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  1. Jan 2025
    1. Briefing Doc: Analyse des Inégalités Sociales dans l'Orientation Post-3ème

      Sources: Extraits de l'émission radio "Orientation post-3ème : les inégalités sociales ont-elles un impact ?" (2024)

      Thèmes Principaux:

      Sélection et Inégalités Sociales:

      L'orientation vers la voie professionnelle est souvent perçue comme une voie de relégation.

      L'analyse statistique démontre un lien significatif entre l'origine sociale et l'orientation vers la voie professionnelle, malgré des résultats scolaires similaires.

      Mécanismes de Sélection Multiples: L'orientation subie est le résultat d'une série de sélections opaques et complexes : * Décision d'orientation (souvent influencée par les notes et l'origine sociale) * Choix de spécialité (limité pour les filles et influencé par la popularité des filières) * Accès à l'apprentissage (discriminations liées au genre, à l'origine et au capital social)

      Impact de l'Intégration de la Voie Professionnelle dans l'Éducation Nationale (Années 80): Cette intégration a conduit à: Une hiérarchisation des filières * La privation des meilleurs élèves aux LP * Une redéfinition des missions éducatives de la formation professionnelle (de la transmission du métier à l'accès à l'emploi)

      L'Indocilité des Jeunes: Face à ces injustices, les jeunes: * Expriment un sentiment d'humiliation et d'injustice * Dénoncent la dépossession de leur jeunesse * Jonglent avec les contradictions entre le monde professionnel et le lycée

      Pistes de Solutions: Pour une orientation plus juste et émancipatrice: * Faciliter les passerelles entre les filières * Diversifier les spécialités offertes aux filles * Repenser la question de l'évaluation * Revaloriser les qualifications ouvrières et employées

      Idées et Faits Importants:

      "À résultat égal en troisième, les élèves d'origine populaire ont une probabilité 93 fois plus élevée d'être orientés en seconde professionnelle".

      Ce chiffre met en lumière l'impact significatif de l'origine sociale sur l'orientation.

      "On est orienté parce qu'on estime qu'on n'est pas intelligent".

      Le sentiment d'humiliation ressenti par les jeunes est souvent lié à une perception d'incompétence imputée.

      "On nous oblige à vieillir, on nous oblige à jouer à l'adulte".

      La confrontation précoce au travail prive les jeunes de leur jeunesse et les place dans une situation contradictoire.

      "L'école, l'éducation à cet âge [sont] régulés par une logique de marché".

      L'influence du marché dans l'orientation, notamment dans l'apprentissage, soulève des questions éthiques.

      "Repenser l’orientation, c'est repenser la question des savoirs, des métiers, des hiérarchies entre ces filières, de la fluidité entre ces filières, de la possibilité d'avoir une poursuite vers l'enseignement supérieur".

      La construction d'un système d'orientation plus juste nécessite une refonte profonde de la vision des savoirs et des métiers.

      Conclusion:

      L'orientation post-3ème en France est marquée par des inégalités sociales persistantes.

      La sélection complexe et opaque favorise les élèves issus de milieux favorisés et perpétue les stéréotypes de genre.

      Le sentiment d'injustice et d'humiliation exprimé par les jeunes face à ce système est un signal d'alarme.

      La construction d'un système d'orientation plus juste et émancipateur, qui garantisse la réussite de tous et toutes, est un défi majeur pour la société française.

    2. Cette transcription d'une vidéo YouTube de la chaîne "ÊtreProf" discute des inégalités sociales dans l'orientation scolaire post-troisième en France.

      Des statistiques alarmantes révèlent un lien fort entre l'origine sociale et l'orientation vers des filières professionnelles, même avec des résultats scolaires équivalents.

      L'entretien explore la complexité du système d'orientation, mettant en lumière des mécanismes de sélection opaques et potentiellement discriminatoires basés sur les notes, le genre et l'origine sociale.

