- Jan 2021
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le domaine des Acao, dont la problématique centrale est le mode de fonctionnement collectif sur support numérique.
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Ainsi, des problématiques très variées, telles que la conception et la gestion des environnements favorisant l'apprentissage collectif [ReffayChanier03], les processus socio-affectifs médiatisés [Jarvela04], la nature de l'acte collaboratif ([DillenbourgEtAl96] ; [Lund04]), les modalités de résolution synchrone et collective des problèmes [RoschelleTeasley95], les processus d'argumentation collective médiatisée ([DeVriesEtAl02] ; [Baker04]) s'y côtoient. Le champ que pourrait couvrir le paradigme Acao semble tellement vaste que les débats sur les objets de recherche et la théorisation de ce courant sont toujours d'actualité (cf. [LehtinenEtAl98] ; [Stahl02]).
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cognition distribuée
D'aprés ce que j'ai compris, la cognition distribuée estime que la cognition et la connaissance ne sont pas limitées à un individu, mais sont distribuées à travers des objets, des personnes, et des outils dans l’environnement.
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La perspective "technocentrée" selon laquelle les outils technologiques déterminent seuls les processus cognitifs humains
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Dans le domaine des interactions homme-machine, les travaux de Suchman et de Winograd et Flores ([Suchman87] ; [WinogradFlores86]), ont porté les germes de la contestation du paradigme cognitiviste
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l'idée que toute action humaine est configurée par l'environnement (tant matériel que symbolique ou conceptuel, tant individuel que collectif) dans lequel elle s'inscrit, est mise en valeur à travers les écrits socioculturels. Toutefois, le rôle des artefacts dans une situation instrumentée est davantage pris en considération au sein du paradigme de la cognition distribuée.
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Nous nous concentrerons sur deux de ces nouvelles approches émergentes en sciences cognitives, à savoir le paradigme de la cognition distribuée et les recherches en Acao, où la nature de l'activité instrumentée se pose comme question de recherche fondamentale.
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Sans vouloir trop généraliser, nous pourrions appeler "nouvelles conceptions socioculturelles" les paradigmes qui puisent dans l'idée vygotskienne originelle selon laquelle l'activité humaine ne peut pas être considérée comme indépendante de son environnement social et culturel.
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selon l'approche vygotskienne tout outil est fortement marqué par la culture dans laquelle il s'inscrit
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C'est par la théorie socioculturelle, issue des travaux de Vygotski, que nous devons commencer
Cette théorie nous dit que l’apprentissage et l’acquisition de connaissances résultent de l’interaction sociale.
Il me semble curieux de savoir comment l'interaction sociale se fait à travers la manipulation des artefacts technologiques, il doit y des interactions sociales forcement.
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Comment est ressenti le changement qui se fait jour en Alao dans la tentative de reconsidérer la place des outils médiateurs ? Les recherches en sciences cognitives, notamment celles en Acao (Apprentissages Collectifs Assistés par Ordinateur, Computer Supported Collaborative Learning, CSCL), paradigme émergent visant à explorer les fonctionnements collectifs médiatisés, ainsi que celles en cognition distribuée,
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de quelle manière les différents courants en apprentissage de langues médiatisé réagissent-ils aux débats portant sur l'indissociabilité du social et du culturel (notamment technologique) en apprentissage et en cognition ? Que nous disent les mutations actuelles en Alao sur la pertinence de cette approche ? Quel serait son potentiel pour les discussions théoriques et méthodologiques en Alao ?
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Cette étude, non exhaustive par définition, est conditionnée par le présent de l'écriture : pour un champ aussi mouvant que l'Alao qui ne cesse de mener des réflexions pluridisciplinaires, notre contribution a un caractère synchronique dans sa volonté d'analyser l'actualité épistémologique en Alao avec un œil critique.
Il s'agit d'une investigation cualitative où l'on explique un phénomène.
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Au sein de l'apprentissage des langues assisté par ordinateur, les recherches – majoritairement anglo-saxonnes – en télécollaboration (telecollaboration), en Network Based Language Teaching (NBLT, enseignement des langues basé sur les réseaux), en Internet-mediated Intercultural Foreign Language Education (ICFLE, éducation interculturelle en langue étrangère médiatisée par Internet) et en Sociocultural Second Language Acquisition (Sociocultural SLA, approche socioculturelle de l'acquisition des langues secondes) témoignent, à des degrés variés, de l'intégration d'une approche qui vise à examiner conjointement les propriétés humaines et technologiques en interaction
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L'accent est mis sur la manière dont les propriétés humaines et matérielles interagissent de manière dynamique dans une situation collective médiatisée
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Concluant avec Jeannerey (2000) que « la production de connaissance n’est pas neutre puisque comprendre ce que peuvent les médias est un moyen de les configurer » (2000 : 193) nous aboutissons à une proposition pour orienter la réflexion épistémologique en ALMT, qui serait d’encourager au sein de notre communauté une indispensable réflexion sur l’outil, en évitant les pièges d’un technocentrisme ‘commercial’ primaire, sans pour autant faire l’économie d’une interrogation critique sur les rapports entre le technocentrisme ‘culturel’ et les effets qu’il induit dans les diverses cultures d’apprentissage
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Dans la classe de langue, présentielle ou virtuelle, l’objectif des scénarios constructivistes est de stimuler la négociation du sens. Dans un environnement médié par ordinateur, l’orchestration du sens est une entreprise complexe
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Comment créer du sens à partir de signes qui ne sont plus exclusivement linguistiques mais multimodaux, c’est à dire qui complètent le sens textuel par d’autres modes sémiotiques comme l’aural, le visuel (interprétation d’icones ou de photos), et le tactile (manipulation de la souris, du pavé tactile, de l’écran tactile) ? Comment rendre compte de la confrontation entre l’apprenant et les diverses modalités sémiotiques auxquels le convie l’environnement d’apprentissage, sachant que ces modalités sont simultanément présentes et qu’il doit les maîtriser en interaction synchrone avec ses co-apprenants ?
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comment sait-on qu’on sait, quand on est à distance ?
Il me paraît qu'ils'agit d'une question trés intéressante à discuter.
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affordance communicative
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Cet ‘objet ALMT’ incluera le processus instrumenté d’apprentissage et le dispositif sur lequel il repose, soit : la machine, l’acteur humain et le projet éducatif
Pour moi, dans cette partie on présente la question de recherche que je poserais de la manière suivante: Commenr l'approche de l'objet ALMT ferait intéragir de manière homogène la machine / l'acteur humain et le projet éducatif?
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L’affordance se comprend comme
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pour que la théorie contribue à la pratique en ALMT il faut qu’elle en épouse le contexte.
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Technicisme, cognitivisme et socio-constructivisme, tels sont bien les paradigmes constitutifs du domaine, à prendre en compte pour construire l’objet d’une épistémologie de la didactique des langues
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Il s’agit alors de construire un savoir qui circonscrive un nouvel objet
À mon avis c'est la problématique de l'article, Comment on va réussir à faire intéragir la machine , l'acteur humain et le projet éducatif en langues lequel a changé son orientation communicationnelle depuis les années 70. Comment adapter cette contextualisation de l'actionnelle aux nuvelles technologies?
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