- Apr 2020
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« Si la technologie peut permettre d’optimiser un enseignement d’excellente qualité, elle ne pourra jamais, aussi avancée soit‑elle, pallier un enseignement de piètre qualité. »
Règle explicative permettant de formuler un raisonnement causal que la technologie peut optimiser l’apprentissage mais pas le transformer s’il est, initialement, médiocre.
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« En même temps que l’adoption du numérique, ces pays ont développé largement le travail en petits groupes, l’apprentissage par projet et l’enseignement personnalisé et adapté aux compétences de chacun, explique l’analyste. Etablir le numérique sur des pédagogies du siècle passé n’a porté ses fruits dans aucun des pays qui l’a tenté. »
Argument traitant de l’adoption du numérique en classe et de la nécessité d’adopter de nouvelles formes d’apprentissage.
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En comparaison avec l’Australie, la Corée du Sud, Singapour, le Danemark ou la Norvège, la France a encore des efforts à fournir. Dans ces pays, la révolution numérique a été intégrée à l’apprentissage depuis une dizaine d’années « notamment par des augmentations conséquentes des budgets d’éducation », affirme M. Avvisati.
Ici est indiquée la comparaison en matériel informatique entre différents pays bien équipés et la France, en « retard » selon M. Avvisati.
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si les pratiques pédagogiques ne suivent pas, la performance ne s’améliorera pas. »
Nous pouvons lire l’opposition des deux arguments que sont la pédagogie et la performance.
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« Ils sont meilleurs en lecture sur ordinateur, naviguent de manière ciblée sur Internet et savent faire le tri entre les sources pertinentes et celles qu’il faut éviter »,
Argument rhétorique qui s’appuie sur nos émotions en employant les mots « meilleurs, pertinentes et ce qu’il faut éviter ».
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Si dans l’étude PISA ils stagnent généralement en milieu de peloton, en matière de compétences numériques en revanche, ils se hissent à plusieurs reprises au-dessus de la moyenne.
Règle traitant de la vérité selon l’auteur, car ayant pour référence l’étude PISA.
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Les élèves français au-dessus de la moyenne
Raisonnement causal réalisé à l’aide des résultats de l’étude de l'OCDE expliquant que les élèves Français étaient meilleurs dans les matières de base.
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C’est le cas de l’Espagne, mauvais élève du classement, malgré trente minutes quotidiennes consacrées aux nouveaux usages numériques, un temps supérieur à la moyenne.
Comparaison de l’Espagne par rapport à l’étude dans sa globalité
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la réduction de la « fracture numérique » entre 2009 et 2012, qui empêchait les élèves les plus défavorisés d’accéder à un ordinateur, elle se montre plus sceptique concernant l’utilisation d’Internet et des nouvelles technologies en classe, dont « l’incidence sur la performance des élèves est mitigée, dans le meilleur des cas ».
Argument abductif, met en avant les résultats de l’étude permettant de mettre en relation la réduction de la fracture numérique et de l’utilisation d’Internet.
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il ne suffit pas d’équiper massivement les élèves et enseignants d’outils numériques pour améliorer leurs performances.
Ici, on note l’opposition entre l’équipement en numérique et les performances des élèves.
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En classe, le numérique ne fait pas de miracles
Nous avons la problématique et le thème de l’article qui orientent le débat en donnant le point de vue de l’auteur.
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l’utilisation d’outils numériques par les élèves n’aide pas à l’apprentissage s’il n’est pas accompagné d’une pédagogie adaptée.
Argument qui décrit l’opposition entre l’apprentissage et le numérique idée défendue par l’auteur.
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les résultats de la première étude de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE) sur les compétences numériques des élèves, publiée mardi 14 septembre 2015
L’auteur fait référence aux résultats de l’étude OCDE pour produire une conclusion générale
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