- Apr 2020
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Avec les progrès des technologies, numériques et autres, une deuxième génération de robots a pu naître. Moins volumineux et onéreux, plus autonomes, flexibles et coopératifs, ils sont programmables et peuvent être utilisés par des travailleurs sans qualifications particulières. Les robots peuvent jouer, aussi, des rôles nouveaux dans les services, santé (opérations chirurgicales), éducation, formations, informations commerciales, services aux personnes âgées…
En introduisant la notion des robots et de l'innovation, l'auteur argumente en faveur des nouvelles technologies qui ouvrent de nouvelles perspectives en termes de travail et d'apprentissage.
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La plupart des inquiétudes au sujet des robots se sont axées sur les pertes d’emplois dans les économies développées. Cela dit, il pourrait y avoir une « relocalisation » des emplois peu qualifiés vers les pays qui possèdent des robots.
L'auteur utilise ici une forme d'argumentation épistémique dans la mesure où il formule l'hypothèse suivante: si les robots privent certaines régions d'emplois, ils peuvent en créer d'autres ailleurs.
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Dans le domaine commercial, industriel, outre l’amélioration de la fiabilité des processus, les robots permettent d’ores et déjà de réduire les délais de fabrication des produits finis et, donc, de gagner en réactivité face aux variations de la demande de détail.
Les robots peuvent garantir une forme de qualité et de réactivité dans les circuits de production et sont donc un atout en terme de prodcutivité.
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Et, si le manque de qualifications adéquates reste conjugué à l’absence d’accès aux TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), le rapport prédit que la fracture numérique va perdurer. Même si l’Internet sera bientôt omniprésent, les individus qui ne maîtrisent pas les TIC se verront de plus en plus limités dans l’accès à de nombreux services de base, à des emplois gratifiants et aux possibilités de perfectionner leur formation.
En s'appuyant toujours sur le rapport de l'OCDE, l'auteur argumente en faveur de la prise en compte de l'éducation comme un paramètre primordial à prendre en compte en vue de répondre au mieux aux problématiques de productivité et inclusivité avec la montée du numérique. Cet argument est donc un argument dialectique en faveur du point de vue de l'auteur.
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Intitulé « L’articulation entre productivité et inclusivité » ce rapport OCDE (Éditions OCDE-2016 Paris) analyse les causes profondes de ces deux problématiques, en examinant les liens qui les unissent et les moyens d’y répondre dans le cadre d’une action cohérente en investissant, entre autres, dans les compétences individuelles. Le rapport met également en lumière les nouveaux défis que pose la montée en puissance de l’économie numérique en termes d’emplois et de compétences.
Dans cette partie intitulée nouveaux défis, l'auteur introduit la troisième variable étudiée dans la problématique de cette article, à savoir la montée du numérique et des nouvelles technologies. L'article dans son ensemble présente donc une corrélation à trois variables - productivité, inclusivité, numérisation (et nouvelles technologies) - afin d'en dégager les opportunités et défis pressentis. Dans ce paragraphe, l'auteur introduit l'idée que les innovations technologiques et numériques peuvent être source de bouleversement sur les organisations sociales et économiques, notamment en l'absence d'éducation et de formation, au delà de la problématique de l'accès. La question qui se pose alors est de savoir dans quelles mesures et sous quelles conditions les mutations technologiques et numériques peuvent représenter une opportunité pour la transformation économique et sociale?
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La gestion des compétences des salariés apparaîtra comme un domaine primordial pour les entreprises pour s’adapter aux changements technologiques rapides, soutenue par les investissements publics complémentaires dans l’éducation et la formation entre autres. L’école aura, donc, pour mission de préparer les jeunes pour un monde interconnecté où ils vivront avec des personnes de différentes origines et cultures, un monde « globalisé » certainement.
Ici l'auteur complète son point de vue en précisant que l'articulation entre productivité et inclusivité à l'heure du numérique ne pourra être réussie que dans la mesure où les investissement nécessaires seront faits dans le domaine de l' éducation et de la formation continue.
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Un des principaux messages des syndicats (@TUACOECD) serait d’« investir dans l’éducation publique de qualité et le développement des compétences, afin de créer des possibilités d’apprentissage et de formation en situation de travail tout au long de la vie ».
Nous trouvons ici un argument qui va dans le sens du point de vue de l'auteur détaillé plus loin dans l'article. Ici, l'auteur choisit d'ajouter les propos de la Commission Syndicale Consultative auprès de l'OCDE (TUAC) qui est l'interface entre syndicats de salariés et l'OCDE, afin d'introduire l'idée de la nécessité de l'accès à l'éducation et à la formation continue pour optimiser la montée du numérique et ses impacts sur la société et le marché de l'emploi.
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Néanmoins, on peut penser que les travailleurs qui disposeront, par des formations adéquates, des compétences nécessaires pour s’adapter aux changements sur leur lieu de travail seront moins susceptibles de se trouver dépassés.
L'auteur rappelle ici que la formation peut permettre de faciliter l'adaptation sur le lieu de travail dans le cas de changements liés au nouvelles technologies. En revanche, cet argument ne semble pas suffisant pour répondre à la problématique de disparitions de certains emplois.
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« L’articulation entre productivité et inclusivité » ce rapport OCDE (Éditions OCDE-2016 Paris)
lien cassé nouvelle version 2018 disponible: https://www.oecd.org/fr/publications/l-articulation-entre-productivite-et-inclusivite-9789264293021-fr.htm
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@TUACOECD
The Trade Union Advisory Committee (TUAC) is an international trade union organisation which has consultative status with the OECD and its various committees. https://twitter.com/TUACOECD?ref_src=twsrc%5Egoogle%7Ctwcamp%5Eserp%7Ctwgr%5Eauthor
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Un forum avec @OCDE*_*fr (OECD Forum 2016 #OECDwk) vient de se dérouler sur le thème « Économies productives, sociétés inclusives » ; un sujet opportun alors que l’économie mondiale ne parvient pas à se remettre des conséquences de la crise de 2008 et risque, aujourd’hui, de basculer dans une récession accompagnée d’une déflation et d’une hausse du chômage et du travail précaire.
Dans ce premier paragraphe, l'auteur fait référence à un forum de l'OCDE qui s'est déroulé en 2016. Il laisse entendre que la question de l'inclusivité dans les sociétés productives de demain est un sujet d'actualité au regard du contexte économique et social du monde au moment de la parution de l'article. Il énonce ainsi dans ce paragraphe une première partie de son point de vue qui sera complété par la suite dans le texte.
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