      Enfin, les conséquences pour les jeunes, notamment l'humiliation et le sentiment d'injustice, sont abordées, ainsi que la nécessité de réformer le système pour une plus grande équité.

      Voici un sommaire minuté de la vidéo :

      0:00-4:37 : Introduction à la discussion sur les inégalités sociales dans l’orientation scolaire en France, en particulier en ce qui concerne les lycées professionnels.

      Le présentateur présente un « vrai-faux » sur des idées courantes sur les lycées professionnels afin de lancer la conversation.

      4:38-7:43 : Prisca, sociologue spécialisée dans la formation professionnelle, présente des statistiques sur les lycées professionnels : * 1 million d’élèves sont orientés en lycée professionnel après la troisième ou la seconde générale, ce qui représente 40 % des jeunes scolarisés après la troisième. * 80 % de ces élèves ont quinze ans ou moins. * Les élèves issus de milieux populaires ont 93 fois plus de chances d’être orientés en seconde professionnelle et 163 fois plus de chances d’être orientés en CAP, à résultats égaux en troisième. * 30 % des élèves de lycée professionnel ont cherché une place en apprentissage mais n’ont pas pu la trouver.

      7:44-12:38 : Discussion sur l’opacité et la complexité du système de sélection pour l’orientation professionnelle, qui s’effectue en trois étapes : * La décision d’orientation vers la voie professionnelle. * Le choix de la spécialité. * Le choix entre le lycée professionnel et l’apprentissage.

      Prisca souligne le manque d’information des élèves et de leurs familles face à cette complexité, et met en évidence le rôle des notes en français et en mathématiques dans la décision d’orientation, malgré leur faible valeur prédictive de la réussite en bac pro ou en CAP.

      12:39-21:03 : Discussion sur le rôle de l’origine sociale dans l’orientation. Prisca explique que les familles favorisées s’opposent souvent à l’orientation de leurs enfants vers la voie professionnelle et parviennent à la faire modifier.

      Elle souligne également que les équipes éducatives, même inconsciemment, ont tendance à penser que les élèves de milieux favorisés auront plus de soutien familial et de moyens pour réussir, ce qui les incite à les orienter vers la voie générale, même à niveau égal.

      Prisca utilise le terme « discrimination » pour décrire ce phénomène. L’animateur partage son expérience de correcteur et constate le même biais dans l’évaluation des copies.

      21:04-29:07 : Discussion sur le genre comme facteur de sélection, notamment en apprentissage.

      Prisca met en avant la pression exercée sur les filles pour les orienter vers des filières traditionnellement féminines, telles que l’esthétique ou la coiffure.

      Elle souligne les difficultés rencontrées par les filles qui souhaitent s’orienter vers des filières « masculines » et la sélection opérée par les employeurs sur des critères de savoir-être et d’apparence, en particulier dans les filières féminisées.

      29:08-30:57 : L’animateur s’interroge sur le sentiment de « ségrégation » engendré par le système d’orientation et sur la dissonance entre l’objectif affiché de réussite pour tous et la réalité de la sélection.

      30:58-42:38 : Discussion sur les changements dans l’orientation depuis les années 1980 : * L’intégration de la formation professionnelle au sein de l’Éducation nationale a conduit à une hiérarchisation des filières. * La création du bac pro visait à atteindre l’objectif des 80 % d’une classe d’âge au bac. * Cette intégration a privé les lycées professionnels des meilleurs élèves. * La mission de l’enseignement professionnel est passée de la transmission d’un métier à l’accès à l’emploi, avec une augmentation des périodes de stage. * Prisca souligne que la formation du citoyen et aux métiers est de plus en plus réduite.

      42:39-47:45 : Discussion sur le rôle de la politique et du capitalisme dans l’orientation professionnelle. Prisca évoque la campagne du Medef « Si l’école faisait son travail, j’aurais du travail » comme exemple de la remise en cause du rôle de l’école.

      L’animateur s’interroge sur l’orientation professionnelle comme « fer de lance » du capitalisme et Prisca confirme la présence d’une logique de marché dans l’apprentissage.

