- May 2021
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un nombre croissant de personnes cherchent à s’en déconnecter.
L'auteure présente via c'est "faits" le besoin de déconnexion. En revanche, ces faits s'apparentent plus à des généralités et des opinions en l'absence de source pour corroborer ces arguments.
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- Jan 2021
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Illustrons ce processus avec les résultats d’une recherche empirique qualitative que nous avons réalisée sur les réactions des fans au décès de Michael Jackson (Fourquet-Courbet, Courbet, 2012). Nous avons montré que les RSN jouent un rôle ambivalent dans leur gestion du deuil. Si les RSN ont été psychologiquement utiles aux fans dans les premiers jours qui ont suivi le décès pour obtenir des informations et partager socialement leurs émotions, il semble toutefois qu’à plus long terme, leurs usages fréquents et prolongés ont freiné la résolution du deuil chez certains. Retourner fréquemment et pendant un long délai après le décès sur les RSN et pages de fans, comme l’ont fait de nombreux fans, conduit à régulièrement re-générer et ruminer des pensées négatives, à augmenter la fréquence et l’intensité des émotions négatives ressenties. Si communiquer et exprimer sa tristesse est nécessaire dans le premier stade du deuil, notamment pour obtenir empathie et soutien sociaux pour « faire son deuil », cette phase ne doit pas être trop longtemps entretenue. Or les RSN incitant à prolonger cette phase semblent ralentir la gestion du deuil (Courbet, Fourquet-Courbet, 2014). Certes, si les deuils sont heureusement rares dans la vie quotidienne, l’entretien des ruminations et émotions négatives peut se retrouver dans d’autres circonstances, par exemple, à la suite d’une séparation amoureuse. Des consultations fréquentes des pages de l’être aimé(e) perdu(e) sur les RSN pourraient empêcher d’accepter la fin de la relation.
Les auteurs présentent ici pour la première fois les résultats de leurs propres travaux de recherche, dont les résultats mettent en lumière le rôle ambivalent des RSN dans la gestion du deuil. Avec un argumentaire dialectique pro, ils expliquent que, si le rôle des RSN peut être bénéfique à court terme (rôle informationnel, de partage et de décharge des émotions négatives), il peut s'avérer nocif à long terme en cas d'utilisation fréquente, conduisant à augmenter l'intensité et la fréquence des émotions négatives ressenties, et donc à la rumination.
Dans un second temps, les auteurs avancent un argument de type épistémique inductif, par lequel ils généralisent les résultats rencontrés dans le cadre de la gestion du deuil à d'autres situations, en l'occurrence les cas de séparation amoureuse. Par ce raisonnement amplifiant, ils avancent que les RSN conduisent à alimenter ruminations et émotions négatives. Toutefois, les auteurs ne font référence à aucun travaux de recherche pour appuyer cet argument.
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Cependant une littérature relativement récente s’est développée autour de ce que certains chercheurs nomment tout de même « addictions comportementales » à Internet (Griffith et al., 2016). Celles-ci peuvent être définies comme une habitude répétitive dont l’individu a du mal à se soustraire et qui accroît le risque de maladie et/ou est associée à des problèmes personnels ou sociaux. Elle est souvent ressentie négativement comme une perte de contrôle dans laquelle l’individu a conscience des risques psychologiques et sociaux. En simplifiant, il existe trois grands courants de recherche. Un courant portant sur les addictions sur (et non à) Internet. Il s’agit de la reproduction sur Internet d’un comportement addictif particulier que la personne effectue également en dehors du Web (addictions aux jeux, au sexe, aux achats… Billieux, 2012). 6 Dans cet article, nous faisons la distinction entre les phénomènes en ligne et hors ligne. Les prem (...) Un courant portant sur les addictions à Internet. Les internautes sont dépendants d’activités que l’on ne trouve que sur Internet, essentiellement l’usage des RSN (Griffiths et al., 2014). Ils se construisent, la plupart du temps, un « soi virtuel » bien différent de leur « soi réel ». L’écart entre les deux « sois » semble être un prédicteur de l’implication excessive dans leurs activités sur les RSN (Billieux et al., 2015). De nombreux travaux insistent sur les vulnérabilités psychosociales préexistantes chez les jeunes « addicts » : importante anxiété sociale, sentiment de solitude dans la vie sociale hors ligne6. Ils trouvent alors de forts attraits aux RSN. Cependant, il n’est pas rare de voir, chez les plus jeunes, un