine" envers les agresseurs, qui lui donne "tellement de détermination".
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La démarche est aussi un moyen de trouver une "utilité à sa vie" et de "se servir de ses traumas comme d'une force".
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La "satisfaction" de voir un agresseur inquiété ou arrêté est un facteur de motivation.
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Le fait d'occuper les agresseurs sur les faux profils empêche ces derniers de contacter de vrais enfants : "même, juste le temps qu'on passe à parler avec ces mecs, c'est du temps en moins qu'ils ont à parler avec des vrais enfants. Donc, on ne fait pas rien."
Le Processus de Traque et de Constitution de Dossiers :
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Les "enfants virtuels" interagissent avec les agresseurs potentiels, en maintenant la crédibilité de leur rôle et en évitant toute incitation. "Ne jamais laisser sous-entendre qu'on est d'accord pour avoir des relations sexuelles... jamais d'incitation."
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Ils documentent les échanges, en particulier les "infractions claires et nettes" (demandes de photos, propositions sexuelles, envoi d'images pornographiques).
Les captures d'écran sont essentielles car les agresseurs suppriment souvent les messages. "Capture d'écran immédiatement et j'enregistre le média qu'il m'a envoyé... Heureusement qu'on l'a screenée, parce qu'on a bien notre preuve d'infraction."
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Il est crucial de rappeler l'âge supposé de l'enfant virtuel dans les conversations pour caractériser l'intentionnalité de l'agresseur. "C'est précieux pour aller sur l'aspect psychologique, sur ce qu'on appelle l'intentionnalité... En ayant créé un avatar et en ayant fait... plusieurs messages un peu types : 'J'ai cet âge-là', 'Ça me fait peur, ce que tu me dis'... Avec plusieurs messages comme ça, ça permet de caractériser toute l'intentionnalité."
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Les dossiers, compilant les preuves et les infractions caractérisées, sont ensuite transmis aux "enquêteurs".
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Les "enquêteurs" analysent les nombreuses captures d'écran et messages (parfois plus de 140 screens et 1500 messages par dossier).
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Ils effectuent des recherches en ligne ("OSINT" - Open Source INTelligence), en utilisant des informations publiques (profils Facebook, likes, photos, commentaires, etc.) pour tenter d'identifier l'auteur réel.
Des exemples de techniques d'identification sont donnés, comme l'analyse d'arrière-plans sur les photos pour repérer des lieux précis (une rambarde en fer forgé identifiée grâce à Google Street View).
- Une fois le dossier complet, il est révisé et envoyé au parquet, accompagné d'une lettre de dépôt de plainte.
L'association peut être convoquée comme partie civile lors du procès pour représenter l'enfant virtuel.
Les Défis et les Conséquences Émotionnelles :
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Le travail d'"enfant virtuel" et d'"enquêteur" est décrit comme "fastidieux" et demandant "énormément de temps".
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L'exposition constante à du contenu choquant ("voir des choses qui vont peut-être me faire vomir ou pleurer") est un poids émotionnel majeur.
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"On est parfois confrontés à des choses qui sont dures... Les écrits, ça peut être dur, au même titre que les vidéos... Ce qu'il y a de plus dur, c'est le son. C'est ça, le plus dur."
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Certains membres "craquent" et quittent l'association en raison de la difficulté émotionnelle.
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Le "syndrome de Peter Pan" est mentionné pour décrire l'idéalisation du monde de l'enfance par les pédophiles, souvent liée à un sentiment de frustration de leur propre jeunesse.
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Le suivi psychologique n'est pas optionnel pour les professionnels et est fortement recommandé pour les bénévoles compte tenu de l'exposition. Se mettre dans cette démarche sans préparation est perçu comme "se mettre soi-même en danger".
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Les bénévoles doivent apprendre à "faire la part des choses" et à prendre du temps pour "décompresser" afin de préserver leur santé mentale.
La Collaboration avec les Autorités :
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L'association précise ne pas "voler le travail de la police", mais les aider. "On n'est pas des shérifs... on va juste faire des dépôts de plaintes, et après, c'est entre les mains de la police ou de la gendarmerie et de la justice."
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La collaboration avec certaines unités de police ou de gendarmerie est décrite comme positive ("Eux, ils sont vraiment bien").
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Les dossiers bien documentés de l'association sont précieux pour les autorités car ils caractérisent l'"intentionnalité" des agresseurs.
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Un procureur adjoint reconnaît que le système judiciaire actuel est débordé par la masse de signalements et que, malgré l'existence de peines et de condamnations, les moyens humains et matériels sont limités. "si l'intégralité de ces plaintes devait amener à des procès, notre système exploserait."
Structure et Fonctionnement de l'Association :
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L'association compte entre 25 et 30 bénévoles, avec une limite d'environ 40-50 personnes pour rester gérable.
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Elle s'organise avec des "enfants virtuels" et des "enquêteurs", encadrés par des "chefs d'équipe".
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Une nouvelle salariée ("Akela") est embauchée pour professionnaliser l'association et aider à gérer la charge de travail croissante et les relations avec la justice.
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La communication interne peut être complexe ("ça part dans tous les sens ou ça s'engueule presque"), nécessitant de la diplomatie.
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Les arrivées et départs de bénévoles sont réguliers.
Conclusion :
Le documentaire met en lumière l'engagement profond et souvent douloureux des bénévoles de l'association
Les Enfants d'Argus dans la lutte contre la pédocriminalité en ligne.
Leur méthode, basée sur l'utilisation d'avatars d'enfants pour attirer les agresseurs et documenter leurs actes, est à la fois efficace pour obtenir des preuves et émotionnellement très éprouvante.
Bien que l'association contribue de manière significative à l'identification et la poursuite des agresseurs, elle opère dans un contexte où le phénomène de la pédocriminalité en ligne est massif et où le système judiciaire fait face à des contraintes de moyens importantes.
Les motivations personnelles, souvent liées à un passé traumatique, constituent un moteur puissant pour ces bénévoles, mais les risques pour leur santé mentale sont bien réels.
L'association représente une initiative citoyenne essentielle pour combler les lacunes dans la surveillance et la lutte contre ce fléau sur internet.
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NOTE DE SYNTHÈSE
Sujet : L'expérience de l'IVG en France : Persistance des tabous et complexité des vécus.
Source : Extraits du documentaire "IVG : Est-ce encore un sujet tabou en France ? - Documentaire complet" (sans mention d'une date de publication ou de diffusion précise dans les extraits).
Présentation générale :
- Le documentaire explore la réalité de l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) en France à travers les témoignages de plusieurs femmes ayant eu recours à cette procédure.
Il met en lumière la persistance d'un tabou autour de ce sujet, malgré sa légalisation depuis 1975 (Loi Veil).
Le film alterne récits personnels, extraits de discussions de groupe animées par une psychologue, et informations factuelles sur les méthodes et le contexte légal de l'IVG en France et dans le monde.
Un cas particulier est suivi à distance via des messages vocaux, documentant le parcours de Marion tout au long de son IVG médicamenteuse.
Thèmes principaux et idées clés :
- La persistance du tabou et du silence autour de l'IVG :
- De nombreuses femmes, même celles vivant dans de grandes villes et ayant eu un parcours "classique", gardent le secret sur leur avortement pendant des années.
- L'une des intervenantes explique avoir gardé le silence pendant plus de dix ans, ne trouvant pas l'occasion d'en parler et ayant l'impression que "si je n'en parlais pas, alors ça n'était pas arrivé. C'était un non-événement."
- Le documentaire souligne la difficulté de parler de l'IVG même au sein de cercles féministes ou militants où le sujet est censé ne pas être un tabou.
- Il est noté qu'il est parfois plus facile de se confier à des inconnus ou des femmes récemment rencontrées qu'à des proches, y compris les mères. L'exemple de mères ayant eu du mal à s'exprimer sur leurs propres IVG passées avec leurs filles est significatif.
- Le sentiment d'être seule est une expérience récurrente : "Je me suis jamais sentie aussi seule de ma vie que quand j'ai dû prendre cette décision."
- Les émotions complexes et parfois contradictoires ressenties par les femmes :
- Culpabilité et honte : Plusieurs femmes décrivent des sentiments de culpabilité, souvent exacerbés par l'éducation (ex: éducation catholique) ou par des remarques de professionnels de santé. L'une d'elles témoigne : "J'ai senti la honte, alors que j'avais pas honte. Je me sentais presque sale, alors qu'il y a rien de sale dans cette histoire." Une autre raconte avoir senti la culpabilité dès qu'elle a appris sa grossesse, pensant que ses parents la détesteraient.
- Tristesse, dépression, et deuil : Même lorsque la décision est assumée et considérée comme la bonne, l'IVG peut entraîner une tristesse profonde, voire une dépression. Une femme ayant déjà deux enfants ne comprenait pas sa tristesse après son IVG, car la décision était "un vrai choix". Elle a mis deux mois à accepter que même une décision assumée n'était "finalement pas anodin". Le sentiment d'avoir l'impression que sa tristesse était "arrivée à la date de péremption" est également évoqué.
- Soulagement et même joie : Paradoxalement, des sentiments de soulagement intense, de libération, et même de joie sont décrits une fois la procédure terminée. Une femme ayant eu une IVG instrumentale à 17 ans raconte s'être réveillée "avec le ventre vide" et s'être dit "OK, enfin, c'est fini". Une autre, après une IVG chirurgicale, rigolait en salle de réveil et ressentait un "bonheur aussi intense", décrivant ce moment comme "quelque chose de super agréable" malgré les aspects difficiles.
- Colère : L'une des intervenantes exprime une colère intense, particulièrement envers le corps médical et les remarques déplacées reçues lors de son IVG à 17 ans.
- La réalité des échecs contraceptifs et la nécessité de ne pas se justifier :
- Le documentaire souligne que 70% des avortements en France sont dus à des échecs contraceptifs. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas majoritairement les femmes n'utilisant pas de contraception qui y ont recours.
- Plusieurs femmes insistent sur le fait qu'elles étaient sous contraception au moment de la grossesse non désirée (pilule, rapports protégés, etc.).
- Un point important soulevé est le rejet de la nécessité de se justifier ou d'expliquer avoir utilisé une méthode contraceptive : "j'en ai marre de devoir... Enfin, j'ai plus envie d'en parler, de dire : 'Oui, en fait, j'étais sous telle contraception.' En fait, j'ai plus envie d'avoir à me justifier... C'est quelque chose qui ne doit être remis en question en aucun cas."
- Les expériences diverses avec le corps médical et l'accompagnement :
- Les témoignages révèlent des expériences très variables avec le personnel soignant. Certaines rencontrent des soignants "très bienveillants, très encadrants", des psychologues "vraiment très bienveillantes", des sage-femmes "qui m'a vraiment mise en confiance". L'une décrit une infirmière ayant su percevoir sa douleur sans qu'elle la demande et l'ayant bien prise en charge.
- À l'inverse, d'autres subissent des "violences gynécologiques" ou un accompagnement "très, très mal accompagné". L'exemple d'une gynécologue insistant pour proposer un stérilet au cuivre malgré les règles abondantes de la patiente, ou faisant des remarques sur les méthodes contraceptives masculines, est donné.
- Les remarques culpabilisatrices ou jugeantes de certains professionnels de santé sont dénoncées, comme celle d'un médecin traitant disant : "Ah, mais à toi ? Tu pensais pas que ça t'arriverait ?" ou faisant une lettre pour confier une patiente au chirurgien en la décrivant comme "une fille bien". Ceci est perçu comme transmettant l'idée que seules les femmes "bien" ont le droit d'avorter sans jugement excessif.
- Le sexisme dans le parcours de soins est évoqué, notamment lors des échographies où seule la femme reçoit des remarques alors que le conjoint n'est pas interpellé.
- La douleur physique des méthodes d'IVG, en particulier la méthode médicamenteuse, est décrite comme très intense, remettant en question l'idée d'une "IVG de confort". Marion la décrit comme "une des pires douleurs que j'aie jamais connues".
- La décision et la relation au "potentiel enfant" :
- Les raisons d'avorter sont variées : études, manque de moyens, jeune âge, maladie (ex: bipolarité), situation instable du couple, désir de ne pas transmettre de blessures, ou simplement le fait de ne pas désirer un enfant à ce moment-là.
- Certaines femmes ont vécu la grossesse non désirée comme un "signe" (après une dépression intense, ou en raison de difficultés potentielles à concevoir dues à l'endométriose), rendant la décision particulièrement difficile.
- La perception du "potentiel enfant" diffère grandement entre les témoignantes : pour certaines, ce n'était "pas un enfant", "pas un bébé", juste "un parasite". Pour d'autres, c'était un moment "particulier" où elles ont parlé à ce "potentiel enfant", un moment "super agréable" malgré les difficultés physiques et émotionnelles.
- Le contexte légal et mondial :
- La loi Veil de 1975 a légalisé l'IVG en France, mais initialement comme "une exception, l'ultime recours à des situations sans issue", définition contestée comme portant atteinte à la liberté de choix des femmes.
- Le délai légal pour l'IVG est passé de 12 à 14 semaines (16 semaines d'aménorrhée) en mars 2022.
- Il existe deux méthodes : médicamenteuse (jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée, choisie par 72% des femmes) et instrumentale (chirurgicale, sous anesthésie, possible jusqu'à 16 semaines d'aménorrhée).
- Le débat législatif récent entre le terme "droit" (Assemblée Nationale) et "liberté" (Sénat) pour qualifier l'IVG dans la Constitution est mentionné, soulignant la fragilité potentielle de cet accès selon les gouvernements.
- Le documentaire rappelle le contexte mondial : plus de 40% des femmes en âge de concevoir vivent dans des États aux lois restrictives, et l'IVG est interdite dans une vingtaine de pays. Le recul du droit à l'avortement dans certains pays (ex: États-Unis) et les décès dus aux avortements clandestins (une femme toutes les 9 minutes dans le monde) sont soulignés.
L'importance du soutien et de la parole :
- L'importance d'un entourage soutenant, présent et fiable est soulignée comme "si précieux".
- Les cercles de parole permettent aux femmes de se sentir moins seules et de briser l'isolement. La psychologue animant un tel cercle vise à créer un espace "secure" où toutes les émotions sont bienvenues.
- Le simple fait d'en parler, même à des inconnus, est une première victoire et donne de la force. Une participante se sent "forte en fait" grâce à ces échanges.
- Recontacter des structures comme le Planning Familial après l'IVG peut apporter un soutien essentiel et aider à "être plus en paix avec soi-même".
Citations clés :
- "Comme plus de 200 000 femmes chaque année, j'ai avorté quand j'étais plus jeune... J'en ai très peu parlé autour de moi... Et puis, quelque part, si je n'en parlais pas, alors ça n'était pas arrivé. C'était un non-événement."
- "On m'a fait vivre une culpabilité énorme. Vraiment... J'ai senti la honte, alors que j'avais pas honte. Je me sentais presque sale, alors qu'il y a rien de sale dans cette histoire."
- "J'avais pas de réelles raisons d'avorter." (Sentiment de culpabilité basé sur une situation privilégiée).
- "j'ai une endométriose... Quand j'ai su que j'étais enceinte, je me suis dit que c'était un peu un signe et que je pouvais pas... Que je pouvais pas laisser passer cette 'chance'."
- "j'en ai marre de devoir... Enfin, j'ai plus envie d'en parler... En fait, j'ai plus envie d'avoir à me justifier... C'est quelque chose qui ne doit être remis en question en aucun cas."
- "En France, 70% des avortements sont dus à des échecs contraceptifs."
- "je trouve vraiment inégalitaire la recherche qui a été faite là-dessus [la contraception masculine]."
- "Mon copain était paniqué, il savait pas quoi faire... Les gens qui parlent d'IVG de confort... Voilà, je ne serai pas grossière, mais non, il n'y a rien de confortable là-dedans, vraiment."
- "J'avais l'impression qu'on attendait de moi que je sois triste, quand même, parce que faudrait pas que ce soit trop simple, mais que ça dure quelques jours et pas plus."
- "Ça m'aurait certainement aidée de savoir que tu l'avais fait avant, parce que je pense que du coup, je t'en aurais parlé pendant que j'étais en train de réfléchir à ce qu'on faisait, en fait." (Dialogue mère-fille).
- "tenter de définir une situation sans issue à la place d'une femme, c'est porter trop facilement atteinte à sa capacité de jugement, à sa liberté de choisir."
- "pour ces femmes, cette décision était la bonne, la seule possible."
- "Un des trucs hyper positifs pour aujourd'hui, c'est qu'en fait, parce que je savais que j'allais venir là et que j'allais raconter cette histoire, ça m'a permis de le dire à ces proches, de leur dire que le vrai bout de moi dont je vous ai parlé, il contenait ça aussi."
- "Il y a souvent cette phrase que je me dis : 'Un enfant ne peut pas avoir son enfant.' Et j'étais pas prête, en fait."
- "Il m'a dit : 'Ah, mais à toi ? Tu pensais pas que ça t'arriverait ?' Et vraiment, un peu... 'Tu te pensais la petite fille parfaite.'" (Remarque d'un médecin).
- "Ça transmet un truc horrible, je trouve, hyper culpabilisant et hyper lourd, en fait. Où est-ce qu'on met la limite de celles qui ont le droit et celles qui ont pas le droit ?"
- "dans un événement comme ça aussi, il y a un sexisme de fou."
- "Moi, je ne veux strictement pas appeler ça un enfant, parce que je sais que je n'avais pas un enfant en moi et je ne considère absolument pas avoir tué un enfant. Ça n'était pas un enfant."
- "Moi, j'ai vraiment pas du tout... Pour moi, ça n'existait même pas... Pour moi, c'était juste un parasite."
- "C'est là que j'ai pris conscience que cette décision m'appartenait. Enfin, c'était juste pour moi, en fait."
- "Le jour de mon avortement, on m'a mis de la musique... Elle a dansé avec moi un petit peu en me tenant la main et c'était super émouvant."
- "Je suis heureuse d'avoir vécu ça."
- "Ça m'a beaucoup aidée en me disant que c'était hyper banal comme situation. Et ça, il y avait peut-être qu'elle qui pouvait m'apporter ce regard-là." (Conseillère du planning familial).
- "Le droit à l'avortement reste un droit fragile pour lequel le combat ne sera jamais vraiment terminé."
- "en parler librement est déjà une première victoire."
- "Il y a tellement de nuances entre les ressentis de tout le monde... C'est pas possible d'avoir un avis aussi frontal sur quelque chose d'aussi nuancé."
- "Le fait d'être là et de se dire : 'Je suis en train de parler avec toutes ces personnes qui ont eu des histoires différentes', je me dis : 'Ah ouais, OK. Je suis forte en fait. Et vous êtes fortes aussi.'"
Conclusion :
Le documentaire révèle que, malgré sa légalisation depuis près de 50 ans, l'IVG demeure un sujet empreint de tabous en France.
Les femmes qui y ont recours vivent souvent cette expérience dans le silence et l'isolement, confrontées à des émotions complexes allant de la culpabilité à la tristesse, mais aussi au soulagement et à la joie.
Le rôle crucial de l'accompagnement (professionnel et personnel), la nécessité de normaliser le recours à l'IVG, notamment en cas d'échec contraceptif, et la dénonciation des jugements et du sexisme dans le parcours de soins sont des éléments centraux.
Les témoignages soulignent la diversité des vécus et l'importance fondamentale de la parole pour briser l'isolement et permettre aux femmes de se réapproprier leur histoire.
Le documentaire se termine sur un rappel de la fragilité du droit à l'IVG, à l'échelle nationale et internationale, et de l'importance continue de la lutte pour le garantir pleinement.
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Briefing Document : Enquête sur les travailleuses du sexe (OnlyFans & Mym)
Source : Extraits de "Enquête sur les travailleuses du SE*E (OnlyFans & Mym) - TDS le documentaire complet"
Date du briefing : 29 mai 2024
Objet : Analyse des témoignages de travailleuses du sexe en ligne (OnlyFans, Mym), explorant les motivations, les réalités du travail, les défis et les impacts personnels.
Thèmes Principaux :
- Les motivations et l'initiation au travail du sexe en ligne : Les témoignages révèlent diverses raisons pour commencer ce type de travail, souvent liées à des difficultés financières, le chômage ou la recherche d'un revenu rapide. L'idée de "l'argent facile" est mentionnée, bien que rapidement nuancée.
- La complexité et la réalité du travail en ligne : Contrairement à une idée reçue, ce travail est présenté comme exigeant, nécessitant un investissement constant en temps et en énergie. Il implique la création de contenu varié (photos, vidéos, contenu personnalisé), une présence en ligne H24, et la gestion des interactions avec les clients.
- Les risques et dangers associés au travail du sexe en ligne : Une préoccupation majeure est la sécurité, tant en ligne (harcèlement, fuite de contenu) que potentiellement physique (risque d'être retrouvée). Le harcèlement, la haine et le jugement social sont des réalités quotidiennes.
- L'impact psychologique et émotionnel : Le travail du sexe en ligne a un impact profond sur le bien-être mental des travailleuses. Il peut être une forme de revanche ou de reprise de contrôle après des expériences traumatisantes, mais aussi source de remise en question, de honte, d'anxiété et, dans les cas les plus graves, de pensées suicidaires.
- La création d'un personnage et la distanciation : Pour certaines, la création d'un personnage (avatar en ligne) permet de gérer le travail et de se protéger émotionnellement. Cependant, ce personnage peut finir par occuper une part importante de leur vie. *** Les relations avec les clients** : Les interactions avec les clients sont variées, allant de demandes intimes et respectueuses à des fantasmes extrêmes, illégaux ou offensants. Certaines travailleuses se sentent comme des confidentes ou même des "psychologues" pour leurs abonnés, répondant à un besoin d'intimité émotionnelle et de soutien.
- La stigmatisation et l'isolement social : Le jugement social et la stigmatisation sont très présents. De nombreuses travailleuses cachent leur activité à leur famille et à certains amis, ce qui peut avoir des conséquences sur leurs relations personnelles et leur vie intime.
- Les limites et la négociation des prestations : Chaque travailleuse établit ses propres limites quant au type de contenu et aux prestations qu'elle propose. Ces limites peuvent être mises à l'épreuve par des demandes extrêmes ou des offres financières importantes. Dépasser ces limites, souvent par nécessité financière, peut être vécu comme une agression ou une forme de "viol".
- La permanence de l'identité associée au travail du sexe : Les travailleuses expriment la difficulté, voire l'impossibilité, de se dissocier entièrement de leur identité de travailleuse du sexe une fois qu'elles ont été actives sur ces plateformes, soulignant que "quand tu commences ce métier, y a plus de retour en arrière."
Idées ou Faits Importants :
- "L'argent facile, ça n'existe pas. C'est de l'argent rapide, oui... mais facile, non." Ce travail nécessite un engagement important et constant pour générer des revenus.
- La nécessité d'une présence constante en ligne : "C'est important d'être tout le temps présent. On peut pas se permettre de faire une pause pendant un mois, sans contenus..."
- Le danger d'Internet : "Il faut vraiment avoir ça dans la tête, qu'Internet, ça reste dangereux, qu'on n'est pas à l'abri que, le lendemain, toute la France soit au courant des photos que t'as postées ou que tu apparaisses sur des sites un peu bizarres."
- Le harcèlement omniprésent : "Dès lors que tu es sur ces plateformes, tu vas te faire harceler sur les réseaux. Toute cette haine et tout, personne n'est fait pour supporter un tel impact, niveau social, niveau jugement. Personne."
- La création d'un personnage comme mécanisme de défense : Certaines créent un "perso" pour se détacher, mais cela peut prendre une part importante de leur vie.
- L'impact sur l'image de soi et le corps : Se voir filmer et monter son propre contenu peut être psychologiquement difficile, accentuant les complexes corporels.
- Un moyen de reprendre le contrôle après un traumatisme : Pour certaines, le travail du sexe en ligne est un moyen de "reprendre le contrôle" sur leur corps et leur sexualité après avoir subi des violences. "Ça permet, en fait, de reprendre le contrôle sur ce qu'elles ont pas pu faire, en fait, dans la vraie vie."
- La sexualisation monétisée comme forme de revanche : "OK, tu veux me sexualiser ? OK. Ben tu raques." Monétiser la sexualisation peut être une façon de récupérer du pouvoir.
- La confrontation à des fantasmes extrêmes et parfois illégaux : Les travailleuses sont confrontées à des demandes inhabituelles, voire choquantes, qui peuvent les marquer.
- Le rôle de "psychologue" ou de confidente : Certaines interactions dépassent le cadre sexuel, répondant à un besoin de connexion humaine chez les clients. "J'ai plus l'impression d'être psychologue, des fois, plutôt que TDS."
- Le risque accru pour les jeunes et les vulnérables : "C'est super dangereux, ces plateformes, pour les personnes qui sont pas en état psychologique de se lancer et qui sont trop jeunes, trop manipulables, trop influençables..."
- Le vécu de l'agression et du danger physique : Des témoignages font état d'agressions et de la peur d'être retrouvée et violentée.
- Les conséquences sur les relations personnelles : Le secret et la stigmatisation peuvent entraîner des ruptures ou des difficultés dans les relations intimes et familiales. "La conséquence dans ma vie intime, elle est simple : je vais me séparer."
- La difficulté à quitter l'activité et l'identité associée : L'image publique et l'identité construite rendent difficile un retour en arrière. "Je ne suis plus telle personne. Maintenant, je suis Betty. Et ça va durer tout le temps."
Conclusion Provisoire :
Les témoignages de ces travailleuses du sexe en ligne dressent un portrait complexe et souvent difficile de cette activité.
Si elle peut offrir un revenu rapide et, pour certaines, une forme d'empowerment ou de thérapie après un traumatisme, elle est également parsemée de dangers, de harcèlement, de jugement social et d'impacts psychologiques importants.
L'idée d'"argent facile" est un leurre, masquant un travail exigeant et des risques considérables, particulièrement pour les personnes jeunes ou vulnérables.
La ligne entre la vie professionnelle et personnelle est souvent floue, et l'identité associée au travail du sexe en ligne semble difficile à effacer.
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Briefing Document : Prostitution des mineures, enquête sur une jeunesse invisible
Ce briefing examine les thèmes centraux abordés dans le documentaire "Prostitution des mineures, enquête sur une jeunesse invisible", mettant en lumière les expériences des jeunes filles concernées, les défis rencontrés par les structures d'accueil et le regard de la société sur cette problématique complexe.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
- Vulnérabilité et Manipulation des Jeunes Filles :
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Les sources soulignent la grande vulnérabilité des mineures, souvent décrite comme "multivulnérables", cumulant diverses fragilités (antécédents de violence, problèmes familiaux, etc.). Les prédateurs identifient et exploitent ces faiblesses.
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Le mécanisme du "lover boy" est un élément crucial de la manipulation. Ces individus se présentent comme des amis ou des amoureux attentionnés pour établir un lien fort et une dépendance affective avant d'inciter les jeunes filles à la prostitution.
Une jeune fille témoigne : "Au début, il s'est présenté comme un copain, et c'était quelqu'un qui m'écoutait toujours quand je racontais mes petits problèmes, qui avait l'air attentionné... Et j'avais l'impression que c'était vraiment quelqu'un qui m'aimait, parce qu'il avait vu le fond de ma personne."
Elle reconnaît plus tard qu'il lui a "vendu du rêve" et qu'il avait "son but dans la tête" dès le début.
- La peur de perdre cet attachement, même face à la manipulation et aux mauvais traitements, rend la sortie de ce cycle difficile.
Une jeune fille exprime : "Je sais pas, c'est bizarre, un peu, mais j'ai toujours de l'attachement pour lui, un peu." malgré le mal qu'il lui a fait.
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La Fugue comme Facteur de Risque et Symptôme de Détresse :
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La fugue est identifiée comme l'un des risques les plus importants pour les jeunes filles en foyer. Comme l'écrit quelqu'un sur un Post-it : "La prostitution."
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La fugue est souvent perçue comme un cercle vicieux, menant rapidement à l'exposition aux dangers extérieurs et à la prostitution.
Une jeune fille raconte : "Moi, ma première fugue du foyer, c'était, je crois, le soir ou le lendemain de mon arrivée. En fait, ça va venir... C'est un cercle vicieux, ça va venir rythmer ta vie."
- Paradoxalement, certaines jeunes filles recherchent le danger ou l'adrénaline dans la fugue, bien que cela les expose à des risques extrêmes.
"Est-ce que, quelque part, ça nous plaît, ça nous fait du bien de nous mettre en danger, parce que ça nous apporte aussi des sensations ?" est une question soulevée lors d'un échange.
- La fugue est aussi un symptôme de la détresse et du mal-être des jeunes filles, confrontées à des problèmes complexes et à un sentiment d'isolement.
Le Foyer et la Protection de l'Enfance : Défis et Engagement :
- Les foyers de protection de l'enfance jouent un rôle crucial mais rencontrent d'énormes défis face à la complexité des situations. Ils sont confrontés aux fugues constantes et à la difficulté de retenir physiquement les jeunes filles.
Un éducateur note : "on sait que si on les retient de force, elles vont ouvrir la fenêtre et vont passer par la fenêtre..."
- Malgré ces difficultés, l'objectif principal est de maintenir le lien avec les jeunes filles, même lorsqu'elles sont en fugue, afin qu'elles puissent revenir et demander de l'aide si nécessaire.
"La priorité, c'est de ne pas perdre le lien... d'être suffisamment proches pour que, si un jour, elle a besoin de nous, elle puisse tendre la main pour qu'on l'attrape."
- Le personnel des foyers fait preuve d'un engagement profond, malgré le découragement et la fatigue. Ils travaillent pour protéger et accompagner les jeunes, même face à des situations extrêmes.
Un membre du personnel confie : "Il y a des moments où on a envie de baisser les bras et où on se dit que tout ce qu'on est en train de faire, ça ne sert à rien."
- La communication avec les familles et les autres institutions (ASE, police) est complexe et parfois source de frustration.
La mère d'Éva exprime sa colère envers l'ASE pour le placement de sa fille, estimant que sa situation a empiré depuis.
L'Exploitation Sexuelle et ses Conséquences Dévastatrices :
- Le documentaire ne mâche pas ses mots pour décrire l'horreur de la prostitution des mineures, insistant sur l'âge (souvent 13-14 ans) et l'absence de choix.
Un intervenant déclare :
"Il y a des hommes qui achètent l'accès au corps d'enfants. Je suis désolée : 13-14 ans !
Et quand on me parle de choix, j'aimerais qu'on m'explique de quel choix on parle."
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Les "clients" sont décrits comme violents, déshumanisants et sans remords. Une jeune fille témoigne : "Dès que je te passe l'argent, tu m'appartiens. Ils sont vraiment comme ça... Du coup, toi, tu te sens comme... Comme une déchetterie, en fait."
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Les conséquences psychologiques de l'exploitation sont profondes et durables, incluant la perte d'estime de soi, le sentiment de n'être qu'un objet, la honte et le traumatisme. Une jeune fille confie : "Pour moi, mon corps n'avait plus de valeur." et ressentait un "vide en moi".
- La violence physique et verbale de l'exploiteur est également décrite : "Et puis, là, c'était : 'Je te frappe, tu sers à rien, t'es qu'une pute...'"
- La diffusion de vidéos et photos intimes sans consentement ajoute une couche supplémentaire de victimisation et d'atteinte à la dignité.
"Vous voyez, quand vous dites : 'Il se passe rien, ça risque rien...' Vous découvrez toutes ces vidéos. Ça veut dire que quelqu'un vous a filmée en pleine situation..."
Le Rétablissement et le Cheminement vers la Guérison :
- Malgré la gravité des situations vécues, il y a des lueurs d'espoir.
Les jeunes filles cherchent des moyens de s'en sortir et de reconstruire leur vie.
Le désir de mener une vie "normale", comme les autres jeunes filles qui vont à l'école, est une motivation importante. "
Je commence à me dire que c'est pas normal d'envier quelqu'un dans la rue juste parce qu'il marche et qu'il a pas à faire ce que je dois faire après."
- Le soutien des éducateurs et des proches est essentiel dans ce processus.
La mère d'Éva exprime l'importance d'être "ensemble pour... être présents pour elle".
- Le témoignage d'une jeune fille sur le fait de ne pas avoir replongé depuis près d'un an, malgré les tentations, montre la force de leur résilience.
Elle reconnaît cependant la peur de rechuter dans les moments de faiblesse.
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Le processus de guérison est long et difficile, impliquant le travail sur le traumatisme, la confiance en soi et la capacité à se projeter dans l'avenir. Une jeune fille exprime la difficulté de se méfier des hommes et la peur de l'attachement.
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Le sentiment de honte lié au passé est un obstacle au partage et au soutien.
"Mes proches ne savent pas que j'ai été dans cette situation... c'est une chose dont j'ai encore honte, parce que je sais que la société n'est pas prête à accueillir ce genre de parole.
Le Regard de la Société et l'Indifférence :
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Le documentaire critique l'indifférence et le manque de compréhension de la société face à cette problématique. Un intervenant raconte comment les gens évitent le sujet lorsqu'il décrit les réalités vécues par ces jeunes. "très vite, tu te rends compte qu'il manque de la bière, que les gens vont chercher de la bière, mais ils ne reviennent jamais, quoi."
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Les justifications ou minimisations de la prostitution des mineures (achat de biens de luxe, consentement) sont fermement rejetées comme une méconnaissance profonde de la réalité et de la détresse des jeunes filles.
Un intervenant s'exclame : "Putain, mais merde... Si quelqu'un veut un sac à main à ce point-là, ça dit quelque chose de la valeur qu'il se donne. Il pense que sans ce sac à main, il n'est rien. Et c'est ça, le problème. C'est pas le sac à main."
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Le manque de réaction ou la lenteur des institutions (police, justice) pour démanteler les réseaux est également souligné. La mère d'Éva alerte la police, mais on lui répond : "Oui, mais nous, on ne peut rien faire."
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En conclusion, ce documentaire offre un aperçu poignant et sans concession de la réalité de la prostitution des mineures, mettant en lumière les parcours de vie brisés, la complexité de la protection de l'enfance et l'urgence d'une prise de conscience sociétale pour mieux protéger et accompagner ces jeunes filles.
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- May 2025
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Document de Briefing : Examen des Enjeux de l'Éducation dans la Région Hauts-de-France
Source : Extraits de "🔴 Xavier Bertrand sur la réponse de l’État face aux violences dans les établissements scolaires"
Date :2025
Intervenant Principal : Xavier Bertrand, Président du Conseil Régional des Hauts-de-France
Contexte : Audition dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire sur la réponse de l'État face aux violences dans les établissements scolaires.
L'audition se concentre notamment sur le contrôle exercé par les autorités, le financement des établissements scolaires (publics, privés sous contrat et hors contrat), et spécifiquement sur le cas du lycée privé Averroès de Lille dont le contrat d'association avec l'État a été résilié.
Principaux Thèmes Abordés :
Financement des Établissements Scolaires par la Région Hauts-de-France :
- Montants : Xavier Bertrand détaille les subventions versées par la région pour l'année scolaire en cours.
- Dotation globale de fonctionnement (établissements publics et privés sous contrat) : 90,2 millions d'euros.
- Subventions pour les actions éducatives : 3,2 millions d'euros.
- Politiques volontaires (prêts à taux zéro, garanties d'emprunt, etc.) : 10 millions d'euros (suspendus ou en année blanche pour les établissements privés sous contrat à la prochaine rentrée).
- Dépenses assurées en maîtrise d'ouvrage région (maintenance) : un peu plus de 5 millions d'euros.
- Distinction Public/Privé :Établissements publics : Les 90,2 millions d'euros (dotation globale) s'appliquent également aux établissements publics.
- Établissements privés sous contrat : 50 millions d'euros font l'objet de dépenses obligatoires. 10 millions d'euros concernent des politiques non obligatoires (politiques volontaires/facultatives).
- Établissements Privés Hors Contrat : La région Hauts-de-France ne subventionne actuellement aucun établissement privé hors contrat. Xavier Bertrand n'interdit pas cette possibilité par principe si cela présente un intérêt avéré pour la région, nécessitant un débat en assemblée plénière. La position de la région sur le hors contrat est connue, et aucune demande de subvention de la part de ces établissements n'a été reçue. Xavier Bertrand a été sollicité pour visiter de tels établissements mais a refusé, expliquant ne pas avoir de relations établies avec eux.
- Subventions Facultatives (10 millions d'euros) : Ces subventions relèvent d'un projet et d'une volonté politique. Elles servent principalement à financer des travaux ou des achats d'équipement (numérique, rénovation énergétique, etc.).
L'attribution se fait souvent via des protocoles d'accord, notamment avec l'enseignement diocésain, et peut prendre la forme d'avances remboursables, de prêts à taux zéro ou d'annuités d'emprunt.
La loi Falloux limite ces subventions à 10% des dépenses annuelles pour certains types d'établissements (sauf pour l'enseignement technique, professionnel, agricole et les maisons familiales rurales - loi Acier de 1919). Un contrôle sur pièces et sur place est systématiquement effectué pour vérifier l'engagement des travaux avant le versement des fonds. Ces subventions facultatives ne concernent pas la vie scolaire ou l'animation éducative, mais du bâtiment et du technique.
Rôle et Compétences de la Région en matière de Contrôle et d'Inspection :
- Absence d'Association et d'Information : Le Conseil Régional n'est ni associé ni informé lorsque l'État effectue un contrôle ou une inspection dans les lycées (académique, administratif, audit des finances publiques). Xavier Bertrand souhaiterait que l'information soit systématique et que les services régionaux dédiés aux lycées y soient associés, surtout si cela touche aux compétences régionales (fonctionnement financier, gestion des agents).
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Personnel Non-Enseignant : La question de l'inspection du personnel non enseignant (relevant de la responsabilité de la région) est soulevée. Bien que ces agents fassent partie de la communauté éducative, Xavier Bertrand souligne qu'il n'a pas l'autorité fonctionnelle sur eux, ce qu'il considère "anormal" et méritant l'attention du législateur. Il estime qu'une inspection générale serait fondée à s'intéresser à ce personnel, mais insiste sur la nécessité d'une collaboration étroite avec les services régionaux.
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Contrôle d'Honorabilité du Personnel : La région procède systématiquement aux contrôles préalables autorisés par la loi pour le recrutement du personnel (casier judiciaire B2). Cependant, elle ne fait pas partie des employeurs qui peuvent demander une attestation d'honorabilité pour certaines fonctions réglementées. Xavier Bertrand est demandeur de cette possibilité, le B2 étant le document utilisé pour vérifier le passé judiciaire, un casier judiciaire rendant impossible de travailler auprès des jeunes.
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Le Cas du Lycée Privé Averroès de Lille : Ce cas est central dans l'audition et illustre les problématiques de contrôle et de relations entre l'État et la Région.
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Contexte : Averroès est le deuxième établissement sous contrat en France dont le contrat d'association a été rompu (en 2023). Cette rupture est possible selon l'article L442-10 du code de l'éducation, à l'initiative de l'État ou sur demande d'une collectivité.
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Rôle de Xavier Bertrand : Xavier Bertrand se considère comme un "lanceur d'alerte" dans ce dossier depuis novembre 2017, date à laquelle il a sollicité l'État (le rectorat puis le ministère de l'éducation nationale) pour savoir si les conditions du contrat d'association étaient toujours réunies. Il a suspendu le versement du forfait d'externat (dépense obligatoire) à partir de novembre 2019, dans l'attente des conclusions des inspections et audits diligentés par l'État, et ce malgré plusieurs condamnations par le tribunal administratif. Il assume pleinement cette décision politique, la considérant comme le seul moyen d'alerter.
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Demande de Résiliation du Contrat : Bien que le code de l'éducation l'autorise à demander la résiliation au préfet, Xavier Bertrand a choisi de ne pas le faire, arguant qu'il respecte les principes de responsabilité définis par la loi. Il souhaiterait cependant que la Région ait plus de responsabilités et de compétences sur de telles questions.
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Commission de Concertation : La résiliation intervient après avis de la commission de concertation (article R442-64 du code de l'éducation), composée notamment de trois conseillers régionaux. Xavier Bertrand a participé à la réunion de cette commission en novembre 2023, invité par le préfet pour être entendu et présenter la position de la Région. Il a quitté la salle avant le vote. Il ne pense pas avoir enfreint l'article du code, étant invité pour exposer sa position et non pour voter. Il a assumé dire que pour lui, Averroès n'était "pas le cas d'un lycée républicain", ce qui, selon le rapporteur, a fortement influencé le vote de la commission en faveur de la résiliation.
Motivations et Chronologie :
Xavier Bertrand détaille la chronologie de ses actions et motivations :
- 2015 : Visite de l'établissement après les attentats, témoignage de soutien aux victimes par l'établissement.
- 2017 : Saisine du recteur pour clarifier la place du religieux (rapport de 2015). Absence de réponse.
- 2019 : Révélations dans "Qatar Papers" sur des financements étrangers. Saisine du ministre de l'éducation nationale. Le ministre envisage une inspection et un audit financier. Suspension du forfait d'externat.
- 2020 : Réception du rapport d'inspection confirmant un prêt remboursé par un don de Qatar Charity. Saisine à nouveau du ministre pour obtenir des précisions sur les conditions du don et le rôle d'une mosquée ayant reçu des financements étrangers. Pas de réponse précise.
- 2023 : Rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) du 30 juin 2023. Le préfet convoque la commission de concertation, qui vote la résiliation. Le tribunal administratif annule la résiliation, et le gouvernement fait appel.
Décalage avec le Rapport de l'Inspection Générale :
Le rapporteur souligne que le rapport de l'Inspection Générale de 2020 concluait que l'établissement respectait "parfaitement les valeurs de la République". Xavier Bertrand conteste cette conclusion, se basant sur le rapport de la CRC qui, selon lui, met en évidence des contenus d'enseignement contraires aux valeurs républicaines (cours d'éthique musulmane basé sur les 40 hadiths de l'imam An-Nawawi). Il exprime son trouble que la CRC ait vu ce que l'IGESR n'aurait pas vu, estimant que l'attitude de l'Éducation Nationale revenait à dire "circulez, il n'y a rien à voir".
- Arguments de la CRC : Xavier Bertrand cite explicitement les points soulevés par la CRC dans son rapport : proximité de l'association Averroès avec Musulmans de France (lié aux Frères Musulmans), présence d'une personne liée à ce mouvement dans les organes décisionnels, financement étranger significatif (1,9 million d'euros) provenant de divers pays (Koweït, Arabie Saoudite, Bahreïn), et le contenu du cours d'éthique musulmane jugé en contradiction avec les valeurs de la République (interdiction pour une femme de se faire ausculter par un homme, évitement de la mixité, prohibition de l'apostasie, prééminence de la loi divine).
Autres Cas et Proactivité de la Région :
- La Région n'a pas été saisie d'autres cas de lycées sous sa responsabilité qui l'auraient amenée à se poser les mêmes questions.
- Concernant le cas de Riomont (qui ne concerne pas un lycée géré ou financé par la Région), Xavier Bertrand a saisi la procureure de la République de Lille en janvier 2024 pour attirer son attention et exprimer le soutien de la Région aux victimes. Il est disposé à rencontrer le collectif de victimes.
- Il a également mentionné l'établissement Notre Dame de Riyaumont - Saint-Jean de Bosco à Liin, précisant que la région ne l'a jamais financé.
- La Région a mené des actions contre le harcèlement scolaire (appels à projet, cellules d'intervention rapide), notamment une initiative avec le procureur d'Amiens pour une cellule d'intervention immédiate dans la Somme incluant un délégué du procureur. Il reconnaît cependant la difficulté à intégrer la dimension spécifique du handicap dans ces dispositifs.
Recommandations et Souhaits pour l'Avenir :
- Xavier Bertrand souhaite une coopération renforcée et une information systématique des collectivités locales (Régions pour les lycées, Départements pour les collèges) lors des inspections et contrôles de l'État dans les établissements scolaires qu'elles financent, particulièrement sur les aspects financiers et de gestion des personnels régionaux.
- Il est demandeur de la possibilité pour les Régions de solliciter une attestation d'honorabilité pour le personnel qu'elles recrutent.
- Il estime que les collectivités territoriales devraient être davantage associées aux commissions de concertation pour la résiliation des contrats d'association.
- Plus globalement, il plaide pour une place plus importante des Régions dans la gestion et la protection des lycées, estimant qu'elles pourraient intervenir plus efficacement sur l'environnement sécuritaire (à l'intérieur et autour du lycée), sur les dimensions psychologiques et physiques des violences, même si le contenu pédagogique et la direction relèvent de l'État.
Citations Clés :
- "Aujourd'hui, ça n'est pas le cas non plus et que les services régionaux y soient associés notamment ceux dédiés au lycée je trouve que ce serait effectivement une bonne chose à partir du moment où ça va toucher les compétences régionales que ce soit le fonctionnement financier la gestion des agents régionaux." (Xavier Bertrand sur l'association de la région aux inspections de l'État)
- "Je pense que d'ailleurs à un moment ou un autre il serait quand même utile que le législateur se penche sur cette question [l'autorité fonctionnelle sur les agents régionaux dans les lycées]. C'est effectivement bien souvent l'agent comptable qui donne des instructions Mais en tout état de cause moi président de région je n'ai absolument pas l'autorité fonctionnelle sur ces agents." (Xavier Bertrand sur son manque d'autorité sur le personnel régional)
- "Je pense que si la région pouvait parce qu'on est en contact avec des jeunes pouvoir établir une attestation enf pardon pouvoir solliciter une attestation d'honorabilité je suis pas preneur je suis demandeur." (Xavier Bertrand sur l'attestation d'honorabilité)
- "clairement je le dis et je l'assume ces subventions facultatives relèvent donc bel et bien d'un projet et d'une volonté politique." (Xavier Bertrand sur les subventions facultatives)
- "J'ai avant tout et surtout sollicité l'État depuis novembre 2017 pour savoir si oui ou non les conditions étaient réunies pour qu'un contrat d'association entre l'État et ce lycée soit toujours accordé (...) et je n'ai eu de cesse de me considérer comme un lanceur d'alerte et si c'était à refaire je referais tout depuis le départ." (Xavier Bertrand sur son rôle dans l'affaire Averroès)
- "Au fond ne pas verser le forfait externa au fond c'est rompre le contrat de l'association qui garantit le financement euh de la part de la région aussi de cet établissement Ma question est est très simple Pourquoi ne pas être allé peut-être au bout donc de cette démarche que vous avez engagé en suspendant le versement du forfait externa en demandant au préfet comme le code de l'éducation là encore le permettre de de rompre ce contrat" (Rapporteur questionnant la stratégie de Xavier Bertrand)
- "on peut financer je vous cite je le dis l'enseignement libre et je continuerai à vouloir le faire mais on peut le faire pour des lycées qui sont vraiment républicains et pour moi ce n'est pas le cas du lycée aouest" (Citation rapportée des propos de Xavier Bertrand lors de la commission de concertation)
- "Je pense avoir montré depuis effectivement des années quelle avait été la position de la région que j'ai assumé notamment devant les interpellations de monsieur le rapporteur Concernant le lycée Jean-Paul II il faut savoir une chose c'est qu'il y a une enquête préliminaire donc une instruction judiciaire qui est clairement ouverte Je crois que le proviseur a également démissionné et qu'encore une fois permettez-moi de le dire avec cet exemple vous apportez de l'eau à mon moulin comme le disait madame la présidente tout à l'heure elle me questionnait là-dessus Oui je souhaiterais qu'on soit avisé des enquêtes qui sont faites ou des inspections parce que c'est ça vos références Oui Oui Non non mais je je voulais pas vous interrompre mais vous pouvez lire médi pouvez connaître pas besoin d'être averti un article" (Xavier Bertrand sur d'autres cas potentiels et la nécessité d'être informé des inspections)
- "cette commission d'enquête j'ai pas besoin de le dire mais elle est particulièrement importante parce qu'elle touche à ce pour qui on est prêt à faire effectivement tous les efforts cette question des violences (...) Le vrai problème que nous avons nous les conseils régionaux c'est qu'au final on finance les établissements la structure le personnel d'entretien de restauration mais on a beau être paraît-il chez nous nous ne le sommes pas vraiment" (Xavier Bertrand en conclusion sur l'importance de la commission et les limites des compétences régionales)
Points de Discussion Potentiels pour les Auditions Futures :
- Approfondir le manque d'autorité fonctionnelle des Présidents de Région sur le personnel qu'ils financent dans les lycées.
- Explorer la faisabilité et l'opportunité d'étendre la possibilité de demander une attestation d'honorabilité aux Régions.
- Examiner les raisons du décalage entre les conclusions du rapport de l'IGESR et celles du rapport de la CRC dans l'affaire Averroès.
- Évaluer l'efficacité actuelle des inspections et audits de l'État et les moyens de les améliorer, y compris la question de l'information et de l'association des collectivités locales.
- Discuter des modalités d'intervention des collectivités locales dans la lutte contre le harcèlement, particulièrement pour les élèves en situation de handicap.
- Analyser les critères et le processus de subventionnement des établissements privés sous contrat et hors contrat par les Régions et l'opportunité d'une plus grande formalisation.
- Ce document de briefing résume les points clés de l'audition, mettant en lumière les préoccupations de Xavier Bertrand concernant le contrôle de l'État, le financement des établissements, et les limites actuelles des compétences régionales face aux enjeux de sécurité et de respect des valeurs républicaines dans le système éducatif. Le cas Averroès sert d'étude de cas détaillée pour illustrer ces défis.
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Synthèse de la réunion : Élisabeth Guigou et représentants de Départements de France sur les violences en milieu scolaire
Date de la réunion: 2025
Objectif: Examiner la prise en compte par l'institution judiciaire (Mme Guigou, ancienne Ministre de la Justice) et le rôle des départements (Départements de France) des violences en milieu scolaire, avec un focus particulier sur les cas de violences sexuelles commises par des adultes.
Participants:
- Élisabeth Guigou: Ancienne Ministre de la Justice (1997-2000)
- Représentants de Départements de France: François Sauvadet (Président), Florence d'Abin (Vice-présidente), Anne-Sophie Abgral (Directrice générale adjointe), Yves Lebreton (Directeur général), Paul-Étienne Koffman (Conseiller éducation), Bris Lacourieux (Conseiller relation avec le Parlement), Steven Brunetta (membre du cabinet de Mme Davin).
Principaux thèmes abordés:
- Évolution de la prise en compte des violences sexuelles en milieu scolaire par la justice: Témoignage de Mme Guigou sur son action en tant que Ministre de la Justice, notamment l'élaboration et le vote de la loi du 17 juin 1998.
- Le cas de l'affaire Caricar (Bétarram): Analyse des flux d'information au sein du Ministère de la Justice à l'époque des faits et la question de la transmission des informations entre la justice et le Ministère de l'Éducation Nationale.
- Rôle des départements en matière de protection de l'enfance: Clarification des compétences et des pratiques des départements, en particulier concernant les violences en milieu scolaire.
- Gestion des informations préoccupantes (IP) et des signalements: Examen des procédures, des difficultés rencontrées et des axes d'amélioration dans la transmission des informations entre les différents acteurs (enseignants, CRIP, éducation nationale, justice).
Idées et faits les plus importants:
- Action de Mme Guigou (1997-2000): Mme Guigou a souligné l'importance qu'elle a accordée à la lutte contre les violences sexuelles sur les enfants dès son arrivée au Ministère de la Justice. Elle a trouvé un projet de loi existant mais a décidé de le réorienter pour inclure la protection des victimes et revoir l'approche centrée uniquement sur les auteurs. Cette démarche a abouti à la loi du 17 juin 1998.
- Citation: "J'ai trouvé en juin 97 j'étais loin d'imaginer ce que nous savons maintenant 28 ans après et ce que nous avons découvert petit à petit mais j'ai trouvé un projet de loi qui avait été préparé par mon prédécesseur et qui traitait de la lutte contre les les auteurs de crimes sexuel de de délit ou de crime sexuel je me suis dit que c'était un sujet dont il fallait s'emparer sans tarder c'est en juin 97..."
- Citation: "...nous avons élaboré un projet de loi qui a été voté vous pourrez comprendre à quel point c'est quand même enfin j'en étais contente en 1 an ça a donné lieu à la loi du 17 juin 1998 sur euh la prévention la répression des infractions sexuelles ainsi qu'à la protection des mineurs victimes."
- Cette loi visait notamment à prévenir et réprimer les infractions sexuelles et à mieux protéger les mineurs victimes. Une circulaire a suivi pour préconiser l'enregistrement des premières déclarations des enfants afin d'éviter qu'ils n'aient à répéter leur traumatisme.
- Citation: "...une circulaire dans laquelle je préconisais je demandais qu'on procède à l'enregistrement des premières déclarations des enfants victimes d'abus sexuel pour qu'il n'ait pas à répéter le récit de leur traumatisme évidemment c'était encore plus douloureux donc voilà alors je pourrais revenir sur le contelé de la loi si vous voulez ce qui me semble intéressant de remarquer parce que c'était c'est assez révélateur de l'état d'esprit de l'époque c'est que cette loi elle est passée inaperçu elle est passée sous les radars médiatiques..."
- Indépendance de la justice et flux d'information sous Mme Guigou: Mme Guigou a mis en place une rupture avec les pratiques antérieures en instaurant une règle stricte de non-interférence politique dans les affaires individuelles. Elle a indiqué que les procureurs généraux étaient encouragés à communiquer les affaires sensibles à la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), et c'était au directeur de la DACG de décider de la transmission au cabinet du Ministre.
- Citation: "quand je suis arrivée au ministère j'ai dit tout de suite ce ministère ne sera plus le ministère des affaires il sera le ministère du droit et donc j'ai fait savoir publiquement à l'Assemblée au Sénat au conseil des ministres et naturellement au au membres du corps judiciaire et parajudiciaire que désormais nous opérer une rupture nette avec les pratiques qui étaient séculaires quand même de absolument tous les gouvernements précédents..."
- Citation: "j'avais demandé à ce que les rapports arrivent directement à la direction des affaires criminelles et des grâces c'était le directeur qui était chargé d'apprécier si oui ou non ces rapports méritait d'être porté à mon attention c'est-à-dire d'être envoyé ou communiqué ou bien dont la teneur était communiquée aux membres de mon cabinet voilà c'est comme ça que ça se passait..."
- Le cas Caricar et la non-information de Mme Guigou: Mme Guigou a affirmé n'avoir aucun souvenir d'avoir été informée de l'affaire Bétarram (Caricar) à l'époque, malgré la transmission de courriers par le procureur général de Pau à la DACG. Elle a appris l'existence de ces documents récemment, dans le cadre de cette audition et de sollicitations médiatiques.
- Citation: "Je dois vous dire tout de suite que je n'ai aucun souvenir d'avoir été informé de l'affaire de l'institution BRAM Bouquin..."
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Citation: "...dans mon souvenir parce que j'ai certainement eu communication euh on m'a certainement on a dû m'informer en tout cas on a informé la direction des affaires criminales des grasses des enquêtes préliminaires ou des ouvertures d'instruction lorsqu'il y avait les plaintes et lorsqu'on pouvait soupçonner de de teles enfin des infractions à la loi tout simplement notamment lorsqu'il s'agissait de crime mais ne m'était communiqué que les affaires qui pouvaient d'effrayer si vous voulez sur lesquelles j'étais susceptible d'être interrogé en réalité voilà c'est-à-dire soit que il y a un écho médiatique important soit qu' ell elles aient été estimées de nature systémique..."
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Absence d'obligation légale de transmission justice-Éducation Nationale avant 2016: Mme Guigou a expliqué que, selon la loi en vigueur à son époque, il n'était pas possible pour le Ministre de la Justice ou les magistrats de transmettre des informations couvertes par le secret professionnel et le secret de l'instruction au Ministère de l'Éducation Nationale, même en cas de suspicion de violences graves en milieu scolaire. Cette possibilité n'a été introduite qu'avec la loi de 2016 (article 11-2 du Code de procédure pénale), avec des précautions importantes.
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Citation: "je vais malheureusement vous répondre non et ça a été le cas jusque en 2016 jusqu'à une loi de 2016 pourquoi ? parce que en tout cas il ne pouvait pas être question ni pour l'administration du ministère de la justice ni pour mon cabinet ni pour moi de déroger à l'application de la loi et la loi nous imposait à la fois de respecter le secret professionnel s'agissant de moi le secret de l'instruction s'agissant des magistrats et la présomption d'innocence..."
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Citation: "C'est vrai que cette ceci a été assoupli en 2016 donc j'ai j'ai pris connaissance de ça à l'occasion de de cette invitation que vous que vous me faites j'ai recherché comment ça avait évolué et j'ai vu que dans cette loi de 2016 madame Tobira à l'époque et madame Valkassem avait ensemble annoncé que dorén avant il pouvait y avoir dans certaines conditions madame Tobéin insistait sur le respect de la préstation d'innocence il pouvait y avoir communication du ministère de la justice au ministère de l'éducation nationale d'information concernant des enquêtes préliminaires..."
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Rôle et limites des départements en matière de protection de l'enfance: Les représentants de Départements de France ont rappelé que la compétence principale des départements en matière de protection de l'enfance concerne l'intrafamilial. Ils sont responsables des collèges sur les aspects fonctionnels (bâtiments, personnel technique, restauration) et financent les établissements privés sous contrat dans certaines limites.
La protection de l'enfant en danger relève de l'autorité parentale en premier lieu, puis des services départementaux en cas de défaillance.
- Citation: "nous avons la charge des collèges mais mais on est une charge des collèges des départements sur le plan strictement fonctionnel c'est-à-dire c'est le bâtis scolaire ce sont nos personnels techniques et puis la la restauration l'exception des établissements privés sauf exception pour lequel la restauration relève de l'établissement..."
- Citation: "le premier responsable lorsque il n'est pas défaillant et que en l'occurrence c'est le l'autorité parentale est assumée par les départements le premier protecteur de l'enfant c'est le parent et je veux le redire tout simplement donc si un enfant subit des violences au sein d'un établissement scolaire c'est le c'est le détenteur de l'autorité parentale qui doit le protéger en prémilieux parce que c'est lui qui l'exerce..."
- Flux d'information entre l'Éducation Nationale et les départements: Les violences commises par des adultes ayant autorité en milieu scolaire relèvent de la responsabilité de l'Éducation Nationale, qui est censée saisir directement l'autorité judiciaire (signalement Article 40) et en adresser une copie au président du département pour information.
- Citation: "et donc les violences qui font l'objet de cette commission d'enquête ne relèvent pas de la de la compétence des départements puisque nous n'exerçons pas d'autorité sur les personnels d'abord sur les enfants évidemment parce qu'ils ont des parents et en plus sur les personnels de ces établissements quels que soient d'ailleurs les établissements en dehors pour les établissements publics hein..."
- Citation: "en cas de violence l'éducation nationale et les fondé à nous adresser en direct un signalement ou en tout cas un direct en signal à l'autorité judiciaire elle peut saisir elle-même l'autorité judiciaire lorsqu'il y a des faits qui ont été commis par l'enseignant une personne qui est autorité dans l'établissement elle fondé adresser en direct un signalement à l'autorité judiciaire elle doit en adresser une copie au président du département concerné pour son pour son information en tant que chef de fil de la protection de l'enfance..."
- Difficultés et pistes d'amélioration dans la gestion des informations préoccupantes (IP): Les départements constatent une hausse des IP. Il existe une sensibilisation croissante de l'Éducation Nationale aux signalements. Cependant, des difficultés persistent, notamment des délais dans la transmission des informations (parfois transmises juste avant les vacances scolaires) et un manque de clarté pour certains enseignants sur les procédures de signalement (distinction entre Article 40 et IP).
- Citation: "on note une hausse significative en ce moment des informations préoccupantes reçues par les cripes je vous l'ai dit nous avons aussi de plus en plus d'enfants à protéger sans doute qu'il y a une prise de conscience qui est salvatrice mais qui voilà qui qui nécessite une réponse c'est beaucoup plus adapté..."
- Citation: "...est-ce que c'est parce que les enseignants se sentent bien seuls parfois ? est-ce qu'il craent la réaction des parents ou les représaillent lorsqu'il y a un signalement ? donc le signal avant les vacances voilà donc on a signalé cela aussi à l'éducation nationale..."
- Rôle des CRIP en cas d'IP atypique: En cas d'IP reçue par la CRIP concernant une violence en milieu scolaire qui devrait normalement relever de l'Éducation Nationale et de l'Article 40, le département procède en principe à un signalement Article 40 auprès du parquet et informe le DSDEN (ou l'inspection académique). Il y a un dialogue pour vérifier les faits et la connaissance par l'Éducation Nationale. Le rôle du département est aussi de voir si les parents sont informés et en capacité d'agir, et de les accompagner si nécessaire.
- Citation (Florence d'Abin): "...si nous sommes réceptacle d'une information quelle qu'elle soit via la cryppe évidemment ça peut être via la cryppe mais quel qu'elle soit puisque au titre de l'article 40 en tant que fonctionnaire et à forcerie en tant que fonctionnaire départementaux chargé de la protection de l'enfance Nous sommes chargés de signaler au parquet toute information et donc si le cas que vous citez par exemple ce qui se passerait... c'est que le collègue qui reçoit l'information donc à la cri tous les jours toutes les informations qui arrivent sont lues... si c'est urgent on traite en priorité dans dans un délai de 24 heures on va saisir le parquet et donc le professionnel qui verrait ça il appellerait immédiatement l'éducation nationale et il dirait voilà est-ce que vous avez besoin d'un soutien pour formaliser euh le signalement puisque normalement effectivement le signalement doit être formalisé par eux..."
- Besoin de formation et de clarification des procédures: Un besoin de formation des enseignants, particulièrement ceux du premier degré, sur les procédures de signalement et le rôle des différents acteurs a été souligné pour sécuriser les professionnels et améliorer la circulation de l'information.
- Citation (Florence d'Abin): "je vais vous rejoindre madame la rapporteur sur euh l'information ou le besoin de sécuriser aussi les enseignants les professeurs et peut-être différentes lectures à la fois les professeurs du premier degré et les professeurs du second degré... on voit bien qu'il y a une faille... sur le besoin spécifique des enseignants du premer degré à être formé acculturé sur le sujet des informations préoccupantes comment ça doit fonctionner ? Vers qui je me tourne ma chef d'établissement mon chef d'établissement et qu'est-ce qui en découle pour justement éviter ce que pointait le président Sauvadet à savoir l'influx des informations préoccupantes souvent fin juin début juillet..."
- Fragilité de la médecine scolaire: La faiblesse de la médecine scolaire en France a été soulignée comme un enjeu majeur pour le suivi de la santé des enfants et la prévention.
Points de divergence / Nuances:
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Mme Guigou a exprimé sa surprise et son regret de ne pas avoir été informée de l'affaire Caricar à l'époque, tout en réaffirmant que cela ne l'aurait pas conduite à donner d'instructions individuelles mais potentiellement à émettre une circulaire de politique pénale générale sur le sujet.
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Les représentants de Départements de France ont insisté sur le fait que la responsabilité première des violences en milieu scolaire incombe à l'Éducation Nationale, même s'ils agissent en cas d'IP pour ne pas laisser une situation de danger sans réponse.
Questions en suspens / Recommandations implicites:
- Comment assurer une transmission fluide et systématique des informations entre tous les acteurs concernés (Éducation Nationale, justice, départements, familles) en cas de violences en milieu scolaire ?
- Comment mieux former et sécuriser les enseignants dans les procédures de signalement ?
- Comment renforcer la médecine scolaire et la prise en charge de la santé mentale des jeunes ?
- Faut-il revoir ou préciser les textes réglementaires pour clarifier les rôles et obligations de chacun, notamment concernant la transmission d'informations sensibles ? (La loi de 2016 a été un pas, mais son application et ses limites doivent être évaluées).
- Faut-il harmoniser les systèmes d'alerte et de protection en cas de danger dans les établissements scolaires ?
Conclusion:
- Ces auditions ont mis en lumière la complexité des circuits d'information et des responsabilités en matière de violences en milieu scolaire.
Si des progrès ont été réalisés dans la prise de conscience et la réponse judiciaire (loi de 1998, loi de 2016), des dysfonctionnements persistent dans la transmission des informations et la coordination entre les différents acteurs.
Les départements, bien que leur compétence principale soit l'intrafamilial, jouent un rôle essentiel dans la protection de l'enfance et sont souvent en première ligne face aux informations préoccupantes.
Des efforts de formation, de clarification des procédures et de renforcement des liens entre les institutions semblent nécessaires pour mieux protéger les enfants victimes de violences.
Prochaines étapes:
- La commission d'enquête continuera ses travaux en auditionnant d'autres acteurs pour approfondir ces questions et formuler des propositions concrètes.
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Note de Synthèse : Audition de Najat Vallaud-Belkacem sur les Violences dans les Établissements Scolaires
Source : Extraits de l'audition de Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre de l'Éducation Nationale, par la commission d'enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires.
Date de l'audition : 2025.
Objet : Analyse de la prise en compte des violences exercées par des adultes ayant autorité sur des enfants en milieu scolaire, identification des failles en matière de signalement, prise en charge des victimes et gestion des auteurs.
Principaux Thèmes Abordés :
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Gestion des cas de violence pendant son mandat (2014-2017) : Modalités de remontée des informations, création d'outils dédiés.
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Le logiciel "Fait Établissement" : Création, périmètre (public vs privé sous contrat), limites et évolution envisagée.
- Relations et contrôles des établissements privés sous contrat : Nature des contrôles existants, débat sur l'élargissement du périmètre de contrôle de l'État.
- L'affaire de Villefontaine et la loi de 2016 : Le dysfonctionnement de la transmission d'informations entre la justice et l'Éducation Nationale, la réponse législative mise en place.
- Vérification des casiers judiciaires des personnels : Le travail inédit entrepris sous son ministère pour les personnels publics et privés, sa poursuite.
- La libération de la parole des victimes : Fragilité de ce processus et nécessité de mesures pérennes.
- Le rôle du SGEC (Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique) : Interactions avec le ministère, influence.
- Formation et bien-être des personnels de l'éducation nationale : Leur importance pour la détection et le signalement des violences
Idées et Faits les Plus Importants :
- Prise de conscience et émoi : L'ancienne ministre exprime son "émotion et [sa] solidarité aux victimes de Betharam et des autres établissements privés où la parole s'est récemment libérée", soulignant l'aspect "fléau systémique" des violences.
- Mécanismes de remontée d'informations existants et améliorations :Pendant son mandat, son cabinet recevait les remontées de "faits graves" des directeurs de cabinet des recteurs.
- Des courriers de particuliers (parfois de proches des auteurs) étaient également reçus.
- Le bien-être des élèves était une priorité de son mandat. Des circulaires et des réunions avec les recteurs insistaient sur la remontée de tous les faits.
- Création du logiciel "Fait Établissement" : Ce fut une réponse à une "lacune" constatée, l'absence d'un "logiciel adapté pour que ces effets puisse être remonté établissement par établissement". Cet outil, toujours en fonction, permet de remonter les faits graves, de compiler des typologies de violence anonymisées pour la prévention, et de demander de l'appui.
- Le périmètre du logiciel "Fait Établissement" et les établissements privés sous contrat :Lors de sa création, l'outil s'adressait "à tous les établissements publics comme privés".
- Cependant, la distinction réside dans la capacité de l'État à imposer son utilisation. Ce qui relève de la "vie scolaire" dans les établissements privés sous contrat est lié à leur "caractère propre", limitant l'action des pouvoirs publics. L'ancienne ministre est favorable à un changement de législation pour y remédier.
- Elle note que "souvent vous allez avoir des établissements privés qui vont préférer mettre en place des dispositifs maison", lesquels "ne sont pas propices à la libération de la parole des élèves".
- L'intégration des établissements privés sous contrat au logiciel n'était donc pas obligatoire à l'époque, même si certains l'utilisaient ("certains établissements privés sous contrat je ne suis pas en train de dire qu'aucun d'eux ne le fait").
- La ministre actuelle a annoncé vouloir élargir le périmètre via un décret, ce que l'ancienne ministre approuve.
- Contrôle des établissements privés :Elle rappelle que les établissements privés sous contrat sont soumis à trois types de contrôle selon le code de l'éducation : "un contrôle pédagogique, un contrôle budgétaire et un contrôle administratif".
- "Hors de ces trois types de contrôle aujourd'hui dans les textes il n'existe pas de possibilité pour les pouvoirs publics de vérifier encore une fois que sur les questions de lutte contre le harcèlement de lutte contre les violences faites aux enfants... et bien des mesures soient prises ou respectées". Elle estime qu'il faut "changer la loi dans ce sens-là".
- Elle reconnaît que le contrôle des établissements privés sous contrat "semble inexistant" pendant son mandat, comme il l'était avant et après.
- Elle regrette de ne pas avoir eu le temps d'aller plus loin après les travaux menés sur les établissements hors contrat (référentiel, formation d'inspecteurs), dont la logique aurait dû s'étendre au sous-contrat.
- L'affaire de Villefontaine (2015) et la loi de 2016 :Cette affaire (un enseignant condamné en 2008 pour détention d'images pédopornographiques qui continuait d'enseigner) a révélé un "manque de connaissance au sein de l'éducation nationale de condamnation passée d'un enseignant".
- "Ce qui est extrêmement grave à ce moment-là" est que l'Éducation Nationale n'avait pas eu connaissance de cette condamnation, malgré des circulaires antérieures demandant la transmission par le parquet.
- L'enquête conjointe IGENR/IGSJ a constaté que la transmission était "totalement hasardeuse".
- La loi de 2016 : L'objectif était de "corriger" cette situation en obligeant le parquet à transmettre l'information de la mise en examen. La loi a instauré un "cadre juridique précis" pour "sécuriser les magistrats" et "créer un cadre applicable pour tous".
- Un équilibre a été recherché entre "protection des enfants" et "respect de la présomption d'innocence et de la vie privée des personnes mises en cause".
- La transmission avant condamnation devait être entourée de garanties (appréciation de l'autorité judiciaire, limitation des infractions, support écrit, confidentialité, information de la personne concernée, information sur l'issue définitive, effacement si non-culpabilité).
- Elle estime que l'absence de cadre légal avant 2016 "bridait le plus souvent les magistrats en question et que par peur d'être mis en cause les parquets se dispensaient d'informer".
- Concernant la critique selon laquelle la loi de 2016 aurait pu réduire le champ d'action du procureur (en limitant l'information au stade de l'enquête/information judiciaire et non de la garde à vue), elle maintient que la loi a "posé un cadre" et que l'équilibre trouvé était "bienvenu sur ce point". Elle est toutefois "à l'écoute" d'une possible évolution si cela ressortait des consultations, mais insiste sur la nécessité d'un "cadre clair, unifié, précis connu de tous".
- Elle précise que ce cadre "autorisait bien l'ensemble des administrations publiques à contrôler le bulletin numéro 2 du casier judiciaire des agents en contact habituel avec des mineurs en cours de carrière", y compris dans les ministères de l'Agriculture et de la Défense, ainsi que le périscolaire.
- Vérification du stock de casiers judiciaires :Un travail "complètement inédit" a été entrepris : "la vérification des antécédents judiciaires de tous nos personnel non seulement pour l'avenir donc dans une logique de flux mais aussi sur le passé donc dans une logique de stock".
- 850 000 dossiers B2 et Fijaï ont été passés au crible à raison de 3000 dossiers par jour.
- Ce travail a conduit à "26 radiations et fin de contrat".
- Les enseignants du privé étaient "naturellement" concernés par cette vérification.
- L'ancienne ministre ne sait pas si ce travail sur le stock a été poursuivi après son départ en mai 2017.
- Elle explique que l'absence de transmission systématique par la justice (plutôt que de laisser la charge à l'Éducation Nationale) s'explique par "un manque de moyens considérable" de la justice française (greffiers, outils informatiques, etc.).
- Relations avec le SGEC :Il n'y avait pas de "dîner mensuel" ou de "proximité" ou "promiscuité" particulière avec le SGEC sous son mandat.
- Le SGEC était traité "comme tous les interlocuteurs de [son] ministère", reçu "régulièrement" pour évoquer les réformes ("programmes, réforme du collège, questions de mixité sociale, questions de valeur de la République").
- Sa position était que "l'enseignement privé ne devait pas être considéré comme extérieur aux missions de service public de l'éducation".
- Elle ne se souvient pas que le SGEC ait montré une "réticence" directe à l'égard du caractère obligatoire de "Fait Établissement" pour le privé, mais estime que le SGEC n'était pas forcément suivi par tous les établissements de son réseau.
- Les rencontres avec le SGEC n'avaient pas forcément d'ordre du jour ou de compte-rendu public systématique, comme pour les autres interlocuteurs, y compris les organisations syndicales.
- La libération de la parole et l'omerta :Elle n'a pas été "surprise" par la révélation des violences sexuelles sur mineurs (citant les travaux de la CIVIS et de la CIAS), mais par "l'ampleur la gravité la durée de ces faits et la silenciation le phénomène d'omerta total" concernant des établissements comme Betaram.
- Elle est frappée par la "fragilité" de la libération de la parole, rappelant que des plans de lutte contre la pédocriminalité existaient à la fin des années 90, mais qu'une "parenthèse s'est refermée" (mentionnant l'affaire Outreau et la remise en question de la parole des enfants).
- "Il faudrait cette fois-ci prendre les mesures qui s'imposent pour éviter que cette parenthèse de libération de la parole ne se referme trop vite".
- Elle insiste sur le fait que le problème n'est pas tant les "canaux" de signalement (comme le logiciel "Fait Établissement") que la "silenciation". Il faut installer une "culture de cette parole là".
- Elle reconnaît le problème du "cloisonnement entre les administrations" qui peut empêcher les informations de remonter au bon niveau.
- Rôle des personnels et de leur formation :Elle cite une enquête montrant une aggravation de la victimation chez les professionnels de l'éducation, suggérant que des "climats dégradés entre adultes" peuvent miner leur capacité à détecter, écouter et signaler.
- Elle insiste sur la nécessité de "que les personnels de l'éducation nationale soient bien traités pour se sentir bien dans leur mission" et d'être "bien formés sur toutes ces questions-là".
- Elle regrette la réduction de la "formation continue offerte aux enseignants", estimant que cela affecte leur capacité à "voir les signaux".
Points de Tension ou Zones de Débat :
- Le périmètre du logiciel "Fait Établissement" et son caractère obligatoire pour le privé sous contrat : Le débat sur les moyens légaux pour l'imposer, distincts de la simple recommandation.
- Les pouvoirs réels du SGEC : La question de son autorité sur les établissements de son réseau et l'absence de cadre formel et public pour les échanges avec le ministère.
- L'application de la loi de 2016 sur la transmission d'informations par la justice : La question de savoir si la formalisation a pu limiter le partage d'informations à des stades précoces (garde à vue), potentiellement au détriment de la protection immédiate des enfants.
- La poursuite de la vérification du stock de casiers judiciaires après 2017 : Une interrogation sur la continuité de cette mesure cruciale.
- La distinction entre libération de la parole et capacité d'écoute/détection : L'ancienne ministre met l'accent sur la culture de la parole, tandis que les rapporteurs soulignent la nécessité d'apprendre "à entendre à écouter à décrypter".
Conclusion Provisoire :
- L'audition de Najat Vallaud-Belkacem met en lumière les efforts entrepris sous son ministère pour améliorer la gestion des violences en milieu scolaire, notamment par la création d'outils de signalement (Fait Établissement) et un cadre légal pour la transmission d'informations judiciaires (Loi de 2016), suite à des dysfonctionnements graves révélés par des affaires comme celle de Villefontaine.
Elle souligne les limites rencontrées, en particulier concernant les établissements privés sous contrat où la capacité de l'État à imposer des mesures est restreinte par la législation actuelle.
L'ancienne ministre insiste également sur la fragilité de la libération de la parole des victimes et sur le rôle crucial de la formation et du bien-être des personnels pour la détection et le signalement des violences.
Des questions subsistent sur l'application effective et la poursuite de certaines mesures après son départ, ainsi que sur l'articulation entre les différents ministères et réseaux d'établissements.
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Synthèse de la Réunion : Victimes d'Abus en Institutions Objet : Réunion de la commission d'enquête sur les abus en institution scolaire.
Date : 2025
Participants : Députés, représentants de collectifs de victimes (Betaram, Garaison, Filles du Bon Pasteur, anciens de Saint-Dominique de Neuilly, Village d'enfants de Riom, Saint-François Xavier), victimes individuelles.
Principaux Thèmes Abordés :
Cette réunion a été marquée par des témoignages bouleversants de victimes d'abus physiques, psychologiques et sexuels survenus au sein d'institutions éducatives, principalement privées catholiques, sur une période allant des années 1950 aux années 1990, avec des répercussions jusqu'à aujourd'hui.
Les thèmes centraux qui émergent sont :
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L'ampleur et la gravité des abus : Les témoignages révèlent une diversité d'actes de violence, allant des gifles considérées comme "éducatives" aux agressions sexuelles graves et aux viols.
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Plusieurs institutions sont spécifiquement nommées : Betaram,
- Cendrillon,
- Notre Dame du Sacré Cœur à Dax,
- Istaris,
- Saint-Dominique de Neuilly,
- le Village d'enfants de Riom,
- Saint-François Xavier,
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et d'autres établissements associés aux "Bons Pasteurs".
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L'omerta et le silence institutionnel et sociétal :
Un fil conducteur majeur est le silence qui a entouré ces abus pendant des décennies. Ce silence est attribué à plusieurs facteurs :
- La honte, la culpabilité et l'humiliation ressenties par les victimes, les démolissant pour la vie entière.
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La peur des représailles et des conséquences (expulsion, punitions).
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Le refus des familles de croire ou de réagir ("tout le monde savait" mais "tout le monde a laissé faire").
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La protection de la réputation de l'institution, perçue comme plus importante que le bien-être des enfants ("on lave notre linge sale en famille").
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La hiérarchie ecclésiastique et les autorités de contrôle qui étaient au courant mais n'ont pas agi.
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Le rôle des institutions et des autorités :Établissements concernés : Principalement des écoles privées, souvent catholiques, accueillant parfois des enfants placés par la justice (ordonnances de 1945 et 1958).
Certains établissements, comme Riomont, ont été décrits comme des "lieux de privation de liberté" ou des "bagnes pour enfants".
- Recrutement des personnels :
Le recrutement est dénoncé comme étant souvent basé sur le "copinage" et l'adhésion à des méthodes violentes (la "pédoplégie" ou pédagogie par les coups), plutôt que sur les qualifications pédagogiques. Des individus ayant commis des abus ont été mutés dans d'autres établissements, sans traçabilité ni signalement.
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Absence de contrôle et inspections inefficaces : Les témoins affirment qu'il n'y avait que très peu, voire pas de contrôles, ou que ceux-ci étaient annoncés à l'avance, permettant aux établissements de masquer la réalité. Les enfants n'étaient pas entendus lors des inspections.
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Responsabilité de l'État et des autorités locales :
L'inaction de l'État pendant des décennies, malgré les signalements potentiels (notamment via les fugues récupérées par les forces de l'ordre), est mise en cause.
Les alliances objectives entre les institutions locales (justice, mairie) et les établissements, ainsi que le financement public sans contrôle effectif, ont permis à ces systèmes de perdurer.
- Le rôle du diocèse et de l'Église :
La couverture des abus par la hiérarchie ecclésiastique est fortement suggérée. La nébuleuse entourant la tutelle de certains établissements, comme Riomont, rend difficile l'identification des responsables.
- Les conséquences à long terme sur les victimes :
Les abus ont eu des impacts dévastateurs sur la vie des victimes, provoquant des troubles psychologiques (anorexie mentale, manque de confiance en soi, troubles de l'attention, hyperactivité), des addictions (alcool, drogue), des suicides, des problèmes de santé physique (altération de l'audition, traces physiques des coups), et des difficultés relationnelles, notamment avec les femmes.
Les victimes portent encore les "stigmates physiques" de ces violences.
- Le combat pour la reconnaissance et la réparation : La création de collectifs de victimes est perçue comme un jour "fondateur" permettant la libération de la parole.
L'objectif est que "ça n'advienne plus jamais".
Les victimes demandent la reconnaissance des souffrances subies, des excuses publiques de la part de l'État et des institutions, et des mesures concrètes pour que ces abus ne se reproduisent pas.
Idées et Faits Importants :
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Définition des violences : Les victimes rejettent l'idée de différencier les "gifles" et les "abus sexuels", soulignant que l'acceptation des violences physiques ouvre la porte à l'ensemble d'un système d'abus.
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"lorsqu'on dit euh un coup, une gifle, finalement euh à l'époque c'était accepté. Derrière les coûts, il y avait des violences physiques. Derrière les violences physiques, il y avait très souvent des violences sexuelles. Et en fait, lorsqu'on accepte le début, on ferme les yeux sur l'ensemble d'un système."
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La "pédoplégie" : Concept mis en avant pour décrire la "pédagogie par les coups" pratiquée dans certains établissements, notamment Betaram.
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Mutations et "exfiltrations" des abuseurs : Il est souligné que les prêtres ou surveillants mis en cause n'étaient pas sanctionnés, mais déplacés vers d'autres établissements, propageant ainsi le danger.
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"Ah, il est pas d'Xe, on l'a déplacé dans un département à côté."
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"le prêtre qui m'a le prêtre qui m'a agressé, il a été exfiltré de Cendrillon à l'époque. Il s'est retrouvé curé à Biscaros et après curé de Biscaros, il s'est retrouvé directeur à Tartase."
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Fugues comme signalements implicites : Les fugues fréquentes dans certains établissements, connues des forces de l'ordre, auraient dû alerter les autorités.
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Absence de traçabilité : Le manque de suivi des personnels ayant commis des actes répréhensibles est pointé du doigt.
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Le rôle des familles : Si certaines familles ont soutenu leurs enfants, d'autres n'ont pas voulu voir ou ont minimisé les faits, parfois par peur ou par conviction religieuse.
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Les conséquences physiques : Les témoignages évoquent des problèmes de santé lourds (cancers, endométriose) qui pourraient être liés aux traumatismes subis.
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Le contraste avec l'école publique actuelle : Un signalement pour harcèlement dans une école publique a été pris en charge rapidement, contrastant avec l'inertie constatée dans les établissements privés à l'époque.
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Propositions pour l'avenir :Création d'un "office national de prévention et de contrôle des établissements scolaires" avec des contrôles inopinés, s'inspirant des modèles existants dans d'autres secteurs (Ehpad).
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Amélioration du système de signalement, potentiellement avec un statut de lanceur d'alerte pour les professionnels de l'éducation.
- Meilleur recrutement du personnel, avec des règles claires et un suivi.
- Possibilité pour les députés de visiter tous les "espaces de privation de liberté", incluant potentiellement les écoles.
- Accompagnement psychologique et aide dans les démarches judiciaires pour les victimes, en respectant leur consentement.
- Un discours public de la part des élus qui reconnaisse la gravité des faits et s'engage pour l'avenir.
- L'argent et le financement public : Il est fait mention d'un financement important reçu par certains établissements, comme les "Bons Pasteurs", sans que cela n'empêche les abus ni n'entraîne leur fermeture.
- "en 1950, excusez-moi, je suis en 1954 21 bons pasteurs ont reçu la maicle 54, la maque somme de 1 milliard de l'époque"
Recommandations ou Questions Émergentes pour la Commission :
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Comment mettre en place des contrôles réellement efficaces et inopinés dans tous les établissements accueillant des enfants, qu'ils soient publics, privés sous contrat ou hors contrat, associatifs ou sportifs ?
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Comment assurer l'écoute des enfants lors des inspections ?
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Comment améliorer la traçabilité des personnels ayant fait l'objet de signalements ou d'accusations ?
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Comment responsabiliser les institutions (Église, associations, pouvoirs publics) qui ont couvert ces abus ?
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Comment faciliter les démarches judiciaires pour les victimes, en tenant compte de la prescription et du consentement ?
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Comment reconnaître et prendre en charge les conséquences à long terme (physiques et psychologiques) des abus subis par les victimes ?
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Quel discours les élus doivent-ils porter pour accompagner les victimes et éviter de répéter les erreurs du passé ?
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Est-il nécessaire de réformer les procédures de signalement au sein de l'éducation nationale ?
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Faut-il explorer le rôle et les alliances des acteurs locaux dans la pérennisation de ces systèmes abusifs ?
Sentiment Général :
La réunion a été marquée par une forte émotion et une détermination des victimes à obtenir justice et à faire en sorte que ces drames ne se reproduisent plus.
Le courage des témoins a été unanimement salué par les députés.
Le sentiment d'un "tsunami" inévitable qui fera tomber les silences a été évoqué.
Il y a un espoir que cette commission d'enquête permette d'avancer et de réparer ce qui a été brisé.
Prochaines Étapes :
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Poursuite des travaux de la commission d'enquête pendant plusieurs mois.
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Analyse des témoignages pour reconstituer comment les signalements, lorsqu'ils étaient émis, étaient traités.
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Examen des mesures proposées par le gouvernement.
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Élaboration de recommandations pour l'avenir.
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Synthèse de l'audition d'associations de défense des enfants victimes de violences
Contexte de l'audition: Cette audition, diffusée en direct et faisant l'objet d'un compte-rendu écrit, s'inscrit dans le cadre d'une commission d'enquête parlementaire initiée en raison d'affaires récentes de violence contre les enfants, notamment l'affaire Bétharram et l'affaire du village d'enfants de Riyaumont.
L'objectif principal de la commission est de comprendre les actions menées par les associations pour protéger les enfants dans les établissements scolaires (où ils passent une part importante de leur temps, surtout en internat) et de formuler des préconisations pour renforcer le contrôle de l'État sur ces établissements afin de prévenir de telles violences.
L'audition a lieu en présence de représentant(e)s de * l'association l'Enfant Bleu, * de l'association Les Maltraitances Moi J'en Parle, et * de l'association Mouve Enfant.
Les personnes auditionnées ont prêté serment de dire la vérité.
Principaux Thèmes et Idées Clés:
**1. La nature des violences traitées par les associations : **
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Les associations auditionnées traitent une large palette de violences contre les enfants : physiques, psychologiques, sexuelles, négligence grave, ainsi que le harcèlement et le cyberharcèlement.
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L'Enfant Bleu signale que 90% des maltraitances qu'ils traitent sont intrafamiliales, bien qu'ils rencontrent également des cas en milieu scolaire.
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Les Maltraitances Moi J'en Parle traite principalement des violences intrafamiliales, incluant les violences éducatives ordinaires, mais aussi le harcèlement et le cyberharcèlement, et intervient dans la formation des adultes.
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Mouve Enfant traite également tous types de violences, avec une particularité forte sur les violences pédocriminelles, notamment celles commises au sein de l'Église, étant un mouvement de survivant(e)s.
2. Les violences en milieu scolaire et la difficulté à faire remonter l'information :
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Bien que les violences intrafamiliales soient majoritaires, les associations rencontrent des cas de violences commises dans les établissements scolaires, soit par des adultes sur des enfants, soit entre enfants (y compris des agressions sexuelles).
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Un point crucial soulevé est la "loi du silence" et la difficulté de faire sortir la parole du milieu scolaire et de l'Éducation Nationale.
Il existe des niveaux de frein à la remontée de l'information : * Au sein de l'école, où l'équipe peut avoir du mal à imaginer des problèmes ou à ne pas vouloir briser une alliance avec les parents ou la confiance en leurs collègues.
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À un niveau hiérarchique supérieur, où l'information ne sort pas de l'Éducation Nationale et ne donne pas lieu à une information préoccupante ou un signalement, comme dans l'affaire de la petite Amandine.
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La question du périscolaire est également soulevée, soulignant une déresponsabilisation possible entre l'école et la mairie.
Les associations obtiennent des informations sur les violences en milieu scolaire de diverses manières :
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Via des appels de parents ou d'anciennes victimes.
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Par des appels de professionnels de l'Éducation Nationale qui ne savent pas comment réagir ou ne sont pas soutenus par leur hiérarchie.
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Lors de leurs interventions de prévention dans les écoles, où les enfants font souvent des révélations.
L'Enfant Bleu signale un nombre important de révélations suite à leurs interventions.
3. La prévention, la formation et la culture de la protection :
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La prévention est considérée comme essentielle. Les enfants ne connaissent souvent pas les différentes formes de violence ni les interdits, ce qui rend difficile pour eux de parler. Informer les enfants sur les violences et leurs droits est une priorité nationale.
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La formation de la communauté éducative (enseignants et personnel périscolaire) est jugée indispensable.
Beaucoup d'enseignants ne sont pas formés pour repérer, aborder le sujet avec les enfants, ou savent à peine comment faire une information préoccupante (IP).
La formation leur donne des outils et les renforce.
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Il est nécessaire de changer la culture actuelle, qui est davantage axée sur le déni, l'omerta et le "pas de vague", pour une culture de la protection où l'enfant est considéré comme une personne à part entière dont la parole doit être entendue immédiatement et suivie d'action.
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Il est important d'informer les parents également sur les droits de l'enfant pour éviter les incompréhensions et les conflits.
4. Le rôle et les difficultés des associations :
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Les associations interviennent dans la prévention et le repérage des enfants victimes de violence, aidant un nombre significatif d'enfants.
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Elles sont confrontées à la difficulté d'obtenir l'agrément de l'Éducation Nationale, ce qui peut freiner leurs interventions malgré la demande croissante.
L'agrément est perçu comme une réassurance mais pas comme la seule condition d'intervention, les chefs d'établissement ayant une grande autonomie de décision.
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Il semble y avoir une iniquité territoriale dans les possibilités d'intervention des associations.
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Un point particulièrement critiqué est la règle, spécifiée par l'Éducation Nationale pour certaines associations, selon laquelle ce n'est pas aux associations de "recueillir" la parole de l'enfant, mais de la transmettre aux services sociaux.
Cette distinction entre "accueil" et "recueil" est jugée absurde et contre-productive.
- Les associations ont le sentiment de faire le travail que l'État devrait faire et manquent cruellement de moyens humains et financiers.
Elles subissent des coupes budgétaires malgré l'urgence de la situation.
5. Le constat d'un dysfonctionnement systémique et du manque de volonté politique :
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Les intervenants, notamment Arnaud Galet de Mouve Enfant, expriment une amertume face au manque d'action malgré les nombreux rapports (rapport Sauvé, rapports de la CIVISE) qui ont documenté l'ampleur de la pédocriminalité et des violences et formulé des préconisations.
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Il y a un dysfonctionnement hiérarchique avéré, notamment dans l'enseignement privé, où le secrétaire général de l'enseignement catholique lui-même reconnaît ne pas savoir ce qui se passe dans les établissements.
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Le système de signalement et de traitement des informations préoccupantes (IP) est jugé inefficace.
Les délais sont trop longs (jusqu'à 18 mois ou 2 ans pour les évaluations) et il n'y a pas de retour aux professionnels qui ont fait le signalement, ce qui nuit à la confiance.
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Les intervenants dénoncent une absence de volonté politique forte pour mettre fin aux violences contre les enfants, malgré les chiffres alarmants (160 000 enfants victimes de violence sexuelle chaque année, un enfant meurt tous les 5 jours).
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La commission d'enquête est vue avec un certain scepticisme au vu des expériences passées et du manque de suivi des rapports précédents.
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L'absence de réponse du gouvernement français aux sollicitations du Comité des Droits de l'Enfant de l'ONU concernant les violences sexuelles dans l'Église est citée comme un exemple du manque d'action étatique.
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L'idée d'un fichier centralisé des informations préoccupantes est soulevée comme un moyen essentiel de suivi, citant l'exemple tragique de la petite Marina.
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La création d'un ministère de l'enfance et des familles est préconisée.
6. Réflexions sur les programmes d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS):
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L'arrivée du programme EVARS est vue comme un levier potentiel, mais les associations sont dubitatifs quant au niveau de préparation du système scolaire, notamment le manque de formation des enseignants.
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Les associations se sentent légitimes pour déployer ces programmes, mais sont confrontées à des réticences (culturelles et politiques) et à la difficulté d'obtenir l'agrément, même lorsqu'elles en ont un.
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La formation des enseignants uniquement en ligne (type MOOC) n'est pas jugée suffisante ; un contact direct et des cas pratiques sont nécessaires.
7. La question de la prescription:
Une des intervenantes a exprimé clairement sa position en faveur de l'imprescriptibilité des crimes sexuels sur les enfants.
Citations Importantes:
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "je me suis dit quand même un peu mon étonnement d'être ici pour différentes raisons bien sûr j'entends qu'il y a la question de l'affaire Betaram [...] mais nous on est en tête je dis nous en tant que victime de pédocriminalité dans l'église et c'est important pour moi de le dire d'emblé vous saz j'ai fait partie des 22 signalements il y a eu 330000 victimes de pédo criminalité dans l'église en 70 ans d'accord c'est ce que nous a appris le rapport sauvé"
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "quand on dit qu'il y a eu 30 % qu'a fait la ministre de l'éducation nationale le ministre par de l'éducation nationale de l'époque à savoir Jean-Michel Blanquer rien rien qu'a fait Éric Duporetti ministre de la justice on aurait pu imaginer comme en Belgique une justice d'exception rien c'est ça c'est ça notre sujet fondamental quand même qu'il s'agit d'amener ici"
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "il dit bien qu'il y a pas de lien hiérarchique donc ça répond un peu à la question je veux dire on fait ce qu'on veut en fait d'autant plus dans l'établissement privé"
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "on s'épuise en fait il faut le dire les choses de manière très claire [...] mais bon sang qu'est-ce qu'il nous faut quand même tout est déjà écrit"
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "l'état de droit est en faillite sur cette questionlà faut regarder les chiffres 160000 enfants victimes chaque année de violence sexuelle trois enfants par classe un enfant meurt tous les 5 jours sur les coups de ses parents enfin je veux dire on est où ici"
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Arnaud Galet (Mouve Enfant): "je me pose la question entre les affaires qu'on a aujourd'hui Betaram le squarnec au niveau de l'hôpital extin à quel moment est-ce qu'on a une obligation de résultat quand on accueille des enfants dans ce pays"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "les enfants ne connaissent pas les violences dans leur ensemble à part le harcèlement en tout cas ils ne savent pas ce que referment le mot violence donc déjà c'est important au niveau de la prévention et aussi ne connaissent pas les interdits des violences"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "la majeure partie des enseignants ne sont pas formé à cette thématique ne savent pas repérer un enfant ne savent même pas aborder le sujet avec eux ont peur"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "il faut que l'éducation nationale s'ouvre davantage aussi je veux dire j'ai une grande pensée pour les victimes de Betara mais toutes les victimes d'hier et d'aujourd'hui parce que en fait dans ces histoires on a l'impression qu'on voit des traqus d'enfants finalement qui sont victimes de violence de barbarie atroce"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "pas faire de bruit pas de vague donc déjà quand ça se passe sur les enfants au niveau intrafamilial c'est compliqué mais quand ça se passe dans les établissements je pense que ça allait encore plus pour que ça sorte ou en tout cas agir"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "il y a aucun retour sur les IP et les signalements ça crée un vrai problème de confiance aussi"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "globalement l'enfant n'est pas vendeur l'enfant ne vote pas l'enfant ne manifeste pas l'enfant se tait donc quand on veut faire des choses pour les enfants déjà il faut connaître les enfants se rendre compte que ce sont des personnes à part entière avec des droits"
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Nathalie Kouni (Les Maltraitances Moi J'en Parle): "on n'est pas dans une culture de la protection on est toujours dans une culture de la violence bien sûr on est dans la culture du déni de l'omerta du pas faire de bruit donc il faut changer cette culture"
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Laura Morin (l'Enfant Bleu): "nous faisons le travail que l'État devrait faire"
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Laura Morin (l'Enfant Bleu): "il est anormal que lorsqu'un enfant change d'école s'il y a eu un signalement sur cet enfant que la l'école suc après la succès ouai j'ai le même problème que vous madame j'arrive pas à dire le drit que l'école suivante voilà que l'école suivante ne soit pas au courant qu'il y ait eu un signalement sur cette petite enfant cet enfant"
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Aïda Adisadé (Ancienne cheffe de bureau à la DGESco): "il y a parfois des décisions politiques qui entourent qui qui régissent la délivrance de l'agrément oui ou non sur les questions d'éducation la sexualité"
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Aïda Adisadé (Ancienne cheffe de bureau à la DGESco): "pour éviter de nouveau d'avoir à affronter des des appels de parents ou des remontées vous voyez de de parents énervés on préfère éviter de donner trop opinion sur eux à des associations qui vont venir parler de sexualité aux enfants"
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Aïda Adisadé (Ancienne cheffe de bureau à la DGESco): "le recueil ou l'accueil de la parole de l'enfant on est un peu dans du délire l'enfant il ne décide pas quand est-ce qu'il va parler à un moment donné il parle et à ce moment-là il faut être prêt il faut être prêt pour l'écouter et il faut être prêt pour embrayer pour que sa parole débouge sur quelque chose"
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Aïda Adisadé (Ancienne cheffe de bureau à la DGESco): "est-ce qu'il y a une culture du tabou d'une culture de l'omerta dans l'éducation et sur quoi elle repose c'est de ça dont on parle c'est ça qui a permis que Betaram continue pendant de temps d'années"
Propositions Clés des Associations:
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Généraliser l'information auprès des enfants partout où ils se trouvent.
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Développer la formation de la communauté éducative (enseignants et personnel périscolaire), incluant une formation initiale et continue obligatoire.
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Allouer des ressources humaines et financières conséquentes pour la protection de l'enfance, notamment en créant des référents violence dans les écoles.
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Dimensionner la chaîne de protection à la hauteur de l'enjeu, avec une prise en charge immédiate et une aide psychologique et juridique pour chaque enfant.
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Réduire et respecter les délais d'évaluation des informations préoccupantes (IP) et des signalements, et assurer un retour systématique aux professionnels qui les ont effectués.
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Sensibiliser les parents par tous les moyens.
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Mettre en place un plan d'action piloté au plus haut niveau de l'État, incluant la création d'un ministère de l'enfance et des familles.
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Mettre en place un fichier centralisé des informations préoccupantes.
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Rendre les crimes sexuels sur les enfants imprescriptibles.
Questions en Suspens et Points à Approfondir pour la Commission:
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Obtenir les comptes-rendus des Conseils Nationaux et Académiques d'Agrément (CNAP) pour comprendre les critères de refus et les décisions politiques.
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Clarifier la distinction entre "accueil" et "recueil" de la parole de l'enfant et les protocoles en place.
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Examiner en détail le plan "Brisons le silence, agissons ensemble" et évaluer sa pertinence et son efficacité par rapport aux préconisations des associations.
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Analyser les freins hiérarchiques et culturels au sein de l'Éducation Nationale qui empêchent la remontée de l'information et l'action.
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Évaluer la possibilité de mettre en place un système d'obligation de résultat pour la protection des enfants dans les établissements accueillant des mineurs.
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Étudier la situation particulière des outre-mer en matière de violences faites aux enfants.
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Approfondir l'analyse du manque de moyens alloués à l'aide sociale à l'enfance.
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Cette audition met en lumière l'urgence de la situation et le sentiment d'impuissance et de frustration des associations face à l'ampleur des violences et au manque d'action politique malgré des diagnostics et des préconisations clairs.
Elle souligne la nécessité d'un changement culturel profond et d'un engagement fort de l'État pour assurer une protection réelle et efficace des enfants en France.
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www.youtube.com www.youtube.com
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NOTE D'INFORMATION
Objet : Examen des modalités de contrôle et de prévention des violences dans les établissements scolaires - Audition de représentants du Ministère de l'Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
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Date : [Insérer la date de l'audition - non précisée dans l'extrait]
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Source : Extraits de "🔴 L'éducation nationale face aux violences dans les établissements scolaires" (Transcription d'une audition parlementaire).
Résumé Exécutif :
- Cette audition parlementaire a réuni des représentants de plusieurs directions du ministère de l'Éducation Nationale pour aborder les enjeux du contrôle et de la prévention des violences en milieu scolaire, avec une attention particulière portée aux établissements privés sous contrat.
Les discussions ont mis en lumière la complexité de la chaîne de signalement et de traitement des violences, le rôle crucial mais perfectible de l'inspection (académique et générale), les défis liés au contrôle des établissements privés sous contrat (notamment en termes de moyens et de cadre juridique), et les procédures de suivi des violences commises par les personnels.
La question de la laïcité et du dialogue avec le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique (SGEC) a également été soulevée.
Les représentants du ministère ont exprimé leur bouleversement face aux témoignages de victimes et leur volonté d'améliorer les procédures existantes.
Thèmes Principaux :
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Organisation du Ministère et Partage des Responsabilités : Clarification des rôles de la DGESCO (pédagogie, éducation, protection de l'enfance), DGRH (gestion RH public), DAF (finances, réglementaire, RH privé), Direction des Affaires Juridiques (DAJ) et du Haut Fonctionnaire de Défense et de Sécurité (HFDS) dans le traitement des signalements et la prévention des violences.
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Procédure de Signalement des Violences : Description de la chaîne de signalement depuis le chef d'établissement/directeur d'école (premières mesures, signalement au procureur/CRIIP, numéro harcèlement) jusqu'au niveau départemental (DSDEN/Rectorat) et national (bureau de la veille et de l'alerte du HFDS). Utilisation de l'application "fait établissement".
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Rôle et Méthodes de l'Inspection : Examen des critères de déclenchement des inspections (académique vs. générale), des méthodes d'entretien (panel représentatif, appel à témoins, entretiens hors établissement), de l'analyse et de la restitution des témoignages. Illustration avec l'inspection du collège Stanislas.
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Contrôle des Établissements Privés Sous Contrat : Présentation du plan de contrôle, des moyens alloués (ETP), des défis liés à son déploiement (notamment l'utilisation des ETP, l'élaboration d'un guide de contrôle, les discussions sur le périmètre du contrôle - vie scolaire, pastorale).
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Dialogue avec les Réseaux d'Établissements Privés : Questionnement sur la base juridique et la profondeur du dialogue entre le ministère et les têtes de réseau (en particulier le SGEC), ainsi que sur les enjeux de laïcité soulevés par ce dialogue.
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Suivi des Violences Commises par les Personnels : Présentation des statistiques disponibles (via l'application "fait établissement" et les enquêtes disciplinaires de la DGAFP) concernant les violences (sexuelles, physiques, verbales, moeurs) impliquant des personnels de l'enseignement public. Difficulté à centraliser et à suivre les suites judiciaires et administratives pour tous les cas.
