- Jan 2021
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L’addiction à Internet ne figure pas dans la dernière version du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM 5 ; APA, 2015) manuel de référence internationale pour la plupart des psychiatres et psychologues. À l’excès, ces habitudes sont étiquetées « comportements excessifs », mais ne sont pas définies comme de véritables troubles mentaux en raison, actuellement, de l’insuffisance de données dans la littérature (DSM 5 ; APA, 2015, p. 571). On manque par exemple de preuves neurobiologiques souvent nécessaires pour définir une véritable addiction. Les examens cérébraux, réalisés par IRM, de personnes développant des symptômes de dépendance montrent que les gros consommateurs d’Internet développent des processus neurobiologiques commun avec les toxicomanes et avec les personnes souffrant de dépendances pathologiques reconnues, comme celle liée aux jeux. Dans tous ces cas, leurs « pratiques addictives » activent le même système amygdale-striatum, système lié à la génèse du plaisir dans le cerveau. Cependant, ils présentent aussi de nombreuses différences, notamment dans le fonctionnement du système cérébral de contrôle inhibiteur, celui qui permet d’inhiber, par la volonté, certains de nos comportements (Turel et al., 2014). L’inhibition semblerait plus facile pour Internet. On manque également d’études cliniques sur des critères comportementaux, comme le sevrage ou la rechute, pour véritablement parler de troubles addictifs pour Internet.
Les auteurs avancent ici une série d'arguments de type dialectique contre, afin d'expliciter pourquoi l'insuffisance de données dans la recherche ne permet pas, à l'heure actuelle, de classer l'addiction à internet dans les véritables troubles mentaux (en particulier, manque de preuves neurobiologiques et d'études cliniques sur des critères comportementaux).
Des examens cérébraux ont été réalisés par IRM, qui montrent une activation du système amygdale-striatum, similaire aux cas des "pratiques addictives", mais les études montrent en revanche que, dans le cas des usages excessifs d'Internet, l'activation du contrôle inhibiteur par les sujets semble plus aisée.
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- Jul 2020
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"Nous avons progressivement réalisé que d’avoir tué des civils innocents n’a fait qu’alimenter les sentiments de haine. Cela a nourri le terrorisme et les groupes comme Daech, à qui les drones servent d’outil de recrutement idéal, comme Guantánamo. Le programme des drones conçu par cette administration et les précédentes est un moteur pour le terrorisme autour du monde."
exprime l'opinion des pilotes sur le retour de bâtons de ce programme
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- Jun 2020
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Ainsi, en situation de télétravail, le salarié découvre que sa zone d’autonomie ressemble à une peau de chagrin. Joignable à tout moment avec son téléphone portable, il ne profite guère de l’éloignement de son supérieur hiérarchique et reste toujours disponible (messagerie). Espérons que le 1er janvier prochain, les entreprises appliquent le « droit à la déconnexion » !
Conclusion assez sombre sur les aléas du télétravail. Commentaires assez directifs de la part de l'auteure afin de convaincre le lecteur.
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Si les RSN ont été psychologiquement utiles aux fans dans les premiers jours qui ont suivi le décès pour obtenir des informations et partager socialement leurs émotions, il semble toutefois qu’à plus long terme, leurs usages fréquents et prolongés ont freiné la résolution du deuil chez certains. Retourner fréquemment et pendant un long délai après le décès sur les RSN et pages de fans, comme l’ont fait de nombreux fans, conduit à régulièrement re-générer et ruminer des pensées négatives, à augmenter la fréquence et l’intensité des émotions négatives ressenties. Si communiquer et exprimer sa tristesse est nécessaire dans le premier stade du deuil, notamment pour obtenir empathie et soutien sociaux pour « faire son deuil », cette phase ne doit pas être trop longtemps entretenue. Or les RSN incitant à prolonger cette phase semblent ralentir la gestion du deuil (Courbet, Fourquet-Courbet, 2014). Certes, si les deuils sont heureusement rares dans la vie quotidienne, l’entretien des ruminations et émotions négatives peut se retrouver dans d’autres circonstances, par exemple, à la suite d’une séparation amoureuse. Des consultations fréquentes des pages de l’être aimé(e) perdu(e) sur les RSN pourraient empêcher d’accepter la fin de la relation.
Argument contre qui rend d'autant plus efficace la thèse des auteurs qu'elle est suffisamment nuancée pour obtenir l'adhésion du lecteur. En effet, un des bénéfices d'Internet est son aspect social, il permet de partager des ressentis mais sur le long terme, il est source de ruminations qui est une caractéristique de la dépression.
