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  1. Nov 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:22:02][^2^][2]:

      Ce webinaire, animé par Léa Billen, explore l'impact et le sens des pratiques de débrouille écologiques dans les classes populaires. Léa présente sa thèse en géographie sociale, qui examine comment les habitants des quartiers populaires en France adoptent des pratiques écologiques dans leur vie quotidienne.

      Moments forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction et présentation de Léa Billen * Léa est docteur en géographie * Elle a soutenu sa thèse en 2023 * Elle enseigne l'histoire-géo au collège et au lycée + [00:06:04][^4^][4] Concept d'écologisation * Réduction de l'impact environnemental * Requalification écologiste des pratiques * Processus de politisation des actes + [00:08:15][^5^][5] Grilles de lecture sur l'écologie populaire * Indifférence des classes populaires * Dépossession de l'écologie * Écologie populaire propre aux classes populaires + [00:16:00][^6^][6] Pratiques de sobriété populaire * Impact environnemental faible * Critique de la distinction verte * Valorisation des pratiques sobres des classes populaires + [00:19:39][^7^][7] Études de cas * Vide-grenier de la Régie de quartier de Saint-Denis * Maison pour agir à Vaulx-en-Velin * Initiatives de réemploi et de convivialité

      Résumé de la vidéo [00:22:05][^1^][1] - [00:42:50][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo explore les pratiques de débrouille et leur impact écologique. Léa Billen discute des limites et des avantages de ces pratiques, en soulignant comment elles peuvent évoluer vers des pratiques plus écologiques.

      Moments forts: + [00:22:05][^3^][3] Gratiferia et débrouille * Événements de tout gratuit * Réutilisation et réparation d'objets * Limites écologiques de ces pratiques + [00:23:01][^4^][4] Critiques des pratiques de débrouille * Encouragement à la surconsommation * Problèmes de stockage et de gestion des déchets * Tensions entre fonctions sociales et environnementales + [00:26:01][^5^][5] Potentiel écologique des pratiques de débrouille * Réduction de l'impact environnemental * Systématisation de la seconde main * Économies réinvesties dans des pratiques écologiques + [00:29:01][^6^][6] Motivations et significations des pratiques écologiques * Bon sens et valeurs personnelles * Critiques de l'écocitoyenneté dominante * Importance de la dignité et de l'autonomie + [00:34:01][^7^][7] Stratégies des associations pour promouvoir l'écologie * Mise en sourdine de l'écologie * Débats sur la gratuité et la limitation des besoins * Mise en scène des valeurs écologiques

      Résumé de la vidéo [00:42:52][^1^][1] - [01:06:35][^2^][2]:

      Cette partie de la vidéo explore l'impact et le sens des pratiques écologiques dans les classes populaires, en soulignant les défis socio-économiques et les dynamiques politiques.

      Moments forts: + [00:42:52][^3^][3] Introduction des défis socio-économiques * Impact sur l'écologisation * Nature des pratiques * Sens des pratiques + [00:44:02][^4^][4] Discussion sur l'invisibilité des classes populaires * Invisibilité des pratiques écologiques * Réflexions sur les élections et l'écologie * Critique des voitures électriques + [00:50:01][^5^][5] Pratiques de débrouille et écologie ordinaire * Réutilisation et bricolage * Transmission des savoir-faire * Importance de l'écologie pratique + [00:57:01][^6^][6] Engagement militant et écologisation * Mobilisation dans les quartiers populaires * Processus de politisation * Défis de l'engagement écologique + [01:02:00][^7^][7] Modes d'action et pouvoir d'agir * Différence entre lutte et alternative écologique * Impact des actions concrètes * Désillusion face aux pouvoirs publics

      Résumé de la vidéo [01:06:36][^1^][1] - [01:27:49][^2^][2]:

      Cette vidéo explore l'impact et le sens des pratiques de débrouille dans l'écologie populaire, en mettant en lumière les luttes des habitants, la transmission des savoirs et les défis spécifiques des quartiers populaires.

      Moments forts: + [01:06:36][^3^][3] Luttes des habitants * Contre les infrastructures polluantes * Importance des ressources militantes * Engagement écologique comme porte d'entrée + [01:07:08][^4^][4] Formation des militants * Pas seulement scolaire ou scientifique * Formations organisées par des associations * Transmission par le faire et intergénérationnelle + [01:09:01][^5^][5] Impact de la migration * Expériences de migration influençant l'engagement * Transmission des savoir-faire des pays d'origine * Confrontation aux inégalités Nord-Sud + [01:12:00][^6^][6] Souffrance et conscience écologique * Exemple de la Martinique * Souffrance communautaire et révolte * Complexité des enjeux écologiques et politiques + [01:18:00][^7^][7] Définition des quartiers populaires * Contexte social et économique précarisé * Usage de l'espace public et morphologie urbaine * Spécificités des quartiers en politique de la ville

  2. Oct 2024
    1. Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:23:24][^2^][2]:

      Ce webinaire présente Panoramax, une infrastructure numérique qui pourrait surpasser Google StreetView. Il explore les fonctionnalités, les avantages et les contributions de divers intervenants.