usage intensif d’Internet les amener à négliger leur travail scolaire, à entrer en conflits avec leurs parents… ce qui accroît leur anxiété. Le temps passé à surfer sur Internet est positivement associé aux symptômes de la dépression et à l’anxiété sociale chez les adolescents ayant un réseau amical de faible qualité. Plus le temps passé sur le web est élevé et plus leur bien-être est faible (Yang, Tung, 2007). En effet, si interagir avec les RSN peut créer une certaine satisfaction immédiate contribuant à accroître leur dépendance, les satisfactions à plus long terme et dans la vie sociale hors ligne sont quasi inexistantes. Les jeunes internautes entrent alors dans un cercle vicieux : ceux qui ont déjà peu d’amis passent plus de temps sur Internet ; l’excès de web et l’absence de vie sociale hors ligne développent, en retour, des problèmes de confiance de soi et d’anxiété (Selfhout et al., 2009). Un courant portant sur des modèles plus compensatoires, comme celui de « l’usage compensatoire de l’Internet » (Kardefelt-Winther, 2014). Les personnes vont sur le web pour échapper à leurs problèmes dans la vie hors ligne, à leur manque de stimulation sociale ou pour atténuer leur humeur dysphorique. Elles cherchent alors à se socialiser par Internet, par exemple dans les jeux en ligne ou sur les RSN. Dans certains cas, les résultats sont positifs car ces personnes se sentent effectivement mieux en obtenant les stimulations sociales désirées. Dans d’autres cas, les résultats sont négatifs dans la mesure où elles deviennent « dépendantes » du Web pour obtenir satisfactions et stimulations sociales. Cependant, de telles pratiques ne constituent pas une réelle dépendance au sens pathologique car elles ne sont pas de nature compulsive. Cette théorie explique notamment pourquoi certaines personnes continuent à passer autant de temps à surfer sur le web bien qu’elles considèrent ces expériences comme globaleme
Pour répondre à la question soulevée, les auteurs développent ici une série d'arguments de type dialectique pro, en faisant référence à une littérature scientifique récente qui qualifie d' "addictions comportementales" les usages excessifs d'internet (Griffith et al., 2016), dont ils identifient trois acceptions, comme suit: i. Un usage d'Internet comme espace de reproduction d'autres comportements addictifs ; ii. Un usage d'Internet en tant qu'objet d'addiction en lui-même (relation de dépendance aux activités que le sujet y réalise) ; iii. Un usage d'Internet en tant qu'objet compensatoire (échappatoire à des problèmes personnels).
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- Jul 2020
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Réfléchir aux conséquences de l’externalisation de la mémoire humaine ne date pas d’hier. Au Ve siècle avant notre ère déjà, Socrate, le père de la philosophie, traitait du sujet dans le Phèdre, un dialogue écrit par Platon. « Dans ce texte fameux, Socrate évoque un mythe égyptien, celui du dieu Theuth qui aurait inventé l’écriture, laquelle serait à l’origine de la puissance des Égyptiens, explique Bernard Stiegler. Lorsque Theuth présente son invention au roi Thamous, celui-ci lui répond que cette mémoire artificielle va affaiblir la mémoire véritable, celle par laquelle l’homme pense par lui-même et invente, et qu’elle va produire une illusion de savoir, l’apparence de la sagesse. En fait, Socrate ne dit pas qu’il ne faut pas fréquenter les livres, bien au contraire, mais que les livres peuvent être toxiques si l’on n’en a pas une pratique raisonnée. »
Référence historique qui appuie le propos de l'expert soutenu par l'auteur. Ici la nuance apportée autour de l'idée d'une utilisation abusive qui aurait des conséquences négatives est interessante. Lien entre l'idée de l'expert et du philosophe (Socrate) cité.
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Non moins important : vivre dans un monde toujours plus rempli d’informations de surface, comme celles que l’on trouve en surfant sur Internet, « stimule une mémoire du passé immédiat ou, dans le meilleur des cas, une mémoire de travail surdimensionnée capable de traiter simultanément de multiples informations (textes, images, sons…), commente Francis Eustache. Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques. Enfin, mémoriser des chansons, des poèmes, etc., nourrit le partage et la solidarité, renforce le lien social, améliore la qualité du vivre ensemble. »
L'auteur présente de nouveaux arguments pour défendre sa position et répond à sa problématique en soutenant que l'utilisation des outils numériques auraient des conséquences négatives sur le fonctionnement du cerveau et la qualité de vie sociale. Il y a peu de place pour le débat.