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- Apr 2020
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Mémorisation et lecture sur écran
Comme dans le chapitre précédent, on observe des arguments dialectiques contre la lecture sur écran.
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La différenciation tient principalement à la difficulté, pour ceux qui suivent la formation, d'échanger et de partager, avec les autres personnes de la résidence, des expériences aussi uniques et spécifiques que l'informatique. Sans référentiels et vocabulaires communs, il leur est en effet difficile d'entamer des discussions pour expliquer ce qu'ils font et ressentent aux autres résidents. «De quoi voulez vous qu'on leur parle, ils ne comprennent pas ce qu'on fait». Renforcés par cette constatation,les résident qui participèrent à l'activité informatique ont de plus eu l'impression de s'élever intellectuellement et «statutairement» par rapport au reste des personnes de la résidence ; en tout cas de tout faire pour ne pas régresser. Certains se considèrent d'ailleurs comme faisant partie des pionniers, voire de l' «élite». Reprochant aux autres de se laisser dépérir, ils sont devenus très critiques à l'encontre de tous ceux qui, d'une manière générale, ne cherchaient pas à s'investir dans les divers ateliers proposés ou à s'intéresser aux activités nouvelles (telle l'informatique)
Cet argument, provenant des observations et des entretiens, peut être classé en dialectique, mais il va à l’encontre de l'hypothèse de départ qui annonçait que le logiciel jouerait un rôle d'environnement de stimulation sociale. Au contraire, il a créé une rupture sociale assez prononcée entre deux groupes de résidents.
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plus les participants ressentaient un sentiment de confiance et d'estime de soi personnel et construisaient un système fondé sur la cohésion sociale du groupe, plus ils développaient un sentiment de dépréciation et de mépris à l'encontre des plus faibles.«Les autres ne suivent pas, ils sont des boulets, trop lents. Je choisis mes activités pour ne pas me retrouver avec eux. Sinon, ça ne suit pas et je ne réussis pas !
Renforcement du sentiment d'appartenance à travers le rejet de l'autre groupe.
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Enfin, on voit le développement de place de marché où chacun peut proposer ses compétences. Une foule de métiers est concernée. Des plus qualifiés, comme des aides ménagères ou pour le bricolage. Ou simplement partager son logement ou sa voiture. Les nouvelles technologies de l’information et de la communication irriguent toute l’économie
Tous les exemples précédents qui questionnaient sur une perte des savoir faire et des compétences sont finalement remis en question dans ce paragraphe. Puisque l'auteur souligne la mise à disposition des compétences de chacun par le partage des services.
A noter également; dans un paragraphe précédent l'auteur soulignait que le numérique n'était pas une grande source d'emploi mais les emplois indirects qui en découlent mériteraient également d'être évalués. (tel que les échanges de service que les personnes proposent sur des plateformes et leur assure des revenus)
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avec son téléphone, y compris quand ce sont des choses enrichissantes ou nécessaires.
Il émet ses premiers doutes quant à l'efficacité de l'application "temps d'écran"
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il ne suffit pas d’équiper massivement les élèves et enseignants d’outils numériques pour améliorer leurs performances.
Ici, on note l’opposition entre l’équipement en numérique et les performances des élèves.
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En classe, le numérique ne fait pas de miracles
Nous avons la problématique et le thème de l’article qui orientent le débat en donnant le point de vue de l’auteur.
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- Feb 2020
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lejournal.cnrs.fr lejournal.cnrs.fr
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vivre dans un monde toujours plus rempli d’informations de surface, comme celles que l’on trouve en surfant sur Internet, « stimule une mémoire du passé immédiat ou, dans le meilleur des cas, une mémoire de travail surdimensionnée capable de traiter simultanément de multiples informations (textes, images, sons…), commente Francis Eustache. Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques. Enfin, mémoriser des chansons, des poèmes, etc., nourrit le partage et la solidarité, renforce le lien social, améliore la qualité du vivre ensemble.
Argument dialectique PRO : L'auteur se réfère à Francis Eustache, source scientifique, pour contrebalancer ses propositions : dans une première proposition : il met en lien la quantité d'informations et la capacité de la mémoire de travail dans la seconde partie de l'argument l'auteur s'appuie sur les neurosciences, domaine d'expertise de la source scientifique, pour infirmer la proposition de départ.
IED_DC5
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