      47:46-55:58 : Discussion sur l’âge des élèves au moment de l’orientation (treize-quatorze ans) et les conséquences de ce choix précoce : * Confrontation au travail trop jeune, avec des conditions de travail difficiles, notamment l’exposition à des produits cancérogènes. * Difficultés particulières pour les filles dans certains secteurs, comme l’esthétique ou le soin à la personne.

      55:59-64:37 : Discussion sur la manière dont les jeunes s’approprient le système d’orientation : * Prisca évoque son ouvrage sur « l’indocilité » des jeunes face à l’orientation subie. * Les jeunes expriment un sentiment d’injustice et d’humiliation lié à l’orientation, qu’ils perçoivent comme un mépris de classe. * Cette humiliation nourrit un sentiment d’injustice qui se poursuit dans la recherche d’une place et la confrontation au travail. * Les jeunes ont une « sagacité sociologique » et perçoivent les mécanismes de sélection à l’œuvre. * Leur principale revendication est qu’on les « dépossède de leur jeunesse » en les obligeant à « jouer à l’adulte ».

      64:38-69:05 : L’animateur fait un lien entre le sentiment d’humiliation des jeunes et la montée du vote Front National chez les jeunes, notamment en milieu rural.

      Prisca nuance ce lien en soulignant les différences entre les lycées professionnels en milieu rural et en périphérie des grandes villes. Elle conclut en soulignant la colère d’une partie de la jeunesse.

      69:06-78:19 : Discussion sur les pistes de réflexion pour un système d’orientation plus juste et au service de la réussite de tous : * Autoriser les passerelles entre les filières. * Ouvrir des spécialités pour les filles. * Penser les ponts avec l’enseignement supérieur. * Remettre en question la hiérarchisation des savoirs et la dévalorisation des qualifications ouvrières et employées. * Repenser le rôle de l’évaluation et s’interroger sur son objectif : est-elle au service de l’individu ou de la sélection ?.

      L’animateur remercie Prisca pour cet échange qui ouvre des pistes de réflexion sur l’orientation professionnelle en France.

  2. Dec 2024
    1. Temps Forts de la Vidéo "De l’indocilité des jeunesses populaires. Apprenti.e.s et élèves de lycées professionnels"

      Voici les principaux temps forts de la vidéo, accompagnés d'une description des sujets abordés et des timestamps :

      1. Introduction et présentation de l'ouvrage (0:00-2:00):

      • Prisca Kergoat, professeure des universités en sociologie et directrice du laboratoire CERTOP, présente son ouvrage "De l’indocilité des jeunesses populaires. Apprenti.e.s et élèves de lycées professionnels" (2022).

      2. Point de départ de la recherche (2:00-3:40):

      • La recherche part d'une discussion avec la littérature scientifique existante sur les élèves orientés vers des métiers d'exécution.
      • Cette littérature met en évidence la force des rapports de domination, mais déduit souvent que cette domination annihile la capacité d'agir des jeunes.
      • L'objectif de l'ouvrage est de démontrer que ces jeunes ont une autonomie de pensée et une capacité à déconstruire leurs conditions, justifiant l'utilisation du concept d' "indocilité".

      3. Objectifs et méthodologie de la recherche (3:40-7:20):

      • Objectifs:
        • Caractériser les contraintes exercées sur les élèves à travers leur distribution dans les espaces de formation professionnelle.
        • Mettre à jour l'intensification du sentiment d'injustice et l'émergence de pratiques et de pensées indociles.
      • Méthodologie:
        • Deux enquêtes collectives :
          • Conditions de vie et d'études des élèves de lycées professionnels (financée par le Ministère de l'Éducation Nationale).
          • Mesure des discriminations dans l'accès à l'apprentissage (financée par le Ministère de la Jeunesse).
        • Protocole articulant :
          • Étude extensive par questionnaire (environ 3000 questionnaires) auprès d'élèves et d'apprentis de différentes spécialités (féminisées, masculinisées et mixtes).
          • Entretiens semi-directifs (43 entretiens) auprès d'enseignants et d'élèves retraçant l'expérience de l'orientation, la recherche d'une place en entreprise et l'entrée en formation.