Articulation des Procédures
Administratives/Disciplinaires et Judiciaires : Discussion sur l'indépendance des procédures, la prise de mesures conservatoires (suspension), et les délais liés à l'attente des décisions judiciaires. Difficulté de communication fluide entre le ministère et les parquets. * Prévention des Violences : Abord des outils et des programmes de prévention, notamment le programme d'éducation à la vie affective et sexuelle (EVARS), la formation des personnels (enseignants, sociaux, santé), et les dispositifs de recueil de la parole des élèves.
Idées et Faits Importants / Citations :
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Bouleversement face aux témoignages de victimes : La DGESCO, au nom du ministère, exprime un profond bouleversement face aux témoignages des associations de victimes, soulignant la gravité des faits révélés. Elle appelle à un "examen profond et critique de nos procédures".
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"nous avons été profondément bouleversés par ces témoignages et nous voulons bien sûr exprimer tout notre soutien aux victimes et aux associations de de victimes Euh la gravité des faits révélés
On conduit la ministre à annoncer un certain nombre d'actions sans attendre sur lesquelles nous pourrons également revenir à la fois des actions pour faciliter le recueil de la parole le traitement des signalements et euh le renforcement des contrôles
En tout état de cause même si bien sûr il est il s'agit de responsabilité d'abord individuelle d'agresseur de d'enfants qu'il conviendra de déterminer et autant que c'est possible de poursuivre Euh et s'il ne faut pas substituer la responsabilité de de l'État à celle de de des agresseurs de ou des de ceux qui ont commis des crimes et des délits notre administration considère que la gravité des des faits révélés exige de nous tous un examen profond et critique de nos procédures de ce qui fonctionne de ce qui ne fonctionne pas..." (DGESCO)
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Chaîne de Signalement : La responsabilité première incombe au chef d'établissement/directeur d'école, qui doit prendre des mesures immédiates de protection et signaler les faits via l'application "fait établissement". Les services départementaux et académiques apportent leur soutien (psychologues, équipes de sécurité) et peuvent signaler les cas graves au ministère.
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"La chaîne de signalement au ministère elle est elle relève donc du services du haut fonctionnaire de défense et de sécurité Euh c'est en cas de d'alerte d'un d'un personnel sur une situation de violence le la responsabilité première c'est celle du chef d'établissement du directeur d'école qui ont la responsabilité générale d'assurer la sécurité des personnes au sein euh de leur de leurs établissement Et donc en cas de dès qu'ils sont saisis de ce type de signalement ou d'alerte ils doivent d'abord prendre les premières mesures de protection des victimes..." (HFDS adjoint)
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Application "fait établissement" : Outil de recueil rapide et structuré des signalements, rappelant les étapes indispensables (saisine du procureur, CRIIP). Permet la transmission instantanée des faits graves (niveau 2 et 3) aux niveaux supérieurs.
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"signaler immédiatement les faits via une application qui s'appelle l'application fait établissement qui permet plusieurs choses qui permet d'abord un recueil rapide et facilité du signalement avec un système de case à cocher donc permet de structurer la façon dont le signalement est rédigé la façon dont il est dont il est transmis qui permet aussi de rappeler quelques étapes indispensables quelques réflexes à avoir" (HFDS adjoint)
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Inspection de Stanislas : L'inspection générale a mené une inspection approfondie suite à des articles de presse sur un "climat homophobe systémique". Le rapport a conduit à un article 40 contre un parent et a mis en garde l'établissement sur un "climat très fortement genré" et des inégalités de traitement, demandant une révision du règlement intérieur. Cependant, la DGESCO confirme qu'il n'y a pas eu de conclusion à une "homophobie systémique" ou "institutionnelle" dans les témoignages recueillis par les inspecteurs, malgré la lecture de PV d'audition par les parlementaires semblant contredire cette affirmation et faisant état de multiples témoignages d'homophobie.
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"Nous n'avons extrait aucun élément caractérisé qui permettait de dire que l'établissement avait un comportement homophobe." (DGESCO, citant sa déclaration antérieure) "je rappelez que page 14 dans le rapport il en est question et que dans ce dans cette l'analyse qui a été faite par les inspecteurs des généraux dont je rappelle qu'ils travaillent collégialement et qu'ils sont ensuite revus par ce que nous appelons entre nous un référent hein qui travaille avec eux pour essayer d'expliciter et de mettre au jour l'ensemble des des analyses ou des conclusions qu'ils peuvent tirer de ces témoignages dans ce travail conjoint et collégial Il a été considéré que dans la relation quiit l'élève au préfet on nétait pas en mesure de de savoir..." (DGESCO, tentant d'expliquer l'analyse des inspecteurs)
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Méthodes d'Inspection et Recueil de la Parole : L'inspection générale dispose d'un "Vademecum" et les inspecteurs sont formés à l'enquête administrative et au recueil de la parole, y compris des mineurs (accompagnement possible). Le témoin peut relire et corriger son témoignage. Les inspecteurs travaillent en équipe pour croiser les témoignages et établir une analyse collégiale.
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"Les les enquêtes administratives ont fait l'objet d'un vader Mécom euh qui est un guide de l'inspection de de l'enquête administrative à destination de l'ensemble des inspecteurs généraux qui sont eux-mêmes formés à l'enquête administrative... Ils sont formés au recueil de la parole parce que vous avez raison de le dire C'est une des grosses difficultés d'arriver à libérer la parole d'un élève" (DGESCO)
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Plan de Contrôle des Établissements Privés Sous Contrat : Un plan de contrôle est en cours d'élaboration pour systématiser les contrôles, qui étaient auparavant rares et souvent limités aux signalements. Un guide de contrôle a été élaboré. 60 ETP ont été alloués mais ont été largement utilisés pour le contrôle des établissements hors contrat et de l'instruction en famille.
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"en terme de contrôle des établissements privés sous contrat euh en dehors de la méthodologie de de l'inspection générale il y avait peu de précédents peu de méthodes et peu de formations sur le sujet et que les académies étaient très demandeuses d'avoir un cadre qui rappelle les textes les objectifs et les spécificités de l'enseignement privé" (DAF) "Les académies avaient bien recruté les renforts mais elle les avait essentiellement utilisé euh à purer en quelque sorte le stock de contrôle qu'elle devait encore faire sur le hors contrat et sur l'instruction en famille" (DAF)
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Dialogue avec le SGEC sur le Plan de Contrôle : La DAF a recommandé un échange sur les principes du plan de contrôle, mais pas une coconstruction. Cependant, la note de la ministre prévoit une présentation du plan de contrôle aux instances de dialogue locales incluant les représentants de l'enseignement catholique. Ce dialogue a soulevé des incompréhensions du SGEC sur le champ de contrôle (vie scolaire) et la nature des enseignements religieux (obligatoire vs. facultatif).
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"Ne pas coprogrammer construire les contrôles avec ceux qui vont être contrôlés ça me paraît en effet de l'ordre de l'évidence" (Rapporteur) "Le dialogue avec LeGEC a a relevé un certain nombre d'incompréhensions de sa part sur le contenu du guide sur deux points qu'il nous avait signalé comme étant extrêmement important pour lui Le point de notre de la capacité juridique de l'État à étendre son contrôle sur la vie scolaire... Et le deuxième sujet c'était le sujet de la catéchèse de la pastorale et de l'instruction de la des enseignements de culture religieuse" (DAF)
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Base Juridique du Dialogue avec le SGEC : Le dialogue avec le SGEC n'est pas prévu par la loi mais constitue une pratique facilitant l'échange d'informations et la fixation de priorités, bien que n'impliquant pas un partage de compétences.
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"Non non effectivement il n'apparaît pas dans les textes Après il y a pas besoin d'une loi pour dialoguer C'est quelque part heureux Euh mais le le dialogue est d'ailleurs pas du tout institutionnalisé et ce n'est pas du tout comme ça a été très bien expliqué une forme de négociation ou de concertation institutionnelle prévue par les textes C'est simplement une pratique" (DAJ) "Je crois pas qu'on ait jamais interprété l'article 2 la loi 1905 comme interdisant tout dialogue avec le culte Donc je je crois qu'il y a pas de tout ce sujet au regard de cette disposition là" (DAJ)
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Statistiques sur les Violences Impliquant les Personnels (Enseignement Public) : En 2023-2024, 1198 faits mettant en cause des personnels ont été recensés via "fait établissement", se décomposant en 24% de violences sexuelles (280 cas), 38% de violences physiques (461 cas) et 38% de violences verbales (457 cas). Les données sur les suites judiciaires ne sont pas centralisées au niveau national. Les données sur les sanctions disciplinaires sont disponibles via une enquête annuelle pour la fonction publique (chiffres 2021-2023 fournis pour les trois catégories pertinentes).
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"Pour la précédente année scolaire oui c'est environ 2000 Ça c'est des chiffres qu'on pourra vous donner dans le cadre du questionnement On en a euh les violences mettant en cause des personnels en 2023-2024 par le biais de cette application fait établissement on en a recensé pardon 1198 1200 qui se décompose en 24 % de violence sexuelle ça fait 280 38 % de violence physique 461 et 38 % de violence verbale 457" (HFDS adjoint)
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Suivi des Mesures Disciplinaires : Les autorités académiques sont compétentes pour les mesures conservatoires et les sanctions disciplinaires (pour les cas moins graves). La DGRH intervient pour les sanctions les plus élevées (groupe 3 et 4) et assure un suivi des situations transmises par les académies suite à une circulaire de 2016. Un suivi des sanctions disciplinaires prises dans l'enseignement public est effectué.
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"La première c'est que cette circulaire nous demande d'apporter un regard croisé entre l'académie et le ministère pour pouvoir juger du bon quantum de sanction qui va être donc infligé au personnel concerné Et ensuite cette circulaire impose effectivement également au services académique de transmettre expost l'ensemble des dossiers au ministère pour en assurer le suivi" (DGRH)
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Retrait de Contrat d'Association : Le code de l'éducation prévoit la fin du contrat en cas de "manquement grave au pluriel". Le régime juridique est peu éclairé par la jurisprudence. Deux seuls cas récents de rupture de contrat (Averroès, Al-Kindi) ont été cités.
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"S'agissant euh du privé sous-contrat le le code de l'éducation prévoit que il peut être mis fin au contrat en cas de manquement grave au pluriel" (DAJ) "les seules retraites de contrat sont les retraits de contrat de d'Averos et de d'Alkind à ce stade" (DAF)
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Élargissement de "fait établissement" au Privé Sous Contrat : Le projet d'étendre l'application "fait établissement" aux établissements privés sous contrat est ancien (discussions depuis 2019-2020) mais la décision récente de la ministre d'État vise à le rendre obligatoire par décret, nécessitant une modification du droit. Les discussions antérieures avec le SGEC reposaient sur le volontariat.
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"l'annonce de l'extension de fait établissement au l'enseignement privé sous contrat avait été officialisé dans un un plan d'avril 2024 Donc euh nous nous y avons travaillé durant toute l'année 2024 à partir du mois de janvier jusqu'au mois de novembre avec euh des contact avec euh le ZGEC" (HFDS adjoint) "Ce que la ministre d'État a décidé c'est de changer le droit euh pour faire que fait établissement soit euh opposable euh et obligatoirement utilisé par l'ensemble des établissements Ça c'est très important parce que comme on le disait en début de l'audition nous avons que des remontées très partielles les des des signalements venant des établissements privés sous contrat pour cette raison parce que ils ne sont pas outillés de la même façon que les établissements publics Alors je revenir sur cette chronologie pardon moi je dispose du d'une note qui est commandée à la Dage en 2019 et qui porte un premier regard sur la possibilité juridique donc d'étendre l'application fait établissement aux établissements privés sous contrat bien antérieur à à l'année 2024 que vous avez mentionné..." (Rapporteur)
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Prévention et Éducation à la Sexualité : Le programme EVARS s'inscrit dans un plan plus large de protection de l'enfance. Des formations pour les enseignants et les personnels sociaux/santé sont prévues pour le repérage et le signalement des élèves victimes. Le recueil de la parole est crucial, avec un renvoi aux professionnels (assistants sociaux, services sociaux en faveur de l'enfant).
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"D'abord dire qu'il s'inscrit dans un plan plus large hein euh de protection de l'enfance euh dans lequel il y a déjà euh une page euh réservée sur Éduscol à l'ensemble des situations où euh la le recueil de la parole peut être peut être un élément à la fois euh d'ailleurs euh de professionnalisation des enseignants et puis un point de vigilance" (DGESCO) "Donc l'enseignant est là pour relever le signalement qui lui a été fait et ensuite il travaille avec notamment le service social en faveur de l'enfant pour prendre en compte cette parole désigner les suites qu'il doit qui doivent lui être données et en faire le signalement à la fois à son chef d'établissement et ensuite à son au directeur académique des services de l'éducation nationale" (DGESCO)
Points de Discussion et Défis Identifiés :
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La capacité du ministère à centraliser et à suivre de manière exhaustive les suites (administratives, disciplinaires, judiciaires) de tous les signalements de violence impliquant des personnels, en particulier dans l'enseignement privé sous contrat où le suivi est moins centralisé.
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Les délais dans l'élaboration et la mise en œuvre des outils de contrôle et de signalement (ex: "fait établissement" étendu au privé sous contrat).
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L'hétérogénéité des pratiques de contrôle entre académies.
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L'interprétation de la gravité des faits et son lien avec les décisions de sanction (retrait de contrat, procédure disciplinaire).
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Le positionnement des chefs d'établissement/directeurs d'école comme point d'entrée unique pour les signalements via "fait établissement" et le risque potentiel de frein à la libération de la parole ou de biais dans le signalement.
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La question de la laïcité et la pertinence du dialogue approfondi avec les têtes de réseau confessionnelles dans l'élaboration de politiques de contrôle.
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La nécessité de renforcer les dispositifs de recueil de la parole des élèves, en particulier dans le cadre de programmes comme l'EVARS.
Conclusion (du document source) :
- L'audition a mis en évidence la complexité des enjeux liés à la lutte contre les violences en milieu scolaire et au contrôle des établissements.
Les efforts pour améliorer les procédures et les outils sont en cours, mais des défis importants subsistent, notamment en matière de centralisation du suivi, de déploiement des moyens de contrôle, et de clarification des rôles et des responsabilités.
Le dialogue avec les différents acteurs, y compris les établissements privés, est jugé nécessaire, mais son cadre et ses implications juridiques nécessitent une attention particulière. La commission d'enquête poursuivra ses travaux pour approfondir ces questions.
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NOTE DE SYNTHÈSE – AUDITION SUR LES VIOLENCES SCOLAIRES DANS LES ÉTABLISSEMENTS RELEVANT DES MINISTÈRES DE L'AGRICULTURE ET DES ARMÉES
- Date de l'audition : (Non spécifiée, mais la référence à septembre 2024 et octobre 2024 suggère fin 2024) Instance d'audition : Commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur les violences en milieu scolaire. Personnes auditionnées : Représentants du Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire et du Ministère des Armées.
I. Introduction et Cadre de l'Audition
- L'audition vise à comprendre les mesures prises par les établissements relevant des ministères de l'Agriculture et des Armées pour assurer le bien-être des élèves et lutter contre toutes les formes de violence.
Les auditions se déroulent dans le cadre d'un travail d'enquête, imposant aux personnes auditionnées de prêter serment. L'audition est diffusée en direct et fera l'objet d'un compte-rendu écrit.
II. Établissements et Effectifs
- Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire :
- Forme à environ 200 métiers (agriculture, environnement/territoire, services).
- Accueille 217 000 "apprenants" (élèves, étudiants, apprentis) de la 4ème aux études supérieures (écoles d'ingénieurs, écoles vétérinaires).
- L'enseignement technique agricole concerne 201 160 élèves et apprentis en 2024-2025.
- Répartition public/privé sous contrat :
- 220 lycées publics (44% des effectifs, > 88 000 apprenants).
- 579 établissements privés sous contrat (56% des effectifs, 112 000 apprenants) relevant de trois fédérations (CNEAP, UNREP, Maisons Familiales et Rurales).
- Répartition par niveau : 4ème/3ème (21%), Lycée (70%), Supérieur (10%).
- Particularité forte : 52% des élèves sont en internat.
- Indice de positionnement social (IPS) : 4 à 5 points inférieur à l'Éducation Nationale, mais taux de réussite supérieurs sur les mêmes niveaux de diplôme.
- Part des filles : 44% (total), 50,5% (voie scolaire), 47% (public), 53% (privé).
- Effectifs enseignants/cadres/agents (sur emplois publics ou de droits publics) : 12 307 enseignants, 1120 cadres administratifs, 2000 agents (public uniquement).
- Ministère des Armées :
- Armée de Terre : Quatre lycées militaires (La Flèche, Saint-Cyr l'École, Autun, Aix-en-Provence).
- 3290 élèves (rentrée 2024).
- 273 militaires d'encadrement, 303 personnels de direction/enseignants détachés de l'Éducation Nationale, 175 ETP surveillants contractuels.
- Niveaux : Collège (Autun uniquement), Lycée, CPGE, BTS Cyber (Saint-Cyr l'École).
- Norme : Régime d'internat pour tous les élèves.
- Féminisation : < 40% (secondaire), ~20% (post-bac).
- Recrutement :
- Aide à la famille (collège/lycée) : Pour les contraintes de la vie militaire, logique de droit et quotas (Groupes 1, 2, 3 - Pupilles/enfants de militaires, enfants de fonctionnaires, enfants boursiers). Minimum 70% d'élèves du Groupe 1.
- Aide au recrutement (CPES, BTS, CPGE) : Pour les futures carrières militaires, basé sur le mérite scolaire (via Parcoursup).
- Marine Nationale : L'unique lycée naval (Brest).
- 400 élèves (dont 60 en demi-pension en secondaire - internat obligatoire en prépa).
- Structure organisationnelle : Proviseur du lycée et un Chef de Corps (forme de double tutelle).
- Situation géographique : Au sein d'un campus marine (avec école de Maistrance, école des Mousses).
- Encadrement : 27 militaires, une vingtaine de surveillants, 39 détachés de l'Éducation Nationale.
- Armée de l'Air et de l'Espace : L'unique école des pupilles de l'air (Grenoble).
- Double vocation : Aide à la famille (vocation sociale marquée - 20% boursiers, 51 orphelins/pupilles de la nation) et aide au recrutement.
- 766 élèves (250 collège, 390 lycée, 126 étudiants en prépa, dont 18 en CPES).
- Offre de formation : Généraliste (80%), technologique STMG (10%), professionnel (10% - métiers de la sécurité). Cité scolaire complète.
- Encadrement : 140 militaires (dont 60 pour l'encadrement de proximité/moniteurs de sport), 90 civils (dont 66 enseignants de l'Éducation Nationale, CPE, adjoints, etc.).
- III. Organisation des Contrôles et Inspections
- Point commun et Spécificité de l'Internat : Tous les établissements ont une part très importante, voire totale, d'élèves internes, ce qui est un sujet majeur de préoccupation pour la commission d'enquête, car les internes sont les plus exposés à de potentielles agressions, notamment sexuelles.
- Ministère de l'Agriculture :
- Inspection de l'enseignement agricole : 75 inspecteurs pour 800 établissements et 15 000 agents. Missions : contrôle, évaluation, formation, expertise, appui, accompagnement.
- Contrôles systématiques annuels : Suivi des établissements publics (171), équipes de direction, finances.
- Appui aux établissements : Missions d'expertise à la demande des autorités (73 à 80 par an).
- Contrôle pédagogique des enseignants : 10% des enseignants visités annuellement.
- Évaluation des établissements : 20% des établissements publics, CNEAP et UNREP évalués chaque année (visite conjointe inspecteurs/personnalités qualifiées). Ces missions d'évaluation incluent systématiquement la visite des internats et des entretiens avec les CPE, voire les élèves, pour détecter d'éventuelles anomalies ou signaux faibles.
- Contrôle de la mise en œuvre du contrat d'association (MFR) : Moins fréquent (7 en 2023-2024, 4 programmées en 2024-2025 sur 361 établissements).
- Enquêtes administratives : Rares (4 en deux ans), à la demande d'autorité pour évaluer une situation ciblée, pas des inspections administratives globales.
- Distinction public/privé sous contrat : Le taux et le type de contrôle sont différents selon que l'établissement est public, privé temps plein (CNEAP, UNREP) ou MFR. L'objectif est d'augmenter le taux de contrôle, notamment pour les MFR.
- Ministère des Armées :
- Contrôle exclusivement de la responsabilité du ministère de tutelle.
- Deux formes principales :Inspections : Inspection Générale des Armées, États-majors de zone de défense, Inspection de l'Armée de Terre, inspections d'armée spécifiques (Marine, Air). Audit externe (Cour des Comptes).
- Audits : (Ex: Cour des Comptes sur les VSS).
- Fréquence : Les lycées font l'objet d'un contrôle très regardé. Le Prytanée National Militaire a vu 6 contrôles/inspections sur 24-25. Inspections générales tous les 2 ou 3 ans dans les établissements militaires.
- Objet des contrôles : Outre le corpus réglementaire et le bon fonctionnement organisationnel, les inspections s'intéressent essentiellement à la vie scolaire. Inspections thématiques sur la "qualité scolaire et éducative".
- Base doctrinale : Plan d'excellence comportementale (2018), documents spécifiques sur les VSS (2025), guide ministériel disciplinaire VSS, guide pratique référents mixité égalité (2023), guide relatif à la discipline, violentomètre (2024), note mixité. Plans d'action des Chefs de Corps, note prévention harcèlement, guide du chef de section.
- Modalités d'inspection : Tables rondes avec tous les niveaux scolaires (4 demi-journées). Elles abordent spécifiquement les aspects de violence. Rencontre avec les élèves sans les cadres systématisée.
- Enquêtes de commandement : Possibilité de déclencher des enquêtes ciblées en cas de dysfonctionnement ou problème de discipline/violence. Peuvent être menées en interne au lycée ou confiées à l'Inspection de l'Armée de Terre si la situation le dépasse.
- Particularité de la double tutelle (Marine, Air) : Proviseur (responsabilité pédagogique) et Chef de Corps (gestion de l'établissement comme une base, cohésion, bien-être des élèves). L'encadrement militaire gère l'internat et l'accompagnement. L'Éducation Nationale applique ses propres méthodes de contrôle des CPE.
- IV. Lutte contre les Violences et Libération de la Parole
- Ministère de l'Agriculture :
- Plan de lutte : Le plan de lutte contre les discriminations et toute forme de violence existe depuis 2017 (première version). Il sera renouvelé en septembre 2024.
- Enquêtes nationales quinquennales : Évaluation robuste des phénomènes de violence (première en 2015, renouvelée en 2022). Concerne jeunes et personnels. Comprend des moments d'expression et d'écoute accompagnés des jeunes pour dégager des indicateurs macros. Les cyberharcèlement est à la hausse. Les données 2017-2022 montrent une stabilité des indicateurs globaux.
- Évaluation annuelle par les établissements volontaires : Sur la base des résultats nationaux, les établissements peuvent réaliser leurs propres évaluations pour identifier les signaux et mettre en place des actions spécifiques.
- Dispositifs de libération de la parole :Médiation entre pairs.
- Dispositif "Sentinelle et référent".
- Partenariats avec associations (318, 119). Importance du suivi des informations collectées.
- Médiation de l'enseignement agricole : Peut être saisie par tout enfant ou famille estimant ne pas être écouté. 21 saisines en 2024 sur des sujets de violences présumées.
- Articulation avec le plan Borne ("Brison le silence") : Collaboration avec l'Éducation Nationale. Au moins deux dispositions seront intégrées : un décret étendant aux questions de climat scolaire les points de contrôle (y compris pour le privé sous contrat) et une mesure pour accroître le taux de contrôle (notamment MFR). Renforcement du corps d'inspection prévu.
- Dispositif Fait Établissement : Un système équivalent existe sur le harcèlement (national, intégré, systématique depuis septembre 2024). Travail en cours pour étendre ce mécanisme à l'ensemble des faits de violence d'ici septembre 2025, en lien avec le décret modifié.
- Ministère des Armées :
- Tolérance Zéro : Appliquée pour les violences sexuelles et sexistes et le harcèlement. Sanctions sévères pour les élèves (contestées parfois par les parents en justice administrative).
- Culture de l'article 40 : Considérée comme "bien en place" avec un objectif de transparence totale. Respect du droit et de la réglementation militaire (règlement propre à chaque lycée).
- Engagement des familles et élèves : Lettres envoyées aux parents et élèves sur le comportement attendu.
- Incitation au dépôt de plainte : Les familles sont encouragées à porter plainte en cas de délit.
- Enquêtes de commandement : Déclenchées en cas de violence grave.
- Sanctions des personnels encadrants : Peu nombreux (moins d'une dizaine sur les deux dernières années sur les 4 lycées militaires). Le niveau de gravité varie. Ces cas donnent lieu à une action judiciaire et/ou une action d'éloignement ou de mutation.
- Priorité : Protéger la victime. Accompagnement psychologique, information des parents, suspension de l'auteur présumé envisagée.
- Cellule Thémis : Existe depuis 2014, renforcée en mars 2024. Objectifs : libérer la parole, accompagner le commandement, prévention. Rôle renforcé sur le contrôle de l'application des procédures. Point de contact direct pour les victimes ne se sentant pas à l'aise avec leur encadrement de proximité. Thémis n'est pas le seul capteur d'information (référents mixité égalité, turnover de l'encadrement).
- Exemple Armée de l'Air : Un cas signalé sur 22-23 (comportement inapproprié d'un encadrant). Parole libérée, encadrant exclu, sanctionné (30 jours d'arrêt), contrat rompu, affaire judiciarisée (article 40, en cours de traitement pour atteinte sexuelle - faute non caractérisée au niveau pénal à ce stade).
- Échanges interministériels : Pas de descente d'information directe aux DRH sur le plan Brison le silence à ce stade. Les applicatifs ne sont pas les mêmes (pas de "Fait Établissement"). Échanges courants entre inspecteurs généraux, mais pas spécifiquement sur ce champ actuellement.
- V. Points d'Attention et Sujets d'Amélioration
- Disparité des contrôles : Reconnaissance d'une différence de taux et de type de contrôle, notamment pour les Maisons Familiales et Rurales relevant du Ministère de l'Agriculture. Volonté d'augmenter ce taux.
- Articulation des dispositifs : Nécessité de parfaire l'intégration des systèmes d'information (comme le "Fait Établissement") pour avoir un suivi systématique et homogène des signalements de violence.
- Libération de la parole en internat : La difficulté à connaître ce qui se passe en dehors des heures de cours (soirées, weekends) est reconnue. Les inspections utilisent les tables rondes pour tenter de briser le silence, mais reconnaissent que les élèves ne disent pas toujours tout. L'encadrement de proximité est essentiel pour regarder ces aspects au plus près.
- Culture de l'article 40 : Bien que considérée comme en place dans les armées, la question de savoir si elle doit être encore développée est posée par la commission. L'action judiciaire est déclenchée en cas de suspicion/doute, parallèlement aux enquêtes internes et aux mesures de protection/éloignement.
- Collaborations interministérielles : Les échanges existent mais semblent perfectibles, notamment sur le partage d'expertise et l'harmonisation des outils (comme les applicatifs de signalement).
Conclusion Provisoire :
- Les deux ministères présentent des organisations distinctes pour leurs établissements (agricoles et militaires), mais partagent des défis communs, particulièrement liés à la forte proportion d'élèves en internat et à la nécessité de prévenir et de traiter les violences, y compris celles commises par des adultes ayant autorité. Des dispositifs de contrôle, d'inspection et de libération de la parole sont en place, avec des plans spécifiques (Plan de lutte dans l'agriculture, Plan d'excellence comportementale, Thémis dans les armées). Cependant, les modes de contrôle et la fréquence des inspections varient, notamment dans l'enseignement agricole entre public et privé. L'articulation avec les initiatives nationales (comme le plan Brison le silence) est en cours d'élaboration. La "culture de l'article 40" et les enquêtes internes visent à assurer une réponse transparente et rapide face aux cas de violence dans les armées. L'audition met en lumière l'importance de l'encadrement de proximité et des points de contact multiples pour permettre aux victimes de s'exprimer.
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NOTE DE SYNTHÈSE : AUDITION DE LA DACG SUR LA POLITIQUE PÉNALE FACE AUX VIOLENCES SCOLAIRES
Date :2025
Source : Extraits de "🔴 Quelle politique pénale face aux violences scolaires ?
Suivez l’audition de la DACG" Participants à l'audition (côté Ministère de la Justice) : Directrice adjointe des affaires criminelles et des grâces, accompagnée de Mme Anne Mao Mercier, adjointe à la chef du bureau de la politique pénale générale.
Sujet : Examen de la politique pénale face aux violences commises par des adultes sur des élèves en milieu scolaire.
1. Introduction et Cadre Général
- L'audition porte sur un sujet d'une importance capitale pour le Ministère de la Justice : la lutte contre les violences commises sur les mineurs, en particulier en milieu scolaire.
L'école est présentée comme un "sanctuaire" où de telles violences sont "inacceptables". Le Ministère de la Justice est fermement engagé dans ce combat, qui constitue une "priorité de politique pénale du gouvernement". Cette priorité est régulièrement rappelée dans les circulaires et dépêches adressées aux procureurs.
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Citation clé : "l'école doit être un sanctuaire où on doit effectivement et bien euh développer la personnalité de de nos de nos jeunes jeunes enfants il est inacceptable effectivement que de telles violences puissent y être commises certains faits dramatiques nous obligent tout particulièrement"
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Une circulaire importante du 28 mars 2023 est citée comme une circulaire cadre visant à élever la lutte contre les violences sur mineurs à un niveau d'engagement similaire à celui mis en œuvre pour les violences intrafamiliales (suite au Grenelle).
Elle couvre l'ensemble du traitement des violences contre les mineurs, incluant les politiques de juridiction, les politiques partenariales et la politique pénale de fond.
Toutes les violences sur mineurs sont concernées, avec une attention particulière pour celles commises en établissements scolaires.
2. Renforcement de l'Arsenal Juridique
Le Ministère de la Justice, via la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), contribue activement à l'évolution normative en matière de lutte contre les violences sur mineurs.
L'arsenal juridique est décrit comme "riche", bien que toujours susceptible d'amélioration.
- Exemples d'enrichissements récents :Aggravation de la répression des violences sexuelles : Concerne toutes les victimes, mais particulièrement celles en milieu ou aux abords des établissements scolaires.
- Loi du 21 avril 2021 : A supprimé la notion de consentement pour les relations sexuelles entre majeur et mineur.
- Allongement de la durée de prescription : Travail législatif mené sur 35 ans pour favoriser la révélation des faits, même des années après. Le point de départ de la prescription a été retardé à la majorité et le délai considérablement allongé (jusqu'à 30 ans pour les crimes sexuels, 20 ans pour les agressions et atteintes sexuelles). La loi de 2021 a introduit la "prescription glissante".
- Loi du 14 avril 2016 : Création d'un cadre plus étoffé (articles 11-2 et 706-47-4 du code de procédure pénale) pour régir la transmission d'informations entre l'autorité judiciaire et les administrations, en particulier l'Éducation Nationale. Ce dispositif d'information peut être facultatif ou obligatoire.
3. Élaboration et Animation des Politiques Pénales
La DACG est également en charge du développement et de l'animation des politiques pénales sur le sujet. De nombreuses circulaires et dépêches ont été diffusées pour guider l'action des procureurs.
- Objectifs des circulaires :Favoriser la révélation des faits et la transmission des plaintes/dénonciations à l'autorité judiciaire.
- Améliorer l'efficacité des enquêtes.
- Garantir l'information, l'accompagnement et la protection des victimes tout au long du parcours judiciaire.
- Donner des instructions claires sur les réponses pénales à apporter pour prévenir le renouvellement des faits et protéger les victimes.
4. Renforcement des Partenariats, en Particulier avec l'Éducation Nationale
Un axe fort de la politique pénale est le renforcement des partenariats entre l'autorité judiciaire et l'Éducation Nationale. L'article 40 du Code de procédure pénale, qui impose aux fonctionnaires de signaler tout crime ou délit dont ils ont connaissance, est un élément clé de ce partenariat.
- Modalités du partenariat :Conventions : Conclusion de conventions entre les parquets et les établissements scolaires (publics, privés sous contrat). Une dépêche du 8 octobre 2021, faisant suite aux travaux de la CIASE, a invité les parquets à conclure des conventions avec les diocèses (avec un taux de signature de plus de 84% en octobre 2024). Une autre dépêche du 5 septembre 2023 (relative aux infractions en milieu scolaire) a invité à conclure des partenariats avec l'Éducation Nationale/établissements scolaires pour établir des circuits de signalement et des modalités d'échange (plus de 73% de conventions conclues en 2023, estimé à plus de 90% aujourd'hui).
- Échanges et contacts directs : Notamment entre les référents éducation nationale (dans les parquets) et les référents justice (dans les académies). Cette pratique ancienne a été généralisée suite à une circulaire du 11 mars 2015. Les référents sont des points de contact essentiels pour faciliter l'obtention d'informations.
- Bonnes pratiques : Attention portée aux réunions annuelles organisées par certains parquets avec les chefs d'établissement et leurs équipes. Ces rencontres permettent d'échanger sur les difficultés, de faire le point sur les circuits mis en place et d'améliorer les pratiques. La DACG souhaiterait généraliser ces réunions, bien qu'elles ne se tiennent pas dans tous les ressorts en raison de la charge de travail.
5. Qualité du Traitement des Faits Dénoncés
Au-delà de la transmission des signalements, la DACG met l'accent sur la qualité du traitement des faits dénoncés.
- Gestion des faits prescrits : Malgré l'allongement des délais de prescription, de nombreuses plaintes portent sur des faits prescrits. Une dépêche du 26 février 2021 invite les procureurs à ouvrir systématiquement des enquêtes même si les faits semblent prescrits.
- Objectifs de l'ouverture systématique d'enquêtes sur faits prescrits :S'assurer que les faits sont bien prescrits après étude approfondie.
- Identifier d'autres victimes potentielles pour lesquelles les faits ne seraient pas prescrits.
- Lutter contre le sentiment d'impunité.
- Permettre à la victime d'être entendue et à l'auteur (même s'il ne peut être poursuivi) d'être entendu, ce qui peut être important pour la victime.
- Effectuer des investigations pour s'assurer qu'il n'y a pas d'autres risques de commission d'faits sur d'autres personnes.
- Délai de traitement et prise en charge des victimes : La DACG est attentive au délai de traitement dans les services d'enquête, à la qualité de l'accueil et de l'audition des victimes, ainsi qu'à la prise en charge pluridisciplinaire.
- Traitement rapide des procédures : Idée de traiter rapidement les procédures à réception dans les juridictions, notamment dans le cadre de "filières de l'urgence", pour permettre des poursuites rapides (ex: comparution immédiate) et la mise en œuvre de mesures de sûreté (contrôle judiciaire, détention provisoire). L'action contre l'auteur est aussi une mesure de protection pour le mineur.
- Classement sans suite : Le classement sans suite reste possible. La circulaire de mars 2023 insiste sur l'importance d'un examen attentif de la procédure avant classement et de la notification du classement aux victimes avec explication des motifs.
6. Réponses Pénales et Suivi
Les réponses pénales doivent être "rapides" et "fermes quand c'est nécessaire", en fonction de la nature des faits, de la gravité du préjudice et des antécédents de la personne mise en cause.
- Peines spécifiques : Insistance sur certaines peines, comme l'interdiction d'exercer une activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs (pouvant être obligatoire dans certains cas).
- Inscription au FIGES : Essentielle pour le contrôle d'honorabilité des personnes recrutées par l'Éducation Nationale.
- Retour d'information : Nécessité de veiller au retour d'informations à l'Éducation Nationale et à ceux ayant transmis les plaintes/dénonciations au parquet.
7. Points de Discussion et Questions des Rapporteurs/Députés
Plusieurs points spécifiques ont été abordés lors de l'échange :
- Transmission de l'information à l'Éducation Nationale au moment du signalement : La loi de 2016 trouve un équilibre entre nécessité d'informer et présomption d'innocence/enquête. La transmission d'information intervient au moment de l'engagement des poursuites ou de la condamnation, pas nécessairement immédiatement au stade de l'enquête. Des échanges informels entre référents sont possibles mais pas systématiques. Le délai de transmission varie selon la complexité, le risque de réitération et la nécessité de protéger immédiatement la victime.
- Protection de l'enfant en urgence : La préoccupation est essentielle pour les procureurs. En cas de danger, une saisine du conseil départemental (aide sociale à l'enfance) est possible pour envisager un placement. La diligence de l'enquête et le recours à des procédures rapides (filières d'urgence, comparution immédiate) permettent d'envisager la mise en place de mesures de sûreté pour protéger les victimes.
- Uniformisation des référents : Présence de référents justice dans tous les parquets, mais la connaissance de leur existence dans toutes les académies n'est pas assurée.
- Partage d'information : Le niveau de gravité/certitude pour le partage d'information n'est pas nécessairement uniformisé, bien que les textes (loi de 2016) fixent des critères obligatoires qui sont censés s'appliquer uniformément. L'article 11-2 laisse une souplesse (transmission facultative), mais les circulaires sensibilisent les procureurs à la nécessité de partager l'information dans le cadre des relations partenariales.
- Réunions annuelles : Considérées comme une bonne pratique à généraliser (1er et 2nd degré, tous établissements). Elles ne se tiennent pas partout, mais les échanges existent (conventions, référents). La DACG n'a pas de vision consolidée de leur mise en place systématique ni des établissements invités (publics/privés). L'organisation est laissée à la main des parquets, avec des directives par circulaire. Des outils numériques sont en développement pour aider les magistrats et faciliter les échanges d'information, notamment pour ne pas "louper certaines obligations" de transmission.
- Information du parquet sur les mesures disciplinaires/conservatoires de l'employeur : L'article 40 impose le signalement des crimes/délits, ce qui peut parfois inclure des informations sur les mesures disciplinaires. Cette information n'est pas toujours complète au départ mais peut être transmise ultérieurement via les échanges. Normalement, les conventions de partenariat peuvent inclure la transmission systématique de cette information. La DACG n'est pas certaine que cette information soit toujours effective dans la pratique mais la juge "toujours très intéressante d'avoir ce type d'information".
- Recteurs/Inspecteurs sollicitant les parquets sur les procédures judiciaires : Normalement, si des poursuites pénales sont engagées contre du personnel en contact avec des mineurs (notamment pour les infractions visées par l'article 706-47-4), l'information doit être portée obligatoirement à la connaissance de l'Éducation Nationale par le parquet. Cette transmission est prévue par écrit, bien que des pratiques informelles (conversations téléphoniques) puissent exister.
- Cas individuels (Notre Dame de Baram, Riomont, Lycée Bayen) : La directrice adjointe ne peut pas se prononcer sur des affaires individuelles, invoquant l'article 11 (seul le parquet peut communiquer) et son incompétence pour se prononcer sur des affaires spécifiques sans autorisation.
- Avertissement avant poursuite (pratique ancienne) : Réponse concernant le cas de 1996 (Notre Dame de Baram) : Le procureur dispose de la liberté de classer ou d'engager des alternatives aux poursuites (comme l'avertissement solennel, qui n'existe plus sous cette forme). Les avertissements avant poursuite étaient réservés aux faits les moins graves. La circulaire de mars 2023 invite à relever le niveau de réponse pénale, en particulier face à la qualité de la personne mise en cause. L'avertissement avant poursuite est un classement qui peut être réexaminé en cas d'éléments nouveaux ou de récidive (principe de l'opportunité des poursuites). Il ne s'agit pas forcément d'une "mise en attente" mais d'un classement faute d'éléments suffisants à l'instant T pour poursuivre l'enquête ou engager des poursuites. En 1996, la loi de 2016 n'était pas adoptée, il est difficile de dire si l'information aurait dû être transmise. Dans le cadre actuel, s'il n'y a pas eu de poursuite, il n'y a pas de transmission obligatoire.
- Décès de l'auteur (Lycée Bayen) : Le décès de l'auteur n'implique pas forcément un classement immédiat pour extinction de l'action publique ; la procédure peut être toujours en cours (auditions). La directrice adjointe ne peut toujours pas se prononcer.
- Information des enseignants sur les procédures (différence CRIP/parquet, article 40, etc.) : Les conventions de partenariat devraient inclure des notices d'information à diffuser aux personnels de l'Éducation Nationale. La difficulté réside dans le fait de faire vivre ces conventions et de sensibiliser les magistrats. La bonne volonté ne suffit pas ; des "process, des moyens, des outils" sont nécessaires. Il est vrai que les magistrats (juges des enfants) sont saturés. L'information générale est normalement le but de ces conventions et de leurs annexes, à retravailler lors des réunions.
- Signalement hors voie hiérarchique : Si un personnel signale des faits sans passer par la voie hiérarchique, c'est bien considéré comme un fait émanant potentiellement de l'Éducation Nationale.
- Pourcentage de classements sans suite et de faits prescrits (violences sexuelles sur mineurs) : Les chiffres précis ne sont pas immédiatement disponibles mais peuvent être communiqués. Le taux de classement peut être "extrêmement décevant" mais est lié aux difficultés d'établir les faits (déperdition de preuves avec le temps, faits commis en huis clos).
- Imprescriptibilité des crimes sexuels sur mineurs : La DACG n'y est pas favorable.
- Arguments contre l'imprescriptibilité :Ne résoudrait pas forcément les problèmes liés à la déperdition de preuves et aux difficultés d'enquête dans des affaires anciennes.
- Ne garantirait pas nécessairement que plus de victimes parlent (certaines pourraient être incitées à parler avant la date butoir actuelle).
- Remettrait en cause la cohérence d'ensemble des délais de prescription du système répressif français.
- Conseils pour déposer plainte rapidement : Il est préférable de s'adresser directement à un service d'enquête (commissariat/gendarmerie) plutôt qu'uniquement par courrier au procureur, pour gagner du temps. Il est conseillé de se faire accompagner par une association d'aide aux victimes pour être orienté et soutenu.
- Plaintes sur faits prescrits et protection des jeunes : L'ouverture systématique d'enquêtes sur faits prescrits (dépêche de 2021) permet, outre les objectifs déjà cités (écoute de la victime, audition de l'auteur, lutte contre l'impunité), de rechercher d'autres victimes ou risques potentiels en investigant l'environnement de l'auteur. Le lien avec d'autres parquets est implicite via ces enquêtes qui peuvent révéler des faits commis ailleurs.
- Association au plan "Brisons le silence, agissons ensemble" : Le Ministère de la Justice n'a pas été associé à l'élaboration de ce plan.
8. Conclusion
Beaucoup a été fait en matière de politique pénale et de renforcement de l'arsenal juridique pour lutter contre les violences sur mineurs, mais "beaucoup reste à faire".
La DACG est attentive aux remontées du terrain et aux travaux de la commission d'enquête. Des efforts sont déployés pour renforcer les partenariats, améliorer le traitement des dossiers (même prescrits) et utiliser les outils numériques pour pallier les manques.
Les défis persistent, notamment en termes de moyens pour les juridictions et d'uniformisation des pratiques à l'échelle nationale.
La position sur l'imprescriptibilité est claire : elle n'est pas considérée comme une solution pertinente.
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Document de synthèse : Audition de France enfance protégée
Source : Excerpts from "🔴 Violences dans des établissements scolaires: audition de France enfance protégée"
Date de l'audition : Non précisée dans les extraits.
Organisme auditionné : France enfance protégée, représentée par sa directrice générale.
Objet de l'audition : Violences dans les établissements scolaires et rôle de France enfance protégée dans leur prévention et leur protection, notamment à travers le numéro 119 et l'Observatoire national de la protection de l'enfance.
Points clés :
1. Contexte et Structure de France enfance protégée :
- France enfance protégée est une création récente (suite à la loi du 7 février 2022) regroupant plusieurs dispositifs préexistants : le Service national d'écoute téléphonique (119), l'Observatoire national de la protection de l'enfance (ONPE), l'Agence Française de l'Adoption et le Conseil national d'accès aux origines.
- L'organisme est financé à parts égales (50/50) par l'État et les départements, avec un budget de recettes d'un peu moins de 10 millions d'euros et des dépenses légèrement supérieures (environ 11,5 millions d'euros).
- La gouvernance est tripartite : présidence assurée par la présidente de Départements de France (actuellement Florence Dabin), vice-présidence assurée par l'État (DGCS) et deuxième vice-présidence assurée par des associations (représentées par Martine Brous de La Voix de l'enfant). Les associations sont présentes dans la gouvernance mais ne contribuent pas financièrement.
- Le personnel compte environ 110 ETP, dont un tiers sont des écoutants du 119 (environ 25 ETP mais près de 50 personnes en nombre physique), le reste étant réparti entre l'adoption, l'ONPE, le Conseil national de l'accès aux origines et les services support.
2. Le rôle du 119 et le processus de signalement :
- Le 119 "allo enfance en danger" est ouvert 24h/24 et doublé d'un site internet (allo119.gouof.fr). Son affichage est obligatoire dans les établissements scolaires.
- Le 119 reçoit et traite environ 35 000 situations par an.
- Le processus de signalement implique un tri initial des appels. Les appels qui ne concernent pas le périmètre direct (violences sur adultes, harcèlement non lié à un danger pour l'enfant) sont réorientés.
- La majorité des violences signalées sont intrafamiliales.
- Les violences institutionnelles repérées sont encore très faibles, avec environ 450 situations identifiées en 2021 sur 32 000 appels. La recherche de ce chiffre nécessite des études spécifiques.
- Lorsqu'un appel est traité et qu'un danger est identifié, une fiche d'information est remplie par l'écoutant pour recueillir un maximum de détails.
- Toutes les fiches sont transmises à la Cellule de Recueil des Informations Préoccupantes (CRIP) du département concerné, conformément à la loi.
- Deux exceptions à la transmission à la CRIP existent :
- Danger immédiat : appel direct à la police.
- Danger grave et imminent : signalement direct au procureur.
- La directrice générale reconnaît des points d'amélioration dans le processus, notamment sur le faible taux de retour des CRIP sur les suites données aux signalements transmis. Sur les violences institutionnelles, une enquête a montré environ un tiers de retours.
3. Relations avec l'Éducation nationale :
- Des professionnels de l'Éducation nationale (enseignants, proviseurs, infirmières scolaires) appellent le 119, parfois par doute ou avant d'utiliser leur propre circuit de signalement.
- Ces professionnels sont systématiquement invités à utiliser le circuit de signalement interne à l'Éducation nationale (service social aux élèves).
- France enfance protégée recueille l'information et avertit la CRIP en parallèle si un danger est identifié.
- Le protocole actuel avec l'Éducation nationale concerne principalement l'affichage obligatoire du 119 et les campagnes d'information. Il n'y a pas de protocole détaillé sur le circuit de signalement.
- Cela peut entraîner des "flottements" et de l'incertitude chez les professionnels sur qui alerter et leur rôle.
- Deux types de signalements liés à l'Éducation nationale sont identifiés :
- Signalements par des professionnels pour des situations familiales de l'élève (plusieurs milliers par an).
- Signalements concernant des professionnels de l'Éducation nationale ou du périscolaire (environ une centaine par an), principalement pour des violences psychologiques et physiques.
- Il existe un besoin de retravailler ce circuit avec l'Éducation nationale. La DGESCO est l'interlocuteur au niveau de l'administration centrale.
- La question du circuit de signalement en cas de violences par un adulte sur un enfant en milieu scolaire est soulevée, interrogeant la nécessité de passer par le 119 alors qu'un circuit interne devrait exister.
- La directrice générale souhaite comprendre l'organisation et l'information donnée aux enseignants sur les procédures à suivre en cas de suspicion de maltraitance.
4. Défis et pistes d'amélioration :
- Qualité de la donnée et système d'information : Le manque de système d'information unifié en protection de l'enfance rend difficile la caractérisation et l'addition du nombre total d'informations préoccupantes en France, ainsi que le suivi des suites données. Un travail est en cours par l'Adres et la DGCS pour unifier les systèmes d'information.
- Retours des CRIP : Le faible taux de retour des CRIP constitue un problème majeur pour le suivi des signalements.
- Violences institutionnelles : Le 119 était initialement centré sur les violences intrafamiliales. La question de la gestion des violences institutionnelles est plus récente et nécessite une meilleure communication et un réflexe CRIP/119. Un rapport de Florence Dabin souligne la nécessité d'améliorer la culture du repérage, la formation des professionnels et la prise en charge des familles et des enfants victimes.
- Multiplicité des numéros et canaux de signalement : La présence de plusieurs numéros d'urgence (119, etc.) est jugée "aberrante" par un député. L'idée d'un numéro unique et national est évoquée.
- Accès au 119 pour les jeunes enfants : Le 119 nécessite de savoir lire et compter, ce qui exclut les plus petits. Les initiatives comme les "boîtes aux lettres Papillon" sont citées comme un moyen complémentaire et nécessaire pour permettre aux enfants de signaler des alertes par des dessins ou des mots simples. La reconnaissance institutionnelle de ces initiatives est souhaitée.
- Affichage du 119 : Bien qu'obligatoire, le contrôle de l'affichage effectif n'est pas assuré par France enfance protégée. Le lieu d'affichage dans les établissements est également questionné pour garantir son accessibilité aux élèves sans la surveillance d'un adulte.
- Protocoles avec les institutions : Un besoin de protocoles plus précis et détaillés est identifié avec toutes les institutions, notamment l'Éducation nationale, pour définir clairement qui fait quoi en cas de signalement et assurer un suivi complet.
- Etablissements à double tutelle : La question de l'affichage du 119 dans les établissements agricoles et professionnels est soulevée. Un protocole avec le ministère de l'Agriculture semble plus avancé que celui avec l'Éducation nationale.
- Recentralisation : La directrice générale ne se positionne pas sur la recentralisation mais souligne la complexité générée par les différentes organisations départementales des CRIP et des services. L'unification des systèmes d'information est une alternative pour améliorer la cohérence.
- Interface avec l'Éducation nationale : L'idée d'avoir des éducateurs spécialisés formés en protection de l'enfance directement auprès des directeurs académiques est suggérée comme une interface pour faciliter les échanges et le traitement des signalements.
- Transmission d'information sur les auteurs de violences : Le manque de transmission d'information entre départements sur les auteurs de violences identifiés et signalés permet parfois leur réembauche auprès d'enfants. Le fichier figes est en cours de déploiement mais ne couvre pas toutes les situations. La notion d'interdiction d'exercer est jugée à géométrie variable.
- Signalements dans la petite enfance : La question de la part des signalements concernant les moins de 3 ans et de leur évolution récente dans les structures d'accueil est posée.
- Formation et moyens des écoutants : Les écoutants sont principalement des travailleurs sociaux et psychologues. Il est difficile de recruter et de fidéliser le personnel, notamment en raison des conditions de travail (temps incomplet, cycle 24/24). La directrice générale travaille à améliorer l'attractivité des postes et l'organisation du service. Le manque de personnel et de moyens nécessaires pour faire face à l'augmentation des attentes est implicitement reconnu. L'organisation actuelle ne permet pas de répondre dans un cas sur deux aux appels entrants. La qualité des compétences professionnelles des écoutants est une priorité à maintenir. L'efficience du système, notamment le pré-accueil, est en cours d'étude.
- Soutien psychologique des écoutants : La question du soutien moral des écoutants confrontés à des situations difficiles est posée.
Citations marquantes :
- "nous avons souhaité vous entendre notamment parce que l'organisme que vous dirigez est responsable de deux outils en lien avec notre sujet le numéro 119 allo en enfance en danger ouvert 24h/ 24 désormais doublé d'un site internet allo119.gouof.fr dont un affichage dans les les établissements scolaires doit obligatoirement signaler l'existence aux élèves et l'Observatoire national de la protection de l'enfance grâce auquel vous disposez de données statistiques sur les violences dont les enfants sont victimes"
- "chacun des départements est appelé à contribution c'est obligatoire et de l'état donc euh dans le texte de loi c'est clairement un partage 50 % 50 % entre État et département"
- "la cripe donc la cellule de recueil des informations préoccupantes des départements avaient une place essentielle euh dans ce dispositif et en même temps parfois elle n'apparaît pas dans les chaînes de signalement"
- "en gros sur une année on a 37 35000 situations traitées"
- "le nombre de violence insuelle repéré était de 450 donc vous voyez 30 à l'époque il y avait 32000 appels 450 repérage de violence institutionnelle on est sur des proportions très faibles"
- "la majorité des violences que l'on reçoit sont des violences signalées dans le intrafamilial"
- "toute fiche part vers la cellule de recueil d'informations préoccupante à deux exceptions près quand on estime qu'il y a un danger immédiat en fait on appelle la police directement"
- "les cripes sont dans le cœur du réacteur puisque dans le quand il a il a créé ses cellules voulait que au niveau local il y ait un seul lieu de recueil qui permette ensuite de faire une enquête sociale une évaluation sociale plus exactement"
- "on a énormément de situations qui concernent des gens qui nous appellent notamment des des des enseignants des proviseurs des infirmièes scolaires qui parfois dans le doute avant d'appeler leur propre circuit de signalement... vont nous appeler le 119"
- "on a environ 90 professionnels qui sont concernés par des des violences institutionnelles enfin des qui sont eux-mêmes violents"
- "sur les 100 situations et types de dangers repérés qui peuvent être cumulables on a les violences psychologiques qui sont les premières sur l'éducation nationale et ensuite les violences physiques"
- "aujourd'hui on l'a pas systématiquement sur les violences dit institutionnelles il y a eu une enquête même de fait ils ont essayé de savoir les collègues euh où on était la la suivie on a eu un tiers de réponses à peu près"
- "aujourd'hui on n'est pas capable de caractériser aujourd'hui le nombre total d'informations préoccupante en France puisque le 119 c'est une part c'est 20 % à peu près des des IP"
- "il il y a eu des enquêtes hiigas notamment je crois que c'était IGAS qui étit voir un peu ce qui se passait quand il y a des en fait les IGAS viennent régulièrement voir la ce qui se passe dans les départements... on sait que c'est pas une déperdition sur la situation mais qu' peut avoir beaucoup de temps parfois entre le moment où le dossier arrive à la cripe et la mise en œuvre de l'évaluation ça peut être en plusieurs semaines voir plusieurs mois"
- "sur le le viol et sur le fait que on est euh en tout cas un faisau de d'éléments on le fera le signalement au procureur d'autant plus si c'est une parole d'enfant ou de jeune qui pourrait être concerné lui-même euh là on doit signaler au procureur"
- "je suis arrivée depuis peu peu sur ce poste mais c'est une de mes priorités c'est vraiment que on améliore absolument le taux de éviter que les personnes soient obligées de rappeler parce que quand elle rappelle souvent on peut passer à côté de quelque chose notamment pour les enfants"
- "on a pu constater je vous en cache je je que parfois il peut y avoir une interprétation écoutant et que donc il faut que nos protocoles soient une forme scénarisé"
- "on n'a pas aujourd'hui le problème c'est qu'on n pas un outil unique qui nous permett d'unifier ce qu'on envoie s peu on peut tracer tout tout ce qu'on envoie un peut le tracer on ne peut pas tracer tout ce qui nous revient ou pas"
- "j'ai vraiment vous écoutant la la sensation qu'on a faire à une usine à gaz alors qu'on devrait avoir à faire un protocole quand il y a un risque on est en mode gestion de risque et on met en place un protocole qui n'apparaît pas comme une aide qu'on apporte mais comme un processus hyper carré hyper clair hyper suivi pour qu'il n'y ait pas de de sement de louper"
- "on a pas moins de cinq numéros différents pour signaler des cas de violence... c'est aberrant enfin voilà il faut que ça s'arrête et c'était une de un des cris du cœur d'un des d'une des victimes du collectif betaram un seul numéro unique"
- "les boîtes au lett papillon évidemment qu'elles ont fait leur qu'elles ont eu leur leur impact et qu'on voit qu'elles permettent à des enfants par des dessins par des mots parfois très simples de de signaler"
- "on voit bien que nousmême au niveau du 119 on a ouvert un chat mais il y a trs très peu de temps alors que ENF on paraît des fois on est en 2025 mais c'est vrai que le chat je crois qu'on l'a ouvert il y a 2 3 ans on aurait pu l'ouvrir il y a 15 ans"
- "on n'a pas de moyen nous de contrôle de à part quand on passe dans des écoles à titre privé ou ou ou quand on va faire des des réunions dans un certain nombre de sites mais on n'a pas le contrôle il serait logique qu'il y ait une forme de contrôle de l'affichage"
- "on a une enfin en tout cas la vous savez que le 119 maintenant est mis dans les carnets de santé pourrait se poser la question mais je crois que le 119 il faut que je vérifie s'il est mis dans les carnets de correspondance mais j'ai un doute je crois pas"
- "avec l'éducation nationale c'est vra qu'on est avant tout sur la question de l'affiche obligatoire"
- "notre interlocuteur au niveau administration centrale c'est la direction générale de la scolarité la dgsco qui avec lequel on doit bientôt travailler sur ces questionsl"
- "si on commence à avoir des circuits parallèle ça va devenir compliqué par contre ça empêche pas qu'on signale en même temps à la CRIP et à l'inspection d'académie"
- "l'éducation nationale a la chance d'avoir une ressource le service social aux élèves alors quel les moyens qu'ils ont hein c'est pas voilà c'est c'est parfois compliqué puisque travailleurs sociaux en école infirmière et médecins scolair si je prends l'ensemble de l'équipe service social et médecine scolaire c'est des petits effectifs"
- "l'on est peut-être le point faible globalement avec toute institution c'est comment protocolise de manière très précise j'ai ce signalement à qui je m'adresse comment il est qui fait quoi entre le niveau local le niveau national et ensuite le retour ça il y a pas aujourd'hui d'exemple de modèle de de ce type de circuit complet"
- "on n'arrive pas à obtenir un affichage obligatoire une communication obligatoire sur votre numéro on sait mettre en place un processus pour les risques attentats les risques de violence fait aux enfants sont j'ai pas envie de quantifier mais bien plus élevés"
- "il peut sembler aberérrant un petit peu comme le ressentz madame la Présidente que des professionnels de l'éducation nationale appellent le 119 pour savoir ce qu'ils ont à faire"
- "la DGC elle ne traite absolument pas des établissements prévés sous contrat il y en a 7500 il y a 2 millions d'élèves qui sont scolarisé"
- "je viens d'un département où l'enseignement privé est en très présent il y avait euh un on avait un travail en fait quasiment quotidien entre l'inspection d'académie et la Direction Diocésaine euh et notamment sur des questions"
- "c'est très compliqué de s'y retrouver de savoir quel est l'interlocuteur à à à aborder on le voit pour des députés et donc aussi pour l'éducation nationale"
- "beaucoup de signalements ne sont sont refusés par les procureurs ou la protection l'enfance parce que pas forcément bien écrit parce que c'est pas la même culture professionnelle en protection de l'enfance que dans l'éducation national"
- "même les départements en trou n'utilisent pas les mêmes logiciels et que l'adresse oou l'INC s'en plaigne actuellement"
- "est-ce que vous pensez que recentraliser le recueil des signalement faciliterai la gestion et le traitement des signalements"
- "qu'est-ce que vous penseriez de l'idée d'avoir des éducateurs spécialisés formés en protection de l'enfance directement auprès donc on dit facilement inspecteur d'académie mais maintenant c'est les daenes"
- "les enseignants qui appelaient ou en tout cas les personnels de l'Éducation nationale appel le votre numéro avant de déclencher les procédures c'est un besoin de Ré c'est un besoin de soutien c'est un besoin de se sentir légitime à déclencher les procédure et à protéger l'enfant dans une institution qui ne s'occupe que d'enfants"
- "je ne m'explique pas que en 2025 avec ce que l'on connaît ces boîtes lettes n''est pas le droit de citer au sein des établissements de l'éducation nationale précisément"
- "il y a des situations qui nous sont remontées où des auteurs d'agression de violence étaient identifiés donc signalés et donc ils étaient sortis d'une certaine manière au bout d'un moment quand c'était trop pesant des établissements et ils étaient tout simplement réembauchés dans le département d'à côté sans qu'il a en fait de transmission d'information"
- "le figes donc le fichier des infractions euh euh à caractère donc sexuel et des violences sexuelles et et autres euh va être mis en place sur aujourd'hui les professionnels donc des établissements d'accueil du jeune enfant de la protection de l'enfance"
- "je crois qu'elle est en 2026 ils ont déjà repéré des situations des professionnels travaillaient dans des dans des lieux il y a pu avoir des des matchs entre guillemets entre le fait qu'il y avait son inscription figes et que la personne était auprès d'enfant je crois que c'est je je ils vous en parleront mieux mais une soit déjà une 70 80 ce qui est ça peut paraître un petit chiffre mais c'est énorme"
- "il y a la question quand même de l'interdiction d'exercer qui moi m'a toujours surpris sur les assistants familiaux par exemple ou assistants maternels"
- "aujourd'hui on a beaucoup de personnes à temps incomplet on a du mal à recruter et je comprends pourquoi on a du mal à recruter parce qu'il y a aussi les conditions de travail qu'on propose et le cycle de travail"
- "on n'est pas assez attractif et la question donc du nombre je pourrais répondre parce que j'ai eu la question à la fois du côté syndical mais aussi ministériel de en gros est-ce que vous avez assez d'écoutant aujourd'hui je suis dans l'organisation actuelle je peux pas répondre dans une future organisation un peu plus struct é je pourrais vous dire"
- "il faut pas qu'on baisse la qualité des compétences professionnelles que l'on a c'est-à-dire qu'aujourd'hui on est avec des écoutants qui sont trailleurs sociaux psychologues principalement"
- "Madame la Directrice générale je viens de me faire prendre ma question parce qu'effectivement c'était la question des écoutants comment sont-ils formés par qui est-ce qu'ils sont souvent renouvelés ou pas et est-ce qu' moralement est-ce qu'ils tiennent aussi"
Demandes de documents :
- Protocole sur l'affichage obligatoire du 119.
- Protocole écrit actuel des écoutants et le contenu de leur formation.
- Support référentiel 2022 de la Haute Autorité de Santé pour l'évaluation sociale des informations préoccupantes.
- Contribution sur les premières pistes d'amélioration souhaitées par la directrice générale, même si elles ne sont pas finalisées, en se libérant des contraintes actuelles.
Conclusion (implicite) :
- L'audition met en lumière la complexité du système de protection de l'enfance en France, notamment dans sa gestion des signalements de violences, et le besoin urgent d'améliorations, de simplification, d'harmonisation et d'unification pour garantir une prise en charge efficace et un suivi rigoureux des situations d'enfants en danger, en particulier dans le contexte scolaire.
La collaboration entre les différentes institutions, un système d'information unifié et l'amélioration des moyens alloués au 119 sont des pistes essentielles pour progresser.
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Briefing : Révélations sur les violences à Notre-Dame de Bétharram – Table ronde de journalistes
Contexte : Cette audition de journalistes devant une commission d'enquête parlementaire vise à faire la lumière sur les violences systémiques subies par d'anciens élèves de l'établissement Notre-Dame de Bétharram et sur la réaction des institutions face aux alertes.
Les journalistes présents sont Gabriel Blaise (Sud-Ouest), America Lopez (France 3 Aquitaine), David Peroton et Antoine Rouget (Médiapart), tous ayant enquêté sur cette affaire.
Thèmes Principaux :
- La découverte et la genèse de l'enquête journalistique : Les journalistes expliquent comment ils ont pris connaissance de l'affaire et ce qui les a poussés à enquêter.
- La notion de "tout le monde savait" : Les intervenants reviennent sur la connaissance généralisée de la réputation violente de l'établissement et précisent ce qui était su et à quel moment.
- Le caractère systémique et institutionnel des violences : Les journalistes soulignent que les violences à Bétharram ne sont pas des cas isolés mais s'inscrivent dans un système organisé sur plusieurs décennies.
- La nature des violences : Il est question de violences physiques, psychologiques et sexuelles, avec des précisions sur les signalements de ces dernières.
- La réaction des institutions : L'audition met en lumière le manque de réaction, le déni et l'opacité des institutions (établissement, congrégation, diocèse, rectorat, ministère, élus politiques, justice) face aux alertes.
- Les pressions et tentatives de discrédit : Les journalistes évoquent les refus de communiquer, les minimisations des faits et les pressions, notamment la plainte pour diffamation annoncée par le Premier ministre.
- Le rôle des lanceurs d'alerte et la libération de la parole : Le rôle crucial d'Alain Esker et d'autres lanceurs d'alerte est souligné, ainsi que le processus actuel de libération de la parole des victimes et ses répercussions sur d'autres affaires.
Idées Clés et Faits Importants :
- Déclenchement de l'enquête : La création du groupe Facebook par Alain Esker fin octobre 2023 a été le point de départ pour la presse régionale. Pour France 3, le lancement d'une enquête préliminaire par le parquet de Pau début février 2024 et un reportage national ont été déterminants. Médiapart s'est intéressé à l'affaire début 2024, notamment dans le contexte de l'affaire Stanislas mettant en lumière le manque de contrôle sur les établissements privés sous contrat.
- America Lopez (France 3) : "...on a découvert ce groupe de parole au début il y a pas beaucoup de membres mais très vite les échanges portent sur des agressions très graves euh de violence physique de violence sexuelle..."
- Antoine Rouget (Médiapart) : "...on était dans un moment à Mediapart où on était au cœur de l'affaire Stanislas qui mettait déjà en lumière la question qui est au centre aujourd'hui de de des travaux de votre commission sur l'absence et les manquements du contrôle sur les établissements privés sous contrat..."
- "Tout le monde savait" : Cette expression est nuancée. Une réputation de "redressement" et de violence physique était de notoriété publique en Béarn. Cependant, la connaissance de l'ampleur et de la nature systémique des violences, y compris sexuelles, était moins répandue. Des témoignages montrent que même au sein des familles, des rumeurs de violences sexuelles existaient indépendamment de Bétharram.
- Gabriel Blaise (Sud-Ouest) : "...tout le monde effectivement en Béarne connaissait la réputation de cet établissement..." et "...cité passage tirable et ta rame je l'ai lu je l'ai entendu à plusieurs à plusieurs reprises..."
- America Lopez (France 3) : "...tout le monde savait que au moins il y avait de la violence physique après on savait pas forcément jusqu'où elle est cette violence physique puisqu'elle est aujourd'hui il y a même des témoignages de torture assez récemment qu'on a pu obtenir..."
- Système de violence et omerta : Bétharram est décrit comme un "système de pédocriminalité organisé" avec des connivences entre religieux et laïcs, s'étalant sur plus d'un demi-siècle. Un "microcosme" et un "système de silence" interne et externe ont favorisé la perpétuation des violences et l'omerta.
- America Lopez (France 3) : "...à Betaram on est euh on est sur un système de pédocriminalité organisé euh où il y avait des connivences entre des religieux euh entre des laïques..." et "...tout était bien organisé pour maintenir ce ce système de silence..."
- David Peroton (Médiapart) : "...il y a une particularité pour dans le dossier Betaram c'est que lorsqu'on parle de tout le monde savait il y a ce qui était un peu de de notoriété publique... et puis il y a ce qui se passe à l'intérieur mais quand on dit tout le monde savait il y a des gens qui savaient véritablement..."
- Signalements et alertes ignorées : De nombreux signalements et plaintes ont été déposés au fil des décennies mais ont été classés sans suite ou ignorés. Des alertes précises ont été adressées à la presse locale et nationale, aux responsables politiques (maire de Pau, président du Conseil Général, ministres de l'Éducation) et à la justice. La décennie 1990 est identifiée comme un moment clé où les institutions auraient pu réagir mais ne l'ont pas fait.
- David Peroton (Médiapart) : "...les alertes elles sont régulières constantes au moins de entre 1993 et j'allais dire 2025..."
- David Peroton (Médiapart) : "...on a constaté que des signalements ont eu lieu en 2024 et nous on s'était arrêté dans notre décompte à une à plus de 12 signalements jusqu'en 2013..."
- David Peroton (Médiapart) : "...vous avez des plaintes qui ont été déposées qui ont été classées vous avez des plaintes ou des signalements qui ont été enterrés..."
- Violences sexuelles : Les violences sexuelles, notamment des viols sur mineurs, ont été signalées. L'affaire du Père Carécar (mis en examen en 1998) impliquait des viols sur mineurs. Des témoignages recueillis lors de l'enquête sur cette affaire évoquaient aussi des agressions sexuelles commises par d'autres personnes, comme le surveillant Damien S, mais aucune suite n'a été donnée à l'époque. Des plaintes pour violences sexuelles et agressions sexuelles ont été déposées et classées en 2005 et entre 2011 et 2013.
- David Peroton (Médiapart) : "...dans cette affaire très précisément on parle de viol sur mineur..." et "...d'autres élèves confirment ses propos aucune suite ne sont données [concernant Damien S]..."
- David Peroton (Médiapart) : "...Betaram c'est effectivement euh beaucoup de violences physiques mais les violences sexuelles elles ont été signalées et alertées de manière très précise et dans le temps..."
- Réaction des institutions : Les institutions ont généralement refusé de communiquer, minimisé les faits en les renvoyant à un passé lointain ou ont conditionné leurs réponses à l'évolution de la procédure judiciaire. Le directeur de l'établissement, le rectorat, la congrégation et le diocèse de Bayonne sont cités pour leur manque de coopération initiale. La congrégation n'a communiqué officiellement qu'en septembre 2024, minimisant les faits à la période 1970-1990.
- Gabriel Blaise (Sud-Ouest) : "...il n'y a pas eu de pas eu de réaction..."
- America Lopez (France 3) : "...aucune pression euh en revanche j'ai eu pas mal de refus de communiquer ou bien de euh beaucoup de d'instants sont ramené les fait à un passé révolu..."
- Le cas François Bayrou : Son rôle est particulièrement examiné. Les journalistes affirment, documentation à l'appui, qu'il ne pouvait pas ignorer les violences à Bétharram, contredisant ses déclarations. Il aurait été alerté par la presse, une enseignante, des parents et ses propres services. Son déplacement à l'établissement en 1996 et sa rencontre avec le juge Mirande en 1998 (confirmée par le juge) sont présentés comme des preuves de sa connaissance des faits, y compris sexuels. Les journalistes interprètent son attitude actuelle comme un déni, lié à la culture du déni dans la sphère religieuse, familiale (scolarisation de ses enfants), locale et institutionnelle. Sa plainte pour diffamation est vue comme une pression et une tentative de discrédit de la presse.
- Antoine Rouget (Médiapart) : "...c'est un fait... je vais juste vous lire donc une archive du 5 mai 1996... François Bairou... dit nombreux sont les béarnés qui ont ressenti ses attaques au pluriel... le ministre parlant de lui... toutes les informations que le ministre pouvait demander... il les a demandé toutes les vérifications au pluriel ont été favorables et positives..." contre sa déclaration de 2025 : "...je n'ai jamais été informé de quelconque violence que ce soit à forcerie de violence sexuelle..."
- Antoine Rouget (Médiapart) : "...notre interprétation aujourd'hui c'est qu'en fait à travers lui en fait on voit tous les toutes les composantes de la culture du déniquent ce qui s'est passé à Notred de Betaram..."
- David Peroton (Médiapart) : "...cette plainte-là annoncée à l'Assemblée nationale reprise partout dans la presse c'est une pression..." et "...c'est aussi un narratif qui a été euh qui a servi évidemment le le Premier ministre pour pour mentir et et se couvrir par la suite mais c'est un narratif qui sert aussi à discréditer la presse..."
- Le cas Elisabeth Bayrou : L'enseignante Françoise Golun l'accuse, ainsi que plusieurs anciens élèves, d'avoir été témoin de violences et de ne pas les avoir signalées. Son refus de répondre et l'invocation de la vie privée par le Premier ministre sont jugés problématiques dans le cadre d'un établissement sous contrat avec l'État.
- Antoine Rouget (Médiapart) : "...Ellisabeth Baou elle est mise en cause par cette enseignante sur le fait qu'elle aurait vu des violences qu'elle ne les aurait pas signalé à la justice et qu'elle les aurait même cautionné..." et "...aujourd'hui vous avez plusieurs personnes que ce soit enseignant ou anciens élèves qui accusent une enseignante de Baram et qui se trouve être la femme du premier ministre..."
- Courrier de 1993 à la préfecture : Médiapart confirme disposer du courrier du Père Carécar demandant la participation de l'État à l'indemnisation d'une victime, un document que la préfecture dit ne pas trouver ou ne pas avoir.
- Antoine Rouget (Médiapart) : "...nous pouvons vous rassurer sur deux points c'est que quand Méiapart affirme que un courrier existe nous le disposons..."
- Difficulté à obtenir des témoignages de non-victimes : Les journalistes expliquent qu'il est plus facile aujourd'hui d'obtenir des témoignages de victimes que de témoins extérieurs (familles, anciens élèves non-victimes, enseignants non-lanceurs d'alerte), du fait de l'omerta persistante et des pressions.
- America Lopez (France 3) : "...mais c'est plus difficile sur les familles et les témoins extérieurs..."
- Gabriel Blaise (Sud-Ouest) : "...sur place c'est toujours plus compliqué il y a il y a c'est comme si l'omerta avait une il y avait quelque chose de géographique également..."
- Les enseignants : Peu d'enseignants ont témoigné publiquement, à l'exception de Françoise Golun. Des pressions exercées par la direction religieuse en 1995-1996 pour dissuader de parler aux journalistes sont évoquées.
- America Lopez (France 3) : "...tous les enseignants sont convoqués par la direction religieuse de l'époque la congrégation qui leur dit "Si vous parlez à des journalistes si vous parlez à des enquêteurs ça mettra l'établissement en péril et vous pourriez perdre votre emploi."..."
- L'avenir et le "MeToo de l'enseignement catholique" : L'affaire Bétharram a libéré la parole et déclenché une dynamique qui s'étend à d'autres établissements, y compris publics, et dans d'autres régions. Les journalistes sont sollicités par des collectifs et des médias d'autres régions. Cette affaire est perçue comme potentiellement le début d'un mouvement plus large.
- Gabriel Blaise (Sud-Ouest) : "...je pense que euh ça n'est que le début il y a de nombreux autres établissements c'est comme si là ça partait du sud-ouest..."
- America Lopez (France 3) : "...est-ce qu'on n'est pas au début d'un mitou en tout cas dans l'enseignement catholique ?"
Conclusion :
L'audition des journalistes met en évidence la connaissance ancienne et étendue des violences à Notre-Dame de Bétharram, qui contrastent fortement avec le manque de réaction et le déni des institutions.
L'affaire révèle une mécanique systémique de violence et d'omerta.
Le rôle de certains responsables politiques et institutionnels, notamment François Bayrou, est questionné pour leur inaction et leurs tentatives de minimisation des faits face aux alertes répétées. L'affaire Bétharram est vue comme un point de départ pour la révélation de violences similaires dans d'autres établissements, annonçant potentiellement un mouvement plus large de libération de la parole et de mise en cause des responsabilités institutionnelles. .
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Document d'information :** Audition du collectif "La voix des parents dans la maîtrise des Hauts-de-Seine" ** Date de l'Audition : (Non précisée dans les extraits, mais postérieure au 8 février 2024)
Participants du Collectif : Béatrice Cathlin, Pierre Coyou, Damien Poireau.
Objet de l'Audition : Témoignage du collectif de parents sur les dysfonctionnements et les violences potentielles au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, suite aux révélations et plaintes
Résumé:
- Le collectif "La voix des parents" a été formé en urgence à l'été 2024 (2023) suite aux révélations publiques concernant de possibles dysfonctionnements, harcèlement et violences sexuelles (VSS) au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine.
Contrairement à une autre association de parents récemment créée, jugée "de soutien à la gouvernance en place", ce collectif vise à représenter les familles indépendamment de l'institution et à dénoncer un système d'opacité, d'arbitraire et de déni de la part de la direction et du conseil d'administration face aux accusations.
Ils demandent une enquête interne sérieuse, une réforme de la direction et une normalisation du fonctionnement de la Maîtrise, soulignant que l'absence de prise en compte des témoignages et des plaintes met en péril l'avenir de l'institution et ses partenariats.
Principaux Thèmes et Idées :
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La formation du collectif "La voix des parents" et ses objectifs :
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Le collectif s'est constitué rapidement après la publication d'un article du Canard Enchaîné le 9 juillet 2024 (probablement 2023), constatant l'absence d'association de parents active et la nécessité d'une action collective.
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Objectif principal : "faire en sorte que les personnes qui sont en responsabilité adoptent une politique ambitieuse sur la question du harcèlement".
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Leur action "n'est pas de jeter le discrédit sur la pédagogie ni de nier le ressenti globalement très positif des enfants et des parents".
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Le collectif représente environ quarante parents et autant d'élèves, dont une majorité a des problèmes à relater depuis juillet dernier.
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Leur rôle est de "représenter les familles dans le sens de leurs intérêts et de l'intérêt général", et non d'être au service inconditionnel du projet ou d'apporter un savoir-faire managérial à la gouvernance.
Le Déni et l'Incapacité de l'Institution à Gérer la Crise :
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Les parents dénoncent l'incapacité de l'institution à "affronter en face la tempête" et l'impossibilité de discuter des sujets de harcèlement et de violence.
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Le président de la Maîtrise n'aurait eu "à aucun moment... de mots pour les plaignantes", ni dans ses communications écrites, ni lors des réunions.
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Il y a une "non-volonté de la maîtrise de ne pas faire de communication de crise".
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Un audit a été mené, mais il "ne traite pas des sujets de harcèlement de manière assumée".
Il est qualifié par le rapporteur de "enquête de satisfaction" de bas niveau.
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Les critiques des parents concernant l'audit auraient "fermer toute possibilité d'échange avec Michel Ass [le président]".
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Le président du CA aurait balayé plusieurs questions des parents lors de la réunion de restitution de l'audit le 20 janvier, tenant des propos jugés "très problématiques" et "assez dénigrants sur la commission".
L'Opacité et l'Arbitraire au Sein de la Maîtrise :
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Un "système abusif ne tient que grâce à son opacité", qui se vérifie "à la fois en externe et en interne".
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Opacité externe : Difficulté à obtenir des informations fiables et à jour sur le nombre exact d'élèves, de choristes, de représentations, l'inclusion ou l'emploi précis des fonds.
Ces données ne sont pas disponibles sur le site internet ou dans les rapports annuels. Le nombre d'élèves annoncé (650) serait bien supérieur au chiffre certifié (463 en 2023).
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Opacité interne : Le directeur, M. d'Archen, est décrit comme "omniprésent" et "le seul décideur de tout". Ses décisions sur l'admission, l'évolution des élèves, les sélections et même les absences sont prises seul, sans critères communiqués.
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Le "fait du prince est la seule règle qui vaille".
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L'alternance de "mise sur un piédestal et de relégation oubliettes" et de "responsabilisation et de dénigrement" facilite l'exercice du pouvoir.
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Les parents qui demandent des explications ou contestent sont "convoqués et parfois habilement menacés".
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"Tous les critères sont réunis pour permettre favoritisme emprise et abus en tout genre."
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Un autre facteur important est le fait que "la maîtrise doit primer sur toute autre chose", mettant les parents "en situation de demande" face à l'autorité.
La Remise en Cause des Plaignantes et des Témoignages :
- Lors d'une réunion, la présidente d'honneur aurait fait une "remise en cause assez particulière des plaignantes".
- Les témoignages et plaintes ont été qualifiés de "cas anciens et isolés et d'enfants difficiles" par les membres fondateurs de l'association "Passerelle".
- L'audit et les communications officielles évitent de mentionner les plaignantes.
- Le courrier des avocats de M. d'Archen, transmis par le président du CA, dénigre également la commission d'enquête et les témoignages recueillis. La présidente de la commission dénonce le fait que la parole des victimes soit "broyée comme dans un casse noix" et que l'institution semble plus importante que la souffrance des enfants.
La Crise de Confiance et ses Conséquences :
- Le collectif a "perdu toute confiance" dans la direction et la gouvernance actuelles.
- Depuis 9 mois, ils répètent que "sans restauration de la confiance, les partenaires et les enfants ne seront plus au rendez-vous".
- Les partenaires artistiques, comme l'Opéra de Paris et potentiellement le Théâtre des Champs-Élysées, se retirent.
- Le simple fait de dénoncer la situation leur attire "beaucoup de critiques" et des tentatives de dénigrement.
- La non-prise en compte de la situation par les responsables est considérée comme "inquiétante pour la suite" et pour la santé morale des enfants.
- Les Demandes Spécifiques du Collectif :
- Une "véritable enquête interne et/ou un complément d'audit" sur les VSS.
- Une "réforme de la direction et de sa gouvernance".
- Un "travail sur la normalisation du fonctionnement de la maîtrise".
- Ils appellent les "responsables politiques à être à la hauteur de la situation", notamment le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine, principal financeur.
Ils attendent de voir le positionnement du département et le montant des subventions futures, car l'absence de prise en compte des VSS dans l'audit avait été présentée comme une condition au maintien du CA et du financement.
Suggestions pour la Législation :
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Référents : Dans les petites structures, les référents de prévention ne peuvent pas être des salariés en raison du lien de subordination. Le législateur devrait apporter des solutions.
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Conventions de subvention : Inclure une obligation d'aborder les sujets de harcèlement dans les conventions de subvention importante.
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Labellisation : Imaginer une labellisation pour les structures accueillant des mineurs, portant sur la formation à la gestion des mineurs, la prévention des risques et les modalités d'accueil (y compris le handicap).
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Délais judiciaires : Les délais des procédures judiciaires sont trop longs.
Constatations et Analyses de la Commission :
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La présidente de la commission souligne le "déni" et la non-prise en compte de la parole des victimes, qui est "broyée".
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Elle insiste sur le fait qu'il n'y a "pas de prestige d'une institution qui broie des enfants".
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Le rapporteur et la présidente identifient les facteurs de risque : "le fait du prince, le caractère tout à fait autoritaire et et complètement personnifié des décisions, la minimisation de de de ce qui a été dénoncé, l'opacité y compris pour les chiffres, la place importante à l'arbitraire... et l'absence de critique possible".
Ils soulignent que "tout ça c'est précisément l'écosystème qui favorise ou qui est organisé pour que les violences sexuelles soient si et violences morales et sexuelles si elles existent totalement marginalisé ou tu par les personnes".
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Le rapporteur juge que l'audit n'est pas un audit mais une "enquête de satisfaction".
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Il s'inquiète de la santé morale des enfants et appelle le financeur principal, le département, à "reprendre les choses en main et qu'il remette de l'ordre".
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Il rappelle que "le temps où on mettait la poussière sur le tapis sur ces questions là est fini" et que seule une "politique de tolérance zéro" (avec accompagnement maximum) permettra de résoudre ces problèmes.
Les lieux qui prétendent que "tout se passe bien" sont ceux qui deviendront suspects.
- Le dénigrement du travail de la commission par certains parents et la gouvernance est jugé "assez inquiétant".
Citations Marquantes :
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"notre action vise à faire en sorte que les personnes qui sont en responsabilité adoptent une politique ambitieuse sur la question du harcèlement" (Collectif)
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"À aucun moment le président de la maîtrise n'a eu de mots pour les plaignantes" (Béatrice Cathlin)
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"l'audit... ne traite pas des sujets de harcèlement de manière assumée" (Béatrice Cathlin)
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"passerelle... s'agissait en fait d'une association de soutien à la gouvernance en place" (Damien Poireau)
-
"Un système abusif ne tient que grâce à son opacité" (Béatrice Cathlin)
-
"Monsieur Darchen était omniprésent et encore aujourd'hui il est le seul décideur de tout" (Béatrice Cathlin)
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"le fait du prince est la seule règle qui vaille puisqueaucun critère n'est jamais communiqué" (Béatrice Cathlin)
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"Tous les critères sont réunis pour permettre favoritisme emprise et abus en tout genre" (Béatrice Cathlin)
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"sur les VSS une véritable enquête interne et où un complément d'audit... une réforme de la direction et de sa gouvernance car nous avons perdu toute confiance" (Pierre Coyou)
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"Il n'y a pas de prestige d'une institution qui broie des enfants" (Présidente de la Commission)
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"la parole des victimes est un peu broyée comme dans un casse noir" (Présidente de la Commission)
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"l'audit n'est pas un audit c'est une enquête de satisfaction" (Rapporteur)
-
"il y a il y a un déni" (Rapporteur)
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"Tout ça c'est précisément l'écosystème qui favorise ou qui est organisé pour que les violences sexuelles soient si et violences morales et sexuelles si elles existent totalement marginalisé ou tu par les personnes" (Présidente de la Commission)
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"la maîtrise doit primer sur toute autre chose" (Pierre Coyou)
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"le temps où on mettait la poussière sur le tapis sur ces questions là est fini" (Rapporteur)
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"sans restauration de la confiance les partenaires et les enfants ne seront plus au rendez-vous" (Collectif)
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"Nous on est dans une impasse par rapport à notre à notre vécu on est dans une impasse et donc s'il y a pas d'aide la part des législateurs sur ces questions là on ne sait pas comment on va y arriver" (Damien Poireau)
Conclusion Temporaire :
- Le témoignage du collectif "La voix des parents" met en lumière une situation de crise profonde au sein de la Maîtrise des Hauts-de-Seine, caractérisée par un déni institutionnel, une opacité structurelle, et une défaillance dans la gestion des accusations de violences.
Les parents soulignent que ces dysfonctionnements systémiques créent un environnement propice aux abus et nuisent à l'institution elle-même.
Ils lancent un appel pressant aux autorités et aux législateurs pour qu'ils interviennent afin de garantir une enquête impartiale, une réforme de la gouvernance et une meilleure protection des enfants, car sans cela, l'avenir de la Maîtrise semble compromis.
La commission partage en grande partie ces inquiétudes et insiste sur la nécessité d'affronter la réalité pour préserver l'institution et protéger les enfants.
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Compte Rendu d'Audition : Violences dans les Établissements Scolaires
Source: Extraits de "🔴Violences dans des établissements scolaires: Ciase et Inirr auditionnées dans le cadre de l’enquête"
Date de l'audition: 2025
Personnes auditionnées:
- M. Jean-Marc Sauvé, Président de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l'Église (SIAZ)
- Mme Marie Derain de Vaucresson, Présidente de l’Instance Nationale Indépendante de la Reconnaissance et de la Réparation (Inirr)
- M. Antoine Garapon, Président de la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR)
- Objet: Examen des modalités du contrôle de l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires, dans le cadre des travaux d'enquête parlementaire, suite à la publication du rapport de la SIAZ en octobre 2021.
Thèmes principaux abordés:
- L'ampleur des violences sexuelles sur mineurs en France: Les intervenants rappellent l'estimation de 5,5 millions de personnes majeures ayant été sexuellement agressées pendant leur minorité en France, soulignant que cela doit être le cadre global de la réflexion sur les violences en milieu scolaire.
- La répartition des agressions sexuelles selon le lieu:Familles ou relations avec des amis des familles: 45%
- Hors institution (rue, transports, relations entre jeunes): 33,2%
- Institutions publiques et privées: plus de 15%
- La part des agressions sexuelles commises dans l'Église catholique: 6% du total des agressions sexuelles identifiées (sur les 15% commis en institution).
- Les violences dans l'enseignement privé (hors Église catholique): Estimées à 108 000 cas, représentant 2% du total des agressions sexuelles.
- Les violences dans l'enseignement public: Estimées à 191 000 cas (50 000 en internat, 141 000 en externat), représentant 3,4% du total des victimes. Il est souligné que l'enseignement public scolarise 80% des élèves, contre 20% pour le privé, ce qui explique la différence de prévalence. La proportion plus élevée d'élèves en internat dans le privé est également mentionnée comme un facteur propice aux abus.
- La défaillance de l'autorité institutionnelle: Les abus se sont produits dans un contexte de "défaillance de l'autorité" dans toutes les institutions accueillant des mineurs (établissements scolaires, clubs sportifs, accueils collectifs). Cette autorité, censée garantir la bientraitance et protéger les enfants, a été "souvent absente, indifférente," permettant ainsi aux abus de se produire et de se maintenir.
- Analyse des abus dans l'enseignement scolaire catholique:Auteurs: Dans la période 1940-1969, les enseignants membres du clergé étaient à l'origine de 30,6% des abus. Ce chiffre a diminué progressivement pour atteindre 3,5% sur la période 1990-2020. Sur l'ensemble de la période étudiée, ils sont à l'origine de 24,5% des agressions sexuelles dans l'Église catholique.
- Lieux: Les établissements scolaires (y compris les internats) ont représenté 36,3% des abus dans l'Église catholique sur la période 1940-1969, diminuant à 8,9% sur 1990-2020. En moyenne, "près d'un tiers des abus sexuels dans l'Église catholique se sont produits dans les établissements d'enseignement internat et externat à la fois".
- Constatations spécifiques de la CRR (Commission Reconnaissance et Réparation):44% des situations de victimes mineures traitées par la CRR concernent des établissements scolaires.
- La plupart des faits sont anciens (40-50 ans après les faits), à une époque où les directions et les surveillants de dortoir étaient souvent confiés à des religieux.
- Dans près de 100% des cas, les agresseurs sont des hommes.
- Les agresseurs par ordre décroissant sont : le directeur, les enseignants, les surveillants de dortoir, le chef de chorale et l'aumônier.
- 80% des victimes sont de petits garçons, souvent agressés avant ou autour de la puberté.
- Les prédateurs repèrent des enfants particulièrement vulnérables.
- Une surreprésentation de l'Ouest de la France est observée.
- Existence de "clusters", c'est-à-dire des établissements avec plusieurs prédateurs et un fonctionnement "quasi systémique" entre le directeur et un ou deux enseignants. Ces établissements, bien que peu nombreux, ont généré un grand nombre de victimes.
- Le pensionnat est un cadre propice aux abus, souvent répétés sur de longues périodes.
- Il existe des "scénarios" ou "dispositifs" utilisés par les agresseurs.
- Dans certains cas, on peut se demander s'il n'y avait pas une "culture d'établissement".
- L'enfant ne peut souvent pas parler à sa famille (peur de ne pas être cru, peur de faire exploser la famille ou l'établissement).
- L'absence de sanctions dans la quasi-totalité des cas et la couverture des agissements sont soulignées.
- Constat des vies "dévastées" des victimes, même des décennies après les faits (alcoolisme, solitude, phobies, isolement social, incapacité à communiquer).
- Le travail de réparation aide les victimes à sortir du silence, même en cas d'amnésie traumatique.
- La honte et la culpabilité ressenties par les victimes, qui pensent parfois être responsables de ce qui leur est arrivé.
- Explication de la différence de taux de prévalence public/privé:L'internat est un facteur objectif majeur.
- Dans le privé, notamment dans la première période, des "dévoiements, dénaturations, perversions" ont eu lieu, notamment dans le cadre de l'accompagnement spirituel et des sacrements (confession).
- Lieu de l'autorité institutionnelle dans l'enseignement catholique: L'autorité se situe au niveau des "organes de gestion des établissements d'enseignement catholique". Le Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique n'est pas une autorité hiérarchique directe, contrairement au Ministère de l'Éducation Nationale et aux recteurs pour le public. Cette absence d'autorité hiérarchique directe sur les établissements privés a été une "découverte tout à fait récente" pour M. Sauvé.
- Pertinence d'une approche nationale et transversale: Une approche nationale et transversale de la prévention de la maltraitance, intégrant l'enseignement public et privé (sous et hors contrat), est jugée "pleinement pertinente". Un dispositif de remontée et de traitement des alertes à ce niveau ne porterait pas atteinte au caractère propre des établissements privés.
- Importance d'une stratégie proactive et de formations: Les dispositifs d'alerte doivent être accompagnés de formations obligatoires. L'inquiétude concerne les établissements qui ne font rien remonter, suggérant qu'il n'y a pas de "vie angélique".
- La périodisation (1940-1969, 1970-1989, 1990-2020): Cette périodisation, inspirée par des historiens, correspond à des moments de bascule dans l'histoire de l'Église catholique et de l'enseignement.
- Avant 1970: Période avant Vatican II, forte présence des internats (petits séminaires), nombreux prêtres et religieux dans les établissements.
- 1970-1989: Réduction significative du nombre d'internats et de prêtres/religieux dans les établissements, confiés de plus en plus à des laïcs.
- 1990-2020: Prise de conscience de la gravité des violences sexuelles sur mineurs dans les années 90. Changement de doctrine au Ministère de l'Éducation Nationale en 1998 (signalement systématique au parquet, poursuites disciplinaires). Décision de "tolérance zéro" par la Conférence des Évêques en 2000. Temps de latence plus long dans l'Église catholique pour passer de la parole aux actes en raison d'un milieu plus restreint et d'une ambiance de fraternité. Le "véritable basculement" dans l'Église catholique a eu lieu avec l'affaire de la Parole Libérée à Lyon (2015-2016).
- Estimation du nombre de prêtres et religieux abuseurs: Estimé à 2800-2900 depuis 1945, soit 2,6% à 2,7% du total. Comparaisons internationales montrent des variations (Pays-Bas : 2,2-2,3%, États-Unis/Allemagne : 4,5%, Australie/Irlande : >7%). Les chercheurs ont souligné l'impact de la tradition française post-Révolution dans la "maîtrise" de ces dysfonctionnements par rapport à des sociétés "pilarisées" où l'Église était ultra dominante.
- Caractère systémique des abus: Le caractère systémique, sauf exception (certains petits séminaires, communautés nouvelles), ne réside pas dans des organisations dédiées à la commission d'agressions, mais dans le fait que "l'institution n'a pas su voir et entendre", n'a pas su capter les "signaux faibles". Lorsque la réalité s'imposait, elle a réagi par le "déni", puis les "mutations discrètes" plutôt que le signalement au parquet et les sanctions.
- La libération de la parole: Le phénomène de libération de la parole reste "profondément troublant et mystérieux". Malgré la publicité des appels à témoignages et la notoriété de la SIAZ, le nombre de victimes identifiées (2750 pendant les travaux, plus 200 après la publication) est très faible par rapport aux 360 000 estimations, ce qui a conduit à des accusations de "fabriquer des chiffres".
- Application des recommandations de la SIAZ: Les recommandations concernant la reconnaissance et la réparation du passé ont été "prises en charge et mises en œuvre immédiatement". Pour les autres recommandations (prévention, contrôle), les intervenants ont une visibilité limitée, car cela dépasse leur mission actuelle.
- Le rôle des parents: La question du rôle des parents est soulevée : l'absence, le refus de voir, ou l'incapacité à entendre. Dans les familles populaires, l'autorité du prêtre pouvait rendre "inconcevable" ou "inimaginable" les abus. Certains parents, même sachant, continuaient de placer leurs enfants dans ces établissements, les considérant comme la "meilleure solution".
- La "culture d'établissement": Mélange d'un contexte géographique (souvent campagne), de l'absence de recours pour les victimes, d'un discours religieux manipulé pour créer une emprise (terrorisme, menace de mort violente en enfer), d'une atmosphère austère et triste, mais aussi "extrêmement sexualisée" (nudité forcée, voyeurisme). Cette culture est "très difficilement" réformable.
- Le syndrome d'occupation intérieure: Les traumatismes liés aux abus "occupent toute la vie" des victimes, les empêchant littéralement de vivre, les forçant à échapper à des souvenirs ou des sensations qui les rappellent l'abus. La libération de ce "fardeau intérieur" est un objectif de la réparation.
- Liens entre réparation et prévention: La réparation et la reconnaissance des violences passées sont "indissociables de la prévention". La meilleure prévention passe par la "responsabilisation des auteurs", les sanctions automatiques (exemple de l'armée), l'éclaircissement de ce qui s'est passé, les appels à témoignages, et l'association des associations de victimes au travail de réforme.
- Le sort des établissements concernés: Nombre de ces établissements ont fermé. Se pose la question de "que faire de ces établissements". La demande des associations de victimes que l'État s'excuse est évoquée, ainsi que l'incompréhension de voir certains de ces lieux (qualifiés de "bagnes", "prisons", "cachots" par les victimes) être aujourd'hui utilisés pour des activités festives ou de loisirs.
- L'enrichissement du service public de la justice: Nécessité de réfléchir à l'offre de "solutions restauratives" pour les victimes dont l'auteur est décédé ou fortuné, au-delà de la seule compensation financière, qui, bien que nécessaire, ne peut réparer l'irréparable. Ces solutions devraient s'appliquer à d'autres secteurs (arts vivants, fédérations sportives).
- Échanges avec le SGEEC (Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique): M. Sauvé reconnaît ne pas avoir alerté spécifiquement le SGEEC après la remise du rapport de la SIAZ, pensant que les recommandations générales suffiraient et que le problème des abus dans l'enseignement catholique diminuait. Il a rencontré le secrétaire général plus récemment, à l'occasion du dossier de Betaram.
Idées ou faits les plus importants:
- L'ampleur alarmante des violences sexuelles sur mineurs en France, touchant des millions de personnes.
- La part significative des abus commis en institution, dont l'enseignement catholique et l'enseignement public.
- La défaillance généralisée de l'autorité institutionnelle comme facteur clé ayant permis ces abus.
- L'évolution chronologique des abus dans l'enseignement catholique, avec une forte présence des religieux dans les périodes anciennes.
- La description poignante par la CRR des vies dévastées des victimes, souvent des décennies après les faits, et le rôle crucial de la réparation pour les aider à sortir du silence.
- L'existence de "clusters" et potentiellement d'une "culture d'établissement" propice aux abus dans certains lieux.
- Le caractère systémique des abus dans l'Église catholique résidant dans l'incapacité de l'institution à voir, entendre et réagir de manière appropriée.
- Le constat de la faible proportion de signalements ayant atteint l'institution ecclésiale.
- La reconnaissance par M. Sauvé de ne pas avoir spécifiquement alerté l'enseignement catholique après son rapport, et la pertinence d'une approche nationale sur la prévention.
- La demande des associations de victimes que l'État s'excuse et la question de l'utilisation actuelle de lieux ayant été le théâtre d'abus.
- La nécessité d'enrichir le service public de la justice avec des offres restauratives pour les victimes.
Citations importantes:
- "Nous avons estimé à 5 millions et demi le nombre de personnes majeures dans notre société qui ont été sexuellement agressé pendant leur minorité et ceci doit être vraiment le cadre de notre réflexion." (M. Sauvé)
- "tous ces abus se sont produit dans un contexte dans lequel l'autorité s'est révélée défaillante... elle a été trop souvent absente indifférente et c'est ce qui a permis à ses abus de se de se produire et de se maintenir" (M. Sauvé)
- "près d'un tiers des abus sexuels dans l'Église catholique se sont produits dans les établissements d'enseignement internat et externat à la fois" (M. Sauvé)
- "on constate dans le temps que ce sont des faits anciens la plupart des victimes qui s'adressent à nous viennent 40 ans 50 ans après les faits" (M. Garapon)
- "il y a des clusters il y a des établissements où il y a plus d'un prédateur 2 3 avec un fonctionnement quasi systémique entre le directeur et un ou deux enseignants" (M. Garapon)
- "souvent l'enfant ne peut pas parler à sa famille... il a peur de ne pas être cru a peur de faire exploser l'établissement de faire exploser sa famille" (M. Garapon)
- "je vois des vies dévastées que je ne soupçonnais pas au moment où j'étais juge des enfants je ne soupçonnais pas la dévastation le le les destins terribles des gens que nous voyons" (M. Garapon)
- "le caractère systémique ou institutionnel il a résidé dans le fait que l'institution n'a pas su voir et entendre n'a pas su capter des signaux faibles" (M. Sauvé)
- "l'Église catholique n'a été informé que de 4 % du nombre abus" (M. Sauvé)
- "il n'y avait absolument rien à retirer pas un mot à retrancher [des recommandations de la SIAZ]" (M. Sauvé)
- "on est très souvent sur des modes de défense de l'institution... qui a pour conséquence de ne pas accueillir les personnes victimes au bon niveau ne serait-ce que pour les entendre" (Mme Derain)
- "comment on réforme une culture d'établissement comment on on pense à des choses que bon auxquelles il faut avoir été victime pour le pour le comprendre" (M. Garapon)
- "la meilleure des préventions c'est de pouvoir c'est c'est de c'est de responsabiliser de responsabiliser les auteurs" (M. Garapon)
Questions pour la suite:
- Obtenir le nombre précis de clusters recensés par la CRR.
- Explorer davantage les mécanismes de la "culture d'établissement" et les moyens concrets d'en sortir.
- Évaluer l'application effective des recommandations de la SIAZ par les différentes administrations de l'État concernées (éducation nationale, justice, etc.).
- Demander les rapports de février 2023 de la Conférence des Évêques sur le suivi des recommandations de la SIAZ.
- Interroger les associations de parents d'élèves sur leur connaissance et leur rôle face aux violences en milieu scolaire.
- Analyser le traitement différencié des signalements selon les situations et les établissements.
- Réfléchir à la responsabilité de l'État concernant le financement et l'utilisation des lieux ayant été le théâtre d'abus.
- Explorer les possibilités concrètes de développer des offres de justice restaurative pour les victimes, au-delà des solutions financières.
- Disposer des correspondances et échanges entre la SIAZ, l'Inirr/CRR et le SGEEC concernant les violences en milieu scolaire.
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Document de synthèse : Audition de la CIIVISE sur les violences dans les établissements scolaires
Source : Extraits de "🔴 Violences dans des établissements scolaires : audition de la CIIVISE dans le cadre de l’enquête"
Date de l'audition : Non précisée, mais les références au rapport de 2023 et aux annonces ministérielles récentes placent l'audition début 2024.
Participants :
- M. Franck Burbage, Inspecteur Général de l'Éducation Nationale, membre de la CIIVISE
- Mme Alice Casagrande, Secrétaire Générale de la CIIVISE
Objectif de l'audition : Examiner les données et les recommandations de la CIIVISE concernant les violences sexuelles faites aux enfants, en particulier celles commises en milieu scolaire par des adultes et entre mineurs, et évaluer les mesures prises ou envisagées depuis le rapport de 2023.
Thèmes principaux abordés :
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Données et statistiques de la CIIVISE : Répartition des violences, lieux de survenue, profils des agresseurs et des victimes, caractère sériel des violences.
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Approche transversale et culture de vigilance : Nécessité d'une approche globale des droits de l'enfant et d'une acculturation de tous les adultes à la détection et à la protection.
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Violences en milieu scolaire : Focus sur les établissements scolaires comme lieu institutionnel principal de violences sexuelles.
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Systèmes de signalement et de contrôle : Évaluation des dispositifs existants (119, Fait Établissement, Phar) et propositions d'amélioration.
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Différences entre établissements publics et privés : Analyse des spécificités liées au statut des établissements (public, privé sous contrat, privé hors contrat) et aux situations d'exposition au risque (internats, surveillance).