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Illustrons ce processus avec les résultats d’une recherche empirique qualitative que nous avons réalisée sur les réactions des fans au décès de Michael Jackson (Fourquet-Courbet, Courbet, 2012). Nous avons montré que les RSN jouent un rôle ambivalent dans leur gestion du deuil. Si les RSN ont été psychologiquement utiles aux fans dans les premiers jours qui ont suivi le décès pour obtenir des informations et partager socialement leurs émotions, il semble toutefois qu’à plus long terme, leurs usages fréquents et prolongés ont freiné la résolution du deuil chez certains. Retourner fréquemment et pendant un long délai après le décès sur les RSN et pages de fans, comme l’ont fait de nombreux fans, conduit à régulièrement re-générer et ruminer des pensées négatives, à augmenter la fréquence et l’intensité des émotions négatives ressenties. Si communiquer et exprimer sa tristesse est nécessaire dans le premier stade du deuil, notamment pour obtenir empathie et soutien sociaux pour « faire son deuil », cette phase ne doit pas être trop longtemps entretenue. Or les RSN incitant à prolonger cette phase semblent ralentir la gestion du deuil (Courbet, Fourquet-Courbet, 2014). Certes, si les deuils sont heureusement rares dans la vie quotidienne, l’entretien des ruminations et émotions négatives peut se retrouver dans d’autres circonstances, par exemple, à la suite d’une séparation amoureuse. Des consultations fréquentes des pages de l’être aimé(e) perdu(e) sur les RSN pourraient empêcher d’accepter la fin de la relation.
Les auteurs citent pour la première fois leur propre recherche afin de nuancer le rôle des RSN dans la gestion du deuil. Si l'effet pratique à court terme peut être bénéfique, l'usage abusif sur le long terme conduit à des ruminations.
Par ailleurs les auteurs appliquent de façon inductive l'analyse faite de la situation du deuil à d'autres circonstances telles que celle de la séparation. Si l'argument est plausible, aucune recherche n'est cependant citée pour le soutenir.
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Aucun chiffre n'autorise à l'établir. Au contraire, des études récentes montrent qu'en grande majorité les joueurs ont une vie sociale, lisent et font du sport. Les incivilités sont surtout relayées par les médias par sensationnalisme. Les jeunes qui passent à l'acte possèdent déjà en eux une violence inquiétante, voire une paranoïa schizophrénique. Ce sont des cas isolés. On observe plutôt, au travers d'initiatives auprès de jeunes délinquants, que certains jeux ont une fonction curative, cathartique, dans la capacité à se battre contre son monstre intérieur
Plusieurs études confirment les propos de Michael Stora. C'est un débat récurrent qui existe depuis le début des années 1990 .
Auteur non précisé. (2018).Une étude scientifique conteste le lien entre violence et jeux vidéo, Le Monde. Consulté en ligne https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/03/21/une-etude-scientifique-conteste-le-lien-entre-violence-et-jeux-video_5274403_4408996.html
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Pour les parents, c'est un nouvel enjeu d'autorité. Beaucoup connaissent mal la cyberculture. Par exemple, quand vous voulez mettre fin à une partie de jeu vidéo de votre fils et que vous lui arrachez la commande des mains, il crie à la révolte ! L'adulte en déduit que le jeu rend violent, alors qu'il n'a pas demandé à l'enfant s'il était possible de sauvegarder la partie avant d'y mettre un terme. La culture de la télévision était plus simple. Chacun savait que, à la fin de l'épisode, c'était l'heure d'aller prendre son bain. Les outils numériques sont par nature persistants, on ne sait pas quand couper le fil. L'éducation des parents est certainement à faire de ce côté-là.
Michael Stora compare la culture de la télévision et la cyberculture. Il n'a pas tort dans ses propos, les limites étaient plus faciles à fixer. Il suffisait de demander d'éteindre la télévision après l'épisode regardé. Aujourd'hui les limites doivent être posées par les parents, tout en respectant le « savoir vivre numérique ». Une fois la partie lancée, les adolescents ont du mal à s'arrêter , les parents connaissent le traditionnel « j’arrive dans cinq minutes » qui amène certains parents à couper la console abruptement.
