- Oct 2019
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Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies, humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l’oeil des mots en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourageur les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
Il désire s’identifier avec tous les opprimés de son pays et établir des liens avec eux avec le « secret des grandes communications. » Encore une fois, d’une manière biblique, Césaire se compare à Dieu. Tout comme dans l’Ancien Testament, Césaire contemple toutes les choses qu’il dirait comme « fleuve, […] tornade, […] feuille » et elles apparaîtront, comme s’il était Dieu. Avec ce pouvoir, il désire relâcher une terreur de catastrophes naturelles sur son pays pour qu’il puisse recommencer a nouveau. D’une certaine façon, Césaire ridiculise le catholicisme. C’est la religion des colonisateurs, ses oppresseurs, qu’ils ont imposée à son peuple. À mon avis, Césaire a une sorte de complexe de dieu tout au long de son poème. Pourtant, il se moque aussi du catholicisme en quelque sorte.
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Sur cette terre exorcisée, larguée a la dérive de sa précieuse intention maléfique
Césaire emploie une assonance en [e] dans cet extrait. Il parle encore de la Martinique. En utilisant le champ lexique de la nature et de l’enfer.
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