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Formation et accompagnement : Importance de la formation des professionnels de l'éducation et de l'accompagnement des équipes de direction.
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Réflexivité de l'institution scolaire : Nécessité pour l'école de s'interroger sur ses propres mécanismes et de prendre en compte la parole des élèves.
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Participation des victimes : Importance d'associer les victimes et les collectifs à l'élaboration des politiques publiques.
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Vulnérabilités spécifiques : Attention particulière portée aux enfants en situation de handicap et aux territoires d'outre-mer.
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Articulation entre signalement, justice et institution scolaire : Complexité et manque de cohérence dans la prise en charge des situations signalées.
Idées et faits importants :
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La CIIVISE a recueilli 30 000 témoignages, dont 11 % concernent des violences institutionnelles.
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Les établissements scolaires sont le premier lieu institutionnel concerné par les violences sexuelles faites aux enfants, représentant 40 % des cas rapportés en institution. Viennent ensuite les institutions de loisirs (28 %), religieuses (24 %), d'aide à l'enfance ou hospitalières (8 %).
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Les hommes rapportent davantage de violences sexuelles en institution (28 %) que les femmes (9 %).
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Les agressions sexuelles sont plus fréquentes (71 %) que les viols ou tentatives de viol (44 %) en institution.
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Les violences institutionnelles ont souvent un caractère sériel (57,6 % dans l'école publique).
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L'agresseur est le plus souvent un religieux (25 %), suivi d'un professionnel de l'éducation (19 %) et d'un camarade (17 %). Plus de 8 agresseurs sur 10 sont majeurs (83 %).
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Les révélations récentes sur l'ampleur des violences dans les établissements scolaires ne surprennent pas la CIIVISE, mais elles ravivent des souvenirs chez de nombreuses victimes et encouragent la libération de la parole.
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La CIIVISE insiste sur la nécessité de prendre en compte les violences sexuelles entre mineurs, qui peuvent être une conséquence indirecte de négligences institutionnelles. Un témoignage poignant illustre ce point, décrivant des abus dans les toilettes scolaires en raison d'une surveillance inexistante.
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La CIIVISE a formulé 82 recommandations en 2023. Parmi les 15 plus urgentes, figure la proposition d'une mission inter-inspections pour faire l'état des lieux des dispositifs d'alerte et de contrôle dans tous les établissements accueillant des enfants.
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Actuellement, les dispositifs de signalement (comme le 119 ou Fait Établissement) ne sont pas organisés de manière systématique et ne concernent pas la même temporalité (alertes sur mineurs en danger pour le 119 vs témoignages sur des violences anciennes pour la CIIVISE).
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La cellule "signal sport" est citée comme modèle de procédure claire et connue, de mise en cohérence des institutions et de suivi des victimes et agresseurs, ce qui n'est pas encore pleinement réalisé dans l'éducation nationale.
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Les protocoles de signalement dans l'éducation nationale sont jugés insuffisants malgré des améliorations récentes.
Ils nécessitent une meilleure appropriation par les personnels, un accompagnement des équipes de direction dans les décisions difficiles (signalement au parquet, suspension de personnel) et une meilleure mise en cohérence entre l'institution scolaire et le système judiciaire.
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Le programme Phar, bien que positif pour la lutte contre le harcèlement, devrait inclure un volet spécifique sur les violences sexuelles. Son application dans les établissements privés sous contrat est questionnée.
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La difficulté de la prise de décision par les chefs d'établissement est soulignée, ainsi que le manque de clarté des arbres décisionnels et la nécessité d'une approche collégiale.
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L'extension annoncée du dispositif Fait Établissement aux établissements privés sous contrat est saluée, mais la situation des établissements privés hors contrat, qui échappent à ce dispositif, est source d'inquiétude.
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La CIIVISE rappelle que tout adulte ayant connaissance de violences sexuelles faites à un enfant ou d'inceste a l'obligation immédiate d'en référer au procureur de la République, quel que soit son statut ou sa fonction.
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Les situations d'exposition au risque (internats, moments non surveillés) sont des facteurs clés de la survenue des violences, indépendamment du statut public ou privé de l'établissement.
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La recherche en sciences de l'éducation sur ces sujets est jugée insuffisante et mérite d'être développée.
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L'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité de la maternelle à la terminale est considérée comme un levier majeur pour la prévention.
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La CIIVISE mène des "dialogues de territoire" avec l'ensemble des acteurs locaux pour identifier les obstacles aux coopérations interinstitutionnelles.
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Une attention particulière doit être portée aux enfants en situation de handicap, qui sont infiniment plus visés par les violences sexuelles, et aux territoires d'outre-mer, pour lesquels la CIIVISE manque de moyens pour mener des investigations approfondies.
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Le contrôle des antécédents judiciaires des personnels, en particulier dans le privé, doit être renforcé.
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L'omerta, les dénis et la démultiplication des lignes d'appel et des commissions nuisent à la lisibilité et à l'efficacité de l'action publique.
Citations clés :
- Mme Casagrande : "chaque fois qu' éclairé de manière sectorielle des violences faites aux enfants alors nous laissons dans l'ombre une partie de réalité qui sera nous le craignons plus tard matière à un autre drame à peut-être d'autres commissions d'enquête
Et par conséquent nous souhaitons très vivement mesdames et messieurs les députés que vos travaux inspirent une approche transversale des droits des enfants C'est une première vigilance que nous portons à votre attention"
-
Mme Casagrande : "selon nous aucun adulte ne doit être dans l'entourage d'un enfant sans que l'on est veillé à ce qu'il soit un porteur actif et même inlassable de ses droits et de sa protection"
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Mme Casagrande : "Par le nature même les violences sexuelles faites aux enfants sont entourées d'un déni extrêmement profond Toute recommandation utile de votre part doit en être instruite"
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Mme Casagrande : "40 % d'entre elles se sont produites dans des institution scolaires C'est le premier lieu institutionnel concerné par les violences sexuelles faites aux enfants"
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Mme Casagrande : "Les violences ont un caractère sériel dans la famille les violences sexuel se sont produites plusieurs fois selon les témoignages dans 62 % des cas et vous le verrez la proportion est comparable dans les institutions que sont l'église catholique Dans 59 % des cas c'était sériel et dans le cadre de l'école publique 57,6 % des cas
Nous avons donc affaire à des violences qui ne s'arrêtent pas d'elles-même qui se répètent"
-
Mme Casagrande (citant un témoignage) : "Mon seul but par ce témoignage est par respect pour les enfants aujourd'hui et à venir de tout faire pour que dans toutes les écoles de France ou dans les structure où ils sont accueillis en dehors de l'école on apporte une très très grande attention à la surveillance lors des passages aux toilettes quit à embaucher du personnel pour éviter ce que je vais vous raconter"
-
Mme Casagrande : "Parmi les 15 recommandations figure le principe d'une mission interinspection mission interinspection faisant enfin la lumière sur l'ensemble des dispositifs d'alerte et de contrôle existant dans les établissements
Aujourd'hui les Français ne savent pas quels sont les lieux où leurs enfants sinon sont protégés absolument du moins où les violences seraient repérées rapidement et où les circuits sont non seulement installés au plan administratif mais surtout efficace par une culture d'ensemble"
-
M. Burbage : "il ne s'est pas encore passé du côté de l'éducation nationale ce qui s'est passé du côté du sport"
-
Mme Casagrande : "ce que nous constatons tient moins au caractère public privé sous-contrat ou autres statut et caractérisation administrative que la caractère des caractéristiques d'exposition au risque qui sont bien connues comme par exemple le fait qu'il y ait des internats le fait qu'il y ait des accueils des élèves dans des conditions institutionnelles dans lesquelles les enfants vont être loin des regards loin de l'extérieur pendant des heures et par exemple la nuit par exemple pendant les vacances par exemple pendant les weekends"
-
Mme Casagrande : "nous ne recueillons absolument pas d'alerte sur des mineurs qui sont aujourd'hui en danger" (concernant la CIIVISE, à la différence du 119)
-
M. Burbage : "l'indépendance de l'inspection générale est garantie aussi par la manière dont sa son chef ou sa chef de service est nommé et sur le fait qu'à partir du moment où elle est nommée sauf faute grave elle est nommée pour 5 ans et personne ne peut la révoquer"
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M. Vanier : "les annonces de la ministre Borde ne portent pas sur le hors contrat"
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Mme Casagrande : "la civis considère que tout adulte qui a connaissance de violence sexuelle faite à un enfant ou d'inceste doit immédiatement en référer au procureur de la République Il n'y a aucun statut aucun métier aucune position et aucune mission qui permette de déroger à cette obligation"
-
Mme Casagrande : "nous partageons votre épouvante à l'idée que des violences aussi massives que celles dont nous parlons l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants dans les établissements scolaires et ailleurs ne fassent pas l'objet de dispositif de prévention"
-
Mme Casagrande : "si nous devions immédiatement formuler avec force une recommandation... elle concernerait les enfants en situation de handicap"
-
Mme Melker : "nous on aimerait bien participer on a des idées on a des idées on aimerait bien les partager" (concernant les collectifs de victimes)
-
Mme Casagrande : "le premier ou l'un des premiers [principes directeurs] d'entre eux c'est la participation des personnes victimes à l'élaboration de la politique publique qui les concerne"
-
Mme Casagrande : "nous savons que c'est lors de leur savoir expérientiel que nous trouverons une partie absolument incontournable de la politique publique de demain"
Recommandations et propositions :
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Promouvoir une approche transversale des droits de l'enfant.
-
Acculturer tous les adultes à la détection et à la protection des enfants.
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Réaliser une mission inter-inspections pour cartographier les dispositifs d'alerte et de contrôle dans tous les établissements accueillant des enfants.
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Étendre les dispositifs de signalement et de contrôle (comme Fait Établissement et Phar) à l'ensemble des établissements scolaires, y compris le privé sous contrat et le privé hors contrat.
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Clarifier et sécuriser les procédures de signalement et de prise de décision pour les personnels, notamment les chefs d'établissement.
-
Mettre en place des cellules de dialogue interprofessionnelles pour accompagner les décisions difficiles.
-
Améliorer la formation des professionnels de l'éducation à la détection et à la prise en charge des violences sexuelles.
-
Développer l'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.
-
Renforcer les contrôles d'honorabilité des personnels, en particulier dans le privé.
-
Prendre en compte les violences sexuelles entre mineurs comme une priorité.
-
Accorder une attention particulière aux enfants en situation de handicap et aux territoires d'outre-mer.
-
Associer activement les victimes et les collectifs à l'élaboration des politiques publiques.
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Améliorer la cohérence entre les différentes institutions impliquées dans la prise en charge des situations signalées (école, justice, etc.).
-
Réfléchir à la démultiplication des numéros d'appel et à leur lisibilité.
-
Soutenir la recherche en sciences de l'éducation sur ces sujets.
Constats et inquiétudes :
-
Manque de données consolidées et précises sur les violences en milieu scolaire, notamment dans le privé sous contrat et hors contrat.
-
Retard significatif dans la mise en place de dispositifs de prévention et d'alerte systématiques par rapport à d'autres risques (incendie, intrusion).
-
Démultiplication des numéros d'appel et des commissions, nuisant à la lisibilité.
-
Manque de clarté et d'uniformité dans les procédures de signalement et de prise de décision.
-
Difficulté de faire respecter l'obligation de signalement au procureur pour tous les personnels, notamment ceux qui ne sont pas fonctionnaires.
-
Vulnérabilité accrue des établissements avec internats ou offrant des conditions d'exposition particulières.
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Absence de contrôle et de régulation suffisants dans les établissements privés hors contrat.
-
Manque de moyens de la CIIVISE pour approfondir certains sujets (handicap, outre-mer).
-
Inquiétude sur l'avenir de la recherche en sciences de l'éducation.
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Lenteur du temps judiciaire pour les victimes.
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Persistance de l'omerta et des dénis.
Points en suspens et à approfondir :
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Impact précis des révélations récentes sur les données de la CIIVISE et l'évolution de la proportion des violences institutionnelles.
-
Modalités concrètes d'extension des dispositifs (Fait Établissement, Phare) aux établissements privés.
-
Adaptation des protocoles et de l'accompagnement des équipes de direction dans les établissements privés.
-
Mise en place de cellules de dialogue interprofessionnelles.
-
Financement et organisation de la recherche en sciences de l'éducation sur les violences.
-
Moyens à dégager pour la CIIVISE afin d'approfondir les sujets spécifiques (handicap, outre-mer).
-
Évaluation des "dialogues de territoire" de la CIIVISE et identification des leviers pour les obstacles aux coopérations interinstitutionnelles.
-
Réflexion sur la refonte ou la clarification des numéros d'appel d'urgence.
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Amélioration du contrôle des établissements privés hors contrat.
Conclusion :
- L'audition de la CIIVISE met en lumière l'ampleur des violences sexuelles en milieu scolaire et le besoin urgent d'une réponse globale et coordonnée.
Bien que des avancées récentes soient notées (protocoles de signalement, programme Phare), des lacunes importantes subsistent, notamment concernant la prévention, le système de signalement et de contrôle dans tous les types d'établissements, la formation des personnels, et la prise en compte des vulnérabilités spécifiques.
La CIIVISE insiste sur la nécessité d'une approche transversale, d'une culture de vigilance et d'une participation active des victimes pour construire des politiques publiques efficaces.
L'accélération du temps judiciaire et la levée de l'omerta sont également des enjeux cruciaux.
Les travaux en cours de la CIIVISE et ceux de la commission d'enquête parlementaire devraient permettre de formuler des propositions concrètes pour mieux protéger les enfants dans les établissements scolaires.
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Note de Synthèse sur les Travaux de la Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE)
Date : 2025
Sujet : Examen des missions et des travaux de la CIIVISE, points clés soulevés lors de l'audition parlementaire.
Sources : Excerpts from "🔴Missions de la Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants" (enregistrement audio).
1. Contexte et Mission de la CIIVISE
La Commission Indépendante sur l'Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE), mise en place en mars 2021, a eu un rôle essentiel dans la prise de conscience collective de l'ampleur des violences sexuelles et incestueuses sur les enfants en France.
Sa mission initiale était double : "d'écouter, de recueillir la parole des victimes de violence sexuelle durant leur enfance et de préconiser des politiques publiques pour renforcer leur protection".
Ce travail a généré "une prise de conscience collective de l'ampleur des violents sexuelles incestueuses commis sur les enfants devenus adultes".
La CIIVISE a achevé un cycle de travail sur le recueil de témoignages d'adultes ayant été victimes dans leur enfance et a remis un rapport en novembre 2023, formulant 82 recommandations.
Une nouvelle gouvernance et une feuille de route ont été mises en place en avril 2024, maintenant notamment la ligne d'écoute pour les victimes.
2. Chiffres et Ampleur du Phénomène
Les chiffres présentés soulignent la gravité de la situation en France :
- 160 000 enfants sont victimes de violence sexuelle en France chaque année, selon le rapport de la CIIVISE de novembre 2023.
- Un enfant est victime de viol ou d'agression sexuelle "toutes les 3 minutes en France".
- Dans 81 % des cas de violence sexuelle sur mineurs, l'agresseur est un membre de la famille. Il est précisé que ces violences sont plus souvent commises par un père, un grand-père, un frère, ou un oncle.
- Trois enfants en moyenne par classe auraient été victimes d'inceste.
- 88 % des victimes estiment que ces violences ont eu un impact sur leur santé psychique. Le psychotrauma et ses conséquences restent encore méconnus malgré des conséquences "désastreuses".
3. Vulnérabilités Spécifiques
Certaines populations d'enfants sont particulièrement exposées :
- Enfants en situation de handicap : Ils ont "trois fois plus de risque d'être victime de violence sexuelle". Les petites filles présentant une déficience intellectuelle courent un risque "six fois supérieur à la moyenne". Les enfants non oralisants présentent une difficulté particulière en termes de repérage.
- Femmes autistes : 88 % des femmes autistes sont victimes de violence sexuelle selon une étude.
- Territoires d'outre-mer : La prévalence est particulièrement élevée, avec par exemple une exposition supérieure de 60 % pour les femmes en Martinique.
- Violences en ligne (Cyberpédocriminalité) : Internet est un "facilitateur de mise en contact des pédocriminels entre eux mais surtout un facilitateur d'entrée en contact avec les enfants". Des phénomènes comme le grooming et la sextorsion sont en "croissance exponentielle", avec 28 737 signalements en 2024, soit une augmentation de 7000 % en 3 ans. Le temps nécessaire pour un pédocriminel d'entrer en contact avec un mineur sur les réseaux sociaux est évalué à "moins d'une minute".
4. Conséquences des Violences
L'inceste et les violences sexuelles sur les enfants ne détruisent pas seulement l'enfance, mais "fracturent la confiance en autrui, en soi-même, en la justice".
Ils "marquent à vie ceux qui en sont victimes" et détruisent "des vies mais aussi des générations entières".
La reconnaissance du psychotrauma et ses conséquences sur la santé mentale et physique des enfants sont cruciales mais encore méconnues.
5. Recommandations et Travaux en Cours de la CIIVISE
La CIIVISE a émis 82 recommandations en novembre 2023 pour réformer les systèmes judiciaire, éducatif et de santé. Parmi les recommandations prioritaires ou les travaux en cours :
- Garantie de soins spécialisés dans le psychotrauma : Mise en œuvre d'un "parcours de soins modélisé".
- Prévention : La prévention doit devenir "l'affaire non de quelques-uns mais bien de tous". La mise en place de "séances d'éducation sexuelle et affective dès la maternelle me semble urgente".
- Repérage et Détection : Coordination du repérage et de la détection des violences avec le personnel du périscolaire, les cantines, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM).
- Audit des dispositifs de signalement : Demande d'un audit sur les dispositifs existants dans "tous les établissements accueillant des enfants".
- Ordonnance de protection de l'enfant : Mise en place d'une "urgence de sûreté de l'enfant, de protection de l'enfant" pour garantir la protection immédiate d'un enfant en danger. Il est inacceptable qu'un enfant doive retourner chez un parent potentiellement agresseur pendant l'enquête.
- Imprescriptibilité des viols et agressions sexuelles contre les enfants : Recommandation "prioritaire" pour garantir la reconnaissance et l'accès à la justice pour les victimes, même des années plus tard.
- Suspension des visites médiatisées : Interrogation sur le maintien de ces visites qui livrent souvent l'enfant à son agresseur sans contrôle suffisant.
- Renforcement des moyens des services sociaux et de santé scolaire : Souligné comme essentiel.
- Travaux thématiques approfondis : Sur le handicap, l'outre-mer et la cyberpédocriminalité.
- Module de sensibilisation en ligne : En partenariat avec l'EHESP, gratuit et accessible à tous.
- Projet "Enfants et Adolescents de la CIIVISE" : Écoute des enfants et adolescents sur leurs expériences et propositions pour être mieux préparés aux risques. Un groupe miroir d'adolescents travaille sur des propositions concrètes, notamment sur la pair-aidance et la prévention des violences en ligne. Auditions d'enfants dans les classes et centres sociaux.
- Classement et organisation des témoignages : Pour les rendre accessibles aux chercheurs et à la société pour des actions mémorielles.
- Action de coopération territoriale : Mobilisation des autorités publiques dans le Nord et la Seine-Saint-Denis pour une meilleure coopération dans la réponse et la prévention.
- Travail sur les mineurs auteurs : Reconnaissance que 27 % des auteurs ont moins de 13 ans, soulignant la complexité, notamment pour l'inceste frère-sœur, et la nécessité d'une approche thérapeutique. Des pistes de travail incluent l'apprentissage pour différencier les jeux sexuels des violences et la construction d'un réseau de soins.
6. Défis et Besoins pour l'Avenir
Plusieurs défis et besoins sont soulevés :
- Soutien politique et législatif : Les recommandations ne seront efficaces que si elles sont soutenues activement par les législateurs et responsables politiques.
Il est nécessaire d'avoir "une législation plus protectrice, d'un système judiciaire plus réactif et plus bienveillant".
- Moyens financiers et humains : Les moyens humains ont diminué pour la deuxième phase de la CIIVISE, avec un collège directeur bénévole.
Bien que le budget financier ait augmenté de 20 %, il ne permet pas de couvrir des missions essentielles comme les déplacements en outre-mer.
Des moyens supplémentaires sont nécessaires pour garantir que les recommandations se traduisent en droit commun.
- Pérennité de la CIIVISE et articulation avec d'autres instances : La question de la pérennité de la commission est soulevée face à l'écosystème existant (haut commissariat à l'enfance, délégation interministérielle de l'aide aux victimes, etc.).
La CIIVISE demande une prolongation d'un an pour terminer ses travaux, transférer ses acquis et s'assurer que les questions d'inceste et de violences sexuelles ne soient pas noyées dans les priorités générales de la protection de l'enfance.
- Lutte contre le silence et le déni institutionnel/sociétal : Le silence, imposé par la société, les familles et les institutions, a permis aux violences de persister.
Les affaires récentes (Betarram, Périco, Le Squarnec) rappellent les défaillances systémiques et le fait que la parole des enfants n'est pas toujours écoutée. Il faut passer d'une réponse "à chaque crise" à une approche globale et faire de la société une société vigilante.
-
Prise en compte de la parole des mères protectrices : Régulièrement mise en cause, notamment par le concept d'aliénation parentale, il est recommandé de "toujours croire la parole des enfants et des mères protectrices".
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Repérage et prévention dans le milieu scolaire : Les affaires comme celle de Betarram soulignent que l'école peut aussi être un lieu de maltraitance. Des mesures réactives ne suffisent pas ; il faut prévenir l'effet de violence.
Les dispositifs de remontée d'alerte sont inexistants dans certains secteurs comme l'éducation nationale, les crèches, l'ASE et les IME.
- Accompagnement des victimes au-delà de la ligne d'écoute :
Il est important de comprendre comment les victimes sont réorientées après un appel (vers des professionnels de santé spécialisés, des associations, la justice, etc.), en particulier lorsque les faits sont prescrits.
- Gestion des mineurs auteurs : Comment accompagner les professionnels confrontés à des situations de violences sexuelles entre mineurs de moins de 13 ans, qui ne relèvent pas de la justice pénale, mais nécessitent néanmoins une réponse pour les victimes et un accompagnement pour les auteurs (souvent eux-mêmes victimes ou exposés à un climat incestuel).
7. Appel à l'Action
La CIIVISE lance un appel fort aux législateurs et à la société pour agir :
"Nous ne devons pas laisser les Français devant le spectacle terrifiant des violences déjà commises et pendant des décennies en toute impunité." Ils appellent à être "les instruments de ce changement" et à faire de la lutte contre l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants une "priorité nationale".
C'est un "combat... de toute une société qui refuse de détourner le regard face à l'inacceptable". Il faut "combattre le déni et agir". Chaque voix qui s'élève est une "voix de vérité et de justice".
En conclusion, l'audition a mis en lumière le travail considérable déjà accompli par la CIIVISE, l'ampleur alarmante des violences sexuelles et incestueuses sur les enfants en France, la vulnérabilité de certaines populations, les recommandations cruciales émises pour y faire face, mais aussi les défis persistants en termes de moyens, de soutien politique et de changement de culture sociétale pour garantir une protection et une réparation effectives des victimes.
La demande de prolongation de la mission et l'appel à l'action soulignent l'urgence de poursuivre et d'amplifier les efforts dans ce domaine.
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Briefing : L'exploitation sexuelle des mineurs en ligne et la parentalité numérique
Date : [Insérer la date] Objet : Synthèse des auditions des associations OPEN et Point de contact sur la prostitution des mineurs et l'impact du numérique.
Introduction
Ce briefing synthétise les points clés soulevés lors de l'audition des associations OPEN (Observatoire de la Parentalité d'Éducation Numérique) et Point de contact, centrée sur l'évolution et l'impact du numérique sur l'exploitation sexuelle des mineurs et la parentalité numérique.
Les deux associations soulignent la vulnérabilité croissante des jeunes face aux risques en ligne et la nécessité d'adapter les stratégies de prévention, de sensibilisation et d'accompagnement.
Principaux Thèmes Abordés
Évolution de l'exploitation sexuelle des mineurs : Transfert vers le numérique :
- La prostitution des mineurs se déroule désormais à 90% en ligne, facilitée par l'arrivée du numérique et des réseaux sociaux. L'approche des jeunes par les proxénètes est simplifiée, et la "glamourisation" de la prostitution, souvent présentée comme un moyen d'argent facile, est en augmentation.
- Vulnérabilité accrue : Les mineurs concernés sont majoritairement très vulnérables, dont la moitié aurait subi des violences pendant l'enfance. Les enfants accompagnés par l'aide sociale à l'enfance sont considérés comme des cibles privilégiées pour les proxénètes en raison de leur vulnérabilité.
- Exposition précoce : Le numérique permet une initiation précoce au système prostitutionnel, notamment via l'exposition à la pornographie dès 10 ans.
- Impact du numérique et des réseaux sociaux :
- Facilitation du contact et de l'organisation : "L'arrivée du numérique et des réseaux sociaux a facilité à la fois le passage à l'acte et l'organisation de la prostitution. Aborder des jeunes devient plus facile pour les proxinètes".
- Connectivité des jeunes : Une enquête menée par Génération numérique en janvier 2024 révèle des chiffres alarmants : 99% des enfants se connectent quotidiennement sur le web dès 11 ans, 59% des 11-14 ans sont inscrits sur des réseaux sociaux, et 29% ont déjà communiqué avec un inconnu en ligne.
- Phénomène des "nudes" et signal d'alerte : L'envoi de "nudes" (contenus à caractère sexuel) chez des jeunes de plus en plus jeunes est un phénomène observé. OPEN souligne que ces comportements ne sont pas toujours déviants en soi mais peuvent être un "révélateur d'un mal-être" ou un message de la part du jeune qui a besoin d'être accompagné.
- Lutte contre les contenus illicites en ligne (Point de contact) :
- Mission et outils : Point de contact lutte contre les cyberviolences et protège les internautes en mettant à disposition des outils de signalement et en collaborant avec les autorités et services numériques pour retirer les contenus illicites.
- Augmentation des signalements : L'association constate une augmentation constante des contenus illicites, notamment d'exploitation sexuelle de mineurs. En 2024, plus de 42 000 signalements ont été reçus, dont environ 38 000 sous suspicion d'exploitation sexuelle de mineurs. Plus d'un million de contenus ont été traités par le réseau INHOPE auquel Point de contact appartient.
- Émergence des contenus autogénérés par IA : Une "grande émergence des contenus autogénérés par intelligence artificielle" est constatée.
- Dispositif "Disrupt" : Lancé en 2023, ce dispositif permet de retirer et de prévenir la diffusion de contenu intime affichant des mineurs en utilisant une signature numérique pour permettre aux plateformes de détecter et supprimer le contenu s'il est publié. Il permet aux victimes de réagir rapidement en cas de publication ou de chantage.
- Coopération avec les plateformes et autorités : Point de contact a une coopération étroite avec les plateformes numériques, dont certaines sont membres de l'association. L'association a le statut de signaleur de confiance auprès de plusieurs plateformes, permettant un traitement prioritaire des signalements.
- Sensibilisation et accompagnement (OPEN) :
- Accompagnement des adultes : OPEN se concentre sur l'accompagnement des parents et des professionnels autour des enjeux éducatifs liés au numérique. Ils constatent un "manque d'accompagnement des adultes" dans leur rôle face à l'utilisation précoce des outils numériques par les enfants.
- Défaut de formation des professionnels : L'association observe un défaut global de formation des professionnels, notamment de l'aide sociale à l'enfance, pour identifier et accompagner les situations de prostitution des mineurs.
- Décalage parents/usages des enfants : Une étude d'OPEN montre un décalage entre la perception des parents et les usages réels des enfants concernant les outils numériques, les parents sous-estimant l'utilisation des réseaux sociaux et le temps passé en ligne.
- Arrêter de "faire peur" : OPEN plaide pour un changement de paradigme dans la sensibilisation, en arrêtant de "faire peur" aux parents et en remobilisant leur "fonction éducative". L'objectif est d'aider les parents à mieux appréhender les pratiques numériques de leurs enfants et à dialoguer avec eux, plutôt que de se concentrer uniquement sur les dangers.
- Transfert de compétences : L'enjeu est de "transférer des compétences aux enfants" pour qu'ils puissent "se débrouiller tout seul dans ces univers numériques", sans nier la réalité des risques, mais en évitant la surveillance excessive qui peut avoir des effets contre-productifs.
- Systèmes de vérification d'âge et régulation :
- Référentiel ARCOM : L'application du référentiel de l'ARCOM pour la vérification de l'âge sur les sites pornographiques soulève des questions, notamment sur la répétitivité de la vérification à chaque connexion et le débat entre la protection des enfants et la protection des données des adultes.
- Nécessité de coopération européenne : Il est souligné que la résolution de ces problèmes ne pourra se faire qu'en collaborant au niveau européen, évoquant l'idée d'un "Wallet" européen pour la vérification d'âge utilisable dans différents secteurs.
- Plateformes "pour adultes" (OnlyFans, MyM) : Ces plateformes sont pointées du doigt pour les risques d'exploitation sexuelle de mineurs, bien que Point de contact reçoive peu de signalements directs les concernant. La frontière entre différents types de violence sexuelle en ligne est floue, et la facilité de passer d'une plateforme à l'autre ou de contenus non sexuels à des contenus explicites est une préoccupation. MyM est perçue comme ayant potentiellement une meilleure protection que OnlyFans.
- Nouvelles menaces (IA générative, "sharenting") :
- IA générative : L'IA générative est identifiée comme une "nouvelle arme de la pédocriminalité". Des propositions législatives visent à aggraver les peines pour le chantage en ligne impliquant des mineurs, incriminer la création et diffusion de "deepfakes" à caractère sexuel, et criminaliser la création de modèles d'IA génératifs utilisés pour produire des contenus pédocriminels. L'enjeu est de cibler l'utilisation détournée de l'IA plutôt que l'outil en lui-même et d'agir en amont dans la création des modèles d'IA.
- "Sharenting" : Le partage par les parents de photos et vidéos d'enfants sur des plateformes, même de manière innocente, peut être détourné à des fins pédocriminelles. La sensibilisation des parents est essentielle car il est difficile de réprimer légalement des images qui ne sont pas explicitement sexualisantes mais qui font l'objet d'un regard détourné par les pédocriminels.
Idées ou Faits les Plus Importants
- Le basculement quasi total de l'exploitation sexuelle des mineurs vers le numérique (90% en ligne).
- La vulnérabilité des mineurs, en particulier ceux ayant subi des violences ou suivis par l'aide sociale à l'enfance.
- L'augmentation exponentielle des contenus d'exploitation sexuelle de mineurs signalés (plus d'un million traités par INHOPE en 2024).
- L'émergence préoccupante des contenus générés par intelligence artificielle.
- La sous-estimation par les parents des usages réels de leurs enfants en ligne et le besoin criant d'accompagnement des adultes.
- La nécessité de passer d'une logique de "protection" à une logique de "transfert de compétences" et d'"autonomisation" des enfants, basée sur le dialogue et l'éducation plutôt que la surveillance.
- Les difficultés d'application et d'efficacité des systèmes de vérification d'âge basés uniquement sur des référentiels techniques nationaux, et l'impératif d'une coopération européenne.
- Les nouvelles menaces posées par l'IA générative et le "sharenting", nécessitant à la fois une réponse législative et une sensibilisation massive.
- Citations Clés
- "entre 15000 et 20000 mineurs se prostitueraient en France leur point commun et leur grande vulnérabilité la moitié d'entre eux auraient en effet subi des violences durant leur enfance"
- "ces dernières années on constate une forte évolution des prtitutionnelle qui n'est plus réalisé qu'à 10 % dans la rue mais 90 % sur Internet"
- "l'arrivée du numérique et des réseaux sociaux a facilité à la fois le passage à l'acte et l'organisation de la prostitution"
- "l'association Génération numérique a mené une enquête en janvier 2024 auprès des jeunes de 11 à 18 ans et les chiffres sont inquiétants 99% des enfants se connectent quotidiennement sur le web dès 11 ans"
- "le phénomène de glamourisation de la prostitution chez les jeunes ne cesse d'augmenter"
- "le numérique permet également une initiation au système prostitutionnel via l'exposition précoce à la pornographie dès 10 ans"
- "en 2024 on a reçu un peu plus de 42000 signalements et la grande majorité des ces contenus nous s'était signalé sous la suspisson de contenu d'exploitation sexuelle de mineurs"
- "on constate une augmentation par rapport aux années précédentes [des contenus d'exploitation sexuelle de mineurs]"
- "parmi les tendances qu'on a pu constater également il y a une grande émergence des contenus autogénérés par intelligence artificielle"
- "on ne peut pas altérer cette analyse [...] sans mettre en perspective le critère motivationnel d'équipement en numérique par les familles"
- "souvent les comportements déviants et les conduites à risques qui sont adopté dans les espaces numériques sont des jeunes qui ne vont pas très bien et qui ont besoin d'un accompagnement"
- "le trouble dans la raquette qui manque aujourd'hui c'est vraiment l'accompagnement des adultes parents comme professionnels"
- "plutôt que de croiser des adultes qui vont [...] leur expliquer comment bien utiliser ces outils ils ne croisent que des adultes qui leur disent ce qu'ils ne doivent pas faire"
- "on est en train comme je le dis souvent de sacrifier la protection des enfants sur l'hôtel de la protection des données des adultes"
- "lia est stupide c'est ce qu'on en fait"
- "le fait d'avoir pris une photo de leur enfant sur la plage en maillot de bain peut potentiellement finir sur un site pédocriminel"
- "l'enjeu sur les adolescents personnellement risque de vous choquer ça ne me dérange absolument pas qu'un adolescent a voir des contenus pornographiques" Conclusion Provisoire
Les auditions ont mis en évidence l'urgence de s'adapter à la migration de l'exploitation sexuelle des mineurs vers le numérique.
La réponse ne peut être uniquement répressive mais doit s'appuyer fortement sur la prévention, la sensibilisation et l'éducation, en particulier auprès des parents et des professionnels.
L'accompagnement des adultes pour mieux comprendre et dialoguer avec les jeunes sur leurs usages numériques est crucial.
Parallèlement, une coopération européenne est indispensable pour une régulation efficace des plateformes et une lutte plus efficiente contre la diffusion de contenus illicites, y compris ceux générés par les nouvelles technologies comme l'IA.
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Synthèse d'information : Audition de la Présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE)
Source : Extraits de "🔴 Suivez l’audition de la Présidente du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes"
Date de l'audition : Non précisée dans les extraits, mais se situe à l'approche de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.
Intervenante principale : Bérangère Couillard, Présidente du Haut Conseil à l'Égalité entre les femmes et les hommes (HCE).
Thème central : Les inégalités entre les filles et les garçons dans l'éducation et l'orientation, et l'accès des femmes aux études et professions scientifiques.
Principaux thèmes abordés et idées clés :
- Les stéréotypes de genre et leur reproduction par l'école :
- Les stéréotypes de genre se forgent dès le plus jeune âge au sein de la famille, mais se développent également dans l'environnement scolaire (salles de classe, cours de récréation).
- L'école participe trop souvent à la reproduction de ces stéréotypes, ce qui débouche sur une répartition encore largement genrée des espaces et des choix d'orientation.
- "l'école participe trop souvent à la reproduction des stéréotypes de genre ces derniers se forgent d le plus jeune âge bien sûr au sein de la famille mais s'épanouissent hélas dans les salles de classe au cours dans les cours d'école où les garçons et les filles découvrent bien vite qu'ils ne sont pas égaux devant l'occupation de l'espace".
- Les enseignants ont du mal à lutter contre ces stéréotypes malgré leur bonne volonté.
- Les inégalités dans les résultats scolaires et l'orientation :
- Des enquêtes nationales et internationales montrent des différences marquées entre filles et garçons dès le milieu de l'école primaire dans les résultats en mathématiques (au détriment des filles) et en français (au détriment des garçons).
- Ces inégalités se cristallisent au moment des choix d'orientation : les filles tendent à moins choisir les enseignements scientifiques, ce qui limite leur accès aux études supérieures dans les filières d'avenir.
- Les chiffres sont éloquents : 56% des élèves en terminale générale sont des filles, mais seulement 40% suivent la spécialité mathématique et moins de 15% suivent les spécialités sciences de l'ingénieur ou numérique.
- Dans l'enseignement supérieur, 68% des étudiants en sciences fondamentales sont des hommes, alors que la France manque d'ingénieurs (déficit estimé à 80 000 d'ici 2030).
- Inversement, les garçons sont largement sous-représentés dans les métiers du soin et la spécialité science et vie de la terre.
- La réforme Blanquer est critiquée pour avoir contribué à creuser la répartition genrée des rôles sociaux, notamment en sciences. "les faits sont édifiants en 2022 il y avait seulement 17 % de filles en bac scientifique contre 44 % avant la réforme un effondrement".
- Les conséquences des inégalités d'orientation sur les revenus et la reconnaissance sociale :
- Le déficit d'accès des femmes aux filières scientifiques représente à terme un risque de nouveau creusement des inégalités de revenus.
- Un paradoxe est souligné : plus diplômées que les hommes, les femmes accèdent moins aux postes les plus considérés et les plus rémunérateurs.
- Les stéréotypes de genre accordent une moindre valeur sociale et pécuniaire aux professions choisies par les femmes.
- La sensibilisation et l'éducation à l'égalité filles-garçons :
- Le HCE appelle à l'adoption d'un programme d'éducation à l'égalité adapté à toutes les classes d'âge (cours à la vie affective, relationnelle et à la sexualité - EVARS).
- Ces cours visent à sensibiliser les enfants et adolescents, à déconstruire les stéréotypes et les normes sociales inégalitaires.
- Actuellement, moins de 15% des élèves bénéficient de ces cours obligatoires depuis 2001. Le HCE se réjouit de l'annonce de leur déploiement prochain.
- 9 Français sur 10 sont favorables à la mise en place d'un tel programme, considérant que c'est la mesure la plus efficace pour lutter contre le sexisme.
- Le sexisme persistant et la polarisation de la société :
- Le rapport du HCE sur l'état des lieux du sexisme en France (janvier 2024) met en évidence une forte polarisation de la société sur les questions d'égalité.
- Les jeunes femmes sont de plus en plus conscientes des difficultés liées à leur genre (94% pensent qu'il est plus difficile d'être une femme qu'un homme, une augmentation de 14 points). Elles sont plus engagées et sensibles au féminisme.
- Les jeunes hommes sont plus partagés : 67% pensent qu'il est plus difficile d'être une femme qu'un homme, mais plus de 30% estiment que c'est aussi difficile ou plus difficile d'être un homme qu'une femme.
- Certains jeunes hommes sont attirés par les idées masculinistes, ce qui alimente la polarisation.
- L'éducation est identifiée comme un pilier de ce sexisme persistant, nécessitant une action urgente.
- Le rôle de la culture et de l'éducation parentale dans l'entretien des stéréotypes :
- Le manque de représentation des femmes scientifiques dans les manuels scolaires contribue à l'autocensure des filles.
- La littérature jeunesse et pour adolescents (mangas, dark romance) véhicule des stéréotypes de genre déséquilibrés, confinant les filles et les femmes à la sphère privée et à des rôles passifs, valorisant parfois la domination masculine et la violence.
- L'éducation parentale est encore trop inégalitaire, malgré les assurances des parents. Les jeunes filles ressentent ces inégalités tout au long de leur enfance.
- Les leviers d'action pour assurer la mixité et valoriser les filières :
- Agir à la racine du sexisme dans tous les domaines (éducation, culture, parentalité).
- Agir aussi à l'âge adulte, directement sur les filières scientifiques de l'enseignement supérieur jusqu'au recrutement en entreprise.
- Programme gouvernemental "Tech pour toutes" visant à accompagner 10 000 jeunes femmes d'ici 2026 dans le secteur technologique. Le HCE s'en félicite mais souligne la nécessité d'analyser les résultats et les moyens alloués.
- Propositions du HCE :
- Mise en place de quotas de filles dans les filières informatiques et numériques.
- Création d'un système de bonification dans Parcoursup pour les filières numériques afin de favoriser les candidatures féminines.
- Adoption d'un plan national d'orientation professionnelle dès le collège pour orienter les jeunes filles vers les métiers scientifiques, techniques, numériques et d'avenir.
- Amélioration de l'index égalité professionnelle ("Index Pénicaud") pour une meilleure transparence des rémunérations.
- Revalorisation des métiers à prédominance féminine.
- La directive européenne sur la transparence des rémunérations (entrée en vigueur en juin 2026) impose des dispositifs pour une meilleure communication des salaires.
- La parentalité comme "éléphant dans la pièce" :
- Le sujet de la parentalité est crucial pour atteindre l'égalité professionnelle.
- Tant que le partage des tâches à la maison ne sera pas réglé, il n'y aura pas d'égalité femme-homme dans le monde professionnel.
- Il faut favoriser la garde des enfants et un meilleur partage des tâches.
- Il y a un décrochage de l'évolution de carrière des femmes dès le premier enfant.
- Il faut travailler sur le congé maternité et le congé parental pour une meilleure répartition des rôles.
- L'implication des pères est très importante pour permettre aux mères de continuer leur vie professionnelle. Il faudrait évaluer l'impact du congé paternité.
- Le rôle et l'indépendance du HCE :
- Le HCE est là pour faire vivre le débat public, apporter des propositions et recommandations.
- Il s'auto-saisit sur certains sujets ou est saisi par le gouvernement ou le Parlement.
- Le HCE a beaucoup travaillé sur ces sujets, notamment via ses rapports.
- Des questions sont soulevées concernant le fonctionnement interne du HCE, des démissions et un management contesté. La Présidente réfute ces allégations et insiste sur le rôle collectif de l'instance.
- L'indépendance du HCE est essentielle pour critiquer les politiques gouvernementales et mettre en évidence les conséquences des retards (par exemple sur l'éducation à la sexualité ou la réforme Blanquer).
- Appel à l'action et aux moyens :
- Lutter contre le sexisme et les inégalités est un travail de longue haleine qui nécessite des moyens importants et une volonté politique forte et durable.
- La France part de loin en matière d'égalité.
- La présence de femmes dans les secteurs scientifiques est une question sociale et économique, car les profils féminins apportent de nombreux atouts aux entreprises.
- Autres sujets évoqués brièvement par le HCE :
- Le numérique, la pornocriminalité, la parité dans le sport.
Points de tension et débats :
- La notion de "prétendu patriarcat" et de "théorie du genre" est réfutée par la Présidente du HCE.
- L'efficacité et la perception des quotas sont débattues : sont-ils un "passe-droit" ou une nécessité pour corriger les inégalités structurelles ? La Présidente défend leur caractère indispensable.
- Le rôle de la réforme Blanquer dans la baisse de la présence des filles en sciences est un point de discorde, notamment avec l'interpellation directe de la Présidente sur son vote passé en tant que personnalité politique.
- La question de la régulation des contenus en ligne véhiculant des idéologies virilistes et violentes est soulevée comme une inquiétude majeure.
- La place des hommes dans la lutte contre le sexisme et la nécessité de les "embarquer" est un défi.
- L'accès aux études supérieures pour toutes, y compris les jeunes filles voilées, soulève la question de l'articulation entre les principes d'égalité et la lutte contre la discrimination.
- La place des sciences de la vie et de la terre dans les programmes du primaire est questionnée.
- La dichotomie entre filières scientifiques et littéraires et la valorisation inégale de ces domaines sont soulevées.
- Des questions sont posées sur le fonctionnement interne du HCE et son indépendance, révélant des tensions.
En résumé :
L'audition met en lumière la persistance et la complexité des inégalités de genre dans le système éducatif français, en particulier concernant l'accès des filles aux filières scientifiques.
Les stéréotypes de genre, ancrés dès le plus jeune âge par la famille, l'école et la culture, influencent fortement l'orientation des filles et contribuent à leur sous-représentation dans les secteurs d'avenir les plus rémunérateurs.
Le HCE propose plusieurs leviers d'action, allant de l'éducation à l'égalité dès le plus jeune âge (EVARS) à la mise en place de quotas dans les filières scientifiques, en passant par une action sur les contenus culturels et une meilleure prise en compte de la parentalité dans le monde professionnel.
L'importance d'une action coordonnée entre les différents ministères est soulignée, ainsi que la nécessité d'une volonté politique forte et de moyens suffisants pour lutter efficacement contre le sexisme et les inégalités.
Le débat révèle également des tensions autour du fonctionnement du HCE et de la perception des mesures proposées, telles que les quotas.
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Document de synthèse : Analyse des sources sur la prescription des violences sexuelles
Ce document de synthèse examine les points clés et les arguments présentés dans les extraits de l'audition des professeures de Droit et ex-membres de la CIIVISE sur la prescription des violences sexuelles.
1. Constat général et contexte :
- Les violences sexuelles constituent un phénomène de masse en France, avec un nombre élevé de victimes déclarées (270 000 en 2023 selon le ministère de l'Intérieur).
- Le mouvement #MeToo a libéré la parole des victimes, mais de nombreuses plaintes pour faits anciens sont classées sans suite en raison de la prescription.
- Les victimes mettent souvent des années, voire des décennies, à pouvoir nommer ou se souvenir des violences subies et à dénoncer leurs agresseurs, parfois en raison d'amnésie traumatique.
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La question de la prescription est donc centrale dans la problématique des violences sexuelles.
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Réglementation actuelle et réformes récentes :
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Les règles de prescription ont été assouplies et élargies par des réformes successives.
- Actuellement, le délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs est de 30 ans à compter de la majorité de la victime.
- Pour le viol sur majeur, le délai est de 20 ans à compter de la commission du crime.
- Un dispositif de prescription glissante existe pour les crimes sexuels sur mineurs : si l'auteur commet une nouvelle infraction sexuelle sur un autre mineur avant l'expiration du délai initial, le délai de prescription du crime initial est prolongé jusqu'à la date de prescription de la nouvelle infraction.
3. Propositions et débats :
- La CIIVISE préconise l'imprescriptibilité des crimes sexuels commis contre les mineurs dans son rapport de novembre 2023.
- Une proposition de loi d'Aurore Berger prévoit l'imprescriptibilité des viols commis sur des mineurs en matière civile (pour la réparation du dommage) et non pénale (Article 1er).
- L'Article 2 de cette proposition de loi vise à étendre le dispositif de prescription glissante aux majeurs.
- Ces questions suscitent des débats tant juridiques que sociétaux.
4. Analyse de la prescription glissante et de son extension aux majeurs :
- Arguments favorables à l'extension aux majeurs :D'un point de vue purement juridique, cela ne soulève pas de problématique et constitue un choix politique possible (Audrey Darsonville).
- C'est un mécanisme pertinent et légitime, car le caractère sériel des infractions visées pallie les difficultés de preuve et fait obstacle au droit à l'oubli (Julie Klein).
- Rien ne justifie techniquement que ce mécanisme soit réservé aux seules victimes mineures, le caractère sériel étant identique (Julie Klein).
- L'extension permettrait de lutter contre le caractère hautement sériel des violences sexuelles (Karine Durrieu-Diebolt).
- Un acte d'enquête dans une affaire permettrait l'interruption dans toutes les autres affaires impliquant le même auteur, y compris pour les majeurs (Audrey Darsonville).
- L'absence d'extension aux majeurs crée une injustice pour les victimes dont les faits sont prescrits mais qui pourraient être rattachées à des faits plus récents du même auteur (Karine Durrieu-Diebolt).
- Points de vigilance et interrogations :Il est impossible de faire un bilan de la prescription glissante actuelle car elle est trop récente (2 ans) (Audrey Darsonville).
- L'efficacité de la prescription glissante, notamment pour les auteurs sériels qui se déplacent, suppose une coordination nationale renforcée des services de police (Audrey Darsonville).
- Le mécanisme crée une "chaîne" de prescriptions. Que se passe-t-il si une infraction dans la chaîne disparaît (par exemple, n'est pas caractérisée ou change de qualification) ? Il n'y a pas de dispositif normatif pour éviter que cela ne brise toute la chaîne, ce qui pourrait être difficile à expliquer aux victimes (Audrey Darsonville).
- Si la prescription glissante est étendue aux majeurs, elle sera sollicitée pour d'autres infractions (comme les homicides en série) car la spécificité actuelle réside dans les victimes mineures. C'est un choix de politique pénale à assumer (Audrey Darsonville).
5. Analyse de l'imprescriptibilité :
- Imprescriptibilité pénale (sur les mineurs) :Audrey Darsonville y est plutôt défavorable.
- Elle estime que les réformes récentes ont déjà largement allongé la prescription (30 ans à partir de la majorité) avec de nombreux actes interruptifs possibles, rendant l'imprescriptibilité pénale moins nécessaire.
- Elle doute que la justice pénale soit en mesure d'apporter une réponse efficace à des plaintes extrêmement tardives.
- Elle perçoit l'imprescriptibilité pénale comme une "façon un peu à moindre coût d'offrir une réponse qui ne sera pas assorti de véritable opportunités pénales".
- La justice pénale ne peut pas être le seul outil de réparation. D'autres outils comme la justice restaurative, peu développée en France, pourraient offrir une réponse structurée.
- L'ouverture des enquêtes sur faits prescrits devrait être inscrite dans la loi, car même sans réponse pénale pour les faits prescrits, cela peut permettre de remonter à des victimes plus récentes et ainsi de poursuivre l'auteur. Cet outil est jugé plus efficient que l'imprescriptibilité pénale.
- Arnaud Gallet y est favorable, estimant que c'est un choix de société pour répondre à la sérialité et au traumatisme des victimes. Il souligne que d'autres pays ont mis en place l'imprescriptibilité avec succès.
- Imprescriptibilité civile (sur les mineurs) :Audrey Darsonville, en tant que pénaliste, soulève des interrogations : que pourra faire le juge civil que le juge pénal ne peut pas faire, le juge civil ne disposant pas des mêmes outils d'investigation ?
- Elle s'inquiète de la symbolique de l'imprescriptibilité de l'indemnisation, craignant que cela ne renforce l'idée que les victimes déposent plainte pour l'argent, alors que leur demande première est pénale (sanction de l'auteur et reconnaissance du statut de victime). Elle juge ce débat "assez néfaste".
- Karine Durrieu-Diebolt y est favorable.
- Elle souligne la diversité et la complexité des délais de prescription actuels (tribunal civil, CIVI), qui rendent la compréhension difficile pour les victimes et les justiciables. L'imprescriptibilité civile permettrait d'harmoniser les délais.
- Elle met en avant les avancées jurisprudentielles, notamment l'arrêt de la Cour de cassation du 7 juillet 2022 qui retient la date de fin de la thérapie comme point de départ du délai de prescription pour la réparation civile, allongeant considérablement les délais. Elle a personnellement des affaires en cours basées sur cette jurisprudence qui montrent la possibilité d'obtenir réparation civile même si les faits sont prescrits pénalement.
- Elle souligne que même si ce n'est pas une reconnaissance pénale, c'est une forme de reconnaissance pour les victimes.
- Elle explique que les victimes déposent souvent une plainte pénale même prescrite pour bénéficier de l'enquête préliminaire et recueillir des preuves pour une action civile.
- Elle mentionne les avancées technologiques (ADN, échanges numériques, confidences) qui peuvent faciliter la preuve même après de nombreuses années.
- Julie Klein y est plus réservée.
- Elle juge cette proposition théoriquement criticable et pratiquement inutile.
- Elle conteste l'idée que l'imprescriptibilité civile ne soulève pas les obstacles de l'imprescriptibilité pénale, estimant que les règles d'administration de la preuve sont plus rigides en matière civile et que la victime est seule à porter la charge de la preuve sans le bénéfice du travail des enquêteurs. Les obstacles à une action tardive se retrouvent donc au moins à l'identique.
- L'imprescriptibilité est un mécanisme étranger au droit de la prescription extinctive en matière civile, visant un intérêt purement privé (pécuniaire), ce qui la rend moins légitime théoriquement qu'en droit pénal.
- Elle considère la proposition pratiquement inutile car la jurisprudence actuelle (arrêt du 7 juillet 2022 sur la consolidation du dommage psychologique) permet déjà dans les faits une imprescriptibilité de facto dans certains cas, la consolidation étant très difficile à atteindre.
- Paradoxalement, la position de la jurisprudence, en appliquant la notion de consolidation indépendamment de l'âge de la victime, est plus protectrice pour les victimes majeures que la proposition de loi qui limite l'imprescriptibilité civile aux seules victimes mineures.
6. Points spécifiques et transversaux :
- Choc traumatique et amnésie dissociative : Ces phénomènes expliquent pourquoi les victimes mettent du temps à parler. Le droit actuel ne prend pas suffisamment en compte cette temporalité spécifique. L'amnésie dissociative n'est pas un simple oubli mais un mécanisme neurobiologique. Il est "inacceptable" qu'une victime retrouvant la mémoire trop tard ne puisse agir en justice (Julie Delpech). L'inscription de la prise en compte de l'amnésie traumatique dans la loi est demandée par certains experts pour contrer la théorie des faux souvenirs (Arnaud Gallet).
- Caractère sériel des violences sexuelles : C'est un élément central qui justifie des adaptations de la prescription (Karine Durrieu-Diebolt, Julie Klein).
- Accès à la justice pour les victimes : La prescription actuelle limite l'accès à la justice pour les victimes. L'objectif des propositions est d'offrir un cadre plus juste et adapté à leur parcours (Julie Delpech).
- Rôle de la justice pénale et punitivité :Certains s'interrogent sur la possibilité ou la souhaitabilité pour la justice pénale de devenir un "instrument thérapeutique" (question de Mme Toria, faisant écho aux propos de Julie Klein).
- Le "populisme pénal" et le renforcement continu de l'arsenal punitif, alimenté par la souffrance des victimes, peut masquer l'indigence des politiques publiques de protection et empêcher de penser les causes et les moyens de prévention/réparation (André Toria).
- Le procès pénal n'a pas été pensé pour la victime fondamentalement, et le phénomène de victimisation secondaire est important (André Toria).
- Les victimes ne cherchent pas la justice pénale pour un bien psychique mais pour une reconnaissance (Karine Durrieu-Diebolt). Le parcours thérapeutique est parallèle.
- Difficultés probatoires : L'allongement des délais peut rendre la preuve plus difficile, mais les difficultés existent déjà peu de temps après les faits (Karine Durrieu-Diebolt). Il ne faut pas sous-estimer le risque pour les victimes de subir une double peine (le traumatisme et le rejet de la justice) (Julie Klein).
- Exemples internationaux : Des pays comme l'Écosse, la Belgique et certains États américains ont mis en place l'imprescriptibilité. Ces expériences montrent une baisse des classements sans suite lorsque ces mesures s'accompagnent de moyens suffisants, de formations massives (notamment sur les stéréotypes de genre et le psychotrauma), et d'une volonté politique forte (Arnaud Gallet, Karine Durrieu-Diebolt). Le sens de la loi est crucial (Arnaud Gallet).
- Hiérarchie des crimes : L'extension de l'imprescriptibilité au-delà des crimes contre l'humanité soulève des questions sur la dilution de sa portée symbolique (Gisèle Lelouis). Cependant, il est possible d'inscrire l'imprescriptibilité pour les crimes sexuels parmi les crimes les plus graves sans remettre en question la spécificité des crimes contre l'humanité, par une hiérarchisation claire dans le droit (Arnaud Gallet citant Benjamin Maître).
- Nécessité d'une approche globale : La succession de réformes ponctuelles sans recul n'est peut-être pas la meilleure politique législative (Julie Klein). Il faudrait une approche globale et systémique des violences, potentiellement par une loi cadre (Marie Charlotte Garin, Julie Klein).
- Signalement des faits : Le signalement des faits par des tiers est fondamental et peut permettre aux victimes de franchir le pas de la plainte, surtout pour les personnes vulnérables (Arnaud Gallet). Le taux élevé de "non dénonciation" souligne l'importance d'un réflexe protecteur de la société.
- Impact des réformes sur le nombre de plaintes : L'augmentation significative du nombre de plaintes (de 23 000 en 2019 à 67 000 en 2023) suggère que la médiatisation et les évolutions législatives encouragent les victimes à parler (Arnaud Gallet).
- Formation des professionnels : La formation des policiers, magistrats et autres professionnels à l'accueil de la parole des victimes et aux stéréotypes de genre est essentielle et pourrait changer le biais de l'enquête (Karine Durrieu-Diebolt, Arnaud Gallet).
7. Conclusion :
Les sources soulignent la nécessité d'adapter le droit de la prescription pour mieux prendre en compte le parcours des victimes de violences sexuelles, marqué par le choc traumatique, l'amnésie et le caractère sériel des agressions.
L'extension de la prescription glissante aux majeurs semble recueillir un certain consensus sur sa légitimité et sa pertinence.
Le débat sur l'imprescriptibilité, qu'elle soit pénale ou civile, est plus complexe.
S'il y a un fort plaidoyer en faveur de l'imprescriptibilité, notamment en raison de la colère des victimes face à l'impunité et des exemples internationaux, des réserves sont émises quant à son efficacité réelle sans moyens d'enquête accrus et sans une réflexion plus large sur le rôle de la justice et la réparation.
L'importance d'une approche globale, de formations pour les professionnels et d'une volonté politique forte pour accompagner toute évolution législative est un point majeur soulevé par plusieurs intervenants.
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Note de synthèse : Examen d’un rapport d’information sur la définition pénale du viol
Introduction :
- Le rapport d'information examine la définition pénale actuelle du viol en France et propose des réformes pour répondre aux lacunes constatées et à l'impunité persistante du crime de viol.
Il met en lumière l'ampleur des violences sexuelles, les obstacles rencontrés par les victimes dans leur parcours judiciaire et la nécessité d'adapter la loi aux réalités des situations vécues.
Le rapport s'inscrit dans le contexte du mouvement #MeToo, de la reconnaissance de la culture du viol et des engagements internationaux de la France, notamment la Convention d'Istanbul.
Principaux thèmes et idées clés :
- L'impunité généralisée du viol : Le rapport souligne le taux extrêmement faible de condamnations pour viol en France, le qualifiant de "sommet de l'iceberg".
Seulement 6% des victimes de violences sexuelles signalent les faits aux forces de l'ordre. Parmi celles qui se présentent, 4 cas sur 10 ne déposent finalement pas plainte.
Près de 80% des plaintes déposées sont classées sans suite. En fin de compte, "c'est 1 % des viols qui seront sanctionnés par une condamnation des auteurs aux assises.
Le crime de viol est donc dans 99 % des cas impuni."
Aucun autre crime n'a un taux de sanction aussi faible.
- Les obstacles au signalement et à la poursuite : Plusieurs facteurs expliquent cette impunité. Outre les difficultés matérielles (crime intime, souvent sans témoins, temps jouant contre les victimes), le rapport pointe du doigt les freins culturels, notamment la "culture du viol qui tend à tolérer finalement ou à justifier des violences sexuelles et partout dans la société".
La définition légale actuelle est également identifiée comme une cause majeure. * La définition légale actuelle et ses limites : Le viol est actuellement défini par trois critères : * L'élément légal (l'infraction définie par la loi). * L'élément matériel : "l'acte de pénétration sexuel [...] en exploitant tel que c'est décrit aujourd'hui une contrainte une menace ou une surprise". * L'élément intentionnel ou moral : l'intention consciente de l'auteur d'exploiter ces conditions. Le rapport critique principalement la dépendance excessive aux critères de "violence, contrainte, menace ou surprise". Lorsque les juges ne parviennent pas à démontrer l'usage de ces éléments et l'intentionnalité, ils "privent ainsi sa décision de base légale", entraînant des classements sans suite, notamment dans les cas de "sidération traumatique ou de situation de vulnérabilité des cas qui sont majoritaires où il n'y a ni violence ni contrainte". Dans ces situations (où la victime dit "non" mais ne se débat pas, est paralysée par la peur, est sous l'influence de substances, ou dépend de l'agresseur), "il n'y aura pas de poursuite et pas de condamnation". * Le droit ne remplit pas sa fonction protectrice et expressive : * Fonction protectrice : Le faible taux de condamnation "dissuade les victimes de porter plainte". Les victimes qui ont le courage de porter plainte subissent souvent une "forme de traumatisation secondaire" par le système judiciaire. Les interrogatoires et investigations se concentrent sur la victime pour prouver la coercition, remettant en question son passé sexuel et retournant sa vulnérabilité contre elle. Les enquêteurs et experts sont peu formés au psychotraumatisme. Un magistrat, François Lavallière, a témoigné qu'il lui arrivait de dire aux victimes : "Madame, je vous crois, cependant je ne pouvais au regard des éléments recueillis dans la procédure et des exigences imposées par la loi condamner l'auteur." Il a même ajouté qu'il hésiterait à inviter une victime à porter plainte dans l'état actuel du droit. La journaliste Julia Féres a également exprimé son incertitude quant à conseiller à une victime de porter plainte, soulignant les coûts (financiers, émotionnels) et les faibles chances de succès. * Fonction expressive : La rédaction actuelle de la loi ne communique pas clairement l'importance du consentement. Elle contribue au maintien d'un "malentendu sociétal sur ce qu'est une bonne victime, un vrai viol et sur la présomption de consentement ou de disponibilité sexuelle des victimes". Le principe selon lequel "toute personne initiant un contact sexuel devrait s'assurer du consentement libre et éclairé de l'autre" et que le consentement garantit la liberté de choix à tout moment n'est pas clairement énoncé. Le manque d'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle et à une culture du consentement en France alimente la culture du viol, comme l'indiquent des chiffres alarmants sur les croyances sexistes chez les jeunes et l'exposition précoce à la pornographie violente. * La nécessité de réformer la définition pénale du viol et l'introduction du consentement : Le rapport soutient fortement la nécessité de modifier la définition pénale du viol pour intégrer la notion de non-consentement. Cela contribuerait à "changer de paradigme et remettre en question les préjugés sexistes". Bien que la modification de la loi ne résolve pas à elle seule tous les problèmes, elle est considérée comme une "première réponse" et une "avancée" pour faciliter les poursuites pénales et dans l'effort d'éducation collective. * Alignement sur les normes internationales et les exemples européens : La réforme est jugée nécessaire pour aligner le droit français sur ses engagements internationaux, en particulier la Convention d'Istanbul. Le GREVIO (instance de contrôle de l'application de la Convention d'Istanbul) a souligné dès 2019 que la définition juridique des infractions sexuelles en France n'est "pas fondée de manière explicite sur le consentement libre et non équivoque de la victime". Quinze pays européens ont déjà adopté une définition du viol basée sur l'absence de consentement, avec des exemples récents en Espagne, en Belgique et en Suède, où les premiers retours suggèrent une augmentation du nombre de plaintes suite aux changements législatifs. * Proposition de modification en quatre axes : Les rapporteurs proposent une modification de la définition pénale du viol selon quatre axes principaux : * Introduire la notion de "non consentement" comme critère essentiel. * Maintenir les quatre critères actuels (violence, contrainte, menace, surprise) car ils mettent en valeur certaines stratégies des auteurs et ont créé une jurisprudence précieuse. * Préciser la manière dont le non-consentement sera apprécié "au regard des circonstances environnantes", offrant un outil supplémentaire aux juges et enquêteurs pour interroger la personne mise en cause sur les "mesures raisonnables" prises pour recueillir le consentement. * Préciser les cas où le consentement "ne saurait être déduit", prenant en compte notamment les situations de sidération (qui concerneraient 77% des cas selon certaines auditions) et de vulnérabilités temporaires (sous emprise de substance, emprise psychologique). * Garanties et perspectives : La rédaction proposée garantirait le respect des grands principes du droit français, tels que la présomption d'innocence et la non-rétroactivité de la loi. Les rapporteurs soulignent que cette réforme est une "première pierre que nous jetons face au mur de l'impunité". Ils réaffirment que d'autres mesures sont indispensables : plus de formation pour les forces de police et de justice, plus de moyens pour les institutions et les associations, et une prévention majeure par l'éducation à la vie sexuelle et affective pour combattre la culture du viol. L'inscription de la proposition de loi est attendue en semaine transpartisane fin mars/début avril, marquant le début du parcours législatif.
Citations clés :
- "c'est 1 % des viols qui seront sanctionnés par une condamnation des auteurs aux assises. Le crime de viol est donc dans 99 % des cas impuni."
- "la culture du viol qui tend à tolérer finalement ou à justifier des violences sexuelles et partout dans la société"
- "l'acte de pénétration sexuel [...] en exploitant tel que c'est décrit aujourd'hui une contrainte une menace ou une surprise"
- "Si le juge se borne à caractériser un viol ou une agression sexuelle sans arriver à démontrer l'usage de la violence contrainte menace ou la surprise et l'intentionnalité, il prive ainsi sa décision de base légale."
- "dans les cas de sidération traumatique ou de situation de vulnérabilité des cas qui sont majoritaires où il n'y a ni violence ni contrainte [...] il n'y aura pas de poursuite et pas de condamnation."
- "Le taux de condamnation il est en réalité si faible qu'il en dissuide les victimes de porter plainte"
- François Lavallière : "Madame, je vous crois, cependant je ne pouvais au regard des éléments recueillis dans la procédure et des exigences imposées par la loi condamner l'auteur."
- Julia Féres : "Au début lorsqu'on me demandait si une victime devait porter plainte je répondais oui aujourd'hui je réponds que je ne suis pas sûre"
- "Les victimes ne sont pas suffisamment protégées elles peuvent subir une forme de traumatisation secondaire lorsqu'elles ont le courage de porter plainte"
- "La rédaction actuelle contribue au maintien d'un d'un malentendu sociétal sur ce qu'est une bonne victime un vrai viol et sur la présomption de consentement ou de disponibilité sexuelle des victimes"
- "toute personne initiant un contact sexuel devrait s'assurer du consentement libre et éclairé de l'autre"
- "L'inscription du consentement dans la définition pénale du viol doit contribuer à changer de paradigme et remettre en question les préjugés sexistes dans les relations affectives et sexuelles"
- GREVIO : "en France la définition juridique des infractions sexuelles n'est pas fondée de manière explicite sur le consentement libre et non équivoque de la victime"
- "nous sommes convaincus qu'il est nécessaire de réformer la définition pénale du viol et que c'est une première étape dans un changement de paradigme pour passer de la culture du viol à la culture du consentement"
- "introduire la notion de non consentement tout simplement"
- "nous maintenons les quatre critères actuels c'est quelque chose dont nous avons acquis la conviction très rapidement lors de nos auditions il ne s'agit pas de supprimer les critères de violence contrainte menace et surprise"
- "Préciser la façon dont le non consentement va être apprécié au regard des circonstances environnantes"
- "nous voulons préciser le cas les cas où le consentement ne serait être déduit et là on revient à l'exemple de la sidération"
- "modifier la loi modifier la définition du viol dans le code pénal c'est une première pierre que nous jetons face au mur de l'impunité dans ce pays"
Conclusion :
Le rapport dépeint un tableau alarmant de l'impunité du viol en France, largement due à une définition légale obsolète qui ne prend pas en compte la réalité de nombreuses victimes, notamment en cas de sidération.
L'intégration du consentement dans la définition pénale est présentée comme une étape cruciale et nécessaire, alignée sur les standards internationaux et les évolutions législatives d'autres pays européens.
Cette réforme, couplée à des efforts accrus en matière de moyens judiciaires, de formation des professionnels et d'éducation au consentement, est jugée indispensable pour mieux protéger les victimes, combattre la culture du viol et assurer une justice plus équitable.
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Compte rendu d'audition: Violences dans la culture - Me Anne Bouillon et Me Violaine de Filippis-Abate
Date: [Date de l'audition - non précisée dans les extraits]
Intervenantes: Me Anne Bouillon, Me Violaine de Filippis-Abate (Avocates spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes)
Commission d'enquête: Violences commises contre les mineurs et les majeurs dans le secteur du cinéma, de l'audiovisuel et du spectacle vivant.
Résumé:
Cette audition a mis en lumière la persistance des violences sexistes et sexuelles dans le milieu culturel, notamment dans le cinéma et l'audiovisuel, tout en soulignant leur caractère systémique qui s'étend à d'autres sphères de la société.
Les avocates ont insisté sur la nécessité de reconnaître l'existence de ces violences, de comprendre les mécanismes de domination à l'œuvre, d'améliorer la prise en charge de la parole des victimes et de repenser les procédures judiciaires et les mesures de protection.
Thèmes Principaux et Idées Clés:
Le caractère systémique et massif des violences: * Les intervenantes affirment que les violences faites aux femmes et aux enfants sont "non seulement massives, mais [qu'elles] structurent profondément qui nous sommes". * Bien que le milieu culturel présente des spécificités ("emprise, chantage, omerta, verticalité des hiérarchies", prétexte de la création artistique), les mécanismes de domination sont universels et se retrouvent dans tous les milieux (politique, entreprises, syndicats, famille, couple). * Ces violences sont "inhérentes à notre organisation sociale" et "une condition de la perpétuation de notre système".
Les mécanismes de domination et l'omerta:
- Un point central est la "profonde conviction", voire la "profonde croyance" des auteurs de violences quant à leur "légitimité au passage à l'acte violent".
- Cette conviction est renforcée par une "construction sociale hiérarchisée" où l'appartenance à la catégorie "homme" (perçue comme supérieure) autorise à "ne pas s'empêcher" (d'abuser, de violenter, de violer, de tuer).
- Dans le milieu culturel, ce phénomène est accentué par le statut "d'artiste, de créateur", élevé au rang de "monstres sacrés", qui semble autoriser de tels comportements.
- L'omerta est particulièrement forte dans ce milieu, rendant la "libération de la parole" des victimes d'autant plus difficile.
La légitimité de la parole des victimes et le déni:
- Il est crucial de "faire contrepoids" au "déni" des auteurs en faisant émerger la parole des victimes et en la faisant "regagner en légitimité".
- Dire ("Je te crois") à une victime est une "œuvre de réparation" et une parole "performative" qui permet de lutter contre la "victimisation secondaire".
- Le déni des auteurs est manifeste lorsqu'ils reconnaissent les faits ("ont contraint leurs femmes à des rapports sexuels") mais refusent de se reconnaître comme "violeur" ou "hommes violents", se tenant "à distance [...] des figures d'altérité du monstre, du pervers".
Les obstacles à la procédure judiciaire et les pistes d'amélioration:
- Le "dépôt de plainte" est un "saut dans le vide", une "prise du risque", "vertigineux" et une "brèche dans l'omerta". Seulement "6% des victimes déposent plainte".
- L'"accueil par l'institution judiciaire et policière est toujours un frein énorme". Les "portes pèsent toujours aussi lourd". La "qualité d'accueil" varie considérablement.
- Les "classements sans suite" sont massifs ("96% des plaintes déposées entre 2012 et 2021 ont été classées sans suite").
- Pistes d'amélioration:Lutter contre les "classements sans suite" et "poser le principe d'acte d'enquête obligatoire".
Il faut "chercher", "faire les enquêtes". * "Mieux accueillir et traiter la parole des victimes" en pratiquant le "Je te crois". * Lutter contre les "processus de victimisation secondaire". * Sortir du "sempiternel parole contre parole" et ne pas demander à la parole des victimes d'être la "preuve cardinale", mais de ne pas être traitées comme des "menteuses". * Réfléchir à la place de la partie civile dans le procès. * Travailler sur la question des procédures "bâillon" et de la "menace de ces procédures bâillon systématiquement".
La question de la protection des victimes:
- La "protection" est un "angle mort de nos réflexions".
- Les progrès en la matière sont "toujours pas suffisants". De nombreuses femmes "vivent la peur au ventre".
- Il faut "mieux informer les plaignantes de ce qu'il advient de leur plainte".
- Il faut "réformer l'ordonnance de protection judiciaire qui lie toujours pour être obtenu la vraisemblance des violences et l'existence d'un danger". Il faut "faire sauter cette double condition cumulative".
- Les féminicides sont un "scandale absolu" et il faut "investiguer ce scandale absolu".
La prévention et l'éducation:
- La figure du "monstre" (comme dans le cas de Depardieu) est une construction sociale qui masque la réalité : dans "9 cas sur 10", l'agresseur est "monsieur tout le monde".
- Il y a un "vrai problème sociétal de d'éducation".
- Pistes d'amélioration:Renforcer l'éducation dès l'école ("séances la vie affective et sexuelle") et sur l'égalité ("matière obligatoire" sur l'égalité). Ces séances devraient être tenues, car c'est dans la loi depuis 2001.
- "Sensibiliser" les forces de l'ordre et les instituteurs.
- Empêcher certains hommes de "devenir des violeurs" en travaillant sur le consentement.
- L'éducation est une solution à "long terme" qui "prend des décennies".
Le rôle de l'expertise judiciaire:
- Le "trouble de stress post-traumatique (TSPT)" est "très mal diagnostiqué" bien qu'il soit un "témoin de l'agression", un "marqueur de l'agression" et donc une "preuve au dossier".
- Les expertises psy sont souvent "misogynes".
- Il faut "former les expert psis à ça".
- Explorer les avancées de l'"épigénétique" et la possibilité de "chercher ces marqueurs-là" (sur le gène nr3c1) pour diagnostiquer le TSPT. Le TSPT est réversible, ce qui est une "bonne nouvelle" mais nécessite des soins.
- La "présence de l'avocate ou de l'avocat est hyper importante pour éviter les phénomènes de victimisation secondaire". Cette prise en charge devrait être "prise en charge par l'État sans conditions de ressources".
- L'accompagnement des victimes et l'accès à la justice:
- L'accompagnement des victimes "avant le dépôt de plainte" est essentiel. Les avocats peuvent déjà le faire, mais il faudrait "prévoir une aide juridictionnelle pour ça" et "systématiser" le travail préparatoire des travailleurs sociaux dans les commissariats.
- Il est "désespérant" d'avoir à "prendre rendez-vous avec un ou une policière dont [on] sait qu'il va lui assurer une écoute bienveillante" pour éviter la victimisation secondaire.
- La justice devrait être "friendly aux victimes", perçue comme une "passerelle de sortie possible".
- Le "classement sans suite" peut entraîner des "suicides".
- Le discours de la victime d'agression sexuelle peut être "incohérent", ce qui est "au contraire une preuve qu'elle a été agressée".
La question de la "folie des femmes" et la protection de la vie privée:
- On "essaie de [les] faire passer pour folle" pour "discréditer, délégitimer leurs paroles". Cela renvoie à des imaginaires de "sorcières" et d'"hystérie".
- Les expertises psychologiques cherchent souvent une "forme de folie ou d'instabilité psychologique" chez les femmes qui dénoncent.
- Les personnes ayant parlé sont considérées comme "folles, fragiles et délicates", se voyant proposer des "soins" plutôt que de la "réparation".
- Il faut interdire l'"investigation sur la sexualité des femmes", car leur "passé leurs propres aventures amoureuses, sexuelles soit investiguer et soit porter finalement comme un argument à leur rencontre". Cela permettrait de ne pas les faire passer pour "légère ou pour nymphomane".
La question de l'emprise et du contrôle coercitif:
- L'emprise est un "phénomène protéiforme complexe" et est "très peu" dans le code pénal.
- Il faudrait une "vraie réflexion sur le contrôle coercitif qui est le pendant en prise", c'est-à-dire les "actes posés et voulus par l'auteur avec un dessin concerté qui est celui de maintenir la victime sous emprise".
- La jurisprudence a déjà commencé à définir le contrôle coercitif, ce qui est utile.
- La codification de l'emprise doit être abordée avec "précaution".
La nécessaire spécialisation et circulation de l'information:
- La "circulation de l'information" au sein des tribunaux est essentielle pour traiter les dossiers de manière globale.
- Le "décloisonnement des services" et la "mise en œuvre de processus qui sont spécifiques" (comme les juridictions dédiées aux violences intrafamiliales à Nantes) permettent de "gagner en efficacité" et de mieux appréhender les situations.
- Il faut rendre la justice "friendly aux victimes".
Citations Clés:
- "nous sommes là actuellement en plein vote de la motion de censure"
- "notre commission d'enquête cherche à faire la lumière sur les violences commises contre les mineurs et les majeurs dans le secteur du cinéma de l'audio visuel et du spectacle vivant"
- "tous les mécanismes de domination que nous connaissons que sont l'emprise le chantage l'omerta la verticalité des hiérarchies sans compter le prétexte fallacieux de la création artistique au nom de laquelle tout serait toujours permis il trouve un terrain d'expression particulièrement favorable"
- "la violence faite aux femmes et aux enfants existe et cette violence est non seulement massive mais cette violence structure profondément qui nous sommes"
- "le dénis est nécessaire nécessaire et indispensable comme garant de la perpétuation du système"
- "tous ceux qui le sont ont en commun la conviction de la légitimité de leur légitimité à ne pas s'empêcher"
- "sortir du sampéternel parole contre parole"
- "mieux accueillir et traiter la parole des victime ça veut dire pratiquer en tout cas c'est ce que nous faisons le je te crois"
- "lutter contre les classements sans suite"
- "La protection est souvent un angle mort"
- "vivre la peur au ventre c'est quelque une expérience à nul autre pareil"
- "il faut faire sauter cette double condition cumulative [pour l'ordonnance de protection]"
- "je n'en peux plus nous n'en pouvons plus de compter nos mortes"
- "ça répond au même système que toutes les autres violences faites aux femmes avec effectivement cette particularité peut-être et même sûrement que on y retrouve des lieux de pouvoir des lieux d'influence"
- "en terme de prévention d'éducation des l'école justement on dit souvent aux enfants mais non t'inquiète pas les monstres n'existent pas mais en réalité on leur dit pas tu peux enfin évidemment on va pas leur dire à 5 ans bien sûr on va pas leur dire tu peux être agressé par ton copain ou voilà mais ce que je dire par là c'est que on a un vrai problème sociétal de d'éducation"
- "dans 9 cas sur 10 ce monstre là c'est pas un monstre c'est monsieur tout le monde"
- "sur les enquêtes on n'a pas d'enquête aujourd'hui on n'a pas assez d'actes d'investigation"
- "former les expert psis à ça parce qu'en fait déjà ils sont pas formés puis souvent ils sont misogynes c'est un problème"
- "on sait que le TSPT a des conséquences sur l'épigénétique"
- "une justice de d'abord de classe une justice de dossier"
- "un réseau d'entraide masculin qui permet d'échapper à toute poursuite ou à toute dénonciation publique"
- "on les femmes payent le fruit de siècles de euh croyance articulé autour de l'idée que leur parole est euh déraisonnable"
- "les tribunaux se saisissent de ça ils sont au travail hein déjà sur cette questionl et sur la circulation de l'information et le décloisonnement"
- "La justice n'est pas un soin"
- "elle me disent toutes J'ai besoin d'être reconnu"
- "on demande aux femme d'avoir un discours clair"
- "un discours incohérent chez une femme victime d'agression sexuelle c'est au contraire une preuve qu'elle a été agressée"
- "elles se taisent là-dessus [sur leur vie privée] parce que évidemment les policiers adorent des poser ces questions là"
- "l'attention du législateur devrait peut-être davantage se tourner sur cette notion là [le contrôle coercitif] plutôt que sur celle de l'emprise"
Points d'attention et Questions en Suspens:
- La possibilité d'une "matière obligatoire" sur l'égalité à l'école.
- Les moyens concrets pour obliger les enquêtes à être menées après un dépôt de plainte (décret, loi, liste d'actes minimums).
- Comment assurer une prise en charge psychologique (spécialisée en TSPT) pour les victimes, idéalement prise en charge par l'État.
- Comment réformer les expertises psy pour garantir leur impartialité et leur compétence en matière de TSPT.
- Comment mettre en place une "plateforme de suivi" des plaintes pour les victimes.
- Les moyens de protéger réellement les témoins.
- La définition et la codification éventuelle du contrôle coercitif dans le code pénal.
Conclusion:
L'audition a souligné la complexité et la profondeur des violences sexistes et sexuelles, appelant à une approche globale qui combine prévention, éducation, réforme du système judiciaire, amélioration de l'accueil des victimes et renforcement des mesures de protection.
Les intervenantes ont insisté sur la nécessité d'une volonté politique forte pour mettre en œuvre les changements nécessaires.
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synthèse détaillée des sources fournies, organisée sous forme de note d'information.
NOTE D'INFORMATION
Objet : Table ronde sur la prostitution des mineurs - Synthèse des principaux éléments
Date : [Date de la table ronde - non précisée dans le texte, laisser vide ou compléter si connue]
Participants clés :
Sophie Antoine, Responsable juridique et plaidoyer, Agir contre la prostitution des enfants et les violences sexuelles (ACPE) Stéphanie Kadek, Directrice, Mouvement du Nid Claire Kidé, Présidente, Mouvement du Nid Hélène David, Responsable stratégique et du module Adosexo, ACPE Députés (Stéphane Vogetta, Monsieur Masseglia, Monsieur Arenas, Arnaud Bonet, Nathalie Colin Osterley, Madame Bourois, Madame Dufeu) Introduction
Cette table ronde a réuni des représentants d'associations travaillant sur la prostitution des mineurs et des députés pour discuter de l'état des lieux, des défis et des propositions pour lutter contre ce phénomène.
Les discussions ont mis en lumière l'ampleur du problème, l'impact croissant du numérique, les vulnérabilités des victimes et la nécessité d'une réponse globale et coordonnée.
Principaux Thèmes et Idées Forces
Ampleur et Nature du Phénomène :
- Les associations estiment qu'entre 7 000 et 10 000 mineurs se livrent à la prostitution en France, un chiffre certainement sous-estimé.
Le Mouvement du Nid suggère même "au moins le double", soulignant le manque d'études objectives pour quantifier précisément le phénomène. * La prostitution des mineurs touche tous les milieux sociaux et familiaux, en milieu urbain comme en milieu rural. Elle concerne principalement les filles, mais aussi les garçons.
- Ce n'est pas un phénomène nouveau ; les associations comme le Mouvement du Nid alertaient déjà dans les années 1960, mais il y a eu un fort déni pendant longtemps. Le sujet est désormais mieux reconnu et pris en compte par les politiques publiques ("plan mineur").
Mutation et Impact du Numérique :
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Il y a eu une "mutation des comportements prostitutionnels". Le Mouvement du Nid indique qu'en 2015, 62% de la prostitution passait par internet ; l'Office central de répression de la traite des êtres humains parle désormais de "90 %", voire "quasi unanime".
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Internet ouvre "le champ des possibles prostitutionnel" et est un "facteur essentiel de probablement l'augmentation de la prostitution des mineurs".
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Le numérique permet un "plus grand accès aux victimes" pour les proxénètes et un "plus grand accès" pour les clients, qui peuvent agir de manière plus "anonymisé".
-
Les plateformes de "pornographie à la demande type OnlyFans, Mym etc." génèrent des revenus considérables et constituent un modèle qui "la plupart du temps se résume à de la pornographie sur demande". Il y a une inquiétude concernant l'activité des "managers only fans" qui se comportent comme des "rabatteurs".
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Le numérique est à la fois le "support d'infraction" et le "moyen d'infraction". Il facilite l'"exploitation sexuelle" et contribue à la "glamourisation" de certaines pratiques ("webcaming", vente de photos/vidéos dénudées) qui ne sont pas toujours définies comme de la prostitution par la jurisprudence actuelle (requérant un contact physique).
- Il y a une "loi qui n'est pas adaptée à une évolution numérique" très rapide, conduisant à une "surlégislation" fragmentée.
Vulnérabilités des Victimes :
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La moitié des jeunes impliqués auraient subi des violences durant leur enfance. Les établissements de l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE) sont particulièrement exposés en raison de la fragilité des jeunes accueillis.
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Les jeunes fragilisés ont souvent une "vision de leur corps biaisée par les violences qu'ils ont subi" et s'"illusionnent souvent en pensant qu'ils maîtrisent leur corps". Certains n'ont "pas conscience que leur comportement relève de la prostitution".
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Un "passif traumatique" est un facteur commun ("violences sexuelles incestueuses dans de nombreux cas, harcèlement scolaire qui n'est pas pris en charge"). Cette "vulnérabilité qui augmente [...] est détectée par des prédateurs".
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La "minorité" est le "premier facteur de vulnérabilité". Les mineurs ont une "immaturité cognitive et affective" qui nécessite un accompagnement "sur mesure".
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Les plus jeunes (moins de 16 ans) sont "beaucoup plus compliqué[s]" à accompagner car ils se disent "consentants" et "heureux de vivre ce qu'ils vivent". Le travail sur la motivation à sortir est crucial.
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De nouveaux facteurs de fragilisation émergent, notamment l'addiction à la pornographie chez des enfants dès 10 ans et demi, qui constitue un "traumatisme sévère".
Le Rôle des Proxénètes et des Clients :
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Les prédateurs se font passer pour le "gentil petit copain ou la gentille petite copine au démarrage et puis ensuite tomber sur du proxinétisme".
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Il y a une "multiplicité d'acheteurs donc de pédocriminels qui achètent des actes sexuels aux enfants". Il est essentiel de lutter contre "l'impunité de ceux qui achètent des actes sexuels aux enfants".
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De plus en plus, il y a une "professionnalisation du proxénétisme des mineurs" avec l'utilisation de "protocoles" et de techniques de "recrutement très très efficaces".
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Les réseaux de "deal" s'emparent de la prostitution, utilisant les stupéfiants comme "l'arme absolue pour recruter".
Le "produit c'est de la soumission chimique", il "sert aussi à installer une dette" et à créer une dépendance, rendant la sortie de la prostitution très difficile sans accompagnement de soins.
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Il y a un "sentiment d'impunité" chez certains proxénètes et clients, comme illustré par l'anecdote du commentaire Google laissé par un client.
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La justice a du mal à appliquer les qualifications adaptées (viol vs recours à la prostitution de mineurs), et les peines sont parfois jugées insuffisantes.
La Prostitution des Mineurs comme Violence Sexiste et Sexuelle :
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La prostitution est qualifiée de "violence extrême qui est extrêmement destructrice pour les personnes qui la subissent".
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Elle fait "partie des violences sexistes et sexuelles", et le traitement de cette question doit en tenir compte.
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Il existe un "continuum mineur majeur" dans le système prostitutionnel, bien que les mineurs aient un statut juridique et des vulnérabilités spécifiques.
Réponses Actuelles et Propositions :
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Accompagnement : Il est crucial d'accompagner les mineurs qui décident d'arrêter et ceux qui sont dans des "conduites à risque et les conduites de fragilisation". L'accompagnement doit être "psychoéducatif", "individualisé et global", prenant en compte le "psychotrauma" et les addictions.
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Formation des professionnels : Il est essentiel de former les "actrices et acteurs sociaux au sens très large y compris la police la justice", notamment les "infirmière scolaire assistante sociale scolaire et psychologue scolaire", ainsi que les travailleurs sociaux de l'ASE, car beaucoup n'ont jamais été formés sur le sujet de la prostitution. Cette formation permet de "mieux détecter", d'"avoir le regard un peu plus affuté" et d'avoir des "outils pour être à l'aise pour aborder la question".
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Lutte contre la banalisation et le déni : Il faut lutter contre la "banalisation de ces pratiques" et le "déni des jeunes victimes".
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Soutien aux familles : Les parents sont souvent en "solitude et leurs difficultés face à leurs enfants qui se prostituent". Les associations les accompagnent et les conseillent. Il est important de "mieux répondre à ses parents".
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Cadre législatif et répression :La loi sur la prostitution des mineurs existe (interdiction depuis 2002), mais il y a un "problème d'application qui est quand même important".
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Il faut se demander si le cadre législatif, notamment concernant le numérique, est adapté. Il faudrait envisager de "retravailler la définition de la prostitution pour que ce soit adapté aussi à des pratiques en ligne".
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Il faut lutter contre l'"impunité croissante des clients et des proxénètes".
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Il est essentiel d'avoir une "responsabilisation des plateformes en ligne". L'arrestation récente du propriétaire de Coco et sa mise en examen pour proxénétisme sont vues comme une première étape positive.
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Il faudrait retenir plus souvent l'infraction de "traite des êtres humains", qui "ouvre beaucoup plus de moyens d'enquête" et permet une "stigmatisation beaucoup plus importante sur les auteurs".
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Coordination et Politiques Publiques :L'interministériel est important.
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Il y a un regret que le plan de lutte spécifique contre la prostitution des mineurs n'ait pas été reconduit de manière dédiée.
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Il faut un "pilotage national" avec un cadre clair qui affirme que "la prostitution des mineurs c'est une violence sexuelle faite aux mineurs et les mineurs doivent être accompagnés comme tel".
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Il y a un "vrai problème de moyens et d'organisation côté protection de l'enfance".
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Les commissions départementales de lutte contre la prostitution sont importantes, mais il faut que les associations travaillant spécifiquement avec les mineurs y aient "une voix" et un "accès suffisant".
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Il faut soutenir durablement les initiatives associatives innovantes (outils numériques, guides, etc.) et "faire vivre aussi les outils qui sont créés".
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Prévention et Éducation :L'éducation à la sexualité, notamment via le numérique ("outil numérique qui s'appelle dans ma banane"), est un levier "hyper important" pour aider les jeunes à identifier les situations de violence et les relations toxiques, et à demander de l'aide.
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Il faut "former les enseignants" et la "communauté éducative".
Continuum Mineurs/Majeurs :
- Il existe un "continuum mineur majeur" dans les parcours, et il est "très dangereux" d'opposer la prostitution des mineurs et celle des majeurs, car le "système est le même".
Beaucoup de personnes majeures dans la prostitution ont commencé mineures.
Citations Clés
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"entre 7000 et 10000 mineurs se livreraient à la prostitution en France ces chiffres certainement sous-estimés traduisent l'ampleur d'un phénomène qui doit tous nous interroger" (Introduction)
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"dorén avant 62 % de la prostitution passerait par Internet ouvrant donc le champ des possibles prostitutionnel" (Introduction) - chiffre précisé ultérieurement comme étant désormais plus proche de 90%.
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"la moitié des jeunes se livrant à conduites prostitutionnelle ou pré-prostitutionnelle auraient subi des violences durant leur enfance" (Introduction)
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"ces jeunes fragilisés qui ont une vision de leur corps biaisé par les violences qu'ils ont subi s'illusionnent souvent en pensant qu'ils maîtrisent leur corps" (Introduction)
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"il existe un système prostitutionnel et des personnes qui ont un voilà un statut juridique différent du fait de leur minorité ou de leur majorité mais le système est le même" (Mouvement du Nid)
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"la prostitution c'est une violence extrême qui est extrêmement destructrice pour les personnes qui la subissent et que donc vraiment ça fait partie des violences sexistes et sexuelles" (Mouvement du Nid)
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"on a une multiplicité de victimes parce qu'on sait qu'on a malheureusement énormément de victime de violence sexuelle dans l'enfance on a une multiplicité d'acheteurs donc de pédocriminels qui achètent des actes sexuels aux enfants et ça je pense que c'est vraiment important qu'on l'IT en tête parce que on parle toujours et c'est très bien de plus en plus en tout cas des mineurs en situation de prostitution pour se demander comment ça se fait qu'il tombe dans la prostitution mais par contre on se demande assez peu et on met très peu de moyens dans nos politiques publiques pour se demander comment on fait pour lutter contre l'impunité de ceux qui achètent des actes sexuels aux enfants" (Mouvement du Nid)
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"la grosse différence c'est que si elles ont accepté un joint et boire un verre de vodka alors la jeune est beaucoup plus encline à dire j'étais consentante" (ACPE)
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"le premier facteur de vulnérabilité c'est véritablement la minorité" (ACPE)
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"pour les plus jeunes c'est-à-dire les moins de 16 ans l'accompagnement est beaucoup plus compliqué parce que ils ils se disent consentant et ils se disent heureux de vivre ce qu'ils vivent" (ACPE)
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"il y a une confusion qui est faite même au niveau des politiques... sur ah bah la la les la prostitution bah c'est c'est c'est autorisé ben non pas du tout non" (ACPE)
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"On a une loi qui n'est pas adaptée à une évolution numérique" (ACPE)
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"il faut une responsabilisation des plateformes en ligne" (ACPE)
Points d'Attention / Défis Soulignés
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Manque de données objectives et d'études pour quantifier précisément la prostitution des mineurs.
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L'adaptation du cadre juridique à l'évolution rapide du numérique.
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La difficulté à retenir certaines qualifications judiciaires (ex: traite des êtres humains, viol) et l'application des peines.
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Le manque de formation initiale et continue des professionnels (travailleurs sociaux, éducateurs, personnels de l'éducation nationale) sur la prostitution des mineurs.
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Le manque de moyens et d'organisation au sein de la protection de l'enfance pour accompagner les jeunes victimes.
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L'intégration et la participation des associations spécialisées dans les instances de coordination départementale.
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La banalisation et le déni du phénomène, y compris chez les jeunes victimes elles-mêmes.
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L'impact croissant des réseaux de deal et l'utilisation de stupéfiants pour recruter et maintenir l'emprise.
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La "pornographie à la demande" et le rôle des "managers OnlyFans".
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La prostitution entre mineurs dans les établissements (ex: ASE, écoles).
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Le soutien financier insuffisant et non pérenne des initiatives associatives par l'État.
Recommandations Implicites / Explicites
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Réaliser une étude objective pour mieux estimer le nombre de mineurs concernés.
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Adapter le cadre juridique pour inclure les pratiques d'exploitation sexuelle en ligne dans la définition du proxénétisme.
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Lutter plus efficacement contre l'impunité des clients et des proxénètes, y compris en retenant l'infraction de traite des êtres humains.
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Responsabiliser les plateformes en ligne.
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Renforcer la formation des professionnels travaillant auprès des enfants et des jeunes.
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Mettre à disposition les moyens nécessaires pour l'accompagnement des jeunes victimes, en individualisant la réponse.
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Assurer un pilotage national clair avec un cadre définissant la prostitution des mineurs comme une violence sexuelle.
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Améliorer la coordination au sein des commissions départementales et inclure les associations spécialisées.
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Soutenir durablement les initiatives de prévention et d'éducation (ex: éducation à la sexualité, outils numériques).
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Développer des modules d'accompagnement spécifiques pour les mineurs qui sont à la fois victimes et auteurs.
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En résumé, cette table ronde a mis en évidence un phénomène complexe en pleine mutation sous l'effet du numérique, touchant des jeunes vulnérables.
Les associations soulignent la nécessité d'une réponse globale, mieux coordonnée, mieux financée, axée sur la formation des professionnels, l'adaptation du cadre juridique et une lutte renforcée contre l'impunité des auteurs.
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Note de Synthèse : Audition des Directeurs de Conservatoires sur les Violences dans le Secteur de la Culture
Date : [Insérer Date si connue] Sujet : Examen des violences et du harcèlement dans les conservatoires et établissements d'enseignement artistique, suite à l'audition de directeurs de conservatoires nationaux et régionaux.
Participants Auditionnés (Directeurs de Conservatoires) :
- Émilie Delorme (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris)
- Mathieu Hervé (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon)
- Alexandre Jung (Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg et Académie Supérieure de Musique de la Haute École des Arts du Rhin)
- Emmanuelle Portalier (Conservatoire à Rayonnement Régional Pierre Barbizet de Marseille)
- Objectif du Briefing : Présenter les thèmes principaux, les défis majeurs et les propositions émanant de l'audition concernant les violences et le harcèlement au sein des conservatoires, en soulignant la spécificité de ce secteur.
Synthèse :
Les directeurs auditionnés soulignent que les conservatoires, en tant que lieux d'enseignement artistique, présentent des risques élevés en matière de violences et de harcèlement en raison de plusieurs facteurs spécifiques : la jeunesse et l'ambition des étudiants, la concentration du pouvoir entre les mains des figures d'autorité, la nature intime et corporelle de l'enseignement artistique, l'engagement profond des familles, la précarité liée à l'intermittence et le manque de mixité dans certaines disciplines.
Malgré la mise en place de mesures de prévention et de traitement (formations, cellules de signalement, chartes), des difficultés persistantes sont identifiées, notamment :
- La brièveté du délai de suspension administrative (4 mois) : Insuffisant pour mener à bien les enquêtes et procédures disciplinaires, entraînant la réintégration de personnes mises en cause.
- La complexité de la combinaison entre procédure administrative et enquête pénale : Désynchronisation des temps et difficultés à mener des enquêtes internes avec les moyens limités de l'établissement.
- La question de la prescription des faits : Rendant difficile le traitement des violences antérieures.
- Le manque de moyens humains et financiers dédiés : Le traitement des cas de VSS s'ajoutant aux missions existantes dans un contexte budgétaire tendu.
- La difficulté à réintégrer les personnes (victimes et agresseurs présumés) : Le manque d'outils ou de formation pour accompagner le retour dans un collectif.
- La spécificité de la relation pédagogique et artistique : Nécessitant des formations et une expertise adaptées.
- La notion d'emprise : Particulièrement prégnante dans ce milieu et difficile à appréhender juridiquement.
- Les directeurs formulent plusieurs propositions, notamment la mutualisation des moyens d'enquête, la structuration des réseaux d'échange, la création de formations adaptées et le questionnement du cadre législatif, notamment concernant le délai de suspension et la notion d'emprise.
Thèmes Principaux et Idées Clés :
- Spécificités du Secteur de l'Enseignement Artistique (Conservatoires) :
- Vulnérabilité des étudiants : Jeunesse, passion convertie en métier, dépendance aux figures d'autorité pour l'avenir professionnel.
- Concentration du pouvoir : Un même enseignant peut suivre un étudiant de l'enseignement initial au supérieur, voire devenir son employeur. Risque d'emprise.
- Nature de l'enseignement : Travail sur l'intime, engagement émotionnel, rapport au corps (notamment en danse).
- Engagement familial : Sacrifices importants des familles, ce qui peut ajouter une pression sur l'élève pour ne pas "tout faire voler en éclats".
- Dépendance à l'employeur : Liée au système de l'intermittence.
- Manque de mixité : Dans certaines disciplines, peut favoriser les violences.
- Citation clé : "...les conservatoires représentent à notre sens des lieux à haut risque déjà parce qu'ils accueillent des jeunes qui veulent faire de leur passion un métier mais aussi parce que des figures d'autorité peuvent en leur sein décider de leur carrière future..."
- État des Lieux et Mesures Mises en Place :
- Prise de conscience suite à un rapport du ministère de la Culture en 2020 sur les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans l'enseignement supérieur culture.
- Mise en place de formations (obligatoires pour les nouveaux, spécifiques pour les personnes en contact avec les étudiants), de procédures de signalement, et de cellules de signalement/d'écoute.
- Élaboration de textes cadres : chartes de la relation pédagogique, règlements intérieurs, codes de déontologie.
- Citation clé : "...nous avons mis en place dès la rentrée 2020 le premier plan de formation et nous continuons à former l'ensemble des nouveaux étudiants nouveaux agents nouveaux enseignants..."
- Citation clé : "...à Lyon par exemple nous avons œuvré à la mise en place d'une cellule de signalement et élaboré des textes cadre comme une charte de la relation pédagogique elle-même liée à un collège de déontologie..."
- Principaux Défis et Difficultés :
- Délais de Suspension Administrative (4 mois) : Jugés insuffisants pour mener à bien l'enquête, entendre toutes les parties, et organiser les procédures disciplinaires (notamment la Commission Consultative Paritaire - CCP). Entraîne des réintégrations difficiles.
- Citation clé : "...ces 4 mois ne nous permettent pas de faire notre travail correctement notamment dans des enseignements des établissements d'enseignement avec des congés scolaires..."
- Gestion de l'Enquête et Procédures :Difficulté à mener des enquêtes internes (manque de compétences juridiques, proximité avec les personnes).
- Désynchronisation et manque de coordination entre les procédures administratives et pénales, ces dernières étant beaucoup plus longues.
- Citation clé : "...il apparaît clairement plutôt inapproprié de la réaliser en interne parce que nos équipes ne bénéficient pas de l'ensemble des compétences juridique requise qu'elles peuvent être considéré trop proches des personnes en cause..."
- Prescription des Faits : Le délai de prescription de 3 ans à compter de la connaissance des faits rend difficile le traitement des violences anciennes, souvent révélées tardivement.
- Citation clé : "...on ne peut engager aucune procédure disciplinaire au-delà de 3 ans à compter du jour où l'administration a eu connaissance effective de la réalité or très souvent on voit que le signalement met à jour une antériorité des faits..."
- Manque de Moyens : Insuffisance de personnel dédié aux enquêtes, au suivi juridique et psychologique. Le coût des formations externes est élevé.
- Citation clé : "...Ces questions essentielles mais d'une prise en charge récente que sont le traitement et la prévention des vhss se font malheureusement à l'heure actuelle à moyen constant dans un contexte budgétaire déjà très tendu. C'est un véritable frein..."
- Réintégration et Accompagnement : Difficulté à réintégrer les personnes mises en cause (enseignants ou étudiants) dans le collectif après une suspension ou une sanction, ou même après un non-lieu pénal, compte tenu du climat de présomption.
- Citation clé : "...la question est de comment garantir plus globalement une sérénité du travail dans un établissement où se croise toujours victimes et agresseur en attente d'un résultat..."
- Formation Inadaptée : Difficulté à trouver des formations spécifiquement adaptées à la complexité et à la sensibilité de la relation pédagogique et artistique (rapport au corps, émotion, intimité).
- Vulnérabilité des Personnels : Le traitement des cas de VSS est éprouvant pour les équipes internes en charge de l'écoute et des enquêtes.
- Citation clé : "...même les collègues de des ressources humaines nous-mêmes tous ceux qui sont amenés à gérer ce genre d'affaire [...] sont affectés d'une manière ou d'une autre..."
Propositions et Pistes de Réflexion :
- Mutualisation des Moyens d'Enquête : Création d'une cellule d'enquête administrative spécialisée dans le secteur de l'enseignement artistique, externalisée si possible pour garantir l'impartialité et l'expertise.
- Citation clé : "...sur le fait d'avoir des cellules d'enquête mutualisées ça moi ça me paraît assez indispensable euh encore faut-il qu'elles soient spécialisées parce que la relation pédagogique et la relation artistique sur les deux cas c'est quand même on a la croisée de deux très fortes spécificité..."
- Allongement ou Flexibilité du Délai de Suspension : Possibilité de renouveler le délai de 4 mois sur justification (enquête en cours, procédure disciplinaire planifiée).
- Structuration des Réseaux d'Échange : Formaliser les échanges entre directeurs et référents VSS des différents établissements (nationaux, régionaux, etc.) pour partager les expériences, les bonnes pratiques et la jurisprudence.
- Citation clé : "...l'importance de partager les pratiques était vraiment un élément particulièrement prégnant et important..."