      4. L'orientation scolaire et professionnelle (7:20-17:00):

      • Contexte de l'orientation depuis les années 90:
        • Unification progressive du système éducatif et concurrence avec l'enseignement général et technologique.
        • Évolution des caractéristiques de la population des élèves de l'enseignement professionnel, marquée par l'association de l'origine populaire et des difficultés scolaires.
      • Réformes de l'orientation (loi de 1989 et 2018) :
        • Promotion d'un individu rationnel, entrepreneur de lui-même, libre de ses choix et capable de s'émanciper.
      • Arrêt des politiques de redoublement :
        • Élèves plus jeunes au moment de l'orientation (14-15 ans pour les lycées professionnels).
      • Typologie des rapports à l'orientation:
        • L'ouvrage présente une typologie des rapports à l'orientation, mettant en lumière la diversité des expériences.
      • L'expérience partagée de l'humiliation:
        • Sentiment d'humiliation (mépris de classe et honte de soi) ressenti même par les élèves ayant une vocation pour le métier choisi.
        • L'humiliation comme une expérience ordinaire, particulièrement pour les élèves en difficulté scolaire.
        • La décision d'orientation, présentée comme légitime et réglementaire, s'appuie sur les notes et un jugement collectif, la rendant d'autant plus humiliante.
        • La décision d'orientation comme un jugement de classe fondé sur une représentation de la culture légitime.
        • Verbatim d'une élève illustrant ce sentiment d'humiliation.
      • Conséquences des réformes de démocratisation scolaire:
        • Responsabilisation individuelle des réussites et des échecs.
        • Stigmatisation accrue des jeunes orientés.
      • Résistance des élèves:
        • Les élèves n'intériorisent pas passivement les verdicts scolaires.

      5. La recherche d'une place en entreprise (17:00-27:00):

      • Contexte de la recherche d'une entreprise :
        • Inversion hiérarchique initiée dans les années 80 : la préférence pour la formation en école est remplacée par une prédilection pour l'apprentissage en entreprise.
        • Valorisation de l'apprentissage au détriment du lycée professionnel.
        • Apprentissage de plus en plus sélectif.
        • Graphique illustrant la préférence des jeunes pour l'apprentissage.
      • Sélection accentuée :
        • 30% des élèves interrogés en lycée professionnel n'ont pas réussi à accéder à l'apprentissage.
      • Typologie des pratiques de recherche:
        • Classe 1 (31%): Accès rapide à l'apprentissage grâce à un capital d'autochtonie (réseau familial et parental).
          • Principalement des garçons issus de la fraction stable des classes populaires, avec une sur-représentation des indépendants, petits commerçants et artisans.
        • Classe 2 (56%): Souhait d'entrer en apprentissage resté au stade de la simple velléité.
          • Jeunes, issus des fractions paupérisées des classes populaires, avec une sur-représentation des étrangers ou issus de l'immigration.
          • Anticipation des obstacles et lucidité sociale conduisant à considérer le lycée professionnel comme plus protecteur.
        • Classe 3: Forte mobilisation dans la recherche d'une place en apprentissage (recherches durant jusqu'à 3 mois, contactant jusqu'à 100 entreprises).
          • Certains ont accédé à l'apprentissage, d'autres non.
          • Jeunes issus des classes paupérisées, avec une sur-représentation des filles.
      • Conséquences de la sélectivité de l'apprentissage :
        • Éviction d'une partie de la population de l'accès à l'apprentissage.
        • La performance de l'apprentissage en matière d'insertion professionnelle est en partie due à l'éviction des jeunes les plus fragilisés (milieux précarisés, filles, jeunes issus de l'immigration).
        • Concurrence mécanique de l'apprentissage avec le taux d'insertion des jeunes issus des lycées professionnels.