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- Jun 2020
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Au-delà de cette tendance de fond, ce sont de nouveaux modèles économiques et sociaux qui se mettent en place et qui nous rappellent l’économie à la tâche que nous avons déjà connue au XIXe siècle. Alors, retour vers le passé ou changement total de paradigme ?
C'est ici que se pose la question argumentative. L'auteur se demande si cette révolution numérique avec tous les changements sociaux et économiques qui vont avec, est en soi un nouvel équilibre (la gig economy) des forces économiques et sociales au sein de la société ou bien est-ce une régression vers un modèle d'économie à la tâche qui existait déjà au XIX ème siècle,mais qui serait cette fois-ci, généralisé au niveau mondial. . Nous avons donc ici la problématique posée sous forme dialectique. Je peux déjà mettre pro puisque la conclusion nous le confirmera.
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La prise de notes sur papier favoriserait également la mémorisation de l’information en facilitant leur révision.
Argument ne concernant pas la prise de note mais appuyant le point de vue de l'auteure.
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Par contre, lorsqu’il s’agit de mémoriser des données conceptuelles, ceux qui ont pris des notes sur papier surclassent de manière significative ceux qui ont pris des notes sur un portable.
Argument en faveur du point de vue de l'auteure, le support papier facilite le traitement cognitif des données conceptuelles;
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- Apr 2020
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En outre, comme toutes les méthodes actives, la classe inversée permet une mémorisation plus efficace. Ce que relève Jean-Charles Cailliez : "L'étudiant n'aura peut-être pas acquis plus de connaissances que dans le cadre d'une pédagogie classique, mais elles seront davantage ancrées en lui, dans la durée, car il les aura construites lui-même. Il n'aura pas tout oublié deux semaines après les examens."
argument : apprentissage long terme favorisé
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les outils numériques en facilitent largement la mise en pratique. En effet, outre qu'ils rendent accessibles de nombreuses ressources, ils sont d'une précieuse aide sur le plan logistique, qu'il s'agisse d'organiser un débat entre plusieurs groupes d'étudiants ou de diffuser les présentations réalisées par certains d'entre eux.
argument en faveur de l'utilisation du numérique pour la classe inversée
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En outre, comme toutes les méthodes actives, la classe inversée permet une mémorisation plus efficace. Ce que relève Jean-Charles Cailliez : "L'étudiant n'aura peut-être pas acquis plus de connaissances que dans le cadre d'une pédagogie classique, mais elles seront davantage ancrées en lui, dans la durée, car il les aura construites lui-même. Il n'aura pas tout oublié deux semaines après les examens."
Troisième et dernier argument à la question de la réussite d'un étudiant en classe inversée : la mémorisation. Il y a donc ici la présentation de trois avantages à la pratique de la classe inversée sans aucun élément avancé induisant une réussite moindre.
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Si les enseignants n'ont pas attendu le web, les podcasts et les réseaux sociaux pour expérimenter la classe inversée, les outils numériques en facilitent largement la mise en pratique. En effet, outre qu'ils rendent accessibles de nombreuses ressources, ils sont d'une précieuse aide sur le plan logistique, qu'il s'agisse d'organiser un débat entre plusieurs groupes d'étudiants ou de diffuser les présentations réalisées par certains d'entre eux.
Le débat sur la question du numérique est ici présenté par l'auteure à l'aide d'argument dialectique pro, mettant en avant les avantages qu'induisent l'insertion d'outils numériques en appui des apprentissages.
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La prise de notes sur portable s’apparente à une transcription ; alors que la prise de notes sur papier, plus courte, se concentre sur les concepts. Par conséquent, la prise de notes sur papier favoriserait le traitement des données.
Argument cette fois-ci en faveur du papier. On y trouve également un avantage cognitif, avec le tri en direct de l'information pour trouver les concepts. Au contraire d'une transcription mot-à-mot.
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Parmi les hypothèses avancées, voici celles qui sont les plus souvent invoquées. Sur papier, le texte est fixe. Cette fixité permet au lecteur de construire une représentation spatiale du texte qui sert de repères pour la mémoire. La répartition physique du texte sur le papier permet de naviguer à travers une cartographie de mots.