- Développement de Formations Adaptées : Collaborer avec des chercheurs et des experts pour concevoir un catalogue de formations spécifiques à la relation pédagogique et artistique, incluant la prévention de l'emprise et la déontologie. Mutualiser les coûts de formation, potentiellement via un dispositif national soutenu par le ministère.
- Citation clé : "...il est difficile euh selon moi de trouver des formations qui correspondent précisément à nos structures avec la spécificité qui évoquait Émilie de du rapport au corps du rapport maître élève du tête à tête pédagogique..."
- Formation Obligatoire des Directeurs : Instaurer une formation obligatoire à la lutte contre les VSS pour toute personne prenant la direction d'un établissement d'enseignement artistique.
- Prise en Compte Juridique de la Notion d'Emprise : Souhait que la notion d'emprise dans la relation pédagogique soit mieux appréhendée par la législation, pour permettre d'agir en amont des violences sexuelles avérées.
- Citation clé : "...on aurait aussi besoin que la notion d'emprise entre sur le terrain des législatifs on sait que que c'est qu'elle existe dans le cas de violence conjugale mais elle n'existe pas dans le cas de de relation pédagogique dans les textes..."
- Clarification des Règles sur les Relations Enseignant-Étudiant (Majeurs) : Affirmer clairement que toute relation intime/sexuelle, même consentie, doit entraîner l'arrêt de la relation pédagogique, et le formaliser dans les textes réglementaires.
- Amélioration de la Prévention : Multiplier les actions de sensibilisation (conférences, théâtre forum, affichage, événements dédiés), intégrer la prévention des VSS dans les cursus de formation des futurs enseignants, accompagner les familles.
- Amélioration de la Composition des Jurys : Favoriser les jurys externes pour réduire le risque d'influence des enseignants sur l'évaluation des étudiants.
Points d'Attention pour le Briefing :
- Insister sur la spécificité des conservatoires et la complexité de la relation pédagogique artistique.
- Mettre en évidence les limites du cadre réglementaire actuel (délai de suspension, prescription) face à la réalité des situations.
- Souligner le besoin crucial de moyens dédiés et d'expertise spécialisée.
- Valoriser les efforts déjà entrepris par les établissements malgré les contraintes.
- Relever le souhait d'une meilleure articulation entre procédures administratives et judiciaires.
- Noter l'importance de la déconstruction des représentations (peur de parler, crainte pour l'avenir).
Conclusion :
L'audition a mis en lumière une prise de conscience forte au sein des conservatoires et des efforts significatifs pour lutter contre les violences et le harcèlement.
Cependant, le secteur est confronté à des défis structurels liés à sa nature profonde, au cadre réglementaire et au manque de moyens.
Les directeurs auditionnés appellent à un soutien renforcé, notamment via la mutualisation des ressources, l'adaptation du cadre législatif et le développement de formations spécifiques, pour garantir un environnement d'apprentissage réellement sûr et sain pour les étudiants.
Suivi Recommandé :
- Approfondir la réflexion sur la mutualisation des moyens d'enquête et la création d'une cellule spécialisée.
- Examiner les possibilités de réforme législative concernant le délai de suspension et l'intégration de la notion d'emprise dans les textes applicables à l'enseignement.
- Faciliter la mise en réseau formel des établissements et le partage des bonnes pratiques.
- Soutenir le développement et la diffusion de formations adaptées aux spécificités de l'enseignement artistique.
- Transmettre le questionnaire promis par le rapporteur pour recueillir des informations plus détaillées sur les cas traités.
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Note de Briefing : Analyse de la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles
Objet : Synthèse des principales thématiques, idées et faits saillants ressortant des témoignages d'associations, militantes et professionnelles concernant la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles.
Date : 27 novembre 2024 (basé sur les références temporelles dans les sources)
Sources consultées : Excerpts from "🔴Associations et militantes: leur avis sur la réponse judiciaire aux violences sexistes et sexuelles" (vidéo ou enregistrement d'une audition).
Résumé exécutif :
- Les témoignages convergent pour dépeindre un système judiciaire français largement inefficace et souvent traumatisant pour les victimes de violences sexuelles et sexistes.
Malgré quelques progrès, les statistiques de dépôt de plainte et de condamnation sont alarmantes, témoignant d'une impunité quasi-totale.
Les principales critiques portent sur l'accueil et la prise en charge des plaintes, la qualité des enquêtes, le déroulement des procès (source de victimisation secondaire) et l'inadéquation de la définition pénale du viol, qui ne se fonde pas explicitement sur l'absence de consentement.
Un manque criant de formation des professionnels (police, gendarmerie, justice, santé) au psychotraumatisme et aux spécificités des violences sexuelles est également souligné.
Les intervenantes insistent sur la nécessité d'une approche globale incluant prévention, éducation, moyens conséquents et une réforme législative plaçant le consentement au cœur de la définition du viol, en phase avec les normes internationales.
Thèmes principaux et idées clés :
- Des statistiques alarmantes et une impunité généralisée :
- Les chiffres des violences sexuelles ont presque doublé depuis 2006.
- Sur 230 000 victimes (18-75 ans) par an, seulement 6.6% portent plainte.
- Près de 70% des plaintes pour viol sont classées sans suite.
- Le taux de condamnation pour des faits ressentis comme des viols est inférieur à 1% (environ 0.6%).
- "Nous avons un taux qui est inférieur à moins de 1 % euh ce serait plutôt du 0,6 % de fait ressentis comme étant des viols qui donnerait lieu à condamnation" (Magalie la Fourcade).
- Il y a eu une baisse de 40% du nombre de condamnations en matière de viol entre 2018 et 2021 selon une infostat (même si celle-ci date un peu).
- "Aujourd'hui on a un problème de législation qui ne s'arrête pas qu'un problème de législation évidemment mais la législation étant d' interprétation stricte en droit pénal ça irrigue aussi la façon dont on mène les enquêtes" (Magalie la Fourcade).
- Un parcours judiciaire traumatisant pour les victimes (Victimisation secondaire) :
- Le dépôt de plainte est souvent une épreuve. "comment faire en sorte que cette épreuve du dépôt de plein ne soit pas un enfer pour les victimes" (Introduction).
- Les enquêtes ne sont pas toujours menées correctement ; l'investigué n'est pas toujours auditionné.
- Le procès est "trop souvent une épreuve traumatisante". "pour celles qui ont à vivre un procès l'expérience est si éprouvante que l'on parle de victimisation secondaire d au fonctionnement de l'appareil judiciaire" (Introduction).
- La victime est disproportionnellement ciblée par l'examen de crédibilité, contrairement à la personne mise en cause.
- Le coût financier et la longueur des procédures sont dénoncés.
- Plusieurs affaires sont en cours devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) pour victimisation secondaire due au fonctionnement de l'appareil judiciaire. "quand j'ai appris qu'il y avait h plaintes contre la France auprès de la CEDH pour victimisation secondaire je mais en fait c'est ça que j'ai vécu" (Julia feus).
- L'expérience judiciaire peut aggraver le risque de passage à l'acte suicidaire. "les procédures judiciaires on augmenté de façon importante le risque de passage à l'acte suicidaire" (Muriel Salmona).
- 83% des victimes déclarent n'avoir jamais été protégées ou reconnues en tant que victime.
- Une ancienne victime témoigne : "j'y croyais beaucoup et j'ai fait tout ce qu'on m'a demandé il a été acquitté et moi j'ai été broyé une deuxième fois" (Julia feus). Elle n'est aujourd'hui "pas sûre" de recommander aux victimes de porter plainte.
- La victime doit être bien entourée, avoir de l'argent, et s'attendre à perdre.
- Elle risque que sa plainte ne soit pas reçue (1 chance sur 2) et que 9 plaintes sur 10 soient classées sans suite.
- Les maltraitances subies pendant la procédure peuvent avoir des conséquences à long terme, même des décennies après. "mon corps se souvient de combien l'institution judiciaire m'a broyé et je pèse mes mots" (Julia feus).
- Les victimes sont confrontées à des stéréotypes (sainte, fabulatrice, provocatrice). "elle se retrouve en tant que plignante à faire l'objet d'un examen de crédibilité qui est extrêmement virulent autour de l'archétype soit de la sainte... soit de la fabulatrice soit de la provocatrice" (Magalie la Fourcade).
- Le système actuel favorise l'optimisation sexuelle pour éviter la qualification de viol. "aujourd'hui si vous êtes pas pris sur les quatre critères ce n'est pas un viol donc on est dans un système d'optimisation sexuelle" (Magalie la Fourcade).
- La nécessité d'une réforme de la définition pénale du viol basée sur le consentement :
- Les engagements internationaux de la France (Convention du CEDO, Convention d'Istanbul) exigent une définition du viol fondée sur l'absence de consentement.
- "la définition pénale du viol était totalement insuffisante et a demandé à la France de modifier le code pénal pardon de manière à ce que la définition du viol soit fondée sur l'absence de consentement qu' couvre tout les actes sexuels non consentis ce qui n'est pas permis aujourd'hui et tiennent compte de toutes les circonstances coercitives conformément aux normes internationales relatives au droit de l'homme" (Magalie la Fourcade, citant le CDO).
- La définition actuelle, basée sur violence, menace, contrainte ou surprise, est interprétée de manière variable par les magistrats et est insuffisante pour couvrir tous les actes sexuels non consentis.
- Un grand mouvement mondial et européen (Canada, Allemagne, Espagne, Belgique, etc.) a déjà adopté une définition basée sur le consentement.
- La France doit aligner sa législation sur sa "diplomatie féministe" pour rester crédible.
- Il ne suffit pas d'ajouter "non consenti" ou "non librement consenti" ; il faut définir le consentement (libre, explicite, ne peut être donné à l'avance, peut être retiré à tout moment) et élargir les critères pour inclure les états de sidération, la ruse et les circonstances coercitives (vulnérabilité, rapports d'autorité, dépendance économique, violences conjugales, etc.).
- "il faut absolument ouvrir les critères pour pouvoir faire entrer les états de sidération la ruse" (Magalie la Fourcade).
- La définition belge est donnée en exemple, incluant l'absence de résistance, la vulnérabilité, l'influence de substances, la ruse, etc. (Magalie la Fourcade).
- Le mot "consentement" dans la loi aurait aussi une fonction éducative.
- Il y a une divergence sur l'introduction du mot "consentement" : certaines associations craignent qu'il ne se focalise sur la victime et qu'il soit flou ou utilisé contre elle, arguant que le viol est un acte de prédation (Marie France Casalis).
- Un manque de moyens et de formation des professionnels :
- Les enquêtes ne sont pas toujours menées par des professionnels formés.
- Malgré des efforts de formation, celle-ci n'est pas toujours suffisante ou adaptée.
- La connaissance et la prise en charge du psychotraumatisme ne sont pas généralisées chez tous les intervenants (police, justice, santé).
- "la connaissance du psychotraumatisme par l'ensemble des intervenants vous paraît-elle acquise et sa prise en charge vous paraît-elle suffisante" (Introduction).
- Le système est submergé, rendant difficile la prise en charge des victimes qui nécessitent du temps. "le problème de nos forces de l'ordre comme de nos médecins pas comme de nos juristeson c'est qu'ils sont submergés et qu'au milieu de tout ça c'est qu'est-ce qui vient pour viol ça permettra pas de parler" (Marie France Casalis).
- Le manque de personnel dans les services spécialisés (BLPF à Paris). "en moyenne j'ai vu trois fonctionnaires maximum 7 par blpf sachant que les blpf sont toutes les violences intrafamiliales pas uniquement les viols conjugaux" (Anaïse de fausse).
- Les outils d'audition spécialisés (protocole Mélanie, Nietzche) ne sont pas systématiquement utilisés.
- L'aide juridictionnelle n'existe pas au stade du dépôt de plainte.
- Les délais pour les évaluations psychologiques en unités médico-judiciaires sont très longs (1 an à Paris), conduisant à des expertises alternatives de qualité insuffisante.
- Le budget alloué aux experts judiciaires est très faible.
- Les magistrats sont parfois contraints par le cadre juridique inadapté.
- L'impact du psychotraumatisme sur la procédure et sa prise en charge insuffisante :
- Le psychotraumatisme est un fil rouge présent à toutes les étapes de la procédure judiciaire.
- Les conséquences psychotraumatiques sont graves, à long terme, et peuvent entraîner des risques de mort précoce.
- Le psychotraumatisme n'est pas suffisamment connu, dépisté ou pris en charge par les professionnels de santé, y compris les psychiatres.
- Les symptômes du psychotraumatisme (sidération, dissociation, mémoire traumatique) sont souvent retournés contre les victimes pour mettre en cause leur crédibilité. "les symptômes qui sont des symptômes universels du trauma... vont être retournés contre les victimes pour mettre à mal leur crédibilité" (Muriel Salmona).
- Le psychotraumatisme peut être une preuve médico-légale si les experts sont formés.
- Le dépistage systématique des violences est recommandé mais n'est pas appliqué.
- L'état de choc traumatique est une urgence médico-psychologique et médico-légale, mais moins de 5% des victimes sont vues en urgence. "personne leur dit qui leur dit quelle campagne dit que c'est une urgence médico-psychologique et médicolégale qui le dit personne" (Muriel Salmona).
- La prise en charge rapide du psychotraumatisme peut éviter des conséquences très graves. "si ils sont pris en charge rapidement dans les 12 heures qui suivent le trauma on peut éviter toutes les conséquences" (Muriel Salmona).
- Les victimes de violence sexuelle sont particulièrement vulnérables et ciblées (mineurs, personnes en situation de handicap - 5 à 6 fois plus de risques).
- Il n'y a pas de centres spécialisés dans la prise en charge du trauma sexuel comme préconisé par la Convention d'Istanbul (un centre par bassin de 200 000 habitants). La Belgique a mis en place 7 centres.
- Comment porter plainte quand on est en état de choc, qu'on oublie des éléments importants pour la procédure, ou qu'il y a une déconnexion (dissociation) affectant la mémoire et la capacité à se défendre ?
- Les expertises psychiatriques manquent souvent de pertinence faute de formation des experts au psychotraumatisme.
- La dissociation chronique due à des violences anciennes (inceste) rend les personnes extrêmement vulnérables et ciblées par les agresseurs.
- Une prise en charge gratuite et accessible du psychotraumatisme est essentielle.
- Une culture du viol persistante et le rôle de l'éducation :
- La justice est rendue par des personnes "bibronnés au Pat et à la culture du viol et à cette idée selon laquelle finalement le corps des femmes est à disposition" (Julia feus).
- Il faut "faire la peau" à ce "système destructeur oppressif dominateur patriarcal".
- Il est nécessaire de faire un "examen de conscience" individuel et collectif sur sa place dans ce système (qu'est-ce que j'ai subi, couvert, su sans le dire, fait).
- La culture du viol se manifeste dans les représentations collectives des victimes (la "bonne victime" est celle qui est morte) et des agresseurs ("bons pères de famille").
- "on m'a dit en cours d'assise qu'il pouvait pas m'avoir violé parce que c'était un bon père de famille" (Julia feus).
- "c'est ça qu'il faut changer c'est nos représentations sur le viol et donc sur ce qui est une victime et donc sur ce qui est un violeur aussi" (Julia feus).
- Ces représentations sont "hyper pratiques" pour le déni et pour ne pas s'attaquer au problème de fond.
- L'éducation est cruciale pour lutter contre la culture du viol et promouvoir le consentement.
- Le manque d'éducation sexuelle formelle et l'accès à la pornographie violente dès le plus jeune âge ont des conséquences désastreuses sur la compréhension de la sexualité et du consentement.
- "50 % des jeunes de 18 à à 25 ans disent qu'ils ont fait leur AUC aation sexuelle avec la pornographie" et ont une culture du viol plus marquée (Muriel Salmona).
- La tolérance d'une sexualité violente est gravissime.
- Les spécificités de l'agresseur et la nécessité de s'intéresser à sa stratégie :
- Les violeurs sont souvent des "crimes sériels" qui affinent leurs techniques et ciblent les victimes vulnérables. "ce sont souvent des CRIM sériel les hommes raffinent leur techniqu et donc on sont de plus performants pour pouvoir sélectionner les victimes prendre celles qui sont trop fragiles pour aller déposer plainte" (Magalie la Fourcade).
- Un agresseur efficace cherche l'impunité et met en place une stratégie : isoler la victime, la traiter comme un objet, l'humilier, l'affaiblir, transférer la responsabilité sur elle, instaurer un climat de peur et d'insécurité, recruter des alliés, organiser l'atmosphère autour d'elle pour verrouiller le secret.
- "nous semblerait plus intéressant de nous refocaliser sur la stratégie d'un bon agresseur" (Marie France Casalis).
- Quelques progrès et pistes d'amélioration :
- Amélioration de la conservation des prélèvements médicaux-légaux jusqu'au dépôt de plainte dans certains services.
- Progrès dans l'accueil en police/gendarmerie, notamment via le chat police et la mobilisation de volontaires formés.
- Évolution positive dans l'exploitation de la téléphonie et de l'informatique.
- Les Cours Criminelles Départementales sont jugées efficaces par une avocate, avec des magistrats professionnels potentiellement mieux formés et une meilleure prise en charge de la victime pendant le procès.
- La possibilité de refuser la correctionnalisation existe et doit être utilisée.
- Le Comité Interministériel du Handicap a mis en place des modules de formation sur les violences sexuelles faites aux personnes handicapées, qui pourraient bénéficier à toutes les personnes vulnérables.
- Des décisions de justice récentes reconnaissent la sidération et son lien avec l'absence de consentement.
- Une génération de jeunes magistrats motivés et sensibilisés aux questions de genre émerge.
- L'information des victimes et de leurs proches sur les démarches à suivre est cruciale et actuellement insuffisante.
- La prise en charge des auteurs est également essentielle pour lutter contre la récidive, en s'intéressant à leur propre parcours traumatique. "le fait d'avoir subi des violences physiques et sexuelles pour les garçons multiplié par 14 le risque de commettre des violences sexuelles et sexistes" (Muriel Salmona).
Recommandations implicites et explicites :
- Réformer la définition pénale du viol pour la fonder sur l'absence de consentement, en définissant clairement le consentement et en élargissant les critères pour inclure les circonstances coercitives, la sidération, la ruse, etc., conformément aux normes internationales.
- Allouer des moyens financiers et humains conséquents aux services de police, gendarmerie et justice pour garantir des enquêtes de qualité et des délais de procédure raisonnables.
- Améliorer significativement la formation initiale et continue de tous les professionnels intervenant auprès des victimes (police, gendarmerie, magistrats, avocats, experts judiciaires, personnels de santé) au psychotraumatisme, aux spécificités des violences sexuelles et à l'accueil des personnes vulnérables.
- Garantir un accueil et une prise en charge du dépôt de plainte respectueux et adapté au trauma vécu.
- Réduire la focalisation sur la crédibilité de la victime et s'intéresser davantage à la stratégie et au parcours de l'agresseur (faisceau d'indices).
- Mettre en place des mesures pour lutter contre la victimisation secondaire pendant la procédure judiciaire (ex: interdire l'examen du passé sexuel, permettre l'assistance par un avocat dès le dépôt de plainte, repenser les confrontations).
- Développer une prise en charge pluridisciplinaire, gratuite et accessible du psychotraumatisme pour toutes les victimes, y compris des centres spécialisés.
- Renforcer l'éducation à la sexualité et au consentement dès le plus jeune âge et lutter contre la diffusion de contenus violents en ligne.
- Améliorer l'information des victimes et de leurs proches sur les démarches à suivre après des violences sexuelles.
- Explorer des pistes pour la prise en charge des auteurs, potentiellement en lien avec leur propre parcours traumatique, afin de lutter contre la récidive.
- Ne pas barémiser l'indemnisation des victimes et garantir une réparation intégrale et individualisée du préjudice.
- Maintenir et renforcer les Cours Criminelles Départementales.
Points de convergence et de divergence :
- Convergence forte : Constat partagé de l'inefficacité du système judiciaire, de l'impunité, de la victimisation secondaire, du manque de moyens et de formation, de l'importance du psychotraumatisme et de la nécessité d'une réponse globale.
- Convergence sur la réforme : Accord sur la nécessité de réformer la définition du viol pour inclure l'absence de consentement comme principe central et d'élargir les critères pour inclure les circonstances coercitives.
- Divergence (principalement sur le terme) : Certaines associations (comme le Collectif féministe contre le viol) s'opposent à l'introduction du mot "consentement" dans la loi, craignant qu'il soit détourné ou qu'il replace la responsabilité sur la victime, préférant se concentrer sur la stratégie de l'agresseur. D'autres estiment que l'intégration explicite du consentement, correctement défini, est indispensable pour aligner la loi sur les normes internationales et changer le paradigme des enquêtes et jugements.
Prochaines étapes annoncées :
- La mission sur la définition pénale du viol rendra ses conclusions le 17 décembre prochain.
- La délégation aux droits des femmes recevra le Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères le 10 décembre.
- Cette note de briefing vise à fournir un aperçu synthétique et fidèle des points clés abordés dans les sources fournies.
Il est recommandé de se référer aux sources originales pour une compréhension complète des arguments et des nuances exprimées par chaque intervenante.
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Ainsi, un travail sur l’éducation à la sexualité ou sur la prévention des conduites addictives par une réflexion sur l’altérité, la relation aux autres, les émotions et les sentiments peut être mené à la fois dans le cadre du parcours éducatif de santé mais vient aussi enrichir le parcours d’éducation artistique et culturel par l’étude d’œuvres littéraires, cinématographiques ou picturales développant ces thématiques.
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Briefing Document : Éducation à la Sexualité en France
Source : Excerpts de "Texte collé" (Transcription d'un webinaire)
Date du document : Inconnu (le webinaire semble être postérieur au 3 février 2024, date de publication du programme d'éducation à la sexualité)
Objectif du document : Analyser les principaux thèmes, idées et faits saillants concernant l'éducation à la sexualité en France, tels qu'exprimés par les intervenants du webinaire.
Intervenants principaux :
- Marc Pelletier : (Fonction non explicitement mentionnée, mais semble être impliqué dans l'élaboration des programmes d'éducation à la sexualité au niveau national - probablement au Conseil Supérieur des Programmes).
- Sarah Durocher : Représentante du Planning Familial.
- Adeline Gouttenoire : Animatrice du webinaire.
- Samira Meguellati : (Rôle non explicitement mentionné, pose des questions).
Thèmes Principaux et Idées Clés :
1. Contexte et Nécessité de l'Éducation à la Sexualité :
-
Obligation légale : L'éducation à la sexualité est une éducation obligatoire en France, inscrite par le législateur. ("le législateur a choisi de l'inscrire parmi les éducations obligatoires." - 00:04:17-00:04:19).
-
Évolution sociétale : La prise de conscience et l'importance accordée à cette question ont grandi avec l'évolution de la société, notamment l'autonomie croissante de la jeunesse, l'évolution des modes de socialisation, l'importance des médias et l'évolution des droits, en particulier les droits des femmes. ("à mesure que la jeunesse est devenue un peu plus autonome, que les modalités de socialisation de la jeunesse ont également évolué... les médias sont devenus progressivement plus importants à mesure également que la société se transformait, notamment à travers l'évolution des droits et notamment des droits des femmes.
Et bien de nouvelles questions sont apparues et progressivement, on a eu une attention...” - 00:04:37-00:05:08).
-
Réponse aux enjeux actuels : L'éducation à la sexualité est essentielle pour répondre aux questions que se posent les jeunes aujourd'hui dans la société. ("très directement finalement aux questions qui se posent aujourd'hui dans la société." - 00:11:16-00:11:21).
-
Lutte contre la désinformation : Il existe de nombreuses idées reçues et une désinformation importante concernant la sexualité, rendant l'éducation cruciale. (Sarah Durocher souligne la désinformation autour du Planning Familial - 00:12:39-00:12:41).
2. Évolution du Concept : De l'Information Sexuelle à l'Éducation à la Sexualité :
- Élargissement du champ : L'approche a évolué d'une simple information biologique (corps humain, procréation) vers une éducation plus holistique intégrant des dimensions psychologiques (respect de soi, intimité), affectives, sociales (égalité fille-garçon, prévention des violences, droits).
("Ce n'est que progressivement dans les années 70 80 90, que cette information s'est élargie et progressivement devenue une éducation à la sexualité, c'est-à-dire comme lorsqu'on passe d'une information sexuelle à une éducation à la sexualité, on aborde de nouvelles dimensions au champ biologique... on ajoute des dimensions psychologiques... affectives... sociales...” - 00:06:11-00:06:55).
- Valeurs fondamentales : L'éducation à la sexualité est centrée autour de la tolérance, la liberté, le respect de soi et d'autrui, et vise à aider les élèves à adopter des attitudes responsables.
("et qui est d'emblée, d'ailleurs, dès les années 90, qui est centrée autour de la tolérance, la liberté, le respect de soi et d'autrui et d'aider les individus, les élèves à s'intégrer finalement dans à adopter des attitudes responsables en termes individuels, familiales et sociales." - 00:07:09-00:07:27).
3. Le Nouveau Programme d'Éducation à la Sexualité :
-
Impulsion législative : La loi de 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception a marqué une étape importante en étant déclinée dans le code de l'éducation, rendant l'éducation à la sexualité obligatoire à l'école.
-
Élaboration du programme : Un nouveau programme a été élaboré par le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) suite à une lettre de saisine de 2023.
Un groupe d'experts a été constitué de manière transparente.
-
Objectifs principaux de la lettre de saisine :Attention particulière au premier degré.
-
Articulation avec les trois piliers de l'éducation à la sexualité
- dimensions biologiques,
- socio-culturelles et
-
psycho-affectives).
-
Inscription dans le cadre du développement des compétences psycho-sociales des élèves.
-
Adoption et publication : Le programme a été adopté en janvier 2024 et publié le 3 février 2024, à la demande de la ministre.
-
Réponse aux besoins essentiels : Le programme vise à répondre aux besoins actuels des jeunes en matière de relations, de respect, de bien-être et de prévention des violences.
-
Structure autour de trois questions :
Le programme s'articule autour de trois grandes questions :
- Comment devenir soi ?
- Comment rencontrer les autres ?
- Comment trouver sa place dans la société ?
4. Mise en Œuvre et Intervenants :
- Distinction premier et second degré : Le terme "sexualité" n'apparaît explicitement dans le programme qu'à partir de la classe de quatrième.
Au premier degré, on parle d'éducation à la vie affective et relationnelle.
-
Rôle des enseignants : Les enseignants sont les premiers acteurs de cette éducation, en lien avec les valeurs de l'école.
-
Rôle des intervenants extérieurs (associations agréées) : Des associations comme le Planning Familial, agréées par l'Éducation Nationale, interviennent depuis des décennies et sont un complément important.
Elles sont formées et ont une expertise spécifique. ("le planning familial, c'est une association féministe d'éducation populaire qui va bientôt avoir 70 ans... on intervient aussi... dans le cadre scolaire ou ça fait des décennies maintenant. Et on a un agrément pour ça...” - 00:12:31-00:13:16).
-
Formation des intervenants : Les intervenants des associations agréées sont formés sur les questions de sexualité, de consentement, de lutte contre les discriminations, etc. Certains ont des formations spécifiques comme le conseil conjugal et familial (diplôme d'état).
-
Respect de la parole et neutralité : Les interventions doivent garantir un climat de confiance, une position neutre et bienveillante, respecter la parole de chacun et favoriser les échanges sans imposer de vues personnelles.
-
Information aux parents : Les parents doivent être informés des projets et des contenus abordés dans le cadre de l'éducation à la vie affective et relationnelle. Les établissements sont encouragés à présenter les projets aux parents lors de réunions.
5. Réponses aux Questions et Préoccupations :
- Droit des parents : L'éducation à la sexualité est obligatoire. Une absence ponctuelle pour des motifs philosophiques ou religieux peut être signalée, mais ne constitue pas un droit de retrait général.
Il est important de dialoguer avec l'établissement. ("L'instruction est obligatoire, l'éducation à la sexualité est une de ses composantes.
Donc, il n'y a pas de possibilité de se soustraire à cet enseignement." - 00:57:21-00:57:34).
-
Formation des enseignants : Un vaste programme de formation est mis en place au niveau national et académique pour accompagner la mise en œuvre du nouveau programme. Des ressources pédagogiques seront mises à disposition.
-
Notion de consentement et d'intimité : Le consentement est abordé dès le plus jeune âge comme le fait de demander l'autorisation avant de faire quelque chose à quelqu'un.
L'intimité est la sphère privée de chacun, qu'il faut respecter dès l'enfance.
- Impact sur la violence sexuelle : L'éducation à la sexualité vise à prévenir les violences en informant sur le consentement, le respect, l'égalité et les droits.
Elle ne supprimera pas la violence à elle seule, mais contribue à une société plus informée et respectueuse.
-
Perception du programme : Il existe des perceptions diverses, avec des parents inquiets et d'autres qui y voient une nécessité pour la protection et l'information des enfants. Il est crucial de lire le programme et de dialoguer.
-
"Théorie du genre" : L'ancienne ministre de l'Éducation Nationale a affirmé que la théorie du genre n'existait pas et n'était pas présente dans les programmes.
Conclusion :
- Le webinaire met en lumière l'importance et l'évolution de l'éducation à la sexualité en France, désormais encadrée par un nouveau programme national.
Les intervenants insistent sur la nécessité de cette éducation pour répondre aux enjeux sociétaux, lutter contre la désinformation et prévenir les violences.
Ils soulignent le rôle complémentaire des enseignants et des associations agréées, ainsi que l'importance de la formation des professionnels et de l'information aux parents.
Malgré certaines inquiétudes, le programme vise à instaurer un cadre clair et respectueux des valeurs de la République, en adaptant les contenus à l'âge des élèves et en favorisant le dialogue.
-
Éducation à la sexualité : Guide d'étude
Quiz : Questions courtes
- Selon les intervenants, quand l'éducation à la sexualité est-elle devenue une action éducative en France ?
- Quels éléments ont contribué à ce que la sensibilité à la question de l'éducation à la sexualité grandisse dans la société française ? Citez-en deux.
- Quelle distinction est faite entre l'information sexuelle et l'éducation à la sexualité ?
- Quels sont les trois objectifs principaux de la lettre de saisine concernant l'élaboration d'un programme d'éducation à la sexualité ?
- Quand le nouveau programme d'éducation à la sexualité a-t-il été adopté par le Conseil supérieur des programmes et publié ?
- Selon Sarah Durocher du Planning Familial, quel est l'objectif principal de leur association ?
- Comment le Planning Familial intervient-il auprès des jeunes en matière d'éducation à la sexualité ?
- Quelle distinction importante est soulignée concernant l'appellation du programme dans le premier et le second degré ?
- Quels sont les trois axes qui structurent le nouveau programme d'éducation à la sexualité ?
- Selon les intervenants, quel rôle essentiel jouent les associations agréées dans la mise en œuvre de l'éducation à la sexualité ?
Clé de réponses du quiz
- L'éducation à la sexualité est progressivement devenue une question éducative, notamment dans les années 70, 80 et 90, avec un élargissement des thèmes abordés au-delà des aspects biologiques. La loi de 2001 a ensuite inscrit l'éducation à la sexualité parmi les éducations obligatoires.
- L'autonomie croissante de la jeunesse et l'évolution des modalités de socialisation (horizontalisation, importance du groupe de pairs et des médias) ont contribué à cette sensibilité accrue. L'évolution des droits, notamment des droits des femmes, et l'apparition de nouvelles questions sociétales ont également joué un rôle.
- L'information sexuelle se concentre sur les aspects biologiques, la procréation et la physiologie. L'éducation à la sexualité élargit le champ en ajoutant des dimensions psychologiques (respect de soi, intimité), affectives et sociales (égalité, prévention des violences, droits des personnes).
- Les trois objectifs principaux étaient une attention particulière au premier degré, une prise en compte des enjeux liés à l'égalité entre les filles et les garçons, et une inscription de l'éducation à la sexualité dans le cadre du développement des compétences psychosociales des élèves.
- Le nouveau programme d'éducation à la sexualité a été adopté par le Conseil supérieur des programmes en janvier dernier (fin janvier) et publié le 3 février.
- L'objectif principal du Planning Familial est de permettre aux personnes, y compris les jeunes, d'avoir accès à une information et à une éducation complète en matière de sexualité, de contraception et d'avortement, afin qu'elles puissent faire leurs propres choix et se protéger.
- Le Planning Familial intervient dans le cadre scolaire depuis des décennies grâce à un agrément. Ils accueillent également des personnes dans leurs antennes et interviennent auprès des personnes éloignées du droit, en proposant des informations et un accompagnement sur les questions de sexualité et de droits.
-
Dans le premier degré, on parle d'éducation à la vie affective et relationnelle, tandis que dans le second degré, le programme s'intitule éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité, cette dernière étant abordée dans ses dimensions juridique et sociale.
-
Les trois axes qui structurent le nouveau programme sont :
- comment vivre ensemble dans le respect de l'égalité ?
- Comment prendre soin de soi et des autres ?
- Comment s'informer et développer son esprit critique ?
-
Les associations agréées apportent leur expertise de terrain, forment les professionnels de l'éducation et contribuent à la mise en œuvre des programmes en proposant des interventions adaptées et en luttant contre la désinformation.
Pour approfondir
- Analysez l'évolution de la perception et de l'intégration de l'éducation à la sexualité dans le système éducatif français, en vous appuyant sur les éléments historiques et sociétaux mentionnés dans l'extrait.
- Discutez de l'importance de la distinction entre "information sexuelle" et "éducation à la sexualité" telle qu'elle est présentée, et expliquez comment cette distinction se traduit concrètement dans les objectifs et les contenus du programme.
- Évaluez le rôle et l'apport des associations comme le Planning Familial dans la mise en œuvre de l'éducation à la sexualité en milieu scolaire, en tenant compte de leur expérience et de leur agrément.
- Comment le nouveau programme d'éducation à la sexualité tente-t-il de répondre aux enjeux actuels de la société concernant les relations, le respect, l'égalité et la prévention des violences, notamment chez les jeunes ?
- Réflexion sur les défis et les opportunités liés à la mise en œuvre d'un programme national d'éducation à la sexualité, en considérant les diverses réactions et les besoins de formation exprimés par les professionnels et les parents.
Glossaire des termes clés
- Éducation à la sexualité : Démarche éducative globale visant à informer, sensibiliser et développer les compétences des individus en matière de sexualité, incluant les aspects biologiques, psychologiques, affectifs, sociaux, juridiques et éthiques. Elle vise à promouvoir le bien-être, le respect, l'égalité et la responsabilité.
- Information sexuelle : Transmission de connaissances factuelles concernant la biologie de la reproduction, le fonctionnement du corps et les risques sanitaires liés à la sexualité. Elle constitue une partie de l'éducation à la sexualité mais ne l'englobe pas entièrement.
- Consentement : Accord libre, éclairé et sans équivoque d'une personne pour participer à une activité sexuelle. La notion de consentement est fondamentale dans la prévention des violences sexuelles et est abordée dès le plus jeune âge dans le cadre de l'éducation à la vie relationnelle.
- Compétences psychosociales : Ensemble des aptitudes nécessaires pour adopter un comportement adapté et positif qui permette de faire face efficacement aux exigences et aux défis de la vie quotidienne. Elles incluent la conscience de soi, la gestion des émotions, l'empathie, la communication, la résolution de problèmes et la pensée critique, et sont liées à l'éducation à la sexualité.
- Planning Familial : Association féministe d'éducation populaire qui œuvre pour le droit à la contraception, à l'avortement, à l'éducation à la sexualité et à l'égalité entre les femmes et les hommes. Elle propose des informations, des consultations et des actions de sensibilisation.
- Développement affectif et relationnel : Processus par lequel les individus développent leur capacité à comprendre et à gérer leurs émotions, à établir et à maintenir des relations saines et respectueuses avec les autres. Cet aspect est central dans l'éducation à la sexualité, en particulier au premier degré.
- Violence sexiste et sexuelle : Ensemble des actes de violence dirigés contre une personne en raison de son sexe ou de son orientation sexuelle. L'éducation à la sexualité joue un rôle dans la prévention de ces violences par la sensibilisation au consentement, au respect et à l'égalité.
- Discrimination : Traitement inégalitaire et injuste basé sur des critères tels que le sexe, l'orientation sexuelle, l'identité de genre, etc. L'éducation à la sexualité vise à lutter contre les discriminations en promouvant la tolérance et l'acceptation de la diversité.
- Cadre légal : Ensemble des lois et des réglementations qui encadrent une activité ou un domaine. En France, l'éducation à la sexualité est inscrite dans le code de l'éducation et fait l'objet de lois spécifiques (comme la loi de 2001).
- Esprit critique : Capacité à analyser l'information de manière objective, à identifier les biais, à évaluer la fiabilité des sources et à se former un jugement éclairé. L'éducation à la sexualité vise à développer l'esprit critique des jeunes face aux informations et aux représentations de la sexualité.
-
webinaire organisé par la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d'Élèves) intitulé « Evars : halte aux idées reçues », portant sur le nouveau programme d'éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité (EVARS) qui entrera en application en septembre 2025 de la maternelle au lycée.
L'objectif principal de cet événement était de clarifier les fondements, les objectifs et les modalités de cet enseignement, en présence de représentants du Ministère de l'Éducation nationale et du Planning familial, afin de répondre aux interrogations des parents et de dissiper les malentendus concernant ce programme obligatoire.
Les discussions ont abordé l'importance d'une approche progressive et adaptée à l'âge des élèves, le rôle des intervenants, l'information et l'implication des parents, ainsi que les ressources pédagogiques mises à disposition.
- 0:03:700 - 0:09:460 : Bienvenue au webinaire "Halte aux idées reçues" consacré à l'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.
- 0:10:520 - 0:17:100 : Introduction par Aline n, secrétaire générale adjointe de la FCPE nationale, qui ouvre le webinaire sur l'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité.
- 0:17:31:460 - 0:18:820 : Évocation des questions qui arrivent très tôt et de la question de la pornographie comme source d'information chez les jeunes, soulignant l'existence d'une loi de 2001 permettant d'aborder ces sujets.
- 0:20:30:190 - 0:20:41:930 : Présentation de points de convergence dégagés au printemps 2023 pour renforcer l'effectivité des séances d'éducation à la vie affective et sexuelle.
- 0:23:10:820 - 0:24:660 : Information sur la saisine du Conseil Supérieur des Programmes en juin 2023 et la constitution transparente d'un groupe d'experts face aux incertitudes et informations erronées.
- 0:25:40:420 - 0:25:47:600 : Insistance sur le fait que le programme répond à des besoins essentiels et que les programmes d'enseignement sont contextualisés à une époque.
- 0:26:21:960 - 0:26:37:130 : Présentation des finalités du programme : prévention et lutte contre les violences sexistes et sexuelles (un enfant victime d'agression sexuelle toutes les trois minutes) et contre le harcèlement à l'école.
- 0:27:38:740 - 0:27:50:440 : Annonce de la présentation de l'organisation progressive du programme entre le premier et le second degré.
- 0:28:58:180 - 0:29:08:630 : Affirmation de l'inscription des intervenants agréés dans ce programme et de leur audition avec d'autres acteurs.
- 0:29:42:660 - 0:30:23:290 : Mention des stéréotypes de genre et de la continuité du travail des associations dans ce programme, soulignant que ce programme est un compromis, une première pierre importante et historique, attendu depuis longtemps.
- 0:30:57:710 - 0:31:10:650 : Explication que le programme met un cadre et évite la désinformation, en s'appuyant sur des associations agréées et des professionnels formés.
- 0:31:59:930 - 0:32:12:850 : Mention d'exemples de jeunes formés qui informent d'autres jeunes, soulignant la volonté des jeunes d'avoir cette éducation.
- 0:34:45:220 - 0:35:13:250 : Conclusion d'une partie et annonce d'une pause pour répondre aux premières questions sur le chat, notamment concernant la formation des intervenants.
- 0:35:35:600 - 0:35:55:670 : Questions sur la formation des intervenants (comment, durée) et sur la possibilité d'avoir plus de trois interventions obligatoires par an.
- 0:35:56:290 - 0:37:19:590 : Réponse distinguant le premier et le second degré, précisant que le terme "sexualité" n'apparaît dans le programme qu'à partir de la classe de quatrième, visant une éducation progressive et adaptée à l'âge des enfants.
- 0:38:54:450 - 0:42:08:200 : Précisions sur le fait que dans le premier degré, les séances sont menées par les professeurs, éventuellement avec des personnels sociaux et de santé, et que dans le second degré, cela peut se faire avec le personnel de l'éducation et potentiellement une association agréée, le tout étant écrit et rappelé aux équipes.
- 0:43:14:710 - 0:44:33:680 : Détails sur la mise en œuvre des séances, reposant sur le projet d'établissement, avec des principes éthiques et pédagogiques précis (climat de confiance, neutralité, respect de la parole, favoriser les échanges sans imposer ses propres réponses, distinguer le public du privé).
- 0:44:54:780 - 0:47:14:960 : Modalités de mise en place dans le premier degré (initiative des établissements), obligation dans les établissements publics et privés sous contrat, présentation des projets aux parents, explication des thèmes abordés progressivement.
- 0:47:57:980 - 0:48:34:990 : Explication qu'il n'est pas prévu d'annoncer spécifiquement chaque séance, mais plutôt d'informer dans l'année du contenu général, avec un besoin de pédagogie et de communication.
- 0:50:32:940 - 0:51:06:640 : Information sur la formation des intervenants par les associations (y compris une formation au conseil conjugal et familial) et sur leur expérience quotidienne.
- 0:51:36:300 - 0:52:40:840 : Témoignage sur l'étonnement face à la parole des jeunes et aux questions posées, et sur l'approche des intervenants qui utilisent des outils pour l'échange et recadrent les propos inacceptables (transphobes, homophobes, sexistes).
- 0:52:56:160 - 0:53:41:750 : Insistance sur l'importance de réaliser les trois séances annuelles obligatoires, rappelant que peu de jeunes ont actuellement cette éducation, et rassurant sur le fait qu'on part des questions des jeunes et qu'on ne parle pas de sexualité avant tard.
- 0:55:28:540 - 0:57:30:680 : Contexte du webinaire pour expliquer que l'éducation à la vie affective et sexuelle n'est pas nouvelle mais est désormais inscrite dans la loi de manière plus claire, et qu'il y a un bon espoir que le programme améliore l'effectivité de ces séances obligatoires.
- 0:57:30:680 - 0:59:32:760 : Clarification sur l'application du programme, insistance sur le dialogue et la transparence, l'accès libre aux supports pédagogiques, et rappel historique de l'existence de cette éducation depuis les années 70, rendue obligatoire au début des années 2000.
- 0:59:49:800 - 1:01:24:470 : Information sur la nécessité d'une formation spécifique renforcée, l'existence de personnes formées et de référents académiques, et le lancement d'un vaste programme de formation nationale décliné dans les académies, avec la création de ressources pédagogiques consultables par tous, réaffirmant que le terme "sexualité" n'intervient qu'en quatrième.
- 1:01:31:000 - 1:02:41:080 : Transition vers les aspects pratiques de la mise en place, rappelant l'importance de l'éducation à la sexualité et les rôles des intervenants et des associations.
- 1:03:18:050 - 1:03:53:120 : Présentation des trois questions structurant les apprentissages : comment se connaître, vivre et grandir ? Comment rencontrer les autres, construire des relations respectueuses et s'épanouir ? Comment trouver sa place dans la société, être libre et responsable ?.
- 1:05:07:370 - 1:05:30:450 : Soulignement du principe de construire un parcours sur l'année avec des séances complémentaires, et de l'adaptation des thèmes selon les milieux.
- 1:05:52:190 - 1:07:23:420 : Présentation de la structure du programme pour l'école maternelle, organisé autour des trois questions, avec des items très simples et adaptés à l'âge pour connaître son corps, exprimer ses émotions, etc..
- 1:07:42:340 - 1:09:24:590 : Explication que les supports pédagogiques pour la maternelle sont proches des pratiques enseignantes, avec des activités simples pour aborder des questions précoces, et que tout est progressif jusqu'au collège, où la sexualité est abordée plus tardivement.
- 1:09:46:820 - 1:11:31:480 : Réaffirmation de la progressivité et de l'adaptation à l'âge, avec l'exemple de la maternelle, explication de l'organisation des séances (en équipe dans le premier degré, parcours imaginé avec des séances de deux heures privilégiées dans le second degré pour favoriser l'échange).
- 1:11:36:940 - 1:12:47:990 : Rappel de la présence de l'enseignant lors des interventions, des principes éthiques et pédagogiques (confiance, expression, échanges à partir des questions des élèves).
- 1:14:27:540 - 1:17:26:010 : Insistance sur le travail des associations et des équipes pédagogiques depuis des décennies, leur adaptation aux évolutions (comme les réseaux sociaux), et le rôle des espaces créés pour échanger et informer les jeunes.
- 1:21:07:920 - 1:25:40:370 : Début de la session de questions-réponses, avec une question sur la notion de consentement, son explication et l'âge auquel elle est abordée (dès la maternelle de manière adaptée avec des scènes simples sur l'intimité et le respect du corps).
- 1:25:40:370 - 1:27:02:890 : Réaffirmation de l'importance de connaître son corps et de nommer les parties, du respect du programme adapté aux âges, et de la prise en compte des difficultés éventuelles.
- 1:27:31:870 - 1:28:27:130 : Précision sur la possibilité de poser des questions individuelles en dehors du cadre collectif et sur l'opportunité d'avoir un temps d'échange avec un personnel de santé (infirmier/ère).
- 1:29:07:730 - 1:30:38:470 : Information sur le vaste programme d'accompagnement et de formation (national et académique) en s'appuyant sur les formateurs existants, et sur la mise à disposition de ressources pour le grand public (site de la FCPE nationale) et les professionnels (site Educasol).
- 1:30:56:210 - 1:32:42:540 : Rappel de la possibilité pour les parents de demander des informations et d'être accompagnés, et de l'existence de foire aux questions et de contacts pour obtenir des réponses.
- 1:32:48:120 - 1:35:34:900 : Constat du besoin de rassurer les parents et question sur la manière dont l'EVARS va supprimer la violence sexuelle, avec une réponse soulignant que cela fait partie d'un ensemble d'actions (prévention, repérage des violences, information).
- 1:35:34:900 - 1:37:35:480 : Explication que l'EVARS permet le repérage systématique des violences, informe sur la définition de la violence, et aborde des sujets importants comme les violences conjugales, le consentement et le harcèlement dès les premières relations.
- 1:37:35:480 - 1:39:42:160 : Importance d'aborder la question de la pornographie comme source d'information chez les jeunes et de pouvoir répondre à leurs questions et les rassurer, ainsi que de développer l'esprit critique face aux informations en ligne et d'identifier les lieux ressources.
- 1:40:48:460 - 1:42:22:580 : Présentation de l'EVARS comme un levier essentiel pour former les citoyens de demain, avec un parallèle avec les séances d'empathie qui ont montré des résultats positifs sur l'apaisement et le respect d'autrui.
- 1:44:48:050 - 1:45:28:810 : Rappel que l'EVARS n'est pas un enseignement ordinaire et met en place des dispositifs pédagogiques favorisant l'échange, la réflexion et l'esprit critique.
- 1:45:29:810 - 1:47:23:900 : Détails sur les outils d'éducation populaire utilisés (boîtes à questions, jeux, discussions en cercle sans table) pour favoriser l'échange bienveillant et non stigmatisant, adaptés à l'âge des participants (lectures pour les plus jeunes).
- 1:49:07:690 - 1:49:17:190 : Insistance sur l'explication du cadre dès le départ des interventions, ce qui permet généralement un bon déroulement.
- 1:49:20:320 - 1:51:26:740 : Conclusion du webinaire, rappelant l'importance de l'EVARS, son caractère évolutif, et remerciements aux intervenants et aux participants.
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chronologie détaillée et la liste des personnages principaux mentionnés dans la source :
Chronologie des événements principaux :
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Années 70-90 : Progressivement, l'information sur la reproduction et la physiologie s'élargit pour devenir une éducation à la sexualité, intégrant des dimensions psychologiques (respect de soi, intimité), affectives et sociales (égalité fille-garçon, prévention des violences, droits des personnes).
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Années 80-90 : On passe véritablement à une éducation à la sexualité centrée sur la tolérance, la liberté, le respect de soi et d'autrui, et l'adoption d'attitudes responsables.
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2001 : La loi relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception prévoit l'éducation à la sexualité comme une obligation dans le cadre scolaire. Cette loi est déclinée dans le code de l'éducation, rendant l'éducation à la sexualité obligatoire à l'école.
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Depuis 2001 : Le Planning Familial attend la pleine application de la loi de 2001 et continue d'intervenir en milieu scolaire depuis des décennies, fort d'un agrément.
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Juin 2023 : Le Conseil Supérieur des Programmes (CSP) est saisi pour élaborer un programme d'éducation à la sexualité.
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Fin janvier 2025 : Le projet de programme d'éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité est adopté par le CSP.
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3 février 2025 : Le programme est publié suite à la demande de la ministre.
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Période suivant la publication : Mise en place d'un vaste programme d'accompagnement et de formation des professionnels au niveau national et académique. Création de ressources pédagogiques mises à disposition des professionnels (et potentiellement consultables par tous).
Cast des personnages principaux et leurs brèves bios : * Marc Pelletier : Un des intervenants de la discussion ("bi" mentionné au début), prenant la parole en premier pour répondre à la question de l'évolution de l'éducation à la sexualité et de son caractère éducatif. Il semble être un expert ou une figure institutionnelle impliquée dans les questions d'éducation.
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Sarah Durocher : La deuxième intervenante à prendre la parole. Elle représente le Planning Familial et apporte le point de vue d'une association de terrain impliquée depuis longtemps dans l'éducation à la sexualité. Elle a 15 ans d'expérience d'intervention au sein du Planning Familial.
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Adeline : L'animatrice ou la modératrice de la discussion ("bi"). Elle introduit les intervenants, pose les questions et gère le déroulement de l'échange.
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Samira : Une personne posant des questions lors de la discussion, notamment sur la formation des intervenants, le consentement et l'intimité. Elle semble relayer des préoccupations du public.
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La Ministre (mentionnée) : La ministre ayant demandé la publication du programme d'éducation à la sexualité le 3 février. Bien que non nommée, elle représente le niveau gouvernemental ayant validé et rendu public le programme.
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Ancienne Ministre de l'Éducation Nationale (mentionnée) : A déclaré que la "théorie du genre" n'existait pas et n'était pas présente dans les programmes. Cette mention vise à rassurer sur le contenu de l'éducation à la sexualité.
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- Mar 2025
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Voici un sommaire minuté avec les idées fortes du transcript de la vidéo d'Inès Gauthier, psychologue, concernant les pédocriminels :
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La majorité des pédocriminels peuvent évoluer grâce à une prise en charge thérapeutique. Contrairement à l'idée reçue qu'ils sont incurables, l'expérience empirique montre des progrès possibles.
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Le profil type présenté dans les médias ne reflète pas la réalité des consultations spécialisées. Les personnes suivies sont souvent insérées dans la société, avec un métier et des amis, mais leur approche est moins calculatrice et sophistiquée que celle des criminels les plus médiatisés.
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La retranscription des crimes dans des carnets représente une recherche de toute-puissance et une mise en scène narcissique. Le pédocriminel fantasme et se met en scène comme le héros de sa propre histoire, sans être arrêté par la réalité. Les poupées représentent l'objectivation de l'enfant, permettant une emprise totale.
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Le déni de l'entourage est un schéma fréquent dans les affaires d'inceste, menant à une complicité tacite. La logique clanique familiale peut empêcher la dénonciation des agressions pour maintenir la cohésion. Il est crucial de briser le silence et d'oser parler, même en cas de simple doute.
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Il est important de ne pas généraliser en pensant que tous les agresseurs sont des génies manipulateurs indétectables. Les agresseurs sont nombreux et pas toujours décelés, mais beaucoup sont accessibles à une thérapie et peuvent évoluer. Il est essentiel d'ouvrir la parole sur les violences sexuelles et d'agir en amont pour éviter la récidive.
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L'attirance sexuelle pour les enfants est souvent liée à une fixation psychoaffective et psychosexuelle à un âge antérieur. Une immaturité émotionnelle et des expériences précoces peuvent créer une fixation difficile à défaire. Il ne s'agit pas d'une apparition soudaine à l'âge adulte, mais d'un terrain latent.
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L'inceste est le premier terreau des agressions sexuelles, se manifestant par un climat de porosité et de confusion des places. L'incestuel précède souvent l'inceste, avec une absence de limites et une violation de l'intimité. Les victimes peuvent reproduire ces schémas à l'âge adulte, d'où l'importance de la prise de conscience et de la thérapie.
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Les auteurs de violence sexuelle présentent différents profils. Certains sont conscients du mal qu'ils font et cherchent de l'aide, tandis que d'autres sont dans une logique perverse de pouvoir et de domination. Une troisième catégorie culpabilise mais n'a pas le courage de s'auto-dénoncer.
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La prise en charge des agresseurs est essentielle pour éviter la récidive, en complément de la prison. La thérapie permet de comprendre les mécanismes à l'œuvre et d'augmenter l'empathie. Les pensées permissives doivent être confrontées, et le lien entre les agressions commises et les traumatismes vécus doit être établi.
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- Feb 2025
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la question du témoignage et du traumatisme.
La première partie explore le recueil de la parole des enfants victimes de violence dans des "salles Mélanie," espaces conçus pour faciliter leur expression, soulignant l'importance d'une écoute adaptée et spécialisée.
On y entend des extraits d'auditions poignantes, révélant les défis et les émotions auxquels sont confrontés les enquêteurs de la brigade des mineurs
Thèmes Principaux et Idées Clés: vers 0h40min
Salles Mélanie et Recueil de la Parole des Enfants Victimes de Violence :
L'émission met en lumière les "salles Mélanie", des espaces spécialement conçus pour recueillir la parole des enfants victimes de violence. Ces salles visent à créer un environnement plus confortable et sécurisant pour faciliter le témoignage.
L'extrait souligne l'importance de l'audition de l'enfant comme un moment clé de l'enquête : "L'audition de l'enfant mineur victime, c'est vraiment un moment clé de l'enquête puisque c'est là que l'enfant va révéler le traumatisme qu'il a pu vivre."
L'aménagement des salles est crucial : "Ce sont des pièces spécialement aménagées avec du mobilier, des jeux pour enfants, des couleurs chaudes et qui permettent un petit peu comme un petit coconir la parole de ses enfants de manière plus efficace et plus délicate."
Témoignages d'Enfants et Difficultés du Recueil de la Parole :
L'émission présente des extraits poignants de témoignages d'enfants victimes de violence sexuelle, soulignant la difficulté pour les enquêteurs d'aborder ces sujets délicats et d'obtenir des informations précises.
Les enfants utilisent souvent leur propre vocabulaire pour décrire les événements, ce qui nécessite une interprétation attentive de la part des enquêteurs : "Ils vont me dire je sais rien le sexe parce qu'elle a un âge où elle peut très bien dire le sexe comme elle peut dire je sais pas la choupette la pépette j'en sais rien et chacun a son terme."
Le langage non verbal est essentiel : "Tout le gestuel est retranscrit, tout ce qu'elle fait en fait. Donc là pareil he elle recommence à dire à faire un signe de la tête.
En fait c'est sa manière de nous répondre et c'est une réponse."
Les enquêteurs utilisent des outils comme des dessins ou des poupées pour aider les enfants à s'exprimer : "Ce qui fait que ça permet à l'enfant de matérialiser s'il souhaite pas parler. Mais finalement, il peut nous expliquer à travers les les poupées."
Impact Émotionnel sur les Enquêteurs et Stratégies d'Adaptation :
Les enquêteurs de la brigade des mineurs sont confrontés à des situations difficiles qui peuvent les affecter émotionnellement.
Ils développent des mécanismes de défense et partagent leurs expériences avec leurs collègues pour gérer le stress et l'impact émotionnel : "On discute d'autres choses après aussi hein. On parle de nos dossiers. On est change beaucoup. Donc c'est vrai que le fait d'en parler aussi, c'est aussi une façon de de se libérer quoi, de passer à autre chose, de pas garder tout pour nous."
La dérision est parfois utilisée comme une stratégie pour faire face à l'horreur : "Certaines situations des fois peuvent nous faire rire aussi donc on tourne ça aussi des fois la dérision c'est une façon de détourner en fait."
Procédure d'Enquête et Difficultés de Preuve : L'émission montre les différentes étapes d'une enquête pour viol sur mineur, depuis le recueil du témoignage de l'enfant jusqu'à l'interrogatoire du suspect et la décision du magistrat.
L'importance d'étayer les déclarations de l'enfant avec des preuves matérielles ou des témoignages est soulignée : "Il faut recueillir le maximum d'éléments pour que quand on aura en face de nous le agresseur pourrait lui dire écoutez monsieur ce que dit l'enfant c'est la vérité c'est pas quelque chose qu'il a inventé"
Les enquêteurs sont confrontés à la difficulté de prouver les faits lorsque l'agresseur nie et qu'il n'y a pas de preuves matérielles : "On est toujours contre une parole, contre une autre. On a rien de plus."
Le principe du doute qui profite à l'accusé est mis en avant, ce qui peut entraîner le classement sans suite de l'affaire malgré les soupçons : "Le doute profite à l'accusé. Donc ouais, il faut faire avec."
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Voici un résumé minuté de la vidéo de Sarah Hill sur le cerveau et la pilule contraceptive :
- 0:07 Introduction à l'épisode sur l'impact de la pilule contraceptive sur le cerveau.
- 0:20 Risques connus de la pilule (AVC, embolie pulmonaire, prise de poids) et impact sur la vie des femmes.
- 0:53 La pilule contraceptive empêche la grossesse, mais quel est son impact sur le cerveau ?
- 1:19 Il est difficile de critiquer la pilule contraceptive car elle a été bénéfique pour les femmes.
- 1:46 La pilule a permis aux femmes de devenir plus indépendantes politiquement et financièrement des hommes.
- 3:07 Il ne faut pas hésiter à parler des hormones sexuelles féminines et de leur rôle dans le cerveau.
- 4:13 Les hormones féminines ne sont pas imprévisibles contrairement aux idées reçues.
- 5:38 Les niveaux de testostérone chez les hommes sont plus variables que les niveaux d'hormones chez les femmes.
- 6:18 Les hormones influencent le cerveau et le comportement des femmes et des hommes.
- 6:36 Il est important de parler de l'impact de la pilule contraceptive sur le cerveau des femmes.
- 6:48 La pilule contraceptive modifie les niveaux d'hormones sexuelles des femmes, ce qui change leur cerveau et qui elles sont.
- 7:40 La pilule contraceptive peut diminuer le désir et la fonction sexuelle chez les femmes.
- 8:36 Le profil hormonal créé par la pilule est caractérisé par des niveaux élevés de progestérone et de faibles niveaux d'œstrogènes et de testostérone.
- 9:05 La pilule contraceptive peut changer l'attirance des femmes envers les hommes en diminuant leur préférence pour les traits masculins.
- 10:57 Les femmes sous pilule choisissent des partenaires avec des visages moins masculins.
- 11:36 Les hormones sexuelles influencent de nombreux systèmes dans le corps, y compris la réponse au stress.
- 12:01 Le cortisol aide à gérer et à apprendre du stress.
- 13:20 Les femmes sous pilule contraceptive ont une réponse au cortisol atténuée ou absente face au stress, ce qui peut entraîner des problèmes d'adaptation, de régulation émotionnelle et de mémoire.
- 14:26 La prise de pilule contraceptive pendant l'adolescence peut augmenter le risque de dépression majeure plus tard dans la vie.
- 14:39 Toutes les formes de contraception hormonale peuvent avoir ces effets en inhibant l'ovulation avec de la progestérone synthétique.
- 15:56 Il est plus difficile de vendre la contraception hormonale aux hommes car ils sont moins motivés à éviter une grossesse.
- 16:28 Les changements hormonaux chez les femmes ont des répercussions sur leur entourage et sur le monde.
- 17:04 Il faut plus de conversations sur le cerveau des femmes et la pilule contraceptive, et il faut plus d'options non hormonales.
- 17:42 Les femmes devraient être informées de l'impact de la pilule sur leur corps.
- 17:53 Pour en savoir plus, lire le livre "This is Your Brain on Birth Control".
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Cette source est la transcription d'une vidéo vulgarisant des concepts biologiques fondamentaux liés à la reproduction et à la biodiversité.
L'objectif principal est de démystifier des idées fausses sur la reproduction, comme l'idée du père plantant une graine, en expliquant le rôle réel des gènes et l'investissement maternel.
La vidéo aborde ensuite la nature dynamique de la biodiversité, soulignant qu'elle n'est pas un équilibre statique mais un processus constant d'apparition et de disparition d'espèces.
Un thème central est l'effondrement actuel des effectifs des populations, qui menace cette dynamique et pourrait mener à une crise de la biodiversité, avec une forte insistance sur le fait que la perte de diversité en elle-même n'est pas un problème si elle est compensée par la dynamique globale de la nature, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
- Reproduction et hérédité : La reproduction est une caractéristique majeure des êtres vivants, permettant de produire des descendants ressemblant à leurs parents tout en étant différents.
Cette variation illimitée et héritable est essentielle pour l'évolution et l'adaptation des organismes. La reproduction n'est pas une simple reproduction à l'identique des individus, mais plutôt une reproduction des gènes.
- Reproduction sexuée vs asexuée : La reproduction sexuée implique la combinaison de matériel génétique de deux parents, tandis que la reproduction asexuée produit des descendants génétiquement identiques à un seul parent.
La reproduction asexuée est plus efficace à court terme, mais la reproduction sexuée favorise la diversité génétique nécessaire à l'adaptation à long terme.
- Rôles des parents dans la reproduction : Chez de nombreuses espèces, la femelle contribue davantage à la reproduction en fournissant l'ovule et les ressources nécessaires au développement de l'embryon.
Chez les mammifères, la mère transmet la moitié des gènes du noyau et l'intégralité de l'ADN mitochondrial. Le rôle du mâle peut être perçu comme celui d'un "parasite" qui injecte ses gènes dans la femelle.
- Différences entre mâles et femelles : La sélection naturelle favorise les gènes qui permettent aux individus de se reproduire avec succès.
La sélection sexuelle peut entraîner des différences morphologiques entre mâles et femelles, comme des ornements chez les mâles pour attirer les femelles ou des adaptations pour les combats entre mâles.
Les préférences esthétiques des femelles peuvent influencer l'expression de certains gènes chez les mâles.
- Consanguinité et diversité génétique : La consanguinité peut entraîner des problèmes de santé chez les descendants en augmentant la probabilité d'hériter de gènes récessifs défavorables.
Cependant, la consanguinité n'est pas problématique en soi si elle est pratiquée de manière constante, car les gènes défavorables sont progressivement éliminés.
- Diversité des sexes : Il existe une binarité mâle/femelle basée sur la taille des gamètes, mais il existe de nombreuses variations dans les systèmes de reproduction.
Chez certaines espèces, il peut y avoir plusieurs "sexes" définis comme des groupes d'individus qui ne peuvent se reproduire qu'avec d'autres groupes spécifiques.
Certaines espèces peuvent alterner entre reproduction sexuée et asexuée en fonction des conditions environnementales.
- Biodiversité et son évolution : La biodiversité est en constant mouvement, avec des espèces qui apparaissent et disparaissent.
L'équilibre de la biodiversité est dynamique et dépend du mouvement évolutif.
L'extinction d'espèces n'est pas un problème en soi tant que la dynamique de divergence et d'apparition de nouvelles espèces est maintenue.
- Effondrement de la biodiversité : La diminution des effectifs de nombreuses espèces est un signe d'effondrement de la biodiversité.
La perte de biomasse d'insectes volants est un exemple de ce phénomène.
L'effondrement des effectifs menace la dynamique de la biodiversité et peut entraîner une augmentation des extinctions.
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Voici un sommaire minuté de l'affaire Kevin, avec les idées fortes en gras, basé sur les sources fournies:
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0:02-0:20 Introduction au podcast "Délits Mineurs" d'ARTE Radio, qui présente des affaires jugées au tribunal pour enfants de Bobigny. Le podcast offre une perspective subjective sur le système judiciaire pour mineurs, à travers les yeux d'un assesseur bénévole.
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0:28-1:20 Présentation de l'assesseur et du contexte de l'audience. Kevin, 16 ans, est jugé pour violences aggravées. La victime est Ryan, 18 ans, représenté par son avocate.
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1:22-2:24 Rappel des faits : une altercation entre les familles de Kevin et Ryan sur le parking d'un hypermarché dégénère en violence, Kevin frappant Ryan. Kevin assume les coups, mais minimise leur importance par rapport à ce que Ryan lui a fait subir dans le passé.
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2:24-3:16 Révélation du contexte : Il y a 5 ans, Ryan a agressé sexuellement Kevin lors d'une colonie de vacances. Ryan a été reconnu coupable d'agression sexuelle et condamné à un an de prison avec sursis, une décision mal acceptée par Kevin et sa famille.
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3:23-4:23 Témoignage du père de Kevin : Il décrit l'impact dévastateur de l'agression sur son fils et toute la famille. La famille se sent lésée par la justice. Déménager est impossible à cause de leur salon de tatouage.
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4:30-5:24 L'éducatrice de Kevin témoigne de son repli sur lui-même. L'avocate de Ryan rappelle la violence des coups et le traumatisme subi par son client. Elle accuse Kevin de s'être rendu justice lui-même et critique l'irresponsabilité de ses parents.
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5:30-6:46 Réquisitions du procureur : Il rappelle que le tribunal ne re juge pas le viol, mais les coups portés. Il souligne que la société ne tolère pas la violence, mais juge les mineurs différemment en raison de leur manque de maturité. Il estime que la peine de Ryan était déjà lourde compte tenu de son âge.
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6:52-7:43 Le procureur se tourne vers les parents de Kevin, les assure de sa compréhension et reconnaît qu'ils ont subi des provocations. Kevin remercie le procureur. Kevin est déclaré coupable de violence et un suivi éducatif est ordonné.
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7:43-8:07 Première audience : Kevin et sa famille sont soulagés. Le père remercie l'assesseur.
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8:08-9:30 Six mois plus tard, lors de l'audience de sanction, l'assesseur retrouve une famille toujours rongée par la douleur et le sentiment d'injustice. La peine de prison avec sursis pour Ryan est toujours inacceptable pour eux.
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9:30-9:51 Décision : Un avertissement judiciaire est prononcé, une mesure symbolique pour inciter Kevin à trouver une autre issue à sa souffrance que la violence.
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Voici un bref résumé de l'affaire Kevin, basé sur les sources et notre conversation précédente :
- Contexte : Kevin, âgé de 16 ans, est jugé pour violences aggravées envers Ryan, 18 ans.
Les faits se sont déroulés sur le parking d'un hypermarché lors d'une altercation entre les deux familles.
- Faits marquants : Kevin a violemment frappé Ryan. Il assume ses actes mais les minimise en raison d'une agression sexuelle qu'il a subie de la part de Ryan cinq ans auparavant, alors qu'il était en colonie de vacances.
Ryan avait alors 13 ans et Kevin 11 ans. Ryan a été condamné à un an de prison avec sursis pour cette agression.
- Tensions et sentiments : La famille de Kevin a du mal à accepter la condamnation de Ryan, qu'elle juge trop clémente.
Ils éprouvent un sentiment d'injustice et de colère. Kevin est décrit comme étant rongé par la haine et ayant du mal à faire confiance à la justice.
- Arguments de la défense et de l'accusation : L'avocate de Ryan insiste sur la violence des coups portés par Kevin et le traumatisme subi par son client.
Le procureur reconnaît la gravité de l'agression subie par Kevin, mais rappelle que la société ne peut tolérer que Kevin se fasse justice lui-même.
Il souligne également que les mineurs sont jugés différemment en raison de leur âge et de leur manque de maturité.
- Décision : Kevin est déclaré coupable de violence. Compte tenu du contexte et de l'absence d'antécédents judiciaires de Kevin, le tribunal opte pour un avertissement judiciaire, une mesure symbolique visant à l'inciter à trouver une autre issue à sa souffrance que la violence.
L'assesseur souligne la difficulté pour Kevin et sa famille de tourner la page et d'accepter la décision de justice concernant Ryan.
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Voici un résumé des points clés concernant la fréquentation des sites adultes par les mineurs, selon l'étude de l'Arcom de mai 2023:
- 2,3 millions de mineurs visitent des sites adultes chaque mois en 2022, ce qui représente 30% des internautes mineurs.
- Ce nombre a augmenté de 36% en 5 ans.
- Les mineurs passent en moyenne 50 minutes par mois sur ces sites.
- Plus de la moitié des garçons de 12 à 17 ans fréquentent ces sites. Ils y passent environ une heure par mois.
- Pornhub est le site le plus visité par les mineurs, avec 1,4 million de visiteurs mineurs en décembre 2022, soit 18% de leur audience. Ce chiffre a augmenté de 0,9 million en 5 ans.
- Les mineurs représentent une part significative de l'audience de plusieurs sites, dépassant 10%. Par exemple, ils constituent 17% de l'audience de Pornhub.
- L'utilisation de ces sites par les mineurs se fait principalement via mobile. 75% des mineurs utilisent exclusivement leur mobile pour accéder à ces sites.
- Il existe un écart important entre les genres : les hommes sont 2,5 fois plus nombreux à visiter ces sites et y passent trois fois plus de temps que les femmes. Dès 12 ans, plus de la moitié des garçons visitent des sites adultes chaque mois.
- L'audience des mineurs est concentrée sur un petit nombre de sites. Les cinq premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes par les mineurs, comparativement à 43% pour les adultes.
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Voici un résumé minuté des idées principales de la vidéo, en mettant l'accent sur les points clés soulevés par l'interview d'Eva Illouz :
- Introduction : Les contes de fées et les comédies romantiques ont ancré des clichés sur l'amour, influençant nos attentes.
Eva Illouz étudie sociologiquement le sentiment amoureux, notamment ses tensions et contradictions dans nos sociétés modernes.
- L'idéal romantique : Historiquement, l'idéal romantique est hétérosexuel et valorise l'exploration des sentiments en dehors du mariage institutionnel.
Cet idéal a été intégré dans la famille bourgeoise au 19e siècle avec la généralisation du mariage d'amour.
L'amour romantique est souvent calqué sur l'amour pour Dieu : absolu, exclusif, total, spontané et associé à la souffrance.
- La grande transformation de l'amour (post-années 60) : Les relations sexuelles et amoureuses deviennent autotéliques, indépendantes des normes sociales.
La liberté sexuelle, ou "dérégulation", crée un "marché" avec une offre et une demande, où le "capital sexuel" devient un facteur.
Cette transformation inclut également de nouvelles formes biographiques intégrant une "carrière sexuelle" ou "romantique".
- Le rôle du choix : L'époque actuelle est marquée par l'importance du choix, comparable à la démocratie ou au capitalisme.
Cependant, plus de choix ne rendent pas nécessairement les individus plus libres.
La manière dont nous faisons des choix amoureux a changé, influencée par une logique de "mode étagère" (comparaison) plutôt que "mode enchère" (appréciation unique).
Cette multiplication des choix peut mener à une dévalorisation des partenaires potentiels, au doute et à la paralysie dans la prise de décision.
Les sites de rencontre accentuent la marchandisation et la rationalisation des choix.
- Les difficultés du choix et le désenchantement : Trop de choix peut conduire à une stratégie de maximisation plutôt que de satisfaction, créant un doute constant.
L'"information overload" rend le choix plus confus.
Le choix en ligne est rationnel et basé sur une masse d'informations, en contraste avec la nature intuitive et irrationnelle du sentiment amoureux.
Le déclin de l'intuition et la rationalisation mènent au désenchantement, un concept de Max Weber.
La science, le féminisme et la psychologie contribuent à ce désenchantement en déconstruisant les mythes de l'amour romantique et en encourageant la réflexivité.
- La remise en question de l'idéal romantique : Le féminisme et les mouvements queer remettent en question le modèle exclusif de la relation.
L'amour romantique reste une aspiration, mais il est fragilisé par la modernité.
La psychologie encourage l'estime de soi individuelle, mais Illouz souligne l'importance de la reconnaissance sociale, souvent recherchée dans la relation de couple.
- La tension entre liberté et vulnérabilité : Il est difficile de critiquer la liberté en amour, mais l'extrême liberté peut être problématique.
Les relations amoureuses rendent vulnérable, et il est nécessaire d'engager une discussion collective sur l'éthique et les responsabilités envers l'autre.
Il ne s'agit pas de réhabiliter d'anciens codes, mais d'inventer de nouveaux codes éthiques.
Il est important de rechercher l'égalité et la liberté sans négliger la vulnérabilité et la nécessité de minimiser la souffrance. Illouz croit en un "amour heureux" qui tient compte du progrès moral et de l'égalité entre les partenaires.
L'amour implique une perte d'indépendance, difficile à une époque qui valorise l'autonomie. Malgré le désenchantement, nous avons toujours besoin d'amour.
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Ce documentaire explore les expériences fondamentales des enfants et des adolescents en matière d'amour, en mettant en lumière la complexité croissante de leurs relations à mesure qu'ils grandissent. Il aborde comment les jeunes vivent leurs premières expériences amoureuses et comment les adultes peuvent les accompagner tout en respectant leur intimité.
Voici les points clés abordés dans le documentaire:
- L'importance de l'amour : L'amour est essentiel pour les humains car il offre un sentiment de ne pas être seul. Il est un moteur de créativité et de changement, et une force motrice dans la vie.
- Les premières expériences amoureuses : Elles peuvent survenir dès la maternelle et sont des moments décisifs, marquant la première expérience amoureuse et l'apprentissage de la gestion des relations. Il est important de ne pas minimiser ces expériences.
- L'amour et le corps : L'amour naît dans le cerveau, mais se manifeste par des ressentis physiques tels que des picotements, un cœur qui bat vite et des rougeurs.
- Le rôle des hormones : La puberté et les hormones sexuelles, comme la testostérone et les œstrogènes, jouent un rôle crucial dans le désir et l'attirance.
- La communication : Une communication ouverte est essentielle pour un développement sexuel sain et positif. Les tabous et le manque de communication peuvent mener à la honte et à la culpabilité.
- Les chagrins d'amour : Ils font partie de la vie et aident à surmonter les échecs. La douleur d'un chagrin d'amour est réelle et peut être comparée à la douleur physique.
- Le rôle des parents : Les parents doivent encourager leurs enfants à faire leurs propres expériences amoureuses et leur faire confiance pour surmonter les difficultés. Il est important de les préparer à prendre des décisions autonomes et de leur donner confiance en eux.
- L'influence de la société : Les jeunes comparent souvent leurs expériences à celles des autres, notamment via les réseaux sociaux, ce qui peut être un défi.
- L'amour parfait n'existe pas : La recherche de l'amour ou de la relation parfaite est un objectif difficile à atteindre. Les relations amoureuses impliquent un travail constant et la recherche d'un consensus.
- L'importance de l'authenticité : Il est important de suivre sa propre voie et de prendre ses propres décisions, indépendamment de ce que font les autres.
- Les ruptures : Il n'y a pas de rupture parfaite, mais il est important de limiter la douleur pour soi-même et pour l'autre. Le "ghosting" (quitter quelqu'un sans explication) est particulièrement difficile à vivre.
- L'impact à long terme : Les expériences amoureuses de jeunesse préparent au parcours de vie en matière d'amour, d'intimité et de sexualité. Une vie de couple saine et positive est liée à une meilleure santé physique, mentale et sociale, ainsi qu'à une plus grande longévité.
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Voici un sommaire minuté du documentaire, mettant en évidence les idées fortes:
- 0:04-0:52: L'amour est essentiel pour l'humain, offrant un sentiment de ne pas être seul et agissant comme un moteur de créativité et de changement. Les relations amoureuses et la sexualité sont complexes et importantes.
- 1:03-1:29: Les premières expériences amoureuses peuvent survenir très tôt, même dès l'âge de 5 ans. Un enfant décrit son premier béguin.
- 1:32-1:54: Le sentiment amoureux est universel, mais sa manifestation varie selon les cultures.
- 2:00-2:26: Il existe une différence entre une amourette et être amoureux, avec une gradation entre le coup de cœur et la passion. Les premiers amours s'accompagnent de pudeur.
- 2:31-3:26: L'amour naît dans le cerveau et se manifeste par des réactions physiques. Les stimulations cérébrales libèrent de l'adrénaline, activant l'organisme.
- 3:29-3:54: Récit d'un jeune garçon qui a toujours été amoureux depuis la maternelle. Il raconte sa première rupture.
- 4:00-4:53: L'idée que les premiers amours n'arrivent qu'à la puberté est un mythe. Ces premières expériences sont décisives et ne doivent pas être minimisées par les adultes.
- 5:07-5:20: Un jeune garçon décrit sa copine et les raisons pour lesquelles il l'aime.
- 5:30-5:56: Les parents ne devraient pas s'immiscer dans les histoires d'amour de leurs enfants, mais plutôt les encourager à faire leurs propres expériences.
- 6:03-6:20: Un adolescent explique comment l'écriture l'aide à exprimer ses sentiments amoureux.
- 6:37-6:57: Recevoir la confirmation de l'amour est une sensation agréable, mais le rejet peut être douloureux.
- 7:00-7:24: Même les jeunes enfants perçoivent l'amour comme un sentiment intense qui génère de la vulnérabilité. Ils peuvent avoir honte et ne pas savoir comment en parler.
- 7:31-7:51: Les premières expériences amoureuses sont importantes et influencent la manière dont on vivra les relations plus tard.
- 8:15-9:06: La puberté et les hormones sexuelles (testostérone et œstrogènes) jouent un rôle dans le désir et l'attirance.
- 9:13-10:08: Le "ghosting" (quitter quelqu'un sans explication) est une expérience difficile à vivre.
- 10:11-10:56: Exprimer ses sentiments amoureux est une forme d'abandon de soi, et un refus peut remettre en question l'être tout entier.
- 11:00-12:15: La douleur d'un chagrin d'amour peut conduire à douter de soi-même. Cette douleur est comparable à celle ressentie lors d'un manque lié à une addiction. Les adolescents ont du mal à prendre du recul face à leurs émotions.
- 12:18-13:06: Des études montrent que la douleur émotionnelle d'un chagrin d'amour active les mêmes zones cérébrales que la douleur physique. Prendre du paracétamol peut soulager cette douleur.
- 13:12-13:28: Il n'y a pas de rupture parfaite, mais on peut essayer de limiter la douleur pour soi et pour l'autre.
- 13:37-13:50: La musique et le soutien des amis aident à surmonter les chagrins d'amour.
- 13:53-14:30: Après une rupture, on a tendance à idéaliser la personne perdue. Un chagrin d'amour peut devenir traumatique et amener à éviter de nouvelles relations.
- 14:40-15:28: Même les adultes sont mal préparés à faire face aux ruptures. Les expériences de jeunesse apprennent à surmonter les échecs et à mieux choisir ses partenaires.
- 15:30-15:51: Les chagrins d'amour et les ruptures font partie de la vie et rendent plus fort.
- 16:24-17:02: La recherche de l'amour parfait est un objectif difficile à atteindre. L'amour et les relations sexuelles demandent du travail et impliquent la recherche d'un consensus.
- 17:31-17:51: L'idéalisation peut mener à l'échec des relations. Il faut trouver un moyen de vivre au quotidien avec son partenaire.
- 18:44-19:44: Lors des premiers rapprochements physiques, de nombreuses sensations sont stimulées, activant l'amygdale (centre des émotions) et libérant des neurohormones qui engendrent le plaisir.
- 20:06-20:44: Les jeunes se comparent souvent aux autres, notamment sur les réseaux sociaux. Il est important de suivre sa propre voie et de prendre ses propres décisions.
- 20:46-21:00: Il faut du temps pour être prêt physiquement, émotionnellement et cognitivement pour une nouvelle expérience.
- 21:04-21:46: L'incertitude est normale, surtout avec peu d'expérience. On apprend de ses erreurs et on comprend ce que l'autre veut ou ne veut pas.
- 21:46-22:29: Dans de nombreuses cultures, l'amour et la sexualité sont des sujets tabous. La communication est essentielle pour un développement sexuel sain et positif.
- 22:36-22:59: Il est souvent gênant d'aborder ces sujets avec ses parents, et on se fait souvent sa propre éducation sur internet.
- 22:59-23:33: Malgré les tentatives d'intégrer l'éducation sexuelle à l'école, ces questions ne sont pas suffisamment abordées. Les parents ont du mal à parler de sexualité avec leurs enfants et délèguent souvent cette éducation aux réseaux sociaux et à la pornographie.
- 23:40-24:05: La pornographie classique a un intérêt éducatif limité, mais de nouvelles formes de pornographie axées sur la diversité des corps et le plaisir féminin apparaissent.
- 24:10-24:34: La peur de la rupture est présente, surtout lors d'une première expérience. On a l'impression de perdre une partie de soi-même et de devoir tout recommencer.
- 24:43-25:00: Une vie de couple saine et positive est liée à une meilleure santé et à une plus grande longévité.
- 25:00-25:38: Les expériences de jeunesse préparent à la vie amoureuse et sexuelle.
Les parents peuvent aider en apprenant à leurs enfants à prendre des décisions autonomes et en leur donnant confiance en eux.
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Voici un document de synthèse pour un briefing sur l'endométriose, basé sur la transcription de la vidéo "⚡ Les dessous de l’endométriose" :
Introduction
- L'endométriose est une maladie touchant environ une femme sur dix à l'échelle mondiale.
- Elle se manifeste par une variété de symptômes, incluant douleurs aiguës pendant les règles ou les rapports sexuels, fatigue chronique, nausées, et parfois dépression.
Qu'est-ce que l'endométriose ? (Définition)
- L'endométriose est définie par la présence de tissu endométrial en dehors de sa localisation normale dans l'utérus.
- Les localisations les plus fréquentes incluent l'arrière de l'utérus, les ligaments utérosacrés, les ovaires, et les trompes.
- Des localisations plus rares peuvent être observées dans le diaphragme, le nez, le cerveau ou les articulations.
- L'adénomiose est une forme d'endométriose où le tissu endométrial se trouve dans le muscle utérin.
Facteurs de risque
- Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, notamment :
- Règles douloureuses dès l'adolescence.
- Prédisposition génétique.
- Règles abondantes.
- Facteurs liés au mode de vie : manque d'activité physique, mauvaise alimentation (consommation excessive d'alcool et de viande rouge), troubles du sommeil.
- Antécédents de violence, notamment sexuelle.
Prise en charge et diagnostic
- Il est crucial de prendre en charge les adolescentes souffrant de règles douloureuses de manière précoce.
- Le diagnostic peut être difficile, avec un délai moyen de 7 à 10 ans entre les premiers symptômes et le diagnostic.
- L'échographie est l'examen de première intention.
Traitements
- Bien qu'il n'y ait pas de guérison définitive, plusieurs traitements existent pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie.
- Le dienogeste est une molécule qui arrête les règles et réduit l'inflammation, favorisant ainsi la régression des lésions.
- L'optimisette est une pilule contraceptive qui peut être utilisée pour arrêter les règles.
Endométriose et infertilité
- L'endométriose peut être une cause d'infertilité chez certaines femmes.
- Les mécanismes incluent l'obstruction des trompes, l'atteinte ovarienne, et les altérations de l'implantation embryonnaire dues à l'adénomiose.
- Cependant, il est important de noter que 50 à 60 % des femmes atteintes d'endométriose peuvent avoir une grossesse normale.
Prise en charge multidisciplinaire
- Une prise en charge multidisciplinaire est essentielle, impliquant gynécologues, gastro-entérologues, centres anti-douleur, et autres spécialistes.
- La stratégie nationale de lutte contre l'endométriose vise à améliorer la coordination des soins et la formation des professionnels de santé.
Recherches et perspectives
- La recherche actuelle se concentre sur :
- L'étude de la microinnervation et macroinnervation de l'utérus.
- L'impact sur la qualité de vie.
- L'évaluation de thérapies complémentaires.
- Des cohortes de patientes sont suivies pour mieux comprendre l'évolution de la maladie et l'impact des traitements.
Points importants à retenir
- L'endométriose est une maladie complexe et multifactorielle.
- Le diagnostic précoce et la prise en charge multidisciplinaire sont essentiels pour améliorer la qualité de vie des patientes.
- La recherche continue d'évoluer pour mieux comprendre les mécanismes de la maladie et développer de nouvelles stratégies thérapeutiques.
- Il est crucial de sensibiliser et d'informer les professionnels de santé, les patientes et le grand public sur cette pathologie.
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Voici un sommaire de la transcription de la vidéo "⚡ Les dessous de l’endométriose" avec des horodatages :
- Introduction
- Présentation du café des sciences sur l'endométriose.
- L'endométriose touche environ une femme sur 10 dans le monde.
- Symptômes variés : douleurs, fatigue chronique, nausées, dépression.
- Définition de l'endométriose (00:02:52)
- Présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus.
- Localisations fréquentes : arrière de l'utérus, ligaments, ovaires, trompes.
- Localisations plus rares : diaphragme, nez, cerveau, articulations.
- Adénomiose: endométriose dans le muscle utérin.
- Facteurs de risque (00:07:40)
- Règles douloureuses depuis l'adolescence.
- Prédisposition génétique (sans test précis).
- Maladie multifactorielle.
- Règles abondantes.
- Nombre de grossesses et adénomiose.
- Mode de vie : activité physique, alimentation riche en légumes.
- Facteurs aggravants : alcool, viande rouge, manque de sommeil.
- Prématurité, RCIU.
- Antécédents de violence.
- Prise en charge des adolescentes (00:13:13)
- Importance de ne pas laisser les adolescentes souffrir.
- Prise en charge précoce pour enrayer la maladie.
- Surveillance des symptômes.
- La maladie peut se déclarer à tout âge.
- Traitements (00:16:26)
- L'endométriose ne se guérit pas, mais on peut la soulager.
- Le diénogeste, une molécule récente, peut faire régresser les lésions.
- Importance d'enrayer la progression et de traiter.
- Les traitements visent à calmer la douleur et à faire régresser la maladie.
- Évolution de la maladie (00:19:59)
- Pas de données scientifiques probantes sur l'évolution.
- 1/3 évolue, 1/3 stagne, 1/3 progresse.
- 10 % des femmes sont asymptomatiques.
- Pas de corrélation entre la lésion et la douleur.
- Endométriose et infertilité (00:22:06)
- 40 % des femmes atteintes d'endométriose ont des problèmes de fécondité.
- Lien entre infertilité et endométriose.
- Explications anatomiques : trompes bouchées, atteinte ovarienne.
- L'adénomiose peut altérer l'implantation de l'embryon.
- La douleur et la sexualité douloureuse peuvent réduire la fertilité.
- 50 à 60 % des femmes atteintes d'endométriose ont une grossesse normale.
- Traitements et molécules (00:29:56)
- Le diénogeste : un progestatif qui arrête les règles et diminue l'inflammation.
- L'optimisette : une pilule contraceptive qui peut suffire à arrêter les règles.
- Prise en charge multidisciplinaire (00:35:06)
- Nécessité d'une approche globale et multidisciplinaire.
- Centres anti-douleur, gastro-entérologues, etc..
- Stratégie nationale de lutte contre l'endométriose et filières de santé.
- Formation des professionnels de santé.
- Réunions de concertation pluridisciplinaires.
- Impact de la progestérone (00:41:08)
- La progestérone a une vertu anti-inflammatoire.
- Les progestatifs assèchent l'endomètre et modifient la production de molécules inflammatoires.
- Information et éducation (00:44:51)
- Informer et parler de la maladie.
- Éducation auprès des infirmières scolaires.
- Nécessité de campagnes d'information.
- Importance de l'écoute du patient.
- Accès aux soins et diagnostic (00:54:07)
- Amélioration de la formation des professionnels.
- L'échographie est l'examen de première intention.
- Délai moyen de diagnostic : 7 à 10 ans.
- Première étape pour les personnes se reconnaissant dans les symptômes (01:00:04)
- Consulter un professionnel de santé.
- Suivi à long terme et accompagnement.
- Ménopause et endométriose (01:02:05)
- Amélioration notable des symptômes, mais pas systématiquement.
- La douleur peut persister.
- Prise en charge holistique de la femme.
- Testostérone et transition de genre (01:06:01)
- La testostérone a un effet atrophique sur l'endomètre.
- Effet positif sur la dysménorrhée.
- Impact de la maladie sur le travail (01:07:58)
- Peut être extrêmement invalidant.
- Dépend du traitement et des aménagements possibles.
- Recherches à venir (01:09:44)
- Recherches sur la santé de la femme et des couples.
- Étude sur la microinnervation et la macroinnervation de l'utérus.
- Études sur la qualité de vie.
- Cohortes de patientes pour mieux comprendre l'impact de la maladie.
- Symptômes digestifs (01:79:03)
- Modification du transit, ballonnement, douleurs, sang dans les selles.
- Syndrome de l'intestin irritable.
- Association cancer du sein et endométriose (01:85:58)
- Hyperestrogénie et risque de cancer du sein.
- Paramètres analysés dans les études de cohortes.
- Introduction
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L'Éducation à la Sexualité en France: Entre Tensions et Consensus
Source: Émission "Être et Savoir" sur France Culture (extrait du 28 novembre 2023), animée par Louis Touret
Invités:
Yves Verneuil, historien de l'éducation, co-auteur de "Une question chaude: Histoire de l'éducation sexuelle à l'école"
- Philippe Delorme, Secrétaire Général de l'Enseignement Catholique
- Lolita Arrivé, professeure des écoles
Thèmes abordés:
I. Contexte du Débat
L'Éducation à la sexualité, un sujet "chaud": (0:36-1:01)
Louise Touret introduit le débat en soulignant la controverse persistante autour de l'éducation à la sexualité en France, où seulement 20% des élèves bénéficient de cet enseignement .
Des critiques au sein même du Ministère de l'Éducation: (1:01-1:28)
Yves Verneuil souligne que le sujet interroge le rôle de l'école par rapport à la famille, et que des critiques, notamment celles d'Alexandre Portier (Ministre délégué à la réussite scolaire) et de l'enseignement catholique, s'expriment au sein même du Ministère de l'Éducation .
II. Histoire de l'Éducation Sexuelle en France
Des objectifs fluctuants: (2:32-7:26)
Yves Verneuil retrace l'histoire de l'éducation sexuelle en France, en soulignant l'évolution des objectifs au fil du temps, passant de l'hygiène sexuelle au début du 20ème siècle à l'accompagnement de la maturation des adolescents et à la réflexion sur leur liberté .
L'influence de Mai 68: (4:42-5:54)
Il nuance l'impact de Mai 68, en précisant que des initiatives d'éducation sexuelle existaient déjà dans les années 1960, mais que le mouvement a amplifié les revendications et la politisation du sujet .
La circulaire Fontanet (1969): (5:54-8:22)
Yves Verneuil analyse la circulaire Fontanet de 1969, qui introduit l'éducation sexuelle à l'école, tout en dissociant l'information de l'éducation sexuelle, et en instaurant un droit de véto des parents sur les contenus .
III. Opposition des Familles et de l'Enseignement Catholique
La crainte d'une intrusion de l'État: (24:32-25:13)
Yves Verneuil explique l'opposition historique de certaines familles à l'éducation sexuelle, souvent perçue comme une intrusion de l'État dans le domaine de l'éducation familiale .
L'inquiétude face à la "théorie du genre": (10:39-14:53)
Philippe Delorme exprime les réserves de l'enseignement catholique face au programme d'éducation à la sexualité, notamment en ce qui concerne l'exclusion des parents, la rigidité du programme, et la présence d'éléments jugés idéologiques, comme la notion d'identité de genre .
La défense du rôle éducatif de la famille: (21:58-23:06, 51:53-53:14)
Philippe Delorme insiste sur la nécessité d'associer les parents à la démarche éducative, et de respecter leur liberté de conscience et leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants .
IV. Le Rôle de l'École et les Droits de l'Enfant
L'école au service de l'intérêt des enfants: (17:47-18:34)
Lolita Arrivé défend le rôle de l'école dans la protection des enfants, en rappelant que l'intérêt des enfants doit primer sur celui des parents, et que l'éducation à la sexualité, au consentement, et aux droits de l'enfant sont essentiels pour leur bien-être .
L'importance de l'éducation à la sexualité dès le plus jeune âge: (16:12-17:06)
Lolita Arrivé plaide pour une éducation à la sexualité dès la maternelle, afin de lutter contre la honte et le tabou, et d'aborder les notions d'intimité et de consentement .
La nécessité d'une formation des enseignants: (32:20-33:06)
Lolita Arrivé souligne l'importance de former les enseignants à l'éducation à la sexualité, en leur fournissant les outils et les connaissances nécessaires pour aborder ces sujets sensibles avec les élèves .
V. La Laïcité comme Fondement de l'Éducation à la Sexualité
Une évolution du concept de laïcité: (56:19-57:13)
Yves Verneuil analyse l'évolution du lien entre laïcité et éducation à la sexualité, en montrant que la laïcité, initialement perçue comme un obstacle à l'enseignement, est aujourd'hui invoquée comme fondement de ce droit .
La laïcité comme garante de valeurs communes: (57:13-58:35)
Yves Verneuil propose la laïcité, et les valeurs communes qu'elle porte, comme une base de consensus pour dépasser les clivages et instaurer une éducation à la sexualité respectueuse de la diversité des opinions .
VI. Influences Internationales
L'influence des mouvements conservateurs américains:(48:04-50:28)
Esther Sinam, spécialiste des États-Unis, met en lumière l'influence des mouvements conservateurs américains sur les débats français, en soulignant les parallèles dans les rhétoriques et les stratégies de manipulation de l'opinion publique .
Conclusion:
L'émission "Être et Savoir" offre une analyse riche et nuancée des enjeux de l'éducation à la sexualité en France.
Elle met en évidence les tensions entre le rôle de l'école et celui de la famille, les craintes face à l'évolution des mœurs et des valeurs, et la nécessité de trouver un terrain d'entente pour garantir aux enfants une éducation complète et respectueuse de leurs droits.
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Voici un document de synthèse pour un briefing, basé sur la source fournie :
Thème principal : Paniques morales autour des sexualités juvéniles et construction du genre
- Contexte des rencontres : Les rencontres "Jeunes & sociétés en Europe et autour de la Méditerranée" ont pour but d'étudier les évolutions contemporaines des jeunesses, à la fois en tant que groupes identitaires et en tant que moment biographique. L'édition d'octobre 2016 à Lyon portait sur le thème "Genre et jeunesses".
- Objectifs des rencontres : Ces rencontres visent à réunir des chercheurs de différentes disciplines des sciences sociales pour étudier les constructions identitaires liées au genre et les rapports sociaux de sexe chez les jeunes. Une attention particulière est accordée à la socialisation primaire, aux inégalités de sexe, aux politiques publiques et aux questions de droits.
- Présentation générale du colloque : La séance plénière d'ouverture a été animée par Hélène Buisson-Fenet, Emmanuelle Santelli et Christine Détrez, qui ont présenté la genèse des rencontres, la thématique du genre et sa place dans le contexte lyonnais.
- Conférence de Michel Bozon : L'accès à la sexualité et à l'intimité
- Thème central : L'accès des jeunes à la sexualité participe à la socialisation pratique au genre et constitue une étape importante de la construction de la féminité et de la masculinité.
- Socialisation juvénile : Elle est marquée par un recul des contrôles adultes directs, la désinstitutionnalisation des premières expériences amoureuses, et l'allongement de la scolarité et de la période de la jeunesse.
- Deux moments d'initiation à la sexualité : L'adolescence (préparation à l'entrée dans la sexualité avec des normes genrées) et la "jeunesse sexuelle" (autonomie privée accrue permettant l'individualisation des préoccupations sexuelles et la diversification des expériences).
- Injonctions et anxiété des adultes : Les jeunes sont confrontés à des discours adultes, des injonctions et des appels à la responsabilité, créant une nouvelle forme de contrôle indirect. La perte de contrôle direct sur la sexualité des jeunes engendre une anxiété chez les adultes, focalisée sur les dangers de la pornographie et les comportements masculins.
- Rappel à l'ordre du genre : L'alarmisme sexuel conduit à un rappel à l'ordre du genre, où les femmes sont considérées comme plus "responsables" et chargées de civiliser les hommes en matière de sexualité. Cette dichotomie entrave l'égalité des sexes et renforce les rôles traditionnels.
- Conférence de Muriel Salle : Inquiétude d'hier et d'aujourd'hui sur l'indifférenciation sexuelle
- Contexte historique : Muriel Salle replace les débats actuels, comme les polémiques autour des ABCD de l'égalité, dans une perspective historique des tensions entre l'école et l'église en France.
- Objectif de l'école : L'apprentissage de l'égalité des sexes est un objectif de l'école française, notamment via les ABCD de l'égalité, malgré les protestations et les angoisses sur l'indifférenciation sexuelle.
- Opposition à la "théorie du genre" : Les opposants aux ABCD de l'égalité estiment que la promotion de l'égalité conduit à nier les réalités biologiques et culturelles, alimentant une peur de l'indifférenciation sexuelle et des "troubles des identités de genre". L'église catholique dénonce la "théorie du genre" comme une idéologie dangereuse, contribuant à décrédibiliser le concept de genre dans la recherche.
- Évolution des représentations de la différence des sexes : Les études de genre et l'histoire des sciences montrent que la manière de penser la différence des sexes s'est construite entre le XVIIe et le XIXe siècle, passant d'un modèle unisexe à un modèle de deux sexes distincts.
- Guerre scolaire : L'opposition de l'église catholique est perçue comme un nouvel épisode d'une longue guerre scolaire, débutée avec la dénonciation des manuels scolaires et poursuivie avec les débats sur la coéducation et l'éducation sexuelle.
- Perspective de genre : La question de l'indifférenciation peut être vue comme une ouverture vers une recomposition des contenus de la féminité et de la masculinité, plutôt que comme un danger.
En résumé, ce colloque met en lumière les tensions et les inquiétudes entourant les sexualités juvéniles et les questions de genre, en explorant à la fois les dynamiques sociales contemporaines et les contextes historiques plus larges.
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- Jan 2025
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Ce texte est une transcription d'une vidéo YouTube qui explore le harcèlement sexiste subi par les filles et les femmes, de l'enfance à l'âge adulte.
Il présente des exemples concrets de situations de harcèlement, discute des réactions des victimes et propose des solutions inspirées de l'école de Palo Alto, mettant l'accent sur le changement de perspective et l'appropriation du pouvoir par les femmes pour contrer ces comportements.
L'auteure souligne le rôle de la misogynie intériorisée et plaide pour une éducation différente des garçons et des filles.
Voici un sommaire minuté de la transcription de la vidéo "Sous les jupes des filles - Emmanuelle Piquet - Chagrin Scolaire a 10 ans !".
Veuillez noter qu'il s'agit d'une interprétation de la transcription et non d'un sommaire officiel.
0:00-1:30 : Introduction - Le malaise face au harcèlement sexuel
- L'intervenante partage une anecdote illustrant les réactions différentes de ses filles face au harcèlement de rue.
- Malgré des réactions différentes, le sentiment de malaise persiste, car elles sont réduites à des objets sexuels.
- Espoir d'un futur sans harcèlement sexuel grâce à une éducation différente des enfants.
- Questionnement sur les solutions face aux violences sexistes actuelles.
- Introduction du concept de l'école de Palo Alto pour aider les enfants à trouver des solutions.
1:30-4:00 : La misogynie intériorisée - Un obstacle majeur
- Définition de la misogynie intériorisée et exemples illustrant ce concept.
- Exemples de pensées et de préjugés sexistes courants, même parmi les femmes.
- Mise en évidence de l'absurdité de ces préjugés.
- Le "compliment" dévalorisant : "Tu n'es pas comme les autres filles".
- La misogynie intériorisée comme obstacle principal à la lutte contre le sexisme.
4:00-6:30 : L'histoire de Léonie - Trouver des solutions créatives
- L'histoire de Léonie, 7 ans, harcelée par un garçon dans la cour de récréation.
- L'impasse : rester immobile ou courir, les deux options alimentent le harcèlement.
- La solution créative proposée par l'intervenante : utiliser des Carambar pour dissuader le garçon.
- Résultat mitigé : le garçon cesse le harcèlement, mais les autres filles ne veulent pas adopter la solution par peur d'être "moches".
- Leçon de l'école de Palo Alto : respecter le choix des filles et leur donner les moyens d'observer le sexisme.
6:30-9:00 : Le cas de Lorette - Reprendre le contrôle face au cyberharcèlement
- L'histoire de Lorette, 17 ans, victime de "revenge porn" et de cyberharcèlement.
- L'impact dévastateur du cyberharcèlement sur Lorette et sa famille.
- L'importance de la colère de Lorette pour lutter contre le cyberharcèlement.
- La stratégie de Lorette : reprendre le contrôle de son image en publiant d'autres photos d'elle-même.
- Résultat : Lorette se sent à nouveau libre et le harcèlement diminue.
- Le concept de "l'arrêt d'une escalade complémentaire" de l'école de Palo Alto.
9:00-11:00 : Conclusion - Donner aux filles les moyens d'agir et responsabiliser les garçons
- La nécessité de donner aux filles les moyens d'agir et de ne pas leur imposer la responsabilité de faire cesser le sexisme.
- L'analogie du chat et du bébé : apprendre aux garçons à respecter les limites.
- L'objectif : rendre les actes sexistes inconfortables pour leurs auteurs afin qu'ils ne se reproduisent pas.
- Conclusion de l'intervention.
Enfin, elle met en avant l'importance de rendre inconfortables les actes sexistes pour les auteurs afin de prévenir leur répétition.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire "REPLAY 🦋 Webinaire HPV : enjeux et nouveaux outils sur les papillomavirus | Crips IDF"
Ce sommaire met en avant les points clés du webinaire sur les papillomavirus (HPV), en présentant les enjeux de santé publique liés à cette infection, les actions du Crips pour améliorer la couverture vaccinale et les outils de communication développés pour sensibiliser les jeunes et les parents.
La dernière partie consacrée aux échanges permet d'apporter des précisions sur des points importants comme l'autorisation parentale et le carnet de santé, et d'ouvrir la discussion sur la manière de motiver les parents à faire vacciner leurs enfants.
0:00 - 5:00 : Introduction et présentation du Crips Ile-de-France
- Fanny Forgestier et Léa, chargées de projets au Crips, présentent le thème du webinaire : les papillomavirus (HPV), les enjeux et les nouveaux outils de prévention.
- Le Crips, association loi 1901, intervient sur la promotion et la prévention en santé, notamment auprès des jeunes et des publics prioritaires.
