1 Matching Annotations
  1. Feb 2024
    1. Roberto CASATI, The cognitive life of maps

      Résumé de la vidéo [00:00:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2] :

      Cette vidéo est une conférence du professeur Roberto Casati sur la vie cognitive des cartes, c'est-à-dire la façon dont nous interagissons avec les cartes pour nous orienter et comprendre le monde. Il présente les caractéristiques, les limites et les enjeux des cartes comme représentations spatiales, en les comparant à d'autres formes de représentation comme les diagrammes, le langage ou les images. Il propose une sémantique formelle des cartes basée sur la notion de termes singuliers structurés, qui permet de rendre compte de la compositionnalité, de la généricité naturelle et de l'assignation automatique des cartes.

      Points forts : + [00:01:37][^3^][3] Les quatre modes d'orientation * Il distingue quatre façons de se repérer dans l'espace : le système 1 (automatique), le système 2 (réfléchi), le système 3 (avec une carte) et le système 4 (avec un GPS) * Il s'intéresse au système 3, qui implique une interaction entre l'utilisateur et la carte, et qui nécessite des compétences spatiales et des calculs de navigation + [00:10:55][^4^][4] Les contraintes méthodologiques pour étudier les cartes * Il pose trois contraintes pour définir ce qu'est une carte : la même dimensionnalité, la distinction entre la carte et le territoire, et la contrainte méritopologique * Il exclut les cas de distraction, comme les cartes qui mentent ou qui sont inversées, et se concentre sur les cas paradigmatiques de cartes + [00:14:40][^5^][5] La sémantique squelettique des cartes * Il développe une sémantique formelle des cartes qui repose sur l'idée que les cartes sont des surfaces colorées qui expriment des propriétés des régions du territoire * Il montre comment la vérité d'une carte peut être dérivée de la vérité de ses couches, qui sont des transparences imprimées d'une seule couleur * Il compare les cartes au langage naturel et montre que les cartes ont des termes singuliers structurés, qui sont des régions qui ont une structure méritopologique + [00:22:00][^6^][6] La généricité naturelle et l'hyper généricité des cartes * Il reprend la notion de généricité naturelle de Flint Schier, qui caractérise les représentations iconiques comme les images, et qui implique que la connaissance du sens d'une image et l'acquaintance perceptive avec d'autres objets génèrent la connaissance du sens d'autres images * Il soutient que les cartes sont hyper génériques, car il suffit d'avoir une compétence spatiale pour comprendre le sens de n'importe quelle carte, sans même avoir besoin d'acquaintance perceptive * Il illustre ce point avec un exemple de représentation d'un éléphant et d'un chien sur une table + [00:26:26][^7^][7] L'assignation automatique des cartes * Il décrit le phénomène de l'assignation automatique, qui consiste à ce que dès qu'une forme est tracée sur une surface et qu'on lui attribue la fonction de carte, toutes les parties de cette forme deviennent immédiatement sémantiquement actives * Il explique que c'est une sorte de magie qui fait que les cartes ont un pouvoir de référence immédiat, et que le travail du cartographe est ensuite de trouver quelle partie de la carte correspond à quelle partie du territoire * Il compare ce phénomène au langage naturel et montre que les cartes sont plus transparentes que les expressions linguistiques

      Résumé de la vidéo [00:28:00][^1^][1] - [00:40:00][^2^][2] :

      Cette partie de la vidéo traite de la relation entre les cartes et les images, et de la façon dont les cartes peuvent être considérées comme des images particulières qui ont des propriétés spécifiques. L'orateur présente les arguments de Goodman, Blum et Kulik, qui soutiennent que les cartes sont des images dénotatives, c'est-à-dire qu'elles représentent directement des objets ou des situations sans passer par un langage conventionnel. Il examine ensuite les objections de Resnikoff, qui affirme que les cartes sont des images connotatives, c'est-à-dire qu'elles impliquent une interprétation basée sur des règles et des symboles. Il propose enfin sa propre position, qui consiste à distinguer entre les aspects dénotatifs et connotatifs des cartes, et à montrer comment les cartes peuvent être à la fois des images et des langages.

      Points forts : + [00:28:15][^3^][3] Les cartes sont des images dénotatives selon Goodman, Blum et Kulik * Ils s'appuient sur le principe de la ressemblance et de la projection * Ils rejettent l'idée que les cartes soient des langages ou des systèmes de signes * Ils soulignent le rôle de la perception et de la cognition spatiale dans la compréhension des cartes + [00:33:25][^4^][4] Les cartes sont des images connotatives selon Resnikoff * Il critique le principe de la ressemblance et de la projection comme insuffisants et trompeurs * Il défend l'idée que les cartes sont des langages ou des systèmes de signes qui nécessitent un apprentissage * Il met en évidence le rôle de la culture et de la convention dans la production et l'interprétation des cartes + [00:37:10][^5^][5] Les cartes sont des images particulières qui combinent des aspects dénotatifs et connotatifs selon l'orateur * Il reconnaît la validité des arguments des deux camps, mais les considère comme incomplets et partiels * Il propose une distinction entre les aspects iconiques et symboliques des cartes, qui correspondent respectivement aux aspects dénotatifs et connotatifs * Il montre comment les cartes peuvent être à la fois des images et des langages, en fonction du contexte et du but de leur utilisation