Cette hypothèse s'appuie sur la visibilité du texte. Elle apporte des points positifs à la prise de notes sur papier avec un bon avantage cognitif aidé par la fixité du texte. Cependant, je tiens à souligner qu'avec les avancées technologiques de notre ère, il existe désormais des tablettes de lecture disposant de pages fixes pouvant être tournées comme avec un livre et non plus grâce à un défilement comme sur ordinateur. Cette hypothèse représente un argument dialectique pro papier. discuté par l'auteure.
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chacun peut désormais utiliser des outils grand public pour imaginer son propre espace de travail.
Cheminement de l'auteur - 4 : on peut être nous-même un acteur actif, un créateur dans l'aménagement de cet espace de travail. L'auteur nous donne la solution pour être plus motivés au travail et y prendre plaisir. L'auteur fait également appel à nos émotions en utilisant des mots comme imaginer (deux fois en deux lignes!), vivre, plaisir, réveiller, engager.
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Avec les progrès des technologies, numériques et autres, une deuxième génération de robots a pu naître. Moins volumineux et onéreux, plus autonomes, flexibles et coopératifs, ils sont programmables et peuvent être utilisés par des travailleurs sans qualifications particulières. Les robots peuvent jouer, aussi, des rôles nouveaux dans les services, santé (opérations chirurgicales), éducation, formations, informations commerciales, services aux personnes âgées…
En introduisant la notion des robots et de l'innovation, l'auteur argumente en faveur des nouvelles technologies qui ouvrent de nouvelles perspectives en termes de travail et d'apprentissage.
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Dans le domaine commercial, industriel, outre l’amélioration de la fiabilité des processus, les robots permettent d’ores et déjà de réduire les délais de fabrication des produits finis et, donc, de gagner en réactivité face aux variations de la demande de détail.
Les robots peuvent garantir une forme de qualité et de réactivité dans les circuits de production et sont donc un atout en terme de prodcutivité.
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Néanmoins, on peut penser que les travailleurs qui disposeront, par des formations adéquates, des compétences nécessaires pour s’adapter aux changements sur leur lieu de travail seront moins susceptibles de se trouver dépassés.
L'auteur rappelle ici que la formation peut permettre de faciliter l'adaptation sur le lieu de travail dans le cas de changements liés au nouvelles technologies. En revanche, cet argument ne semble pas suffisant pour répondre à la problématique de disparitions de certains emplois.
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Cette importante restructuration de l’espace public à l’ère du numérique suggère un bouleversement des espaces médiatiques. Mais il ouvre aussi le champ à de nouvelles recherches cruciales pour mieux comprendre l’organisation de ces circuits de l’information.
Ouverture sur un autre débat, des recherches vont démontrer les circuits de l'information. Effectivement les temps changent et donc la circulation d'information également. L'auteur propose une solution le remaniement de l'espace public pour un meilleur contrôle des informations qui y circulent.
Thématique déjà développée : https://www.cairn.info/revue-participations-2013-1-page-177.htm
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Comme nous le disions précédemment, l'usage de l'objet technologique donne un nouveau statut à la PA et cette reconnaissance lui permet de redevenir attractive, d'être en quelque sorte un sujet d'intérêt et de "curiosité" pour l'entourage. Celui-ci lui accorde plus d'attention et la sollicite davantage pour connaître son parcours et son évolution dans la formation. Les sujets de conversation (en présentiel) se voient ainsi enrichis de thèmes liés à l'informatique.
Voici des éléments qui vont permettre de valider (en partie) l'hypothèse.
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On peut certainement aller plus loin, et les limites sont seulement celles de notre créativité pédagogique et des compétences visées
De plus j'ajoute que j'ai complété mes recherches sur Nao. Je connaissais déjà ce robot, ce thème m'intéressait et j'avais ainsi découvert que Nao à une "fraterie", (Roméo et Pepper) qui ont d'autres possibilités et objectifs (l'un s'adresse plus aux personnes âgées, l'autre aux chercheurs). J'ai consulté d'autres documents et utilisé notre ami Google, j'ai ainsi exploré (ou plutôt constaté) que les robots qui ont une visée éducative sont de plus en plus nombreux à exister. Par exemple, Thymio (surtout pour initier les jeunes à la programmation, au monde du numérique ou encore Buddy même si ce dernier est plus un robot que l'on peut adopter chez soi au quotidien que dans l'univers scolaire, il peut apporter quelque chose d'intéressant puisqu'il est axé sur la possibilité d'exprimer des émotions. (et aussi enseigner les bases du codage, surveiller la maison et échanger avec ses "proches".