- Le Crips propose des actions directes auprès des publics (stands, animations) et accompagne les professionnels (formations, projets de prévention).
5:00 - 9:00 : Les papillomavirus (HPV): définition, vaccination et dépistage
- Les HPV sont une infection sexuellement transmissible (IST) très fréquente, touchant 80% de la population sexuellement active.
- 90% des personnes infectées éliminent naturellement le virus, mais pour 10% il persiste et peut engendrer des problèmes de santé graves.
- Les HPV peuvent provoquer des cancers HPV-induits (col de l'utérus, vulve, pénis, anus, voies aérodigestives supérieures) et des condylomes (verrues génitales).
- La vaccination est recommandée dès 11 ans pour les filles et les garçons, avec un schéma vaccinal en 2 ou 3 injections.
- Le vaccin Gardasil 9 protège contre les 9 souches de HPV les plus dangereuses.
- La vaccination est efficace et sûre, avec peu d'effets secondaires.
9:00 - 16:00 : La couverture vaccinale en France : un enjeu de santé publique
- La couverture vaccinale HPV en France est faible, en dessous de 50% pour les filles et 6% pour les garçons, comparée à d'autres pays où elle atteint 80%.
- Des disparités territoriales existent, notamment en Seine-Saint-Denis (93) qui présente le taux de vaccination le plus faible de France métropolitaine.
- L'exemple d'autres pays comme la Suède et l'Australie montre que la vaccination est efficace pour réduire les lésions précancéreuses et les cancers.
- Une campagne nationale de vaccination dans les collèges a été lancée en 2023 pour les classes de 5ème, avec un objectif de 30% de couverture la première année.
- Le vaccin est gratuit dans le cadre de cette campagne.
- Le dépistage est complémentaire à la vaccination, avec un frottis tous les 3 ans à partir de 25 ans et un test HPV à partir de 30 ans.
16:00 - 36:00 : Présentation des projets du Crips pour améliorer la couverture vaccinale
- Présentation d'un état des lieux réalisé à Pantin (93) auprès des jeunes, des parents et des professionnels.
- Les résultats montrent un manque d'information sur les HPV et la vaccination, ainsi que des craintes liées aux effets secondaires.
- Le Crips a développé des actions pour renforcer l'information des publics et des professionnels, en insistant sur la fréquence de l'infection, la prévention des cancers et l'efficacité et la sécurité du vaccin.
- Présentation d'une expérimentation menée dans des collèges de Pantin et de Sarcelles (95) : formation des professionnels, animations en classe, actions sur les territoires.
- Création d'un jeu pédagogique "Puberté HPV" pour sensibiliser les jeunes de manière ludique.
36:00 - 58:00 : La campagne de communication "Les Papiomas je n'en veux pas"
- Présentation de la campagne de communication du Crips, avec une identité visuelle "fun" et ludique, axée sur les emojis.
- Création de kits d'information pour les jeunes et les parents, avec des brochures, des affiches et des jeux.
- Réalisation de vidéos de sensibilisation diffusées sur les réseaux sociaux et dans les cabinets de santé.
- La communication est axée sur la prévention des cancers, en désexualisant le message pour éviter les craintes des parents.
58:00 - fin : Conclusion, échanges et questions/réponses
- Les participants peuvent télécharger les outils du Crips sur le site internet ou demander des brochures par mail.
- Le Crips propose des formations pour les professionnels de santé, de l'éducation nationale et d'autres secteurs.
- Importance du tissu associatif local pour mobiliser les parents.
- Échanges sur les modalités de la vaccination en collège (autorisation parentale, carnet de santé).
- Réflexion sur l'importance de la prévention des cancers comme levier de motivation pour la vaccination.
- Clôture du webinaire et invitation à contacter le Crips pour toute question ou demande d'information.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire "VIH et outils vidéo : hommage aux "3000 scénarios contre un virus" | Crips IDF"
Ce sommaire met en avant la richesse du webinaire, en retraçant l'histoire du projet "3000 scénarios contre un virus", en présentant les nouveaux clips de prévention réalisés par des étudiants et en soulignant l'importance de la vidéo comme outil de lutte contre le VIH.
Il offre aux participants des clés pour s'approprier ces outils et les diffuser auprès des publics concernés.
0:00 - 6:00 : Introduction et présentation du Crips Ile-de-France
- Jérémy Chalon et Bastien Biber, chargés de projets au Crips, se présentent et expliquent le thème du webinaire : la vidéo comme outil de prévention du VIH.
- Le Crips, Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes, existe depuis 1988.
- Le Crips agit principalement dans la lutte contre le VIH/Sida et la promotion de la santé des jeunes, en luttant contre toutes formes de discriminations.
- Ce webinaire se concentre sur la vidéo comme outil de prévention, en s'appuyant sur des réalisations concrètes.
6:00 - 11:00 : Le VIH aujourd'hui : état des lieux et enjeux de la prévention
- L'objectif 2030 : atteindre zéro contamination du VIH d'ici 2030.
- Présentation de la prévention diversifiée : préservatifs, PrEP, traitement d'urgence, Tas (Traitement comme Prévention).
- Les outils de prévention fonctionnent, mais la mise en œuvre reste complexe.
- Diminution des contaminations ces 10 dernières années, mais légère remontée chez les populations les plus précarisées et discriminées.
- L'offre en santé sexuelle est bonne, mais la demande doit être travaillée et encouragée dans un cadre inclusif.
- Besoin d'un dépistage plus régulier et précoce pour certaines populations.
- Lutte contre la sérophobie et l'image négative du VIH.
11:00 - 20:00 : La vidéo comme outil de prévention : puissance et flexibilité
- La vidéo est un outil puissant pour faire passer des messages, notamment en santé.
- Importance de respecter certains codes pour une bonne assimilation du message.
- La vidéo permet d'atteindre une large audience et de cibler des publics spécifiques.
- La filmographie pédagogique : utiliser la vidéo pour répondre à une problématique de santé publique.
- Deux approches : diffusion d'une vidéo suivie d'un débat ou création d'une vidéo pour répondre à un besoin spécifique.
- L'importance du "par et pour" : impliquer les publics concernés dès la conception du message.
- Présentation d'une bande démo des productions vidéo du Crips : fiction, interviews, documentaires.
- L'humour comme vecteur de diffusion du message et outil de dédramatisation.
20:00 - 41:00 : "3000 scénarios contre un virus" : un projet phare du Crips
- Retour sur le contexte du VIH au début des années 90 : urgence de santé publique et besoin de prévention.
- Présentation du projet "3000 scénarios contre un virus" : un concours de scénarios par et pour les jeunes (lycéens et étudiants).
- Sélection de 30 scénarios parmi 3000, réalisés par des professionnels du cinéma.
- Projection de trois courts-métrages : "La Pharmacie", "Le Poisson Rouge" et "La Déclaration".
- Importance de la restauration des films pour assurer leur diffusion actuelle.
- "3000 scénarios contre un virus" : des messages de prévention toujours d'actualité.
41:00 - 58:00 : Le projet 2024 : un hommage aux "3000 scénarios" et aux progrès de la lutte contre le VIH
- Partenariat avec l'école Sup de Pub pour la création de nouveaux clips de prévention.
- Les étudiants ont travaillé sur le fond, les messages, les scénarios et la réalisation.
- Importance du "par et pour" dans ce projet : les étudiants s'adressent à un public jeune.
- Projection de trois clips primés : "Attendre", "Reverse Thinking" et "Stéréotype".
- Les clips abordent la sérophobie, l'importance du dépistage et la notion de "I=I".
- Conclusion : la vidéo est un outil puissant pour changer les mentalités et lutter contre le VIH.
58:00 - fin : Conclusion, appel à l'action et remerciements
- La vidéo est un outil efficace pour la prévention et la promotion de la santé, mais il faut savoir s'en servir.
- Le "par et pour" est la clé de la réussite et de l'impact d'un projet.
- Appel à l'appropriation et à la diffusion des films du Crips.
- Présentation de la formation "Réalisation d'outils vidéo de promotion de la santé".
- Remerciements aux participants et invitation à suivre le Crips sur les réseaux sociaux.
- Message d'espoir : la fin du sida pour 2030 est possible.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire "Sexualité et Handicap : comment aborder le sujet avec des jeunes concernés | Crips IDF"
0:00 - 4:00 : Introduction et présentation du Crips Ile-de-France
- Chloé Ancelin et Fabrice, chargés de prévention, se présentent et décrivent leur expérience au sein du Crips Ile-de-France.
- Le Crips, Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes, existe depuis 1988.
- Les missions principales du Crips sont la promotion de la santé et la prévention du sida auprès des jeunes, en luttant contre toutes formes de discriminations.
- Le webinaire se focalise sur les actions de prévention menées par le Crips auprès des personnes en situation de handicap.
4:00 - 8:00 : Présentation des dispositifs du Crips pour les personnes en situation de handicap
- Le programme "Handipr" propose des ateliers et animations au sein des établissements accueillant des personnes en situation de handicap (IME, ESAT...).
- Un bus d'information se déplace dans les établissements pour proposer des informations et répondre aux questions des jeunes et adultes.
- Des actions de sensibilisation et des formations sont proposées aux professionnels qui accompagnent les personnes en situation de handicap.
- Un centre de ressources met à disposition des outils et accompagne les professionnels dans leurs projets.
- Des permanences de santé sexuelle sont mises en place au sein des établissements pour des entretiens individuels.
- Le projet "Ambassadeur santé" encourage les jeunes et adultes à devenir acteurs de prévention auprès des autres résidents.
8:00 - 13:00 : Importance de la prévention et statistiques alarmantes
- Les actions de prévention visent à favoriser l'autonomie en matière de santé, à identifier les lieux ressources, à rappeler les droits fondamentaux et à limiter les comportements à risque.
- Des chiffres alarmants sont présentés pour justifier l'importance d'intervenir sur cette thématique:
- 80% des femmes en situation de handicap ont subi des violences sexuelles.
- 9 femmes autistes sur 10 déclarent avoir subi des violences, dont 47% avant 14 ans.
- 86% des femmes en situation de handicap déclarent ne jamais avoir eu de mammographie.
13:00 - 24:00 : Présentation d'outils d'animation adaptés aux personnes en situation de handicap
- L'importance de choisir des outils adaptés au handicap du public est soulignée.
- Différents types d'outils sont présentés, allant des jeux de cartes aux supports visuels et tactiles :
- Infox: Jeu de cartes d'affirmations vraies ou fausses pour initier le débat.
- Zone de tolérance: Jeu de cartes présentant des situations pour discuter des limites et du consentement.
- Image en Gage: Jeu d'images pour aborder les thèmes de la vie affective et sexuelle.
- Tom et Léa: Outil pédagogique pour parler de la puberté, de l'anatomie et des émotions.
- Vulve et autres matériels sexcèdes: Modèles anatomiques pour l'apprentissage et la discussion.
- Palette contraceptive: Présentation des différents moyens de contraception.
- Exposition photo "Handivol": Photos illustrant la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.
- Tablier pédagogique: Tablier de cuisine avec des pochettes illustrant l'anatomie.
24:00 - 30:00 : Autres supports et conseils pour aborder la sexualité et le handicap
- L'utilisation de brochures, d'affiches, de musique et de matériel de prévention est conseillée.
- L'importance de l'écoute, de la présence et de l'adaptation aux besoins de chaque personne est mise en avant.
30:00 - Fin : Témoignage du centre du Jard et échanges avec les participants
- Yan, éducateur spécialisé, et Victor, ambassadeur santé, témoignent de leur expérience au centre du Jard.
- Les projets menés en collaboration avec le Crips (groupes de parole, entretiens individuels, formation d'ambassadeurs santé) sont présentés.
- L'importance d'une collaboration entre professionnels et jeunes pour créer des espaces de parole et d'intimité est soulignée.
- Les participants posent des questions sur le consentement, l'accès aux outils, la mise en place de projets similaires, etc.
- Le webinaire se termine par un message d'espoir et d'encouragement à poursuivre les actions de prévention et d'éducation à la sexualité pour les personnes en situation de handicap.
Ce sommaire résume les points clés du webinaire et offre une vue d'ensemble des thématiques abordées. Il met en lumière l'engagement du Crips auprès des personnes en situation de handicap, la diversité des outils disponibles et l'importance de la collaboration entre professionnels et jeunes pour faire évoluer les mentalités.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire "[Webinaire] Construire une séance d'éducation à la sexualité : choisir les bons outils | Crips IDF"
Ce sommaire met en lumière les points forts du webinaire et propose une structure pour comprendre les différentes étapes et les enjeux de la construction d'une séance d'éducation à la sexualité.
Il met également en avant l'importance des compétences psychosociales, de l'inclusion et de l'adaptation des outils aux publics.
0:00 - 3:00 : Introduction et présentation du Crips Ile-de-France
- Juliette Descroix et Chloé Ino se présentent et expliquent leur rôle au sein du Crips Ile-de-France.
- Le Crips, Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes, est une association née à la fin des années 80.
- Le Crips s'engage dans la prévention et la promotion de la santé globale : VIH/SIDA, santé mentale, prévention des consommations de drogues et santé sexuelle.
- Le Crips intervient auprès de divers publics, notamment les scolaires, les personnes en situation de handicap et les professionnels.
3:00 - 8:00 : Thématiques de l'éducation à la sexualité et ressources
- L'éducation à la sexualité ne se limite pas à la prévention des IST et des grossesses non désirées, mais englobe une approche globale de la sexualité.
- Les thématiques abordées sont variées et incluent les risques et les maladies, l'anatomie, les relations aux autres, les violences, l'égalité fille-garçon et le consentement.
- Des références sont données, comme le référentiel de l'UNESCO et le programme d'éducation à la sexualité du ministère de l'Éducation nationale.
- L'importance de parler des violences et d'utiliser des "trigger warnings" est soulignée.
8:00 - 15:00 : Importance des réseaux sociaux et des compétences psychosociales
- Les intervenants encouragent à s'intéresser aux réseaux sociaux utilisés par les jeunes, sans les diaboliser, pour comprendre leur univers et mieux les captiver.
- L'importance de développer les compétences psychosociales (CPS) est mise en avant.
- Les CPS sont des compétences émotionnelles, cognitives et sociales qui aident à faire face aux événements de la vie quotidienne.
- Développer les CPS facilite l'adoption de comportements favorables à la santé et peut avoir des effets durables.
15:00 - 30:00 : Présentation d'outils d'animation pour l'éducation à la sexualité
- Différents outils sont présentés, disponibles sur le site internet du Crips.
- Chaque outil est accompagné d'une fiche d'aide à l'animation pour guider les intervenants.
- "Le premier outil, c'est vous !" : l'importance de la posture, de la préparation et de l'enthousiasme de l'intervenant est soulignée.
- Parmi les outils présentés : le Violentomètre, le Charmant-Gênant-Violent, la Santé à Emporter sur Love, l'Infox et le Qui-Etéro.
- Des exemples d'utilisation de vidéos et de "trends" issues des réseaux sociaux sont donnés, comme la vidéo de Maeva Ghennam et la polémique des Miss France.
- L'importance d'adapter les outils au public et au contexte est rappelée.
30:00 - 40:00 : Importance du matériel de prévention et de l'inclusion
- Outre les outils ludiques, l'utilisation de brochures, de matériel de prévention (préservatifs, préservatif interne, clitoris en 3D...) est recommandée pour illustrer les propos et favoriser la discussion.
- L'utilisation du préservatif interne est encouragée pour aborder l'anatomie et déconstruire les mythes.
- Le Crips préconise l'utilisation des termes "préservatif interne" et "préservatif externe" plutôt que "féminin" et "masculin" pour des raisons d'inclusivité.
- L'adaptation des outils aux différents niveaux de compréhension et de vision est importante, notamment pour les personnes en situation de handicap.
40:00 - 45:00 : Choisir des outils pertinents et inclusifs
- Les intervenants insistent sur l'importance d'incarner les messages que l'on veut faire passer : consentement, bienveillance, gestion des émotions.
- Le consentement doit être travaillé à chaque étape de l'animation et co-construit avec les jeunes.
- Il est crucial de choisir des outils auxquels les jeunes peuvent s'identifier et qui reflètent la diversité des publics.
- Il est important de partir des jeunes, de leurs connaissances et de leurs expériences, pour favoriser l'échange et l'apprentissage mutuel.
45:00 - 50:00 : Conclusion et présentation des ressources du Crips
- Les intervenants rappellent que les jeunes aiment jouer et discuter, et qu'il est important de trouver les outils les mieux adaptés à chaque groupe.
- Le Crips propose une variété de ressources : l'Animatek, des formations, des animations, des brochures, un centre de documentation et un site internet.
- Des ressources externes sont également recommandées, comme le site Cartable des CPS, les Fédérations Promo Santé et l'association Zanzou.
50:00 - Fin : Intervention de Didier, alias "Docteur Capotte", animateur de prévention au Crips et auteur du livre "Puber la vie"
- Didier partage son expérience d'animateur de prévention et évoque l'évolution des thématiques abordées au fil des années.
- Il souligne l'importance d'aborder les questions de genre et de masculinités avec les jeunes, et l'intérêt de la parole des hommes sur ces sujets.
- Didier privilégie les vidéos et le débat contradictoire dans ses animations, et adapte ses outils en fonction du groupe et du contexte.
- Il met l'accent sur le développement de l'esprit critique chez les jeunes, et utilise des exemples tirés de l'actualité et des réseaux sociaux pour alimenter les discussions.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire "Comment discuter avec les ados de l'impact des "vidéos pour adultes" | Crips IDF"
0:00 - 2:00 Introduction et présentation des intervenantes et du Crips Ile-de-France
- Chloé Ancelin et Fanie Forestier se présentent et décrivent leur rôle au Crips Ile-de-France.
- Elles expliquent les missions du Crips, notamment la prévention du VIH/SIDA et l'éducation à la sexualité auprès des jeunes.
Le webinaire se divise en deux parties : * - la première définit la pornographie et ses impacts, * - la seconde explore les moyens d'aborder ce sujet avec les jeunes.
2:00 - 10:00 Définition et historique de la pornographie
- La pornographie est définie comme une représentation obscène visant à provoquer l'excitation sexuelle.
- L'historique de la pornographie est retracée, des premières images datant de plus de 1000 ans avant J-C à l'essor d'Internet.
- L'impact du cinéma, de la VHS, d'Internet et du streaming sur la diffusion de la pornographie est mis en avant.
- L'accessibilité accrue à la pornographie via Internet est soulignée, avec un pic de consommation observé pendant le confinement lié au COVID-19.
10:00 - 20:00 Consommation de la pornographie par les mineurs et impacts sur la santé
- L'âge moyen de la première exposition à la pornographie est de 10 ans, souvent accidentelle via des pop-ups.
- La majorité des jeunes regardent de la pornographie par curiosité et pour apprendre.
- L'accessibilité facile à la pornographie, malgré l'interdiction aux moins de 18 ans, est démontrée.
- La culture pornographique véhicule des stéréotypes de genre, la culture du viol et des représentations racistes.
- Les impacts négatifs de la pornographie sur la santé mentale (perte de confiance, anxiété), la santé sexuelle (baisse de libido, problèmes d'érection) et les comportements sexuels à risque sont expliqués.
20:00 - 30:00 La culture du viol dans les médias et l'éducation à la sexualité
- La culture du viol est présente dans d'autres médias que la pornographie, comme les films, les séries et les réseaux sociaux.
- Des exemples concrets comme le "coach en séduction" Adé Laurent, le film 365 jours et le livre Captif sont analysés.
- La circulaire de 2001 sur l'éducation à la sexualité en milieu scolaire est présentée, soulignant l'obligation de trois séances annuelles.
- Malgré cette obligation, 67% des jeunes déclarent ne pas avoir bénéficié de ces séances.
- L'importance d'une éducation à la sexualité complète, incluant les aspects biologiques, psychoaffectifs et sociaux, est mise en avant.
30:00 - 40:00 Posture à adopter et outils pour discuter de la pornographie avec les jeunes
- L'importance de l'écoute, de la suspension du jugement et de la création d'un espace bienveillant est soulignée.
- Trois outils d'animation sont présentés : "Milcheck de plaisir" (pour reconstruire la chronologie d'un rapport sexuel), un tableau de discussion sur le vrai/faux de la pornographie, et "OK Hor Not OK" (pour travailler sur le consentement).
40:00 - 50:00 Ressources pour les jeunes et les adultes
- Des ressources alternatives à la pornographie mainstream, comme la série Sex Education et des sites d'information fiables, sont recommandées.
- Des livres, des podcasts et des comptes Instagram sur l'éducation à la sexualité sont présentés.
- Le guide "The P Conversation" d'Erica Lust, réalisatrice de films pornographiques éthiques, est particulièrement mis en avant.
50:00 - Fin Questions/Réponses et conclusion
- Les questions des participants portent sur la disponibilité des statistiques, l'adaptation des outils à différents publics, la formation des professionnels et la gestion des situations difficiles en animation.
- L'importance d'une approche pragmatique et bienveillante, basée sur l'écoute et la discussion, est réaffirmée.
Ce sommaire résume les points clés du webinaire "Comment discuter avec les ados de l'impact des "vidéos pour adultes". Il met en évidence l'omniprésence de la pornographie, ses impacts potentiellement néfastes et la nécessité d'une éducation à la sexualité ouverte et positive.
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Sommaire minuté des temps forts du webinaire
0:00 - 5:00 Introduction et présentation du Crips Ile-de-France
- Juliette Descroix et Jen Cuba se présentent et expliquent leur rôle au sein du Crips Ile-de-France.
- Le Crips, une association d'intérêt public, lutte contre le VIH et s'engage dans la prévention et la promotion de la santé, notamment pour les publics scolaires et les personnes en situation de vulnérabilité.
- L'accent est mis sur l'éducation à la sexualité, la prévention des consommations de drogues, les écrans, le bien-être et la santé mentale.
5:00 - 15:00 Importance de l'interactivité et des compétences psychosociales
- L'éducation complète à la sexualité vise à développer des compétences, des attitudes et des valeurs pour que chacun puisse décider et bien vivre sa sexualité.
- Une anecdote sur une expérience menée aux États-Unis en 1943 met en lumière l'efficacité de l'interaction et des discussions pour l'adoption de comportements souhaités. Les groupes de discussion se sont avérés dix fois plus efficaces que les conférences.
- Les formats interactifs, centrés sur les situations réelles des participants, sont plus efficaces que la simple transmission d'informations.
15:00 - 25:00 Les différentes postures professionnelles en animation
- Trois postures sont présentées : la facilitation, la formation et l'animation, illustrées par l'image d'un puzzle.
- L'importance de passer d'une posture à l'autre pour une animation plus efficace est soulignée.
- Des exemples de questions illustrant chaque posture sont donnés.
25:00 - 35:00 Analyse de campagnes de prévention et l'importance d'une approche positive
- Deux jeux d'affiches, l'un sur le VIH et l'autre sur le tabac, sont analysés pour illustrer différentes approches de prévention.
- Les affiches basées sur la peur sont comparées à celles qui encouragent et donnent du pouvoir aux individus.
- L'approche positive, axée sur l'empowerment, est mise en avant comme étant plus efficace.
- L'approche par la peur peut stigmatiser et éloigner des soins.
35:00 - 50:00 Définition et importance des compétences psychosociales
- Définition des compétences psychosociales : un ensemble de capacités cognitives, émotionnelles et sociales pour l'autonomisation et le bien-être.
- Leur importance pour l'adoption de comportements favorables à la santé et le développement personnel est soulignée.
- Elles sont divisées en trois catégories : cognitives, sociales et émotionnelles. Des exemples concrets sont donnés.
- Travailler sur ces compétences nécessite des interventions multiples et répétées dans le temps.
50:00 - 1:00:00 L'inclusion, un concept clé de l'approche du Crips
- L'inclusion et l'inclusivité, nées des luttes des personnes handicapées, féministes et séropositives, visent à une ouverture et une bienveillance active.
- Il est crucial d'avoir conscience de ses propres représentations et de les questionner pour une approche plus inclusive.
- Des exemples concrets, comme l'utilisation du pronom approprié, sont donnés pour illustrer l'inclusion en pratique.
- Des pistes concrètes pour une approche inclusive sont proposées, comme la connaissance des publics, l'analyse de son espace de travail et l'adaptation des projets.
1:00:00 - 1:10:00 Les thématiques abordées en éducation à la sexualité
- L'éducation à la sexualité couvre des thématiques biologiques, juridiques et sociales.
- Le Crips met l'accent sur la promotion de la santé, notamment le consentement, les relations interpersonnelles et les discriminations.
- L'importance du débat et de l'échange sur des sujets comme le consentement est mise en avant.
1:10:00 - 1:20:00 Guides et ressources pour construire une intervention
- Les principes directeurs internationaux de l'UNESCO sur l'éducation à la sexualité proposent des thématiques adaptées à l'âge.
- Le projet de programme de l'Éducation nationale sur l'éducation à la sexualité propose une trame pour les interventions en milieu scolaire.
- L'importance de s'appuyer sur ces recommandations pour la légitimité et la structuration des interventions est soulignée.
1:20:00 - 1:35:00 Posture professionnelle, valeurs et techniques d'animation
- Les valeurs clés pour l'animation : l'empathie, la confiance, l'authenticité et la suspension du jugement.
- L'importance d'incarner ces valeurs pour créer un climat de confiance et de respect est mise en avant.
- Techniques d'animation : questions ouvertes, écoute active, reformulation et importance de la réflexion plutôt que de la persuasion.
- Le guide "Parole de Pro" du Crips propose des conseils pour bien choisir ses mots et éviter les malentendus.
1:35:00 - 1:50:00 Méthodologie et déroulé d'une animation
- La courbe de l'attention et de la participation du groupe illustre le rythme d'une animation.
- Différentes phases sont proposées pour structurer l'animation : attirer l'attention, susciter l'enthousiasme, développer le cœur du sujet, retranscrire et conclure.
1:50:00 - 2:00:00 Le cadre de l'animation et sa co-construction avec le groupe
- Le cadre, co-construit avec le groupe, vise à protéger l'intimité, suspendre le jugement et respecter la parole de chacun.
- L'importance d'impliquer tous les participants, y compris les adultes présents, dans le respect du cadre est soulignée.
- L'adaptation du cadre en fonction du groupe et de la thématique est encouragée.
2:00:00 - Fin Conclusion et présentation des ressources du Crips
- La posture et la préparation sont les clés d'une animation réussie.
- Présentation de l'Animatek, des formations, des animations et des ressources en ligne du Crips.
Questions/Réponses
- Gestion des informations fausses ou inappropriées : relancer la question au groupe, questionner la source de l'information, se référer au cadre juridique si nécessaire.
- Importance de ne pas stigmatiser les opinions, même si elles sont différentes.
- La mixité en animation est privilégiée, sauf cas particuliers et en fonction de l'âge.
- Pas de diplôme spécifique requis pour animer des séances d'éducation à la sexualité, mais l'importance de la formation et de la connaissance de ses limites est mise en avant.
- La confidentialité est nuancée : il ne s'agit pas de tout garder secret, mais de respecter l'intimité et l'anonymat des personnes.
- En cas de problématiques particulières, comme le harcèlement, adapter le cadre et être attentif aux tensions au sein du groupe.
- Proposer des modes de participation variés pour permettre à chacun de s'exprimer.
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Table des Matières : Webinaire CRIPS VIH - Dernières Avancées et Prochains Défis
Introduction
- Présentation du CRIPS (Centre Régional d’Information et de Prévention du Sida et pour la Santé des Jeunes) et de son rôle dans la lutte contre le VIH/SIDA et la promotion de la santé des jeunes.
- Introduction du Comité des Familles et de DMC Action Sida, deux associations engagées dans l'accompagnement des personnes vivant avec le VIH et la prévention auprès du grand public.
Le VIH/SIDA : 40 ans de lutte et de progrès
- . Constatation des progrès significatifs réalisés dans la lutte contre le VIH/SIDA au cours des dernières années, notamment grâce à la mobilisation des associations et des personnes concernées.
- . Présentation de l’objectif de mettre fin au VIH/SIDA d’ici 2030, tout en soulignant les étapes et les efforts nécessaires pour y parvenir.
- . Présentation de données chiffrées sur la situation du VIH/SIDA en France, mettant en lumière des points importants comme le nombre de contaminations annuelles, le pourcentage de jeunes et de personnes de plus de 50 ans touchés, et l'importance du dépistage.
- . Mise en avant du défi que représente la persistance de la sérophobie et la nécessité de faire évoluer l'image de la maladie.
La Prévention : Une approche diversifiée et sur-mesure
- Mise en avant de la diversification des outils de prévention du VIH/SIDA, allant au-delà du seul préservatif, et de l'importance d'une approche sur-mesure adaptée aux besoins de chaque individu.
- Présentation des différents moyens de prévention :
- Préservatifs: Description des différents types de préservatifs (internes et externes) et des progrès réalisés en matière d'accessibilité (remboursement, gratuité pour les moins de 26 ans).
- TPE (Traitement Post-Exposition): Explication du principe du TPE, de son accessibilité (gratuit dans les urgences des hôpitaux) et des perspectives d'évolution (ouverture aux associations communautaires).
- RDR (Réduction des Risques): Présentation de la RDR comme une réussite sanitaire et sociale, description des outils mis à disposition (matériel stérile, traitements de substitution, salles de consommation à moindre risque), et des points à améliorer (accès en milieu carcéral).
- Dépistage: Soulignance de l'importance du dépistage régulier et des avantages qu'il présente, tant au niveau individuel que collectif.
TroD (Test Rapide d’Orientation Diagnostique):
- Explication du rôle du TroD dans l’accès au dépistage et du défi que représente la promotion de son utilisation.
- Autotests: Présentation des autotests comme un outil complémentaire au dépistage traditionnel et des points d'accès (pharmacies).
- Laboratoires sans ordonnance: Mise en avant de la possibilité de se faire dépister dans n’importe quel laboratoire en France sans ordonnance, sans avance de frais et sans rendez-vous.
- PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition): Explication du principe de la PrEP, de son accessibilité (remboursement à 100%, prescription par tout médecin) et de son importance pour les populations les plus exposées.
- TasP (Traitement comme Prévention): Rappel du principe du TasP (une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet pas le virus) et de son importance dans la lutte contre la sérophobie.
- Mise en évidence du défi que constitue l'information du grand public et des populations les plus exposées sur l'existence et l'accessibilité de ces différents outils de prévention.
Le dialogue en santé sexuelle : Un défi majeur
- Mise en avant de l'importance du dialogue en santé sexuelle, au-delà du simple accès aux informations, pour favoriser l'appropriation des outils de prévention.
- Soulignance du rôle des centres de santé communautaire dans la promotion du dialogue en santé sexuelle.
- Interrogation sur les moyens de faciliter le dialogue en santé sexuelle avec les professionnels de santé hors milieu communautaire.
- Mise en avant de la légitimité des professionnels de santé à aborder la santé sexuelle avec leurs patients et de l'attente des Français sur ce sujet.
- Encouragement des professionnels de santé à poser des questions sur la santé sexuelle de manière systématique, à l'instar des questions sur les allergies ou le tabac.
- Présentation du guide "Parler de VIH et de santé sexuelle avec les personnes LGBTQIA+", un outil de formation pour les professionnels de santé.
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L'éducation à la sexualité : Une nécessité pour les jeunes
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Rappel de l'obligation légale pour les établissements scolaires d'organiser trois séances annuelles d'information et d'éducation à la sexualité.
- Constatation du non-respect de cette obligation et de ses conséquences négatives sur la prévention et la santé des jeunes.
- Mise en avant de la demande des jeunes pour ces séances de prévention et de l'importance de les outiller face aux enjeux de la santé sexuelle.
- Reconnaissance des avancées réalisées ces dernières années, tout en soulignant la nécessité d'une éducation à la sexualité plus adaptée et à la hauteur des besoins des jeunes.
La sérophobie : Une réalité persistante
- Mise en évidence du décalage entre les avancées scientifiques et la réalité sociale concernant le VIH/SIDA, avec la persistance de discriminations et de stigmatisations.
- Présentation de données chiffrées sur l'ampleur de la sérophobie et son impact sur la vie des personnes vivant avec le VIH.
- Description des discriminations persistantes :
- Restrictions au déplacement pour les personnes vivant avec le VIH dans de nombreux pays.
- Refus de soins de la part de certains professionnels de santé.
- Mise en lumière des conséquences du refus de soins : retard de la prise en charge, aggravation de l'état de santé, sortie du parcours de soins, méfiance envers les professionnels de santé.
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Victoires et perspectives dans la lutte contre la discrimination
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Présentation de victoires obtenues dans la lutte contre la discrimination liée au VIH/SIDA :
- Loi Ryan White VIH/SIDA aux États-Unis, permettant l'entrée des personnes séropositives étrangères sur le territoire américain.
- Campagne de sensibilisation au refus de soins, menée en partenariat avec l'Assurance Maladie et l'Ordre National des Médecins.
- Adoption de la loi du 28 février 2022 pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l'assurance emprunteur, supprimant l'obligation pour les personnes vivant avec le VIH de déclarer leur statut pour les prêts inférieurs à 200 000 € et remboursables avant 60 ans.
- Révision de la grille de référence du Comité de Suivi et de Proposition d'Aeras, visant à supprimer les refus d'assurance et les surprimes pour les personnes vivant avec le VIH.
- Conclusion sur l'importance de poursuivre la lutte contre la discrimination et de modifier l'image du VIH/SIDA dans la société.
Témoignage : Yannick Salès
- Présentation de Yannick Salès, président de l'association DMC Action Sida et personne vivant avec le VIH.
- Partage de son expérience de vie avec le VIH, depuis l'annonce de son diagnostic à l'âge de 18 ans jusqu'à aujourd'hui.
- Témoignage sur les difficultés rencontrées :
- L'annonce brutale du diagnostic dans les années 80.
- La perte de ses amis et les difficultés dans ses relations amoureuses.
- Le changement de métier suite à la discrimination ressentie dans son ancien travail.
- Le refus de soins de la part d'un dentiste.
- Mise en avant de ses sources de force et d'espoir :
- La rencontre avec le professeur Chermann, qui lui a redonné espoir et lui a permis d'avoir une fille séronégative.
- Ses passions pour la musique et la danse.
- Le soutien de ses parents.
- Son engagement associatif et les témoignages qu'il réalise auprès des jeunes.
- Conclusion sur l'importance du dépistage et de l'acceptation de la maladie.
Conclusion du webinaire
- Remerciements aux intervenants, à l'équipe du CRIPS et aux participants.
- Rappel de l'importance de s'informer, d'aller plus loin dans la compréhension du VIH/SIDA et d'être un allié dans la lutte contre la maladie.
Ressources
- Informations sur les sites web du CRIPS, de DMC Action Sida et du Comité des Familles.
- Invitation à contacter les associations pour toute question ou demande d'information.
- Recommandation de s'adresser aux centres de santé sexuelle (CeGIDD) et aux associations de prévention locales pour un accompagnement personnalisé.
- Mise à disposition de brochures, de livrets et de dossiers documentaires sur le site web du CRIPS.
- Invitation à consulter la page "Animatek" du site du CRIPS pour des outils de prévention téléchargeables et facilement reproductibles.
Appel à l'action
- Encouragement à s'engager dans la lutte contre le VIH/SIDA en s'informant, en se faisant dépister et en luttant contre la discrimination.
- Note : Ce tableau de matières est un résumé des informations clés du webinaire et ne remplace pas le visionnage complet de celui-ci.
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sommaire des temps forts avec timestamps
Introduction et présentation des intervenants (0:00-2:34) ● Présentation du CRIPS, Centre régional d'information et de prévention du sida et pour la santé des jeunes (0:00-1:00) ● Présentation de Vincent, coordinateur du pôle prévention en santé sexuelle pour le Comité des familles, une association qui accompagne les personnes vivant avec le VIH et qui sensibilise le grand public sur le VIH et la santé sexuelle. ● Présentation de Yannick Sales, président de l'association DMC action sida, qui réalise de la prévention principalement auprès d'un public jeune. Yannick est également une personne vivant avec le VIH et partagera son témoignage en fin de séance. Objectifs du webinaire et statistiques sur le VIH en France (2:35-7:48) ● Objectif principal : faire le point sur les avancées de la lutte contre le VIH/sida à l'occasion des 40 ans de cette lutte, et identifier les défis qui restent à relever d'ici 2030. ● Le webinaire se concentrera sur le contexte français, abordant des thèmes tels que l'accessibilité des outils de prévention, l'éducation à la sexualité, la lutte contre la sérophobie et les discriminations.
● Présentation de chiffres clés sur le VIH en France :
○ 5000 nouvelles contaminations par an. ○ 200 000 personnes vivant avec le VIH en France. ○ 14% des personnes découvrant leur séropositivité ont moins de 25 ans, et 22% ont plus de 50 ans. ○ Près d'un tiers des personnes découvrent leur séropositivité à un stade avancé de l'infection. ○ 63% des personnes considèrent la séropositivité comme un critère important pour se lancer ou non dans une relation sentimentale. Présentation des outils de prévention diversifiés (7:49-25:35)
● Le préservatif :
○ Il existe différents types de préservatifs (internes et externes) de différentes tailles et formes. ○ Le préservatif est désormais accessible sur prescription médicale et remboursé. ○ Il est gratuit pour les moins de 26 ans.
● Le TPE (Traitement Post-Exposition) :
○ Ce traitement d'urgence permet d'éviter la contamination au VIH après une exposition au virus. ○ Il doit être pris dans les 48 heures suivant l'exposition. ○ Le TPE est gratuit dans les services d'urgence des hôpitaux. ○ Des études sont en cours pour permettre aux associations communautaires de le prescrire.
● La RDR (Réduction des Risques en direction des usagers de drogues) :
○ La RDR met à disposition une palette d'outils tels que le matériel stérile et les traitements de substitution. ○ Elle a été introduite dans la loi de santé publique, ce qui constitue une victoire pour les associations. ○ Des marges d'amélioration persistent, notamment en milieu carcéral.
● Le dépistage :
○ Il est crucial pour une prise en charge précoce de l'infection. ○ Les avantages du dépistage sont individuels (dialogue en santé sexuelle, mise sous traitement rapide) et collectifs (limitation de la transmission du virus). ○ Plusieurs options existent : dépistage en laboratoire, TROD (Test Rapide d'Orientation Diagnostique), autotests et labo sans ordonnance. ○ Le défi majeur est d'améliorer l'information du public sur ces dispositifs et de faciliter l'accès au dépistage pour les populations les plus exposées.
● La PrEP (Prophylaxie Pré-Exposition) :
○ La PrEP consiste à prendre un traitement quotidien ou à la demande pour prévenir la contamination au VIH. ○ Elle est accessible chez tous les médecins et remboursée à 100%. ○ La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande aux professionnels de santé de parler de la PrEP à toute personne sexuellement active. ○ Le défi est de mieux faire connaître ce dispositif, notamment auprès des femmes et des personnes précaires.
● Le TasP (Treatment as Prevention ou Traitement comme Prévention) :
○ Le TasP repose sur le fait qu'une personne séropositive sous traitement efficace ne transmet pas le VIH. ○ L'efficacité du TasP est prouvée scientifiquement, mais reste encore méconnue du grand public. ○ Il s'agit d'un outil puissant pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et lutter contre la sérophobie. Défis de la communication et de l'éducation (25:36-34:33)
● Importance du dialogue en santé sexuelle :
○ Au-delà de l'information, il est crucial d'établir un dialogue ouvert avec les personnes concernées. ○ Les centres de santé communautaires (CeGIDD, Checkpoint) jouent un rôle important dans ce domaine. ○ Le sondage du CRIPS montre que les Français considèrent les professionnels de santé légitimes pour parler de santé sexuelle, mais que ces discussions restent rares. ○ Il est important que les professionnels de santé abordent la question de la santé sexuelle de manière systématique et décomplexée.
● Défi de l'éducation à la sexualité :
○ La loi impose aux établissements scolaires d'organiser trois séances annuelles d'éducation à la sexualité, mais cette obligation est rarement respectée. ○ Les jeunes sont demandeurs d'information et d'outils pour gérer leur sexualité. ○ L'absence d'éducation à la sexualité a des conséquences néfastes en termes de prévention et de santé publique. ○ La majorité des Français sont favorables à un renforcement de l'éducation à la sexualité à l'école. La sérophobie et les discriminations (34:34-52:45) ● Présentation de Vincent (34:34-35:15): Vincent prend la parole pour aborder la question de la sérophobie, constatant un décalage entre les avancées scientifiques et la réalité sociale.
● Persistance de la stigmatisation et des discriminations (35:16-40:17) :
○ Malgré les progrès médicaux, les personnes vivant avec le VIH sont confrontées à la discrimination et à la stigmatisation. ○ Une étude de l'association AIDES (2016) révèle que 30% des personnes vivant avec le VIH ont subi des discriminations. ○ Les discriminations ont un impact négatif sur l'accès aux soins, aux droits et renforcent l'exclusion sociale. ○ Des témoignages de personnes vivant avec le VIH illustrent la réalité de ces discriminations. ○ Une étude de HIC-sida montre que plus de 50% des jeunes (15-39 ans) dans 25 pays ont des comportements discriminatoires envers les personnes vivant avec le VIH. ○ La discrimination a des conséquences sur la vie des personnes séropositives, qu'elles soient sous traitement ou non, et peut constituer un frein à la prise en charge.
● Exemples de discriminations (40:18-47:11) :
○ Restrictions de déplacements : 47 pays imposent des restrictions de déplacement aux personnes vivant avec le VIH. ○ Ces restrictions varient en intensité et ont un impact sur la vie professionnelle et personnelle des personnes concernées. ○ Refus de soins : certains professionnels de santé refusent de soigner des personnes vivant avec le VIH dans les mêmes conditions que les autres patients. ○ Les dentistes et les gynécologues sont particulièrement concernés par ce phénomène. ○ Les formations des professionnels de santé évoluent, mais la peur et les stéréotypes persistent. ○ Le refus de soins se manifeste par des pratiques discriminatoires et humiliantes. ○ Ce refus de soins a des conséquences graves sur la santé des personnes concernées et peut entraîner une perte de confiance envers le système de santé.
● Victoires et avancées (47:12-52:45) :
○ Lutte contre le refus de soins : des associations comme AIDES et les séropos ont réalisé une affiche en partenariat avec l'Assurance maladie et l'Ordre national des médecins pour sensibiliser les professionnels de santé et les patients. ○ Accès à l'assurance emprunteur : la loi du 28 février 2022 supprime l'obligation de répondre à un questionnaire médical pour les demandes d'assurance emprunteur pour des prêts inférieurs à 200 000 € et remboursables avant 60 ans. ○ Cette loi, fruit de la mobilisation des associations, facilite l'accès au marché de l'assurance emprunteur pour les personnes vivant avec le VIH. ○ Révision de la grille de référence de l'AERAS : les pratiques discriminatoires en matière d'assurance, comme le refus d'assurance ou l'application de surprimes, ne devraient plus être appliquées aux personnes vivant avec le VIH. Témoignage de Yannick Sales (52:46-73:05)
● Yannick Sales, président de l'association DMC action sida, se présente et s'apprête à partager son expérience de vie avec le VIH dans le cadre du projet Madeleine du Comité des familles.
● Annonce du diagnostic et premières années (53:06-59:15):
○ Yannick a appris sa séropositivité à 18 ans lors d'un don du sang. ○ Dans les années 80, le diagnostic était synonyme de condamnation à mort. ○ Yannick a subi une annonce brutale et a été confronté à la solitude et à l'incompréhension de son entourage. ○ Il a dû changer de métier et a trouvé du réconfort dans la musique et la danse. ○ La rencontre avec le professeur Chermann de l'Institut Pasteur lui a redonné espoir et lui a permis d'envisager un avenir.
● Évolution des traitements et parentalité (59:16-60:19):
○ Yannick a connu les débuts difficiles des traitements contre le VIH, avec de nombreux effets secondaires. ○ Les traitements ont considérablement évolué, passant de 15 comprimés par jour à une injection tous les deux mois. ○ Grâce aux avancées médicales, Yannick a pu avoir une fille séronégative par insémination artificielle avec lavage de sperme.
● Discriminations et acceptation (60:20-73:05):
○ Yannick a été confronté à des discriminations dans sa vie professionnelle, amicale et amoureuse. ○ Il a subi un refus de soins de la part d'une dentiste. ○ Il témoigne de l'évolution des mentalités chez les jeunes, qui sont de plus en plus ouverts à la différence. ○ Yannick a fait le choix de témoigner à visage découvert pour lutter contre la stigmatisation. ○ La maladie est devenue une compagne de vie qu'il combat avec force et détermination. ○ Le témoignage dans les lycées lui apporte une grande satisfaction et lui donne la force de continuer à se battre. ○ Yannick insiste sur l'importance du dépistage pour se protéger et protéger les autres. Session de questions-réponses (73:06-100:00)
● Dépistage anonyme et IST :
○ Il est possible de se faire dépister anonymement dans un CeGIDD. ○ Le dispositif "labo sans ordonnance" devrait bientôt permettre de se faire dépister pour les autres IST en plus du VIH.
● Formation des professionnels de santé :
○ Des efforts sont réalisés pour améliorer la formation initiale et continue des professionnels de santé sur le VIH et la santé sexuelle. ○ La jeune génération de professionnels semble plus ouverte à ces questions. ○ Le travail en réseau et le counseling sont des éléments clés pour une prise en charge adaptée des patients.
● Restrictions de déplacements : ○ La source des informations sur les restrictions de déplacements est UNAIDS et le site travelrestrictions.unaids.org. ○ La levée de l'interdiction d'entrée aux États-Unis pour les personnes vivant avec le VIH date seulement de 2010. ○ L'application des restrictions varie selon les pays et certaines personnes choisissent de ne pas divulguer leur statut pour éviter les difficultés.
● PrEP pour les mineurs : ○ La PrEP est autorisée pour les mineurs de plus de 15 ans. ○ Il est recommandé de s'adresser à un centre de santé sexuelle pour un accompagnement personnalisé.
● Groupes d'autosupport : ○ Sida Info Service offre un soutien téléphonique anonyme et gratuit. ○ Des associations comme le Comité des familles et DMC action sida proposent des groupes de parole et des activités pour les personnes vivant avec le VIH.
● Parler de sa séropositivité :
○ Le choix de parler de sa séropositivité est personnel et dépend de chaque individu. ○ L'acceptation de la maladie est un processus long et difficile, et les associations peuvent jouer un rôle important dans ce cheminement.
● Ressources en milieu rural :
○ Sida Info Service et les associations de prévention sont des ressources précieuses, même en milieu rural. ○ Le site du CRIPS propose de nombreuses brochures et documents téléchargeables. ● Conclusion :
○ Les intervenants remercient le public et l'invitent à s'informer, à aller plus loin et à être des alliés dans la lutte contre le VIH/sida. ○ Le Comité des familles, DMC action sida et le CRIPS se tiennent à la disposition du public pour toute information complémentaire.
Remarques :
● Les timestamps sont approximatifs et peuvent varier légèrement en fonction de la lecture de la vidéo. ● Le document ne retranscrit pas l'intégralité du webinaire et se concentre sur les points clés.
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La vidéo "Sexualité et contraception : les grands bouleversements depuis 2006" de France Culture aborde plusieurs points clés. Voici un résumé détaillé avec les minutages :
- Introduction et contexte (0:00 - 2:00) :
- La vidéo commence par une introduction sur les changements majeurs dans la sexualité et la contraception en France depuis 2006.
Les présentateurs expliquent l'importance de ces sujets et ce qu'ils espèrent accomplir avec cette vidéo.
- Évolution de la contraception (2:01 - 10:00) :
- La vidéo explore les différentes méthodes de contraception qui ont gagné en popularité depuis 2006.
Il est mentionné que l'utilisation de la pilule contraceptive a diminué, tandis que l'utilisation des stérilets a augmenté . - Les raisons de ces changements sont discutées, notamment les préoccupations concernant les effets secondaires de la pilule et les avantages perçus des stérilets.
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Impact des enquêtes de l'Inserm (10:01 - 20:00) :
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La vidéo examine les résultats des enquêtes de l'Inserm sur la sexualité des Français.
Ces enquêtes ont révélé des tendances et des comportements nouveaux en matière de sexualité et de contraception.
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Les présentateurs discutent de l'impact de ces résultats sur les politiques de santé publique et les pratiques médicales.
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Changements sociétaux et culturels (20:01 - 25:00) :
- La vidéo aborde les changements sociétaux et culturels qui ont influencé la sexualité et la contraception en France.
Il est question de l'évolution des attitudes envers la sexualité, de l'importance accrue de l'éducation sexuelle et de l'impact des mouvements féministes.
- Les présentateurs discutent également de l'influence des médias et des réseaux sociaux sur les perceptions et les comportements sexuels.
Pour plus de détails, vous pouvez regarder la vidéo sur YouTube.
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Décryptage du porno mainstream et exploration du porno alternatif : L'industrie, les normes et l'impact sur la perception de la sexualité
I. Datagueule #85 : "Datagaule et clitodonnées : le plaisir à la chaîne"
A. L'industrie du porno en ligne : Une domination par les "tubes"
Présentation des données clés de l'industrie du porno en ligne: Trafic, téléchargements, évolution depuis l'arrivée de l'internet haut débit.
Focus sur Pornhub, un des géants du secteur, illustrant l'ampleur du phénomène et la rapidité de consommation.
Ascension de la société MGeek, qui a racheté des studios historiques du X fragilisés par la crise de 2008.
Fonctionnement des "tubes" qui offrent un accès gratuit aux vidéos, impactant les revenus des studios.
B. Le porno mainstream : Des normes et des dérives
Le porno mainstream, majoritairement produit pour un public masculin hétérosexuel et blanc, impose ses normes.
Illustration de ces normes à travers la popularité du tag "lesbien" et la stigmatisation des scènes gays pour les acteurs.
L'émergence du "pro-am" (productions professionnelles d'amateurs) et ses conditions de tournage précaires et parfois dangereuses.
Problèmes liés aux contrats, au consentement et à la difficulté de faire retirer des contenus des plateformes.
Conditions de travail des acteurs masculins : Salaires faibles, recours à des médicaments pour la performance sexuelle et risques associés.
C. Addictivité et tabou : Des idées reçues à déconstruire
L'argument de l'addictivité du porno, souvent utilisé pour la censure, est démenti scientifiquement.
L'Organisation Mondiale de la Santé a rejeté l'ajout du visionnage de pornographie dans sa liste des troubles addictifs.
Le porno, érigé en tabou, échappe aux questionnements légitimes qui entourent les autres productions culturelles.
II. Interview de Camille Emmanuel, journaliste et auteur de "Sex Power"
A. Le regard masculin dominant dans le porno mainstream
L'industrie du porno traditionnellement dominée par une vision masculine, centrée sur le plaisir masculin et la pénétration.
Le porno mainstream reproduit les schémas traditionnels de la sexualité, ignorant le plaisir féminin et la diversité des pratiques.
Le discours dominant sur la sexualité féminine est déconstruit par des études scientifiques sur le clitoris et l'orgasme féminin.
B. L'émergence du porno alternatif : Un contre-pouvoir nécessaire
Le mouvement du porno alternatif initié par des femmes dans les années 80, pour proposer une vision différente de la sexualité.
Ce mouvement, encore niche, met en avant la diversité des pratiques, des corps et des sexualités.
Le porno alternatif se distingue par ses modes de production éthiques, respectueux du consentement et du droit du travail.
C. L'impact du porno sur la perception de la sexualité
Le porno mainstream véhicule une vision normée et limitée de la sexualité, pouvant influencer négativement la perception du public.
Le porno alternatif, en proposant une vision plus diverse et inclusive, permet de questionner les normes et de s'ouvrir à d'autres possibilités.
L'importance de se questionner sur sa propre consommation de porno et de réfléchir à l'imaginaire pornographique proposé aux générations futures.
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Résumé de la vidéo [00:26:37][^1^][1] - [00:36:23][^2^][2]:
Cette vidéo présente deux outils pour mieux documenter les motifs de signalement et de non-signalement des violences sexuelles et sexistes en milieu universitaire. Les analyses montrent des différences significatives selon le genre, l'orientation sexuelle et le statut des personnes.
Points clés: + [00:26:37][^3^][3] Différences selon le genre * Pluralité des genres rapporte plus de motifs liés à la crainte * Pas de différence significative entre hommes et femmes cisgenres * Importance de la dimension liée aux enjeux spécifiques pour les groupes minorisés + [00:28:31][^4^][4] Différences selon l'orientation sexuelle * Diversité sexuelle rapporte plus de motifs de manque de confiance * Hétérosexuels rapportent moins de motifs de recherche de soutien * La majorité des dimensions ne montrent pas de différences significatives + [00:29:32][^5^][5] Différences selon le statut * Professeurs et chargés de cours rapportent plus de motifs de responsabilisation * Étudiants de premier cycle rapportent moins de motifs de cette dimension * Importance de la prévention et de l'intervention ciblée + [00:31:01][^6^][6] Utilité des outils développés * Contribuent à une meilleure compréhension des motifs de signalement * Utiles pour observer l'évolution des motifs à travers le temps * Applicables en milieu universitaire et collégial + [00:33:02][^7^][7] Pistes de réflexion pour la prévention * Importance des informations sur les ressources disponibles * Messages préventifs ciblés pour les personnes victimes * Atténuation des obstacles spécifiques pour certains groupes
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Résumé de la vidéo [00:00:03][^1^][1] - [00:27:38][^2^][2]:
Cette vidéo explore le quotidien de la brigade des mineurs à Lille, en France, qui traite des cas de violence et d'agression sexuelle impliquant des enfants. Elle montre les défis auxquels les policiers sont confrontés et leur engagement à protéger les jeunes victimes.
Moments forts : + [00:00:03][^3^][3] Arrestation d'un suspect * Brigade des mineurs en action * Suspect arrêté sans résistance * Enfants placés en sécurité + [00:05:28][^4^][4] Interrogatoire de la mère * Mère des enfants interrogée * Révélations sur les attouchements * Mère refuse de coopérer + [00:10:36][^5^][5] Enlèvement d'un enfant * Enfant enlevé par ses parents * Brigade intervient rapidement * Enfant toujours introuvable + [00:12:30][^6^][6] Confrontation avec l'agresseur * Enfant confronté à son agresseur * Maintien des accusations * Agresseur nie les faits + [00:21:53][^7^][7] Violence intrafamiliale * Adolescent menacé par le compagnon de sa mère * Intervention de la brigade * Compagnon condamné à ne plus approcher l'adolescent
Résumé de la vidéo [00:27:41][^1^][1] - [00:56:13][^2^][2]:
Cette vidéo traite des enfants violents à l'école et de l'éducation entre aide et répression. Elle explore des cas spécifiques de violence et d'abus, ainsi que les efforts des policiers pour protéger les enfants et enquêter sur ces affaires.
Moments forts : + [00:27:41][^3^][3] Observation et avenir * Stage d'observation au commissariat * Enquête sur un adolescent victime d'abus * Révélations importantes sur les abus + [00:34:02][^4^][4] Salle de jeux pour enfants * Création d'un espace accueillant pour les jeunes victimes * Importance de réduire le stress des enfants * Contribution des policiers à l'aménagement + [00:39:01][^5^][5] Affaire familiale tendue * Jeu inapproprié imposé par la mère et le beau-père * Témoignages des enfants sur les abus * Impact psychologique sur les enfants + [00:46:01][^6^][6] Enquête sur les réseaux sociaux * Victimes d'un homme se faisant passer pour une adolescente * Utilisation de photos et vidéos pour manipuler les enfants * Importance de la protection en ligne + [00:51:07][^7^][7] Arrestation des suspects * Double interpellation des agresseurs présumés * Stratégie et coordination des policiers * Obtention des aveux des suspects
Résumé de la vidéo [00:27:41][^1^][1] - [00:56:13][^2^][2]:
Cette vidéo traite des enfants violents à l'école et de l'éducation entre aide et répression. Elle explore des cas spécifiques de violence et d'abus, ainsi que les efforts des policiers pour protéger les enfants et enquêter sur ces affaires.
Moments forts : + [00:27:41][^3^][3] Observation et avenir * Stage d'observation au commissariat * Enquête sur un adolescent victime d'abus * Révélations importantes sur les abus + [00:34:02][^4^][4] Salle de jeux pour enfants * Création d'un espace accueillant pour les jeunes victimes * Importance de réduire le stress des enfants * Contribution des policiers à l'aménagement + [00:39:01][^5^][5] Affaire familiale tendue * Jeu inapproprié imposé par la mère et le beau-père * Témoignages des enfants sur les abus * Impact psychologique sur les enfants + [00:46:01][^6^][6] Enquête sur les réseaux sociaux * Victimes d'un homme se faisant passer pour une adolescente * Utilisation de photos et vidéos pour manipuler les enfants * Importance de la protection en ligne + [00:51:07][^7^][7] Arrestation des suspects * Double interpellation des agresseurs présumés * Stratégie et coordination des policiers * Obtention des aveux des suspects
Ces moments forts montrent les défis et les efforts des policiers pour protéger les enfants et enquêter sur les abus.
Résumé de la vidéo [00:56:15][^1^][1] - [00:58:27][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo traite des défis et des réponses face à la violence des enfants à l'école, en mettant l'accent sur les mesures judiciaires et le soutien psychologique.
Moments forts : + [00:56:15][^3^][3] Réponse judiciaire * Placement sous contrôle judiciaire * Interdiction d'approcher les enfants * Risque de prison ferme + [00:57:15][^4^][4] Soutien psychologique * Importance de la détente pour les enquêteurs * Gestion de la pression psychologique * Motivation à aider les enfants + [00:58:09][^5^][5] Statistiques alarmantes * Plus d'un Français sur 10 victime de maltraitance * Silence persistant sur les abus * Mission de la brigade des mineurs
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- Oct 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:10:23][^2^][2]:
Cette vidéo explore comment les adolescentes YouTubeuses mettent en scène leur féminité en ligne. Elle présente les recherches de Claire Balle, sociologue, sur les pratiques numériques des jeunes filles sur YouTube.
Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Développement de l'identité féminine * Affirmation identitaire en ligne * Étude des vidéos de filles et garçons * Importance des vidéos "je suis bizarre" et "anti-boyfriend tag" + [00:02:47][^4^][4] Proximité et sociabilité * Partage d'expériences personnelles * Attente de soutien des abonnés * Mention fréquente d'autres YouTubeuses + [00:04:46][^5^][5] Utilisation de l'intimité * Validation de l'identité par les pairs * Différences de genre dans l'expression de l'intimité * Sexualité et honte corporelle chez les filles + [00:06:30][^6^][6] Caractéristiques féminines involontaires * Manies et habitudes perçues comme féminines * Exigences dans le domaine amoureux * Perfectionnisme et propreté + [00:07:52][^7^][7] Dramatisation et standardisation * Effets de dramatisation pour représenter la féminité * Standardisation des modes de présentation * Influence des médias et réseaux sociaux
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Table des matières : Exploitation sexuelle des mineures placées Source : Extrait du podcast "Prostitution : des ados placées exploitées sexuellement" par Le Parisien (2 octobre 2024)
I. Introduction (0:02 - 0:50)
Présentation du podcast Code Source et du sujet : l'exploitation sexuelle des mineures placées à l'Aide Sociale à l'Enfance (ASE).
Introduction des journalistes du Parisien, Elsa Mari et Stéphanie Forestier, qui ont mené l'enquête.
II. Le contexte de l'ASE et les mécanismes de la prostitution (0:51 - 4:48)
Explication du fonctionnement de l'ASE et du profil des enfants placés. (0:51 - 2:18)
Dénonciation du manque de moyens de l'ASE et des conséquences pour les enfants placés (foyers saturés, manque d'éducateurs, augmentation du nombre de placements). (2:19 - 3:08)
Description des méthodes utilisées par les proxénètes pour cibler les adolescentes placées ( internet, devant les foyers, lover boys). (3:09 - 4:29)
Analyse des facteurs de vulnérabilité des adolescentes placées (recherche d'affection, manque de confiance, passé familial difficile). (4:30 - 4:48)
III. Témoignage : Le cas de Clara et Dorine (4:49 - 8:07)
Présentation du cas de Dorine, mère de Clara, placée à l'ASE suite à des difficultés familiales et un événement traumatique. (4:49 - 8:07)
IV. L'enfer de la prostitution : méthodes et conséquences (8:08 - 12:14)
Découverte progressive par Dorine de la prostitution de sa fille à travers ses réseaux sociaux. (8:08 - 10:16)
Description de l'engrenage de la prostitution : passage de la séduction à la violence, drogue, isolement. (5:26 - 6:25)
Localisation et organisation de l'exploitation sexuelle (appartements loués, Airbnb, sites internet). (6:26 - 6:58)
Difficultés rencontrées par les éducateurs face à ce phénomène : impuissance, sentiment d'échec, burn-out. (7:03 - 7:52)
Multiplicité des signalements et arrestations de Clara, témoignant de sa situation et de la difficulté de l'aider. (11:52 - 12:14)
V. Espoir et conséquences (12:15 - 14:00)
Décision de placer Clara dans un foyer spécialisé pour mineures victimes de prostitution, loin de son environnement et de sa famille. (12:15 - 12:58)
Volonté de Dorine de porter plainte contre l'ASE pour manquement à son devoir de protection. (13:01 - 13:29)
Espoir de Dorine de retrouver sa fille et de la voir reconstruire sa vie. (13:30 - 14:00)
**VI. Un fléau plus large et un appel à l'action (14:01 - 18:06) **
Témoignage d'un éducateur inquiet pour une adolescente sous l'emprise d'un homme rencontré en ligne. (14:01 - 14:34)
Difficulté de chiffrer le nombre de mineures placées victimes de prostitution et ampleur du phénomène au-delà de l'ASE. (14:35 - 15:24)
Lien entre l'explosion de la prostitution des mineurs et la crise sanitaire (augmentation du temps passé en ligne, banalisation de la prostitution en ligne). (15:25 - 15:46)
Présentation du cas d'Eva, 16 ans, proxénète de deux Ukrainiennes mineures, illustrant la banalisation de la prostitution chez les jeunes. (15:47 - 17:31)
Appel à l'action face à l'expansion de ce fléau et à la nécessité de protéger les mineurs. (17:32 - 17:53) Conclusion du podcast et invitation à l'écoute des autres épisodes. (18:07 - 18:39)
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- Sep 2024
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Dans un lycée en banlieue parisienne, une douzaine d’adolescent-e-s, en classe de seconde générale ou professionnelle, se retrouvent dans une salle, pour assister à un cours pas comme les autres… Option éducation sexuelle! Ils-elles ont 15 ans et ont été sélectionnée-e-s pour participer à 5 ateliers d’éducation à la sexualité, animés par Thomas Guiheneuc.
Le film raconte cette expérience pilote et suit le quotidien du groupe d’adolescent-e-s volon-taires pendant plusieurs semaines.
A travers des exercices sur les représentations genrées, sur les forces et influences des normes et stéréotypes, sur le souci du plaisir de soi et de l’autre, sur la compréhension de l’égalité et du consentement, ces lycéen-ne-s se dévoilent et se racontent.
La transcription fournie est celle d'un documentaire sur l'éducation sexuelle dans un lycée en banlieue parisienne. Voici les moments clés de la transcription, organisés par thème :
- Représentations du corps et stéréotypes de genre (5:11 - 5:49):
● Suite à un exercice de représentation du sexe masculin et féminin avec de la pâte à modeler, une analyse des mots choisis par les garçons et les filles pour décrire la sexualité révèle des différences notables.
● Les filles se concentrent davantage sur leur corps et expriment des sentiments négatifs tels que l'insécurité et le complexe, tandis que les garçons se focalisent sur leurs propres désirs et ne mentionnent pas explicitement leur corps.
- Le plaisir féminin et la représentation du clitoris (14:50 - 17:39) :
● L'intervenant souligne que le clitoris est souvent réduit à un point dans les représentations anatomiques, ce qui reflète une méconnaissance et une minimisation du plaisir féminin dans la société.
● Plusieurs filles admettent ne pas savoir à quoi ressemble un clitoris ni comment le trouver sur leur propre corps, soulignant le manque d'éducation sexuelle complète.
- Identité de genre et difficultés d'acceptation (38:41 - 43:37):
● Une mise en situation met en scène le rejet violent d'un adolescent par ses camarades lorsqu'il révèle se sentir femme dans un corps d'homme.
● Les réactions des élèves face à ce jeu de rôle révèlent la difficulté d'accepter la différence et le poids des normes sociales.
- L'homosexualité et l'homophobie (46:09 - 52:03):
● Des élèves partagent leurs expériences personnelles de harcèlement et d'insultes homophobes.
● Un échange met en lumière la difficulté de certains à accepter l'homosexualité, la considérant comme "non naturelle", tandis que d'autres défendent la liberté d'aimer qui l'on veut.
- Le consentement et les violences sexuelles (56:11 - 1:03:25):
● La définition des violences sexuelles est abordée, incluant tout acte sexuel commis par violence, contrainte, menace ou surprise.
● Plusieurs élèves témoignent de situations d'agressions sexuelles vécues dans leur enfance ou adolescence, soulignant l'importance du consentement et la difficulté de parler de ces expériences.
- L'importance de l'éducation sexuelle (1:04:07 - 1:06:15):
● Le documentaire se conclut par un appel à la parole et à l'éducation sexuelle complète et inclusive pour lutter contre les stéréotypes, les violences et favoriser le respect de soi et des autres. Ces temps forts permettent de comprendre les principaux thèmes abordés dans le documentaire et les enjeux liés à l'éducation à la sexualité chez les adolescents.
Résumé de la vidéo [00:50:12][^1^][1] - [01:06:17][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les thèmes de l'homophobie, de la transphobie, et des violences sexuelles à travers des témoignages et des discussions en classe.
Temps forts: le debut de la transcription est censuré par l'IA... + [00:50:12][^3^][3] Homophobie et transphobie * Insultes et attitudes de rejet * Impact émotionnel sur les victimes * Importance de la loi contre ces discriminations + [00:51:00][^4^][4] Témoignages personnels * Expériences de rejet et de harcèlement * Difficulté de vivre son orientation sexuelle * Souffrance liée à l'isolement social + [00:56:17][^5^][5] Violences sexuelles * Définition et exemples de violences sexuelles * Témoignages de victimes * Importance du consentement + [01:00:00][^6^][6] Réactions et soutien * Réactions des témoins et des proches * Importance de l'écoute et du soutien * Difficulté de parler des expériences traumatisantes + [01:04:07][^7^][7] Discussion en classe * Importance de l'éducation sur la sexualité * Déconstruction des tabous * Encouragement à parler ouvertement des sujets difficiles
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:16:33][^2^][2]:
Ce documentaire explore le phénomène du chemsex, où des substances sont utilisées pour intensifier les expériences sexuelles. Il met en lumière les dangers, les impacts psychologiques et physiques, ainsi que les témoignages de ceux qui l'ont vécu.
Points forts : + [00:00:05][^3^][3] Impact personnel du chemsex * Perte de joie et de temps * Effets financiers et sur la jeunesse * Témoignage poignant + [00:03:28][^4^][4] Définition et expansion du chemsex * Utilisation de substances pour le sexe * Phénomène croissant dans la communauté gay * Urgence d'une intervention adaptée + [00:07:47][^5^][5] Première expérience de chemsex * Début à 19 ans * Expériences prolongées et intenses * Absence de conscience des risques + [00:10:05][^6^][6] Impact du Covid-19 * Augmentation des pratiques de chemsex * Isolement et recherche de sensations fortes * Dépendance accrue + [00:12:20][^7^][7] Conséquences physiques et sociales * Détérioration de la santé physique * Difficultés sociales et professionnelles * Témoignages de tentatives de suicide
Résumé de la vidéo [00:16:37][^1^][1] - [00:33:47][^2^][2]:
Cette partie du documentaire explore les expériences de plusieurs individus impliqués dans le chemsex, mettant en lumière les défis de la dépendance et les impacts sur leur vie quotidienne et leurs relations.
Temps forts: + [00:16:44][^3^][3] Début de la consommation * Commencé à 15 ans * Consommation de 3-MMC, GHB, crystal meth * Impact sur la vie personnelle + [00:17:39][^4^][4] Cycle de consommation * Quatre jours de consommation, trois jours de repos * Recommandation d'espacer les consommations de dix jours * Conséquences des consommations fréquentes + [00:18:57][^5^][5] Impact émotionnel * Manque d'amour durant l'enfance * Rencontrer quelqu'un qui change la perspective * Nouvelles envies et projets + [00:24:25][^6^][6] Reprise de la consommation * Soirées chaque week-end * Enchaînement de consommation impulsive * Absence d'événements positifs liés à la consommation + [00:25:38][^7^][7] Problèmes de dépendance * Substances puissantes et géolocalisation * Désir incessant de rencontres sexuelles * Chemsex comme phénomène clés en main
Résumé de la vidéo [00:33:49][^1^][1] - [00:47:41][^2^][2]:
Cette partie du documentaire explore les défis et les luttes des personnes impliquées dans le chemsex, mettant en lumière leurs expériences personnelles et les impacts sur leur vie quotidienne.
Points forts : + [00:34:01][^3^][3] Stress et incertitude * Inquiétudes sur la consommation de drogue * Doutes sur les interactions sociales * Peur de ne pas profiter des moments + [00:37:04][^4^][4] Tentatives de régulation * Efforts pour réduire la consommation * Conséquences négatives sur la vie personnelle * Difficulté à briser le cycle de dépendance + [00:39:01][^5^][5] Culpabilité et soutien * Sentiment de culpabilité et de jugement * Importance du soutien émotionnel * Lutte contre les pensées négatives + [00:43:01][^6^][6] Recherche de bien-être * Efforts pour retrouver des activités positives * Importance des relations sociales * Objectifs pour une vie plus équilibrée + [00:46:12][^7^][7] Nouveaux objectifs * Désir de réorganiser les priorités * Rêves et aspirations pour l'avenir * Volonté de vivre pleinement et sainement
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Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:25:47][^2^][2]:
Cette vidéo explore les idées reçues et le consentement dans les relations amoureuses, en mettant l'accent sur l'importance de respecter les choix de chacun et de comprendre les dynamiques de pouvoir.
Moments forts : + [00:00:30][^3^][3] Introduction et présentation des intervenantes * Pauline Bouty, enseignante et YouTubeuse * Léa, étudiante en sociologie et vulgarisatrice * Importance du consentement dans les relations + [00:02:59][^4^][4] Le consentement expliqué avec une tasse de thé * Vidéo anglaise pour sensibiliser les jeunes * Comparaison du consentement à offrir une tasse de thé * Importance de pouvoir dire non à tout moment + [00:07:02][^5^][5] Éducation au consentement dès l'enfance * Importance de l'éducation au consentement pour les enfants * Notion de pouvoir et difficulté à dire non * Rôle des parents dans l'apprentissage du consentement + [00:16:06][^6^][6] Consentement dans les relations amoureuses * Importance de poser des questions pour obtenir le consentement * Discussion sur les limites et le respect mutuel * Consentement dans le couple et négociation des limites + [00:21:01][^7^][7] Mythes et réalités du consentement * Mythe que les hommes ont toujours envie * Consentement dans le couple et pression de performance * Importance de redemander le consentement à chaque fois
Résumé de la vidéo [00:25:49][^1^][1] - [00:48:40][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les idées reçues et le consentement dans les relations amoureuses, en soulignant l'importance de la communication et du respect des limites personnelles.
Moments forts : + [00:26:00][^3^][3] Importance de la communication * Verbaliser ses limites * Dire non est acceptable * Questionner les normes romantiques + [00:27:00][^4^][4] Romantisme et consentement * Les films romancent les relations * Importance de respecter le choix de l'autre * Un baiser sans consentement est une agression + [00:30:00][^5^][5] Éducation et consentement * Sensibilisation nécessaire * Importance de l'éducation à la sexualité * Consentement souvent bafoué dans la société + [00:36:00][^6^][6] Consentement et justice * En Suède, l'auteur doit prouver le consentement * Peu de condamnations injustifiées * Importance de parler des violences subies + [00:43:00][^7^][7] Violences dans les couples LGBT * Dynamiques similaires aux couples hétéros * Violence présente dans tous les types de couples * Importance de dénoncer les violences, quel que soit le genre
Ces points mettent en lumière les défis et les réalités du consentement dans les relations amoureuses.
Résumé de la vidéo [00:48:43][^1^][1] - [00:50:10][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les défis liés au dépôt de plaintes pour agressions sexuelles et les biais dans le traitement des victimes en fonction de leur genre, orientation sexuelle et identité de genre.
Moments forts : + [00:48:43][^3^][3] Dépôt de plainte * Difficile de porter plainte * La police doit accepter les plaintes * Processus souvent long et compliqué + [00:49:04][^4^][4] Biais dans les statistiques * Les plaintes non déposées faussent les statistiques * Délais de plusieurs années pour certaines plaintes * Impact sur la représentation des victimes + [00:49:08][^5^][5] Traitement différencié * Différences selon le genre et l'orientation sexuelle * Réception variable par la justice * Cas des travailleurs du sexe + [00:49:24][^6^][6] Censure et liberté d'expression * Mention de la censure * Importance de la liberté d'expression * Impact sur les discussions publiques + [00:49:33][^7^][7] Conclusion et remerciements * Fin de la présentation * Invitation à discuter en privé * Remerciements aux participants
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:17:51][^2^][2]:
Cette vidéo aborde le déni et l'impact des agressions sexuelles sur la masculinité des hommes. Elle met en lumière les stéréotypes et les difficultés rencontrées par les hommes victimes de viol.
Moments forts: + [00:00:00][^3^][3] Peur des hommes après une agression * Sentiment de vulnérabilité * Peur d'être seul avec un homme * Réactions corporelles mal interprétées + [00:01:01][^4^][4] Érections et consentement * Érections perçues comme consentement * Différence entre réactions corporelles et désir * Stigmatisation des victimes masculines + [00:03:00][^5^][5] Expérience personnelle d'agression * Pression sociale et culpabilité * Difficulté à se considérer comme victime * Impact psychologique profond + [00:07:00][^6^][6] Minimisation des agressions * Déni et difficulté à reconnaître l'agression * Importance de nommer les actes * Conséquences graves sur la santé mentale + [00:12:00][^7^][7] Déni et reconnaissance * Déni initial des agressions * Importance de la reconnaissance et du soutien * Difficulté à trouver de l'aide appropriée
Ces moments forts montrent les défis uniques auxquels sont confrontés les hommes victimes d'agressions sexuelles et l'importance de reconnaître et de soutenir ces victimes.
Résumé de la vidéo [00:17:53][^1^][1] - [00:26:50][^2^][2]:
Cette vidéo aborde les défis auxquels sont confrontés les hommes victimes de viol, en particulier le déni et l'impact sur leur masculinité. Elle met en lumière les difficultés rencontrées pour obtenir de l'aide et la stigmatisation sociale.
Moments forts: + [00:17:53][^3^][3] Révélation de l'agression * Partage de l'expérience en ligne * Réaction du père * Difficulté à trouver un spécialiste + [00:18:51][^4^][4] Thérapie inefficace * Minimisation de l'agression par le psychiatre * Impact négatif sur la guérison * Importance de trouver le bon thérapeute + [00:19:59][^5^][5] Thérapie EMDR * Reprogrammation du cerveau * Amélioration de la gestion des traumatismes * Acceptation et meilleure qualité de vie + [00:22:00][^6^][6] Peur des hommes * Difficulté à faire confiance * Impact sur les relations sociales * Confrontation avec l'agresseur + [00:24:00][^7^][7] Démarches judiciaires * Tentatives de porter plainte * Obstacles rencontrés * Importance du soutien des autorités
N'hésitez pas à me demander si vous avez besoin de plus d'informations !
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- Jul 2024
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docdrop.org docdrop.org
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:43][^2^][2]:
Cette vidéo explore les défis de l'éducation sexuelle en France, en particulier les obstacles rencontrés dans les écoles et sur les réseaux sociaux.
Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Introduction et contexte * Importance de l'éducation sexuelle * Problèmes de censure sur les réseaux sociaux * Collaboration avec le podcast Programme B + [00:01:04][^4^][4] Rôle des comptes Instagram * Multiplication des comptes éducatifs * Manque d'information officielle * Censure des publications éducatives + [00:02:23][^5^][5] Témoignage de Jouissance Club * Création du compte par hasard * Réponse à un besoin d'information * Difficultés rencontrées avec la censure + [00:09:28][^6^][6] Intervention de Docteur Capote * 20 ans d'expérience en éducation sexuelle * Loi de 2001 sur l'éducation sexuelle * Réalité de l'application dans les écoles + [00:14:12][^7^][7] Impact du numérique * Influence des réseaux sociaux et du porno * Grand écart entre connaissance et pratique * Importance de l'éducation continue
Ces points forts couvrent les principaux thèmes abordés dans la vidéo.
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- Jun 2024
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www.haut-conseil-egalite.gouv.fr www.haut-conseil-egalite.gouv.fr
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RECOMMANDATIONSRECOMMANDATION PRÉALABLE : Adopter de manière urgente un plan national d’action et de coordinationinterministérielle pour l’éducation à la sexualité, articulé autour des priorités et recommandations suivantes
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sante.gouv.fr sante.gouv.fr
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en mettant à leur disposition des outils adaptés, et en s’appuyant sur lesdispositifs existants : au sein de l’Éducation nationale (espaces parents, mallette desparents, Eduscol...), dans les Caisses d’Allocations familiales (CAF), les mairies, via lesmédiateurs de santé associatifs, etc.
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docdrop.org docdrop.org
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www.youtube.com www.youtube.com
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:44][^2^][2]:
Ce webinaire présente la campagne de vaccination HPV dans les collèges, expliquant l'importance de la vaccination pour prévenir les cancers liés au papillomavirus et les modalités de mise en œuvre dans les établissements scolaires.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Objectif du webinaire * Présentation de la campagne de vaccination en milieu scolaire + [00:01:03][^4^][4] Avancement de la campagne * Nouvelle-Aquitaine en avance sur l'organisation + [00:05:28][^5^][5] Épidémiologie du HPV * Explication des risques et de la transmission du virus + [00:08:56][^6^][6] Recommandations de vaccination * Vaccination recommandée pour les jeunes filles depuis 2007 et pour les garçons depuis 2021 + [00:13:08][^7^][7] Vaccination dans les collèges * Discussion sur l'efficacité de la vaccination en milieu scolaire + [00:22:26][^8^][8] Communication avec les parents * Importance de l'engagement des parents et des solutions pour les zones défavorisées Résumé vidéo [00:27:47][^1^][1] - [00:56:19][^2^][2]: Le webinaire aborde la campagne de vaccination dans les collèges, mettant l'accent sur la communication et l'organisation. Il souligne l'importance de la collaboration avec les professionnels de santé et l'accessibilité des informations pour les parents.
Points clés: + [00:27:47][^3^][3] Communication de la campagne * Messages pré-rédigés par l'ARS * Disponibilité des informations en ligne + [00:30:34][^4^][4] Calendrier de la campagne * Informations initiales en juin * Évaluation de la couverture vaccinale en juillet 2024 + [00:31:45][^5^][5] Plan de communication * Sensibilisation sur les réseaux sociaux * Ciblage des parents et adolescents + [00:37:12][^6^][6] Engagement des établissements * Planification de la vaccination * Mise à disposition des ressources pour les familles + [00:44:21][^7^][7] Organisation des centres de vaccination * Déplacement vers les établissements * Collaboration avec les acteurs locaux + [00:52:58][^8^][8] Rôle des chefs d'établissement * Facilitation de la vaccination * Support dans l'utilisation des outils numériques Résumé de la vidéo [00:56:21][^1^][1] - [00:57:31][^2^][2]: La partie 3 de la vidéo aborde la communication avec les familles concernant la campagne de vaccination dans les collèges, les difficultés rencontrées et les solutions proposées.
Points forts: + [00:56:21][^3^][3] Communication avec les familles * Utilisation de papier pour les autorisations + [00:57:00][^4^][4] Lien avec centre de vaccination * Mise à disposition de documents nécessaires + [00:57:15][^5^][5] Conclusion de la réunion * Envoi des documents promis * Interruption pour une autre réunion
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Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:52:12][^2^][2]:
Cette vidéo, intitulée "EVARS, on se lance ? - Parlons pratiques ! #39", aborde l'éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS) dans le contexte scolaire français. Elle souligne l'importance de cette éducation pour la santé publique, l'égalité entre les sexes, la lutte contre les violences et discriminations, et le bien-être des élèves. Des experts discutent des défis et des ressources disponibles pour les enseignants, ainsi que des stratégies pour intégrer l'EVARS dans les programmes scolaires.
Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction à l'EVARS * Importance pour la santé publique et l'égalité * Sensibilité du sujet et intégration dans les programmes * Difficultés rencontrées dans les écoles + [00:01:26][^4^][4] Rôle de l'école et obstacles * Définition de la santé sexuelle * Besoins des enseignants en outils et connaissances * Importance de commencer l'éducation dès le plus jeune âge + [00:20:39][^5^][5] Mise en œuvre de l'EVARS * Freins institutionnels et manque de temps * Nécessité de coordination et de ressources * Importance de la formation des enseignants + [00:36:28][^6^][6] Ressources et coanimation * Utilisation de partenaires éducatifs * Ressources en ligne et formations gratuites * Importance de la coanimation avec les intervenants extérieurs
Résumé de la vidéo [00:37:00][^1^][1] - [00:52:12][^2^][2]:
Cette vidéo aborde l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) dans le contexte scolaire français. Elle souligne l'importance de l'EVARS pour la santé publique, l'égalité entre les sexes et le bien-être des élèves. Les intervenants discutent des défis et des ressources disponibles pour mettre en œuvre l'EVARS dans les écoles.
Points forts: + [00:37:01][^3^][3] L'éducation sexuelle dans les écoles * Importance de commencer tôt * Nécessité d'utiliser un vocabulaire clair et partagé * L'éducation sexuelle est une mission de l'école et de santé publique + [00:42:35][^4^][4] Ressources et partenaires * Le Planning Familial et les Crips comme ressources * Sites web et brochures pour adolescents et éducateurs * Importance de la coanimation et de la formation des enseignants + [00:48:07][^5^][5] La prévention des violences sexuelles * Urgence de former les enseignants à repérer et protéger les enfants * Nécessité de s'entourer de ressources et de soutien * Importance de ne pas rester seul face à ces enjeux
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docdrop.org docdrop.org
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Résumé de la vidéo [00:00:14][^1^][1] - [00:24:37][^2^][2] :
Cette vidéo présente une conférence sur l'inceste, explorant le passage du climat incestuel à l'acte. Elle aborde les dynamiques familiales, les mécanismes de déni et de révélation, et l'importance de la prévention et de l'intervention thérapeutique.
Points forts : + [00:00:14][^3^][3] Introduction et contexte personnel * Réflexion sur l'impact du film "Festen" sur la compréhension de l'inceste * Lien entre la sortie du film et l'évolution des soins pénalement ordonnés en France + [00:03:20][^4^][4] La boîte à outils de prévention * Présentation d'un outil pour les professionnels travaillant avec les mineurs * Objectif de réduire les risques de victimisation et de perpétration de violences sexuelles + [00:04:02][^5^][5] Analyse du film "Festen" comme métaphore sociale * Discussion sur le climat incestuel et la difficulté de révélation * Importance de la prise de conscience et de la déstabilisation pour le changement + [00:14:57][^6^][6] Le climat incestuel et ses conséquences * Explication du climat incestuel sans nécessairement des actes incestueux * Impact sur l'identité et la capacité de penser de manière autonome + [00:17:01][^7^][7] La séduction narcissique et l'abus * Différenciation entre séduction narcissique normale et abusive * Conséquences de l'abus de séduction narcissique sur le développement de l'enfant + [00:20:08][^8^][8] Risques et signes du climat incestuel * Risques d'une identité non propre et d'une révélation tardive * Signes d'une constellation relationnelle pathologique dans les familles incestueuses
Résumé de la vidéo [00:24:40][^1^][1] - [00:28:46][^2^][2] : La partie 2 de la vidéo aborde le sujet délicat de l'inceste et du climat incestuel, en mettant l'accent sur les aspects psychologiques et les impacts sur l'identité des individus. Elle explore la manière dont l'intrusion dans l'intimité, tant physique que psychique, peut causer des dommages significatifs, même en l'absence d'actes incestueux.
Points forts : + [00:24:40][^3^][3] Intrusion dans l'intimité * Importance de protéger l'intimité des enfants * Risques liés à l'accès aux smartphones et aux espaces personnels * Nécessité d'éduquer plutôt que de surveiller constamment + [00:25:42][^4^][4] Le secret et le climat incestuel * Les secrets peuvent créer un environnement propice à l'inceste * Importance de la communication ouverte pour prévenir les abus * Les professionnels doivent être mieux outillés pour identifier ces risques + [00:27:00][^5^][5] Différenciation entre l'incestuel et l'inceste * L'incestuel peut exister sans conduire à l'inceste * L'incestuel devrait être mieux compris et potentiellement pénalisé * L'inceste implique des actes sexuels, tandis que l'incestuel implique des intrusions dans l'intimité
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Résumé de la vidéo [00:25:40][^1^][1] - [00:41:25][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la prévention de l'inceste et la protection des victimes, en particulier des enfants, en France. Elle souligne l'importance des protocoles d'entrevue structurée pour les enfants soupçonnés de subir des violences sexuelles, l'utilisation insuffisante du principe de précaution pour protéger les enfants qui parlent, et le besoin d'un plan national de prévention de l'inceste.
Points forts: + [00:25:40][^3^][3] Protocoles d'entrevue pour les enfants * Protocole Mich au Canada pour les enfants victimes * En France, il n'est pas généralisé * Importance de protéger l'enfant après qu'il a parlé + [00:28:06][^4^][4] La parole des victimes * Les victimes parlent plus qu'auparavant * Les mères sont souvent les premières confidentes * Seulement 6% des victimes se tournent vers les autorités + [00:30:31][^5^][5] Prévention de l'inceste * Propositions pour un plan national de prévention * Importance de la prévention primaire, secondaire et tertiaire * Nécessité d'un organisme interministériel dédié + [00:33:07][^6^][6] Mesures préventives * Repérage précoce et intervention en périnatalité * Éducation des enfants sur leurs droits et la prévention * Renforcement du numéro stop pour les personnes attirées par les enfants
Résumé de la vidéo [00:24:16][^1^][1] - [00:48:52][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la question délicate de la parole des enfants victimes d'inceste, en mettant l'accent sur l'importance de l'écoute et de la prise en charge adaptée à leur situation. Elle souligne la nécessité d'une approche centrée sur l'enfant, respectueuse de sa vulnérabilité et de son développement, tout en coordonnant une prise en charge globale qui inclut les aspects médicaux, psychosociaux, médicolégaux et judiciaires.
Points forts: + [00:24:16][^3^][3] La révélation de l'inceste * Importance de l'entretien individuel avec l'enfant * Maintien du lien de confiance avec l'enfant et le parent * Difficultés et complexités de la révélation + [00:27:31][^4^][4] Le rôle des professionnels * Les professionnels sont clés dans la protection de l'enfant * Nécessité d'une boîte à outils simple pour le dépistage des violences * Importance de ne pas prendre la place d'un enquêteur + [00:31:01][^5^][5] L'audition et l'examen médicolégal * Processus d'audition par les forces de l'ordre * Examen médicolégal respectueux des droits de l'enfant * Coordination des professionnels pour éviter les traumatismes + [00:37:04][^6^][6] L'unité médico-judiciaire * Accueil et accompagnement de l'enfant par une infirmière * Évaluation du développement et de la maturité de l'enfant * Recueil de la parole de l'enfant sans influence ni suggestion
Résumé de la vidéo [00:48:54][^1^][1] - [00:56:57][^2^][2]:
La vidéo aborde la prise en charge médicale et psychologique des enfants victimes d'inceste. Elle explique les procédures d'examen, l'importance de protéger l'enfant de l'agresseur présumé, et la nécessité de prendre en charge rapidement l'auteur présumé pour éviter d'autres victimes.
Points forts: + [00:48:54][^3^][3] Évaluation initiale * Recueil des doléances de l'enfant et évaluation de son état * Examen des sphères domestique, scolaire et sociale + [00:49:24][^4^][4] Examen médical * Examen classique incluant poids, taille, état nutritionnel et hygiène * Recherche de lésions traumatiques et examens endobucal, génital et anal + [00:51:05][^5^][5] Prélèvements et protection * Prélèvements pour les cas récents sans préservatif * Importance de protéger l'enfant de l'agresseur présumé + [00:54:08][^6^][6] Orientation et suivi * Orientation de l'enfant vers des spécialistes selon ses besoins * Cas d'inceste par un frère ou demi-frère et impact sur la famille + [00:55:26][^7^][7] Témoignages d'enfants * Citations d'enfants victimes décrivant leurs expériences traumatisantes
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Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:23:07][^2^][2] : Cette vidéo présente une conférence sur la place de l'inceste dans le droit, animée par un maître de conférences en droit et avocat. Il aborde la complexité de définir l'inceste juridiquement, la distinction entre les termes juridiques et le langage courant, et les implications de l'inceste comme circonstance aggravante dans les infractions sexuelles.
Points forts : + [00:00:15][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation du conférencier et de ses multiples rôles professionnels * Discussion sur les budgets et les ressources dans le domaine social * Annonce d'une approche universitaire et juridique de l'inceste + [00:03:04][^4^][4] Définition et perception de l'inceste * Différenciation entre l'inceste en tant que concept social et juridique * Importance des mots et des qualifications juridiques dans le droit * La sexualité et son évolution dans le contexte juridique + [00:10:04][^5^][5] Le consentement et la liberté sexuelle * Le rôle du consentement dans les actes sexuels * Proposition humoristique d'un contrat de prestation sexuelle * La complexité du consentement préalable et ses implications juridiques + [00:17:49][^6^][6] L'inceste dans le droit actuel * L'inceste n'est pas une infraction autonome, mais une circonstance aggravante * Explication des termes juridiques tels que le viol, l'agression sexuelle et l'atteinte sexuelle * Discussion sur l'efficacité des lois et la nécessité de leur évolution
Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:23:07][^2^][2] : Cette vidéo présente une conférence sur la place de l'inceste dans le droit, animée par un maître de conférences en droit et avocat. Il aborde la complexité de définir l'inceste juridiquement, la distinction entre les termes juridiques et le langage courant, et les implications de l'inceste comme circonstance aggravante dans les infractions sexuelles.
Points forts : + [00:00:15][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation du conférencier et de ses multiples rôles professionnels * Discussion sur les budgets et les ressources dans le domaine social * Annonce d'une approche universitaire et juridique de l'inceste + [00:03:04][^4^][4] Définition et perception de l'inceste * Différenciation entre l'inceste en tant que concept social et juridique * Importance des mots et des qualifications juridiques dans le droit * La sexualité et son évolution dans le contexte juridique + [00:10:04][^5^][5] Le consentement et la liberté sexuelle * Le rôle du consentement dans les actes sexuels * Proposition humoristique d'un contrat de prestation sexuelle * La complexité du consentement préalable et ses implications juridiques + [00:17:49][^6^][6] L'inceste dans le droit actuel * L'inceste n'est pas une infraction autonome, mais une circonstance aggravante * Explication des termes juridiques tels que le viol, l'agression sexuelle et l'atteinte sexuelle * Discussion sur l'efficacité des lois et la nécessité de leur évolution
Résumé de la vidéo [00:23:09][^1^][1] - [00:27:50][^2^][2] :
Cette partie de la vidéo aborde la question de l'inceste dans le droit français, en particulier la manière dont il est traité dans les affaires de garde d'enfants et les implications de l'exécution provisoire des décisions de justice. L'orateur souligne les défis posés par les accusations sans preuve et les conséquences sur les droits parentaux.
Points saillants : + [00:23:09][^3^][3] Les défis de l'exécution provisoire * Les risques de retirer l'autorité parentale sans preuve * L'impact sur le droit de visite et de garde * Les scénarios problématiques pour les parents accusés + [00:24:00][^4^][4] La notion d'inceste dans le droit * L'inceste n'est pas nécessaire pour appliquer des sanctions * Les outils juridiques existaient avant l'introduction du terme * La loi se concentre sur la protection de l'enfant et non sur l'inceste + [00:25:07][^5^][5] Le désintérêt du droit pénal pour l'inceste * L'importance de la violence et de l'âge de la victime * La notion d'aggravation et l'augmentation des peines encourues * La distorsion entre les peines encourues et les peines prononcées + [00:26:23][^6^][6] L'aggravation dans le code pénal * La référence indirecte à l'inceste via l'autorité parentale * La nécessité de dépassionner la notion d'âge en matière de sexualité * La protection de la liberté sexuelle comme objectif principal
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Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:21:10][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence sur les enjeux actuels autour de la question de l'inceste, animée par un sociologue qui explore les aspects sociologiques, historiques et actuels de l'inceste. Il aborde la variabilité de l'interdit de l'inceste à travers l'histoire, les définitions changeantes, les données statistiques sur l'inceste, et les enjeux contemporains liés à la prévention et à la compréhension de cette problématique.
Points saillants: + [00:00:15][^3^][3] Introduction et contexte * Présentation du sociologue et du sujet * Rappel de l'intervention précédente en 2015 * Importance de la question de l'inceste + [00:01:59][^4^][4] L'inceste à travers l'histoire * Évolution de l'interdit de l'inceste * Influence des sphères culturelles et historiques * Variabilité des normes et des définitions + [00:04:55][^5^][5] Données statistiques et définitions * Clarification des chiffres sur l'inceste * Importance des données fiables pour l'action * Définition moderne de l'inceste + [00:07:57][^6^][6] Enjeux actuels de l'inceste * Impact de l'inceste sur les victimes et la société * Importance de la prévention et de la sensibilisation * Rôle des mouvements féministes et de la parole publique
Résumé de la vidéo [00:21:12][^1^][1] - [00:40:34][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la question complexe de l'inceste et les enjeux actuels qui l'entourent. Elle examine l'évolution des politiques pénales et des perceptions sociales de l'inceste, ainsi que les défis liés à la prévention, au traitement judiciaire et à la compréhension sociologique du phénomène.
Points forts: + [00:21:12][^3^][3] Évolution des politiques pénales * Focus sur la figure du pédocriminel dans les années 90 et 2000 * Dépolitisation du viol et pathologisation des auteurs * Création de dispositifs de soins pénalement ordonnés + [00:23:15][^4^][4] Impact du mouvement #MeToo * Retour sur la question des violences sexuelles comme violences de proximité * Dénonciation sur les réseaux sociaux et changement dans la perception publique * Prévention primaire axée sur les enjeux cognitifs et communicationnels + [00:26:07][^5^][5] Culture de l'inceste et représentations sociales * Présence du fantasme de l'inceste dans la pornographie et la téléréalité * Questionnement sur la figure de l'interdit et la sexualisation des rapports * Concentration des efforts anthropologiques sur l'interdit plutôt que sur l'inceste lui-même + [00:31:03][^6^][6] Enquêtes de victimation et perception du phénomène * Différences dans les chiffres de victimation selon les enquêtes * Importance de l'âge et de la proximité des auteurs dans les cas d'inceste * Sous-représentation des femmes auteurs et interprétation culturelle des violences + [00:34:12][^7^][7] Enjeux spécifiques autour de la question de l'inceste * Difficulté à repérer et qualifier la violence intrafamiliale * Influence des interprétations culturelles et sociales sur la désignation des violences * Importance de comprendre les pratiques derrière les interdits pour saisir la réalité sociale
Résumé de la vidéo [00:40:35][^1^][1] - [00:51:01][^2^][2] : La vidéo aborde les enjeux actuels autour de la question de l'inceste, en mettant l'accent sur les dynamiques familiales, les inégalités au sein des familles, et l'impact de la violence sexuelle sur la santé mentale. Elle souligne également l'importance de la famille dans la reproduction sociale et les stratégies sociales de ses membres.
Points forts : + [00:40:35][^3^][3] Dynamiques familiales * Évolution des formes familiales et conjugales * Influence sur la gestion des conflits et la violence * Rôle de la parentalité dans les trajectoires sociales + [00:43:10][^4^][4] Inégalités et loyauté familiale * Différenciation des investissements parentaux * Impact sur les parcours des enfants et la dénonciation des violences * Évolution des liens de loyauté et leur effet sur la révélation des violences + [00:45:14][^5^][5] Dépendances et dénonciation des violences * Influence du capital social et économique sur la capacité à dénoncer * Risques associés à la dénonciation pour les individus dépendants de la famille * Importance de l'accompagnement médical et social pour les victimes
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:23][^2^][2]:
Cette vidéo aborde des sujets complexes et actuels tels que la puberté, la sexualité et le consentement, en se concentrant sur les questions de genre, d'orientation sexuelle et de transidentité. Elle vise à fournir des clés de compréhension aux parents pour mieux appréhender ce que ressentent et vivent les jeunes, ainsi qu'à identifier des ressources pour les familles.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction au sujet * Présentation de l'émission sur la parentalité * Discussion sur le genre et la transidentité * Importance de la compréhension pour les parents + [00:02:01][^4^][4] Différentes notions autour du genre * Explication des termes identité de genre, expression de genre et orientation sexuelle * Importance de la distinction entre ces notions * Impact des stéréotypes sur la perception du genre + [00:10:01][^5^][5] Pansexualité et diversité des orientations sexuelles * Clarification de la pansexualité et son inclusion des personnes transgenres * Élargissement du spectre des orientations sexuelles au-delà de la binarité * Importance de la reconnaissance de la diversité sexuelle + [00:14:01][^6^][6] Statistiques et actualité * Présentation d'une étude sur l'identification LGBTQI+ en France * Pourcentage significatif de jeunes s'identifiant dans les minorités de genre et d'orientation sexuelle * Nécessité d'accompagner ces réalités sociales + [00:17:58][^7^][7] Perspectives historiques et culturelles sur le genre * Exemples de non-binarité et de rôles de genre dans différentes cultures * Importance de la visibilité et de la reconnaissance des identités de genre diverses * Rôle des êtres aux deux esprits dans les tribus amérindiennes et leur réappropriation moderne
Résumé de la vidéo [00:22:25][^1^][1] - [00:49:06][^2^][2]:
Cette vidéo explore les thèmes complexes de la puberté, de la sexualité et du consentement, en se concentrant particulièrement sur les questions de genre et d'orientation sexuelle pendant l'adolescence. Elle aborde la manière dont les adolescents et leur entourage gèrent ces sujets délicats, soulignant l'importance de la compréhension et du soutien des parents dans le processus d'acceptation de l'identité de genre.
Points forts: + [00:22:25][^3^][3] Questions de genre et d'orientation sexuelle * Centrales pendant l'adolescence * Comparaison avec le traitement de l'homosexualité il y a 40 ans * Débats actuels sur la transidentité + [00:24:01][^4^][4] Transidentité et adolescence * Distinction entre les enjeux de l'adolescence et la transidentité * Importance de l'acceptation par les parents * Impact positif du soutien familial + [00:30:42][^5^][5] Le 'coming out' et le 'coming in' * Différence entre révéler son orientation ou identité de genre aux autres ('coming out') et à soi-même ('coming in') * Les défis de l'annonce et de l'acceptation + [00:37:57][^6^][6] Témoignage vidéo * Illustration du processus de questionnement et de la relation parents-jeunes * Importance de la compréhension et de l'accompagnement familial
Résumé de la vidéo [00:49:10][^1^][1] - [01:11:31][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la puberté, la sexualité et le consentement, en mettant l'accent sur les expériences des jeunes transgenres et les défis qu'ils rencontrent. Elle souligne l'importance du dialogue et de la compréhension entre les parents et leurs enfants pendant la transition de genre, ainsi que les aspects juridiques et médicaux impliqués.
Points forts: + [00:49:10][^3^][3] Identité et transition * Discussion sur l'identité de genre et la transition sans renoncement * Importance de la communication entre parents et enfants * Difficultés rencontrées par les jeunes en transition + [00:51:01][^4^][4] Autisme et transidentité * Exploration du lien entre l'autisme et la transidentité * Réflexion sur l'expression de la transidentité chez les personnes autistes * Impact de la transidentité sur la phobie sociale et scolaire + [00:52:20][^5^][5] Définition de la transidentité * Clarification de la transidentité comme conviction intime et non discutable * Différenciation entre la transition sociale, administrative et médicale * Variabilité des parcours de transition selon les individus + [00:59:01][^6^][6] Challenges familiaux * Les difficultés des familles à s'adapter aux changements de prénom et de genre * L'importance de l'acceptation et du soutien familial pour le bien-être mental * L'impact positif de l'acceptation sociale sur la demande de chirurgie génitale
Résumé de la vidéo [01:11:33][^1^][1] - [01:23:57][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la puberté, la sexualité et le consentement, en mettant l'accent sur l'importance du soutien et de la communication entre les parents et les jeunes, en particulier dans le contexte de la transidentité et des questions de genre.
Points forts: + [01:11:33][^3^][3] Accueil des familles et jeunes * Le centre LGBTI de Tours accueille les parents et les jeunes pour des groupes de parole et des rendez-vous. * Les parents peuvent échanger et recevoir du soutien sans la présence des enfants. * Les jeunes ont accès à des permanences d'accueil et d'écoute. + [01:14:53][^4^][4] Soutien individuel et collectif * Les centres offrent des rencontres pour les parents de jeunes trans et des consultations spécialisées. * L'importance de ne pas rester isolé et de chercher du soutien est soulignée. + [01:18:08][^5^][5] Ressources et accompagnement * Des ressources comme des bibliographies et des sites internet sont disponibles pour aider les familles. * Les associations peuvent aider à faire le lien avec les administrations et les établissements scolaires. + [01:21:06][^6^][6] Légalité et mobilisation * Les questions d'identité de genre et d'orientation sexuelle sont protégées par la loi. * Les associations et instances sont prêtes à se mobiliser pour soutenir les jeunes trans et leurs familles.
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:26][^2^][2]:
Cette vidéo est une conférence sur la puberté, la sexualité et le consentement, organisée par la CAF Touraine. Elle aborde le développement de l'enfant, de la petite enfance à l'adolescence, et comment les parents peuvent accompagner leurs enfants dans la découverte de leur corps, les relations amoureuses et la sexualité.
