19 Matching Annotations
  1. Oct 2023
  2. Dec 2022
    1. Plus largement, le respect de la vie privée del’enfant est tributaire de ses conditions devie dans leur globalité, et notamment de sesconditions de logement. Comment un enfantpeut-il avoir une vie privée s’il ne peut jamaisse retirer dans un lieu préservé, soustrait duregard des autres ? Et, a fortiori, comment celaserait-il possible si sa famille elle-même nedispose pas d’un tel espace ?
    2. Cette intuition est juste, puisque c’estégalement une approche par la négative queretient la Convention internationale des droitsde l’enfant (CIDE) pour reconnaître, dans sonarticle 16, le droit au respect de la vie privée :« Nul enfant ne fera l’objet d’immixtionsarbitraires ou illégales dans sa vie privée, safamille, son domicile ou sa correspondance,ni d’atteintes illégales à son honneur ou à saréputation »
    3. Cette intuition est juste, puisque c’estégalement une approche par la négative queretient la Convention internationale des droitsde l’enfant (CIDE) pour reconnaître, dans sonarticle 16, le droit au respect de la vie privée :« Nul enfant ne fera l’objet d’immixtionsarbitraires ou illégales dans sa vie privée, safamille, son domicile ou sa correspondance,ni d’atteintes illégales à son honneur ou à saréputation »
    1. Ce droit au respect de la vie privée, dont lavaleur constitutionnelle4 a été consacrée entant que composante de la liberté personnelle,a été reconnu sur le plan international dèsl’adoption de la Déclaration universelledes droits de l’homme de 19485 dont lesdispositions précisent que le respect de la vieprivée couvre celui de la famille, du domicile oude la correspondance, ainsi que les atteintes àl’honneur et à la réputation.
    2. Ce droit au respect de la vie privée, dont lavaleur constitutionnelle4 a été consacrée entant que composante de la liberté personnelle,a été reconnu sur le plan international dèsl’adoption de la Déclaration universelledes droits de l’homme de 19485 dont lesdispositions précisent que le respect de la vieprivée couvre celui de la famille, du domicile oude la correspondance, ainsi que les atteintes àl’honneur et à la réputation.
    3. Cette intuition est juste, puisque c’estégalement une approche par la négative queretient la Convention internationale des droitsde l’enfant (CIDE) pour reconnaître, dans sonarticle 16, le droit au respect de la vie privée :« Nul enfant ne fera l’objet d’immixtionsarbitraires ou illégales dans sa vie privée, safamille, son domicile ou sa correspondance,ni d’atteintes illégales à son honneur ou à saréputation ».
  3. Sep 2020
    1. L’homme asservi n’est pas seulement contraint, il consent à sa contrainte.

      …mais la personne «asservie» le consent-elle vraiment en connaissance de cause?

      Une étude montre que plus les gens sont conscients de ce qui est à l’œuvre, plus ils sont réticents à utiliser les services qui exploitent les données de leur vie privée.

    2. Mais il ne songe pas aux causes

      C’est ce que font les interfaces dites «user-friendly»: elles nous dispensent de penser, elles nous font oublier de penser.

      La transparence de la technologie, sa présence normalisée, voire imperceptible dans la vie quotidienne est aussi une bonne chose – c’est la tâche du design de faire bénéficier une technologie de pointe au plus grand nombre.

      Seulement, le numérique dissimule des enjeux de vie privée que nous ne pouvons percevoir directement par les sens: les enjeux sont invisibilisés, et les technologies «user-friendly» étendent leur pouvoir abusent du fait que les mécanismes échappent à notre perception, à notre entendement.

  4. Apr 2020
  5. Mar 2020
    1. À cet égard, il est absurde de fonder le droit d’usage des données sur le seul consentement individuel de chacun.

      Puisque le citoyen moyen n'a justement pas les moyens de prendre une décision éclairée, il faut remettre l'enjeu du côté décisionnel collectif.

    2. renvoyer aux individus le fardeau de répondre à des enjeux qui concernent la collectivité

      le fardeau est en effet toujours pelleté dans la cour de l'utilisateur, le plus souvent vulnérable et incapable de saisir les enjeux qui se présentent à lui.

      Le citoyen lambda n'ayant ni le temps ni les ressources cognitives à consacrer à ce genre de question, il faut encadrer le phénomène de manière bienveillante à un niveau global (celui des décisions publiques, gouvernementales).