- Feb 2021
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“Ces mythes sont fondés sur un effet de dévoilement très satisfaisant pour l’esprit, un sentiment proche de ce que nous ressentons lorsque nous découvrons la solution d’une énigme (…) celui qui fait sien le mythe du complot a le sentiment d‘en savoir davantage que le quidam et d’être donc moins naïf que lui”, poursuit-il.
Ici, l'auteur, rend de manière explicite le fait de croire de fausses informations et qu'il est beaucoup plus courant qu'on ne veut bien le croire. Et surtout cela peut atteindre tout le monde (utilisation de "nous") Il parle ensuite de satisfaction de savoir quelque chose que les autres ne savent pas, ce qui nous rend en quelques sortes supérieures à la masse qui ferme les yeux et se comporte comme des moutons (suivant le troupeau).
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- Jul 2020
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Depuis la fin du XXe siècle, le processus d’extériorisation de la mémoire humaine, jadis lent et progressif, s’est donc brusquement accéléré et massifié. Jamais notre mémoire ne s’est trouvée à ce point hors de nos têtes. Un disque dur externe de quatre téraoctets coûtant moins de 200 euros, « tout un chacun ou presque peut désormais tenir entre ses mains un équivalent numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF), laquelle contient environ 14 millions d’ouvrages, indique Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique à l’UPMC et chercheur au LIP61. Le volume total du Web, qui vient de franchir la barre du milliard de sites, a quant à lui été évalué en 2012 à 2,8 milliards de téraoctets, soit à peu près 200 millions de BNF. Et les choses ne feront qu’augmenter. Dès 2015, la Toile représentera un demi-milliard de BNF ! Notre époque est la première à disposer de si gigantesques capacités de stockage et de traitement des données », à tel point que la mémoire, au cœur de l’activité d’entreprises comme Microsoft, Apple, Google ou Facebook, est devenue l’un des principaux enjeux industriels du XXIe siècle.
L'auteur oppose l'idée du développement technologique et de l'accessibilité des ressources numériques au bon développement de la mémoire interne de chaque individu. Le lien n'est pourtant pas évident. Son argument est rhétorique mais se base sur des faits vérifiés. L'auteur essaye de persuader que notre mémoire serait externalisée, ce qui scientifiquement n'a pas de sens.
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- Jun 2020
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Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.
Les auteurs défendent l'idée qu'avec le développement de la technologie sexuelle,l'identité sexuelle des gens vont changer. Aucune recherche scientifique ne prouve cette affirmation. Cette évolution peut changer les pratiques sexuelles. Mais peut -il devenir une identité sexuelle? Tout dépend du futur. il est encore très tôt pour affirmer tel argument.
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- Apr 2020
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Présentée de la sorte, cette pédagogie n'est pas franchement nouvelle : professeur à l'université catholique de Louvain, Marcel Lebrun, notamment, raconte avoir lui-même eu un enseignant qui pratiquait cette méthode lorsqu'il était étudiant.
argument : cette pédagogie ne serait pas nouvelle avec un exemple individuel à l'appui
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Je ne suis pas le seul à ressentir cela
Il généralise son cas personnel en citant le témoignage d'UNE personne
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Lorsque nous vivons un événement inattendu, le cerveau doit soudain traiter une foule de nouvelles informations et stocke probablement des souvenirs plus riches et plus détaillés qu’à l’accoutumée.
"probablement" : nous sommes dans le registre de la persuasion. De plus, la source en lien n'est pas fiable.
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Toutefois, depuis l’irruption d’Internet et des technologies du numérique, « la mémoire nous échappe, commente le philosophe Bernard Stiegler, directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Georges-Pompidou et président de l’association Ars Industrialis. De plus en plus souvent, nous nous dépossédons d’éléments de notre mémoire (numéros de téléphone, adresses, règles d’orthographe et de calcul mental…) que nous confions à des machines presque toujours à portée de nos mains et dont les capacités doublent tous les dix-huit mois pour le même prix, selon la loi de MooreFermerLoi formulée en 1965 par Gordon E. Moore, président honoraire de la société Intel.. »
L'argument de Bernard Stiegler, vient s'opposer au paragraphe du dessus pour atténuer le besoin exponentiel de recours à l'utilisation des outils informatiques pour décharger notre cerveau.