Points forts: + [00:00:45][^3^][3] Introduction de la conférence * Présentation des intervenants et de leurs rôles * Objectifs de la conférence et interaction avec le public + [00:04:10][^4^][4] Développement psychosexuel de l'enfant * Exploration de la sexualité dès la naissance * Importance de la découverte du corps et des sensations + [00:14:00][^5^][5] Comportements sexuels chez les jeunes enfants * Différenciation entre sexualité et acte sexuel * Jeux d'imitation et curiosité naturelle des enfants + [00:19:53][^6^][6] Consentement et respect du corps * Enseignement de l'intimité et du respect de soi * Prévention des abus et importance de la communication ouverte
Résumé de la vidéo [00:23:27][^1^][1] - [00:46:51][^2^][2] : Cette vidéo aborde la puberté, la sexualité et le consentement, en expliquant les changements physiques et émotionnels qui surviennent pendant l'adolescence. Elle souligne l'importance de l'éducation sexuelle et du respect du consentement dès le plus jeune âge.
Points forts : + [00:23:27][^3^][3] Les changements de la puberté * Description des signes physiques comme la croissance des poils et le développement de la poitrine * L'arrivée des premières règles et les premières éjaculations comme indicateurs de la capacité de reproduction * Les défis émotionnels et sociaux rencontrés par les adolescents + [00:29:00][^4^][4] L'éducation sexuelle et le rôle des parents * L'importance d'informer les enfants sur les changements à venir * Comment aborder les sujets délicats comme les éjaculations nocturnes et les règles * La nécessité pour les parents de communiquer ouvertement et de fournir des ressources adaptées + [00:37:01][^5^][5] L'introduction à la sexualité et au consentement * Comment et quand commencer à parler de sexualité avec les enfants * Utiliser le langage approprié pour nommer les parties génitales et expliquer les sensations * L'importance de respecter l'intimité et les limites personnelles pour prévenir les violences + [00:45:00][^6^][6] Le consentement dans les relations affectives et sexuelles * Le consentement comme concept non exclusivement sexuel, débutant dans l'enfance * Enseigner aux enfants que leur corps leur appartient et qu'ils peuvent refuser les marques d'affection * Préparer les adolescents à exprimer leurs limites et à refuser les actes sexuels non désirés
Résumé de la vidéo [00:46:55][^1^][1] - [01:10:14][^2^][2]:
La vidéo aborde la puberté, la sexualité et le consentement, soulignant l'importance de l'éducation sexuelle dès le plus jeune âge. Elle met en lumière la nécessité d'apprendre aux enfants à comprendre leur propre désir et à respecter leurs émotions, ce qui est essentiel pour des relations saines et consensuelles à l'avenir.
Points forts: + [00:46:55][^3^][3] Éducation à la sexualité * Importance d'écouter son corps et ses émotions * Respecter les émotions des enfants * Apprendre aux enfants à comprendre leur propre désir + [00:50:00][^4^][4] Consentement et respect * Comparaison avec le consentement à boire du thé * Importance de ne pas forcer le consentement * Enseigner aux enfants à dire non et aux autres à respecter ce non + [00:57:02][^5^][5] Ressources et accompagnement * Présentation de livres et de ressources pour les parents et les adolescents * Importance de l'accès à des informations fiables sur la sexualité * Structures d'accueil pour les questions et le soutien des adolescents et des parents
Résumé de la vidéo [01:10:16][^1^][1] - [01:22:28][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la puberté, la sexualité et le consentement, en mettant l'accent sur l'importance de la communication entre les adolescents et les professionnels de santé. Il est souligné que les adolescents devraient avoir la possibilité de s'exprimer sans la présence de leurs parents pour préserver leur intimité. La discussion couvre également les risques associés aux réseaux sociaux, tels que le sexting et le harcèlement sexuel, et l'importance de l'éducation pour aider les adolescents à naviguer dans ces espaces en toute sécurité.
Points forts: + [01:10:16][^3^][3] Communication avec les adolescents * Importance de parler sans les parents * Respecter l'intimité et le consentement * Écouter les demandes spécifiques des adolescents + [01:11:26][^4^][4] Risques des réseaux sociaux * Sexting et harcèlement sexuel dès le collège * Difficulté de répondre en peu de temps * Nécessité d'une éducation aux dangers d'internet + [01:13:19][^5^][5] Confiance et relations amoureuses * Adolescents partageant des photos personnelles * Différenciation entre relation amoureuse et sexuelle * Engagement amoureux via les réseaux sociaux + [01:16:01][^6^][6] Éducation précoce et prévention * Aborder la sexualité dès la petite enfance * Enseigner le respect du corps et de l'intimité * Prévenir les comportements à risque liés à la sexualité
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:29][^2^][2]:
Cette vidéo présente un documentaire intitulé "La maison du loup", réalisé par Julie Gavras et Charlie Marcelet, qui explore le travail des professionnels de la santé mentale avec des auteurs d'infractions à caractère sexuel. Elle met en lumière les défis et les approches thérapeutiques utilisés pour traiter et comprendre ces individus.
Points saillants: + [00:00:00][^3^][3] Introduction au documentaire * Présentation du sujet et des intervenants * Discussion sur la nature complexe des infractions sexuelles + [00:02:04][^4^][4] Les professionnels et leur rôle * Psychologues, sexologues et travailleurs sociaux partagent leurs expériences * L'importance de prévenir de nouvelles victimes tout en traitant les auteurs + [00:10:00][^5^][5] Cas de déni et de reconnaissance des faits * Un patient commence à reconnaître ses actes après des années de déni * L'impact du regard de la société sur la capacité des auteurs à se confronter à leurs actes + [00:19:58][^6^][6] Les défis de la thérapie * Gestion des transferts émotionnels et des limites thérapeutiques * Importance de l'équipe pluridisciplinaire et de la résilience professionnelle
Résumé de la vidéo [00:23:30][^1^][1] - [00:35:25][^2^][2]:
La vidéo présente une discussion sur les défis psychologiques et émotionnels rencontrés par les professionnels dans leur travail, en particulier ceux qui travaillent avec des individus ayant des comportements problématiques. Elle aborde la gestion des émotions, la séparation entre vie professionnelle et vie privée, et l'importance de prendre soin de soi.
Points forts: + [00:23:30][^3^][3] Différenciation des troubles psychologiques * Distinction entre pervers, psychotique et névrotique * Importance de la réalité et de la capacité à passer à autre chose * Réflexion sur les relations et la vie personnelle + [00:24:07][^4^][4] Équilibre travail-vie personnelle * Importance de la déconnexion et des moments familiaux * Gestion de la peur de l'impact du travail sur les enfants * Trouver des moyens de se détendre et de se déconnecter après le travail + [00:26:11][^5^][5] Gestion de la pression et des responsabilités * Reconnaissance de la fluctuation de l'épuisement professionnel * Impact des juges, de la justice et de la société sur le travail * Conséquences potentielles sur les victimes si le travail n'est pas bien fait + [00:27:24][^6^][6] Conseils pour gérer les situations délicates * Approche sensible des problèmes familiaux et des comportements inappropriés * Importance de la communication et de l'établissement de limites claires * Suggestions pour aider les jeunes à gérer les changements et les pulsions
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Résumé de la vidéo [00:00:06][^1^][1] - [00:22:12][^2^][2]:
Cette vidéo présente une conférence sur le thème des médias et de la sexualité, soulignant l'importance de la sexualité dans la société et la manière dont elle est traitée par les médias traditionnels et indépendants. La conférence explore les enjeux liés à la sexualité, y compris le consentement, le féminisme et les questions LGBTQIA+, et discute de la relation complexe entre les médias et la sexualité.
Points forts: + [00:00:06][^3^][3] Introduction à la conférence * Importance de la sexualité dans nos vies * Impact des médias sur la perception de la sexualité * Présentation de la conférencière et du sujet + [00:02:00][^4^][4] La sexualité dans les médias indépendants * Médias engagés explorant divers aspects de la sexualité * Analyse politique du plaisir et du désir * Médias évoquant des expériences personnelles et des sujets tabous + [00:04:06][^5^][5] Le rapport entre les médias mainstream et la sexualité * Peu d'évolution dans le traitement médiatique de la sexualité * Sexualité souvent abordée avec pudeur et timidité * Différence de traitement entre les médias français et anglo-saxons + [00:10:09][^6^][6] Les défis de parler de sexualité dans les médias * Difficultés rencontrées par les médias indépendants * Censure et restrictions sur les réseaux sociaux * Importance d'une couverture médiatique sérieuse et approfondie Résumé de la vidéo [00:22:16][^1^][1] - [00:44:53][^2^][2]:
La deuxième partie de la vidéo aborde l'importance de l'éducation sexuelle dans les médias et son impact sur la société. Elle souligne le manque d'éducation sexuelle adéquate pour les jeunes, l'augmentation des IST chez les adolescents, et le rôle des médias dans la formation des perceptions de la sexualité. La discussion met en évidence la nécessité d'une éducation sexuelle complète qui va au-delà des bases, comme l'utilisation de préservatifs, pour inclure des discussions sur le plaisir, le consentement et la diversité des expériences sexuelles.
Points forts: + [00:22:16][^3^][3] Éducation sexuelle insuffisante * Manque d'éducation sexuelle pour les jeunes * Augmentation des IST parmi les adolescents * Importance d'une éducation sexuelle complète dès septembre + [00:24:06][^4^][4] Rôle des médias et des réseaux sociaux * Influence des médias traditionnels et des réseaux sociaux sur la perception de la sexualité * Nécessité de traiter la sexualité de manière sérieuse et informative * Impact des médias sur les jeunes filles et le harcèlement sexiste + [00:30:00][^5^][5] Censure et autocensure dans les médias * Difficultés rencontrées par les médias pour parler de sexualité sans censure * Autocensure des créateurs de contenu pour éviter la suppression de comptes * Importance de trouver des voix diverses et modernes pour parler de sexualité + [00:37:01][^6^][6] Témoignages et traitement des sujets de sexualité * Utilisation de témoignages pour aborder des sujets intimes * Risques de sensationnalisme et de clichés dans les médias * Nécessité d'une approche éthique et respectueuse dans le journalisme sexuel Résumé de la vidéo [00:44:54][^1^][1] - [01:07:40][^2^][2]:
La vidéo aborde la relation entre les médias et la sexualité, soulignant l'importance de l'éducation sexuelle, en particulier pour les jeunes. Elle discute des défis posés par les représentations médiatiques de la sexualité et de l'impact potentiel sur les perceptions et les comportements sexuels des adolescents.
Points forts: + [00:44:54][^3^][3] L'importance de l'éducation sexuelle * Nécessité de poser des questions éthiques * Importance de la réflexion sur les pratiques sexuelles et la sécurité + [00:46:00][^4^][4] Consommation de contenu sexuel par les jeunes * Préoccupations concernant les perceptions déformées de la sexualité dues au porno * L'âge moyen du premier contact avec le porno est de 9 ans + [00:47:02][^5^][5] Impact des médias sur la compréhension de la sexualité * Influence des représentations médiatiques sur les attentes et les comportements * Nécessité d'une représentation plus réaliste et équilibrée + [00:53:46][^6^][6] Différences de traitement médiatique selon le genre * Disparités dans la manière dont les hommes et les femmes sont autorisés à parler de sexe * Exemples de réactions différentes face à des expressions sexuelles crues selon le genre Résumé de la vidéo [01:07:42][^1^][1] - [01:14:29][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la relation entre les médias et la sexualité, soulignant la liberté d'expression dans les médias anglo-saxons par rapport à la France. Les intervenants discutent de la manière dont les sujets de sexualité sont traités dans différents pays et cultures, et comment cela reflète les normes sociales et les questions de société.
Points forts: + [01:07:42][^3^][3] Liberté d'expression dans les médias * Comparaison entre les médias anglo-saxons et français * Exemple de Vice et sa couverture variée * Débat sur la provocation et la liberté d'expression + [01:09:05][^4^][4] Sexualité et société * L'impact de la religion sur la discussion de la sexualité * Différences culturelles dans l'approche de l'intimité * Importance des questions sociétales liées à la sexualité + [01:11:16][^5^][5] Lignes éditoriales et sexualité * Distinction entre Urbania Canada et France * Influence de la politique sur la couverture médiatique * Approche des sujets de sexualité à travers un prisme politique
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Résumé de la vidéo [00:00:04][^1^][1] - [00:06:04][^2^][2]:
Cette vidéo explore les différences entre les sexes, depuis la fécondation jusqu'à l'âge adulte, en abordant les aspects biologiques et sociaux. Elle examine les variations chromosomiques, les tendances comportementales chez les enfants, les changements physiques à la puberté, les questions de fertilité et les implications sociales des différences entre les sexes.
Points forts: + [00:00:04][^3^][3] Fécondation et chromosomes * Détermine le sexe du bébé * X et Y pour un homme, XX pour une femme * Cas des personnes intersexes + [00:01:18][^4^][4] Enfance et comportement * Garçons plus actifs et intéressés par les objets * Filles moins actives et douées pour les langues * Difficulté à distinguer les différences biologiques et sociales + [00:02:03][^5^][5] Puberté et adolescence * Changements physiques marqués * Différences de force et d'endurance * Questions d'identité et d'orientation sexuelle + [00:03:31][^6^][6] Âge adulte et fertilité * Risques et investissements différents pour les sexes * Influence des différences sur les préoccupations concernant l'infidélité * Diminution de la fertilité avec l'âge et implications sociales Résumé de la vidéo [00:03:31][^1^][1] - [00:06:04][^2^][2]:
La vidéo explore les différences entre les sexes, en particulier pendant la puberté, la vie féconde et l'âge adulte. Elle examine les changements physiques et comportementaux, les préoccupations liées à la paternité et la maternité, ainsi que les implications sociales et légales des différences entre les sexes.
Points forts: + [00:03:31][^3^][3] La vie féconde * Les deux sexes sont aptes à concevoir * Les hommes et les femmes font face à des risques différents * Les implications de l'infidélité varient entre les sexes + [00:05:01][^4^][4] Le milieu de l'âge adulte * La fertilité diminue avec l'âge * Les femmes atteignent la ménopause * Les hommes restent féconds plus longtemps + [00:05:37][^5^][5] La fin de l'âge adulte * Les femmes vivent plus longtemps que les hommes * Les hommes meurent souvent plus tôt d'une insuffisance cardiaque * Les différences de longévité peuvent être liées au mode de vie
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Pédocriminels, la traque | ARTE
Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [01:25:40][^2^][2]:
Cette vidéo documentaire d'ARTE explore la traque des pédocriminels et l'impact dévastateur de la pédocriminalité sur Internet. Elle suit les enquêtes menées en France, aux Philippines, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, en collaboration avec les services de police et les organisations dédiées à la protection des enfants.
Points forts: + [00:00:02][^3^][3] La menace croissante de la pédocriminalité * L'explosion d'un fléau mondial due à Internet * La formation de communautés pédocriminelles en ligne * L'augmentation des abus et la diminution de l'âge des victimes + [00:01:45][^4^][4] Cas tragique en Allemagne * L'histoire d'une adolescente manipulée et assassinée * La correspondance avec l'agresseur via Snapchat * Les conséquences mortelles d'une rencontre en personne + [00:10:06][^5^][5] La lutte contre la pédocriminalité en France * Les efforts de la gendarmerie nationale pour infiltrer les réseaux * La rapidité avec laquelle les enfants sont ciblés en ligne * La nécessité d'une vigilance accrue de la part des parents et des enfants + [00:26:01][^6^][6] Le phénomène du live streaming * L'achat en ligne de sessions d'abus sexuels sur des enfants * La prévalence aux Philippines et dans d'autres pays pauvres * Les défis rencontrés par les forces de police pour arrêter les commanditaires + [00:51:27][^7^][7] L'infiltration des plateformes pédocriminelles * La structure criminelle organisée du Darknet * Les stratégies d'infiltration pour apprendre et arrêter les criminels * La distinction entre l'acquisition d'images et l'exploitation sexuelle industrielle + [01:21:10][^8^][8] Le rôle des entreprises technologiques * Leur capacité à supprimer le contenu pédocriminel signalé * La collaboration avec les services d'enquête pour protéger les enfants * L'importance de la sanction judiciaire des pédocriminels
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MASCUS : Infiltration chez les hommes qui détestent les femmes - Documentaire complet
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:14:10][^2^][2]:
Ce documentaire intitulé "MASCUS : Infiltration chez les hommes qui détestent les femmes" explore le monde des masculinistes, un groupe d'hommes qui expriment ouvertement leur mépris pour les femmes. Le documentaire suit un enquêteur qui s'infiltre dans cette communauté pour comprendre leurs idéologies et leurs pratiques.
Points saillants: + [00:00:05][^3^][3] Début de l'infiltration * L'enquêteur reçoit un message qui le conduit à une enquête approfondie * Il découvre des vidéos et des tutoriels pour devenir un "mâle alpha" * Il apprend à se battre et à draguer dans les rues de Paris + [00:00:53][^4^][4] Les idéologies masculinistes * Les masculinistes croient en la supériorité des hommes sur les femmes * Ils promeuvent des idées misogynes et encouragent les hommes à reprendre le pouvoir * Le concept de "redpill" est fréquemment mentionné, symbolisant un réveil à la "réalité" des relations hommes-femmes + [00:03:36][^5^][5] Rencontre avec une spécialiste * Stéphanie Lamy, spécialiste des stratégies de désinformation, explique le concept de "redpill" * Elle décrit les idéologies masculinistes comme fondées sur la haine des femmes * Les groupes MGTOW et incels sont discutés, soulignant leur misogynie commune + [00:05:09][^6^][6] Impact sur les jeunes * Le Haut Conseil à l'égalité met en garde contre la montée de ces idéologies chez les jeunes * L'enquêteur décide de rencontrer des masculinistes pour comprendre leur perspective * Il assiste à des entraînements physiques et des discussions sur la "nature féminine" + [00:09:22][^7^][7] L'Alphakademy de Killian Sensei * Killian Sensei, une figure de proue, ignore l'enquêteur mais promeut sa communauté privée * L'enquêteur s'abonne pour accéder au serveur et découvrir le programme quotidien proposé * Des instructions détaillées et des idées misogynes sont partagées au sein de la communauté + [00:13:02][^8^][8] Qui sont ces hommes ? * L'enquêteur interroge les membres de la communauté et constate leur adhésion aux idées de Killian * Il rencontre Gaël, un ancien incel, pour comprendre son parcours et ses expériences * Le documentaire met en lumière les défis et les dangers de ces idéologies extrémistes Résumé de la vidéo [00:14:11][^1^][1] - [00:28:53][^2^][2]:
Cette partie du documentaire explore le monde des masculinistes, un groupe d'hommes exprimant leur frustration envers les femmes et la société. Le documentaire révèle comment certains exploitent cette frustration pour vendre des programmes prétendant aider les hommes à devenir plus attirants et dominants.
Points forts: + [00:14:11][^3^][3] Perception déformée de la masculinité * Comparaison avec des personnages virils comme Indiana Jones * Sentiment de ne pas correspondre à l'idéal masculin * Frustration dirigée vers les femmes + [00:16:00][^4^][4] Exploitation commerciale de la frustration * Vente de programmes coûteux promettant succès et domination * Techniques et conseils sans fondement scientifique * Dénigrement des femmes et promotion de stéréotypes nocifs + [00:22:01][^5^][5] Infiltration et révélation des pratiques * Découverte de méthodes douteuses enseignées pour séduire * Enregistrements de conversations incitant à des comportements abusifs * Critique de la réduction des relations hommes-femmes à des stratégies de manipulation Résumé de la vidéo [00:28:57][^1^][1] - [00:45:41][^2^][2]:
Cette partie du documentaire explore l'infiltration dans un groupe d'hommes exprimant de la haine envers les femmes, discutant de la manipulation du consentement et de l'idéologie incel. Il met en lumière la radicalisation de certains individus derrière leurs écrans, leur jalousie envers les couples heureux et leur désir de vengeance. Le documentaire révèle également les liens entre l'extrémisme de droite et le masculinisme, ainsi que les conséquences tragiques de cette haine, comme le meurtre d'une femme par un homme influencé par ces idéologies.
Points forts: + [00:28:57][^3^][3] Manipulation du consentement * Discussion sur la façon de "tordre" le consentement * Justification de ne pas respecter le consentement féminin * Conscience de franchir la ligne rouge + [00:30:13][^4^][4] Radicalisation et jalousie * Gaël se radicalise seul, influencé par l'idéologie incel * Sentiments de dégoût et de jalousie envers les couples * Questions sur le bonheur et la souffrance personnelle + [00:31:48][^5^][5] Influence de l'extrême droite * Liens entre discours masculiniste et extrême droite * Adhésion à des idées racistes et complotistes * Rejet de la responsabilité personnelle, blâmant les autres + [00:37:39][^6^][6] Cyberharcèlement et conséquences * Typhaine, féministe, victime de cyberharcèlement intense * Menaces de mort et insultes misogynes * Impact psychologique et nécessité de se cacher + [00:41:36][^7^][7] Violence et idéologie incel * Évocation d'Elliot Rodger, symbole de la revanche incel * Suivi de tueries inspirées par cette idéologie * Premier meurtre masculiniste en France le 29 janvier 2020 + [00:44:26][^8^][8] MGTOW et transformation * Découverte de l'idéologie MGTOW par Mickaël * Changement radical de comportement et d'idées * Allégeance à MGTOW et rejet des femmes
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:21:51][^2^][2]:
La vidéo aborde le sujet délicat de la prise en charge des mineurs transgenres en France, mettant en lumière les débats sociétaux et médicaux qui entourent cette question. Elle présente les témoignages de professionnels de la santé et d'individus concernés, explorant les parcours de transition, les traitements hormonaux, et les opérations, ainsi que les défis personnels et les implications légales associées.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Débat sur la transidentité des mineurs * Augmentation des demandes de changement de sexe chez les enfants et adolescents * Importance de l'autorisation et de la participation parentale dans le processus * Discussion sur l'âge approprié pour commencer les traitements hormonaux + [00:02:03][^4^][4] Traitements et opérations * Blocage de la puberté et hormones masculinisantes ou féminisantes à partir de 14 ans * Opérations chirurgicales à partir de 16 ans, avec des restrictions spécifiques * Hausse de la médiatisation et de la connaissance des questions transgenres + [00:03:00][^5^][5] Témoignages et perspectives * Expériences personnelles de transition et les défis rencontrés * Discussion sur l'identité de genre versus le sexe biologique * L'importance de l'éducation et de la sensibilisation dès le plus jeune âge + [00:10:01][^6^][6] Considérations légales et sociales * Création d'un groupe de travail au Sénat pour étudier la transidentité des mineurs * Débat sur le rôle des associations et la protection des enfants * Discussion sur l'accompagnement des mineurs et l'impact des interventions précoces Résumé de la vidéo [00:21:52][^1^][1] - [00:42:32][^2^][2]:
La vidéo aborde le débat complexe sur la prise en charge des mineurs transgenres en France. Elle examine les aspects médicaux, légaux et sociaux de la transition des mineurs, y compris l'utilisation de bloqueurs de puberté et d'hormones, ainsi que les différentes approches et opinions sur le sujet.
Points forts: + [00:21:52][^3^][3] Le débat sur les bloqueurs de puberté * Discussion sur l'irréversibilité et les statistiques d'utilisation * L'importance de l'adolescence dans la décision de traitement * Les risques associés à une intervention précoce + [00:22:44][^4^][4] L'état de la législation française * Aucune loi n'interdit les opérations sur les mineurs * Les recommandations internationales préconisent l'attente de la majorité * L'Académie de médecine recommande la prudence médicale + [00:24:04][^5^][5] Les parcours de transition avant la majorité * Description des étapes et de l'accompagnement médical * L'objectif des traitements et leur réversibilité * Comparaison des politiques de transition en Suède et au Royaume-Uni + [00:29:48][^6^][6] Les perspectives personnelles et les influences externes * L'impact des associations et des influences familiales * La nécessité d'un accompagnement psychologique adéquat * Les défis sociaux rencontrés par les personnes transgenres + [00:36:21][^7^][7] La politique et la transidentité * Les divisions politiques et les débats sur les questions de genre * L'approche de la gauche française sur les questions sociétales * La nécessité de trouver un équilibre entre les différentes opinions + [00:39:01][^8^][8] Témoignage d'un parent d'un enfant transgenre * L'expérience positive d'une transition réussie * L'importance du soutien familial dans le bien-être de l'enfant * La transformation et le bonheur retrouvés après la transition
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- May 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:15][^1^][1] - [00:24:17][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la violence envers les femmes, en se concentrant sur les traumatismes personnels et les répercussions sociétales. Elle explore les défis de briser le silence, les complexités de la responsabilité et l'importance de la thérapie pour la guérison.
Points forts: + [00:00:15][^3^][3] La violence et son impact * Traumatisme de longue durée * Difficulté à s'exprimer et à se remettre + [00:02:03][^4^][4] Sortir du silence * Importance cruciale pour la guérison * Lien entre le corps, la vie et le collectif + [00:11:13][^5^][5] La politisation de l'intime * Campagne #MeToo et ses effets * Trauma sexuel et universalité de l'expérience + [00:22:01][^6^][6] Responsabilité et consentement * Distinction entre la responsabilité de la victime et celle du prédateur * Importance de la reconnaissance et du soutien thérapeutique Résumé de la vidéo [00:24:19][^1^][1] - [00:52:01][^2^][2]:
Cette vidéo traite de la violence envers les femmes, en se concentrant sur les répercussions psychologiques et les défis thérapeutiques associés à la guérison. Elle explore les expériences traumatisantes vécues par les victimes et l'importance de reconnaître le lien entre les émotions et les souvenirs traumatiques pour surmonter les symptômes et les angoisses.
Points forts: + [00:24:19][^3^][3] Impact psychologique de la violence * Les conséquences du chantage et du traumatisme * L'isolement des affects et des représentations pénibles * La nécessité de relier les symptômes aux souvenirs pour la guérison + [00:30:00][^4^][4] La libération de la parole * L'importance des mots pour identifier l'expérience vécue * Le processus d'inversion de la culpabilité et la responsabilité de l'agresseur * La médiatisation et la révélation des abus comme moyens de conscientisation collective + [00:40:15][^5^][5] L'impact des violences conjugales sur les enfants * L'évolution de la prise en compte de la souffrance des enfants * La distinction entre les violences conjugales et le conflit * La réfutation du syndrome d'aliénation parentale et la reconnaissance de l'enfant en tant que victime Résumé de la vidéo [00:52:03][^1^][1] - [01:21:20][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la violence envers les femmes et les enfants dans le contexte de la violence conjugale en France. Elle souligne l'impact traumatique sur les enfants exposés à cette violence et les défis juridiques associés à la protection des victimes et des enfants. La vidéo met en évidence les lacunes dans la prise en charge des enfants et les croyances erronées qui peuvent entraver leur protection. Elle discute également des mesures législatives et des propositions de loi visant à renforcer la protection des enfants et des victimes de violence conjugale.
Points saillants: + [00:52:03][^3^][3] Impact sur les enfants * Présence significative d'enfants exposés à la violence conjugale * Retard dans la prise en compte des enfants victimes * Nécessité de reconnaître les enfants comme victimes directes + [00:54:01][^4^][4] Statistiques et intervention judiciaire * Nombre alarmant de féminicides et d'enfants tués * Rôle des juges dans la protection des enfants et des victimes * Importance de l'identification correcte des victimes + [01:00:00][^5^][5] Mesures de protection et législation * Dispositifs comme le téléphone grave danger et le bracelet anti-rapprochement * Propositions pour le retrait de l'autorité parentale en cas de violence * Coût financier de la violence conjugale et nécessité d'actions efficaces + [01:18:00][^6^][6] Conséquences psychologiques et prise en charge * Stress post-traumatique chez les enfants comparé aux victimes d'attentats * Importance de distinguer les préjudices subis par les enfants et les mères * Propositions pour améliorer le soutien et la réhabilitation des victimes Résumé de la vidéo [01:21:25][^1^][1] - [01:51:21][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la violence envers les femmes, avec des discussions sur les expériences personnelles, les statistiques de violence, et les défis rencontrés par les professionnels dans ce domaine. Les intervenants partagent leurs perspectives sur la complexité de la violence familiale, l'importance de la reconnaissance des victimes et les problèmes liés à la médiation familiale en cas de violence.
Points forts: + [01:21:25][^3^][3] Expériences personnelles et réflexions sur la violence * Discussion sur les tribunaux et la violence psychologique * Importance de la neutralité dans la défense des victimes * Impact de la violence sur les enfants + [01:24:11][^4^][4] Statistiques et dispositifs d'accompagnement * Présentation des chiffres de la violence et des dispositifs de l'État * Rôle des assistantes sociales et des placements familiaux * Conséquences de la violence sur les femmes et les enfants + [01:31:02][^5^][5] Silence autour de la violence et rôle des professionnels * Analyse du silence historique sur la violence envers les femmes * Importance de l'intervention pluridisciplinaire * Discussion sur les violences invisibles et le pervers narcissique + [01:37:11][^6^][6] Défis modernes et inflation narcissique * Évolution de la violence envers les femmes à l'ère moderne * Influence des réseaux sociaux et de la sphère publique * Nécessité de reconnaître et de traiter spécifiquement la violence envers les femmes Résumé de la vidéo [01:51:24][^1^][1] - [02:21:32][^2^][2]:
Cette vidéo aborde la violence envers les femmes, en particulier dans le contexte de la perversion narcissique et des dynamiques de pouvoir au sein des relations. Elle met en lumière les difficultés rencontrées par les victimes pour échapper à l'emprise et la manipulation, ainsi que les conséquences psychologiques et sociales de cette violence.
Points forts: + [01:51:24][^3^][3] La complexité de la violence * La victime consentante initialement peut devenir piégée * Le processus d'emprise se déroule progressivement * La destruction psychique est une mécanique bien huilée + [01:53:07][^4^][4] La séduction du pervers * Utilise la séduction pour manipuler les travailleurs sociaux * Crée un conflit pour affirmer son autorité * Instrumentalise les enfants contre la mère + [01:57:00][^5^][5] La conscience de la victime * Certaines victimes sont conscientes de la perversion narcissique * Difficulté à s'échapper malgré la conscience de la situation * Cas clinique de Johanna, une ingénieure brillante mais piégée + [02:03:28][^6^][6] Perspective médiatique sur la violence * Importance de la représentation médiatique des violences conjugales * Les médias ont un rôle politique dans la narration des féminicides * Nécessité de sources diversifiées pour représenter la réalité des victimes Résumé de la vidéo [02:21:36][^1^][1] - [02:51:10][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la problématique de la violence envers les femmes, en se concentrant sur les campagnes de prévention et la représentation médiatique des victimes et des agresseurs. L'intervenante discute de l'importance d'une représentation juste et complète des violences, qui inclut les violences psychologiques et économiques, souvent occultées au profit des violences physiques. Elle souligne également le rôle des médias et la nécessité d'intégrer les survivantes dans le processus de création des campagnes de prévention.
Points forts: + [02:21:36][^3^][3] La communication institutionnelle et les campagnes de prévention * Importance de représenter toutes les formes de violences * Critique de la réduction des violences à l'aspect physique * Nécessité d'actualiser les études sur les campagnes + [02:33:45][^4^][4] La violence dans la prostitution * Discussion sur la violence subie par les femmes prostituées * La prostitution comme intersection de multiples formes de violences * Impact de la mondialisation sur la prostitution + [02:49:48][^5^][5] L'influence de la pornographie sur la perception de la violence * La pornographie façonne la vision de la violence sexuelle dès l'enfance * La culture pornographique et son impact sur les comportements sexuels * La nécessité de comprendre l'influence de la pornographie pour combattre la violence envers les femmes Résumé de la vidéo [02:51:13][^1^][1] - [03:18:07][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la violence envers les femmes, en particulier dans le contexte de la prostitution et de l'exploitation. Elle explore le langage dégradant utilisé pour décrire les prostituées, l'imaginaire associé à la prostitution dans l'art et la littérature, et la violence physique et psychologique subie par les femmes.
Points forts: + [02:51:13][^3^][3] Le langage de la prostitution * Plus de 3000 mots et expressions dégradants * Comparaisons avec des animaux, souvent péjoratives * Impact du vocabulaire sur la perception des prostituées + [02:52:48][^4^][4] La représentation de la prostitution * Présence dans la chanson, la littérature et l'art * La prostituée comme symbole de beauté, vice et mortalité * Double vision de la vie et de la mort dans l'art + [02:54:38][^5^][5] La violence envers les prostituées * Violence physique et chantage émotionnel * Comparaison avec la violence domestique * Effets de la mondialisation et perte de repères sociaux + [02:57:06][^6^][6] La marchandisation de la femme * La femme réduite à un objet commercial * Rôle des proxénètes et des réseaux sans pitié * Exemples de violences extrêmes et d'abandon + [03:02:36][^7^][7] Femmes et ruralité * Difficultés d'accès à la justice en milieu rural * Statistiques sur les féminicides en zones rurales * Importance de l'ancrage local et social pour l'aide + [03:09:01][^8^][8] Projet sur la violence envers les femmes en milieu rural * Diagnostic, rencontre et action comme phases du projet * Amélioration de la visibilité et de la réactivité des dispositifs d'aide * Initiatives pour encourager les femmes à s'exprimer et à chercher de l'aide Résumé de la vidéo [03:18:09][^1^][1] - [03:41:11][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo aborde la violence envers les femmes, en particulier la violence conjugale. Une femme partage son expérience personnelle, décrivant comment elle a été victime de violence psychologique et physique de la part de son ex-conjoint. Elle explique les difficultés rencontrées pour reconnaître la situation comme abusive, les défis liés à la séparation et la lutte pour la garde des enfants. Elle souligne également le manque de soutien adéquat des autorités et la nécessité d'une meilleure prise de conscience et d'assistance pour les victimes.
Points saillants: + [03:18:09][^3^][3] Introduction au projet * Traduction en langage officiel * Création d'un réseau de partenariat * Sensibilisation et prise en charge des victimes + [03:19:58][^4^][4] Témoignage d'une victime * Expérience de violence conjugale * Difficultés à reconnaître les signes * Impact sur la vie quotidienne et professionnelle + [03:26:17][^5^][5] Confinement et escalade de la violence * Augmentation des tensions et des violences * Relations extraconjugales et violences économiques * Démarches pour obtenir de l'aide et porter plainte + [03:32:17][^6^][6] Lutte pour la garde des enfants * Procédures judiciaires et autorité parentale * Harcèlement continu et menaces * Importance du soutien des associations pour les victimes Résumé de la vidéo [03:41:13][^1^][1] - [04:05:31][^2^][2] :
Cette partie de la vidéo aborde la violence envers les femmes, en se concentrant sur le témoignage d'une femme qui a subi des violences psychologiques et physiques. Elle partage son expérience de l'hospitalisation en psychiatrie, des traitements médicaux, et de la difficulté à obtenir de l'aide et à être crue par les autorités.
Points forts : + [03:41:13][^3^][3] L'impact de la violence * Décrit l'état de stress post-traumatique aigu * Mentionne le traitement par anxiolytiques et antidépresseurs * Exprime le sentiment d'être devenue l'ombre d'elle-même + [03:42:19][^4^][4] La recherche d'aide * Raconte les tentatives d'obtenir de l'aide auprès des institutions * Partage la difficulté de faire comprendre la dangerosité de son agresseur * Souligne le manque de reconnaissance de son vécu par les autres + [03:43:46][^5^][5] Les conséquences sur les enfants * Parle de l'impact sur ses enfants et de leur suivi psychologique * Décrit la peur et la confusion des enfants face à la situation * Aborde la nécessité de se reconstruire pour elle et ses enfants + [03:45:01][^6^][6] Le système judiciaire et social * Critique le manque de protection et de soutien adéquat * Évoque les obstacles rencontrés dans le système judiciaire * Mentionne la mise en place d'une aide éducative à domicile + [03:49:01][^7^][7] Le témoignage d'une avocate * Une avocate félicite la résilience et le courage de la femme * Discute de l'importance de l'accompagnement vers la reconstruction * Souligne le rôle crucial des enfants dans le processus de guérison + [03:52:47][^8^][8] La loi et l'intérêt de l'enfant * Aborde les changements législatifs concernant l'autorité parentale * Insiste sur la nécessité d'écouter la voix des enfants dans ces affaires * Appelle à une meilleure formation des professionnels sur ces problématiques Résumé de la vidéo 04:05:34 - 04:14:51 : La vidéo traite de la violence envers les femmes et de l'importance de l'accompagnement des victimes. Elle souligne la nécessité de préparer les victimes pour les auditions et les plaintes, et de travailler en profondeur pour briser le cycle de la violence. La vidéo met en lumière les défis rencontrés par les victimes dans le système judiciaire et l'importance de la sensibilisation, notamment dans les écoles.
Points forts : + [04:05:34][^1^][1] L'accompagnement des victimes * Importance de l'accompagnement pour les auditions * Préparation des victimes pour identifier leurs besoins * Nécessité de prendre le temps pour assurer la qualité de l'accompagnement + [04:08:00][^2^][2] Les défis du système judiciaire * Difficultés rencontrées par les magistrats face à la violence * Perversité et emprise des agresseurs sur les victimes * Importance de l'ordonnance de protection et des interventions professionnelles + [04:11:20][^3^][3] Briser le cycle de la violence * Travailler en profondeur pour éviter la répétition du schéma de violence * Sensibilisation et éducation pour prévenir la violence future * Importance de la prise de conscience et de l'action pour le changement social
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« On a l’arsenal juridique pour réglementer l’accès », constate Anne Cordier. « Il faut obliger les plateformes à respecter les lois. » On pense au fait d’avoir 18 ans pour consulter un site pornographique, par exemple.
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il faut donc attendre le début du 21e siècle pour que les abus sexuels à l'encontre des enfants entrent 00:20:39 véritablement dans l'espace public et qu'on en découvre l'étendue à l'école dans le sport dans les églises dans le monde artistique dans l'univers 00:20:50 familial la plus importante métaanalyse réalisée à partir de 179 enquêtes épidémiologiques une métaanalyse c'est ce qui rassemble un ensemble de de données 00:21:02 d'autres enquêtes donc de 179 enquêtes épidémiologique mené en Europe et en Amérique du Nord établit que la fréquence des abus sexuels sans contact physique est de 2,6 % chez les garçons 00:21:16 et 6,7 % chez les filles avec contact physique de 4 et 12,7 % respectivement avec pénétration de 2 et 5,8 % respectivement 00:21:29 dans 8 % des cas ces violences avaient commencé avant l'âge de 5 ans en France le rapport publié en 2023 par la civise la commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles 00:21:40 faites aux enfants évalue à 160000 le nombre d'abus sexuel commis chaque année contre des enfants à 3,9 million le nombre de femmes qui ont été victimes de telle violence avant l'âge de 18 ans 00:21:53 soit 14,5 % et 1,5 million le nombre de homme affecté de la sorte soit 6,4 %. donc au total plus d'un adulte sur 10 a fait l'objet d'agression sexuelle dans 00:22:05 l'enfance l'âge moyen de début étant 8 ans et demi dans plus de 8 cas sur 10 il s'agit d'inceste une fois sur qu le père une fois sur 5 un frère la victime ne fait 00:22:17 immé ne fait immédiatement état de l'agression subie que dans moins d'un cas sur 10 lorsqu'il s'agit d'inceste
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les abus sexuels ont été reconnu très tardivement la recherche 00:18:31 historique conduite par la criminologue féministe britannique Carl Smart permet de comprendre comment ils ont été occultés voir niés tout au long du 20e siècle en médecine dès les années 1910 00:18:44 on a commencé à traiter des gonocoxies chez les enfants et notamment les petites filles souffrant de Vulv vaginite que les pédiatres interprétaient comme la conséquence de la promiscuité et de la malpropreté dans 00:18:56 les familles pauvres dont les logements Igu obliga parents et enfants à partager le même lit tandis qu'il les attribuait au manque d'hygiène des gouvernantes et des domestiques dans les familles 00:19:08 riches lorsque des attouchements et des viols étaient suspectés les praticiens les attribuaient volontiers à la croyance selon laquelle des relations sexuelles avec des vierges guérissaient les maladies vénériennes explication qui 00:19:20 semblaient les innocentés en désexualisant ses pratiques à l'égard d'enfants et même de nourrisson et vous savez peut-être que avec l'épidémie de de sida cette 00:19:32 croyance a été remobilisée de la purification par le des relations sexuelles qui souvent des viols de jeunes filles vierges ce n'est que dans les années 1980 que les médecins ont 00:19:46 commencé à associer ces infections à l'existence d'abus sexuel parallèlement la résistance à la reconnaissance de ces pratiques se manifestait aussi bien dans les cercles politiques où les les hommes 00:19:59 parlementaires s'opposaient à des réformes féministes visant à interdire les contacts sexuels avant l'âge de 16 ans que dans les milieux judiciaire où le traitement dubitatif et inquisiteur des plaintes par les magistrats 00:20:11 s'avérait dissuasif pour les victimes
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- Apr 2024
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Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:08:05][^2^][2] : Cette vidéo aborde la protection des enfants contre les violences sexuelles en France. Elle souligne l'importance de la prise de conscience collective et des réponses politiques à ce phénomène systémique. La vidéo met en lumière les avancées législatives, comme la loi qui établit qu'aucun mineur de moins de 15 ans ne peut consentir à une relation sexuelle, et les efforts pour mettre en œuvre des recommandations visant à protéger les enfants.
Points forts : + [00:00:13][^3^][3] La prise de parole et la sensibilisation * Importance des témoignages recueillis * Reconnaissance du problème systémique * Nécessité d'une réponse politique + [00:01:56][^4^][4] Les avancées législatives * Loi Billon votée en avril 2021 * Fixation de l'âge de consentement à 15 ans * Protection renforcée dans le cadre familial + [00:03:07][^5^][5] L'ordonnance de sûreté de l'enfant * Proposition pour prioriser la protection immédiate de l'enfant * Importance de ne pas exposer l'enfant à l'agresseur * Appel à des moyens adaptés pour l'application des lois + [00:05:40][^6^][6] Les débats et les blocages * Discussion sur l'imprescriptibilité et le secret médical * Propositions pour améliorer la protection des enfants * Importance de la formation et des ressources pour les professionnels
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RECOMMANDATIONS
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Dans le projet d'éducation à la sexualité en France, certaines recommandations ne sont pas pleinement mises en œuvre. Voici quelques-unes d'entre elles :
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Allocation des Heures : Bien que le programme énonce des recommandations, la question du nombre d'heures allouées à cet enseignement interdisciplinaire reste non résolue. Il est essentiel de déterminer un temps adéquat pour couvrir les contenus de manière approfondie.
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Collaboration avec les Partenaires : Le programme mentionne la collaboration avec des partenaires extérieurs agréés, mais il n'est pas toujours clair comment cette collaboration est effectivement mise en place. Une meilleure coordination avec ces partenaires pourrait renforcer l'efficacité de l'éducation à la sexualité.
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Formation des Enseignants : Bien que le programme souligne l'importance de la formation des enseignants, il est essentiel de veiller à ce que tous les enseignants reçoivent une formation adéquate et continue pour dispenser cet enseignement de manière efficace.
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Évaluation et Suivi : Le suivi de la mise en œuvre du programme et l'évaluation de son impact sont essentiels pour apporter des ajustements et améliorations. Cependant, ces aspects ne sont pas toujours systématiquement mis en place.
Il est important de continuer à travailler sur ces points afin d'améliorer l'efficacité et la pertinence de l'éducation à la sexualité dans les écoles françaises.
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Préconisation 6 : une information est adressée à l’ensemble de la communauté éducative et en particulier aux familles,pour présenter et expliquer l’esprit des moments et séances mis en place – et cela afin dissiper les inquiétudes et lesreprésentations erronées.
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Préconisation 5 : les intervenants extérieurs doivent disposer d’un agrément dûment vérifié et actualisé ; leursinterventions doivent se faire sur la base d’une préparation en amont et d’une coanimation des séances avec leséquipes pédagogiques locales.
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Préconisation 1 : au niveau académique, l’ensemble des établissements se voient rappeler l’obligation de mise enœuvre – régulière et complète – de l’éducation à la vie affective et relationnelle et à la sexualité.
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Préconisation 2 : la constitution dans chaque établissement d’une équipe préparant suffisamment en amont (N.B.Année n-1) la programmation des séances.
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Préconisation 3 : le positionnement anticipé des séances ou des moments consacrés à l’éducation à la vie affective etrelationnelle et à la sexualité.
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Préconisation 4 : un document repère est édité et actualisé chaque année à destination des élèves, indiquant lespersonnes référentes au sein de l’établissement (vie scolaire, pôle santé-social) ou les centres de ressources extérieurs(proches de l’établissement) auxquels les élèves peuvent faire appel en cas de besoin.
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Annexe 1 : Préconisations relatives à la mise enœuvre de l’éducation à la vie affective, relationnelleet à la sexualité
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Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:16:27][^2^][2] : Cette vidéo dévoile une enquête sur l'exploitation d'images d'enfants sur Instagram. Elle révèle la présence de comptes partageant des images obscènes d'enfants, la vente d'images pédocriminelles, et comment l'algorithme d'Instagram peut parfois favoriser cette activité illégale. L'enquête a également impliqué la création d'un profil anonyme pour suivre et signaler ces comptes, ainsi que la découverte de groupes Telegram où ces images sont vendues. Malgré les efforts d'Instagram pour supprimer ces comptes, de nouveaux apparaissent chaque jour, et l'algorithme continue de suggérer du contenu problématique.
Points forts : + [00:00:14][^3^][3] L'exploitation sur Instagram * Des millions publient innocemment des images qui sont volées et republiées * Des commentaires obscènes sont laissés sous ces images * Des comptes vendent des images pédocriminelles + [00:02:01][^4^][4] L'enquête et ses méthodes * Création d'un profil anonyme pour suivre les comptes problématiques * Découverte de groupes Telegram vendant des images illégales * Tentatives de suppression des comptes via le signalement à Instagram + [00:05:18][^5^][5] La réponse d'Instagram * Suppression de certains comptes après signalement * L'algorithme suggère parfois encore du contenu inapproprié * Nouveaux comptes problématiques apparaissent continuellement + [00:13:47][^6^][6] Les conséquences et les actions légales * Témoignage d'un lanceur d'alerte devant le Sénat américain * Instagram répond aux résultats de l'enquête * Poursuites judiciaires contre le groupe MTA pour ne pas protéger les mineurs
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Voici un résumé du document:
- Le document présente les standards pour l'éducation sexuelle en Europe, élaborés par le Bureau régional de l'OMS pour l'Europe et le BZgA, en collaboration avec un groupe d'experts de différents pays et disciplines.
- Le document définit l'éducation sexuelle comme une approche holistique qui vise à informer les enfants et les jeunes sur tous les aspects de la sexualité et à développer leurs compétences, leurs attitudes et leurs valeurs pour vivre une sexualité positive et responsable.
- Le document expose les arguments, les principes, les objectifs et les partenaires de l'éducation sexuelle, ainsi que les caractéristiques et les exigences de base pour sa mise en œuvre, notamment dans les écoles.
- Le document propose une matrice qui présente les thèmes, les informations, les compétences et les attitudes que l'éducation sexuelle devrait couvrir pour les différents groupes d'âge, de 0 à 15 ans et plus, en tenant compte du développement psychosexuel de l'enfant et de l'adolescent.
- Le document s'adresse aux décideurs politiques, aux autorités compétentes en matière d'éducation et de santé, aux spécialistes et aux acteurs du domaine, et vise à servir de cadre de référence et de plaidoyer pour l'introduction ou l'élargissement de l'éducation sexuelle dans la région européenne de l'OMS.
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Par leur proprecomportement relationnel, les parents donnent auxenfants des exemples vivants du fonctionnement derelations interpersonnelles. Les parents servent encorede modèles pour les rôles différenciés des deux sexeset pour l’expression des émotions, de la sexualité et dela tendresse. Même en ne parlant pas de sexualité (p.ex. en n’appelant pas les parties génitales par leurnom), les parents enseignent quelque chose à proposde la sexualité (leur silence peut en l’occurrence êtreinterprété comme de l’embarras).
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C’est le rôle des parents et desenseignants/éducateurs de permettre aux enfants etaux adolescents d’acquérir de solides bases à partir deleur propre comportement.
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→ au niveau de la classe / parents-donner également des précisions aux parents lors de la réunion de rentrée sur ce que recouvre cet enseignement pour des élèves de cycle 1, 2 ou 3 (de quoi va-t-on parler? avec quels supports? quelles seront les principales activités) pour lever les craintes possibles sur les termes «éducation à la sexualité» (on ne va pas apprendre à nos jeunes élèves à faire des bébés...), parler d’«éducation à la vie relationnelle» également; et préciser que cet enseignement est au programme
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L'éducation à la sexualité, qui se situe à l'intersection de trois champs: biologique, psycho-affectif et social
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www.santepubliquefrance.fr www.santepubliquefrance.fr
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Qu'enseigne-t-on dans les cours d'éducation à la sexualité ? - C Ce soir du 11 avril 2024
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Recommandations :Attaquons d’urgence le sexismeà sa racine
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s’absenter de certains cours qui leur paraîtraient contraires à leurs convictions
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Résumé de la Vidéo
La vidéo présente une conférence sur le bien-être à l'école, animée par Chloé Chambé. Christian Budex, conseiller au C2A2E et chercheur associé au Centre de recherche en éducation de Nantes, y intervient. Il aborde la prévention des violences et du harcèlement entre pairs à l'école, explique le programme PHARE de prévention du harcèlement et discute des méthodes et des pistes de prévention.
Moments Forts: 1. Introduction à la conférence [00:00:06][^1^][1] * Accueil par Chloé Chambé * Présentation du thème du bien-être à l'école * Importance de la recherche en éducation 2. Présentation de Christian Budex [00:01:13][^2^][2] * Rôle de conseiller au C2A2E * Recherche en éducation à la fraternité * Pratique de la philosophie avec les enfants 3. Le programme PHARE [00:02:47][^3^][3] * Prévention et traitement du harcèlement * Mise en œuvre dans les écoles et collèges * Obligations des établissements scolaires 4. Méthodes et prévention du harcèlement [00:04:38][^4^][4] * La méthode de la préoccupation partagée * Éducation à la fraternité et éthique relationnelle * Lien entre recherche et expérience de terrain Résumé de la vidéo
La deuxième partie de la vidéo aborde la nature du harcèlement scolaire, en s'appuyant sur les travaux de chercheurs comme Benoît Galand. Il est expliqué que l'origine du harcèlement se trouve dans la dynamique des relations entre élèves plutôt que dans la personnalité des auteurs ou des victimes. La méthode de la préoccupation partagée est présentée comme une approche efficace pour traiter certaines situations de harcèlement, en se basant sur cinq fondements théoriques qui découlent de la compréhension du phénomène. Cette méthode vise à résoudre environ 80 % des cas courants de harcèlement, en mettant l'accent sur une justice scolaire non punitive et sur l'amélioration du climat scolaire.
Moments forts: 1. Origine du harcèlement [00:23:11][^1^][1] * Basée sur la dynamique des relations * Indépendante de la personnalité des individus * Influence de la peur commune chez les protagonistes 2. Méthode de la préoccupation partagée [00:25:15][^2^][2] * Adoptée dans le Programme national phare * Repose sur cinq fondements théoriques * Vise à briser la dynamique de groupe et l'invisibilité de la violence 3. Efficacité et éthique de la méthode [00:30:47][^3^][3] * Résout 80 % des situations courantes * Introduit un nouveau paradigme de justice scolaire * Recherche une sanction réparatrice plutôt que punitive 4. Prévention du harcèlement [00:34:02][^4^][4] * Liée à la déconstruction des stéréotypes de genre * Nécessite le développement de compétences psychosociales * Importance de la sécurité pour la réussite scolaire Résumé de la Vidéo
La partie 3 de la vidéo aborde l'évaluation des méthodes de prévention du harcèlement, notamment la méthode de la préoccupation partagée, et souligne l'importance d'une approche intégrée dans le développement des compétences psychosociales pour la prévention. Elle met en lumière la nécessité d'une évaluation qualitative et quantitative des programmes de prévention et discute de l'implication des parents dans ces programmes.
Points Forts: 1. Évaluation des méthodes de prévention [00:46:37][^1^][1] * Manque d'évaluation scientifique académique * Nécessité d'une évaluation empirique * Chiffres prometteurs mais besoin d'analyse qualitative 2. Importance des compétences psychosociales [00:48:01][^2^][2] * Recherches en cours sur l'intégration des compétences * Approche intégrée indispensable * Développement des compétences dans la prévention 3. Rôle de l'éducation affective et sexuelle [00:49:06][^3^][3] * Cohérence avec les programmes d'éducation morale et civique * Importance de l'éducation à la vie affective et relationnelle * Questions sur le cyberharcèlement et les ressources disponibles 4. Implication des parents dans la prévention [00:58:54][^4^][4] * Nécessité d'associer les parents * Importance de l'alliance avec les familles * Gagner la confiance des parents pour la prévention efficace
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Résumé de la Vidéo
La vidéo aborde les conséquences neurobiologiques des violences sexuelles chez l'enfant, soulignant l'importance de comprendre l'impact des traumatismes répétés sur le développement neurobiologique. Elle explore les réactions du système de stress, les facteurs de risque et de plasticité, et l'importance des périodes de vulnérabilité dans l'enfance. La présentation met également en lumière les liens entre la génétique, l'épigénétique et la psychopathologie, ainsi que la réversibilité des troubles avec un traitement efficace.
Points Forts: 1. Impact des violences sexuelles [00:00:34][^1^][1] * Conséquences neurobiologiques chez l'enfant * Importance de la compréhension des violences répétées * Effets sur le développement neurobiologique 2. Réponse au stress et facteurs de risque [00:03:30][^2^][2] * Dérégulation de l'axe du cortisol et de l'adrénaline * Facteurs de risque et de plasticité environnementale * Périodes de vulnérabilité dans l'enfance 3. Génétique et épigénétique [00:11:15][^3^][3] * Liens entre les gènes, l'épigénétique et la psychopathologie * Importance des allèles de susceptibilité * Réversibilité des modifications épigénétiques 4. Réversibilité des troubles [00:17:24][^4^][4] * Possibilité de réversibilité avec un traitement adapté * Modifications des altérations cérébrales structurales * Impact transgénérationnel et prévention
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Le 30 novembre 2023, le neuvième Prix de thèse du Défenseur des droits a été remis par Claire Hédon à deux co-lauréats.
Florent Chossière pour sa thèse intitulée « Minorités sexuelles et de genre en exil. L'expérience minoritaire à l'épreuve de la migration et de la demande d'asile en France ».
Réalisée sous la direction de Marianne BLIDON (Maîtresse de Conférences, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Serge WEBER (Professeur, Université Gustave Eiffel), cette thèse porte sur les expériences migratoires de personnes LGBT+, qui, après avoir fui leur pays, ont demandé l’asile en France au motif de persécutions et craintes de persécutions liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre minoritaires.
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- Mar 2024
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Résumé de la Vidéo
La vidéo aborde la collaboration pour l'endométriose, soulignant l'importance des filières de soins en Île-de-France. Elle met en lumière les efforts pour structurer et territorialiser les parcours de soins, ainsi que l'importance de la formation des professionnels de santé. La vidéo mentionne également les plans interministériels et les instructions de l'État visant à améliorer la prise en charge de l'endométriose.
Points Forts: 1. Collaboration et formation [00:00:00][^1^][1] * Importance de travailler ensemble * Formation des professionnels de santé * Structuration des parcours de soins 2. Plans et instructions de l'État [00:03:15][^2^][2] * Plans interministériels depuis juillet 2022 * Instructions pour améliorer la prise en charge * Objectif d'une meilleure coordination 3. Filières de soins en Île-de-France [00:03:34][^3^][3] * Quatre filières territoriales déployées * But de faciliter le diagnostic et la prise en charge * Importance de l'accès aux soins pour toutes les femmes 4. Rôle des associations de patients [00:06:09][^4^][4] * Présentation des actions des associations * Importance de la voix des patients dans l'amélioration des soins * Collaboration avec les filières et les institutions Résumé de la vidéo
La vidéo aborde la structuration des filières de santé en Île-de-France, en particulier pour l'endométriose. Elle explique le découpage territorial basé sur les DACs, l'importance de la coordination entre les professionnels de santé, et l'organisation des soins à différents niveaux de recours. La vidéo souligne également le développement des outils de communication et de formation pour améliorer l'accès aux soins et la prise en charge des patientes.
Points saillants : 1. Structuration des filières [00:25:20][^1^][1] * Organisation sur trois niveaux de recours * Orientation correcte des patients selon les niveaux * Début d'organisation des filières 2. Développement des filières d'endométriose [00:26:08][^2^][2] * Présentation des avancées depuis le lancement * Importance de la formation et de la sensibilisation * Mise en place de la gouvernance territoriale 3. Outils de communication et formation [00:31:25][^3^][3] * Création d'un site internet pour les professionnels et patients * Cartographie des filières et annuaire professionnel * Importance de l'adhésion à la filière pour la qualité des soins 4. Organisation des soins et RCP [00:34:31][^4^][4] * Gradation de l'offre de soins et organisation des RCP * Formation continue des professionnels de santé * Collaboration entre les différents niveaux de recours pour une meilleure prise en charge Résumé de la vidéo
Cette vidéo est la troisième partie d'une discussion sur les CPTs (Communautés Professionnelles Territoriales de Santé) et leur rôle dans la gestion de l'endométriose en France. Elle met en lumière les initiatives locales pour améliorer la prise en charge de l'endométriose, notamment à travers des actions de prévention, la formation des professionnels de santé et l'intégration des soins de premier recours.
Points forts : 1. Actions de prévention et formation [00:51:54][^1^][1] * Collaboration avec les mairies pour des actions de prévention * Importance de la formation continue pour les professionnels de santé * Mise en place de RCP (Réunions de Concertation Pluridisciplinaires) de premier recours 2. Partenariats avec les CPTs [00:52:56][^2^][2] * Exemples de partenariats fructueux avec les CPTs de Paris 19e, Marne plaisance et lien santé 77 * Initiatives pour une meilleure coordination des soins et partage des connaissances 3. Gouvernance et télé-expertise [00:54:02][^3^][3] * Intégration des professionnels de ville dans la gouvernance des filières de soins * Développement de la télé-expertise pour une meilleure traçabilité et conformité 4. RCP de premier recours et douleur [01:14:48][^4^][4] * Organisation des RCP de premier recours en lien avec les CPTs * Présentation d'un projet sur l'accompagnement de la douleur et les disménorrhées Résumé de la vidéo
La partie 4 de la vidéo aborde les projets et initiatives liés à la prise en charge de l'endométriose et des douleurs associées. Elle met en lumière le travail collaboratif entre différents centres de la douleur et spécialistes pour développer des outils pratiques et des protocoles de recherche visant à améliorer le diagnostic et le traitement de l'endométriose.
Points forts : 1. Développement d'ordonnances pour la dysménorrhée [01:16:42][^1^][1] * Collaboration avec le centre de la douleur de Saint-Joseph * Création d'ordonnances types pour médicaments et kinésithérapie * Classification de la sévérité de la dysménorrhée pour personnaliser le traitement 2. Utilisation du TENS dans la gestion de la douleur [01:18:30][^2^][2] * Discussion sur l'indication et la pratique du TENS (stimulation électrique transcutanée) * Enquête sur l'efficacité du TENS auprès de patientes * Projet de vidéo éducative sur l'utilisation du TENS 3. Proposition d'un PHRC pour l'endométriose [01:19:50][^3^][3] * Lettre d'intention acceptée pour un programme de recherche clinique hospitalier * Objectif de démontrer l'efficacité du TENS dans les douleurs d'endométriose * Espoir d'élargir la prescription du TENS par les sages-femmes et médecins 4. Éducation thérapeutique et suivi multidisciplinaire [01:29:53][^4^][4] * Présentation d'un parcours multidisciplinaire pour les patientes * Utilisation de questionnaires pour évaluer l'impact sur la qualité de vie * Amélioration significative de la qualité de vie et de la gestion de la douleur Résumé de la vidéo
Cette partie de la vidéo aborde la prise en charge de l'endométriose en France, soulignant l'importance de la formation des professionnels, l'intégration des soins de support, et l'accessibilité et la reconnaissance des filières de soins. Elle met en lumière la nécessité d'une approche globale, incluant des critères d'évaluation clairs et des données chiffrées pour améliorer le parcours de soins.
Points saillants : 1. Formation et annuaire des professionnels [01:42:03][^1^][1] * Distinction entre l'intérêt pour l'endométriose et la formation qualifiée * Importance de l'annuaire pour les professionnels formés 2. Rôle des soins support [01:42:41][^2^][2] * Essentiels dans la prise en charge globale de l'endométriose * Nécessité d'intégrer ces soins dans les parcours de soins 3. Accessibilité des filières de soins [01:43:21][^3^][3] * Défis de l'information et de la reconnaissance par les professionnels * Importance de la visibilité des filières pour une meilleure accessibilité 4. Évaluation et objectifs des filières [01:44:21][^4^][4] * Travail sur les critères d'évaluation avec l'ARS * Besoin d'objectifs chiffrés et de retours de données pour l'amélioration continue
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« Minorités sexuelles et de genre en exil.L'expérience minoritaire à l'épreuve dela migration et de la demande d'asile enFrance »
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20 Aborder dans le cadre des séances d'éducation à la vie sexuelle et affective les sujets relatifs à la marchandisation des corps et à la pornographie Ministère de l'éducation nationale Règlement ou circulaires 2022-2023
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19. Au niveau de chaque académie, publier une évaluation annuelle de l’application de la loi relative àl’éducation à la vie sexuelle et affective et désigner un délégué académique à l’éducation à l’égalité et à lasexualité.20. Aborder dans le cadre des séances d’éducation à la vie sexuelle et affective les sujets relatifs à lamarchandisation des corps et à la pornographie.21. Recruter des professionnels de santé, formés en matière d’éducation à la santé et de conduite deprojet, dans les établissements scolaires.22. Faire connaître, dans les établissements scolaires et directement sur les réseaux sociaux utilisés parles adolescentes et les adolescents, les ressources accessibles pour répondre à leurs questions enmatière de sexualité.23. Sensibiliser les parents et mener une campagne de communication autour de la plateformejeprotegemonenfant.gouv.fr.
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LES RECOMMANDATIONS DE LA DÉLÉGATION POUR LUTTER CONTRE LESVIOLENCES PORNOGRAPHIQUES
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Résumé de la Vidéo
Cette vidéo aborde le sujet délicat de l'éducation sexuelle dans les écoles américaines, soulignant les controverses et les incohérences dans l'enseignement. Elle met en lumière les défis auxquels les élèves et les enseignants sont confrontés, notamment l'absence de directives claires et la variabilité des programmes d'éducation sexuelle d'un État à l'autre, voire d'une école à l'autre. La vidéo critique également les approches axées sur l'abstinence et les messages stigmatisants adressés aux jeunes, tout en soulignant l'importance d'une éducation sexuelle complète et précise pour préparer les jeunes à la vie adulte.
Points Forts: 1. Controverses autour de l'éducation sexuelle [00:00:17][^1^][1] * Réactions des parents aux contenus jugés trop explicites * Importance de l'éducation sexuelle à l'école * Difficultés à obtenir des informations sur les programmes 2. Variabilité de l'éducation sexuelle [00:03:49][^2^][2] * Absence de normes nationales ou d'exigences de précision médicale * Disparités entre les États et les districts scolaires * Manque de transparence des districts scolaires 3. Critique des programmes axés sur l'abstinence [00:06:45][^3^][3] * Augmentation du financement fédéral pour l'éducation à l'abstinence * Messages stigmatisants et informations erronées * Impact négatif sur les jeunes, en particulier les survivants d'agressions sexuelles 4. Importance d'une éducation sexuelle complète [00:14:36][^4^][4] * Confusion des étudiants sur le consentement * Nécessité d'inclure l'éducation au consentement enthousiaste et informé * Appel à une meilleure préparation des jeunes pour la vie adulte
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:07:15][^2^][2]:
Cette vidéo présente le futur programme d'éducation à la sexualité en France, en commençant par un historique et en détaillant les nouveaux contenus pédagogiques. Le programme vise à introduire l'éducation à la sexualité dès la maternelle jusqu'au lycée, avec une approche progressive et adaptée à chaque tranche d'âge.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Contexte historique et nécessité du programme * Introduction de l'éducation sexuelle en 1973 * Loi de 2001 sur l'IVG et les séances d'éducation * Faible mise en œuvre des séances dans les écoles + [00:00:45][^4^][4] Application du programme * Couvre tous les niveaux scolaires * Intégration progressive de la sexualité à partir du CM1 * Liaison avec les sciences de la vie et de la terre + [00:01:14][^5^][5] Éducation en maternelle et primaire * Apprentissage du corps et des parties intimes * Discussion sur l'intimité et le consentement * Réflexion sur les stéréotypes de genre + [00:03:21][^6^][6] Abord de la sexualité au cycle 3 * Changements liés à la puberté et reproduction humaine * Prévention de la pornographie introduite en 4e * Lutte contre les haines sexuelles et la diversité des rôles + [00:05:52][^7^][7] Rôle des intervenants * Participation des enseignants et des parents * Certification des associations intervenantes + [00:06:57][^8^][8] Objectifs au lycée * Formation au risque et à la liberté * Approche équilibrée, humaniste et républicaine
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:20][^2^][2]:
Cette vidéo présente une matinale dédiée à la vie affective et sexuelle des jeunes, avec un accent sur la prévention des risques et la promotion de pratiques positives. Delphine Soulignac, référente régionale pour la thématique sexuelle, introduit l'événement et les intervenants, qui partageront leurs connaissances et expériences dans le domaine de la santé sexuelle des jeunes.
Points forts: + [00:00:05][^3^][3] Introduction de la matinale * Présentation par Delphine Soulignac * Focus sur la vie affective et sexuelle des jeunes * Importance de la prévention des risques + [00:01:17][^4^][4] Présentation des intervenants * Philippe Martin, docteur en santé publique * Bénédicte Allard et Pascal Faget de l'Université de Toulouse * Ingrid Desla, infirmière conseillère technique + [00:07:02][^5^][5] Cycle santé des jeunes * Discussion sur la santé sexuelle des jeunes * Événements et formations à venir * Importance de l'éducation à la sexualité + [00:11:37][^6^][6] Projet Sexpert * Présentation par Philippe Martin * Recherche sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes * Utilisation des communautés en ligne pour l'éducation à la sexualité Résumé de la vidéo [00:22:22][^1^][1] - [00:46:38][^2^][2] : La vidéo aborde les perspectives des jeunes sur l'éducation sexuelle et la santé sexuelle en France. Elle met en lumière leurs expériences, leurs besoins en matière d'information et la manière dont ils naviguent dans les ressources disponibles. Les jeunes expriment le besoin d'une approche plus holistique et moins alarmiste, qui tienne compte des aspects émotionnels et relationnels de la sexualité, plutôt que de se concentrer uniquement sur les aspects scientifiques.
Points forts : + [00:22:22][^3^][3] Contextes de santé sexuelle des jeunes * Difficultés de la jeunesse * Besoin d'aide pour les tâches de la vie adulte * Attentes en matière d'éducation sexuelle + [00:26:03][^4^][4] Utilisation d'Internet et des réseaux sociaux * Accès quotidien à Internet * Compartimentation des sphères sociales * Recherche d'intimité et d'informations sur la sexualité + [00:29:36][^5^][5] Stratégies des jeunes face à la santé sexuelle * Diversité des questionnements et pressions * Importance de la communication et de l'identité sexuelle * Expériences variées avec l'éducation sexuelle + [00:32:00][^6^][6] Propositions pour l'éducation sexuelle en ligne * Besoin de fonctionnalités accessibles et ludiques * Espace sécurisé et anonyme pour les discussions * Interaction avec des professionnels spécialisés + [00:37:02][^7^][7] Contenus éducatifs créés par et pour les jeunes * Importance de la confiance et de la participation des jeunes * Aborder des sujets émotionnels et relationnels * Déconstruction des normes de genre et communication sur le plaisir + [00:41:27][^8^][8] Développement futur de l'éducation sexuelle numérique * Propositions concrètes des jeunes pour des actions en ligne * Importance de contenus valides et crédibles * Réflexions sur l'implication des jeunes et la personnalisation des actions Résumé de la vidéo [00:46:41]¹[1] - [01:08:27]²[2]:
La vidéo présente une discussion sur les initiatives de santé sexuelle et reproductive menées par des professionnels de la santé en France. Elle met en lumière l'importance de l'éducation et de la sensibilisation à la santé sexuelle, notamment à travers des consultations de sexologie, des interventions éducatives et des ressources comme des podcasts et des outils interactifs.
Points forts: + [00:46:41]³[3] Présentation du projet seexpert * Recherche sur la santé sexuelle * Liens entre santé sexuelle et mentale * Importance de l'éducation et de la sensibilisation + [00:47:49]⁴[4] Actions du Sims * Promotion de la santé au sein des universités * Consultations de sexologie disponibles * Interventions éducatives pour les étudiants + [00:51:26]⁵[5] Outils et ressources * Utilisation de modèles anatomiques pour l'éducation * Livres et manuels disponibles pour les étudiants * Podcasts sur divers sujets de santé sexuelle + [00:55:34]⁶[6] Vidéo sur le consentement * Importance du consentement dans les relations * Métaphore de la tasse de thé pour expliquer le concept * Diffusion systématique lors des rentrées universitaires + [01:03:19]⁷[7] Partage des compétences * Formation des collègues sur la santé sexuelle * Utilisation d'outils pédagogiques pour faciliter le dialogue * Sensibilisation à l'importance de discuter de la sexualité + [01:07:55]⁸[8] La licorne du genre * Outil pour lutter contre l'homophobie et la transphobie * Explication des concepts de sexe assigné et d'identité de genre * Importance de l'éducation pour le respect de tous les genres
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www. Résumé de la vidéo [01:08:28][^1^][1] - [01:32:31][^2^][2] : La vidéo aborde la sensibilisation à la diversité des identités et orientations sexuelles, l'importance de l'éducation à la sexualité dans les écoles, et les stratégies de promotion de la santé selon la Charte d'Ottawa. Elle met en lumière les outils pédagogiques utilisés pour expliquer les concepts de genre et d'attirance, ainsi que les formations destinées au personnel éducatif pour aborder ces sujets avec bienveillance et compétence.
Points forts : + [01:08:28][^3^][3] Diversité des identités et orientations sexuelles * Utilisation de métaphores pour expliquer le genre et l'orientation * Importance de la représentation et de l'acceptation de toutes les identités * Exemples d'outils pédagogiques comme les licornes pour illustrer ces concepts + [01:09:41][^4^][4] Éducation à la sexualité dans les écoles * Présentation des défis et de la nécessité de l'éducation à la sexualité * Discussion sur les attitudes homophobes et la nécessité de les combattre * Importance de l'intervention éducative pour ouvrir des discussions sur la sexualité + [01:10:00][^5^][5] Promotion de la santé selon la Charte d'Ottawa * Explication de la stratégie de promotion de la santé en prévention primaire, secondaire et tertiaire * Mise en place d'actions ancrées dans les textes de stratégie nationale et régionale * Importance de la réorientation des services de santé vers la prévention et la promotion de la santé + [01:12:46][^6^][6] Formation du personnel éducatif * Détails sur le programme de formation pour le personnel de l'Éducation nationale * Discussion sur l'importance de former divers profils professionnels * Objectif de créer un climat de confiance et de respecter la diversité des élèves Résumé de la vidéo [01:32:35][^1^][1] - [01:54:41][^2^][2]:
Cette vidéo discute de l'engagement des jeunes dans une communauté en ligne pour améliorer leurs connaissances et comportements, notamment à travers une plateforme ouverte à tous. Elle aborde également l'importance de la recherche-action impliquant les jeunes, produisant des données sur leur vie affective et sexuelle, et évaluant les actions éducatives actuelles.
Points forts: + [01:32:35][^3^][3] Communauté en ligne et plateforme éducative * Ouverte à tous les jeunes * Vise à être pérenne et inclusive * Implique les jeunes dans la recherche-action + [01:33:51][^4^][4] Étude sur les séries Netflix et la sexualité des jeunes * Analyse des messages éducatifs et de promotion de la santé sexuelle * Études en cours sur les perceptions des jeunes * Différences notables entre les séries comme "Sex Education" et "Elite" + [01:35:41][^5^][5] Accès aux ressources et outils éducatifs * Disponibilité équivalente pour tous les étudiants * Importance de la communication et de la sensibilisation * Utilisation de divers canaux pour informer les étudiants + [01:39:10][^6^][6] Formation des personnels éducatifs * Formations volontaires sur l'éducation à la sexualité * Limitations budgétaires affectant la disponibilité des formations * Importance de l'éducation à la sexualité pour le bien-être des élèves Résumé de la vidéo [01:54:43]¹[1] - [01:56:36]²[2]:
Cette partie de la vidéo aborde l'éducation à la sexualité dans le système éducatif, soulignant son importance dans la protection et l'éducation des jeunes. Elle met en lumière la nécessité d'aborder divers aspects tels que la prévention des violences, le consentement, l'expression des émotions et le développement des compétences psychosociales.
Points forts: + [01:54:43]³[3] L'importance de l'éducation à la sexualité * Protège et éduque les jeunes * Aborde la prévention des violences et le consentement * Encourage l'expression et la gestion des émotions + [01:55:38]⁴[4] Les stratégies pour gérer les oppositions * Respecte les limites individuelles * S'inscrit dans un cadre réglementaire rassurant * Intègre l'éducation à la sexualité dans le cursus global + [01:56:00]⁵[5] La conclusion de la présentation * Remerciements pour l'expertise et la bienveillance * Mention de la contribution des participants * Engagement à continuer le développement des ressources éducatives
Source : conversation avec Bing, 14/03/2024 (1) undefined. https://www.planning-familial.org/sites/default/files/2023-11/LIVRE_BLANC_WEB.pdf. (2) undefined. https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-en-milieu-scolaire-341103. (3) undefined. https://soseducation.org/docs/notes-etudes-entretiens-tribunes/education-a-la-sexualite-danger-ou-prevention-final.pdf. (4) undefined. https://www.
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:43][^2^][2]:
La vidéo présente une conférence sur l'accompagnement de la transition et le rôle de la psychiatrie dans ce processus. Elle aborde les évolutions théoriques et pratiques liées à la transidentité, la dysphorie de genre, et les approches médicales et sociales pour soutenir les personnes transgenres.
Points clés: + [00:00:00][^3^][3] Introduction * Présentation du sujet et des intervenants + [00:00:35][^4^][4] Rôle de la psychiatrie * Importance de l'accompagnement psychiatrique dans la transition + [00:05:09][^5^][5] Évolution des concepts * Changements dans la perception de la transidentité et de la dysphorie de genre + [00:12:00][^6^][6] Transition sociale * Discussion sur les lois et les procédures de changement d'état civil + [00:14:00][^7^][7] Accompagnement des jeunes * Approches spécifiques pour les enfants et adolescents transgenres + [00:19:04][^8^][8] Influence des réseaux sociaux * Impact des réseaux sociaux sur les jeunes et la transidentité Résumé de la vidéo [00:23:44][^1^][1] - [00:26:42][^2^][2]: La vidéo aborde l'influence des réseaux sociaux sur la recherche d'identité chez les adolescents, l'importance de l'accompagnement psychologique dans les parcours de transformation, et les défis liés à la chirurgie de transition.
Points clés: + [00:23:44][^3^][3] Influence des réseaux sociaux * Impact sur l'identité des adolescents + [00:24:21][^4^][4] Chirurgie de transition * Évaluations psychiatriques recommandées * Importance de l'accompagnement psychologique + [00:25:08][^5^][5] Défis post-opératoires * Gestion des évolutions péjoratives * Nécessité d'un suivi psychologique
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Les Menstrueuses 2023 – De nouveaux essentialismes ? Partie 1
https://www.youtube.com/watch?v=GAAwxpeX-LI
Voici un résumé des points forts de la transcription de la vidéo, avec les timecodes correspondants :
- Introduction du Festival [00'00'08] : Présentation du festival "les monstrueuses" et de son évolution au fil des années.
- Exposition sur les Menstruations [00'00'36] : Inauguration d'une exposition intitulée "Song" par Lucie IDF, abordant l'histoire des menstruations, les tabous et les maladies associées.
- Objectifs du Festival [00'01'14] : Discussion sur les buts du festival, notamment la médiation culturelle et scientifique autour des menstruations.
- Programme Culturel et Scientifique [00'01'36] : Annonce des événements scientifiques et culturels organisés par l'Université de Poitiers et l'Espace Mendès France.
- Performance Artistique [00'02'01] : Présentation d'une performance immersive par des artistes résidents travaillant sur la représentation des corps et l'image de soi.
- Soirée Festive [00'02'45] : Invitation à une soirée festive avec un code vestimentaire rouge organisée par le Confort Moderne.
- Publication d'un Ouvrage [00'04'37] : Annonce de la sortie d'un livre intitulé "Idées reçues sur les menstruations" coïncidant avec le festival.
- Déconstruction des Idées Reçues [00'05'09] : Explication de la structure du livre et de son approche pour déconstruire les idées reçues sur les menstruations.
- Disciplines Universitaires et Contributions [00'06'03] : Évocation de la diversité des disciplines et des contributeurs au livre, incluant des universitaires et des militants.
- Journée d'Étude sur les Discriminations [00'07'40] : Introduction de la journée d'étude visant à explorer les discriminations au-delà des menstruations.
- Discours Biologiques dans les Médias [00'08'16] : Analyse de la prévalence des discours biologiques et de leur impact dans les espaces médiatiques.
- Parentalité et Procréation [00'09'45] : Discussion sur les perceptions de la parentalité et de la procréation comme naturelles ou contre-nature.
- Conservatismes en Ligne [00'10'11] : Examen de la diffusion des conservatismes et des mouvements réactionnaires sur les réseaux sociaux numériques.
- Mobilisations Anti-Trans [00'11'03] : Table ronde sur les mobilisations anti-trans et le contexte actuel des droits trans.
- Conférence sur Genre, Sexe et Biologie [00'12'12] : Annonce d'une conférence publique par Thierry Hoquet sur les liens entre genre, sexe et biologie.
- Introduction Historique [00'12'25] : Présentation historique sur l'instrumentalisation des savoirs biologiques et la différenciation des genres.
Ce résumé couvre la première partie de la transcription jusqu'à [01h16min40s], mettant en lumière les principaux sujets et événements mentionnés. Voici un résumé des points forts de la transcription vidéo de la page, avec les timecodes correspondants :
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Sciences Naturelles [00h17min26s] Les sciences naturelles, précurseurs de la biologie moderne, se sont développées en Europe du 15e au 19e siècle, se concentrant sur l'observation et la classification de la nature.
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Procréation et Société [00h21min02s] La capacité de procréer est considérée comme essentielle pour les femmes et les hommes, avec une forte influence des croyances religieuses et médicales sur la reproduction et la sexualité.
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Corps Féminin et Maternité [00h27min43s] Les traités médicaux du 18e et 19e siècle se concentrent sur la grossesse et la maternité comme réalisation principale des femmes, souvent en lien avec des symptômes d'hystérie chez les femmes célibataires ou sans enfants.
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Discrimination et Biopolitique [00h32min03s] Des arguments biologiques sont utilisés pour justifier la hiérarchie sociale et la subordination des femmes et des minorités de genre, avec une intersection des questions de genre, de race et de classe sociale. Voici un résumé des points forts de la transcription de la vidéo entre [00h35min00s] et [01h16min40s], avec les timecodes correspondants :
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Introduction par Marie Valin [00h35min00s] Marie Valin présente l'histoire des discours biologiques utilisés politiquement contre l'indifférenciation des genres, soulignant leur constance à travers le temps.
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Sciences Naturelles et Biologie [00h37min26s] Discussion sur l'évolution des sciences naturelles et la naissance de la biologie au XIXe siècle, héritière des savoirs naturalistes.
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Reproduction et Biopolitique [00h41min02s] Analyse de la perception de la reproduction comme un devoir incontournable et de l'impact des croyances religieuses sur les pratiques contraceptives et abortives.
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Corps Féminin et Tempérament [00h49min21s] Exploration des idées reçues sur le tempérament féminin et l'impact supposé de la physiologie sur le désir sexuel des femmes.
Ces points mettent en lumière la manière dont les savoirs biologiques ont été et sont encore utilisés pour justifier des hiérarchies sociales et des rôles de genre spécifiques. Voici un résumé des points forts de la transcription vidéo de [00:50:00] à [01:16:40]:
- [00:50:00] Discussion sur la Frigidité Féminine: L'auteur Manger Opérationnelle aborde la perception de l'indifférence des femmes envers les plaisirs de l'amour, attribuée à l'absence de sécrétion de sperme et à un tempérament lymphatique.
- [00:58:00] Lutte contre l'Onanisme et l'Avortement: Les médecins et la religion du XIXe siècle s'opposent à l'onanisme conjugal et à l'avortement, considérés comme des crimes anti-patriotiques.
- [01:06:00] Rôles Genrés et Reproduction: La médecine et les sciences biologiques insistent sur la binarité de genre et la division sexuelle de la société pour des raisons biopolitiques.
- [01:14:00] Instrumentalisation des Savoirs Biologiques: L'historienne Marie Vallin introduit la journée d'étude en soulignant l'utilisation historique des savoirs biologiques pour justifier l'ordre genré au nom de la nature.
Ces points mettent en lumière les thèmes de la biologie, du genre, et de la reproduction dans le contexte historique et social du XIXe siècle.
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le dsm renonce à la notion de transsexualisme affirme qu'il n'ya plus de normalité de l'identité sexuelle donc plus de troubles de l'identité sexuelle 00:08:02 mais propose un nouveau terme qui est la notion de dispo riz de genre c'est à dire que finalement bas on a toute liberté de construction dans son 00:08:16 identité sexuelle mais par contre il ya des situations qui peuvent être source de souffrance soit source de souffrance dans son vécu corporels dans la réalité de son corps soit source de souffrance 00:08:28 avec l'environnement et que finalement ce qui légitime l'intervention du psychiatre c'est non par l'idée qu'il y aurait une possibilité normalisation ou d'une prise en compte 00:08:40 de l'identité sexuée par rapport à des critères mais plutôt l'idée que peut-être que les psychiatres savent accompagner et soulager la souffrance psychique c'est ça l'idée de la 00:08:53 dysphorie de genre
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Un “nouveau besoin” d'éducation sexuelle
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- Feb 2024
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Bien sûr ! Voici un résumé des points forts de la transcription de la vidéo sur cette page :
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Éducation à la sexualité : L'éducation à la sexualité est une dimension éducative et citoyenne essentielle à l'école. Elle s'inscrit au cœur du code de l'éducation et vise à aborder la sexualité de manière positive, en incluant les dimensions biologique, psycho-affective et sociale.
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Diversité d'approches : Une étude réalisée dans les années 2000 a révélé une grande diversité d'approches de l'éducation à la sexualité au sein des écoles. Cela a conduit à la mise en place d'un programme académique spécifique pour aborder cette thématique de manière cohérente.
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Formation intercatégorielle : Les enseignants et professionnels de l'éducation sont formés à l'éducation à la sexualité. Le programme intègre désormais des sujets d'actualité tels que les violences sexuelles, l'homophobie et l'accès à la pornographie.
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Écoles promotrices de santé : Les écoles promotrices de santé intègrent l'éducation à la sexualité dans leur projet. L'objectif est de préparer les élèves à leur vie d'adulte en abordant des valeurs d'égalité, de tolérance et de respect.
N'hésitez pas si vous avez d'autres questions !¹²³¹: Eightify - Résumez des vidéos en quelques clics ²: Scriber : Transcrire ou résumer une vidéo YouTube gratuitement ³: Résumer une vidéo et transcrire son contenu en quelques clics
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:13][^2^][2]: La vidéo présente une conférence de l'INSPÉ Lille HdF par Arthur Voitou, maître de conférences à l'IRIS et à l'Université Sorbonne Paris Nord. Il aborde la sexualité des adolescents, la diversité des pratiques et le contexte d'utilisation d'Internet lors de l'entrée dans la sexualité.
Points forts: + [00:00:17][^3^][3] Contexte de l'enquête * Importance de l'éducation à la sexualité * Enquête sociologique sur les usages sexuels d'Internet par les jeunes + [00:04:41][^4^][4] Données sur l'entrée dans la sexualité * Évolution de l'âge au premier rapport sexuel * Inégalités de genre et consentement + [00:10:50][^5^][5] Motifs du premier rapport sexuel * Différences entre les sexes dans les motivations * Impact des normes de genre sur les expériences + [00:15:15][^6^][6] Objectif de l'enquête * Comprendre l'impact d'Internet sur l'entrée dans la sexualité * Méthodologie ouverte pour capturer la diversité des usages + [00:20:44][^7^][7] Contexte sociétal * Influence des mouvements sociaux comme #MeToo sur la jeunesse * Prise de conscience des violences sexistes et sexuelles Résumé de la vidéo [00:23:15][^1^][1] - [00:46:09][^2^][2]:
La vidéo présente une enquête sur les usages sexuels d'Internet chez les jeunes adultes, en se concentrant sur leur adolescence. Elle explore les conditions d'accès à Internet, l'importance de l'anonymat, et l'impact des pratiques culturelles sur la consommation de pornographie.
Points forts: + [00:23:15][^3^][3] Contexte de l'enquête * Difficultés d'accès aux établissements scolaires * Enquête rétrospective auprès de jeunes adultes + [00:25:02][^4^][4] Méthodologie et objectifs * Entretiens biographiques pour comprendre l'entrée dans la sexualité * Relation entre pratiques numériques et expérience sexuelle + [00:27:09][^5^][5] Phases d'usage d'Internet * Phase d'exploration pendant le collège * Phase de partage pendant le lycée + [00:33:10][^6^][6] Conditions matérielles d'accès à Internet * Variabilité des usages selon l'espace privé et le contrôle parental + [00:37:02][^7^][7] Anonymat et information sexuelle * Importance de l'anonymat pour les questions intimes + [00:41:35][^8^][8] Visionnage de la pornographie * Pratiques cycliques et différences de genre dans la consommation Résumé de la vidéo 00:46:11 - 01:08:38: La vidéo aborde les pratiques culturelles et informatives des jeunes sur Internet, en particulier autour de la pornographie, de l'éducation à la sexualité et de l'exposition de soi sur les réseaux sociaux. Elle souligne l'importance de comprendre ces pratiques dans le contexte plus large de la culture adolescente et des normes sociales.
Points forts: + [00:46:11][^1^][1] Perception de la pornographie * Souvent vue négativement * Reliée à d'autres pratiques culturelles + [00:47:34][^2^][2] Usages informatifs d'Internet * Recherche d'information sur la sexualité * Insuffisances de l'éducation sexuelle à l'école + [00:52:27][^3^][3] Exposition de la sexualité en ligne * Partage de photos suggestives * Influence des normes sociales et du groupe de pairs + [01:02:57][^4^][4] Recherche de partenaires * Utilisation des réseaux sociaux plutôt que des sites dédiés * Impact du capital scolaire sur la qualité de l'information trouvée Résumé de la vidéo [01:08:39][^1^][1] - [01:25:40][^2^][2]: La vidéo aborde les différences de comportement entre les filles et les garçons concernant la consommation d'images pornographiques et l'exposition de soi sur les réseaux sociaux, en mettant en lumière les stigmates sociaux et les pressions liées au genre.
Points forts: + [01:08:39][^3^][3] Stigmatisation sociale * Moins déclarée par les filles * Plus valorisant pour les garçons + [01:10:33][^4^][4] Exposition sur les réseaux * Pression plus grande sur les filles * Influence des normes sociales et de classe + [01:12:02][^5^][5] Manque de vocabulaire * Difficulté à exprimer l'amour et le désir * Impact des séries et du discours féministe + [01:14:33][^6^][6] Éducation à la sexualité * Peu d'interventions avant le collège * Importance des ressources extérieures + [01:20:09][^7^][7] Scénarisation du porno * Prise de conscience des jeunes * Distinction entre fiction et réalité + [01:23:02][^8^][8] Impact des médias * Rôle des mangas et jeux vidéo * Éducation à la sexualité par certains éditeurs
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:24:15][^2^][2]:
La vidéo est une discussion franche sur la sexualité, l'éducation sexuelle et les tabous culturels associés. Elle explore comment la sexualité est abordée dans différents contextes éducatifs et familiaux, et l'importance de la communication ouverte sur ces sujets.