Les enseignants qui les utilisent en classe sont encore des "pionniers", peu de ressource existe pour qu'ils puissent se former aux tenants et aboutissants de ces outils.
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Cet ensemble d’éléments que j’avais l’habitude de vivre spontanément au quotidien dans la classe, je devais l’anticiper pour le rédiger et le transformer en programme. Un travail important au début mais qui avec l’entrainement et la possibilité de copier des morceaux de programmes précédents pour les introduire dans de nouveaux s’amenuisait à chaque séance.
Finalement, malgré un besoin d'adaptation, l'auteure reste positive face à ces différentes découvertes liées à la présence du robot Nao pendant 4 semaines dans sa classe de CP.
Je pense aussi que prévoir les séances et apprendre à programmer le robot "c'est un coup à prendre" mais il faut que aussi que ce soit une volonté du professeur de se former à cela et que les élèves soient prêts / que le professeur les préparent / à reconnaître le robot comme un outil éducatif et non comme un jouet / divertissement même si le côté apprentissage ludique est un plus.
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Toutefois, depuis l’irruption d’Internet et des technologies du numérique, « la mémoire nous échappe, commente le philosophe Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Georges-Pompidou et président de l’association Ars Industrialis. De plus en plus souvent, nous nous dépossédons d’éléments de notre mémoire (numéros de téléphone, adresses, règles d’orthographe et de calcul mental…) que nous confions à des machines presque toujours à portée de nos mains et dont les capacités doublent tous les dix-huit mois pour le même prix, selon la loi de MooreFermerLoi formulée en 1965 par Gordon E. Moore, président honoraire de la société Intel.. »
Bernard Stiegler avance que nous déléguons à des outils numériques des éléments que nous aurions, autrefois, stockés dans notre mémoire.
Cet argument est en partie vrai (épistémique), en partie dialectique, son auteur émettant son opinion.
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Non moins important : vivre dans un monde toujours plus rempli d’informations de surface, comme celles que l’on trouve en surfant sur Internet, « stimule une mémoire du passé immédiat ou, dans le meilleur des cas, une mémoire de travail surdimensionnée capable de traiter simultanément de multiples informations (textes, images, sons…), commente Francis Eustache. Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques. Enfin, mémoriser des chansons, des poèmes, etc., nourrit le partage et la solidarité, renforce le lien social, améliore la qualité du vivre ensemble. »
Il s'appuie sur des études de neurosciences afin de prouver l'importance de mobiliser nos capacités cérébrales et de ne pas les abandonner aux technologies.
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Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques.
Argument important car fondé sur des études concrètes, raisonnement épistémique inductif et également dialectique pro auteur.
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Mais on peut aussi imaginer que, dans un système où notre cerveau déléguerait une majorité d’informations à des dispositifs techniques, le juste équilibre à maintenir entre mémoire interne et mémoire externe se trouverait rompu. Cela porterait très certainement atteinte à notre réserve cognitive, c’est-à-dire au capital de savoir et de savoir-faire que chacun d’entre nous doit se construire, tout au long de sa vie, pour mieux résister aux effets négatifs de l’âge et retarder l’expression de maladies neurodégénératives comme celle d’Alzheimer. »
Beaucoup d'hypothèses fondées sur l'experience de spécialiste cité, sans l'appui de résultats scientifique mais ça des argument convaincants pro auteur. La volonté de persuasion typique de raisonnement rhétorique logos est présente également.
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l’utilisation d’outils numériques par les élèves n’aide pas à l’apprentissage s’il n’est pas accompagné d’une pédagogie adaptée.
Argument qui décrit l’opposition entre l’apprentissage et le numérique idée défendue par l’auteur.