      Moments forts: + [00:00:00][^3^][3] Introduction et objectifs * Présentation de Panoramax * Comparaison avec Google StreetView * Objectifs du webinaire + [00:00:32][^4^][4] Intervenants et perspectives * Présentation des intervenants * Différentes perspectives sur Panoramax * Rôle des collectivités et des contributeurs + [00:01:20][^5^][5] Utilisation et contributions * Utilisation par la ville de Bayonne * Contributions à OpenStreetMap * Besoins et avantages pour les collectivités + [00:06:00][^6^][6] Fonctionnalités techniques * Comparaison avec Mapillary * Décentralisation et souveraineté des données * Fonctionnalités spécifiques de Panoramax + [00:12:00][^7^][7] Gouvernance et financement * Financement par la DINUM et l'IGN * Contributions multiples et partenariats * Rôle de la communauté et des acteurs publics

      Résumé de la vidéo [00:23:26][^1^][1] - [00:46:45][^2^][2]:

      La vidéo présente le projet Panoramax, une infrastructure numérique collaborative pour la collecte et l'utilisation de photos, visant à dépasser les limitations de Google StreetView.

      Moments forts: + [00:23:26][^3^][3] Introduction du projet Panoramax * Problèmes avec Mapillary après son rachat par Meta * Avantages de Panoramax pour la contribution de photos * Démarche collaborative pour la collecte de photos + [00:25:00][^4^][4] Mise en œuvre du projet * Utilisation d'une GoPro pour la collecte de photos * Participation des collègues de différents services * Intégration avec le SIG web Easy Go + [00:30:00][^5^][5] Avantages de Panoramax * Photos de lieux non couverts par Google * Mise à jour régulière des images * Participation de divers services et citoyens + [00:35:00][^6^][6] Utilisation par Geovélo * Cartographie des aménagements cyclables * Collecte de photos immersives le long de la Loire à Vélo * Intégration des photos dans les outils internes + [00:40:00][^7^][7] Perspectives et développement futur * Collaboration avec les collectivités * Utilisation des photos pour la mise à jour des données * Démonstration de l'intégration des photos dans OpenStreetMap

      Résumé de la vidéo [00:46:47][^1^][1] - [01:10:47][^2^][2]:

      Cette partie du webinaire présente Panoramax, une infrastructure numérique collaborative pour la collecte et l'utilisation de photos géolocalisées. Les intervenants discutent des défis techniques, des cas d'usage variés, et de la gouvernance communautaire du projet.

      Moments forts: + [00:46:47][^3^][3] Géolocalisation et qualité des photos * Développement d'une application mobile pour corriger les écarts de géolocalisation * Acceptation de toutes les photos géolocalisées sur Panoramax * Tri des photos pour caractériser leur qualité + [00:48:13][^4^][4] Utilisation des photos pour divers usages * Vérification de l'état des routes et des arrêts de bus * Identification et classification des panneaux routiers * Analyse des façades et des bâtiments + [00:50:01][^5^][5] Gouvernance et communauté * Projet initié par OpenStreetMap France et l'IGN * Plus de 36 millions de photos et 500 contributeurs * Forum des géocommuns pour échanger et voter sur les priorités + [00:55:00][^6^][6] Financement et priorités * Importance de convaincre les financeurs avec des retours utilisateurs * Souplesse dans le fonctionnement pour s'adapter aux besoins * Défis potentiels liés aux indicateurs d'impact + [01:03:01][^7^][7] Détection automatique et IA * Détection de panneaux de signalisation et signalisation horizontale * Collaboration avec des universités et des chercheurs * Développement d'une application mobile pour faciliter la contribution

      Résumé de la vidéo [01:10:50][^1^][1] - [01:30:35][^2^][2]:

      Cette vidéo présente Panoramax, une infrastructure numérique qui pourrait surpasser Google StreetView. Les intervenants discutent de l'intégration de Panoramax dans divers outils SIG (Systèmes d'Information Géographique) et de ses applications pratiques.

      Moments forts: + [01:10:50][^3^][3] Introduction et intégration * Discussion sur l'intégration de Panoramax * Utilisation dans les outils SIG * Exemple de stationnement PMR + [01:13:02][^4^][4] Fonctionnalités interactives * Visualisation des données en temps réel * Mise à jour des données de stationnement * Navigation et revue thématique + [01:15:00][^5^][5] Questions et réponses * Débat sur l'intégration des photos * Possibilité de pointer vers des séquences de photos * Partage de ressources et documentation + [01:18:20][^6^][6] Utilisation pratique * Expériences avec OpenStreetMap * Comparaison avec Google Maps * Développement de l'interface utilisateur + [01:23:04][^7^][7] Perspectives futures * Intégration dans les services de l'IGN * Projets de modélisation 3D * Expansion internationale et collaboration

  3. Feb 2024
    1. Roberto CASATI, The cognitive life of maps

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence du professeur Roberto Casati sur la vie cognitive des cartes, c'est-à-dire la façon dont nous interagissons avec les cartes pour nous orienter et comprendre le monde. Il présente les caractéristiques, les limites et les enjeux des cartes comme représentations spatiales, en les comparant à d'autres formes de représentation comme les diagrammes, le langage ou les images. Il propose une sémantique formelle des cartes basée sur la notion de termes singuliers structurés, qui permet de rendre compte de la compositionnalité, de la généricité naturelle et de l'assignation automatique des cartes.