      6. L'intensification du sentiment d'injustice (27:00-32:00):

      • Sentiment d'injustice exprimé par près de la moitié des jeunes interrogés, bien qu'ils ne soient que 15% à déclarer avoir été discriminés.
      • Verbatims illustrant le sentiment d'injustice:
        • Capacité des élèves à discuter les jugements professoraux et à repérer le double discours valorisant l'enseignement professionnel tout en encourageant les meilleurs élèves à s'orienter vers l'enseignement général.
        • Insistance sur les conseils d'orientation enfermant les jeunes dans une offre de formation genrée, plus restreinte pour les filles.
        • Difficulté de faire un choix d'orientation à l'adolescence et sentiment d'être obligés de "vieillir" prématurément.
        • Nécessité d'adopter le modèle de féminité des classes intermédiaires occidentales pour trouver et garder une place en entreprise.
        • Injonctions contradictoires : considérés comme des enfants en établissement, mais devant se comporter comme des adultes autonomes et responsables en entreprise.

      7. Conclusion (32:00-33:45):

      • Les jeunes de l'enseignement professionnel savent débusquer et mettre à jour les rapports de domination.
      • Ils déstabilisent les évidences du sens commun.
      • Leurs expériences et pratiques sociales développent des pratiques indociles.
  3. Jun 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:21][^1^][1] - [00:23:48][^2^][2] : La vidéo présente une discussion approfondie sur la réforme du lycée professionnel en France, ses enjeux, son impact sur les élèves et les établissements, ainsi que les stratégies d'implémentation. Les intervenants, qui incluent des responsables éducatifs et des experts, abordent les changements dans les métiers, l'importance de l'adaptation des formations aux besoins économiques et les défis liés à l'insertion professionnelle des jeunes.

      Points forts : + [00:00:21][^3^][3] Introduction de l'émission * Présentation de la nouvelle saison et du thème sur le lycée professionnel * Annonce des invités et rappel pour interagir sur Twitter avec le hashtag + [00:01:01][^4^][4] Présentation des invités * Introduction des experts et de leurs rôles respectifs dans l'éducation technique * Discussion sur la réforme du lycée professionnel et ses objectifs + [00:07:00][^5^][5] Défis et financements de la réforme * Évocation des difficultés de financement et des solutions proposées * Importance de l'adaptation des formations aux évolutions technologiques + [00:09:01][^6^][6] Rôle de l'Association française pour le développement de l'enseignement technique * Discussion sur l'importance de répondre aux déficits de qualification * Évolution des formations professionnelles et leur impact sur l'orientation des jeunes + [00:15:29][^7^][7] Perspective d'un chef d'établissement * Présentation de l'établissement et des formations offertes * Vision de la réforme et son impact sur les élèves et l'établissement + [00:21:13][^8^][8] Rôle des inspecteurs dans l'implémentation de la réforme * Mise en avant de la réussite des élèves en lycée professionnel * Stratégies d'accompagnement et de mise en œuvre de la réforme sur le territoire

      Résumé de la vidéo [00:23:50][^1^][1] - [00:46:47][^2^][2] : La vidéo présente une discussion approfondie sur l'évolution de l'enseignement professionnel en France, en mettant l'accent sur l'adaptation des formations aux besoins du marché du travail et l'amélioration de l'accompagnement des élèves. Les intervenants abordent diverses stratégies pour renforcer les compétences fondamentales des élèves, promouvoir la collaboration avec les entreprises locales et régionales, et encourager l'orientation professionnelle et la poursuite d'études.