Points saillants: + [00:00:00][^3^][3] Introduction au sujet * Discussion sur le sexe et les tabous + [00:01:00][^4^][4] Découverte de la sexualité * Expériences personnelles et éducation + [00:06:00][^5^][5] Éducation sexuelle précoce * Débats sur l'enseignement aux enfants + [00:08:00][^6^][6] Sexualité et société * Impact de la banalisation du sexe + [00:10:00][^7^][7] Contrôle parental * Droits et limites des parents + [00:16:00][^8^][8] Homosexualité et éducation * Aborder l'homosexualité avec les enfants
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[00'00'03] Clive, si peu nationale, organise des webinaire de plus en plus, ce qui est une bonne chose. On est désolé, on est un petit peu en retard, ce qu'on avait quelques soucis techniques, mais tout va bien, donc on va. On va donc passer une bonne soirée sur ce sujet très important et à. [00'00'20] Avec des solutions, avec des intervenants, des experts sur la question, et je suis donc accompagné, donc, moi-même, je suis carla d'hugo, coprésidente de la fcb nationale, et je suis accompagné en plateau avec carol to be, or, donc secrétaire générale adjointe. [00'00'36] Ainsi que najat belkacem, co-présidente de la f, c, p e nationale. Je laisserai ensuite najat et carole vous expliquer un peu comment cette soirée va se passer. Alors, moi, j'ai juste un dernier, enfin une dernière chose à vous dire. Donc, n'hésitez pas, puisque c'est un webinaire, donc, vous avez au niveau de votre écran, en bas au milieu. [00'00'56] Une petite bulle qui s'appelle q et r. Donc, ces questions et réponses, n'hésitez pas à poser vos questions sur cet espace là. On vous répondra donc dans le cadre de ce webinaire. Voilà, je ne veux pas. Je veux pas être plus longue puisqu'on a perdu un petit peu de temps. Début, très bonne soirée et merci à toutes et à tous dont je donne la parole à carreaux. [00'01'16] Hollande. [00'01'19] Bonsoir à tous et à toutes. [00'01'21] Je vous remercie de votre présence. [00'01'24] Aussi nombreuses qu'on saurait être binaires de ce soir. C'est vrai que la prostitution des mineurs est un phénomène complexe qui prend des formes multiples. [00'01'33] Touche deux, qui touche tous les milieux et tous les territoires. [00'01'38] Géographique, malheureusement. [00'01'42] Merci, carla. C'est un phénomène difficile à quantifier précisément, mais qui, selon de nombreuses sources, est en expansion. [00'01'52] On évoque même soixante pour cent d'eau entre sept mille dix mille adolescents qui seraient concernés, et malheureusement encore majoritairement des filles. [00'02'02] Oui, faire face. Un plan de lutte gouvernemental a été lancé en automne dernier. [00'02'08] Et est doté de quatorze millions d'euros et d'une campagne sensibilise, sensibilisation qui vient de débuter. [00'02'15] C'est un plan de lutte entre deux, quatre volets principaux pour sensibiliser, repérer, protéger et réprimer. Il y a quatre pays, a treize actions qui s'appuient sur un rapport très complet. [00'02'30] Auquel ont participé plusieurs de nos intervenants de ce soir. [00'02'34] Face à l'ampleur que prend le phénomène et au désarroi des parents concernés, la fcb a souhaité s'emparer de ce sujet qu'elle n'avait encore jamais traité. [00'02'44] Najat, je te laisse continue. [00'02'47] Merci, carole, merci. [00'02'49] Donc j'ai de la scène. Je suis co-présidente de l'epci. Peut est en effet carole. [00'02'54] Poser le constat. Aujourd'hui, nous, en tant que parents, on se pose énormément de questions. On se pose des questions sur les signaux notamment. [00'03'04] Qui devrait nous alerter. On se pose des questions sur comment identifier aussi le comportement, de comportement à risque de nos enfants. [00'03'12] Est-ce qu'il existe des dénominateurs communs aux enfants victimes de prostitution? [00'03'18] Et lorsque son enfant est concerné, à qui s'adresser? [00'03'23] Qui alerté et comment être accompagné. [00'03'25] Comment accompagner également les mineurs concernés vers la sortie de la prostitution. Toutes ces questions-là que nous, parents, nous nous posons, nous avons voulu les poser ce soir comme un cadre pour pouvoir agir. [00'03'38] Dans la grande difficulté pour agir. C'est la multitude de formes que revêt la prostitution et on le sait bien, la prostitution [00'03'47] N'est pas une prostitution comme elle était, elle a pu être avant. Elle prend de nouvelles formes, notamment par la cyber prostitution aujourd'hui, qui [00'03'56] Fin qui émerge aussi via les réseaux sociaux et qui est un fléau, en fait, pour la jeunesse. [00'04'04] La prostitution en ligne, qui prend des caractères quelquefois aussi pornographiques, en ligne donc, et qui revêt ce caractère aussi. [00'04'14] Très, très facile d'accès pour nos enfants et très compliqué à identifier aussi. [00'04'19] Toutes ces questions-là, il va falloir qu'on se on se les pose, ce soit pour pouvoir agir. [00'04'24] Alors une autre difficulté aussi, qui réside dans le fait que, souvent, les jeunes mineurs prostitués ne soient pas comme des victimes. [00'04'32] Ils ont souvent le sentiment trompeur de maîtriser la situation. D'ailleurs, c'est- on reviendra là-dessus- par rapport à la campagne nationale qui a été lancée. [00'04'40] Qui s'appelle je gère. [00'04'43] Par le gouvernement et que on aura l'occasion, dont on aura l'occasion de reparler durant ce webinaire. Alors, bien évidemment, nos enfants, souvent, n'ont pas conscience du danger et lorsqu'il se retrouve pris dans cette spirale, il est souvent trop tard. [00'04'59] Et malheureusement. [00'05'01] Souvent, on a du mal à les sortir de ceux de cette spirale infernale. [00'05'07] Alors on peut pas parler aujourd'hui. [00'05'10] Deux, deux la prostitution, sans parler de cette culpabilité des parents qui souvent va avec ce phénomène, parce que quelquefois on se sent bien seul et voir même quelquefois l'institution nous rend coupable de cette situation. [00'05'25] Nous identifie comme, ou identifient en tout cas, le cadre familial comme un terreau fertile pour cette, pour ce phénomène. Et il n'en est absolument rien. On va le voir tout au long du webinaire avec nos intervenants qui vont pouvoir nous expliquer que ce phénomène ne touche pas une catégorie socio-professionnelle de famille ou de deux parents ou [00'05'45] Deux d'enfants, mais bel et bien n'importe qui, à n'importe quel moment, et c'est pour ça qu'il faut qu'on reste vigilants, nous parents. [00'05'53] Alors la culpabilité aussi pour pour nos enfants, quand ils sont touchés par ce phénomène. Le regard de la société vis-à-vis de ce deux, de cette situation qui est difficile aussi, apporté autant pour les mineurs que pour les ont eu les parents. [00'06'07] Qui est très, très compliqué et qui quelquefois laisse des séquelles. [00'06'10] Qu'on a du mal à surmonter. [00'06'13] Alors, il faut garder quand même à l'esprit que la lutte contre la prostitution des mineurs, elle s'inscrit dans une problématique beaucoup plus large que simplement la prostitution des mineurs. Elle s'inscrit dans une, dans une catégorie que l'on qualifie de protection de l'enfance, parce que on oublie souvent, mais les jeunes qui se prostituent, même s'ils sont [00'06'32] Sont à l'aube de leurs dix, huit ans, restent des mineurs et restent donc des enfants. Et ces enfants, il faut les protéger. [00'06'41] Alors c'est bien d'enfants dont il s'agit et aux risques. [00'06'45] Quelquefois de l'oublier, en fait au prétexte que certains de ces adolescents sont justement à l'aube de leur majorité. [00'06'53] Et c'est pour ça que nous avons, nous avons souhaité. [00'06'58] Prendre ce problème à bras le corps. [00'07'00] Parce que nous pensons que la réponse doit être globale. [00'07'03] Elle doit être globale de la part des associations, comme nous, mais elle doit être aussi globale de la part des institutions. [00'07'10] Et toujours, toujours en lien avec les familles. [00'07'15] Donc, pour ce faire, nous vous proposons, en introduction de ce webinaire, de visionner un petit court-métrage, justement. [00'07'23] Qui a été fait par une association. [00'07'25] Et qui donc, euh, reflète faim, relate en tout cas le témoignage de plusieurs de deux mamans et deux, et d'intervenants dans le champ de la protection de l'enfance et qui va pouvoir nous, nous éclairer, en tout cas nous donner au moins un premier cadre pour pouvoir lancer notre débat. [00'07'43] Donc, je laisse la vidéo se lancer et on se retrouve après la vidéo. Merci à tous. [00'08'32] Ma fille avait seize ans quand j'ai découvert le se prostituer. Ma fille- [00'08'36] Elle avait quatorze ans. Je ne pensais pas que ça existait, ce n'était pas possible. On ne pourrait pas prendre des jeunes filles comme ça, les mettre sur le trottoir. Ça n'existait pas pour moi, pas ici en france. Existait ailleurs. [00'08'45] Non, pas ici, ce n'était pas possible. Je ne savais même pas que des enfants vont être dans cette situation. Pense plus: prostitution. [00'08'54] Des mineurs en thaïlande d'ailleurs, y trouve plus de mal à l'imaginer. [00'08'59] À côté de chez nous. On a du mal à imaginer. [00'09'02] Une banalisation. Aucune jeune fille pour dix, vingt euros fasse une fellation comme si [00'09'09] Comme si acheter une clope, comme si elle donnait un moment de l'effet, ont commencé au lycée. Elle a commencé à rentrer très tard. Elles se rendent à des soirées. Elle me dit qu'elle va chez une copine passer une soirée. Elle reçoit un appel et elle se prépare ça tous les jours comme ça avant la rentrée. Mais maintenant, ça, c'est bon. Moi, j'ai pas eu le rôle des éducateurs, alors déjà, et les deux. [00'09'29] De soutenir les, les familles, il est également de soutenir ces jeunes filles quoi qu'il arrive. [00'09'36] C'est-à-dire que il va y avoir plein de va-et-vient. Ça peut fatiguer aussi le professionnel, les va-et-vient, parce qu'on se dit: bah, finalement, ça sert à rien ce que je dis et ce que je fais. [00'09'44] Elle a commencé quelque chose qu'elle a pas fini. [00'09'47] J'ai passé des heures à parler avec elle et elle recommence. [00'09'50] Penser d'être tout le temps là. En fait, je vois quelque chose de très fort. [00'09'54] Sur comment établir un lien. [00'09'58] Entre un éducateur et un jeune. [00'10'02] Qui va permettre que le jeune ne se sent pas jugé? [00'10'07] Sur les actes qu'il peut commettre, dont il ne comprend peut-être pas forcément le sens. La première éducatrice m'avait carrément dit d'arrêter de regarder les experts schreiber. Ce n'était pas possible. Ma fille rentre de plus en plus tard. Quand je le lui reprocha d'une amie, tu n'es pas rentrée, elle me répondait: bah écoute, tu as entendu. Le centre social, pour lâcher du lest, ne m'a pas cru jusqu'au fameux jour où ma fille a déclaré qu'en effet, elle était prostituée. Certes, [00'10'27] Un processus professionnel, ont du mal à reconnaître que ça existe. [00'10'32] Que c'est très gras. [00'10'34] Hé. [00'10'37] Et que c'est pas des choses à prendre à la légère, il faut s'en occuper. Ça, c'est rare qu'on se soit aperçu de ce phénomène. Pour nous, les accompagnons souvent ça après coup. [00'10'48] Donc les, les clandestins c'est? je pense que non. [00'10'53] Ça participe justement, nous, peut-être, de ce sentiment, d'une, d'une absence de déconsidération. Y a aussi, je pense, un manque d'information. [00'11'01] Et un manque de formation chez certains professionnels pour aborder le sujet, l'orienter chez les professionnels, ce qui pourrait peut-être répondre à cette problématique. [00'11'12] Alors, j'ai été faire beaucoup de déclarations pour fugueurs au commissariat- la brigade des mineurs déjà, ils me voyaient souvent. Ils savaient pour la plupart que ma fille était dans la prostitution, qu'elle était mineure. Dans mon quartier, tous les commissariats de police me commet jusqu'à médicament et boum code fidélité. Je n'avais même pas encore franchi la porte du commissaire. [00'11'32] Aria que la personne me reconnaissant me disait: ça y est, elle est repartie, mais vous n'arrivez pas à la gérer, madame, vous n'arrivez pas à la tenir. [00'11'39] Moi, j'aurais bien aimé que ces gens-là, ils me disent comment tenir ma fille lorsqu'on doit se lever pour aller travailler le matin. C'est vrai que moi, je l'ai souvent entendu dans le cadre de mes audiences- fait des parents qui s'ennuient parce qu'on leur dit: mais y'a trop de déclarations dessus. [00'11'51] Finalement, même les adultes au commissariat se sentent impuissants, puisque ils ont l'impression uniquement de noter. [00'11'59] L'existence de ces fugues, mais, en même temps, c'est le seul moyen de savoir, d'une part, que l'enfant [00'12'04] Il est en vie. [00'12'05] On a des nouvelles et parfois, selon le degré de description des fugues, il peut y avoir des éléments intéressants et importants. Alors, cet agent, regardez ce messe. Il m'a dit: mais madame, votre fille se prostituent volontairement. Je vois rien ici qui dit qu'elle est forcée. [00'12'22] On peut rien faire. Non, elle ne va pas volontairement. Je connais aucune petite fille. [00'12'27] Belle prostituée. Ce n'était pas résigné. [00'12'30] Forcer, contraindre sous influence. Probablement en aucun cas on ne prend en considération que sont des enfants. [00'12'36] C'est-à-dire que on ne peut rien faire. Elle est d'accord avec ça. Un mineur qui se prostitue est avant tout un mineur victime, qui doit être protégé. Il est vrai que on parle souvent de majorité sexuelles avec des mineurs. Or, c'est une notion qui, juridiquement, n'existe pas. Le système pénalise le recours. [00'12'56] La prostitution, fils d'une victime peuvent être coupables. Les coupables, ce sont ces individus. Lac pour fuir, justement, de jeune fille un peu naïve. Elle n'a qu'à déclarer elle-même. Elle a déclaré être en danger. [00'13'07] Menacé. On avait menacé sa famille. Minibar. Y a des gens qui sont derrière nous. [00'13'13] Ici, on ne sait pas, ils vont nous tuer ou tuer ma famille. J'aurais pu avoir des informations. Non, on m'a rien demandé du tout. Moi, mon enquête, je l'ai fait toute seule. Ça m'a brisé le cœur, j'ai très mal, mais je l'ai fait toute seule. Qu'effectivement la maman le dit clairement: sa fille est en danger. [00'13'32] Et à ce titre-là, effectivement, un mineur ont donc cher, relève du du champ de la protection de l'enfance et donc du champ de l'assistance éducative du juge des enfants. Le juge des enfants, il n'est pas là pour chercher un coupable, surtout en matière de protection de l'enfance. Donc, il est plutôt là pour encourager les parents, pour les rassurer par rapport à ce qu'il se passe. Mais les rires. [00'13'52] Investir dans leur fonction parentale. [00'13'54] Le juge des enfants. [00'13'56] Il est là pour prendre une décision dans l'intérêt de l'enfant, tout en respectant l'autorité des parents. Déjà, c'est fondamental, parce qu'on ne pourra jamais faire sans, mais pas. Notre prochain rendez-vous, c'est le mois de décembre, avec le juge pour enfants qui devait décider ce qu'il allait faire de ma fille, quelle solution elle allait pouvoir m'apporter. Donc, j'attendais beaucoup de ce rendez-vous et ça s'est plutôt mal passé. En fait, on dit: elle est trop vieille, maintenant, on peut plus rien faire. [00'14'16] Donc, on n'a rien fait pendant un an et demi et ensuite, quand j'ai été les voir en peinture, [00'14'21] Stop, c'est trop tard. Allemands, les pratiquants maintenant. [00'14'26] Je pense que ça, c'est des positionnements personnels qui relèvent de la responsabilité de chacun des juges. Moi, je considère que jusqu'à la veille de la majorité, je dois être présente, donc, c'est pas quelque chose qui va me freiner. Le problème lié à l'atteinte de la majorité civile- donc, elle arrivait à l'âge de dix, huit ans- c'est que le juge des enfants n'est plus compétent. Pareil, nous allons. [00'14'45] Antoine, disait-on, ans et dix. Oui, moi, le juge des enfants, c'est que à dix, huit ans et devra clôturer le dossier d'assistance éducative. Et qui sera plus compétent? elle a bientôt dix, huit ans et les a pas encore. Donc elle peut encore être protégé. [00'14'59] Peut être protégée. Même si c'est un mois avant majorité, elle peut être protégée, une mesure peut être prise. Les délais d'intervention peuvent être quand même très long, c'est-à-dire qu'on peut se retrouver avec des délais de mise en œuvre des mesures qui sont [00'15'17] De trois à six mois, voire un an. [00'15'19] Donc, c'est vrai que quand on est dans une situation où une jeune fille est là seize, dix, sept ans, [00'15'26] Le temps, des choses se mettent en place parce que c'est faute de moyens. [00'15'31] Ça peut être complexe. [00'15'34] Et ça ralentit l'intervention. [00'15'37] C'est un premier point. Le deuxième point: il faut savoir que le juge des enfants, il intervient en dessous de dix, huit ans, mais il peut permettre aussi. [00'15'44] Qu'il y ait des, des mesures qui aillent au-delà, dans le cas de la protection de l'enfance, qu'on peut aller jusqu'à vingt et un ans. En tout cas, c'était vrai il y a encore pas si longtemps que ça, mais qu'aujourd'hui ça devient, ça devient difficile, parce que l'aide sociale à l'enfance a de moins en moins de moyens. Donc, du coup, pour pouvoir effectuer un accompagnement au-delà de la majorité. [00'16'02] C'est extrêmement rare. Pendant c'est un an et demi, je vais frapper à ta porte, mais je pense que la plupart du temps n'ait pas été entendu. Malheureusement, il y a pas que deux mamans dans ce genre de cave. [00'16'14] Y en a tout un tas. J'ai eu l'impression que tu es un peu l'autruche quand tu étais un sujet tabou. Fallait pas en parler, fallait pas que ça se sache que si ces brutes pour moi, ces gens-là, ils n'ont voulu rien faire. [00'16'26] Et non, ils n'ont pas cherché à m'aider. On pas cherché à aider ma fille. Tant que cette pratique ne sera pas reconnue en tant que telle, [00'16'34] Ne sera pas traitée. [00'16'36] En tout cas, n'essaiera pas de la traiter. Moi, je ne peux que regretter et constater que y a très peu de coopération et de préparation en amont, dans la mesure où tout le monde est surchargé en quantité de travail. [00'16'47] Avec peu de moyens. Ils ont du goût. C'est ce qui fait que la coopération [00'16'52] Elle se fait non pas dans le cadre, moi, je trouve institutionnel, mais c'est de relations de personne à personne, et tu faut que ça devienne du coup. Ça marche comme ça. Il faut vraiment qu'une volonté, cette volonté, notre volonté politique, c'est une volonté aussi des acteurs de terreau. [00'17'07] Un shooting d'union sacrée, c'est-à-dire clair sur les droits des enfants, pour lequel il faut le dire non-stop. [00'18'06] Nous venons de voir ce film sur la prostitution des enfants. Les murs parlent. [00'18'11] Ca a été réalisé par l'association agir contre la prostitution des enfants. [00'18'16] Et maintenant, nous allons accueillir mme bérengère aux alertes, qui est la déléguée générale de l'aspect pas. [00'18'23] Euh, qui va nous dresser un état des lieux de ce phénomène et nous parlera des actions mises en place dans cet axe. [00'18'30] Cette association. [00'18'32] Mme bérengère bodin. [00'18'37] Bonjour. [00'18'38] Bonjour, je ne sais pas signé. Je ne sais pas si vous me voyez, si c'est bon. [00'18'43] Oui, vous voyez, on vous entend très bien. Bienvenue à vous. Euh qu'ici faire. [00'18'47] Alors, merci, merci de m'accueillir. Donc, oui, c'est notre association, la sybille qui a, qui a produit ce film, mais j'ai un peu de satisfaction l'envoyant. Il a été produit à cinq, six ans et je trouve quand même que quelqu'un ça un petit peu changé. Il y a des choses qui ont changé. En particulier, c'est vrai qu'à l'époque, il y avait un déni très, très, très profond. [00'19'06] Et que aujourd'hui, le sujet a quand même émergé quand on dit: il faut qu'il y ait une volonté. [00'19'11] Faut que ça devienne une cause. Crois que c'est le cas depuis quelques mois, et donc on est très heureux parce que les choses vont bouger. [00'19'16] Alors, nous, notre association agir contre la prostitution des enfants, c'est une association qui existe depuis mille neuf cent quatre vingt six. Nous sommes uniquement concentrés sur la prostitution des enfants depuis le début, sachant qu'à l'époque, il y a trente, cinq ans, si on parlait de la prostitution enfantine, [00'19'35] Kidd et des de la prostitution qui était consommé. [00'19'40] En asie, on parlait du tourisme sexuel. [00'19'43] Depuis quelques années. [00'19'44] Huit, dix ans, on s'est recentré sur la prostitution des enfants en france, d'abord parce que d'autres associations, plus larges, puis internationales, ont récupéré la question du tourisme sexuel, qui était quand même plus facile pour nous, et que, dans le même mouvement, [00'19'58] La prostitution française a émergé de façon assez nette. Alors pour nous, [00'20'04] Du mal à apparaître au grand public, mais je crois que maintenant, aujourd'hui, tout le monde est bien conscient de la difficulté. Alors, d'abord, je brosse un tout petit tableau rapide de la prostitution des mineurs. [00'20'17] Sachant que najat belkacem a déjà bien planté le tableau, je trouve que les le la problématique était quand même tout à fait posée dans les termes que j'aurais que j'aurais pu donner aussi. [00'20'32] C'est un phénomène qui est difficile à chiffrer, très difficile à chiffrer parce que il a beaucoup de visages différents, dont certains disent que c'est de la position. Est-ce que c'est pas de la prostitution? je vais vous en dire un petit mot. [00'20'45] Je vous donne déjà les chiffres. Alors, les chiffres que vous avez relayé tout à l'heure sont les nôtres, que relaye aussi le gouvernement. Mais depuis trois, quatre mois, on a des nouveaux chiffres, donc a priori. Donc, on a un chercheur. [00'20'57] Qui a travaillé sur la prostitution des mineurs et qui évalue, au sein, rien qu'au sein de l'aide sociale à l'enfance, un quinze mille jeunes en six ans victimes de prostitution. [00'21'06] Donc, ça veut dire que, dans la population générale, vingt, trente mille, largement certainement. [00'21'11] Donc, c'est un phénomène qui a pris une ampleur époustouflante. [00'21'18] Qu'est-ce qu'on appelle la prostitution? je ne vais pas rentrer dans les détails. [00'21'22] Pour la loi, donc la protection des enfants est interdite. [00'21'25] Ou écrite dans le texte: depuis deux mille deux. [00'21'28] Et comme on disait dans le film, les enfants, c'est-à-dire les mots, les jeunes de moins de dix, huit ans victime de prostitution, relève de la protection de l'enfance. [00'21'37] Du juge des enfants. [00'21'40] Qu'est-ce qui relève vraiment de la prostitution? est-ce que quand ce dont on parle beaucoup, les fellations pratiquée dans les toilettes contre un macdo, contre un paquet de clopes, est-ce que c'est de la prostitution? [00'21'49] Les cam girls, les filles qui se masturbent en direct et qui reçoit devant leur leurs caméras- et reçus, reçoivent des pourboires en ligne. Est-ce que c'est de la prostitution? alors, pour la loi, il faut créer un contact physique dont, pour l'instant, les camgirls ne relèvent pas de la prostitution, même si, dans beaucoup de visages. [00'22'07] Voilà, il faut que. [00'22'09] Faut qu'il aient un contact physique, mais les choses sont en train de changer. [00'22'13] Alors. [00'22'15] Très rapidement, parce que je trouve que c'est intéressant de vous parler de vous, parents- vous êtes nombreux à des parents- est une association de parents. Il faudrait pour vous centrer. Mais comme on m'a demandé de faire un rapide exposé, je lui donne, je vous donne quelques mots, c'est que [00'22'27] Ces jeunes victimes de prostitution. [00'22'30] Elles ont des profils. [00'22'32] Assez varié. Le profil social est très varié. On peut trouver: [00'22'36] Des jeunes en situation de prostitution dans dans toutes sortes de. [00'22'41] Toutes sortes de milieux de culture d'origine. [00'22'46] Il y a quelque chose qu'elles ont dit: elle, parce que le féminin l'emporte dans le sens où, a priori, il y a beaucoup plus de femmes, de jeunes filles, de jeunes filles même si les garçons existent, mais un très grand tabou dans la prostitution des garçons, puisque les clients sont des hommes, les garçons victimes de prostitution. [00'23'02] Sont dans la prostitution homosexuelle, même si eux-mêmes ne sont pas forcément homosexuels, et donc il y a un tabou supplémentaires, et donc on a beaucoup, beaucoup de mal à connaître. Les chiffres des garçons, c'est encore pire. [00'23'14] Donc je j'utilise le féminin en estimant quand même une large mérité. Majorité sont des et son défi. [00'23'20] Dans la plupart des situations, ces jeunes filles ont vécu des événements traumatiques, des événements difficiles. [00'23'28] Et beaucoup. Vous savez, on parle de psycho trauma, ça, et beaucoup des viols, des violences sexuelles intrafamiliales, des, on a des harcèlements scolaire un peu dur, et donc on retrouve dans le, dans l'histoire de ces jeunes filles, souvent des difficultés majeures. C'est aussi pour ça, certainement, qu'on rencontre en grand nombre [00'23'47] Dans les foyers de l'aide sociale à l'enfance, c'est que souvent, ils ont vécu des choses suffisamment difficiles en famille pour avoir été confié justement à autrui. [00'23'55] Donc voilà, on voit aussi un dans leur profil. Il y a quelque chose qu'il faut quand même souligner très fort, c'est un refus de se reconnaître comme victime. [00'24'06] Alors l'âge. Je prendrai un petit temps parce que je sais que vous êtes. [00'24'11] Il y a d'autres associations qui interviennent sur ce, sur ce sujet-là, et là je distingue vraiment de population depuis longtemps. Il y a des goûts, des jeunes filles qui viennent de pays étrangers- jean, nigéria, de roumanie- et qui sont en fait, on peut utiliser par des gros réseau de proxénètes qui viennent les prostituées. [00'24'31] Les deux parfois. [00'24'33] Sûr dans une prostitution assez traditionnelle dans le bois de boulogne, sur le dos, sur le trottoir. [00'24'40] Et qui sont elles-mêmes extrêmement victimes et pas du tout volontaires pour faire cette prostitution. [00'24'49] Leurs problématiques sont très proches de prostitution, de la prostitution des majeurs. C'est des situations vraiment dramatiques, comme toutes les situations de prostitution. Et voilà, alors, nous nous nous occupons très peu de ce profil. Là, nous, dans notre association, on s'occupe des des jeunes filles. Là, l'immense majorité née en france, [00'25'08] Et donc même si elles sont victimes en de nombreux points, [00'25'12] Tout en étant absolument victime, même si elles ne se reconnaissent pas comme tel. Nous ne faisons pas berner. Elles sont victimes, mais elles y vont de façon en général assez volontaires dans des, dans des situations d'emprise, parfois d'addiction de stupéfiants. [00'25'29] De traumatismes, mais elles y vont quand même. Y'a une motivation de leur part pour y aller de façon. Leur consentement est très mal éclairée. Mais évidemment y a y a, et c'est pour ça que c'est très difficile d'intervenir sur ce phénomène, parce qu'elles vont pas venir vers nous en disant: c'est terrible ce qui m'arrive, venez m'aider, je veux m'en sortir à tout prix. Ça va pas être ça, les filles, les ficelles. [00'25'49] Voilà, et il y en a dans les familles. [00'25'52] Et c'est pour ça que je voudrais avoir un, avoir quelques minutes pour vous parler de deux de ce qui se passe peut-être dans les familles, parce que des parents parmi parmi nous- je suis moi-même mère de famille nombreuse, qu'est-ce qui est bien évidemment des signes qui peuvent repérer, des signes de repérage pour voir que qu'un enfant pourrait être dans une cite. [00'26'12] Tu as une prostitution. Mais il y a autre chose sur lequel je voudrais vous alerter spécifiquement: les parents. C'est ce qu'on appelle peut-être le mot n'est pas très juste, mais c'est difficile de trouver un des termes. [00'26'22] Allaitement, adapter les conduites prêt prostitutionnel, c'est-à-dire sont des conduites des [00'26'28] Des comportements, des attitudes des enfants. [00'26'31] Ski, traverse qui, finalement, on s'est rendu compte souvent, malheureusement, pouvait mener ensuite à la prostitution, et ça, je pense que c'est intéressant de l'avoir bien en tête, ça ilya. [00'26'44] En particulier quand les les jeunes [00'26'48] On voit souvent des its peuvent arriver, des images, des news, par exemple, ou des vidéos à caractère sexuel. T'as, souvent, ça peut être une première étape. Parfois, c'est parfois une image de un, une étape de la marchandisation du corps. Parfois, c'est comment ça? on envoyer une photo de ses pieds. Oui, ça commence de façon assez innocence. [00'27'05] Sont prises par des prédateurs qui leur demandent de plus en plus. [00'27'08] Il y a aussi le harcèlement. Il faut s'arrêter un instant sur le harcèlement, parce qu'on se rend compte que beaucoup de jeunes filles, en particulier, sont harcelées. [00'27'15] À la suite, en particulier de jeux, des jeux type action ou vérité, ou le jeu de la bouteille, où on va comme gage leur donner, tu fais une fellation de façon très spontanée. On saurait, on est, on est désemparé à notre génération de voir à quel point ça se fait de façon spontanée. [00'27'30] Même si c'est toujours un traumatisme pour la jeune fille qui le traverse, évidemment. Et donc, les filles songeuse, les jeunes filles, très innocent, souvent très jeunes, dès le début du collège, peuvent être soumises à ce genre de gage, n'osent pas s'opposer à la pression du groupe. Ensuite, une ou des vidéos sont prises, elles tournent dans le collège. Ensuite, cette [00'27'50] Jeune fille reçoit dépression, subit un harcèlement scolaire. [00'27'55] Un harcèlement dans le cadre de son collège très dur. [00'27'59] Et pour eux, avec eux, dépression de toutes sortes qui va les amener. Mais là, j'ai pas le temps d'en parler, parce que j'ai plusieurs heures pour en parler là, vers quelques minutes, c'est difficile parfois aller vers des conduites de prostitutionnel. Voilà donc, elles sont déjà victimes d'un d'un premier traumatisme, le harcèlement du coussin. C'est un enjeu majeur. [00'28'18] Les signes de repérage via les fugues? fait-il que l on élit des biens de consommation très cher- des chaussures, des sacs? y a une hyper connexion, y'a des décrochages scolaires et des difficultés avec les parents relationnels. Chacun de ces éléments n'est pas significatif, mais mis ensemble, on peut se poser des questions. Voilà, [00'28'35] Je vais très vite. Je voudrais juste faire un petit peu plaidoyer auprès de vous sur [00'28'41] Pourquoi il faut agir au niveau de l'école et en particulier avec les parents, parce que nous, alors nous, dans notre association, a une spécificité, c'est que on veut dans tous les cas associer les parents. On reçoit beaucoup les parents, au téléphone en particulier, mais aussi dans nos locaux, et on travaille avec eux, pas seulement avec les professionnels, mais beaucoup avec les parents. [00'28'59] Il y a- et je pense que chaque membre de des gens à peu près de notre génération doit en avoir conscience- la société a changé sur le plan de la sexualité, la secte. Il y a trois éléments qu'il faut absolument qu'on ait en tête en tant que parents. Un: aujourd'hui, il y a une mise en scène de soi, avec une hyper sexualisation, car il est très, très tôt. Avec un: [00'29'18] Instagram, on se met tout de suite en avant, y compris en mettant ses formes féminines en avant, etc. Et c'est tout à fait dévalorisé, pourrait dire, avec des stéréotypes de genre très fort aussi dans la télé-réalité. On ne veut pas vous faire tout un exposé, mais c'est des éléments. [00'29'34] Avec un culte de l'argent qui, quand même, atteint aujourd'hui des, en partie dans la télévision, est aussi dans l'intérêt les réalités, y a quand même une mise en valeur de l'argent qui qui grandit toujours et il y a un élément majeur, un essor de la pornographie des plus jeunes qui a débuté. J'ai fait une grosse étude là-dessus en deux mille dix neuf. [00'29'53] Débuté en deux mille treize. [00'29'55] Ça correspond à l'équipement de nos ados en smartphone, donc la possibilité de recevoir internet tout seul dans sa chambre, grosso modo. Et donc, la pornographie a pris une ampleur. La moyenne d'âge est de quatorze ans, ça veut dire que tout, tout jeune. [00'30'11] La sexualité à travers des images de pornographie. [00'30'14] Ces images évidemment. [00'30'17] Ce sont des images, construit pas par des marchands, pour des hommes hétéro normé beaucoup plus âgé. Donc, évidemment, la course la sexualité adolescente se construit dans des stéréotypes, qui ne qui n'est pas du tout adapté à leur, à leur profit, et donc [00'30'33] Y aurait beaucoup de choses à dire là-dessus, mais ces trois éléments se font que les jeunes aujourd'hui manquent de repères sur en, particules et dignité du corps. Parce que si on ne leur parle pas, si on dit pas que le corps, c'est un une marchandise différente des autres, [00'30'47] Si. Si ça n'a pas de dignité particulière, je peux le vendre, et ça coûte cher. [00'30'51] Donc voilà. [00'30'53] Ii faut, il est urgent que les parents et l'école, mais en plus les parents, et un contre-discours sur le corps et la sexualité. Voilà, et je vais juste en venir très rapidement aux actions de la sépia. Nous, on fait de la formation partout en france, on fait des campagnes de communication et plaidoyer. [00'31'11] Et on fait beaucoup de procès. Une quarantaine de procès en cours fait beaucoup pour des proxénètes, parce que les clients, pour l'instant, ne sont pas du tout poursuivis, et c'est un vrai sujet. Ce sont comme des des pédocriminels, les clients. Mais je ne sais pas, ça a pas l'air de poser problème et j'aimerais dire que ces sujets émergent et, surtout, on développe un réseau: ados sexo. [00'31'30] On a en seulement huit permanences pour l'instant, mais on est en train de le multiplier énormément partout en france. [00'31'36] Pour que les jeunes en situation de prostitution, leurs parents, les éducateurs et [00'31'42] Et des personnes. [00'31'43] Au bout du fil et qui puissent se les accompagner. [00'31'47] Et allez l'école. On propose plusieurs actions, une double conférence, et là, je vous en parle, vous, en tant que membre de la cité. Nous, on peut proposer des doubles conférences: une conférence pour les parents et les professeurs. [00'31'58] Pour un peu poser un peu le cas de cette sexualité des risques. [00'32'03] Des risques hum. [00'32'05] Des risques de la sexualité, nos sens profond, voyez, je dirai plutôt c'est. [00'32'11] Les réseaux et la place de l'adolescent. Rolala contre les réseaux et la construction de l'adolescent. Quelque chose a donc deux conférences: une pour les adultes et une pour les jeunes. [00'32'20] On fait de l'animation de débats, et puis on fait aussi des, alors des l'animation de débats en classe, en demi classe, et puis des ateliers. Voilà, et, mais je m'arrête là parce que j'ai beaucoup de choses à dire. Et surtout, je pense qu'il y a une urgence absolue à développer la prévention, parce que quand un jeune entre dans la prostitution, n'est bien placé pour le dire, c'est extrêmement long. [00'32'40] Difficile et coûteux lui ont fait leur en faire sortir et hasardeux. [00'32'44] C'est compliqué sortir la prostitution, donc il faut arriver avant. [00'32'48] Et donc j'interpelle l'ensemble des parents disant i il faut arriver dans la prévention avant ce fléau se déploie. [00'32'55] Merci de m'avoir écouté. [00'32'57] Coucou, merci, merci, bérangère alerte. Merci beaucoup. Merci pour votre intervention. Alors, en effet, on va, on va continuer ce tour de table. [00'33'07] Juste, juste avant de laisser la parole, je voudrais juste dire quelques, quelques réactions à votre intervention, parce que ce n'est pas vraiment des questions, donc je préfère, voulez lire maintenant, comme ça on ne perd pas trop le fil. [00'33'21] Donc c'est agnès. [00'33'23] Rouler, qui nous dit- je suis gêné par le terme de volontaire, car si la majeur, la majeur d'entre elles viennent de là, euh, c'est parce qu'elles ont déjà vécu, vécu un trauma. Elles ont l'impression de leur rue de leur rejouer, de le rejouer de façon active, avec le sentiment de la maîtrise, alors qu'elles ont été sous emprise. Donc, le point de vue d'un psychologue serait intéressant. [00'33'44] Cela dit bien faim, c'est bien le manque de tels moyens. Est-ce que ça vous ennuie, pardon? [00'33'51] Qui est-ce que ça vous ennuie? juste, je voudrais intervenir parce que je suis totalement aligné, et d'ailleurs, une partie de mes conférences, c'est sur le psycho trauma et la façon de rejouer la prison. Si quoi trauma dans le, dans la prostitution, de quoi je suis bien aligné. J'espère que vous n'avez pas compris le contraire. Non, non, pas de soucis bérangère, on va. On va justement y revenir. Je voulais juste. [00'34'11] Vous lire la réaction, mais vous pourrez intervenir à la fin de la table ronde. [00'34'15] Laissez nous, nos invités, intervenir tour à tour et ensuite, je veux, bien évidemment, je vous laisserai réagir à toutes les questions et les réactions qu'on a pu avoir pendant le webinaire. Pas de problème, merci en tout cas pour pour cette, cette première intervention. Alors, on continue notre, notre tour de table et nous avons plaisir alors de vraiment. J'insiste parce que [00'34'36] C'est assez, c'est, c'est, c'est assez exceptionnel pour le souligner. [00'34'41] Parce que en fait, [00'34'43] C'est un acteur, c'est un partenaire essentiel dans cette lutte. [00'34'47] Nous accueillons benoît rochon, chef du bureau de l'action sociale et de la santé au ministère de l'éducation nationale, et qui va donc maintenant aborder, et où on va s'intéresser un peu plus spécifiquement à l'aspect éducation, et qui va donc aborder les actions mises en place au sein de l'institution scolaire par le, par le ministère et plus largement. [00'35'08] Merci, monsieur ronchon, nous d'avoir répondu positivement à notre invitation. Nous sommes ravis de vous avoir ce soir parmi nous. Merci encore. [00'35'16] Je vous en prie, je reviendrai, si vous mourez. Avis divergent, entre autres: les allemands préparent mon bureau. [00'35'24] La relation école- famille. [00'35'28] Du jeu. Je pense que je pourrais venir plusieurs fois sans épuiser tous les sujets de conversation. [00'35'35] Au revoir. Alors je reviendrai pas un peu sur la description du phénomène prostitution pour les mineurs. [00'35'43] Je vous dis d'avance, je ne parlerai pas non plus de professionnels de santé d'éducation nationale, puisque j'ai vu qu'on avait une collègue infirmière à qui je ne vais pas voler. [00'35'54] Son intervention est donc juste de me concentrer plutôt sur ce qu'on fait. [00'35'59] Entre les deux. [00'36'02] Alors le intervenantes d'avant avait raison le souligner. C'est un sujet pur émergent. [00'36'11] Notre, qui émerge fortement ces dernières années, surtout ces derniers mois. [00'36'16] À l'education nationale. On se bat excessivement d'engie suis-je arrivé? [00'36'21] Y un an et demi, quand on m'a dit: je suis désolé, je vous raconte ma vie, mais quand aurélie m'a dit: il va falloir vous occuper de prostitution, jauge, bon, d'accord. Il s'avère que mes pense que les deux enseignants n'ont que mon père et ses petits vingt ans dans le, dans la loi. Donc j'ai appelé gibbons. Comment ça se passe, comment tu fais pour repérer ce que la vie scolaire [00'36'41] Quand même un endroit où on voit pas mal de choses, m'a dit: en vingt ans de carrière, j'ai jamais vu un cas de prostitution. Je regardais dessus, je me suis dit: bon bien, un problème, c'est que facebook n'en a pas eu. C'est gênant, et tu ne les as pas vus. [00'36'54] Et c'est là, à mon avis, là le vrai. [00'36'58] Un axe de progression. [00'37'00] Un pont entre un des deux grands axes de progression. [00'37'05] Je vends nous. [00'37'08] Je tiens d'abord à souligner inclus. [00'37'10] Les mineurs sont victimes, n'est-ce pas basque? [00'37'14] Une personne prostituée devient majeur, qu'elle cesse d'être victime. [00'37'18] Je pense que vers l'âge de dix-huit ans n'est pas une frontière en ce qui concerne. En ce qui concerne. [00'37'26] Sous ce sujet-là. [00'37'30] Un rôle. Que fait l'éducation nationale? elle fait trois choses. Elle fait de la prévention primaire, de la prévention secondaire, la prévention tertiaire, donc, elle intervient en amont: un pour limiter le risque de prostitution, a la fois caustique prostituée, mais aussi caustique prostitua. Elle fait de la prévention secondaire. [00'37'49] Du repérage, finalement pas du traitement. Et là, elle fait de la prévention tertiaire ans, malheureusement. [00'37'57] Moins, puisqu'au moins c'est moins son rôle, mais donc avec contribué. [00'38'02] Dans une dynamique de de sortie d'un postiche. [00'38'08] Alors comment on fait pour réduire le risque d'entrer? [00'38'12] Dans la prostitution. Quand vous l'avez dit, c'est pas un phénomène qui épargne certains milieux. [00'38'19] En revanche, on a un certain nombre de fragilités chez les jeunes disposent situé à un, quand bien même on connaît mal le phénomène. [00'38'27] On sait que la capacité du jeune [00'38'30] Ah. [00'38'33] Un protéger son corps, à avoir une bonne estime de soi. [00'38'38] À percevoir les risques d'une situation. [00'38'42] C'est susceptible de le protéger. [00'38'47] De l'inciter à ne pas entrer ou, en tout cas, à voir les dangers d'une situation d'entrée dans la prostitution. [00'38'55] Pour un éventuel consommateur. [00'38'57] Un, y compris dans les témoignages, une voix. [00'39'01] Rajouter. Y a peu d'études, mais a quand même quelques-unes, qui ont été faites par la la. La vie de paris et le département de la seine-saint-denis, notamment, sont assermentés à intéressantes de ce point de vue-là. Y a, des jeunes mineurs se prostituent. [00'39'16] Avec des jeunes prospects net mineurs qui les prostituent et des jeunes clients mineurs. [00'39'24] Et donc, on doit travailler à l'éducation nationale sur l'ensemble de ces aspects. Concrètement, qu'est-ce qu'on a? comme on dit, on a tout ce qu'on fait autour la promotion de la santé et en particulier autour de l'éducation à la sexualité. Je voyais que dans le, le, le tchad, [00'39'42] Avait été un point qu'a été soulevé. [00'39'45] L'éducation à la sexualité. Bien entendu, elle s'intéresse à la santé sexuelle. [00'39'51] Et à la présidence de j s t, mais heureusement pas que on travaille. [00'39'56] Autour des questions à d'égalité de filles-garçons, de lutte contre les violences, de respect d'autrui et, plus généralement, en train de converger. [00'40'07] Différentes stratégies éducatives hors programme, que l'on qualifie d'éducation transversale. [00'40'16] C'est notre travail autour du développement des compétences psychosociales. Ce qu'on voit bien aujourd'hui que le temps des élèves. [00'40'25] Il tend des enseignants aussi est limité dans la semaine, on a beaucoup, beaucoup d'objectifs autour. [00'40'32] Jv, je ne vais citer que ce que je porte dans mon bureau, mais l'éducation à l'alimentation, l'éducation à la sexualité, la promotion de la santé. [00'40'42] La l'éducation à la sécurité routière, le l'éducation au secourisme, la prévention des conduites addictives. [00'40'51] Moi, j'en change, et je n'ai cité qu'une partie des missions que je porte dans mon bureau. Et je ne suis pas le seul à porter des éducations transversales. [00'40'59] Et donc à un moment donné. [00'41'01] Non, on a intérêt à construire une politique qui soit cohérente, avec des synergies entre ces différentes éducations. En se disant qu'un jeune [00'41'11] Nicky a été. [00'41'13] Sensibiliser à se prémunir d'une situation à risque, par exemple autour de la prévention des addictions ou dans le cadre de l'éducation à la sécurité routière. Il sera capable de remobiliser cette compétence dans une autre situation à risques liés à la prostitution, même si on travaille autour du harcèlement- la prévention du harcèlement, à respecter les autres. Qui sera plus? [00'41'34] Enclin à ne pas aller acheter un service sexuel. [00'41'40] Donc, on essaye d'avoir une politique cohérente autour de ça. [00'41'44] Mais ça n'épuise pas le sujet, et on doit construire et on travaille notamment avec le mouvement du nid. [00'41'52] À réfléchir à comment on peut se doter d'outils performants autour de la question de la sensibilisation. [00'42'02] Au risque de nous, aux dangers de la prostitution. [00'42'08] Et moi, j'aimerais vous dire, puisque là où je suis né à avec des parents d'élèves, [00'42'15] Quel peut être votre, votre rôle à vous? [00'42'19] Et moi, je pense que vous avez un rôle à jouer dans cette prévention, à la fois auprès de vous, vos propres enfants. [00'42'26] Deux, de leur parler de cette question-là, de leur parler d'éducation à la sexualité, parce que [00'42'33] Moi, je je suis assez convaincu que c'est le rôle de l'école d'y contribuer. [00'42'39] Mesnil et de l'école n'a pas le monopole de cette, de cette éducation, et ca doit se faire de manière conjointe entre les parents et y. [00'42'52] Entre les parents et l'école. Et à ce titre-là, on a un site. [00'42'56] Fréquenté mais peut-être pas suffisamment, s'appelle la mallette des parents, dans lequel on va très prochainement mettre un peu en ligne de nouvelles pages autour de la question de la prostitution et qui permettront de proposer des ressources pour vous aider à en parler. [00'43'11] Avec, avec vos enfants. Le deuxième et le deux, le deuxième rôle. [00'43'16] Hélas, il est un peu plus délicat. [00'43'19] Je ne juge pas tout à fait sûr que je reste taffer fait dans mon devoir de réserve, mais il y a un enjeu autour de l'éducation à la sexualité entre des parents et entre les parents et l'école. [00'43'32] C'est que si on veut que ce soit efficace, je dois commencer tôt, de manière adaptée à l'âge. Mais on roule, delphine delcourt. [00'43'41] Dcb. [00'43'44] C'est souvent difficile à accepter pour les, pour les parents, et il y a beaucoup d'enseignants qui serait freine, qui n'en parlent pas, qui refusent d'aborder cette question en classe parce qu'ils ont peur de la réaction des parents d'élèves. Or, nous, on cherche à les accompagner et à les aider. [00'44'02] Aider à trouver la manière de présenter les choses qui permettent de recueillir l'adhésion de la communauté des parents d'élèves n'est pas toujours simple, et ce serait sans doute utile qu'une association comme la vôtre [00'44'15] Elle soit un peu plus proactive, y compris pour challenger les équipes éducatives pour qu'elles mettent en place [00'44'23] Dvd: stratégies d'éducation à la sexualité dans les écoles et dans les établissements. [00'44'29] Le deuxième enjeu, j'ai des soucis. Peuvent t-il être sensibilisés? le sont-ils actuellement? art. J'y viendrai. [00'44'35] C'est une très bonne question dont j'ai prévu de parler. [00'44'38] Juste après. [00'44'42] Autour de la question du repérage et l'alerte que pour le coup sur l'éducation à la sexualité. [00'44'49] Tenté de vous dire. Quand on travaille autour du respect du but du corps, par exemple, on travaille aussi bien à la prévention des violences sexuelles, à la prévention de la prostitution qu'à la prévention des violences sexuelles intrafamiliales. [00'45'00] Sur la question du repérage et. [00'45'03] Et de l'alerte. Je parlais de moi, mon père ou moi, ça, ça, ça m'a fait chier. [00'45'07] Quand même quelqu'un d'expérimenté s'il n'a pas vu si peu à ce qu'on lui a pas dit de regarder. Et quoi regarder? une des difficultés, c'est que les dessines sont pas évident à voir. [00'45'19] Mais comme sur les violences sexuelles intrafamiliales par ailleurs. [00'45'23] D'ici ne sont pas habitant à avoir et surtout, les gens sont pas exercé parce qu'on leur a pas dit qu'il fallait regarder. [00'45'30] Et l'autre. La troisième difficulté, c'est que une des princes, un des principaux indices de la prostitution, c'est le décrochage et la déscolarisation. Vous voyez toutes les difficultés qu'a l'école à repérer ce type de. [00'45'44] Ce type de phénomène. [00'45'47] Alors y a quand même un indice, ainsi, le changement brutal de niveau de vie et changement brutal de comportement, avec des comportements très sexualisé. [00'45'57] Mais ça, il faut être capacité en capacité de le voir très rapidement et que ça crée un signal d'alerte au sein de la communauté éducative. [00'46'06] Les enseignants, la vie scolaire. [00'46'08] Un certain nombre de personnels, ressources, dont le le service social et des personnels de santé. Mais si je vous l'ai dit, ce sujet-là, je et je le laisse. [00'46'18] Amas collègues, dont l'un gagne une vraie nécessité de former les personnels. [00'46'24] En mai, si j'ai bonne mémoire. Je ne me souviens plus des cafés, des dates. On a une action, on organise en haleine une, en administration centrale, un plan national de formation des cadres academy. [00'46'36] Sur le mont aaron, dont tous les ans, on a un séminaire. [00'46'41] Autour de l'éducation à la sexualité. Cette année, on le dédie en très grande partie. [00'46'46] A la question des violences sexuelles. [00'46'49] A la question des violences sexuelles sous plusieurs prises, dont on aborde la question des violences sexuelles intrafamiliales, on aborde la question de la prostitution et on aborde la question de l'éducation à la sexualité dans le premier degré, dont vous aurez compris que c'est un levier très important de de la prévention. [00'47'07] Et on s'attend ce c'est généralement ce space que les outils, les ressources, la connaissance qu'on aura transmis à ses cadres académiques ruissellent dans les plans académiques de formation, tout comme ça qu'on a organisé. [00'47'22] Où ces cadres reviennent avec ce mal, le matériau continuera à donner pour organiser eux-mêmes leurs propres séminaires pour les collègues en acadie. [00'47'32] On travaille également avec le mouvement du nid qu'on a financé pour que pour créer un nouveau guide. [00'47'38] Sûr, sur la prostitution. Moi, je me suis questionné à un moment donné si il fallait qu'on en fasse un. Pour être très honnête, j'aurais deux. On aura des difficultés à faire mieux que ce qu'a fait cette association et donc, si vous voulez un panorama assez claire de comment on repère, [00'47'55] Une situation. Moi, je vous invite à relire via le lien sur joujou. Mettrai des liens sur eduscol dans la conversation quand je rattraperai, puisque sinon je vais avoir du mal à continuer. Mais vous pouvez télécharger en ligne. [00'48'07] Ce guide via un lien ou sur sur une sur la page eduscol consacrée à cette question-là. Il est vraiment très bien fait où on les diffuse au sein de notre, notre réseau, notre réseau académique. [00'48'23] Et puis après, on a deux gars aussi à développer une culture du signalement. C'est pas tout de repérer des situations, mais il faut aussi être en capacité de passer le relais à une institution dont c'est le le métier. [00'48'37] Soit la crypte. Mais là, on est quand même sur des situations qui nécessitent de saisir le parquet. Et si j'ai bien vu, [00'48'45] Dans la liste, de vous inviter à un autre collègue du ministère de la justice qui pourra. [00'48'51] Vous en parlez. [00'48'53] Mieux que moi, mais en tout cas on a une maladie. [00'48'57] À un blocage un peu culturel- qui, par ailleurs, est de moins en moins vrai- sur le fait de signaler des situations. [00'49'05] A plus en plus une culture de la du signalement au sein de l'éducation nationale. [00'49'11] Et de passer le relais à une institution qui est capable de faire quelque chose. [00'49'15] Puisqu'en la matière, à part repérer, on est un met un peu du rebelle à alerter, on est un peu démunis en la ou les parents et les élèves peuvent nous accompagner. C'est sur le signalement de. [00'49'30] Deux, deux situations qu'il voit après. On n'a pas une stratégie axée sur la prévention par les pairs. [00'49'37] Dans la mesure où on en tout cas, on n'a pas une stratégie de la prévention axée sur la prévention par les pairs en matière de protection de l'enfance. [00'49'47] La prévention des addictions, par exemple, c'est un axe mal, ou le harcèlement, c'est un axe majeur de notre politique. [00'49'52] Parce qu'il nous semble. [00'49'54] Pas adapté de faire peser la responsabilité du repérage et du signalement, et donc de la culpabilité, si jamais on n'a pas fait, sur les élèves et sur les copains de classe. [00'50'07] Il n'empêche que si, à un moment, un parent ou un élève, ou le parent d'un élève qui a vu quelque chose est obi-wan, faut bien entendu. [00'50'15] On s'attend à ce qu'on puisse compter les uns sur les autres pour alerter, repérer et signaler une situation. Et puis enfin- mais là je serai bref parce que c'est plutôt une mission d'appui sur la prévention tertiaire- on a toute la stratégie de scolarisation des élèves. [00'50'36] Partir. [00'50'37] Deux de la constitution et être encore en âge scolaire. [00'50'42] Pour leur permettent de reprendre une vie. [00'50'47] Plus normal. [00'50'49] Et de deux, de se réinsérer dans un parcours scolaire et un parcours de vie. [00'50'56] West ne serait pas victime à georges bach, et quand vous n'avez pas parlé un peu des des objectifs de l'intervention, comme avant, je me disais que ces informations pour nous être utiles, mais j'ai prévu de rester, contrairement à ce que je vous avez dit, jusqu'à la fin. [00'51'13] Du séminaire et donc serais ravie de répondre à vos questions à la fin de la séance. [00'51'25] Questions qui ont été posées également sur le tchatche, que vous avez pris le temps d'y répondre. [00'51'31] C'est vrai aujourd'hui. Il y a également un lieu où nos enfants se rendent lorsqu'ils sont gays: scolaires. [00'51'38] C'est là une infirmerie. [00'51'40] Où il y a des infirmières qui qui sont là à leur écoute, qui les accompagnent. [00'51'45] Pour leur donner des conseils qui sont là pour tous, pour mettre en avant tout ce qui est prévention, et c'est tout naturellement que nous avons estimé [00'51'56] Inviter mme samia pommery, qui, infirmière scolaire et secrétaire départementale du sni effectue et qui va nous parler de son expérience de terrain et évoquera également les actions de prévention et de repérage qui peuvent être mises en place auprès de nos jeunes. [00'52'14] Madame maunoury, c'est à vous. [00'52'18] Oui, bonsoir à tous. Merci pour elle, accès pea pour cette invitation. [00'52'24] Non, donc effectivement. [00'52'27] J'ai abordé concernant la prostitution des mineurs. Quelles sont les actions de sensibilisation en milieu scolaire? [00'52'35] Donc euh, concernant nos collègues, selon la dernière étude du centre de victimologie pour les mineurs, d'après les données enregistrées par les services de police et de gendarmerie concernant les crimes et délits en france, [00'52'49] En deux mille vingt. [00'52'51] Environ une victime de proxénétisme de nationalité française sur deux est mineur. [00'52'58] Les victimes de prostitution de mineurs sont majoritairement des filles âgées entre quatorze ans et dix sept ans. [00'53'04] Il est donc évident, même si ce sujet reste tabou, que des infirmières de l'education nationale sont confrontés à des élèves qui la pratiquent. [00'53'14] Les programmes de prévention en milieu scolaire constituent donc un levier d'action efficace pour limiter les risques d'entrer dans ce cercle vicieux. [00'53'24] Ils doivent permettre de définir ce qu'est la prostitution, d'expliquer en quoi elle constitue une violence commise envers la personne prostituée, prostituée. [00'53'34] Loin de tout comportement sexuel déviant. [00'53'39] Le défenseur des droits recommande d'ailleurs dans ses rapports de favoriser une approche globale de la sexualité, intégrant ses aspects affectifs. [00'53'50] Psychologiques et sociaux. [00'53'52] En même temps que reproductif. [00'53'55] Sans oublier les notions de respect, de consentement et d'intégrité. [00'54'01] Mais ne nous y trompons pas, les jeunes qui se prostituent ou envisagent de le faire sous souvent dans une forme de déni des risques et des conséquences. [00'54'11] Pour certains, en rupture ou pas, subvenir économiquement à ses besoins ou à ceux de sa famille peut être une source de motivation. [00'54'21] Ces adolescentes peuvent en effet avoir une vision idéaliste de la prostitution. [00'54'26] Ou bien la considérer comme une prise de risque mineurs parmi d'autres, sans avoir conscience des violences auxquelles ils s'exposent. [00'54'35] Toutes les actions pour le développement des compétences psychosociales et l'éducation à la sexualité peuvent permettre d'empêcher l'entrée dans le système prostitutionnel ou d'aider à prendre conscience des dangers pour en sortir. [00'54'49] Aborder le respect, le consentement, l'estime de soi et la relation à soi, à l'autre, dès le plus jeune âge est une nécessité. [00'55'00] Et le discours doit évoluer selon le niveau de compréhension de deux élèves. [00'55'04] Comme le défenseur des droits, le snk s'effectue, identifient des obstacles aux actions de prévention, dont le manque de professionnels qualifiés et la résistance de certaines familles pour que ces questions soient abordées en milieu scolaire. [00'55'19] C'est pourquoi le snes fsu revendique des créations massives de postes infirmiers, afin que chaque établissement soit doté, a minima, d'un poste d'infirmier. [00'55'30] De la même façon, les lycées généraux et technologiques, qui ont vu supprimer les postes d'assistantes sociales pour couvrir le premier degré, à l'effectif, à effectifs constants, doivent être redouté. [00'55'44] Sur cette thématique comme sur de nombreux autres, le travail en équipe de toute la communauté éducative en lien avec les cbc, donc plus comité d'éducation à la santé et à l'assiste à la citoyenneté. [00'55'57] Et les conseil de vie collégien ou lycéen est impératif. [00'56'01] Il permet ainsi de croiser nos regards et de favoriser une meilleure analyse et prise en charge du jeu. [00'56'08] Mais la prévention de la prostitution des mineurs ne s'arrête pas aux actions collectives. Elle passe aussi par l'éducation à la santé individuelle lors des consultations infirmières de premier recours, consultation dont le snuipp fsu revendique sans relâche le renforcement. [00'56'24] En effet, un certain nombre de signes ou de vulnérabilités constituent des signaux d'alerte qu'il faut pouvoir repérer afin de venir en aide aux jeunes entrés dans la prostitution. [00'56'36] A savoir: [00'56'37] Le décrochage scolaire. [00'56'39] Des rapports conflictuels et difficiles avec l'école. [00'56'43] Faible estime de soi. [00'56'45] La drague, la dague, pardon, la dégradation de l'hygiène de vie, troubles du sommeil, de l'alimentation. [00'56'52] Le changement d'apparence physique. [00'56'55] Les carences affectives et ou éducatives liées à des contextes familiaux dysfonctionnels que l'élève peut aborder lors de soins ou d'entretien. [00'57'05] Des fugues. [00'57'06] Des prises de risques, des risques sexuels, des addictions- alcool, stupéfiants, etc. [00'57'13] Et des violences pendant l'enfance, principalement intra-familiales et ou sexuelles. [00'57'20] Pourquoi? voilà, c'est un, un. Voilà les les, un exemple majeur de ce qu'on peut retrouver. [00'57'28] Dans l'étude citée au début de ses propos. [00'57'31] Avant les faits prostitutionnel. Les mineurs victimes rapportent un parcours marqué par l'absentéisme et la et la déscolarisation. [00'57'40] Tous ces signes ne permettent pas toujours le repérage et peuvent laisser penser les difficultés psychologiques, sans qu'il soit possible de déterminer facilement si elles s'inscrivent dans le cadre de violences sexuelles. [00'57'52] En cas de doute, il faut établir une relation de confiance avec l'élève concerné pour aborder le sujet. [00'57'59] Cette relation peut être facilitée par la notion de secret professionnel favorable à la libération de la parole. [00'58'07] Il apparaît donc évident que les consultations infirmières à la demande de l'élève ou de l'équipe éducative, [00'58'13] Libre et gratuite, sans jugement, au sein d'un de leurs principaux lieux de vie. [00'58'20] Es primonial sont un cadre privilégié. [00'58'24] Il arrive aussi que l'infirmière reçoive un élève en consultation afin de l'alerter au sujet d'un ou d'une amie. [00'58'31] Dont ils craignent qu'elle soit, où qu'il soit dans un ordre entrée en dans un, dans un engrenage prostitutionnel. [00'58'42] Outre l'augmentation des postes infirmiers, le phœnix revendique: il revendique des formations pour améliorer les actions d'éducation à la santé collective et la prise en charge des élèves et du suivi qui en découlent. [00'58'55] Parce que les méthodes de prévention et les problématiques évoluent. Ces sujets doivent être abordés dans la formation initiale, mais aussi en formation continue, afin d'outiller les infirmières à prévenir, repérer et accompagner. [00'59'11] Lors de son dernier congrès rassemblant la profession et auquel lave ses plats, nous a fait l'amitié de participer. Nos deux organisations ont rédigé dix propositions simples et réalistes, capables d'agir concrètement sur la santé des jeunes aujourd'hui pour les adultes de demain. [00'59'29] Je vous en cite trois appropriées au sujet qui nous rassemble ce soir. [00'59'34] Donc la proposition par exemple numéro trois. [00'59'37] De la maternelle à l'université. [00'59'40] Tout élève ou étudiante ou étudiant. [00'59'43] Doit avoir le droit et pouvoir accéder de façon inconditionnelle. [00'59'48] A la consultation infirmière dans son établissement scolaire. [00'59'53] La proposition numéro cinq. [00'59'56] Tout élève et étudiant a le droit d'avoir accès à des professionnels de santé autonomes, responsables et dûment formés. [01'00'05] Capable de lui apporter un accueil et des réponses de qualité en totale indépendance. [01'00'12] La proposition numéro sept. [01'00'15] La simplification du parcours des élèves, des étudiants et de leurs familles. [01'00'20] Par le remboursement à cent pour cent des consultations des psychologues suite à l'adressage par une infirmière de l'education nationale de l'enseignement supérieur. [01'00'30] Je vous remercie pour votre votre attention. [01'00'35] Merci, samia. Juste avant de laisser la parole au prochain intervenant, je voulais juste que l'on reste encore quelques minutes avec vous. [01'00'44] Ce que je sais que vous avez. [01'00'47] Vous avez une expérience aussi du sujet qui nous intéresse. [01'00'51] Sur, sur un élève, qui qui veut, qui est venu justement, ou une élève qui est venu vous voir et sur lequel il y a eu un signe, et un signal justement a détecté. Que est-ce que vous pouvez nous en parler? [01'01'02] Parce que je, je sais que vous, vous connaissez bien le sujet aussi du de la pornographie et ça, c'est. Ça serait très intéressant d'avoir votre, votre regard là-dessus en quelques, en quelques mots, si vous, si vous pouvez compléter votre propos. Merci beaucoup, samia. Je suis désolé de vous prendre un peu à court comme ça, mais ça reste pour alimenter un peu notre, notre vision. [01'01'22] Au global et le débat. Merci encore à vous. [01'01'26] Alors je vais préciser donc, je travaille sur un collège et sur trois groupes scolaires, dont je suis de la maternelle jusqu'à jusqu'à l'âge de quinze ans, quinze, seize ans. [01'01'36] Donc effectivement, juste pour reprendre, par rapport aux actions de prévention. [01'01'41] J'effectue cette année beaucoup d'action, ou quoi. Enfin, disons qu'on a bon, je crée, j'ai élaboré de nouvelles actions de prévention, puisqu'on évolue effectivement avec les thèmes qui nous qui, qui, comment dirais-je, qui accaparent nos jeunes. Donc, cette année, effectivement, en ce qui me concerne, [01'02'01] Dès l'école, élément élémentaire. J'ai plusieurs actions de prévention. Une sur le consentement. [01'02'08] Une autre qui est réservée plus pour les lâches sème de l'âge des des dix, onze ans. [01'02'14] Autour de la puberté. [01'02'17] Le harcèlement, l'on classe et pour toutes les classes. Et la dernière, excusez-moi, je cherche le harcèlement, la puberté, le consentement. [01'02'31] Samsung, je ne m'en souviens pas. [01'02'33] Sarde reviendra, et donc, effectivement, pour les collégiens, donc, c'est autour, effectivement, de la contraception sexualité, le sexisme. [01'02'43] Le respect et le consentement. Voilà tout cas beaucoup, beaucoup d'interventions qui se mettent en place. [01'02'51] Ski ensuite amène certains jeunes à venir nous rencontrer en individuel. [01'02'58] Ados, par exemple, il y a quelques années. On va dire ça comme ça: j'ai deux jeunes qui sont venus me voir en disant: ben, écoutez-vous, on vous connaît depuis un moment. [01'03'08] Donc voilà, on sait pas quoi faire. On reçoit régulièrement, ces derniers temps, des vidéos. Donc c'était trois vidéos. [01'03'17] D'une jeune fille d'un autre établissement scolaire, qui postait ça à tout, toute la commune a priori. [01'03'23] Voilà se mettant en scène, enfin, étant et ayant des rapports sexuels filmés. [01'03'30] D'aucune mineur qui avait autour d'eux d'une quinzaine d'années. [01'03'35] Et donc voilà, c'est, c'était l'heure. [01'03'38] J'étais très, très inquiet pour cette jeune fille et donc que la question de la prostitution s'est posée. Voilà donc, après, il y a eu tout un tout, un signalement de faits, etc. Des réseaux se sont mis en place, les établissements. Enfin, moi, j'ai contacté ma collègue infirmière dans l'autre établissement. Voilà donc bouillet, ça peut venir aussi par cette porte. [01'03'58] Cela est. Il est vrai que ça passe pas mal aussi par les réseaux sociaux. [01'04'03] Donc ça c'est. [01'04'06] On n'a pas de visibilité par rapport à ça. [01'04'10] Et puis aussi souvent sépare des jeunes filles. Effectivement. [01'04'14] Qui voilà, qui ont des tenues vestimentaires qui changent à cuisson. [01'04'19] Qui mettent en relief beaucoup plus leur forme. [01'04'22] Le maquillage, etc. Donc, voilà des idées de maquillage qui sont loin, ah, c'est à dire prononcé. [01'04'31] Voilà donc, il y a toute une, toute une panoplie qui peuvent effectivement nous nous alerter, nous mettre, nous mettre en branle pour essayer de de de créer une relation de confiance, une relation d'aide. [01'04'44] Sans jugement, pour les amener à pouvoir se confie. [01'04'48] Mais ça prend du temps. [01'04'50] Merci, merci beaucoup, samia. Merci pour votre intervention. [01'04'55] Les chiffres sont inquiétants, ils nous effraient. [01'04'58] Ils font frémir et j'ai le plaisir de passer la parole à maître simon bernard combes court- bon pardon- substitut du procureur au parquet de bobigny, qui est cohérent sur la prostitution et la traite. [01'05'14] Des mineurs et qui va évoquer ce soir avec nous les actions et les réponses de l'institution judiciaire. [01'05'24] Handball. [01'05'25] Oui, bonjour, bonsoir. Je partageais un, un écran, mais de joie que je bloquais, je peux avoir partagé mon, mon écran. Est-ce qu'on peut m'autoriser à le faire ou redire? on va vous donner la main, bien sûr, on va, on va vous permettre de le faire. Juste, donc, uniquement quelques minutes en bas. [01'05'42] Aurélien écran partagé. Est-ce que on peut? [01'05'47] Autorisé. [01'05'51] Voilà tous les participants. [01'05'53] Merci. [01'05'55] Aurélien. Normalement, ça devrait. Cependant, c'est bon, est-ce que vous le voyez pas? [01'06'00] Un. [01'06'02] Là le moment. Pour l'instant, non. [01'06'06] Partager. [01'06'08] Ce que c'est. Voilà très bien, mais voilà donc nous. Bonsoir à toutes et à tous. Donc, sont probants. Je suis substitut du procureur de la république au tribunal de bobigny. [01'06'17] Embarquer des mineurs. Comme on le dit nous, je suis magistrat judiciaire. Je travaille depuis quatre ans. [01'06'23] Dans ce tribunal, et notamment sur la question de la prostitution chez l'un et un déco référente cette matière. [01'06'28] Pour ce tribunal depuis quatre ans. [01'06'32] Donc, euh, le jeu intitulée: dansons sur la lutte du proxénétisme. Exemple: l'assomption, ni mes vêtements. J'ai abordé les réponses judiciaires qu'il me demandait. [01'06'42] L'ascenseur très rapidement. Un département assez hors-norme en france, le plus criminogène de france, de métropole, l'un des plus jeunes est l'un des plus pauvres. Non que je parle d'humains dans une perspective assez particulière, mais en tout cas sur la prostitution des mineurs qui travaillent, très touchés, très concernés. [01'06'58] Comment est-ce que la justice est là? et le poker? la république en concurrence est et est saisie de ces affaires-là. Je prends l'exemple. [01'07'04] De l'appel de nuit à la permanence, donc du procureur, un quai qui fonctionne, ventre, grâce un cadre commun, comme un hôpital. [01'07'12] Donc les policiers nous appellent la nuit, nous indiquent que des parents ou des amis ont signalé qu'une jeune fille était prostituée dans un appartement dans un hôtel et les policiers vont intervenir immédiatement à prendre un pour entrer dans cet appartement et récupérer la jeune fille glacée. Un cas concret: à la jeune oak était âgée de quatorze ans et qui a habité [01'07'32] A paris. [01'07'34] A partir de là, on va interpeller un jeune qui avait quelques, qui fait un agent de sécurité, afin que la surveille en tout cas, et l'enquête, après, va se dérouler pendant six mois avant qu'on démantèle le réseau de proxénètes qui l'exploiter. Je j'évoquerai à la fin de mon intervention les réponses judiciaires qui ont été apportées à cette, à cette affaire. [01'07'53] Très rapidement, je viens donner un cadre juridique précis à ofelia ad hoc de la procédure de prostitution, puisque celle-ci définira, dans la drogue, dans la jurisprudence depuis assez longtemps, depuis une trentaine d'années, il faut trois à trois éléments constitutifs à un des contacts physiques, à un acte vénal et la satisfaction d'un besoin situé. [01'08'13] D'autrui ou qui évoquent les trois éléments sont caractérisés. Vous avez de la prostitution. [01'08'18] Il y avait évitant la production numérique, et ça, c'est évident. [01'08'21] Il y a un tout, un tas d'infractions qui permettent de poursuivre la position numérique. [01'08'27] Les études sur la question des images pédopornographiques, un lien ouvre une nouvelle infraction, qui s'appelle extorsion également. Donc, même si la pression n'est pas ne pas poursuivre sur ce qui se passe numériquement, d'autres infractions le permettent. [01'08'39] La protection des mineurs est interdite en france depuis deux mille deux. Donc, ça fait vingt ans aujourd'hui que dans la loi, c'est très clair: ce n'est pas autorisé en france, en fait, c'est c'est interdit. [01'08'50] Cette interdiction a plusieurs conséquences juridiques. Le fait que le, le ou la mineur ait plus de quinze ans ou moins de quinze ans ne change rien. Il n'y a pas de majorité sexuelle en la matière. Ça reste interdit. [01'08'59] Il n'y a pas de consentement valable. [01'09'02] On ne peut pas parler de prostitution volontaire, parce que ça veut dire que je lirai: les enfants ont un libre arbitre sur le fait de vendre leur corps. Ça n'a aucun sens, en tout cas même en philosophie. En termes pratiques, il n'y a pas de prostitution involontaire en tant que tel. [01'09'16] Et ça reste extrêmement marginal. Si c'était le cas, [01'09'20] Ça reste contestable, par ailleurs. [01'09'22] Le mineur ou la mineure est une victime au sens de la loi, de une victime de son client qui achète le rapport sexuel et de son proxénète qui l'exploite. C'est quasiment systématique et toujours, presque toujours, un proxénète qui va exploiter un enfant aube. C'est très rare que qu'une jeune fille arrive à regagner sa position toute seule. C'est à nouveau très marginal. Et quand je dis qu'elle est victime, ça veut dire qu'elle ne peut pas être. [01'09'42] En garde à vue, on ne peut pas être poursuivi ou un envoyé en prison. C'est une victime qu'il faut protéger, ses vêtements, avec la quatrième conséquence que j'évoque, le mineur prostituée est en danger au sens de la loi et doit donc être protégé. [01'09'57] Locminé zéro dix-huit ans. Prostitution, c'est un danger, il faut protéger. C'est ce que dit la loi très clairement. [01'10'03] Elle a pratiqué la protection. Elle s'articule de deux façons: d'une part avec un suivi, une protection éducative, et, d'autre part, par la répression des clients et des proxénètes. Donc, s'agissant du suivi éducatif, dans un premier temps, effectivement, ça a été évoqué tout à l'heure, para- [01'10'19] Par un intervenant sur la question du signalement à ces faits de prostitution. Dès lors qu'il y a des doutes autour d'une situation de prostitution d'un enfant, d'un collégien, un lycéen, il faut le signaler. [01'10'31] Auprès de deux du département de la grippe en particulier. [01'10'35] Ou auprès du tribunal. Un les parents peuvent écrire directement au tribunal auprès du procureur de la république. [01'10'40] Pour que des solutions soient apportées sur le plan judiciaire ou administratif, en fonction de la situation. [01'10'48] Ne s'applique pas qu'on soit médecin enseignant. [01'10'50] Infirmières, etc. Il n'y a pas de secret professionnel en la matière. On est sur des faits extrêmement graves qui justifient de signaler ces faits à l'autorité judiciaire, à la police, aux services sociaux. [01'11'01] Le suivi éducatif qui part de femmes en jupe, je n'y reviens pas, assez complexe, mais on y revient si vous voulez. [01'11'07] Je parle là d'un protocole particulier en seine-saint-denis, où depuis bientôt deux ans, [01'11'13] On a mis en place avec différents intervenants, et notamment l'amicale ville de seine-saint-denis. [01'11'18] Les juges des enfants, donc le procureur. [01'11'20] Et des services sociaux que la habituelle, à un principe, à un système de co-intervention pour les situations de mineurs en situation de prostitution. Vous avez d'un côté, [01'11'29] Les services éducatifs classiques qui connaissent un des deux dés des questions d'enfants en danger, maltraités, etc. Et on fait intervenir même temps l'association amicale du nid avec un spécialiste pour accompagner les équipes éducatives, un, mais aussi l'enfant et les parents vers une sortie. La prostitution, puisque c'est une thématique, c'est une problématique et très complet. [01'11'50] Beaucoup de professionnels sont effectivement démunis. Donc, c'est un dispositif qui a un an et qui, on l'a évoqué tout à l'heure, il y a un plan national qui va naître. [01'11'58] Mis en place par le gouvernement, qui va être doublé en. Le nombre de mesures va être doublé grâce à un financement de l'etat à destination de la seine-saint-denis. Je pourrais revenir, plomb ou non, si vous le souhaitez, par la suite. [01'12'11] Deuxième volet de la protection, c'est la répression. [01'12'13] Donc des clients et des proxénètes. [01'12'17] La répression des clients quelques-uns. Qui est qui est client concrètement? le client, c'est celui qui va solliciter, accepter ou obtenir des relations sexuelles contre rémunération ou promesse de rémunération de la part d'un mineur qui se livre à la prostitution. [01'12'31] Solliciter, accepter. Ça veut dire que même si on envoie simplement un sms ou un message à une jeune fille ou un jeune garçon qui se prostitue, mais qu'on n'a pas de rapport sexuel, on est déjà client et on peut être poursuivi. [01'12'41] Au sens du code pénal. [01'12'43] Si le mineur a moins de sens, à moins de deux deux entre quinze et dix huit ans, la peine encourue est de cinq ans d'emprisonnement et soixante quinze mille euros d'amende au maximum si le mineur ou la mineur a moins de quinze ans. [01'12'57] On est sur dix ans d'emprisonnement encourue et cent cinquante mille euros d'amende. [01'13'02] Maximum. [01'13'03] Son. Voilà donc le législateur a montre à quel point il a un, il a, il se concentre sur ces faits là qui sont qui sont des actions graves et qui peut être poursuivi du coup devant le tribunal correctionnel. [01'13'14] La distinction importante avec les. Les victimes majeures dont depuis deux mille seize, et les victimes majeures de la du système prostitutionnel sont également protégées par la loi. Avons-nous été poursuivi pour racolage? mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. [01'13'28] Lorsque l'on est une victime majeure de la position, lorsqu'on a avec un client, le client risque à minima une amende. [01'13'35] Et voir maximum lorsque la victime est conseillé majeure. [01'13'39] A la différence des mineurs ou une peine d'emprisonnement qui est encourue. [01'13'43] Deuxième volet de la, la répression, c'est les proxénètes. Un, ceux qui exploitent les exploitants de deux, des relations sexuelles tarifées des enfants. [01'13'52] Qu'est-ce que le proxénétisme? c'est très large en droit, en droit français. [01'13'56] C'est une activité qui est matérialisée par le fait de participer et ou de tirer profit de la procédure d'autrui. Dès lors qu'on gravite autour d'une personne prostituée, mineure ou majeure, on est qualifié de proxénète à un endroit foncé. C'est très stressant de qualifier un deux deux, d'attraper un proxénète ou garrot au texte. [01'14'15] Qui le réprime? [01'14'17] Si la victime a est âgée de quinze à dix, huit ans, le proxénète risque dix ans d'emprisonnement, notamment, et si la victime est âgée de moins de quinze ans, c'est un crime que la cour d'assises, c'est vingt ans d'emprisonnement qui sont encourus. [01'14'31] Très rapidement aussi a un point sur l'ampleur du phénomène, le proxénétisme, l'exploitation sexuelle d'autrui. [01'14'38] Ciel, l'une des activités les plus lucratives au monde et à l'avant. [01'14'42] À côté de la vente d'armes et de drogues. [01'14'44] Une activité qui est extrêmement dangereuse pour les victimes, sur le plan physique, sur le plan psychique. Elles risquent leur vie et leur santé. [01'14'50] À être exploité. [01'14'52] C'est une activité qui est aujourd'hui très mobile. [01'14'55] Les livres. Les réseaux de proxénètes bouge beaucoup. Il reste en moyen dans un appartement pendant quelques jours, quatre, cinq jours. Ils changent d'appartement ou d'hôtel qu'il loue via différentes applications booking, airbnb, etc. C'est une activité qui est très facile à mettre en œuvre. Malheureusement, il suffit de trouver un jeune adolescent ou une adolescente en perdition. N'attend pas malin. [01'15'14] Et un appartement ou une chambre d'hôtel louer. Cinquante euros, un téléphone portable, une annonce et vous pouvez commencer votre activité de proxénète. [01'15'23] À mettre en comparaison avec le trafic de stupéfiants, puisque beaucoup de proxénètes sont souvent un peu impliqués dans un trafic de stupéfiants à un moment donné de leur vie. Et pour le trafic de stupéfiants, c'est beaucoup plus difficile. Il faut de la matière première, il faut un point de deal. [01'15'36] Et c'est dangereux aussi. Voici la santé. Un peu de thriller, très facilement. [01'15'39] A l'inverse du proxénétisme, qui est beaucoup plus caché. Tout se passe dans des appartements et les hôtels en seine-saint-denis, on n'a pas de prostitution de rue. Donc c'est très difficile de déceler une situation de prostitution comme ça à budapest. [01'15'52] C'est une activité qu'on peut appeler de point zéro. Ça a été évoqué en introduction, un de cyber proxénétisme. Proxénétisme, tout se fait, tout se fait sur internet, que ce soit le recrutement sur snapchat, instagram et compagnie. [01'16'04] Puis après, on va chercher son appartement ou sa chambre d'hôtel sur une application et son application mobile, puis après, on va mettre une annonce sur internet pour avoir recruté les clients et ensuite les clients viendront toquer à la porte de l'appartement de l'hôtel pour avoir une relation sexuelle. Mais vraiment, l'importance de l'aspect numérique, un qui fait qu'aujourd'hui cette activité est très cachée. [01'16'23] Est difficile à identifier. [01'16'25] Le proxénétisme, c'est aussi une branche de l'actualité organisée. [01'16'29] C'est ce que le législateur estime, que le proxénétisme, c'est une activité de de grande délinquance avec qui justifie des moyens très spécifiques pour l'arrêt, pour enquêter et condamner. C'est les proxénètes. [01'16'42] Je vais dresser un rapide état des lieux du proxénétisme en ancienne annie pour donner un exemple. [01'16'48] Ans, depuis deux mille dix neuf depuis, je suis référent. [01'16'51] Ou reçoit en moyenne deux, si on nous signale. [01'16'54] Au parquet des mineurs, de mineurs en situation de prostitution. C'est énorme, puisque la justice ne nécessite que des situations les plus évidentes, les plus connues, les plus repérés. On vous imagine la réalité du du, du chiffre. En évoquer la question des chiffres, on est au début. [01'17'09] Mais de deux mineurs signalés par semaine, c'est déjà énorme. Et c'est une constante depuis deux mille dix neuf. [01'17'15] Les auteurs, qui nous, ce qui nous saisit de ces faits là, c'est principalement la police, les services éducatifs. [01'17'21] D'autres acteurs de la justice et à en quinzième position, les l'education nationale, qui repèrent des situations [01'17'28] Le profil des victimes, on l'a évoqué- principalement des jeunes filles âgées de quinze ans, quinze ans et demi en moyenne. On sait aujourd'hui qu'en réalité, l'entrée dans la prostitution se fait plutôt autour de quatorze ans. [01'17'36] Dans mes affaires, les mineurs sont à soixante quinze pour cent originaire de seine-saint-denis à française, vivant en france depuis longtemps, mais toutes françaises. C'est un point important. Mais vingt-cinq pour cent ne viennent de province. La seine-saint-denis, ile-de-france, attire énormément. [01'17'50] Les jeunes filles de deux de province, et même jusque dans les territoires ultramarins. [01'17'56] Issus tous les milieux sociaux, on l'a dit, mais quand même majoritairement des personnes de milieux défavorisés, puisque cette question de l'argent, comme kiki, qui tourne autour de du progrès de la prostitution. Ce sont des jeunes qui sont massés, massivement connu du juge des enfants qu'avec des vulnérabilités, déjà repéré avant l'entrée en prostitution. [01'18'12] Déscolarisé, on l'a dit régulièrement fugue, ayant subi des violences par le passé, quelles qu'elles soient, physiques, psychiques, sexuelles, ce sont. Les études sont unanimes, cette question: si quatre-vingts, quatre, vingt dix pour cent des enfants étaient victimes à adam avant l'entrée en question d'elle deux d'abus. [01'18'27] L'âge minimum, ses douze ans. [01'18'29] Effectivement, et on constate depuis quelques mois avec mes collègues un rajeunissement- [01'18'33] Cette semaine, j'ai traité un dossier avec trois victimes qui avaient toutes moins de quinze ans. [01'18'37] C'est, c'est une réalité qu'on constate depuis quelques mois, avec un rajeunissement des victimes. Donc, douze envoyés, c'est la sixième et ça veut dire que même avant, il y avait déjà des signes de détresse, donc avant l'entrée au collège. [01'18'50] J'ai ce schéma assez, assez terrible on qui a été qu'a pu être évoqué à tout à l'heure, sur comment est-ce qu'on entre dans la prostitution. [01'18'57] Vous avez donc les violences sexuelles, physiques, psychiques. Dans un peu avant l'entrée, on envoie des nudes, des photos ou vidéos dénudées à des garçons ou des jeunes ou des filles, qui vont les diffuser. [01'19'08] Ça va s'ensuivre du harcèlement scolaire, une mauvaise réputation. On va ceux-là, le jeune ou la jeune va se déscolariser et se marginaliser. Elle va fuguer, faire des mauvaises rencontres, la mauvaise copine, le mauvais, le proxénète, et on entre dans la prostitution et on recommence avec les violences sexuelles, physiques et psychiques. [01'19'25] C'est très, très systématique dans les dossiers que je vois. [01'19'29] Effectivement deux notions importantes pour comprendre pourquoi les c'est des c'est des situations complexes. Il y a d'une part, d'un côté, le psycho traumatisme, qui explique: [01'19'37] Toutes ces spécificités, qui fait que ces jeunes filles sont très vulnérables et c'est difficile de les aider. D y a aussi l'emprise des proxénètes. [01'19'47] Du réseau. [01'19'48] Comme dans les violences conjugales, l'emprise fait qu'on n'arrive pas à se protéger parce que, en fait, on est trop quand on convient. Donc pris dans les liens, pas les proxénètes. [01'19'58] Les proxénètes? qui sont-ils? un des hommes, des femmes âgés de seize à trente ans- c'est vraiment un peu tout le monde autour de la pointe, en moyenne connu selon la justice pour la petite délinquance sur du trafic de stupéfiants. [01'20'09] Et issus du même quartier très souvent, qu'ils connaissent, qui sont coincés approvisionnement, les qui- et on c'est, monsieur tout le monde, un souvent insérés, sont souvent qu'à des moyens financiers pour payer des prestations qui rendent, monsieur tout le monde. [01'20'21] L'exemple de l'introduction d'intrusion. Vous évoquez l'affaire de la jeune ou âgé de quatorze ans. [01'20'27] Ces trois proxénètes ont des très jeunes nageurs, nés en deux mille un. [01'20'31] On était donc en juin deux mille vingt à sept ans. Six ans et cinq ans d'emprisonnement. [01'20'36] Pour l'effet qu'ils ont commis. Pendant deux semaines, ils ont exploité la jeune fille. [01'20'40] Quelques fois un petit focus sur les réponses qu'on apporte. [01'20'44] Un tribunal judiciaire unis pour les victimes de prostitution. [01'20'49] Donc, comme moi, on est trois actuellement sur onze magistrats par des mineurs, ce qui est énorme. [01'20'55] Qui montre à quel point ça aussi c'est important, de trail cette question-là et villers le lac. L'importance quantitative en a beaucoup d'affaires à traiter, comme je vous l'ai dit, [01'21'04] Par rapport à nos services d'enquête, ont créé des services d'enquête spécialisés. On a des stratégies pour faire avancer les enquêteurs le plus rapidement possible en forme enquêteurs également. Régulièrement, on les a. On les suit vraiment de très près pour l'effet, pour faire avancer ces procédures. [01'21'18] De deux éléments pour la, pour aider les victimes aussi, puisque très souvent, les parents sont défaillants ou vont être défaillant lorsque l'enveloppe laura, l'enfant est victime de proxénétisme. [01'21'28] Parce qu'ils ont déjà défaillant avant. Ils sont les leçons souvent après, parce qu'ils seront épuisés. [01'21'33] On désigne un administrateur ad hoc qui va. [01'21'36] Choisir un avocat pour le mineur et l'assister tout au long de la procédure pénale. [01'21'40] Et permettre de faire le lien avec les différents interlocuteurs. On gagnera également avec des associations spécialisées à qui on fait des avis pour qu'elles aillent aux audiences et qu'elle qu'elle se présente aux audiences pour faire une présence déjà physique pour la victime si elle est présente également. [01'21'56] Apporter un éclairage auprès des juges sur cette problématique de la protection des mineurs. [01'22'03] Très récemment, on a mis en place un protocole de prise en charge des, des auteurs, du staff, postulant donc les clients, d'une part, puisque depuis deux mille seize, on peut créer un stage spécifique pour prendre en charge les auteurs, donc, les clients s'installent, ce stage a donc aussi, une fois qu'on les a attrapés à en ayant eu recours à la prostitution. Donc, qui vont faire ce stage? [01'22'22] Pouvoir payer trois cents euros et suivre à une journée de sensibilisation à la lutte contre l'achat d'actes sexuels. Donc, ça montre à quel point la justice se focalise sur les clients, bien évidemment. [01'22'33] C'est, mais ça se passe à lames multiples si vous les proxénètes par ailleurs. [01'22'38] Clef, que c'est plutôt le lac. On se concentre, mais les clients sont siens, à un angle d'attaque et on est ont cette notion, bien évidemment, à beaucoup. Tribunaux, en france, ont ce type de partenariat de protocole pour prendre en charge les clients, et on a mis en place aussi un contrôle judiciaire renforcé par les proxénètes, puisque habituellement on demande à ce que les proxénètes soient incarcérés, soient détenus. [01'22'58] Avant d'être en de leur jugement. Mais ce n'est pas le cas. On demande à un contrôle judiciaire très renforcé pour éviter la récidive. [01'23'05] Voilà ce que je voulais vous dire sur les réponses judiciaires et le proxénétisme. Je suis à dix-sept minutes, millions déjà trop long. [01'23'13] Quelques références. Voilà, il y a un livre très intéressant sur le sujet. [01'23'17] Écrit par un papa et sa fille: papa, viens me chercher à thierry delcroix et nina. [01'23'21] Un récit terrible, mais très fidèle. Ah, ah, vraiment. [01'23'25] Très. Comment dire réelle fin ces séances? c'est vraiment ce que je vois dans mes dossiers quotidiennement. [01'23'31] De l'exploitation sexuelle d'enfants en france. [01'23'34] J'invite les parents qui souhaitaient avoir un- ce sont ce qu'on dira- acquérir davantage de connaissances, une question à lire ce livre également, donc aider. Il y a des séries qui ont été diffusées sur téléphone sur la question vint schéhérazade, et vous avez une multitude de rapports ont été publiés depuis, depuis les derniers, les derniers mois, dernières années, avec beaucoup de d'outils. [01'23'54] Pour comprendre le phénomène, pour l'analyser. Donc, aujourd'hui, alors que quand moi j'ai commencé à être référent deux mille dix huit, on avait peu d'outils, aujourd'hui, il y a beaucoup de documentation qui permettent d'outiller les professionnels de l'enfance, mais également les enseignants, les parents, pour mieux comprendre le phénomène et y répondre. Merci pour votre attention. [01'24'13] Merci, maître simon bénard coupon. Merci pour cette interview, intervention pardon- qui nous éclaire au niveau juridique et qui est très importante pour les parents puisque eux aussi, [01'24'24] C'est un déboulé très compliqué pour les parents qui sont confrontés à ce phénomène, souvent face. [01'24'31] Face au système judiciaire, ils sont aussi tout autant démunis. Alors, je, je n'ai pas été plus long, mais on a, on a le dernier interventions qui seront justement, alors, vous l'avez, vous l'avez cité vous-même, [01'24'47] Papa vient me chercher qui quitte un livre. [01'24'50] Sur lesquels, justement alors, la compagnie le cri d'escargot a fait une adaptation théâtrale. Et, sans plus tarder, je vais laisser la parole à pascal conty valls et rémi chevillard, justement. [01'25'03] De la compagnie le cri d'escargot, qui vont justement nous dire a priori un extrait de l'adaptation théâtrale du témoignage d'une jeune fille confrontée à la prostitution et que son père donc, si je ne me trompe pas, c'est bien nina et son papa, et qui sont donc les deux personnages du livre papa vient me chercher. [01'25'23] Il s'agit d'un projet, bien évidemment, à visée pédagogique, avant tout. [01'25'28] Et qui est destiné aux adolescents. Donc, je je remercie pascal conti valls et rémi chevillard d'être là parmi nous et, sans plus tarder, je vous laisse la parole pour ensuite. Eh bien, écoutez, vous serez les derniers intervenants et ensuite on pourra échanger avec la salle. Merci à vous deux. [01'25'47] Merci, bonsoir à toutes et à tous. [01'25'49] Juste avant de vous lire l'extrait, je voulais vous parler un peu l'origine du projet. Je trouve qu'en deux mille vingt, j'ai j'ai participé à une conférence, un webinaire autour de la prostitution des mineurs. [01'26'02] Et, très honnêtement, je n'étais pas au courant de ce fléau. [01'26'04] Et suite à ce webinaire, j'étais assez choquée parce que j'entendais et ce que je voyais, et du coup, je me suis posé la question, à savoir: est-ce que le théâtre s'était emparé de ce sujet? parce qu'il se trouve que nous travaillons vingt dans ma compagnie. Nous avons tendance à travailler sur des sujets actuels. On a fait un spectacle aussi sur l'art, sur les enfants soldats, par exemple. [01'26'25] Et je trouve que on y a très peu de compagnie théâtre qui vont en ile-de-france, qui s'était emparé du sujet. Donc voilà, j'ai demandé à rémi, avec qui je travaille depuis huit, huit, neuf ans, si ça l'intéressé. Du coup, je travaille sur ce projet et du coup, nous sommes porteurs tous deux, donc deux, deux, de ce projet prêt. [01'26'45] Ici et nous sommes tombés par hasard sur le livre de thierry et nina delcroix et nous avons décidé de l'adapter. [01'26'51] Voilà en gros points pour faire court. [01'26'54] Ouais, exactement, et donc du coup. [01'26'58] Donc, la forme, c'est vraiment l'idée, c'est de faire un spectacle débat, c'est-à-dire de d'intervenir directement dans les établissements scolaires. [01'27'07] Donc, à partir du collège et du lycée, de leur proposer donc une courte représentation théâtrale de la durée à peu près d'une heure de cours, dont quarante cinq, cinquante minutes, et puis de poursuivre ensuite l'échange, d'ouvrir la parole chez les, chez les jeunes, [01'27'24] Avec ensuite un intervenant extérieur issu du milieu associatif ou du milieu. [01'27'30] Des, des psychologues et, effectivement, de pouvoir. [01'27'34] Ouvrir la parole des jeunes et les sensibiliser via plusieurs missions est effectivement une mission de sensibilisation directement de potentielles victimes ou de comportements à risque. [01'27'43] Et puis a également sensibiliser les jeunes autour. [01'27'49] À ce fléau pour pour qui est aussi un système de de prévention qui puisse se mettre tout autour et d'accompagnement. [01'27'57] Qui puisse se mettre effectivement tout autour. [01'28'00] Concernant donc la, la scène qu'on va vous lire, donc le spectacle dure. [01'28'04] En environ quarante cinq minutes reprend. [01'28'07] Vraiment le le. Le témoignage de de nina et thierry delcroix. [01'28'13] Qu'est-ce qui nous a intéressés dans ce témoignage? c'est justement le regard croisé entre une victime [01'28'19] Nina. [01'28'21] Comment elle y elle entre petit à petit effectivement dans la prostitution. Et puis comment elle dit elle: [01'28'28] J'ai une véritable descente en enfer- et puis, en même temps, d'avoir un en permanence le rock, le regard d'un parent- il se trouve qu'on a effectivement tous les deux parents de deux jeunes filles- et ce regard là, et cette question-là, elle nous semblait effectivement en intéressante de voir que, effectivement, les enfants sont rarement complètement. [01'28'48] Seul et a été et est laissé à l'abandon, et donc d'avoir effectivement le rappel de et le témoignage de du père qui accompagne l'extrait, qu'on va vous lire. [01'29'00] Il intervient donc plutôt dans la zone de la deuxième moitié de de la pièce. [01'29'06] Et au moment où nina a effectivement donc la, la première partie de la pièce montre comment elle adopte petit à petit des comportements à risque, comment, effectivement, elle est elle-même victime de harcèlement, puis, [01'29'22] D'un viol initial. [01'29'24] Comment, elle tombe dans la drogue. [01'29'27] Comment elle se met en danger et effectivement, au bout d'un moment, il finit par basculer dans la prostitution et donc l'emmener dans un extrait où elle est tombée dans la prostitution et où elle qui donne à voir un peu. [01'29'40] Comment elle essaye de s'en sortir, comment elle elle, comment elle gère cette chose. [01'29'45] Pour reprendre le lol, effectivement le, la phrase de, de, de de la campagne de ministériel. [01'29'52] Hein, je gère. Mais voilà, on va voir. Ici, on essaye de mettre en scène un peu, effectivement, comment est elle digérée et comment fait de l'intérieur, elle ne gère plus du tout, et puis, en parallèle, comment son père essaye de de de lutter et de gérer cette chose-là. Donc, du coup, juste pour information, je lirai donc le père jean, le père oui, et je dirais nina, dans la pièce, et: [01'30'13] Évidemment, nous avons une troisième comédienne à nous deux. [01'30'16] À nos côtés. [01'30'18] Qui joue effectivement le personnage de nina. [01'30'20] Pascal joue le personnage du père. Et puis, moi, j'ai lu un rôle un peu de qui joue tous les autres personnages, que ce soit les clients, les amis, les proxénètes, les, le programme, les proxénètes, ou également les institutions. Qui essaye de l'aider est donc là dans la scène. Je vais jouer nina. [01'30'40] Et pascal va jouer thierry. [01'30'44] A partir de là, notre vie ressemble à un jeu de piste. J'ai un but précis. [01'30'48] Rembourser mes parents et prendre mon indépendance. Rien ne se mettra en travers de mon chemin. Nous parvenons à géolocaliser notre fille en train de quitter la ville. [01'30'58] Ex d'argent en un minimum de temps pour pouvoir rapidement arrêter et repartir de zéro. Elle prend la direction de la belgique. [01'31'05] Les crayons me dégoûtent physiquement et moralement. Je leur mens sur mon âge, ils me mentent sur tout, mais nous perdons sa trace. Il arrive qu'ils discutent froidement les prix au téléphone, parfois méchamment. [01'31'16] Quelques jours plus tard, grâce à une photo, nous découvrons qu'elle se trouve à amiens. [01'31'20] Et en cas de refus, ils me bombardent de messages me traitant de pute. Mais quand la police arrive, elle est déjà partie. [01'31'27] J'apprends à trier les clients. Puis on la retrouve à paris. J'arrête de prendre des jeunes, c'est trop dangereux. La gendarmerie parvient à localiser très précisément son appartement, il appréhende. Le risque, c'est de tomber sur des types qui te frappe de vols et de viols ou te racoler, te force à travailler pour eux. Les gendarmes l'ont placé dans un foyer d'hébergement. [01'31'47] Mais elle s'enfuit et disparaît à nouveau. La constitution me plombe le moral. J'ai envie d'arrêter. Les clients ne se bousculent pas. Nina finit par nous rappeler. Je la ramène à lille. [01'31'59] Elle se dispute violemment avec un de ses frères. [01'32'01] Elle part habiter chez ses grands-parents. [01'32'03] Elle nous supplie de lui pardonner. Elle nous répète qu'elle va prendre un nouveau départ. [01'32'08] Mais quelques jours plus tard elle fugue à nouveau. [01'32'10] Je recommence à me prostituer. [01'32'12] J'ai besoin de ma dose de cannabis. [01'32'15] J'aime tout ce qui m'en brume le cerveau et nous annonce qu'elle part en suisse. J'ai tout ce que je voulais de l'argent des amis- en tout cas, c'est ce que je me raconte- mais nous découvrons via les réseaux sociaux qu'elle part pour salou en espagne. Je poursuis mon chemin vers l'autodestruction. [01'32'30] Je fuis dans l'alcool, le cannabis, l'argent sale et les compliments miteux. On suit sa trace à montpellier, puis quelques jours à lyon. [01'32'38] Durant cette période, je rencontre des clients dangereux. [01'32'41] L'un me séquestre chez lui pendant cinq jours. Un autre, fortuné, me montre sur son smartphone des vidéos qui me font froid dans le dos. [01'32'49] On le voit attacher des gamines au corps de onze ans, les fouetter, les frapper, les insulter puis les violer. [01'32'55] Un autre encore me bande les yeux et me pénètre avec des objets. [01'32'58] Elle rentre à lille le vingt sept juin. Deux semaines plus tard, la justice nous enlève la garde de nina. Elle est placée dans une famille d'accueil chez omar et delphine. [01'33'07] Quand tu fais quelque chose d'intime avec quelqu'un que tu n'aimes pas juste par intérêt. [01'33'12] Il y a des images qui s'incrustent dans ta mémoire et qui te rappellent à quel point tu as souffert pour décrocher cet argent. [01'33'18] Des images qui ne s'effaceront jamais. En fait, je n'en peux plus. [01'33'22] Je suis hors de moi. Je ne lui pardonne plus cette surenchère permanente. C'est comme ces comportements à risque. [01'33'28] Je lui en veux d'autant plus qu'elle gâche la vie de toute la famille. [01'33'31] Nous l'avons pourtant tous tant gâtés. [01'33'34] C'était une enfant de l'amour. [01'33'36] Nous n'en menions partout. On voulait qu'elle découvre le monde. [01'33'39] C'était une petite fille curieuse, percutante têtue. [01'33'45] Voilà pour l'extrait. [01'33'49] Juste aussi. Ce que je voulais rajouter, c'est que, du coup, quand on a commencé à travailler autour de ce projet avec rémy, [01'33'56] On a cherché aussi qu'elle était wallonie. Vos institutions, niveau association. [01'34'02] Qui? qui s'occupait de ce sujet, qui s'y intéresser? c'est là qu'on a découvert la première association qu'on a contacté, l'asbl, voilà, et c'est vrai qu'avec en a eu l'occasion de rencontrer bérengère et qui nous a apporté aussi beaucoup d'informations. [01'34'17] Pareil pour la même pcs. Voilà, c'est ça. [01'34'20] Les gens qui nous vont aussi. [01'34'22] Mais qu'il nous aide aussi à construire ce qu'on veut faire et voir en sachant que c'est vraiment pour nous un ce qui est important. [01'34'28] Rémi l'a dit, mais je préfère citer que c'est: ça doit être un outil de prévention. [01'34'33] C'est comme ça qu'on rend- ont envie de le défendre- un outil de prévention et de pédagogie auprès des jeunes. [01'34'38] Voilà, et c'est pour ça aussi qu'on veut être accompagné. [01'34'41] Nous sommes comédiens d'abord. Et voilà là, on a eu déjà le témoignage de beaucoup de gens qui sont vraiment au plus près des jeunes. [01'34'49] Et des collégiens en particulier. Donc, c'est important pour nous aussi d'avoir cette partie débat après le spectacle. On ne peut pas les laisser sur le spectacle, n'est pas possible. Bon, voilà donc juste aussi une précision. Donc, le spectacle est encore en cours de création puisque, effectivement, le le [01'35'07] On a commencé les recherches et le et le, le travail illégal. [01'35'12] Un peu plus d'un an et [01'35'15] Et donc on est encore en élaboration, etc. Et cet outil, [01'35'20] Puisqu'on l'envisage effectivement vraiment comme un outil de prévention. [01'35'23] Cet outil vrai voir le jour. [01'35'27] A la fin de l'année scolaire. [01'35'29] L'art en deux mille vingt deux. [01'35'32] Dans les, dans les mois qui viennent, et, effectivement, pouvoir se déployer, être mise en place dans les dents les élus, dans les milieux scolaires. [01'35'41] A partir de deux mille vingt deux la saison. Deux mille vingt deux, deux mille vingt trois. [01'35'45] Quoi. [01'35'46] Merci, merci, merci. Merci à vous, merci pascal et merci rémy, on excellent, excellent, j'allais dire- au travail, en fait de d'en une pièce de théâtre court pour faire de la prévention. Merci à vous de vous être emparés de ce sujet qui qui touche malheureusement beaucoup de jeunes et [01'36'06] Et qui qui affecte forcément nombreuses familles. Alors nous allons justement alors, parce qu'on a pris un peu de retard, bien évidemment, on va passer aux questions réponses. [01'36'17] Je voudrais aussi remercier inès, qui est sur ma gauche. [01'36'21] D'être présente, qui est lycéenne et représentante du medef, emmanuel pardon- et donc qui va pouvoir aussi réagir à toutes tout ce qui a été dit ce soir. Alors, je sais qu'elle, elle, mais elle laisse un peu en off. Mais on va commencer. [01'36'36] On va commencer peut-être déjà avec les questions des des des participants. Donc je vais, je vais commencer, puis ensuite je vais laisser carol continuer. Alors on avait déjà une première réaction. [01'36'49] D'agnès à lyon, deux ans. Je pense qu'elle est de quand. Une bague agnès- lyon- quand, excusez-moi? [01'36'55] Comment faire pour organiser la prévention primaire auprès des jeunes collégiens, organisation au sein du collège, où ce sont les parents d'élèves qui doit prévoir des réunions de prévention. Alors, je pense que cette question s'adresse principalement à la dgesco. [01'37'09] Ou pas? [01'37'10] Si vous êtes d'accord, je suis. Je vais vous laisser la parole. [01'37'15] Je ne sais pas tout et je n'ai pas bien entendu la question, alors je voulais aussi vous la redire, peut-être pas de souci. Donc, comment faire pour organiser la prévention primaire? [01'37'26] Auprès des jeunes collégiens. [01'37'28] Première question. Deuxième question qui englobe le tout: organisation au sein du collège, où ce sont les parents d'élèves qui doivent prévoir des réunions. Prévention par rapport à votre intervention du début, ou alors, si c'est, [01'37'43] Je vous rassure, c'est pas aux parents d'élèves d'organiser des éducations transversales au sein de l'établissement d'un séjour dans la carrière fait une sacrée régression au sein d'institutions scolaires, fort heureusement. Non un aria de chaussée, un le ham le. [01'38'01] La sensibilisation à une association. Là on peut s'inscrire deux dans deux cadres qui sont souvent hybrides: soit dans des soies, c'est dans des [01'38'12] Séance d'éducation à la sexualité. Hein, j'ai vu. [01'38'15] Qui avait un certain nombre de collègues. Qui de collègues? euh pardon, excusez-moi, deux âmes de parents d'élèves, et j'ai l'habitude d'intervenir dans un séminaire de l'institution. Donc, [01'38'26] Puis quelques tics des usagers, quelques tics de langage. [01'38'29] Ceci dit, il peut y avoir des collègues aussi dans la salle, mais non. [01'38'33] Le ces séances. [01'38'36] Hi, c'est pas faux de le dire, on est pas, on n'atteint pas les objectifs très ambitieux la loi nous a fixés. [01'38'45] On essaye de de de faire augmenter. [01'38'48] Par ailleurs. Mais il faut bien avoir conscience que l'éducation à la sexualité des séances spécifiques n'épuise pas tous les temps on parle de sexualité avec des jeunes sont peut les avoir en étant informel, on peut les avoir dans des lieux privilégiés, je pense notamment au sein des infirmeries. [01'39'05] Nous avions peur et étions là dans le cadre des programmes scolaires. [01'39'10] Et en particulier un: la terre, en sciences de la vie et de la terre par nom, et en éducation morale et civique sur la question qui nous intéresse également en une éducation aux médias. Je n'ai pu intituler en noémie. [01'39'26] Dans médias d'information pas. [01'39'29] Là, au moins, je pense que les parents, ils, ont leur rôle à jouer. C'est un, pour soutenir l'institution scolaire quand elle met en oeuvre l'éducation à la sexualité via beaucoup de freins. Seize, cette éducation à la sexualité. Un des freins, c'est la réticence des parents à ce que l'institution scolaire mettent en œuvre cette éducation à la sexualité qu'il considère comme étant le mot. [01'39'49] Monobloc, monopole éducatif, de partir de leur monopole éducatif. [01'39'53] Ce qui ne veut pas dire qu'ils ont pas de rôle. Passionné aussi d'autres parents qui pensent que c'est le monopole de l'école. [01'39'58] Mes questions, c'est que c'est une responsabilité partagée. [01'40'03] Donc là où est le moulin? à mon sens, le le, la responsabilité des parents d'élèves, c'est un peu d'en parler avec leurs enfants. [01'40'13] Et puis le plus tôt possible, pas forcement parler de la prostitution, mais [01'40'17] Parler du respect du corps, du consentement et du délice décédé. On peut expliquer à un enfant que un adulte n'a pas droit de toucher sans son consentement. [01'40'27] Qui doit pas se dévêtir devant un adulte, fait des choses assez simples pour expliquer à des ressources en eau dans la, dans la littérature jeunesse, sont très bien faits. Pour nous servir de support à ce type de discussion, je vous ai mis dans le le lien discussion un des ressources sont plutôt destinés aux enseignants mais ne sont [01'40'47] Lequel vous retrouverez la bibliographie, qui peut très bien être utilisée par des parents d'élèves. [01'40'55] Le deuxième robe, c'est nous pousser. [01'40'58] Nous donner un signal positif de nous en d'encourager les équipes indicatif, en disant: moi oui, y a des parents. [01'41'07] On doit pas parler de d'éducation à la sexualité en classe. [01'41'12] Nous, on fait partie de ses parents. [01'41'15] Y pensons qu'en fait, c'est bien que l'école le fasse et il faut pas vous sentir inhibé ou vous sentir en danger vis-à-vis des parents quand vous le faites. [01'41'25] Et puis, il y a un espace statisticien d'investissement des parents d'élèves au sein des établissements scolaires. En particulier, c'est des comités d'éducation à la santé, à la citoyenneté et à l'environnement désormais, puisque leur périmètre a évolué depuis un an. [01'41'42] Dans. Lequel. [01'41'43] On cherche à coconstruire avec l'ensemble des des acteurs de la communauté scolaire, dont vous faites partie, des projets éducatifs sur le temps scolaire ou sur le temps périscolaire, autour notamment des questions d'éducation à la sexualité. [01'42'00] Je j'ai l'impression d'avoir répondu à votre question. [01'42'03] Oui, tout à fait. [01'42'04] Tout à fait. Nous avons également quelques réflexions de des personnes qui sont en salle, notamment une qui dit: il est important, dans la prévention, de s'adresser aussi aux garçons, futurs consommateurs de prostitution, car cela est une entrée banalisée dans la sexualité. [01'42'23] Et nous avons une question deux: est-ce que les enseignants sont correctement formés, est-ce qu'ils sont vraiment formés à ce fléau? [01'42'37] Est. [01'42'39] Oui, et là, votre micro est coupé. Pardon, benoît, pour votre micro-entreprise. Expliquez-moi, je coupe. J'ai coupé mon micro en pensant l'allumer. Merci et suis désolé. Si c'est encore une question, pourvoi pour le coup. [01'42'49] J'ai bien fait de rester, c'est bien. Merci, madame. [01'42'54] Oui, donc, je disais le un. Alors, est-ce qu'ils le sont? oui, ceux qui ne sont suffisamment pas encore. Voilà, je pense qu'il faut être transparent un peu. Je vous ai dit que c'était une préoccupation récente. C'est ma responsabilité de faire en sorte que ce cette sensibilité se développe. Alors, on a quand même des [01'43'12] Des lieux privilégiés pour le faire sont là. [01'43'17] On a ajouté, dans le cadre de la formation initiale des enseignants, dans les inhiber, un module égalité. [01'43'26] Douze- j'ai perdu le nombre d'heures- mais dans lequel on va parler d'égalité filles-garçons, la marchandisation du corps, de la pornographie, la prostitution, des violences sexuelles. [01'43'36] Et dans ce cadre-là on mange. [01'43'39] Dirais pas qu'on a épuisé le sujet, mais en tout cas, on a on a avancé sur la sensibilisation. [01'43'47] Je rappelle, comme les élèves le l'information des enseignants. Elle est essentiellement centrée sur l'acquisition de compétences et donc, de voir un professeur en s v? t, on va le former sur ton sdt. [01'44'01] Et donc le, le, le temps. [01'44'04] Des élèves et le temps des professionnels les contraint dans ma semaine. [01'44'11] Et donc parfois faire des choix pour l'éducation à la sexualité, on forme des enseignants ou d'autres personnels. Un, parce que, pour le coup, y'a des personnels de vie scolaire, personnels de santé, qui s'investissent beaucoup dans cette section, vous enverra via un exemple: [01'44'25] Tout à fait intéressant. [01'44'29] Eux, ils sont spécifiquement formés à faire ça. Mais après, sur le repérage, il faut vraiment sensibiliser l'ensemble de la communauté disque éducatif. Donc, on peut avoir des sessions de sensibilisation. [01'44'39] Là, on va plutôt passer par des. [01'44'42] Le dvd. Mais comme on en a fabriqué un sur la question des violences sexuelles intrafamiliales, l'on a estimé que celui du mouvement du nid [01'44'51] N'eut été. [01'44'54] Un outil dont on pouvait y arriverez difficilement à faire quelque chose de plus qualitatif. Allons travailler avec eux à ce que ce soit bien. Non, mais on partait déjà d'une bonne base. Donc, on cherche à diffuser plus largement possible, et puis, on prie, on s'appuie sur le réseau académique, le réseau déconcentré, pour diffuser. [01'45'11] Maximum. [01'45'12] Ces outils après, il faut avoir en tête qu'à chaque fois qu'on va aborder un sujet [01'45'18] Les gens vont me dire: mais il faut sensibiliser tout le monde. [01'45'21] Mais voilà, le sion, sion, sion sensibilise tout le monde. Surtout, y a un moment donné, vous aurez plus de d'enseignants en face de vous, en face de vos enfants. [01'45'33] Merci beaucoup, benoît. [01'45'35] Merci pour pour ces réponses. Alors on continue la série de deux. Deux questions. En a une, c'est une question de linda. [01'45'42] Et je pense que qu'elle est adressé un peu plus à samia. En fait, comment peut-on introduire en école primaire une discussion autour de ce sujet sans