      Points forts : + [00:01:37][^3^][3] Les quatre modes d'orientation * Il distingue quatre façons de se repérer dans l'espace : le système 1 (automatique), le système 2 (réfléchi), le système 3 (avec une carte) et le système 4 (avec un GPS) * Il s'intéresse au système 3, qui implique une interaction entre l'utilisateur et la carte, et qui nécessite des compétences spatiales et des calculs de navigation + [00:10:55][^4^][4] Les contraintes méthodologiques pour étudier les cartes * Il pose trois contraintes pour définir ce qu'est une carte : la même dimensionnalité, la distinction entre la carte et le territoire, et la contrainte méritopologique * Il exclut les cas de distraction, comme les cartes qui mentent ou qui sont inversées, et se concentre sur les cas paradigmatiques de cartes + [00:14:40][^5^][5] La sémantique squelettique des cartes * Il développe une sémantique formelle des cartes qui repose sur l'idée que les cartes sont des surfaces colorées qui expriment des propriétés des régions du territoire * Il montre comment la vérité d'une carte peut être dérivée de la vérité de ses couches, qui sont des transparences imprimées d'une seule couleur * Il compare les cartes au langage naturel et montre que les cartes ont des termes singuliers structurés, qui sont des régions qui ont une structure méritopologique + [00:22:00][^6^][6] La généricité naturelle et l'hyper généricité des cartes * Il reprend la notion de généricité naturelle de Flint Schier, qui caractérise les représentations iconiques comme les images, et qui implique que la connaissance du sens d'une image et l'acquaintance perceptive avec d'autres objets génèrent la connaissance du sens d'autres images * Il soutient que les cartes sont hyper génériques, car il suffit d'avoir une compétence spatiale pour comprendre le sens de n'importe quelle carte, sans même avoir besoin d'acquaintance perceptive * Il illustre ce point avec un exemple de représentation d'un éléphant et d'un chien sur une table + [00:26:26][^7^][7] L'assignation automatique des cartes * Il décrit le phénomène de l'assignation automatique, qui consiste à ce que dès qu'une forme est tracée sur une surface et qu'on lui attribue la fonction de carte, toutes les parties de cette forme deviennent immédiatement sémantiquement actives * Il explique que c'est une sorte de magie qui fait que les cartes ont un pouvoir de référence immédiat, et que le travail du cartographe est ensuite de trouver quelle partie de la carte correspond à quelle partie du territoire * Il compare ce phénomène au langage naturel et montre que les cartes sont plus transparentes que les expressions linguistiques

      Résumé de la vidéo [00:28:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2] :

      Cette partie de la vidéo traite de la relation entre les cartes et les images, et de la façon dont les cartes peuvent être considérées comme des images particulières qui ont des propriétés spécifiques. L'orateur présente les arguments de Goodman, Blum et Kulik, qui soutiennent que les cartes sont des images dénotatives, c'est-à-dire qu'elles représentent directement des objets ou des situations sans passer par un langage conventionnel. Il examine ensuite les objections de Resnikoff, qui affirme que les cartes sont des images connotatives, c'est-à-dire qu'elles impliquent une interprétation basée sur des règles et des symboles. Il propose enfin sa propre position, qui consiste à distinguer entre les aspects dénotatifs et connotatifs des cartes, et à montrer comment les cartes peuvent être à la fois des images et des langages.

      Points forts : + [00:28:15][^3^][3] Les cartes sont des images dénotatives selon Goodman, Blum et Kulik * Ils s'appuient sur le principe de la ressemblance et de la projection * Ils rejettent l'idée que les cartes soient des langages ou des systèmes de signes * Ils soulignent le rôle de la perception et de la cognition spatiale dans la compréhension des cartes + [00:33:25][^4^][4] Les cartes sont des images connotatives selon Resnikoff * Il critique le principe de la ressemblance et de la projection comme insuffisants et trompeurs * Il défend l'idée que les cartes sont des langages ou des systèmes de signes qui nécessitent un apprentissage * Il met en évidence le rôle de la culture et de la convention dans la production et l'interprétation des cartes + [00:37:10][^5^][5] Les cartes sont des images particulières qui combinent des aspects dénotatifs et connotatifs selon l'orateur * Il reconnaît la validité des arguments des deux camps, mais les considère comme incomplets et partiels * Il propose une distinction entre les aspects iconiques et symboliques des cartes, qui correspondent respectivement aux aspects dénotatifs et connotatifs * Il montre comment les cartes peuvent être à la fois des images et des langages, en fonction du contexte et du but de leur utilisation