      Points saillants : + [00:24:01][^3^][3] Amélioration de l'accompagnement pédagogique * Focus sur les élèves en difficulté * Enseignement des savoirs fondamentaux en petits groupes * Pédagogie adaptée pour les difficultés persistantes + [00:25:17][^4^][4] Propositions pour l'épanouissement et la professionnalisation des élèves * Choix d'options complémentaires aux enseignements * Parcours de consolidation et découverte des métiers * Tutorat et lutte contre le décrochage scolaire + [00:27:02][^5^][5] Rôle crucial des territoires dans l'évolution des formations * Importance de l'adaptation des formations aux besoins locaux * Collaboration entre établissements et partenaires économiques * Création de formations courtes répondant aux besoins spécifiques + [00:31:43][^6^][6] Défis de l'adaptation des formations professionnelles * Nécessité d'accélérer l'évolution des formations * Importance de l'insertion professionnelle et de la qualité des études * Réflexion sur l'implantation géographique et la pertinence des formations + [00:35:01][^7^][7] Ouverture des établissements sur le monde extérieur * Renforcement du lien école-entreprise * Création du bureau des entreprises pour une meilleure collaboration * Importance de l'accompagnement des élèves dans leur orientation + [00:39:53][^8^][8] Utilisation du numérique et travail en réseau * Intégration du numérique dans l'éducation * Création de campus numériques et de réseaux d'établissements * Amélioration de la relation entre les jeunes, les professeurs et les tuteurs

      Résumé de la vidéo [00:46:49][^1^][1] - [01:02:21][^2^][2] : La vidéo aborde le thème de l'éducation professionnelle en France, en mettant l'accent sur la diversité des formations disponibles et l'importance de l'accompagnement individuel des élèves. Elle souligne également la nécessité d'une meilleure visibilité des bacs technologiques et la transformation de l'espace scolaire pour favoriser l'interaction entre l'éducation et le secteur économique. La réforme de l'éducation professionnelle est discutée, avec un accent sur la personnalisation des parcours éducatifs et l'importance du mentorat et de l'accompagnement pour prévenir le décrochage scolaire.

      Points saillants: + [00:46:49][^3^][3] Diversité des formations et accompagnement * Éventail de métiers et formations * Accompagnement individuel nécessaire * Importance des bacs technologiques + [00:47:58][^4^][4] Modularité des espaces scolaires * Rénovation d'établissements * Création de fablabs et tiers-lieux * Interpénétration des milieux éducatifs et économiques + [00:48:31][^5^][5] Mise en place de la réforme * Utilisation des personnels internes * Formalisation de dispositifs existants * Concertation et formation pour la réforme + [00:50:01][^6^][6] Continuum bac+3 * Groupe pilotant le continuum * Accompagnement vers les STS * Transition collège-lycée professionnel + [00:51:59][^7^][7] Lutte contre le décrochage * S'adresser aux jeunes en difficulté * Nécessité de relais externes * Mentorat comme solution + [00:53:36][^8^][8] Enchaînement de réformes depuis 2017 * Dynamisation de l'apprentissage * Évolution des pratiques pédagogiques * Personnalisation des parcours éducatifs

  4. Dec 2023
    1. Témoignage d’Andréa, élève en bac pro technicien du bâtiment, organisationet réalisation du gros œuvre, à propos de son parcours de réorientation« Lors de mon parcours scolaire, j’ai fait une première 2 de généraleet technologique au lycée des Eucalyptus à Nice-Ouest, mais je n’avais pasle niveau nécessaire, du coup j’ai redoublé. Lors de ma deuxième 2 de , j’ai eul’occasion de travailler sur un chantier. En fait, ça a été une découverte complète,un déclic, et, à la fin de mon travail, je me suis renseigné un peu sur les étudesqu’il y avait en rapport avec le bâtiment et les travaux publics. Je suis tombésur le lycée Vauban, qui proposait cette filière-là. Je suis allé voir ma conseillèred’orientation et elle m’a conseillé le dossier passerelle, qui permet en fait depasser d’une filière à l’autre sans redoubler forcément, ça évite de perdre uneannée et de passer son bac à 18 ans. Grâce à ça, j’ai pu intégrer le lycée Vauban ;ma conseillère d’orientation m’a toujours soutenu. »
  5. May 2023