- Jan 2022
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Il est toutefois une autre manière de considérer la fracture numérique, en l’envisageant comme un ensemble d’écarts de pratiques constitutifs d’inégalités sociales.
Il parait important de faire une diffrence entre ce qui est pris en compte dans la "fracture numérique". il y a 4 profils types de non usagers:
- les abandonistes (volontaire / involontaire)
- les exclus
- les résistants
C'est 4 profils ne sont pas pris en considération par les études qui ce cantonne seulement au fait qu'il y ait des inégalité (numérique). Alors que considérer la fracture numérique comme un ensemble d'écart de pratique d'inégalité sociales.
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- Feb 2021
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Que faire ? “Ouvrir un chapitre sur la régulation du marché de l’information, en concertation avec les pouvoirs politiques et les grands acteurs du net. Cela consiste à s’intéresser à la question de la visibilité des contenus” analyse-t- il. Est-il normal que certains mots-clefs renvoient prioritairement à des sites contraires à l’orthodoxie scientifique ? Les GAFA** en concertation avec les politiques ont assurément un rôle à jouer à ce sujet. “L’autre aspect, au moins aussi important, est l’éducation. Il faut se saisir de cette révolution du marché de l’information pour opérer une révolution pédagogique et offrir aux apprenants toutes les occasions pour qu’ils puissent comprendre non seulement le contenu – de la connaissance – mais aussi les raisons pour lesquelles ce contenu leur résiste”, conclut-il. L’urgence est réelle !
L'auteur expose ici clairement les faits en donnant son point de vu, le problème étant réel, il fait appel au bon sens du lecteur pour se réveiller et réfléchir lui aussi à des solutions afin de faire bouger les choses dans le bon sens. Réponse à la question argumentative, c'est clairement un oui que l'auteur donne au lecteur. Pour lui, il est impossible de rester impassible face à ce qui se passe et à la dangerosité que cela entraîne à ne pas réguler les médias.
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Ne rien faire contre les fake news, c’est laisser la porte grande ouverte au marché totalement dérégulé de l’information “où règne la loi du plus fort”, poursuit le sociologue. Les plus forts étant ceux qui font “le plus de bruit” à faire valoir leurs points de vue, en particulier sur Internet.
Cet argument est l'aboutissement des arguments précédents. On sent ici clairement le point de vu de l'auteur. En l'état des choses, c'est la loi du plus fort qui l'emporte et c'est justement pour en arriver à la solution que nous propose l'auteur. L'auteur fait également référence au domaine bancaire, en parlant de régulation des marchés, afin d'éviter les monopoles, ce qui en fait un argument pro régulation.
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Vers une régulation nécessaire du marché de l’info ?
Question argumentative. L'auteur explique par la suite la nécessité de la régulation toutefois ça n'en fait pas encore un argument pro régulation.
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La rationalité objective relève de la démarche scientifique et se base sur la construction du savoir par la preuve. La rationalité subjective est du ressort de la croyance. Les croyances ont leur logique propre qu’il convient de décrypter et d’analyser mais ne relèvent aucunement d’une démarche irrationnelle. “Chaque individu a ses raisons de croire. De ces dernières, s’échafaude un système de croyance qui pose l’individu dans une situation souvent valorisante et réconfortante pour lui-même”, développe Gérald Bronner. Cela explique la méfiance qui s’installe à l’égard de la science notamment. Malgré les progrès indéniables dans toutes les disciplines et l’amélioration considérable qu’elle apporte concernant nos conditions de vie, la méfiance et la défiance s’installent. Il est toujours plus facile de croire que d’acquérir un savoir basé sur des preuves. En cela, les fausses informations (notamment en matière de santé) marquent bien souvent l’opinion de façon très profonde.
L'auteur oppose deux points de vu diamétralement opposé, il explique par l'utilisation de ces points de vu l'appartenance à une catégorie ou à une autre en foncions des raisonnements tenus par les individus, il découle logiquement dans l'argumentation. La rationalité objective représente la science, les faits logique et factuels. L'intérêt de chercher et d'avoir des preuves ne s'appuyant que sur des faits et non des sentiments. La rationalité subjective, elle représente la croyance, elle n'effectue pas de recherche et se contentera de croire ce qu'elle aura choisi en fonction de ces convictions, mais surtout ce qu'elle a envie de croire. La conclusion que nous propose l'auteur ici, c'est qu'il est plus facile (intellectuellement parlant) de croire que de chercher à savoir. Et par conséquent, il explique que les fausses informations ont la dent dure et ne disparaisse pas si facilement (Exemple les platiste (croyant la terre plate) alors que cela va faire plus d'un millénaire que nous savons que cette dernière est ronde.).
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“Ces mythes sont fondés sur un effet de dévoilement très satisfaisant pour l’esprit, un sentiment proche de ce que nous ressentons lorsque nous découvrons la solution d’une énigme (…) celui qui fait sien le mythe du complot a le sentiment d‘en savoir davantage que le quidam et d’être donc moins naïf que lui”, poursuit-il.
Ici, l'auteur, rend de manière explicite le fait de croire de fausses informations et qu'il est beaucoup plus courant qu'on ne veut bien le croire. Et surtout cela peut atteindre tout le monde (utilisation de "nous") Il parle ensuite de satisfaction de savoir quelque chose que les autres ne savent pas, ce qui nous rend en quelques sortes supérieures à la masse qui ferme les yeux et se comporte comme des moutons (suivant le troupeau).
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“Si je peux prouver qu’il existe des chevaux, je ne peux pas prouver qu’il n’existe pas de licornes”, résume de façon absurde et pertinente Gérald Bronner. Or, cela s’applique exactement de la même manière à l’ensemble des théories du complot.
Le professeur Bronner utilise un premier argument de l'ordre du domaine épistémique. Il explique de façon "absurde" mais "pertinente" la façon de penser et d'interagir ou non, des conspirationnistes et des complotistes, vis a vis des informations. Il propose alors une comparaison à titre d'exemple pour que tout le monde soit au même niveau de compréhension par rapport à la suite de l'article. Ce qui permet d'un autre coté de dédramatiser le sujet.
De part l'exemple, absurde, qui a tendance à faire sourire le lecteur, le but et de susciter une émotion chez le lecteur. Il influe donc sur le pathos.
Dans un second temps, il fait une généralité en partant d'un fait particulier, il s'agit d'un raisonnement inductif. Il part du principe que les complotistes et conspirationniste pensent tous pareil et de façon générale "l'ensemble des théories du complot".
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