forcément heurter les sensibilités des uns et des autres, notamment? [01'45'56] Parce que ce sont des des enfants un peu plus jeunes que les collégiens, bien évidemment, et les lycéens. Mais c'est surtout comment aborder le sujet. On l'aborde pas de la même manière, est-ce que c'est bien? vous avez une fin, une première piste. [01'46'11] Pour, pour les parents qui nous, qui nous écoutent. Huit, on parle le prisme du consentement. Moi je dis: voilà, je trouve que c'est vraiment un très bon outil. Moi, je j'utilise un petit outil, aucun canadien. [01'46'25] Voilà une petite petite série animée: un, deux, deux d'un petit personnage. [01'46'31] Et donc le thème style consentement, et donc ces petits personnages dailly, plusieurs, plusieurs choses, par exemple, les parents qui lui disent: faire un bisou à ta tante emma, est-ce que mon envie forcément, tout le temps, de faire un bisou à sa tante pour lui dire bonjour, a forcément, est-ce qu'on a droit de dire non, oui, on a loi dit. [01'46'51] Hier. Nous voilà, et puis la représentation du corps à qui appartient, son corps. Donc, ça, c'est pas toujours clair dans la tête des enfants, par exemple. [01'46'59] Certains enfants qui disent que leur corps appartiennent à leurs parents. [01'47'02] Et même même même plus grand, au collège. Les formules surpris par composent cette question toute simple. On par des réponses yahoo pareil, ils estiment que leur corps appartient à leurs parents. Donc, c'est déjà définir les limites du corps et que c'est à eux d'accorder ou non. [01'47'21] Leur accord. Le fait de mal, alors oui, ou leur nom. [01'47'25] Pour qu'on les touche, mais ne serait-ce que toucher l'épaule ou les cheveux. Voilà, on voilà sur des choses très simples. Et puis, pour en élémentaire, je dirais, à partir d'un schéma, [01'47'37] Voilà, depuis quelques années, la envie de dire trois, quatre ans, et puis, surtout avec la pandémie. [01'47'42] Qui a fait que danser tous confinés chez nous et ont eu tous besoin d'utiliser les outils numériques. [01'47'52] Ne serait-ce que pour les enfants. Continuer pour certains. [01'47'57] D'étudier via les outils numériques, et puis garder ce lien social entre malaga. C'est cette problématique là. Et donc, on s'aperçoit que maintenant, schémas, on va dire bien, trois quarts de la classe sont détenteurs d'un téléphone portable. [01'48'14] Non pas, non pas de nom, pas de, parfois, de contrôles parentaux, et c'est en général un téléphone qui l'aurait parfois donner son sang vraiment. [01'48'26] Cent, sans explication, sans prévention autour des d'internet et ses risques et ses dangers. [01'48'35] De ne pas, par exemple, étaler, assume identité personnelle, etc. Donc ça, c'est un autre prisme. [01'48'42] Que j'utilise. [01'48'43] Donc internet et ses dangers. [01'48'46] Voilà pour parler de de ne pas envoyer sa photo sur sur sur les réseaux sociaux. [01'48'53] L'âge à laquelle on peut accéder aux réseaux sociaux qu'on s'aperçoit qu'un enfant de neuf ans a des arts, a déjà snapchat. [01'49'01] Oh bah, ça peut poser question. [01'49'03] Voilà, plus du tout. Alors on parlait de la pornographie. [01'49'07] Effectivement. Bah, y a aussi toutes ces images violentes et choquantes, images et vidéos violentes et choquantes. Donc voilà, on ne détaille pas ce point-là, mais je trouvais que c'est intéressant d'aborder, internet, chianti, formidable, mais qu'il peut y avoir des dangers. Et donc, par la suite, si possible, aux classes, une nouveauté cette année. [01'49'27] Par exemple, que que je mets en place dans mes, dans mes établissements, et donc, on va voir avec les équipes qui sont partantes. [01'49'34] Ensuite de faire une exposition sur dans internet et ses dangers. [01'49'39] Avec les parents, et puis pour pouvoir aussi sensibiliser les parents sur cette question-là. Merci beaucoup, samia, merci donna, même si c'est c'est très complet. Merci beaucoup. Alors, juste, je réponds à quelques questions qui sont identiques. Un sur sur le tchate: oui, bien évidemment, vous aurez le diaporama non seulement de disques. [01'49'59] Nous approuvons, proposé le substitut du procureur, donc de bobigny, mais également l'ensemble des des intervenants. Donc, pas de souci là-dessus, par contre. Alors je juste un regard de lycéenne. [01'50'13] Inès, si tu veux bien, peut-être que je sais que t'as des questions à poser, mais peut-être une et une première réaction de ta part, et puis ensuite la question que que tu veux faire, les questions que tu voulais te poser. [01'50'24] Du coup, j'ai pas spécialement de questions. Par contre, j'avais quelques réactions à faire. [01'50'28] Notamment sur la question de l'éducation sexuelle, la prévention, qui a été beaucoup abordée pendant ce we. [01'50'35] Dans ses interventions. [01'50'37] Aujourd'hui donc, on est censé avoir trois séances, donc an, donc, depuis la loi de deux mille un, et je pense que c'est clair. [01'50'45] Dix, pendant ce temps, ce webinaire, que c'était vraiment un outil primordial dans la prévention et la lutte contre la prostitution, mais aussi contre les violences sexistes et sexuelles. [01'50'56] C'est vraiment un outil qui est primordial et aujourd'hui, bah, c'est pas appliqué et en plus de deux mètres dans le, dans les programmes, la notion de de la lutte contre la prostitution. Je pense qu'il faut vraiment faire attention à. [01'51'11] Sur des professeurs, sur les budgets qui sont alloués aux associations qui viennent faire ces ces interventions, parce qu'il y a des sujets. [01'51'18] À des associations qui sont compétentes pour faire de la prévention en milieu scolaire et ses interventions. Elles peuvent pas être réduites à quelques, à quelques professeurs volontaires qui font ces interventions. Ça doit être quelque chose de global et donc il y a il y a un besoin de financement et de deux volontés de formation. [01'51'39] Globale, pour que vraiment tout le monde puisse avoir ces outils-là. Ça me paraissait des des interventions ponctuelles de certaines infirmières, de certains professeurs, parce que, en plus de naître, [01'51'49] Beaucoup ne sont pas pas. [01'51'52] Pas correctement formé, j'en ai fait l'expérience. Donc, j'ai eu, j'ai quasiment eu, aucun cours donc d'éducation sexuelle, par exemple, et on en a eu avec des professeurs qui, ne saisissez pas de leur faute, mais ils ne savaient pas comment aborder ces sujets. Et donc bien, il y a un réel besoin de l'education nationale de de mettre la priorité sur que c'est. [01'52'12] Sur cette question-là. [01'52'14] Merci, inès, pour cette réaction. Alors, justement, avant de laisser la parole à carol, il y avait des questions sur le tchate, sur le combien de séances sont les élèves. Est-ce que je peux? [01'52'25] Permettre de rebondir? excusez-moi, je peux me permettre de rebondir. Oui, samia. Alors juste, je pose la question et je laisse la parole tout de suite après, parce que, du coup, on est un peu pris par le temps. C'est pour ça je voudrais que tous les intervenants et leurs questions. C'est un peu compliqué, mais mais on va vous donner la parole et pas de problème. Donc, combien de séances sont les élèves parents au collège d'éducation? [01'52'45] La sexualité? est est-ce que, bien évidemment, ce sont des heures dédiées? bon, je pense que les questions sont liées. [01'52'51] Donc là, je vous laisse répondre également. Benoît, je suis désolé si c'est encore pour vous, et ensuite on laissera samia réagir à ce qui vient d'être dit aussi. [01'53'05] Votre micro est toujours coupé. [01'53'07] Du coup, je l'ai laissé comme ça. Ça bien voulez prendre la parole, je la laisse intervenir après, puis ensuite je répondrai. Ça me convient. [01'53'14] Ben, écoutez comme vous voulez. [01'53'16] Vous êtes du même, des dans le même domaine. Donc, pas de soucis, samia, c'est à vous. [01'53'22] Alors je voulais pas rebondir par part. L'utilise fin par le lit le fait que les associations [01'53'30] Puisse venir. [01'53'32] Va effectuer un petit peu jean-louis dire l'émission. [01'53'36] Qui sont aussi les nôtres. Le souci, c'est que, effectivement, c'est très intéressant parce que c'est sous formes variées de théâtre, forum, etc. Mais après ces associations, elles partent, elles restent pas, demeure dans les établissements scolaires. [01'53'51] Et, en plus, il faut qu'elle puisse être agréée, etc. Que le contenu soit, comment dirais-je, vérifiés et validés par l'education nationale et ne reste pas, donc, à demeure au sein des établissements. Donc, ça, ça pose question, parce que, ensuite, le jeune, on sait bien les jeunes, lorsqu'ils ont une question ou une préoccupation, ils ont. [01'54'10] Besoin de trouver un interlocuteur immédiat. [01'54'14] En qui j'ai confiance et qui a les compétences pour pouvoir. [01'54'18] Les écouter, les soutenir, les guider et les orienter, les accompagner, etc. Et là, j'ai envie de dire: voilà donc que si, effectivement, on fait pénétrer des aloès, des associations, à l'éducation nationale, [01'54'32] Bah euh, après les rediriger à l'extérieur. On sait que c'est très compliqué. Voilà qu'on leur dit: baba, tél adresse par exemple une jeune fille qui a pris un risque sexuel et qui a besoin. [01'54'43] Deux, deux, deux, de se faire dépister, etc. Qu'on lui dit d'aller au planning familial, etc. Et parfois c'est pas fait dans l'immédiat, parce que ça lui demande une démarche, elle, elle a besoin d'un alliant santé, une réponse t avec une action t immédiate. Donc voilà, c'est pour ça que ça sommes-nous à l'ademe, l'amour, en tout cas de snap, sexe et suce, ça nous préoccupe. [01'55'02] Je tenais à dire aussi qu'effectivement n'était en tout cas pour les infirmières, sept mille sept cents infirmières pour soixante-deux mille sites scolaires et treize millions d'élèves, donc, effectivement, [01'55'16] Je pense qu'il y a aussi un problème de moyens. [01'55'19] Je m'en excuse, monsieur rojo, mais je me permets de vous interpeller par rapport à ça. [01'55'25] Donc, il faudrait effectivement pouvoir. [01'55'30] Va créer des postes supplémentaires pour qu'on puisse développer et avoir le temps, effectivement, de de pouvoir mettre créer et mettre à disposition des actions de prévention et de pouvoir poursuivre, au sein des infirmeries, des consultations infirmières individuelles. [01'55'50] Avec un suivi. Là, actuellement on est, on a beaucoup de mal à effectuer le suivi. [01'55'56] Nez à chaque fois dans l'urgence, c'est-à-dire qu'on reçoit un jeune ou traite entre guillemets l'urgence, et puis cette urgence va aller chasser par une autre urgence. Donc, c'est difficile ensuite de reprendre de voilà, d'avoir une certaine continuité et suivi d'élèves. Voilà donc face et nos préoccupations vraiment de terrain, et c'est ce qui nous mine et qui nous met en souffrance actu. [01'56'16] Element: les infirmières à l'education nationale. [01'56'19] Voilà, parce qu'on a l'impression de toujours courir après le temps et et après les différents sites. [01'56'26] Pour lesquels on se partage. [01'56'29] Merci, samia, on va. Je vais répondre aux deux questions alors. [01'56'35] Je je m'appelais, ne doit pas polémiquer sur, mais juste rappeler, quand même inconnu, le corps des infirmiers. [01'56'42] Ses effectifs augmenter de quarante pour cent en vingt ans, alors qu'on a une stagnation du nombre d'élèves. Peut-être que c'est c'est pas suffisant. On a encore créé cinquante postes cette année sur deux, d'infirmiers et d'infirmières, lhomme et la femme seule. [01'56'58] Zozo. Donc, on voit bien qu'à un moment soit sur la question de la santé, de la protection de l'enfance. [01'57'04] Le béton. [01'57'05] A fait des efforts. Un moins, je comprends la position. [01'57'10] Les organisations syndicales de découvrir plus, certainement faire plus de plein de choses d'ailleurs. [01'57'17] Noé a. En revanche, sur la question des associations- et vous pourrez dire à votre, à votre direction, que j'ai dit ça parce que c'est quand même un comminges- absolument d'accord avec tout ce que ragot jusqu'à raconter la collègue du phœnix. [01'57'31] Le voilà. Moi, je trouve que les interventions sont particulièrement utiles. [01'57'37] La, le la la. La présentation qui nous a été faite de la pièce de théâtre, c'est très intéressant et c'est vraiment vraiment intéressant pour une équipe éducative, pour peu que ce soit co-organisé avec l'équipe. [01'57'50] Mais je tiens quand même à souligner qu'il y a des grosses différences territoriales. [01'57'55] Par exemple, à paris, l'intégrale des séances sont quasiment toutes faites. Dans tous les établissements, elles sont faites quasiment pas. [01'58'02] Que des associations. [01'58'03] Vous allez en corrèze. [01'58'06] Pas d'association. [01'58'09] Donc en fait même son souhaitait. [01'58'12] L'education nationale. Elle dispose d'une ressource d'appui très utile, très intéressante, mais qui ne peut être qu'une ressource d'appui. [01'58'22] On pige pas. J'ai j'ai dit samia, mais j'ai l'habitude de tutoyer les gens à la maison. On peut appeler ça samia, benoît. [01'58'32] Né le le. Le nodejs te dit: treize millions d'usagers. [01'58'38] Des lèvres, on trouvera plus d'usagers, plus leurs parents, ça va encore plus d'usagers. [01'58'43] Les treize millions d'élèves ont à peine ressources associatives qui couvrent trois séances par an. Pour treize millions d'élèves, donc, à un moment donné. [01'58'52] On ne peut ou ne doit, qu'on doit construire une stratégie qui repose sur les personnels de l'éducation nationale. [01'59'00] Et si on a des associations, et bien, c'est tant mieux. [01'59'04] Et après, oui, sur les, sur les trois sens, on a encore à progresser, c'est vrai. [01'59'10] Mais a une une difficulté à avancer. Je pense que certains de vous êtes. Quel moment vous avez cédé l'égalité. [01'59'18] Soudan, la difficulté qu'on a eue de parler de ce sujet. [01'59'23] Alors, merci, merci, benoît. Je suis désolé, on est un peu pris par le temps, donc, c'est pour ça que je me permets. Je vais donner la parole à carole tiède qui a, justement, vous parliez des associations et des compagnies de questions. Je crois, carole sûr pour la compagnie de théâtre. [01'59'38] J'ai deux questions pour la compagnie de théâtre et j'aurai également après une question à benoît. [01'59'44] S'il pourrait me répondre, ce serait magnifique. Alors là la question pour la compagnie de théâtre. Je voulais savoir: est-ce que c'est prévu une tournée de cette pièce de théâtre, le cri de l'escargot, au niveau de la france? et puis, quel type de public au niveau scolaire, qui peut, qui peut venir la regarder? [02'00'04] Alors, euh, en ce qui concerne la tournée, donc, évident, nous envisageons, dans un premier temps, nous envie, nous envisageons, excusez-moi, de [02'00'13] De le représenter en île-de-france. Vraiment, nous habitons paris. La compagnie vert est basée à paris, mais [02'00'22] En fait. Hum, c'était très compliqué en fait, parce que ce n'est pas un spectacle, enfin, on va pas faire la tournée des théâtres et tout ça. Même parler de tournée, pour moi, c'est, c'est assez étrange l'idée, vraiment, et j'insiste, de proposer cette pièce comme un outil de prévention. Donc oui, durant l'année. [02'00'42] A partir de deux mille vingt deux, deux mille vingt trois de cette année scolaire, la donc la prochaine. [02'00'46] Oui, on, on, nous pourrons aller. [02'00'50] Partout où les collèges seraient intéressés par cet outil. La voie en ile-de-france et sur le national, effectivement, pour préciser l'idée, c'est cette étape, c'est se déplacer directement dans les établissements scolaires, c'est-à-dire que c'est un spectacle qu'on envisage vraiment de jouer dans une salle de classe ou dans une salle d'activités au sein. [02'01'10] L'établissement super qu'effectivement, on amène le théâtre directement lus, dans le lieu où sont les premiers concernés à partir de là. Du coup, effectivement, et concernant le coût de cette intervention, la plupart des établissements scolaires n'ont pas forcément les moyens d'acheter directement. [02'01'30] Façon théâtrale, parce qu'effectivement, c'est un coup pour payer les comédiens, pour payer l'intervention, non après, etc. Et donc non pas forcément ses moyens. Et donc, effectivement, dans le financement de l'intervention, il est à chercher ailleurs, par le biais, effectivement, de subventions d'action, etc. Et donc, à partir de là, nous on [02'01'51] On se met à disposition si effectivement. [02'01'55] Un collège en corrèze ou ailleurs, est intéressé. Mais c'est simplement qu'on va avoir plus de déplacements et que c'est une logistique qui est un peu plus grande puisque, effectivement là, la compagnie est implantée en île-de-france. Mais rien n'est impossible et tout est envisageable, c'est-à-dire qu'effectivement le spectacle est suffisamment léger. [02'02'15] Pour se déplacer et et être disponible. [02'02'20] Effectivement, il tient le spectacle, on l'envisage, y tient dans, dans une voiture à peine, et on peut se déplacer. Et voilà simplement, si on a six heures de route pour arriver dans l'établissement, ça veut dire que derrière, il faut aussi prévoir. [02'02'35] Les infrastructures pour se loger, etc. Et que ça complique la chose, la chose, mais en soi, nous, on serait ravis de pouvoir effectivement [02'02'44] Tourner ce spectacle partout. Ils ont parlé d'en parler. Y'a des besoins et est sauvegardé. [02'02'52] Nous vous invitons peur. [02'02'56] Un. [02'02'59] Des paquets plus belles? non, [02'03'03] On, nous entend plus. [02'03'06] Benoît, c'était une boutade. [02'03'08] On en discutera, vous inquiétez pas. C'est alors. Je vais laisser la parole à carole pour une question pour monsieur le substitut du procureur, pour mettre bernard au bout. Alors, en fait, je voudrais savoir: vous avez dit lors de votre intervention qu'il y a au moins onze procureurs ont qui sont référents sur la prostitution. Il attend? [02'03'27] Fête des mineurs. Je voudrais savoir, au niveau des drôme des départements des régions d'outre-mer, est-ce qu'il y en a qui sont dédiés également? [02'03'34] Pour cette thématique. [02'03'37] Hé. [02'03'43] Du coup, vous me voyez me demander: ah oui, non, j'ai pas dit onze magistrats référents à l'agneau. J'ai pas du tout. [02'03'50] Dans au parquet des de bobigny que sagan zad magistrats. Onze au parquet des mineurs, à nos contrats, de toutes les affaires en lien avec les mineurs, victimes ou mineurs auteurs, et surveiller donc. Non, parmi mes onze collègues, dont je fais partie, on est trois référents. [02'04'04] Sur cette question de la prostitution. [02'04'07] Je n'ai aucune idée de ce qui se passe dans les territoires ultramarins. [02'04'12] La france compte à peu près cent quatre-vingts tribunaux. En aucun cas vous imaginez la difficulté de connaître toutes les situations dans chaque tribunal de france. Je sais qu'en ile-de-france, la plupart des tribunaux ont un référent. [02'04'25] Un ou deux référents sur la prostitution des mineurs ou des majeurs. [02'04'29] Comme c'est le cas à lille aussi, également à marseille ou lannoy, dans les grands tribunaux qui qui peuvent se permettre d'avoir des magistrats spécialisés. [02'04'38] Sachant que c'est un luxe. Dans les tribunaux de taille plus petite ou taille moyenne en général, les magistrats sont beaucoup moins spécialisés que je ne le suis. [02'04'45] Ainsi que mes collègues. [02'04'48] Merci, beaucoup, beaucoup merci pour cette réponse. Alors, une, une réaction, justement d'isabelle mathieu, qui nous dit: il faudrait ouvrir des événements aux représentants de parents sur ces sujets, par exemple, des formations ouvertes aux personnels de l'education nationale et, en début de soirée, par exemple, aux représentants de parents. Donc voilà, c'est une idée. [02'05'07] Pourquoi pas? alors on a une question. [02'05'11] Sur sur le tchad. Ne serait-il pas possible, pour le premier degré, que les mairies sensibilise également le personnel qui intervient pour l'encadrement périscolaire? cela permettrait de déployer cela sur l'ensemble du territoire national en complément de l'éducation nationale. Alors ça, c'est une question. [02'05'27] Je ne suis pas benoît si vous avez une réponse et ensuite j'aurais une question aussi pour pour un autre intervenant. Merci beaucoup. [02'05'36] Avant de répondre à la question. [02'05'39] J'aimerais dire à la compagnie qui fut jamais jouée à paris: suis très preneur d'aller voir comment ça se passe. [02'05'46] Avec les. Les élèves vont, qu'elles vont jouer. S'ils pouvaient me prévenir, moi, en équipe, je suis confiné dans mon bureau avec le covid et, pour être très honnête, j'ai très envie d'en sortir pour aller voir des choses qui se passent dans les établissements scolaires et je pense que ça pourrait être une très bonne occasion. [02'06'03] Très bon prétexte pour aller prendre un peu l'air. [02'06'07] Avec grand plaisir. Avec grand plaisir, le football. [02'06'11] Du coup sur la question des collectivités territoriales. [02'06'15] Mais quand même pas prendre des engagements à la place des autres. [02'06'19] Ce qu'il faut savoir souvent, fixer les collectivités territoriales qui financent des écoles et établissements pour payer les associations qui viennent. [02'06'29] Voilà donc si elles choisissent. [02'06'31] Voilà le fonctionnement un peu différent si on a un peu plus la main sur l'utilisation des crédits dans les établissements scolaires que dans les écoles. [02'06'40] Néanmoins un partenariat noué avec les collectivités autour de ces éducations transversales. [02'06'47] Nous qu'on a. [02'06'50] On a une action de là, on a en action le des collectivités territoriales, en sens, sur l'information des animateurs. Voici mes collègues de la de la geneva. [02'07'03] Force d'utiliser des d'acronymes, on nous oblige. Qui veulent dire la direction générale. [02'07'08] De la jeunesse. [02'07'11] Et de la vie associative. [02'07'15] Contribue à former les réseaux associatifs, et donc sans savoir précisément ce qui se passe. J'imagine que la ligue de l'enseignement ou d'autres associations forment d'ores et déjà des animateurs. [02'07'28] Maia sans doute à renforcer les liens sur ces questions-là entre les les différents acteurs qui sont en contact avec le public jeune tout au long de la semaine. [02'07'39] Même si l'institution scolaire, elle née après les familles, l'endroit où les jeunes passent le plus de temps. [02'07'47] Merci beaucoup. [02'07'48] Alors moi, j'ai une dernière question. [02'07'52] Justement, ça fait un peu le lien avec ce que vous venez de dire et pour l'aspect, euh donc, [02'07'57] Bérangère si. [02'08'00] Elle est allée partie d'accord pour bébés rangés, répartis. Pour ça, on lui posera la question. Mais en tout cas, si l'un de vous veut répondre à cette question-là, peut-on envisager des formations ou des liens, justement, entre les professeurs et les professionnels de la protection de l'enfance. Peut-être, monsieur le substitut ou benoît, je ne sais pas. [02'08'17] Et si quelqu'un a une réponse là-dessus. [02'08'22] Vous vous m'entendez. [02'08'23] Oui. [02'08'25] Ben, oui, oui, on vous entend. Ah oui, donc ça se fête, ça se fait effectivement très régulièrement, en tout cas ensemble. [02'08'34] L'amicale du nid que j'évoquais tout à l'heure a dispose d'un temps plein. [02'08'39] Chargé de mission à temps plein qui vient intervenir dans les établissements scolaires. [02'08'42] Collège, collège, lycée, pour former les professionnels. [02'08'47] Sur cette question-là de la prostitution des mineurs, mais de manière générale des violences sexuelles, à des questions du consentement. [02'08'53] Tant à l'égard des jeunes qu'elle a gardé des professionnels de l'établissement scolaire. Il y a d'autres associations qui font la même chose, d'autres qui sont: [02'09'00] Accès de manière générale sur les violences sexuelles faites aux enfants et donc effectuer des rencontres impossible. Je sais qu'en en seine-saint-denis a souvent des rencontres avec des partenaires. [02'09'12] Sociale à l'enfance, établissements professionnels scolaires. [02'09'16] Les services sociaux des mairies. [02'09'18] Donc avec des actions de sensibilisation sur une demi-journée, une journée, en fonction des dynamiques locales, locales. [02'09'25] Par exemple, je suis intervenu à trois. [02'09'28] A la demande de la préfecture et du tribunal requis. Il y a vraiment des possibilités d'intervention très large en fonction de de ce que des idées, des besoins et des demandes des établissements scolaires ou des préfectures ou des mairies. [02'09'44] Merci beaucoup pour pour cette réponse. Alors, comment toucher? le webinaire touche à sa fin. Je ne vais pas abuser, simplement vous donner les deux dernières réactions qu'on a eu. Donc, comment l'infirmière arrive-t-elle à tout faire? donc sa billard. [02'09'57] Bravo, bravo pour le travail que vous faites. Je pense que c'était un remerciement. Et le dernier, la dernière question était: comment peut on peut être prise en compte un suivi psychothérapeutique pour les jeunes? donc là, je pense que le la question s'adresser plus si on est sûr qu'on. [02'10'14] On va poser la question notamment ou au psychologue scolaire ou à d'autres, et puis on reviendra vers vous pour vous répondre sur cette question-là. Donc, notre webinaire touche à sa fin. Merci à tous de votre présence. [02'10'27] Je vais laisser un dernier mot à nos intervenants, donc en une phrase. [02'10'32] La question qu'on va vous poser, puisque on est en pleine campagne électorale. Fins électorales: oui. [02'10'39] Est-ce que, qu'est-ce que ça serait pour, justement endiguer ce phénomène? qu'est-ce que seraient les [02'10'46] Qu'est ce que vous proposez? auriez, par exemple: [02'10'48] Aux candidats à la présidentielle. [02'10'51] En une phrase. [02'10'52] S'il vous plaît. Alors on va commencer par aller. Honneur aux femmes samia. [02'10'59] C'est du sexisme. [02'11'03] À écouter en une phrase: [02'11'05] Plus de moyens humains en termes de assistante sociale, infirmière, psy, hum, etc. Pour pouvoir, justement, rendre garcin. [02'11'17] Comment dirais-je repérer, sensibiliser les équipes éducatives, etc. Tous ces, toutes ces problématiques. [02'11'25] Voilà lié autour de deux. [02'11'28] De la prostitution, la pornographie, etc. Parce qu'il y en a des thèmes malheureusement: le harcèlement, etc. Donc, il faut beaucoup plus de professionnels sur le terrain. Merci beaucoup, samia se doit peut-être une réaction. [02'11'43] Les invoquer: l'article cinq de la constitution de la fonction publique et mon devoir de réserve. [02'11'50] Merci, benoît, je me doutais un peu. [02'11'53] Alors simon peut-être. [02'11'55] C'est pas un avis, peut-être juste une phrase. Votre micro est désactivé de manière h, astreint à un devoir de réserve sur des questions politiques, mais je tiens à souligner que, de manière factuelle, le gouvernement actuel a à débloquer quatorze millions d'euros. [02'12'11] Sur cette question de la protection des mineurs. [02'12'14] Donc, avec un plan national, avec un rapport qui a été rendu, qui a été rendu il y a quelques mois, [02'12'20] Donc voilà, il y a pas mal de choses qu'ont été faites et qui vont être faites encore dans les années à venir, puisque le plan national a vocation à à se répéter pour les années à suivre. [02'12'30] Vous avez tout à fait raison. Quand les choses se font bien, il faut le souligner aussi. Merci aussi pour cette intervention tout à fait. [02'12'38] Peut-être que pascal ou non a effectivement souhaité il y a. Il y a effectivement la question des moyens. [02'12'46] Et après, c'est fait aussi. [02'12'50] Humainement. [02'12'52] Réussira à établir les liens et les contextes de façon à ce que les initiatives puissent effectivement se rencontrer. [02'12'59] F? s? et voilà, quand on voit que, effectivement, il y a un milieu associatif qui est florissant et qui s'empare de la question. C'est: comment réussir à mieux? peut être titré, tisser des passerelles entre ce milieu associatif et et et l'éducation nationale, de manière à ce que- est-ce que ça puisse porter ses fruits? [02'13'19] Et comme on en voit le résultat, sur le terrain, et si je peux, et avec les jeunes, [02'13'25] Lorsque vous faites, de temps en temps, on a tellement envie qu'on a tendance, mais pas à oublier en fait les principaux intéressés. [02'13'33] F l, les enfants. Voilà donc tout à fait, vous avez tout à fait raison. Merci, merci, justement, inès. Un dernier mot peut-être. [02'13'42] Ah bah déjà, merci de m'avoir invité. C'est super intéressant. J'ai appris beaucoup de trucs et je connaissais pas d'un nouveau sujet. [02'13'48] Et moi je continue. On peut les faire, les revendications de de mme l'infirmière. [02'13'56] Samia, samia. [02'13'58] Sur les moyens dans les, dans les établissements, est accordée aux professionnels de santé qui accompagnent les jeunes, parce que je pense que c'est primordial et j'espère que la présidentielle aura un impact sur ça et que, peut-être, le prochain gouvernement sera puissant, ouvert à l'idée de financer ça. Merci, merci, inès, plein de sagesse. [02'14'19] La jeunesse. Carole steiner, c'est carole carla. Dernier mot, merci. Merci à tous d'avoir joué le jeu, merci d'être présent, d'avoir participé à ce webinaire. C'est wagner qui- c'est un sujet qui n'est pas très facile à aborder, mais qui a été, pour ma part, [02'14'38] Très clair vis-à-vis des interventions des différents internautes, mais également dit des comment dire des intervenants, et merci à mes collègues de la etc. [02'14'51] Car carla carlos. Alors, un dernier mot pour. Pour moi, en fait, c'est déjà une bonne chose, en fait. On parle de plus en plus de ce sujet. [02'15'00] La prostitution des mineurs. Donc, il faut continuer. C'est vrai que là peu un rôle à jouer. [02'15'06] Justement sur sur ces questions-là, c'est vrai que j'ai beaucoup entendu, donc vrai, à un webinaire qualité. [02'15'12] Très enrichissant parce qu'on avait des intervenants. [02'15'15] Très complémentaire avec des visions différentes. Donc, ça va nous faire avancer. L'éducation à la sexualité: la f p e l'exige aussi davantage après. Certains intervenants l'ont souligné, les parents ne sont pas toujours encore assez sensibilisés à la question de l'éducation. [02'15'35] Sexualité. [02'15'37] Au sein de l'école. Donc, ça, c'est aussi un travail que nous devons faire avec benoît de la dgesco et tous les acteurs, en fait, de la communauté éducative. Voilà donc, merci beaucoup à tout le monde, n'achète. [02'15'50] Merci, merci, carla, merci à tous. Alors moi, simplement un dernier mot, déjà pour vous remercier tous d'être d'être intervenu, parce que, c'est vrai, comme l'a dit carole, le sujet était sensible. [02'16'01] Allez-y si peu. C'est l'une des des premières fois, en fait, qu'on aborde ce sujet, qui est assez transversal. Finalement, puisqu'on a parlé de harcèlement, on a parlé de de cyber, cyber prostitution, dont de cyber. [02'16'14] Pornographie aussi. Donc, c'est un sujet qui qui peut toucher n'importe qui à n'importe quel moment. Malheureusement, les réseaux sociaux n'ont pas fait que du bien sur ce sujet, mais nous on garde espoir. En tout cas, elle a eu si peu. [02'16'27] C'était la raison de ce, de ce webinaire et du binaire. Nous, nous, vraiment nous nous tenait à cœur. [02'16'32] De pouvoir trouver des actions et de travailler avec tous les acteurs, justement. [02'16'37] Que ce soit le ministère, d'autres acteurs de la protection de l'enfance. [02'16'43] Autour de cette thématique, parce que c'est vrai que on est sollicité de plus en plus par les parents qui sont souvent démunis. Et l'idée donc, demain matin, nous aurons des ateliers avec nos élus départementaux et l'idée, ce sera justement de trouver un axe des actions qui seront menées localement. [02'17'03] Anne a proposé à nos partenaires pour les mener localement mais aussi nationalement, et je voudrais juste revenir sur sur ce livre. [02'17'12] Je vous invite vraiment à le lire. Il est poignant, il est enrichissant, il est il est vraiment aussi plein d'espoir parce que nina, au final, retrouve ses parents et- et c'est vraiment un message que l'on veut aujourd'hui- [02'17'27] Donner un message fort, c'est-à-dire que rien n'est perdu. Il faut absolument, absolument garder espoir, nous, en tant que parents, mais aussi en tant que qu'acteur de la communauté éducative, garder espoir et continuer le combat, parce que rien n'est perdu d'avance. La preuve: nina s'en est sortie. Elle est sortie de cette, de cet enfer. [02'17'47] Donc, merci à tous. Nous espérons en tout cas que vous avez passé un agréable moment avec nous et que vous avez eu des informations qui vont justement vous amener à vous intéresser au sujet, à ce phénomène, et on vous proposera d'autres, d'autres webinaire, bien évidemment, comme l'a dit carla, et d'autres sujets. [02'18'06] A envisager aussi sur la question de l'éducation. Je rappelle juste que demain, nous avons une autre journée thématique. [02'18'13] Petit clin d'oeil à mes collègues, parce que on a cumulé ce week-end. La journée thématique concerne les segpa, donc n'hésitez pas à vous inscrire. Vous avez le lien sur la page facebook et twitter de de la pub nationale. Vous pouvez vous inscrire. Il y a encore encore un peu de place. Donc, n'hésitez pas aussi à participer, parce que les segpa, c. [02'18'33] Sont aussi un sujet à part entière. Merci à tous, bonne soirée et à bientôt. Juste merci à sophie. Pardon, excusez-moi. Oui, merci, tu as tout à fait raison, carottes. Merci sophie qui nous a accompagnés. Que vous ne voyez pas qui est derrière. [02'18'48] Derrière les caméras. Mais merci à sophie, notre chargée de mission, qui a nous a accompagné durant tout le montage de ce de ce webinaire. Merci à elle, parce que c'est vrai qu'elle nous a beaucoup, beaucoup, beaucoup aider. Beaucoup, merci à toi. [02'19'02] Bonne soirée à bientôt. Et puis va, portez-vous bien. Merci beaucoup, on va enfin.
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Webinaire FCPE sur la prostitution des mineurs FCPE Nationale
Quels sont, chez un mineur, les signes précurseurs à une situation de prostitution ?
Comment l’école peut-elle agir ?
Et les parents d’élèves ?
La FCPE vous propose le replay de son webinaire, organisé le 1er avril dernier, avec quatre experts de la question : Bérengère Wallaert, déléguée générale de l’association Agir contre la prostitution des mineurs (ACPE) ; Benoît Rogeon, chef du bureau de la santé et de l’action sociale au ministère de l’Education nationale ; Samia Bounouri, infirmière scolaire, secrétaire départementale du SNICS-FSU en Seine-Saint-Denis ; Simon Benard-Courbon, substitut du procureur de la République de Bobigny.
RESSOURCES Livret "La laïcité à l'usage des parents d'élèves" (991.44 Ko) Le padlet de la FCPE pour parler de la laïcité en famille, novembre 2020
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docdrop.org docdrop.org
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Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:23:15][^2^][2]: La vidéo explore les mouvements conservateurs et réactionnaires en ligne, en se concentrant sur l'anti-avortement et la discrimination algorithmique contre les identités LGBT. Elle met en lumière l'utilisation d'Instagram par les anti-avortement et les défis de la modération des contenus LGBT sur les réseaux sociaux.
Points forts: + [00:00:11][^3^][3] Introduction aux panels * Focus sur les mouvements conservateurs * Diffusion en ligne et nouveaux combats + [00:00:36][^4^][4] Conservatismes en ligne * Anti-avortement sur Instagram * Mobilisation de l'image du fœtus + [00:01:20][^5^][5] Discrimination algorithmique * Modération automatique ciblant les LGBT * Impact sur les contenus et identités + [00:07:51][^6^][6] Présentation de Thib Grison * Recherche sur la liberté d'expression * Censure dans les médias + [00:09:49][^7^][7] Censure et modération * Exemples de suppression de contenus LGBT * Impact de la modération sur les communautés + [00:20:52][^8^][8] Biais algorithmiques * Transformation de stéréotypes en conditions algorithmiques * Conséquences discriminatoires Résumé de la vidéo [00:23:17][^1^][1] - [00:46:35][^2^][2]: La vidéo aborde les biais algorithmiques et la discrimination dans les réseaux sociaux, en particulier comment les algorithmes peuvent perpétuer des stéréotypes et des discriminations, notamment envers les femmes et les communautés marginalisées. Elle discute également des stratégies utilisées par ces communautés pour contourner la censure algorithmique et les conséquences de la modération sur l'identité sexuelle et de genre en ligne.
Points saillants: + [00:23:17][^3^][3] Biais algorithmiques * Influence de l'industrie du porno * Critères économiques sur la non-discrimination + [00:25:07][^4^][4] Conséquences sur les identités * Popularité des contenus hétérosexuels * Assimilation à des contenus pornographiques + [00:27:02][^5^][5] Stratégies de contournement * Crypto langages et vol de morting * Visibilité et invisibilité en ligne + [00:29:47][^6^][6] Impact de la modération * Effets sur les identités sexuelles et de genre * Stratégies de passing algorithmique Résumé de la vidéo [00:46:36][^1^][1] - [01:07:46][^2^][2]: La vidéo aborde l'importation des cadres antitrans en France, la théorie du ROGD, et les collectifs de parents vigilants. Elle examine comment ces éléments s'intègrent dans une stratégie discursive plus large, utilisant un langage scientifique pour influencer les perceptions sur la transidentité.
Points clés: + [00:46:36][^3^][3] Importation des cadres antitrans * Effort d'acclimatation de la rhétorique antitrans + [00:47:27][^4^][4] Théorie du ROGD * Stratégie discursive remettant en question les transitions mineures + [00:52:01][^5^][5] Collectifs de parents vigilants * Mobilisation inspirée par des collectifs étrangers + [00:53:03][^6^][6] Effets des mobilisations aux États-Unis * Purges culturelles dans les écoles + [00:54:13][^7^][7] Rôle de la France dans la mobilisation transnationale * Importation de théories et affaires étrangères + [01:00:35][^8^][8] Juridicisation de l'identité de genre * Analyse des politiques de reclassification de sexe Résumé vidéo 01:07:48 - 01:30:54: La partie 4 de la vidéo aborde les nouveaux essentialismes et la transidentité. Elle examine les politiques de reclassification de sexe, la transphobie systémique, et l'importance de l'autodétermination de genre.
Points clés: + [01:07:48][^1^][1] Nouveaux essentialismes * Comparaison avec la sociologie du handicap * Impact des conditions sociales sur l'identité de genre + [01:21:48][^2^][2] Transidentité et militantisme * Influence du militantisme sur la théorie * Lutte contre la transphobie et pour les droits trans + [01:29:12][^3^][3] Clarification idéologique * Réarticulation autour de la droite * Clarification des positions politiques sur les droits trans Résumé de la vidéo 01:30:57 - 01:54:43 : La vidéo aborde les nouveaux essentialismes dans le féminisme, en particulier la lutte contre la transphobie et l'essentialisme biologique. Elle critique l'alliance entre l'extrême droite et certaines féministes anti-trans, et souligne l'importance de déconstruire les catégories de genre rigides pour avancer les droits des personnes trans et intersexes.
Points clés : + [01:31:01][^1^][1] Lutte idéologique * Clarification des débats féministes * Instrumentalisation par l'extrême droite + [01:32:15][^2^][2] Essentialisme et genre * Alliance entre l'extrême droite et féministes anti-trans * Critique de l'approche essentialiste du genre + [01:35:02][^3^][3] Patriarcat et genre * Le genre comme pilier de l'idéologie patriarcale * Importance de lutter contre l'essentialisme + [01:38:12][^4^][4] Droits des enfants trans * Nécessité de réfléchir aux droits des enfants trans * Autodétermination et capacité de choix des enfants + [01:47:29][^5^][5] Changement d'état civil * Débat sur la déjudiciarisation du changement d'état civil * Importance de gagner le débat public pour pérenniser les droits Résumé de la vidéo 01:54:44 - 02:17:18 : La première partie de la vidéo aborde les nouveaux essentialismes et le backlash transphobe, en examinant comment certains mouvements réactionnaires utilisent le féminisme comme prétexte pour avancer leurs idées. Elle explore également les idéologies sexistes et les différences entre le sexisme différentialiste et oppositionnel.
Points saillants : + [01:54:44][^1^][1] Backlash transphobe * Utilise le féminisme comme couverture * Attaque les mouvements sociaux + [01:56:01][^2^][2] Idéologies sexistes * Sexisme différentialiste et oppositionnel * Impact sur les relations entre les sexes + [01:57:30][^3^][3] Influence médiatique et politique * Médias et politiciens amplifient les paniques morales * Législations nuisibles aux personnes trans + [02:03:24][^4^][4] Répercussions internationales * Les discours transphobes se propagent globalement * Effets sur les lois et la société + [02:09:01][^5^][5] Conséquences aux États-Unis * Lois régressives et climat de violence * Exode des personnes trans pour leur sécurité + [02:11:55][^6^][6] Situation en France * Importation des problématiques transphobes * Effets marginaux mais potentiellement dangereux Résumé de la vidéo 02:17:19 - 02:39:21 :
La partie 7 de la vidéo aborde les nouveaux essentialismes et la manière de lutter contre les discours antitrans. Elle souligne l'importance de la production de discours politiques concurrents, le renforcement des liens avec le mouvement féministe, et la création d'entraide communautaire pour les personnes trans.
Points forts : + [02:17:19][^1^][1] Nouveaux essentialismes * Discussion sur la fédération des extrêmes droites et féministes antitrans + [02:17:48][^2^][2] Lutte contre l'antitrans * Nécessité de discours politiques concurrents et renforcement des liens féministes + [02:18:45][^3^][3] Soutien communautaire * Importance de l'entraide face aux backlashes transphobes + [02:19:18][^4^][4] Perspectives et potentiels * Mouvements à plusieurs vitesses et méfiance envers la figure de la personne trans respectable + [02:21:02][^5^][5] Instrumentalisation des enfants * Discussion sur l'utilisation des enfants dans les discours antitrans + [02:25:00][^6^][6] Droits des mineurs trans * Accès aux hormones et autonomie des mineurs dans les décisions de santé
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Recommandation 2.Identifier les liens entre l’éducation à la sexualité et les dispositifsrelatifs à la santé, la citoyenneté, l’égalité entre les filles et les garçons et la protection de l’enfance.
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Ces recommandations sont regroupées autour de huit thématiques:1. Mieux cerner l’éducation à la sexualité.2. Clarifier le cadre législatif et réglementaire.3. Mieux intégrer l’éducation à la sexualité à la politique éducative auxniveauxnational et territorial.4. Rendre l’éducation à la sexualité plus lisible.5. Encourager l’établissement scolaire à développer la mise en œuvre de l’éducation à la sexualité.6. Consolider le cadre administratif et opérationnel des interventions extérieures.7. Mettre en œuvre une démarche de suivi et d’évaluation.8. Renforcer la formation des acteurs.
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Recommandation 1.Revoir l’appellation de l’éducation à la sexualité afin de la centrer sur les questions sexistes et sexuelles, en fonction d’objectifs et de contenus spécifiques.
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Voici un résumé du document :
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Éducation à la sexualité en milieu scolaire : un rapport de l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) qui évalue la politique publique d'éducation à la sexualité (EAS) menée par le ministère de l'éducation nationale, en lien avec les autres ministères et les partenaires institutionnels et associatifs.
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Enjeux et contexte de l'EAS : l'EAS s'inscrit dans l'histoire de la sexualité et dans les évolutions sociales et sociétales qui touchent la santé, l'égalité, la citoyenneté et la protection de l'enfance. Elle vise à permettre aux élèves de développer des attitudes de responsabilité individuelle et sociale, en abordant des thématiques diverses et parfois controversées (reproduction, contraception, prévention des IST/sida, violences sexistes et sexuelles, consentement, discriminations, pornographie, etc.).
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Cadre réglementaire et opérationnel de l'EAS : l'EAS repose sur une obligation législative de trois séances annuelles par élève, mais sans modalités précises de mise en œuvre. Elle s'appuie sur des orientations et des repères nationaux, un pilotage académique et des partenariats institutionnels et associatifs. Elle fait intervenir de nombreux acteurs, internes et externes à l'école, dont le rôle et la formation sont variables. Elle ne fait pas l'objet d'un suivi et d'une évaluation rigoureux.
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Mise en œuvre de l'EAS dans les établissements scolaires : l'EAS est confrontée à un engagement variable et à des difficultés récurrentes, liées à la place accordée par les comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), à la faible participation des enseignants, à la diversité des formes pédagogiques, à l'absence de continuité éducative, au contexte sociétal, aux attentes des élèves et des parents, à la multiplicité et à la faible appropriation des ressources disponibles.
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Recommandations : le rapport propose 35 recommandations pour améliorer le dispositif de l'EAS, autour de huit thématiques :
- mieux cerner l'EAS, clarifier le cadre législatif et réglementaire,
- mieux intégrer l'EAS à la politique éducative,
- rendre l'EAS plus lisible,
- encourager l'établissement scolaire à développer la mise en œuvre de l'EAS,
- consolider le cadre administratif et opérationnel des interventions extérieures,
- mettre en œuvre une démarche de suivi et d'évaluation, renforcer la formation des acteurs.
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Recommandation 19 : Inscrire systématiquement l’éducation à la sexualité dans les conventions departenariats avec les institutions (collectivités territoriales, agences régionales de santé, délégations auxdroits des femmes et à l’égalité) et veiller à leur mise en cohérence, en particulier en coordonnant les comitésde pilotage et de suivi correspondants.
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Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [01:05:50][^2^][2] :
Cette vidéo est un podcast à soi de Charlotte Bienaimé, qui traite du thème de l'autodéfense des enfants face aux violences et aux injustices. Elle raconte son expérience de mère qui veut protéger son fils, et comment elle a découvert les ateliers d'autodéfense pour les enfants de l'association Garance. Elle assiste à l'un de ces ateliers, où les enfants apprennent à faire valoir leurs droits, à dire non, à se défendre physiquement et verbalement, et à trouver des ressources personnelles et collectives. Elle interroge aussi les enfants sur leur vécu, leurs émotions, leurs difficultés et leurs envies. Elle conclut en affirmant que sortir du silence et apprendre à se défendre rend les enfants plus forts et plus heureux.
Points forts : + [00:00:05][^3^][3] Introduction musicale * Présentation du titre et du sujet du podcast * Citation de Virginia Woolf sur les femmes anonymes de l'histoire + [00:01:35][^4^][4] Le témoignage de Charlotte * Son désir de protéger son fils de 7 ans * Sa prise de conscience de la nécessité de l'armer pour se défendre * Sa tristesse et sa démunition face aux violences du monde + [00:04:29][^5^][5] L'atelier d'autodéfense pour les enfants * La présentation de Laura et Manon, monitrices de Garance * Les trois droits fondamentaux des enfants : être en sécurité, fort et libre * Les situations d'agression et les stratégies de défense * Les réactions et les questions des enfants + [00:41:19][^6^][6] La violence sexuelle des adultes connus * La scène jouée par Laura et Manon sur l'inceste * Les signes d'alerte et les moyens de se protéger * Les personnes de confiance et les numéros d'écoute + [00:59:11][^7^][7] La conclusion de Charlotte * Son admiration pour les enfants et leur capacité de résilience * Son espoir pour un monde plus juste et plus respectueux * La présentation des intervenants et des sources du podcast
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:56:18][^2^][2]:
Cette vidéo est un podcast animé par Ludo, un journaliste français, qui aborde différents sujets liés à la sexualité, à la société et à la culture. Il reçoit plusieurs invités experts, témoins ou créateurs pour échanger avec lui et répondre aux questions des internautes. Voici les principaux thèmes abordés dans cette vidéo :
Points forts : + [00:00:00][^3^][3] La sexualité des jeunes Français * Une étude révèle que les 18-24 ans ont moins de rapports sexuels qu'avant * Les causes possibles : le stress, la pression sociale, le manque de confiance, le consentement, la diversité des orientations et des pratiques * Les conséquences : une meilleure qualité de vie sexuelle, une remise en question du modèle hétéronormatif, une libération des normes de genre + [00:58:00][^4^][4] Les hommes obsédés par leur taux de testostérone * Un phénomène de plus en plus répandu chez les hommes qui cherchent à augmenter leur virilité, leur performance et leur séduction * Les risques liés à la consommation de produits dopants, aux injections d'hormones, à l'hyper-musculature * Les enjeux sociétaux : la crise de la masculinité, le mythe du mâle alpha, le patriarcat, le féminisme + [01:39:00][^5^][5] La série "De grâce" sur Arte * Une série policière qui se déroule au Havre, avec Payanotis Pasco dans le rôle principal * Une plongée dans le milieu du trafic de drogue, de la corruption et de la violence * Une création originale qui mêle réalisme, humour et émotion
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:05:00][^2^][2]:
Cette vidéo est un webinaire sur la sexualité des adolescents, animé par Didier Jourdan et Joëlle Mignot, experts en santé sexuelle et droits humains. Ils abordent les enjeux, les difficultés et les ressources pour accompagner les jeunes dans leur développement sexuel, en s'appuyant sur les valeurs de la santé sexuelle, du respect, de la réciprocité et du consentement.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] L'entrée des adolescents dans la sexualité * L'âge moyen du premier rapport sexuel est de 17 ans * Le corps et les émotions sont en pleine mutation à la puberté * La pornographie joue un rôle important dans l'apprentissage de la sexualité * La sexualité se construit tout au long de la vie, dès la naissance + [00:20:10][^4^][4] Les bases pour accompagner les adolescents dans leur sexualité * La définition de la santé sexuelle de l'OMS, qui intègre le bien-être physique, émotionnel, mental et social * Les droits humains, qui garantissent le respect, la liberté, l'autonomie et la dignité * Les valeurs de la réciprocité, du plaisir, du désir et de la responsabilité * Les outils pédagogiques, comme les livres, les BD, les séries, les sites web, etc. + [00:51:35][^5^][5] La question du consentement dans la sexualité des adolescents * Le consentement est la capacité de dire oui ou non à une relation sexuelle * Le consentement doit être éclairé, libre, révocable et spécifique * Le consentement implique de connaître ses limites, ses envies, ses besoins et ses droits * Le consentement nécessite de respecter l'autre, de communiquer, de négocier et de s'adapter
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:31:00][^2^][2]:
Cette vidéo présente les résultats d'une enquête sur les violences vécues par les femmes et les hommes en Île-de-France, réalisée par l'Institut national d'études démographiques (INED) et le Centre Hubertine Auclert. L'enquête s'intéresse aux violences subies dans différents espaces de vie (famille, couple, travail, études, espaces publics) et à leurs conséquences sur la santé, le parcours de vie et la parole des victimes. Elle met en évidence les spécificités de la région Île-de-France, où les violences sont plus fréquentes et plus diversifiées, notamment pour les jeunes femmes.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction et présentation de l'enquête VIRAGE * Le contexte, les objectifs et la méthodologie de l'enquête * La notion de continuum des violences de genre * L'échantillon francilien et ses caractéristiques + [00:20:10][^4^][4] Les violences de genre en Île-de-France * Les taux de prévalence des violences selon le sexe, l'âge et l'espace de vie * Les formes et les auteurs des violences subies * Les facteurs de risque et de vulnérabilité + [00:40:20][^5^][5] Les violences conjugales * La définition et les types de violences conjugales * Les profils des victimes et des agresseurs * Les conséquences sur la santé, le logement et la parentalité + [00:59:00][^6^][6] Les violences subies par les mineurs dans la famille * La mesure et les formes des violences intrafamiliales * Les liens entre les violences subies dans l'enfance et à l'âge adulte * Les impacts sur la scolarité, la sexualité et la santé mentale + [01:18:00][^7^][7] Les violences dans les espaces publics * Les lieux, les moments et les circonstances des violences * Les violences sexistes et sexuelles, notamment le harcèlement de rue * Les stratégies d'évitement et de résistance des victimes
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2]:
Cette vidéo présente le Centre Hubertine Auclert, un organisme associé de la région Île-de-France qui œuvre pour l'égalité entre les femmes et les hommes. Il aborde les missions, les outils et les actions du centre, ainsi que les enjeux de l'éducation à l'égalité et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les établissements scolaires. Il propose également des témoignages, des conseils et des ressources pour les professionnels de l'éducation.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Le Centre Hubertine Auclert * Présentation du centre et de ses 4 missions * Exemples de productions, d'événements et de formations * Invitation à consulter le site et la banque de ressources + [00:06:42][^4^][4] Les violences sexistes et sexuelles * Définitions, chiffres et conséquences des violences * Cadre légal et obligations des professionnels * Ressources pour agir et accompagner les victimes + [00:22:05][^5^][5] L'éducation à l'égalité * Enjeux, objectifs et principes de l'éducation à l'égalité * Outils et méthodes pour aborder les stéréotypes, les représentations et les discriminations * Pistes pour favoriser la mixité, la diversité et le respect dans les classes + [00:38:20][^6^][6] Les questions des participants * Réponses aux questions posées par le chat ou par téléphone * Précisions, exemples et recommandations sur les sujets abordés * Rappel des contacts et des ressources utiles
Résumé de la vidéo [00:40:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2] :
La vidéo est la deuxième partie d'un webinaire sur la compréhension et l'action contre les violences sexistes et sexuelles dans les établissements scolaires, organisé par le Centre Hubertine Auclert. Elle aborde les thèmes suivants :
Points forts : + [00:40:00][^3^][3] Les outils pour agir contre les violences * Présentation des campagnes de sensibilisation du Centre Hubertine Auclert * Présentation du violentomètre, un outil d'auto-évaluation et de dialogue sur les violences dans le couple * Présentation des techniques d'auto-défense verbale et des 5D pour intervenir en cas de harcèlement dans l'espace public + [00:58:00][^4^][4] Les ressources pour accompagner les victimes * Présentation du guide "Violences sexistes et sexuelles : comment réagir ?" du Centre Hubertine Auclert * Présentation du dispositif "Parler sans tabou" de la région Île-de-France, qui propose un numéro vert, un chat et une application pour les jeunes victimes ou témoins de violences * Présentation du réseau "Violences femmes info", qui propose un numéro d'écoute national, des associations locales et des centres d'information sur les droits des femmes et des familles + [01:16:00][^5^][5] Les questions des participants * Réponses aux questions posées par le chat sur les sujets abordés pendant le webinaire * Échanges sur les expériences et les pratiques des participants en matière de prévention et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles * Conclusion et remerciements
Résumé de la vidéo [01:17:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2]:
La deuxième partie de la vidéo traite des violences sexistes et sexuelles dans les établissements scolaires, en abordant les notions, les conséquences, le cadre légal et les ressources pour agir.
Points forts: + [01:17:00][^3^][3] Les violences sexistes et sexuelles: définitions et chiffres * Les violences sexistes sont fondées sur le genre et visent à maintenir une domination * Les violences sexuelles sont des atteintes à l'intégrité physique et sexuelle d'une personne * En France, 1 fille sur 10 et 1 garçon sur 50 sont victimes de violences sexuelles avant 18 ans + [01:25:00][^4^][4] Les conséquences des violences sexistes et sexuelles sur les victimes * Les violences ont un impact sur la santé physique, psychique, sociale et scolaire des victimes * Les victimes peuvent développer des troubles post-traumatiques, de l'anxiété, de la dépression, etc. * Les victimes peuvent avoir des difficultés à se concentrer, à apprendre, à s'exprimer, à se projeter + [01:34:00][^5^][5] Le cadre légal des violences sexistes et sexuelles * Les violences sexistes et sexuelles sont des infractions pénales punies par la loi * Les violences peuvent être commises par des majeurs ou des mineurs, dans ou hors de l'établissement * Les personnels de l'éducation nationale ont des obligations de signalement, de protection et de prévention + [01:44:00][^6^][6] Les ressources pour agir contre les violences sexistes et sexuelles * Les victimes et les témoins peuvent s'adresser à des adultes de confiance, des associations, des numéros d'écoute, etc. * Les établissements scolaires peuvent mettre en place des actions de sensibilisation, d'éducation, de formation, etc. * Le centre Hubertine Auclert propose des outils, des campagnes, des formations et des webinaires sur ces sujets
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2] :
Cette vidéo est un webinaire organisé par le Centre Hubertine Auclert sur le thème "Décrypter et prévenir le cybersexisme chez les jeunes". Il s'agit de la quatrième séance d'un cycle de webinaires sur l'éducation à l'égalité. Le webinaire présente les résultats d'une enquête menée en 2015 auprès de 1500 élèves d'Île-de-France sur les cyberviolences à caractère sexiste et sexuel. Il propose également des pistes de prévention et d'accompagnement des victimes, ainsi que des ressources pédagogiques pour sensibiliser les jeunes au cybersexisme.
Points forts : + [00:00:00][^3^][3] Le Centre Hubertine Auclert * Présentation du centre, de ses missions et de ses actions * Présentation du cycle de webinaires sur l'éducation à l'égalité * Présentation des publications et des outils du centre + [00:11:30][^4^][4] Le cybersexisme : définition et contexte * Définition du cybersexisme comme une forme de cyberharcèlement à caractère sexiste et sexuel * Contexte des usages numériques des jeunes et des réseaux sociaux * Enjeux du cybersexisme pour l'égalité entre les filles et les garçons + [00:23:00][^5^][5] Les résultats de l'enquête sur le cybersexisme * Méthodologie et échantillon de l'enquête * Les différentes formes de cybersexisme : insultes, rumeurs, diffusion d'images intimes, etc. * Les conséquences du cybersexisme sur les victimes : isolement, anxiété, décrochage scolaire, etc. + [00:43:00][^6^][6] Les logiques de genre derrière le cybersexisme * Analyse du cybersexisme au prisme du genre et des normes de sexualité * Les rapports de domination et de contrôle exercés sur les filles * Les injonctions paradoxales et le double standard sexuel + [01:03:00][^7^][7] La prévention et l'accompagnement du cybersexisme * Les dispositifs juridiques et institutionnels existants * Les acteurs et les actrices de la prévention et de l'accompagnement * Les outils et les ressources pédagogiques pour sensibiliser les jeunes
Résumé de la vidéo [01:05:00][^1^][1] - [01:51:00][^2^][2]:
Cette partie du webinaire traite des enjeux du cybersexisme chez les jeunes, des formes de violences qu'il engendre, des conséquences sur les victimes et des moyens de prévention et d'accompagnement. Il s'appuie sur les travaux du Centre Hubertine Auclert et sur les témoignages de professionnels de terrain.
Points forts: + [01:05:00][^3^][3] Le cybersexisme, une forme de sexisme en ligne * Définition et caractéristiques du cybersexisme * Les logiques de genre et de sexualité qui sous-tendent les violences numériques * Les chiffres et les études sur le cybersexisme en France + [01:19:00][^4^][4] Les différentes formes de cyber violences à caractère sexuel * Le harcèlement sexuel en ligne, le cyberharcèlement et le slut-shaming * La diffusion non consentie de contenus intimes, le revenge porn et les comptes ficha * Le sexting, les nudes et les pressions à l'envoi d'images * Les cyberviolences conjugales et le contrôle numérique + [01:34:00][^5^][5] Les conséquences du cybersexisme sur les victimes * Les impacts psychologiques, scolaires, sociaux et juridiques * Les difficultés à parler, à se faire reconnaître et à se faire accompagner * Les stratégies de résistance et de résilience des victimes + [01:42:00][^6^][6] Les actions de prévention et d'accompagnement du cybersexisme * Les dispositifs d'écoute, de signalement et d'aide aux victimes * Les outils pédagogiques et les ressources disponibles * Les bonnes pratiques et les recommandations pour les professionnels de l'éducation
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:13:00][^2^][2]:
Cette vidéo présente l'association Colosse aux pieds d'argile, qui intervient dans les milieux sportifs, éducatifs et culturels pour sensibiliser et prévenir les violences sexuelles, le harcèlement et le bizutage. Elle suit une intervention de l'association dans un collège, où les élèves écoutent le témoignage de Sébastien Boueilh, ancien rugbyman professionnel et fondateur de l'association, qui a été victime de violences sexuelles pendant son adolescence. La vidéo explique aussi le rôle et les missions de l'association, ainsi que les moyens de protéger et d'accompagner les victimes.
Points forts: + [00:00:10][^3^][3] Présentation de l'intervenant et de l'association * L'intervenant s'appelle Y et fait partie de Colosse aux pieds d'argile * Il était rugbyman professionnel et a rencontré Sébastien Boueilh * L'association a été créée en 2013 par Sébastien Boueilh à partir de son histoire personnelle + [00:02:06][^4^][4] Définition des violences sexuelles, du harcèlement et du bizutage * Les violences sexuelles sont des actes de nature sexuelle commis sans le consentement de la victime * Le harcèlement est un ensemble d'agissements répétés qui visent à dégrader les conditions de vie ou de travail d'une personne * Le bizutage est une sorte d'intégration qui consiste à faire subir à une personne des épreuves humiliantes ou dégradantes + [00:06:17][^5^][5] Témoignage de Sébastien Boueilh sur son vécu et son parcours * Sébastien Boueilh raconte comment il a été victime de violences sexuelles pendant quatre ans au centre de formation de l'Olympique de Marseille * Il explique comment il a gardé le silence pendant 18 ans par honte et peur * Il décrit comment il a réussi à se reconstruire grâce au rugby, à la justice et à l'association + [00:09:34][^6^][6] Conseils et ressources pour les victimes et les témoins * Il faut parler à un adulte de confiance, à un numéro d'écoute ou à l'association Colosse aux pieds d'argile * Il faut signaler les faits aux autorités compétentes ou faire une information préoccupante * Il faut se faire accompagner par des professionnels, comme des juristes ou des psychologues
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [02:04:00][^2^][2]:
Cette vidéo est un webinaire organisé par le Centre Hubertine Auclert sur la collecte de preuves en cas de cyberviolences sexistes, sexuelles et conjugales. Il réunit trois intervenants : une avocate, un gendarme et une commissaire de justice, qui présentent leurs rôles, leurs outils et leurs conseils pour aider les victimes à faire valoir leurs droits.
Points forts : + [00:01:05][^3^][3] Le Centre Hubertine Auclert et l'Observatoire régional des violences faites aux femmes * Présentation du centre de ressources en matière d'égalité femme-homme en Île-de-France * Rappel des numéros d'écoute pour les victimes de violences * Définition des cyberviolences et des textes de référence + [00:11:00][^4^][4] Le rôle de l'avocate dans la collecte de preuves * Distinction entre le droit civil et le droit pénal * Différence entre une allégation et une preuve * Importance de la loyauté de la preuve en droit civil + [00:20:00][^5^][5] Le rôle du gendarme dans la collecte de preuves * Présentation du commandement de la gendarmerie dans le cyberespace * Explication des procédures de signalement et de dépôt de plainte * Conseils pour sécuriser ses données et ses appareils numériques + [00:32:00][^6^][6] Le rôle de la commissaire de justice dans la collecte de preuves * Présentation du statut et des missions de la commissaire de justice * Explication du constat digital et de ses modalités * Exemples de cas pratiques de constat digital en matière de cyberviolences
Résumé de la vidéo [00:35:00][^1^][1] - [02:04:00][^2^][2]:
La deuxième partie du webinaire aborde les cas pratiques de collecte de preuves en cas de cyber-harcèlement et de cyber-surveillance. Les intervenants présentent les outils et les méthodes pour documenter les faits de violence en ligne, ainsi que les précautions à prendre pour protéger la victime et la preuve.
Points clés: + [00:35:00][^3^][3] Le cyber-harcèlement * Définition, exemples et cadre juridique * Comment collecter des preuves sur les réseaux sociaux, les messageries, les forums, etc. * Comment demander le retrait du contenu illicite auprès des plateformes + [01:10:00][^4^][4] La cyber-surveillance * Définition, exemples et cadre juridique * Comment détecter et supprimer les logiciels espions, les trackers GPS, les objets connectés, etc. * Comment collecter des preuves sur les appareils numériques de la victime ou de l'agresseur
Résumé de la vidéo [01:12:00][^1^][1] - [02:04:00][^2^][2]:
Cette partie du webinaire traite de la collecte de preuves en cas de cyber-harcèlement et de cyber-surveillance, deux formes courantes de cyber-violence. Les intervenants présentent des cas pratiques et des conseils pour documenter les faits, les conserver et les transmettre aux autorités compétentes.
Points forts: + [01:12:00][^3^][3] Le cyber-harcèlement * Définition, exemples et cadre juridique * Les réflexes à adopter face au cyber-harcèlement * Les outils pour capturer, sauvegarder et imprimer les contenus en ligne * Les démarches pour signaler, bloquer et supprimer les contenus + [01:38:00][^4^][4] La cyber-surveillance * Définition, exemples et cadre juridique * Les signes d'alerte et les risques liés à la cyber-surveillance * Les outils pour détecter, neutraliser et prouver la cyber-surveillance * Les démarches pour porter plainte, se protéger et se faire accompagner
Résumé de la vidéo [01:40:00][^1^][1] - [02:04:00][^2^][2]:
Cette partie de la vidéo traite des aspects juridiques et techniques de la collecte de preuves en cas de cyberviolences. Les intervenants présentent les différents types de preuves, les modalités de leur conservation et de leur transmission, ainsi que les outils et les bonnes pratiques à utiliser.
Points clés: + [01:40:00][^3^][3] Les preuves en droit civil et en droit pénal * Les règles de la preuve sont différentes selon la matière * En droit civil, la preuve est libre mais doit être loyale * En droit pénal, la preuve est encadrée par des principes et des procédures + [01:48:00][^4^][4] Les preuves numériques et leur valeur probante * Les preuves numériques sont des éléments matériels ou immatériels qui sont stockés ou transmis par un système informatique * Les preuves numériques doivent respecter les critères de licéité, de fiabilité, de pertinence et de loyauté * Les preuves numériques peuvent être contestées par la partie adverse ou le juge + [01:56:00][^5^][5] Les outils et les méthodes pour collecter des preuves numériques * Les victimes peuvent utiliser des outils simples comme les captures d'écran, les enregistrements, les sauvegardes, etc. * Les victimes peuvent aussi faire appel à des professionnels comme les commissaires de justice, les avocats, les forces de l'ordre, etc. * Les victimes doivent respecter certaines précautions comme ne pas modifier les preuves, les conserver dans un lieu sûr, les transmettre de façon sécurisée, etc.
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Endométriose, briser le silence | ARTE Regards
Résumé de la vidéo de [00:00:00][^1^][1] à [00:30:00][^2^][2]:
Cette vidéo traite de l'endométriose, une maladie inflammatoire chronique qui touche une personne menstruée sur 10 et qui provoque des douleurs pelviennes, des troubles digestifs et des difficultés à concevoir. Elle suit le parcours de deux femmes, Priscilla et Thésia, qui ont été diagnostiquées tardivement et qui cherchent à améliorer leur qualité de vie et à sensibiliser la société sur cette maladie méconnue.
Points forts: + [00:00:00][^3^][3] Présentation de Priscilla, infirmière de 36 ans * Souffre d'endométriose depuis 20 ans sans être prise au sérieux * Associe les règles aux médicaments et à la douleur * Découvre l'Institut de la femme et de l'endométriose, un lieu d'accompagnement + [00:06:02][^4^][4] Présentation de Thésia, étudiante en droit franco-allemand * Hospitalisée à 14 ans pour des douleurs intenses, mais pas diagnostiquée * Souffre de vertiges, d'évanouissements et de troubles intestinaux * S'engage dans une initiative citoyenne pour faire reconnaître l'endométriose + [00:12:02][^5^][5] Les symptômes et les traitements de l'endométriose * L'endométriose se caractérise par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l'utérus * Le tissu endométrial réagit aux hormones et entraîne des réactions inflammatoires * Les traitements visent à soulager les douleurs, à réduire l'inflammation et à préserver la fertilité * Les traitements peuvent être médicamenteux, hormonaux ou chirurgicaux + [00:20:02][^6^][6] Les conséquences de l'endométriose sur la vie quotidienne * L'endométriose peut entraîner des difficultés à travailler, à étudier, à se déplacer ou à avoir des relations sociales * L'endométriose peut affecter la confiance en soi, l'estime de soi et la sexualité * L'endométriose peut avoir un impact sur le désir d'enfant et la fertilité * L'endométriose nécessite une adaptation permanente et une gestion de l'énergie
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Le porno influence-t-il nos désirs ? | Les idées larges | ARTE
Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, avec les time codes des points forts :
- La critique du porno par le féminisme radical (0:06 - 1:13) : La vidéo explique comment, dans les années 60 et 70, les féministes radicales ont dénoncé la sexualité comme un outil de domination masculine, et comment, à partir des années 80, elles ont ciblé le porno comme le principal vecteur de cette domination.
- La réaction du féminisme pro-sexe (1:13 - 4:46) : La vidéo présente le courant du féminisme pro-sexe, qui a émergé à la fin des années 70 en opposition au féminisme radical. Les féministes pro-sexe défendaient la liberté et la diversité sexuelle, et considéraient le porno comme un moyen d'expression et d'émancipation, à condition qu'il soit produit et consommé de manière éthique et alternative.
- Le bilan du féminisme pro-sexe (4:46 - 9:17) : La vidéo interroge l'ancienne réalisatrice porno Ovidie, qui a fait partie du mouvement pro-sexe en France dans les années 90-2000. Elle dresse un bilan critique du féminisme pro-sexe, en soulignant que le porno féministe reste marginal face au porno mainstream, qui véhicule toujours des images sexistes et racistes. Elle appelle à repolitiser la sexualité et à questionner les origines de nos fantasmes.
- Le porno comme miroir grossissant des rapports sociaux (9:17 - 13:31) : La vidéo interviewe le sociologue Florian Voros, qui a mené une enquête sur les fantasmes et les masculinités. Il nuance l'idée d'un lien direct entre le porno et les comportements sexuels, et montre que le porno peut aussi être un espace d'interrogation sur les rapports de domination qui traversent la société. Il invite à lire le porno comme un révélateur des stéréotypes qui structurent nos imaginaires érotiques.
Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, de 0h14 à 0h21 :
- Le porno comme miroir grossissant des rapports de domination (0h14:07) : Le sociologue Florian Voros explique que le porno peut nous aider à réfléchir aux différentes formes de domination qui sont à l'œuvre dans la société et qui structurent nos fantasmes, en les amplifiant et en les révélant.
- La distinction entre fantasmes et comportements réels (0h15:27) : Florian Voros insiste sur le fait qu'il n'y a pas de lien de cause à effet automatique entre les images sexistes dans les films et les comportements sexistes réels, et qu'il faut prendre en compte le contexte culturel dans lequel les hommes se construisent.
- L'importance du groupe de pairs masculin (0h16:00) : Florian Voros montre que le groupe d'amis masculin joue un rôle de production de normes très fort, notamment à l'adolescence, et qu'il peut renforcer les stéréotypes virilistes et hétérosexistes.
- L'exemple du film La Guerre du Feu (0h16:46) : Florian Voros cite le film La Guerre du Feu de Jean-Jacques Annaud comme un exemple de production culturelle qui véhicule une idée reçue très prégnante, celle que les hommes sont naturellement des violeurs et que la civilisation les rend plus respectueux des femmes.
Voici un résumé de la transcription de la vidéo de cette page, de 0h17 à 0h21 :
- Le porno comme miroir grossissant des rapports de domination (0h17-0h18) : Le sociologue Florian Voros explique que le porno peut nous aider à réfléchir aux différentes formes de domination qui traversent la société et structurent nos fantasmes, en les amplifiant et en les révélant.
- Les fantasmes et les masculinités (0h18-0h20) : Florian Voros présente son enquête sur les fantasmes et les masculinités, où il montre que les hommes hétérosexuels sont peu exposés au contenu alternatif et que le porno renforce souvent les stéréotypes sexistes et racistes, mais qu'il peut aussi les interroger et les mettre mal à l'aise.
- La production d'images alternatives par les féministes pro-sexe (0h20-0h21) : Ovidie, ancienne réalisatrice porno, raconte comment les féministes pro-sexe ont tenté de produire des images reflétant la pluralité des pratiques et mettant en scène les femmes comme actrices de leurs désirs, mais qu'elle dresse un bilan plus que mitigé du mouvement auquel elle a appartenu.
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:00][^2^][2] :
Cette vidéo explore la question du corps féminin dans le féminisme, en retraçant les différentes étapes historiques et théoriques qui ont marqué le rapport des femmes à leur corporéité. Elle s'appuie sur les travaux de la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, qui propose une approche phénoménologique du féminisme, inspirée par Simone de Beauvoir et Iris Marion Young.
Points clés : + [00:00:08][^3^][3] La bataille de la procréation * Les féministes des années 70 ont libéré les femmes des grossesses non choisies et de la maternité obligatoire * Elles ont revendiqué la contraception libre et gratuite et la liberté de l'avortement + [00:03:36][^4^][4] La bataille du travail * Les femmes ont pu s'engager pleinement dans le monde du travail grâce à la maîtrise de leur fécondité * Elles ont lutté pour l'égalité salariale, la parité et la lutte contre le plafond de verre + [00:05:58][^5^][5] La bataille du genre * Les féministes des années 90 ont importé les notions de genre et de queer, qui déconstruisent les stéréotypes de féminin et de masculin * Elles ont délaissé les questions corporelles, jugées trop essentialistes ou différentialistes + [00:06:53][^6^][6] Le tournant génital du féminisme * Les féministes des années 2010 se sont saisies des sujets les plus intimes et génitaux du corps féminin, comme les règles, le clitoris, la fausse couche ou le post-partum * Elles ont dénoncé les violences gynécologiques et obstétricales, et revendiqué le droit au plaisir et à l'orgasme + [00:08:41][^7^][7] Le mouvement #MeToo * Le mouvement a révélé l'ampleur du harcèlement et des agressions sexuelles subis par les femmes dans tous les milieux * Il a mis en lumière le scandale de l'objectivation corporelle des femmes, qui les prive de leur liberté et de leur dignité + [00:10:24][^8^][8] Le féminisme phénoménologique * C'est une approche qui tient ensemble les deux facettes de l'aliénation et de la libération corporelle des femmes * Elle reconnaît que les femmes sont des sujets libres, mais que leur corps est situé, historisé et socialisé * Elle invite les femmes à se réapproprier leur corps, à le débarrasser des injonctions patriarcales, et à l'éprouver comme source de plaisir et de puissance
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:05:19][^2^][2] :
Cette vidéo est un podcast d'ARTE Radio qui donne la parole à un homme victime d'inceste par son grand-père pendant dix ans. Il raconte comment il a vécu ce traumatisme, comment il a réussi à en parler et à se reconstruire, et comment il a transformé sa souffrance en humour avec son spectacle "Tenue laïque exigée".
Points forts : + [00:00:03][^3^][3] Il a été incesté de 3 ans à 13 ans par son grand-père * Il a subi une mise sous emprise et des menaces de mort * Il a ressenti de la culpabilité et de la honte * Il a parlé à sa grand-mère qui l'a rejeté + [00:02:00][^4^][4] Il a développé des troubles psychiques et des TOC * Il se trouvait immonde et sale * Il avait peur de tout et se sentait rejeté * Il a voulu se suicider à 23 ans + [00:03:07][^5^][5] Il a commencé une thérapie et a porté plainte * Il a été reconnu victime et a été soulagé qu'on le croie * Il a perdu 100 kg de tristesse * Il a retrouvé le goût de vivre et de rire + [00:04:01][^6^][6] Il a créé un spectacle sur son histoire * Il a réalisé son rêve de faire rire * Il a rencontré d'autres victimes qui se sont confiées * Il a dénoncé le manque de justice pour les pédocriminels
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Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:07:24][^2^][2]:
Cette vidéo présente le service d'écoute et d'orientation SIOS, qui s'adresse aux personnes qui ont des fantasmes sexuels déviants ou qui ont commis des infractions à caractère sexuel. Il s'agit d'un service anonyme, confidentiel et non jugeant, qui propose une écoute bienveillante, des informations et des orientations vers des thérapeutes spécialisés. Le but est de prévenir le passage à l'acte ou la récidive, et de réduire la souffrance des personnes concernées.
Points clés: + [00:00:00][^3^][3] Le témoignage d'un homme qui a peur de passer à l'acte sur sa fille * Il se demande s'il est pédophile et s'il représente un danger * Il appelle SIOS pour demander de l'aide + [00:01:28][^4^][4] La présentation du service SIOS * Il s'agit d'un service d'écoute et d'orientation par téléphone, chat ou mail * Il est destiné aux personnes qui ont des fantasmes sexuels déviants ou qui ont commis des infractions à caractère sexuel * Il est animé par des psychologues, des sexologues et des psychothérapeutes formés et expérimentés + [00:03:00][^5^][5] Les types de fantasmes sexuels déviants * Il y a déviant par rapport à la loi (pédophilie, inceste, viol, etc.) * Il y a déviant par rapport à la personne elle-même (ce qui lui fait souffrir ou ce qui fait souffrir l'autre) * Il y a des fantasmes qui sont envahissants et qui ont des conséquences dans la vie quotidienne + [00:04:28][^6^][6] Le secret professionnel et l'obligation d'assistance * Le secret professionnel peut être levé dans des circonstances extrêmement précises (danger imminent pour une personne identifiée) * L'obligation d'assistance implique d'écouter, de clarifier, de trouver des solutions et de mettre en sécurité une victime potentielle + [00:05:52][^7^][7] La liste des thérapeutes spécialisés * SIOS dispose d'une liste de thérapeutes spécialisés qui ont été formés et supervisés par l'UPL (unité de psychopathologie légale) * SIOS propose des coordonnées aux personnes qui ont besoin de prolonger la réflexion ou la prise en charge + [00:06:26][^8^][8] Le service de prévention * SIOS fait partie d'un plan plus global de prévention de la violence faite aux femmes * SIOS a pour objectif d'agir avant le passage à l'acte ou la récidive * SIOS espère contribuer à une société moins violente
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Cette vidéo est une audition du co-président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIIVISE), Edouard Durand, devant la commission des lois de l'Assemblée nationale le 19 juillet 2023.
Il présente le bilan du travail de la CIIVISE, notamment son dernier avis sur le coût du déni des violences sexuelles faites aux enfants, estimé à 9,7 milliards d'euros par an.
Il répond également aux questions des députés sur les enjeux de la prévention, de la prise en charge, de la justice et de la reconnaissance des victimes.
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Résumé vidéo [00:00:01] - [01:04:59]:
Cette vidéo est un webinaire sur la vaccination contre les infections à papillomavirus humain (HPV), animé par le professeur Daniel Floret, vice-président de la commission technique des vaccinations à la Haute Autorité de Santé. Il présente les données scientifiques sur l'efficacité, la sécurité et l'impact de la vaccination HPV, ainsi que les recommandations actuelles en France.
Temps forts: + [00:00:15] Présentation du webinaire et des intervenants * Organisé par le comité régional d'éducation pour la santé et l'Agence Régionale de Santé PACA * Premier des quatre webinaires annuels sur la vaccination * Généralisation de la vaccination HPV dans les collèges pour les élèves de 5e dès la rentrée 2023 + [00:03:00] Les infections et les maladies liées au papillomavirus * Plus de 200 génotypes de HPV, classés en faible ou fort potentiel oncogène * Responsables de verrues génitales, de lésions précancéreuses et de cancers du col de l'utérus, de la vulve, du vagin, de l'anus et de la gorge * Histoire naturelle de l'infection HPV : infection, réponse immunitaire, élimination ou persistance, progression vers le cancer * Facteurs de risque de l'infection HPV : ancienneté et nombre de partenaires sexuels, infection par le VIH, transplantation d'organes, hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) + [00:10:12] Le cancer du col de l'utérus en France et dans le monde * Environ 3000 cas et 1100 décès par an en France, avec une incidence maximale entre 45 et 49 ans * Quatrième cancer et quatrième cause de mortalité par cancer chez la femme dans le monde, avec 600 000 cas et 340 000 décès par an * 88% des cancers du col concernent des pays à revenus faible ou intermédiaire * Dépistage organisé par cytologie ou recherche du virus HPV chez les femmes de 25 à 65 ans, avec un objectif de 80% de couverture + [00:14:00] Les vaccins contre le papillomavirus * Basés sur des pseudo-particules virales, qui entraînent une forte réponse immunitaire sérique avec des anticorps neutralisants * Trois types de vaccins : bivalent (contre HPV 16 et 18), quadrivalent (contre HPV 6, 11, 16 et 18) et nonavalent (contre HPV 6, 11, 16, 18, 31, 33, 45, 52 et 58) * Efficacité évaluée sur la prévention des lésions précancéreuses liées aux HPV ciblés par le vaccin, avec des taux supérieurs à 90% * Sécurité confirmée par de nombreuses études de pharmacovigilance, sans augmentation du risque de maladies auto-immunes, de fausses couches ou de troubles neurologiques + [00:29:57] L'impact de la vaccination HPV dans le monde * Diminution de la prévalence des HPV ciblés par le vaccin, des lésions précancéreuses et des verrues génitales dans les pays ayant une forte couverture vaccinale * Diminution de l'incidence du cancer du col de l'utérus en Australie, où la couverture vaccinale est supérieure à 80% * Protection croisée contre d'autres HPV oncogènes non ciblés par le vaccin * Immunité de groupe observée chez les personnes non vaccinées, grâce à la réduction de la circulation du virus + [00:37:06] La durée de protection et les schémas vaccinaux * Persistance des anticorps neutralisants pendant plus de 10 ans après la vaccination, sans nécessité de rappel * Schémas vaccinaux à deux ou trois doses selon l'âge, avec une intervalle minimal de 5 mois entre les doses * Possibilité de schémas à une dose, avec des données préliminaires encourageantes mais pas encore suffisantes + [00:43:07] La vaccination des garçons et les recommandations en France * Justifiée par la prévention des cancers ORL, anaux et péniens, ainsi que des verrues génitales chez les hommes * Bénéfique également pour la protection des femmes, en réduisant la circulation du virus * Recommandée pour tous les garçons de 11 à 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu'à 19 ans révolus * Recommandée également pour les HSH jusqu'à 26 ans et pour les futurs transplantés d'organes dès 9 ans * Couverture vaccinale insuffisante en France, avec environ 40% pour une dose et 33% pour un schéma complet à 15 ans chez les filles
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Pourquoi certaines personnes sont-elles homosexuelles? Pourquoi quelqu’un voudrait changer de sexe? Voilà des questions auxquelles la science peut maintenant apporter des réponses! De nombreuses études en neuroendocrinologie, réalisées chez l’humain et chez l’animal depuis les années 90, démontrent que l’homosexualité et la transsexualité, deux phénomènes distincts, ont tous les deux une origine biologique, au moins en partie. Après avoir dressé un portrait de la diversité sexuelle, la conférencière présente dans un langage simple et à la portée de tous comment les hormones modifient le développement du cerveau à l’état embryonnaire et influencent l’orientation ou l’identité sexuelle. Cette théorie neuro-hormonale basée sur des centaines d’études permet également de comprendre pourquoi l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont irréversibles. La conférencière présente les résultats de nombreux articles scientifiques rigoureux et d’études de cas et discute des découvertes récentes en biologie qui poussent plus loin notre compréhension de l’homosexualité et de la transsexualité.
Cette conférence présentée par Catherine Hallé, M.Sc. a été enregistrée le 13 mai 2014 à la Ville de Gatineau, Québec, Canada Catherine Hallé a un diplôme de maîtrise en biologie cellulaire et moléculaire et elle est impliquée activement dans la communauté LGBT+ depuis 2003.
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Cette vidéo est une conférence sur les dessous de l'industrie du X, organisée par l'Université de Genève. Elle aborde les aspects juridiques, fiscaux, psychologiques, technologiques et culturels de la pornographie, avec quatre intervenants experts dans leurs domaines.
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:18:31][^2^][2]:
Cette vidéo est un podcast de Charlotte Bienaimé sur le thème de la prostitution et du travail du sexe. Elle explore les différentes facettes de ce sujet controversé, en donnant la parole à des femmes qui ont vécu ou vivent encore cette expérience, ainsi qu'à des militantes féministes aux positions divergentes. Elle interroge les notions de choix, de contrainte, de violence, de dignité, de révolution et de travail dans le contexte de la prostitution.
Temps forts: + [00:00:00][^3^][3] Le témoignage de Rozenn, survivante de la prostitution * Elle raconte son enfance marquée par la pauvreté, les violences et les abus * Elle explique comment elle a été piégée par des proxénètes à 15 ans * Elle décrit son parcours de libération et son engagement abolitionniste + [00:14:01][^4^][4] Le témoignage d'Anaïs, travailleuse du sexe * Elle revient sur son initiation à la webcam à 16 ans * Elle assume son choix de se prostituer et revendique ses droits * Elle critique la loi de pénalisation des clients et le discours moralisateur + [00:27:29][^5^][5] Le débat entre les féministes abolitionnistes et anti-abolitionnistes * Elles confrontent leurs arguments sur la nature et la légitimité du travail du sexe * Elles dénoncent les violences et les stigmatisations subies par les prostituées * Elles exposent leurs visions du féminisme et de la libération des femmes + [00:41:27][^6^][6] Le témoignage de Grisélidis Réal, écrivaine et prostituée * Elle lit des extraits de ses œuvres autobiographiques * Elle affirme son identité de [ __ ] et son goût pour la transgression * Elle défend la prostitution comme un acte révolutionnaire et artistique
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Quelles sont les nouvelles règles du jeu sexuel ? | Les idées larges | ARTE
Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:27:25][^2^][2]:
Cette vidéo est une interview de la sociologue Irène Théry, qui analyse le mouvement MeToo à la lumière de l'histoire et de l'anthropologie du consentement sexuel. Elle montre comment les normes et les valeurs qui régissent la sexualité humaine ont évolué à travers trois révolutions du consentement, qui ont modifié les frontières entre la sexualité permise et la sexualité interdite. Elle explique aussi comment MeToo a révélé la persistance des violences sexuelles et des inégalités de genre, et comment il a contribué à transformer la civilité sexuelle ordinaire.
Temps forts: + [00:00:04][^3^][3] Le mouvement MeToo comme une révolution de la civilité sexuelle * Présentation du livre de Théry "Moi aussi, la nouvelle civilité sexuelle" * Approche socio-anthropologique et historique des questions sexuelles * Importance de prendre en compte le permis et l'interdit, le consentement et la violence + [00:01:13][^4^][4] La première révolution du consentement : le mariage chrétien * La sexualité comme signe de la nature déchue et de la concupiscence * Le mariage comme moyen de sauver son âme et de contrôler sa sexualité * Le consentement au mariage comme engagement à une vie sexuelle disciplinée et procréatrice + [00:05:00][^5^][5] La deuxième révolution du consentement : le mariage d'amour * La revendication du consentement des époux contre le consentement des parents * L'émergence de l'idéal du mariage d'amour avec la Révolution française * La double morale sexuelle entre les hommes et les femmes, la division des femmes en deux + [00:11:01][^6^][6] La troisième révolution du consentement : la libération sexuelle * La montée de l'égalité des sexes et de la contraception * L'épanouissement sexuel comme dimension de la nature humaine * Le consentement à l'acte sexuel comme nouvelle norme de la sexualité permise + [00:15:24][^7^][7] Les limites et les paradoxes de la libération sexuelle * La persistance de la violence sexuelle et de la domination masculine * Le procès d'Aix et la plaidoirie de Gisèle Halimi sur le viol * Le mouvement MeToo et la prise de parole des victimes + [00:20:31][^8^][8] Les transformations de la civilité sexuelle ordinaire * L'horizon d'attente des jeunes femmes et leur refus des passages à la casserole * La remise en cause de l'asymétrie entre la sexualité masculine de conquête et la sexualité féminine de citadelle * L'interdit statutaire de relation entre les mineurs et les majeurs
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Résumé de la vidéo [00:00:02][^1^][1] - [00:26:51][^2^][2]:
Cette vidéo explore la question de la bisexualité, son histoire, ses défis et ses possibilités. Elle examine les différentes façons de définir et de mesurer l'orientation sexuelle, ainsi que les influences biologiques, culturelles et psychologiques qui la façonnent. Elle suggère que la bisexualité est plus répandue et plus fluide qu'on ne le pense, et qu'elle pourrait être la norme plutôt que l'exception.
Temps forts: + [00:00:27][^3^][3] L'attirance pour les filles ou pour les garçons * Une question qui semble se décider tôt et pour le restant de notre vie * Mais est-ce vraiment le cas ? Pourquoi sommes-nous aussi rigides en la matière ? * Et si nous étions en réalité tous bisexuels ? + [00:02:01][^4^][4] La bisexualité dans la culture populaire * De plus en plus visible chez les célébrités et dans les séries télévisées * Souvent stigmatisée, incomprise ou ignorée par la société * Préférée au silence par de nombreuses personnes bisexuelles + [00:07:23][^5^][5] Les origines biologiques de l'orientation sexuelle * Les tentatives de trouver un gène, une hormone ou une structure cérébrale qui détermine l'homosexualité ou l'hétérosexualité * Les limites et les critiques de ces recherches * L'absence de preuve d'un facteur inné et immuable + [00:17:02][^6^][6] Les influences culturelles et historiques sur la sexualité * L'émergence et la domination de la norme hétérosexuelle depuis le 18e siècle * La création et la classification des catégories sexuelles * L'impact des normes sociales sur nos désirs et nos comportements + [00:23:29][^7^][7] La fluidité et la diversité de la sexualité humaine * L'idée que nous sommes tous bisexuels à la base et que nous nous décidons ensuite en fonction de notre environnement * L'exemple des animaux qui ont une sexualité plus variée et moins contrainte * La possibilité d'assumer librement nos désirs sans chercher à coller des étiquettes
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Résumé de la vidéo [00:00:01][^1^][1] - [00:21:51][^2^][2]:
Cette vidéo explore la question de l'inceste du point de vue de l'anthropologie. Elle présente les travaux de Maurice Godelier et de Dorothée Dussy, qui ont des approches différentes sur le sujet. Elle interroge aussi des historiens, des juristes et des primatologues pour comprendre comment l'inceste est défini, interdit, pratiqué et révélé dans les sociétés humaines.
Points forts: + [00:00:03][^3^][3] Les révélations de Camille Kouchner et le mouvement #MeTooInceste * L'affaire Olivier Duhamel a provoqué une prise de conscience collective * Un Français sur dix affirme avoir été victime d'inceste durant son enfance * L'inceste est un phénomène répandu qui touche tous les milieux sociaux + [00:00:54][^4^][4] L'interdit de l'inceste à travers les sociétés * Maurice Godelier, anthropologue de la parenté, affirme que l'inceste est universellement interdit * L'interdit de l'inceste permet de domestiquer la sexualité et d'organiser les rapports sociaux * L'interdit de l'inceste varie selon les sociétés et les époques, mais il concerne toujours les parents et les enfants et les frères et sœurs + [00:03:08][^5^][5] La prohibition de l'inceste comme invariant anthropologique * Claude Lévi-Strauss, le plus célèbre des anthropologues français, a théorisé que l'interdit de l'inceste marque le passage de la nature à la culture * L'interdit de l'inceste oblige les familles à s'unir entre elles et à constituer une société * L'interdit de l'inceste est une contrainte qui crée de l'échange et de la communication + [00:05:14][^6^][6] Les mutations du droit pénal sur l'inceste * Anne-Emmanuelle Demartini, historienne, retrace l'évolution du traitement juridique de l'inceste * Sous l'Ancien Régime, l'inceste est un crime sexuel puni de mort * La Révolution française décriminalise l'inceste et introduit la notion de viol * Aujourd'hui, l'inceste n'est pas une infraction à part entière, mais une circonstance aggravante des infractions sexuelles + [00:08:16][^7^][7] Les familles recomposées et le statut du beau-père et de la belle-mère * Maurice Godelier analyse les conséquences des séparations et des remariages sur la parenté * Il constate une dissociation entre conjugalité et parentalité * Il souligne le vide juridique en France pour le statut du beau-père et de la belle-mère, qui doivent se comporter comme des parents sans l'être biologiquement * Il prend l'exemple de l'affaire Olivier Duhamel pour montrer que l'inceste peut se produire dans ces situations + [00:10:31][^8^][8] La pratique de l'inceste comme forme de violence et de domination * Dorothée Dussy, anthropologue, reproche à l'anthropologie de la parenté de s'être trop concentrée sur l'interdit de l'inceste et d'avoir négligé la pratique de l'inceste * Elle étudie les mécanismes de silence et de parole qui entretiennent le tabou de l'inceste * Elle interroge des incestueurs en prison et des victimes qui témoignent * Elle affirme que l'inceste est une spécificité humaine, qui relève d'un exercice érotisé de la domination * Elle inverse la thèse de Lévi-Strauss et soutient que ce n'est pas l'interdit de l'inceste qui fonde la culture, mais la pratique de l'inceste qui fonde la domination masculine
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Cette vidéo est une audition de Monsieur le Juge Durand, co-président de la commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants, par la délégation au droit de l'enfant de l'Assemblée nationale. Il présente les missions, l'organisation, les témoignages et les préconisations de la commission.
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Résumé vidéo [00:00:00][^1^][1] - [01:38:58][^2^][2]:
Cette vidéo est une audition du juge Édouard Durand, président de la Commission indépendante sur l'inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIVIS), par la délégation aux droits des femmes du Sénat. Il expose les travaux, les constats et les recommandations de la CIVIS sur la prévention, la protection et la réparation des victimes de violences sexuelles dans l'enfance.
Temps forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction de la présidente de la délégation aux droits des femmes * Présente le juge Durand et la CIVIS * Rappelle le contexte et les objectifs de la commission * Pose une question sur le financement et le budget de la CIVIS + [00:03:44][^4^][4] Présentation du juge Durand * Rappelle le discours du président de la République sur l'inceste * Décrit la réalité et l'ampleur des violences sexuelles faites aux enfants * Partage des témoignages de victimes recueillis par la CIVIS + [00:21:01][^5^][5] Questions des sénatrices et des sénateurs * Interrogent le juge Durand sur les préconisations de la CIVIS * Abordent des sujets comme la prescription, la formation, l'éducation, la pornographie, etc. * Soulignent les difficultés et les enjeux de la lutte contre les violences sexuelles + [01:38:35][^6^][6] Conclusion du juge Durand * Répond aux questions et aux remarques des parlementaires * Insiste sur la nécessité de maintenir la CIVIS comme une institution originale et autonome * Appelle à une prise de conscience collective et à une mobilisation politique
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Cette vidéo est une présentation des travaux de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (CIVISE), animée par Karine TP et Elsa Bertagnolo, psychologues cliniciennes. Elles exposent les objectifs, les méthodes, les chiffres et les préconisations de la CIVISE, ainsi que les enjeux pour les professionnels et les victimes.
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Présentation par Emilie Cole, chargée d'étude à l'ONPE sur la prostitution des adolescents : repères juridiques, phénomènes observés et états des mieux des ressources. Cette présentation porte sur les repères des différentes formes d'exploitation sexuelle et pratiques de prostitution concernant ces jeunes en France, les parcours et profils de ces adolescents, les acteurs et partenariat mobilisés pour prendre en charge ce public.
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Violences sexuelles et vie scolaire : éclairages de la recherche et du terrain Lutter contre les violences sexistes et sexuelles sur mineur-e-s : dépistage, santé sexuelle, actions de prévention, posture professionnelle
Ambre Lesage, référente « Espace vie affective relationnelle et sexuelle » du Planning Familial 62
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TOULOUSE Table ronde enregistrée au REC22 avec Jacques Van Rillaer (Professeur émérite de psychologie à l'université de Louvain) et Franck Ramus (Directeur de Recherche CNRS, laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique).
00:01:31 : (J.V.R.) définitions historiques de psychanalyse et termes voisins ; explications ultimes des troubles ; avant et à partir de 1914 , dont comme Freud l'a conçue, 00:09:10 : il n'a pratiquement rien enlevé ; change la théorie de la séduction ; 00:15:50 : du nouveau et du bon dans la psychanalyse = le bon n'est pas nouveau et le nouveau n'est pas bon (1909 - un psy de Fribourg) 00:29:45 : (F.R.) interface psychanalyse et neurosciences = "neuropsychanalyse" ; psychanalyse a légitimité scientifique contestée ; neuro-foutaises ; 00:33:25 : concepts qui se ressemblent ; mots voisins ; bon mais pas nouveau ; jusqu'à Platon 00:36:55 : pas de preuves aux hypothèses psychanalyse de troubles mentaux 00:38:15 : ce que les psychanalystes essayent de s'approprier ; 00:38:55 : ce dont ne parle jamais la neuropsy. 00:40:00 : épistémologie (3 points) 00:41:10 : Biblio avec méta-analyses : conclusions pas en correspondance avec citations 00:47:15 : quand aboutit au désespoir et suicide ; 00:48:08 : nombre de croyants en psychanalyse = argument non convainquant 00:50:22 : prédominance en France dans milieu psychiatrique... / TCC : effet Lacan 00:54:00 : les psychanalystes d'aujourd'hui : mélange d'absurdités et de bon sens ; nombreuses écoles pour gérer les désaccords (comme schismes) 01:00:26 : encore enseigné à l'université, sans source ou juste un livre ; programme national en médecine mais pas en psycho, progrès lents.
Animation : Priscille Lacombe
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Conférence du jeudi 26 Janvier 2023 à l'Espace Samuel Paty (Lyon 8) organisée par l'AFIS Lyon. Présenté par Franck Ramus, directeur de recherches au CNRS en Sciences Cognitives
Synopsis : combien y a-t-il de sexes : 2, 3, 5 ou plus ? Qu’est-ce que le genre, et en quoi diffère-t-il du sexe ? Une femme est-elle définie par le sexe femelle ou par son identification au genre féminin ? Pourquoi y a-t-il autant de controverses sur le sens de ces mots ? Quelles sont les différentes parties qui s’opposent, et quelles sont leurs revendications? En quoi leurs intérêts sont-ils en conflit ? Et comment peut-on espérer résoudre ces conflits, en prenant en compte les intérêts légitimes de chacun ?
Franck Ramus répondra volontiers aux commentaires et aux questions sur le contenu de la conférence, mais uniquement sur son blog : https://ramus-meninges.fr/2023/04/25/.... Les commentaires sous la vidéo sont donc fermés.
0:00 Introduction 7:02 Conférence 1:38:31 Conclusion 1:40:11 Questions
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à mettre en lien avec https://hyp.is/go?url=https%3A%2F%2Fwww.planning-familial.org%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2F2023-11%2FLIVRE_BLANC_WEB.pdf&group=world<br /> et le rapport IGESR,
Biais d’autorité :
le document s’appuie sur des témoignages de médecins, de psychologues, de juristes, etc., sans préciser leurs sources, leurs qualifications, leurs affiliations, ou leurs conflits d’intérêts éventuels. Il donne ainsi l’impression que ces experts sont unanimement d’accord et qu’ils représentent la vérité scientifique, juridique ou morale sur le sujet de l’éducation à la sexualité à l’école.
Biais de confirmation :
le document sélectionne et interprète les faits, les chiffres, les études, les exemples, etc., qui vont dans le sens de sa thèse, à savoir que l’éducation à la sexualité à l’école est dangereuse, nuisible, et idéologique. Il ignore ou minimise les éléments qui pourraient contredire ou nuancer son propos, comme les bénéfices potentiels de l’éducation à la sexualité, les recommandations internationales, les avis divergents, etc.
Biais de généralisation :
le document extrapole à partir de cas concrets, souvent anecdotiques, isolés, ou non vérifiés, pour en tirer des conclusions générales et alarmistes sur l’ensemble du système éducatif, des intervenants, des contenus, et des élèves. Il utilise des termes comme “toujours”, “jamais”, “partout”, “aucun”, etc., qui ne reflètent pas la diversité et la complexité de la réalité. Biais de faux dilemme : le document oppose de façon simpliste et manichéenne deux conceptions de l’éducation à la sexualité : celle qui respecte l’enfant, sa maturité, son intimité, et son développement, et celle qui le sexualise, le traumatise, le manipule, et le dénature. Il ne laisse pas de place à une approche nuancée, critique, ou alternative, qui pourrait reconnaître les enjeux, les difficultés, et les limites de l’éducation à la sexualité à l’école, sans la diaboliser ou la rejeter.
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RECOMMANDATIONS
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atrice de l’OMS
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www.planning-familial.org www.planning-familial.org
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Garantir une coordination régionale et académique de l’ES par une systématisationdes CESCE académiques, intégrant le/la référent.e académique, des représentant·esdes ARS, collectivités territoriales, direction des droits des femmes, associations etparents d'élèves, avec des moyens dédiés.
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Désigner dans chacune des académies un·e référent·e académique commun·e àl’éducation à l’égalité F/H, aux violences sexistes et sexuelles, aux LGBTQIAphobies et àl’ES, chargé·e à temps plein, de préparer, animer et suivre la déclinaison académiquedu plan national et son suivi :- en lien avec ses homologues des autres académies (réseau national deréférent·es)- en lien avec le/la référent.e académique sur le harcèlement scolaire- avec l’ensemble des partie prenantes au niveau académique (chef.fesd'établissement, ARS, collectivités territoriales, associations, parents...),notamment par l’inscription de l’éducation à la sexualité dans les projetsacadémiques et à travers une cellule de soutien en cas de révélation de violences
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Intégrer, dans le comité de pilotage et de suivi de l’ES, les représentant·es desinstitutions et des personnels des différentes administrations concernées ainsi que lesreprésentant·es des associations, des parents d'élèves et des élèves
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Mettre en place un plan national pluriannuel dédié à l’ES et organiser, par voie législativeet réglementaire, sa déclinaison en stratégie ou convention nationale, donnant lieu à unpilotage et suivi par un comité national, incluant notamment la répartition des séancesentre Éducation nationale et intervenant·es extérieur·es
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Débuter l’ES dès le plus jeune âge, en maternelle, notamment sur la thématique duconsentement et du respect de son propre corps et de celui d’autrui
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Compléter l’article L. 312-16 du Code de l’éducation en inscrivant au moins trois séancesannuelles dédiées à l’ES dans l’emploi du temps des élèves des écoles, des collèges etdes lycées
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Introduire, par voie législative et réglementaire, les notions d’ES dans les programmesofficiels, dans le cadre d’un parcours tout au long de la scolarité
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Résumé desrecommandations
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Voici un résumé du document :
- Le document est un livre blanc sur l'éducation à la sexualité en milieu scolaire, publié en novembre 2023 par un collectif d'organisations de la société civile.
- Le document expose les enjeux, les droits, le cadre juridique et les recommandations pour une mise en œuvre effective et efficace de l'éducation à la sexualité, dans une approche globale, positive, inclusive et égalitaire.
- Le document se compose de trois parties principales :
- Cadre juridique : il rappelle les obligations légales et les textes internationaux qui protègent les droits à la santé sexuelle et reproductive, à l'égalité, à la non-discrimination et à la prévention des violences et cyberviolences sexistes et sexuelles¹[1].
- Assurer la mise en pratique de l'éducation à la sexualité : il propose des mesures pour renforcer le pilotage, la gouvernance, les moyens humains et financiers, le suivi et l'évaluation, la formation, le contenu, le format et la répartition des séances d'éducation à la sexualité dans les établissements scolaires.
- Développer un environnement favorable à l'éducation à la sexualité en dehors du milieu scolaire : il suggère des actions pour responsabiliser les lieux alternatifs de scolarisation et de sociabilité fréquentés par les jeunes, tels que les structures sportives, les centres de loisirs, les services de protection de l'enfance, etc. Il recommande également de renforcer la communication auprès de la population générale et des jeunes, notamment par la régulation des médias et des réseaux sociaux.
- Le document se termine par une conclusion, des remerciements, une bibliographie et une liste d'acronymes. Il contient également une synthèse, une table des matières et un résumé des recommandations.
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www.ippf.org www.ippf.org
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Voici un résumé du document :
- Il s'agit d'une Déclaration des droits sexuels de l'IPPF, une organisation mondiale de santé sexuelle et reproductive.
- La déclaration est basée sur les traités et instruments internationaux relatifs aux droits humains, et vise à protéger et promouvoir les droits sexuels comme des droits humains liés à la sexualité.
- La déclaration comprend trois sections : un préambule qui situe le contexte et les valeurs de la déclaration, sept principes généraux qui donnent une structure aux droits sexuels, et dix droits sexuels qui couvrent des aspects tels que l'égalité, la non-discrimination, la participation, la vie privée, l'autonomie, l'expression, l'association, la santé, l'éducation et le plaisir.
- La déclaration est le résultat de plus de deux ans de travail impliquant des experts, des volontaires et des membres du personnel de l'IPPF, ainsi que des consultations régionales et des révisions.
- La déclaration est un outil indispensable pour les organisations, les activistes, les chercheurs et les décideurs qui œuvrent à la promotion et à la garantie des droits humains dans le domaine de la sexualité. Elle reconnaît la diversité culturelle et religieuse, mais affirme l'universalité, l'indivisibilité et l'interdépendance de tous les droits humains.
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docdrop.org docdrop.org
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L’inclusion des mineurs trans. Au délà des préjugés. Arnaud Alessandrin, docteur en sociologie, Université de Bordeaux, LACES
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