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En 2015, 59 % des Français consultaient leur mobile dans l’heure suivant leur réveil pour prendre connaissance de messages13. Un sur trois consultait même ses SMS la nuit… Le smartphone revêt une telle importance pour certains mobinautes qu’ils en sont devenus « dépendants », dans un sens très proche de celui dont nous avons déjà parlé pour Internet. Plusieurs enquêtes scientifiques ont montré que si cette dépendance est un phénomène touchant un grand nombre de pays, il existe des différences interpays : par exemple 38 % des étudiants seraient dépendants en Espagne et 67 % aux Émirats Arabes Unis (voir Khoury et al., 2017). Dans l’enquête scientifique Smart.Use14 (2016), 21,1 % des 12-18 ans en Belgique se sont déclarés « dépendants » au smartphone, 33,4 % non-dépendants et 45,5 % seraient dans un état intermédiaire. En France, chez les plus âgés, en 2016, deux tiers des moins de 35 ans se sentaient dépendants et plus d’un tiers des mobinautes, quel que soit leur âge, s’estimaient « accros » et incapables de s’en séparer15. Les recherches sur la dépendance au smartphone ont relativement peu avancé au regard de l’ampleur du phénomène en raison du manque d’outils d’objectivation du problème. Deux principales échelles disposant de bonnes qualités psychométriques permettent depuis peu de mesurer cette dépendance, qualifiée de véritable addiction par leurs auteurs : le « Smartphone Addiction Inventory » (SPAI, Lin and Chang, 2014) contenant 26 items et « l’échelle d’addiction au Smartphone » avec une version à 10 items pouvant être utilisée auprès d’adolescents (SAS-SV, Kwon et al., 2013). On s’attend donc à une avancée des connaissances sur ces phénomènes de dépendance au cours des prochaines années.
Une analyse de la dépendance au smartphone devrait prendre en compte comme variable explicative l'accès aux rsn et/ou à internet. Est-ce la dépendance aux smartphones ou la dépendance aux rsn ou encore la dépendance à internet qui est traduite dans ce paragraphe ? L'argument est donc sans doute plus dialectique qu'épistémique.
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Ne rien faire contre les fake news, c’est laisser la porte grande ouverte au marché totalement dérégulé de l’information “où règne la loi du plus fort”, poursuit le sociologue. Les plus forts étant ceux qui font “le plus de bruit” à faire valoir leurs points de vue, en particulier sur Internet.
Il expose la réponse à laquelle il s'oppose "ne rien faire contre les fake news" pour la disqualifier immédiatement.
Il utilise pour ça un argument réthorique du domaine de l'ethos. Ne rien faire c'est cautionner le statu quo qui est "la loi du plus fort", une position communément admise comme moralement indéfendable.
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Un autre des gros problèmes de la lecture sur écran est la détérioration de la « mémoire spatiale du texte ». Avec un texte sur papier, il arrive parfois que l'on se souvienne de l'endroit du texte où l'on avait trouvé une information. Parfois même on ne souvient plus de l'information mais seulement de sa localisation (dans le texte ou dans le livre). Les textes numériques peuvent défiler de haut en bas et de gauche à droite, c'est le scrolling. Ce défilement, perturbe notre vision de la position spatiale des mots, et détériore ainsi notre « mémoire spatiale du texte ».
Ici les deux positions du débat sont évoqués pour les comparé. On voit très clairement la position prise par Bacciono ( celle de la lecture papier plus efficace que celle sur écran) ce qui en fait un argument de dialectique pro
d’après Bacciono, la détérioration de « la mémoire spatiale » est causé par le scrolling. Le mouvement de la page lors du changement de page sur un écran à une incidence négative sur la pratique même de la lecture. Ce principe de mémoire spacial, est à contrario bien plus efficace avec la lecture sur papier et plus utile pour la mémorisation de l’information
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Nous devrions faire preuve de la même ouverture envers les digisexuels. À mesure que les technologies sexuelles immersives se répandent plus largement, nous devrions les aborder, ainsi que leurs utilisateurs, avec un esprit ouvert.
L'auteur prend ici un partie très défini au sein du débat. Néanmoins, considerer les technologies sexuelles comme une réelle orientation sexuelle pourrait mener à une augmentation de celle çi. Or serait-il judicieux pour l'espèce humain d'encourager les relations avec de la technologie? A terme, cela ne pourrait-il pas mener à une génération technologique, avec moins d'intéractions, moins de naissances, et une perte graduelle de la société? On peut se demander si la technologie ne devrait pas simplement rester un outil, et pas devenir le futur de la race humaine.
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Cependant, au-delà de ces inconvénients pratiques, les manuels gardent une place symbolique forte, imprégnant l’imaginaire et les souvenirs de générations d’élèves (comme en témoignent les exemples du « petit Lavisse » en histoire ou des « Lagarde et Michard » en français), sonnant le début et la fin des années scolaires, de leur distribution à leur remise.
