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  1. Apr 2020
    1. Ces technologies se définissent par leur capacité d’offrir des expériences sexuelles qui sont intenses, immersives et non dépendantes d’un partenaire humain.

      Cette caractérisation de la deuxième vague nécessite une définition plus approndit. Suivant cette description, les technologies sexuelles regroupent une large gamme de technologie, tel que la pornographie. Hors la pornographie existait bien avant le début de la deuxième vague, et n'est pas une réelle "sexualité informatique". Pour être plus clair, l'auteur pourrait définir la deuxième vague de technologie sexuelle, les digisexuels comme étant les personnes qui favorisent le lien et les rapports artificiels / virtuels aux connections humaines.

    2. Sans surprise, dans notre recherche nous avons déjà vu les gens manifester différentes formes d’attachement envers leur utilisation de la technologie.

      "Dans notre recherche", mais l'auteur ne cite pas la recherche en question, ou une référence à une étude. https://www.bbc.com/news/magazine-24614830 Il est estimé qu'au Japon, des millers de personnes sont dans une relation avec une forme de partenaires virtuels. Au Japon commence à se developper un réel problème sur ce plan là, avec l'avenement des "otaku".

    3. Ces technologies ont été adoptées si largement, si rapidement, qu’il est facile d’oublier les répercussions profondes qu’elles ont eues sur nos vies intimes.

      L'auteur cite qu'il a des répercussions profondes à la vie intime sans réellement dire quelles sont ces répercussions. Il est important de noter que la technologie a permi un essort social. Une communication plus marqué, un renforcement social qui tend à s'internationaliser. Nous pourrions penser que cela est une amélioration de nos vies intimes, un renforcement des liens affectifs, mais à terme ne mène-t-elle pas également à une distanciation physique?

    4. Nous devrions faire preuve de la même ouverture envers les digisexuels. À mesure que les technologies sexuelles immersives se répandent plus largement, nous devrions les aborder, ainsi que leurs utilisateurs, avec un esprit ouvert.

      L'auteur prend ici un partie très défini au sein du débat. Néanmoins, considerer les technologies sexuelles comme une réelle orientation sexuelle pourrait mener à une augmentation de celle çi. Or serait-il judicieux pour l'espèce humain d'encourager les relations avec de la technologie? A terme, cela ne pourrait-il pas mener à une génération technologique, avec moins d'intéractions, moins de naissances, et une perte graduelle de la société? On peut se demander si la technologie ne devrait pas simplement rester un outil, et pas devenir le futur de la race humaine.

    5. Nous devons tirer des leçons des erreurs du passé. La société a stigmatisé les gais et lesbiennes, bisexuels, pansexuels, asexuels, les personnes consensuellement non monogames et les adeptes du bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme (BDSM).

      L'auteur insinu ici que la sexualité avec un autre être humain, qu'importe l'orientation, est la même chose que la sexualité avec un objet, bien qu'animé, et joue sur notre passé et nos émotions pour méner à l'acceptation de cette nouvelle forme de sexualité.

    6. Nous croyons qu’au cours des décennies à venir, à mesure que ces technologies deviendront plus sophistiquées et plus répandues, il y aura un nombre croissant de personnes qui choisiront de rechercher des activités et des partenaires sexuels entièrement auprès d’agents artificiels ou dans des environnements virtuels.

      L'auteur offre ici son opinion. L'article est dans les faits une compilation de recherches et d'opinions personnelles. Bien qu'intéressant et plausible, il n'y a pas encore de faits prouvés pour soutenir l'hypothèse.

    7. À mesure que ces technologies se développent, elles permettront des expériences sexuelles que plusieurs personnes trouveront aussi satisfaisantes, ou sinon plus dans certains cas, que celles avec des partenaires humains.

      L'auteur ne se base que sur des suppositions. Bien que plausible, il est important de garder en tête que cela pourrait avoir des répercussions positives, mais aussi des répercussions bien négatives. Au cours de l'article, l'auteur omet de citer les potentiels dangers de cet avènement.

    8. que le monde réel ne pourrait jamais réaliser

      Nous pourrions emettre une critique vis à vis de ce commentaire, qui joue sur les sentiments du lecteur, et qui implique qu'un fantasme, une expérience virtuelle, non partagé, pourrait offrir une experience meilleure que la realité. Or cela serait limiter l'expérience sexuelle à un pure acte physique, à des sensations où la communication et le lien emotionnel n'apporte pas quelque chose de supplémentaire.

    9. Il y a plusieurs entreprises, comme la compagnie Real Doll, qui travaillent au développement de robots sexuels réalistes.

      Il est possible d'apporter une précision sur ces poupée, notamment sur le plan de l'intelligence artificielle, qui subit une evolution lente mais certaine. En Californie, une entreprise travail sur "Harmony" une poupée entièrement modifiable selon les envies, et qui présente une intélligence artificielle capable d'apprendre et de mémoire, pour une meilleure expérience. https://abcnews.go.com/Nightline/video/buy-sex-robot-equipped-artificial-intelligence-20000-54712355

    10. Ils sont de plus incroyablement repoussants.

      L'auteur offre ici son opinion. Malgrè cela, il y a une realité derrière ses propos. Il existe une courbe démontrant ce que l'on appel la "vallée de l'étrange" ou "vallée dérangeante". Cette courbe démontrant la familiarité vis à vis de la ressemblance humaine d'un robot. Nous voyons ainsi apparaitre une grande baisse de la courbe, la zone où les robots tendent vers une apparence humaine, sans être humain. Cette ressemblance proche mais imparfaite a un effet repoussant. Les robots sexuelles tels qu'ils sont conçu actuellement, sont en grande partie dans cette vallée.

    11. Comme dans leurs relations humaines, les gens ont des rapports avec leur technologie qui peuvent être sécurisants, anxieux, évitants ou une combinaison (souvent désorganisée) des trois.

      Cela peut créer des problèmes futures, des personnes qui ne sont confortable seulement avec des personnes virtuelles, qu'ils peuvent dans un sens "controller". S'en suivra une génération incapable de communiquer dans la realité. Correctement utilisé, la technologie permet néanmoins de garder certains liens sociaux et des les renforcer.

    12. Nous vivons déjà une nouvelle révolution sexuelle, grâce aux technologies qui ont transformé la façon dont nous sommes reliés les uns les autres dans nos rapports intimes. Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.

      "Nous croyons" implique ici que l'auteur ne se base pas sur des faits prouvés. Il est possible que, plus que le début d'une nouvelle vague, la deuxième vague de technologie est l'evolution naturelle de la première vague technologique. Avec la première vague a débuté un développement d'addiction à internet, comme présenté par Kimberley Young en 2015. https://www.youtube.com/watch?v=vOSYmLER664; cette addiction a pu mener à une société qui devient de plus en plus incomfortable avec le vrai contact humain et qui se tourne donc naturellement vers des partenaires virtuels.