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Un système d’orientation adaptatif fondé sur l’Internet des objets pourrait suivre chaque visiteur, analyser son comportement et mesurer l’attractivité des différents espaces. Grâce à la reconnaissance faciale et à la mesure du score émotionnel de chaque œuvre, les musées peuvent non seulement mieux contrôler le parcours des visiteurs, mais surtout stimuler son engagement et améliorer sa satisfaction
Argument secondaire réthorique mais qui semble vouloir prendre le pas sur la problématique de base (gestion d'affluence). Cet argument consolide le premier (paragraphe précédent au sujet du Visitor Flow Management. Ici l'auteur insiste peu sur le bénéfice sur la gestion de flux mais sur les autres utilisations possibles.
// Nous sommes peu convaincu par l'argument. Quid des libertés et respect de la vie privée ? Quid de l'aspect émotionnel propre à chacun ? L'auteur ne semble pas gêné par une standardisation de l'émotion via des scores statistiques !
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es tables tactiles interactives permettent de consulter des informations concernant le lieu et les œuvres, de les localiser et de préparer son parcours. Des visiocasques proposent des vidéos immersives. Grâce à la combinaison de systèmes de réalité augmentée et de réalité virtuelle, les musées peuvent organiser des expositions numériques et proposer aux visiteurs d’interagir avec des modélisations 3D et animées des œuvres. Des dispositifs de réalité mixte avec immersion tactile amènent une dimension à la fois pédagogique et ludique comme au Mont-Saint-Michel. À quoi ressemble le Mont-Saint-Michel à travers HoloLens. Le Smithsonian est le premier musée du monde à expérimenter le robot d’accueil interactif Pepper, commercialisé par la société japonaise Softbank Robotics qui en a offert 25 à l’institution. Pepper est non seulement un guide artificiel qui peut présenter les différents espaces du musée et répondre à des questions, mais aussi une attraction qui peut danser, jouer, faire des blagues et poser pour des photos. Le robot peut transformer un temps d’attente ennuyeux en divertissement, constitue une activité à part entière du musée et attire les visiteurs dans des espaces moins connus. De tels robots sont particulièrement attractifs pour les enfants auxquels ils proposent des jeux éducatifs.
Suite d'arguments réthoriques et épistémiques inductifs en faveur de l'utilisation de dispositifs numériques. En terme de réthorique cela fonctionne plutôt bien : on en ajoute on en ajoute … Mais en terme de validité du choix des exemples on se demande en quoi ils permettent de patienter dans une file d'attente …
Nous avons l'impression que l'auteur dévie vers un sujet plus large : le numérique au musée, sans le paramètre de gestion de flux qui est le point central de l'article. Les exemples qu'il donne ne sont pas spécifique à l'amélioration du flux : robots, dispositifs ludiques avec réalité virtuelle …
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Sans surprise, dans notre recherche nous avons déjà vu les gens manifester différentes formes d’attachement envers leur utilisation de la technologie.
"Dans notre recherche", mais l'auteur ne cite pas la recherche en question, ou une référence à une étude. https://www.bbc.com/news/magazine-24614830 Il est estimé qu'au Japon, des millers de personnes sont dans une relation avec une forme de partenaires virtuels. Au Japon commence à se developper un réel problème sur ce plan là, avec l'avenement des "otaku".
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Nous vivons déjà une nouvelle révolution sexuelle, grâce aux technologies qui ont transformé la façon dont nous sommes reliés les uns les autres dans nos rapports intimes. Mais nous croyons qu’une deuxième vague de technologies sexuelles commence à se manifester, et qu’elles transforment la façon dont certaines personnes perçoivent leur propre identité sexuelle.
"Nous croyons" implique ici que l'auteur ne se base pas sur des faits prouvés. Il est possible que, plus que le début d'une nouvelle vague, la deuxième vague de technologie est l'evolution naturelle de la première vague technologique. Avec la première vague a débuté un développement d'addiction à internet, comme présenté par Kimberley Young en 2015. https://www.youtube.com/watch?v=vOSYmLER664; cette addiction a pu mener à une société qui devient de plus en plus incomfortable avec le vrai contact humain et qui se tourne donc naturellement vers des partenaires virtuels.
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