Antithèse positive à l'avantage des manuels scolaires L'auteur utilise un souvenir de notre enfance pour nous remémorer de bons souvenirs reliés aux manuels scolaires. Cela fonctionne pour moi, je me souviens faire la queue pour récupérer mes livres et les entreposer dans mon casier au lycée. Je me souviens les après midi passées à les recouvrir avec ma mère sur la table du salon.
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Dans le domaine scolaire, une enquête des éditeurs d’éducation souligne que 71 % des enseignants déclarent utiliser des manuels papier avec leurs élèves et 17 % des manuels numériques. Mais, au-delà de cette modeste percée du manuel numérique, la manière dont les enseignants utilisent les manuels change. En effet, la même étude établit qu’un enseignant sur deux utilise d’autres ressources que celles du manuel notamment sur Internet. Son rôle se réduit donc dans l’élaboration des cours, même si le point fort du manuel scolaire reste qu’il facilite les préparations des cours pour 73 % des professeurs et font gagner du temps pour 66 %.
L'auteur montre que les enseignants sont sur la voix du changement, que la porte aux manuels digitaux est en train de s'ouvrir. Pour l'instant cela ne représente pas un risque majeur pour les manuels papiers, mais tout ceci est le travail long du changement des moeurs.
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- Mar 2020
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Si Socrate était parmi nous, il prendrait l'affaire très au sérieux. Déjà, à son époque antique, le maître de la rhétorique s'inquiétait de la propagation de l'écriture, qui selon lui exposait les hommes au risque de s'assécher, de se « vider » de la culture. Il y a cinq cents ans, l'imprimerie de Gutenberg engendra des craintes semblables : ferons-nous encore l'effort de mémoriser le savoir dès lors qu'il se trouve dans les livres ? Avec le recul, évidemment, il est clair que l'écriture et la reproduction massive des ouvrages n'ont pas appauvri la pensée, bien au contraire.
Il utilise le même raisonnement dans "le sens inverse" on avait peur des conséquences de l'imprimerie et de l'écriture, pourtant ça a été bénéfique à l'homme donc et comparaison et nous montre l'autre aspect du débat "pour ou contre ce changement"
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- Dec 2019
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Si nos liens forts se sont peut-être distendus, notre connexion a des relations plus éloignées, longtemps apanage des classes sociales supérieures, elle, s’est globalement améliorée, et elle s’est plus améliorée pour les internautes que pour les non-internautes. En nous permettant de nous connecter plus facilement à des personnes avec lesquelles on partage des affinités, plutôt qu’avec des personnes dont on partage une proximité physique, internet permet de mieux combattre l’isolement. « Les gens qui peuvent utiliser l’Internet pour mieux trouver et/ou rester en contact avec les gens avec qui ils partagent des affinités sont plus susceptibles d’être en mesure de compenser la perte des liens de voisinage/famille. » L’isolement social est bien plus la cause de la suburbanisation, des déplacements, de la progression du travail ou du délitement de la vie associative que de la sociabilité en ligne. Nous corrélons des faits qui ne sont pas liés, estime la chercheuse. Notre sentiment d’isolement n’a rien à voir avec l’augmentation de notre connectivité, même si ces deux phénomènes se déroulent en même temps. Nous sommes de mauvais moteurs narratifs : nous avons tendance à dérouler des histoires chaque fois que nous voyons des co-occurences
L'auteur revient ici sur l'idée que la solitude ne provient pas de l'utilisation des réseaux sociaux, mais d'un changement de mode de vie. les réseaux sociaux nous permettent au contraire de rester connectés au gens que l'on aime, pour lesquels on délaisse les gens proches. C'est encore l'idée selon laquelle la nature de nos relations a changé plus que le nombre de relations. Rejoins le constat IED_DP4
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La plupart des études montrent que les personnes qui utilisent l’internet ont tendance à augmenter de manière significative leurs contacts sociaux.
Les réseaux sociaux sont facilitateurs de relations sociales. On rejoint ici l'IED_DP4
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C’est sans compter sur la vertu des liens faibles. Si vous utilisez Facebook pour accroitre vos contacts, alors il peut augmenter votre capital social
On retrouve l'argument selon lequel les réseaux sociaux modifient le type de relation que nous entretenons. L'auteur ajoute l'idée que les réseaux sociaux peuvent favoriser la formation de certaines relations. IED_DP4
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