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  1. Jul 2020
    1. Surtout, ordinateurs, smartphones et tablettes permettent d’accéder en un clin d’œil à la super-mémoire du monde qu’est devenu le Web et d’y treuiller à tout moment des savoirs « copiables et collables » qu’il n’est plus indispensable d’apprendre par cœur.

      Présentation de faits. Le web est bien le plus important lieu de stockage d'informations accessibles à tous.

    1. Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l’usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n’apparaissent pas lors d’activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n’est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015).

      Selon une argumentation déductive basée sur les recherches de Sagioglou et Greitemeyer (2014) et Lup et al., (2015) les réseaux sociaux semblent être les principaux coupables des symptômes dépressifs.

    1. Il voyage avec toute une réserve de pilules, parmi lesquelles du lithium, qui lui permettent de se sentir à peu près bien et tiennent à distance les cauchemars et autres symptômes du stress mental qu’il subit

      c'est le PV lié au traumatisme des pilotes : l'état de stress post-traumatique on part d'un témoignage pour montrer l'ampleur, la gravité du traumatisme

    1. des enquêtes ethnographiques ont montré que les journalistes qui œuvrent pour les sites web des médias traditionnels coupent et collent beaucoup.

      Déduction d'une vérité générale à partir d'études ethnographiques particulières.

  2. Jun 2020
    1. la « servitude volontaire de la Boétie » (Ray, 2010). « L’espace de travail […] peut amener une certaine confusion entre le lieu de travail et l’univers familial » (Tremblay 2001).

      Deux articles mentionnés afin de justifier l'argument de l'auteure sur le télétravail et l'univers familial. Le premier lien renvoie vers un article, le second lien ne fonctionne pas.

    2. (Y. Lasfargue Obergo)

      Ici l'auteur d'un guide sur le télétravail pour valider l'argumentation. Registre épistémique déductif. Cependant la page est introuvable. En recherchant, il est possible d'obtenir le PDF en question.

    3. Dans son étude, Laurent Taskin (2006)

      Mention d'une étude qui débute l'argumentation > épistémique déductive.

    4. Le nombre de télétravailleurs est en augmentation puisque 16,7 % des salariés français déclarent télétravailler au moins huit heures par mois en 2014, contre 12,4 % en 2012 (source : LBMG Worklabs, Le télétravail en France, 2012).

      Chiffres provenant d'une étude > Raisonnement épistémique.

    1. "L'objectif de ces outils est l'optimisation de la fin de vie, explique le professeur François Piette, gériatre, président de la Société française des technologies pour l'autonomie et de gérontechnologie (SFTAG). Il ne suffit pas de rajouter des années à la vie, il faut aussi rajouter de la qualité de vie."

      Argument d'un autre protagoniste incisant sur l'optimisation de la fin de vie et non l'ajout d'années de vies supplémentaires. Argument épistémique déductif.

    1. Le modèle actuel repose sur le salariat massif et s’est construit avec le regroupement des travailleurs et non sur leur dispersion. Il est basé sur le lien subordination du salarié à son employeur. Si ce lien disparaît il faut repenser totalement le modèle de protection.

      Raisonnement épistémique déductif , pour qu'un modèle de protection sociale existe il faut un lien de subordination du salarié avec son employeur et un salariat massif avec un regroupement des travailleurs , si ce n'est pas le cas, comme avec la gig economy , alors il faudra réinventer le modèle de protection sociale.

    1. Les troubles du spectre autistique, que l'on résume souvent sous le terme « autisme », se caractérisent par divers symptômes ayant trait à des difficultés dans les relations sociales ou dans l'attention

      Argument épistémique:

      (Premier fait, sur lequel va s'appuyer la déduction plus tard) Les enfants autistes ont un problème d'attention. Or, Les robots aident à focaliser l'attention.

      Donc... les robots pourraient aider les enfants autistes

    2. Nao pouvait de ce fait participer aux thérapies visant à améliorer le déficit d'attention conjointe constaté chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique

      Conclusion tirée des précédents énoncés.

    1. Si consulter Facebook est le premier geste du matin pour 48 % des 18-34 ans, l’usage des RSN, censés apporter divertissements et satisfaction, semble être l’objet d’un étonnant paradoxe. Plus les gens sont actifs sur Facebook, sans forcément en être « addicts », et plus leur humeur est négative après les usages du RSN (Sagioglou, Greitemeyer, 2014). La genèse de ces affects négatifs est bien liée à Facebook car ils n’apparaissent pas lors d’activités de durée similaire effectuées sur Internet en dehors de ce RSN. Cette constatation n’est pas uniquement liée à Facebook puisque des résultats similaires ont également été remarqués avec Instagram (Lup et al., 2015). Plus grave, une association positive a même été mise en évidence entre l’usage de ce RSN et des symptômes de dépression. Les préadolescents et adolescents semblent particulièrement sensibles (O’Keeffe, Clarke-Pearson, 2011). En particulier, chez les adolescents qui perçoivent leur réseau amical hors ligne comme étant de faible qualité, les longues durées passées sur Facebook sont associées à davantage de troubles dépressifs et d’anxiété sociale (Selfhout et al., 2009). Selon O’Keeffe et Clarke-Pearson (2011), les dépressions liées à des usages intensifs des RSN, ne font pas uniquement courir aux préadolescents et adolescents des risques d’un plus grand isolement social dans lequel ils se trouvent souvent déjà. En effet, souffrir de troubles dépressifs en s’exposant excessivement à Internet est d’autant plus problématique que les adolescents, alors fragiles psychologiquement, pensent parfois trouver sur certains RSN, sites ou blogs, du réconfort psychologique. Le danger est de tomber sur des sites qui incitent à des comportements personnellement (e.g. toxicomanie) ou socialement risqués ou les incitant à adhérer à des idéologies dangereuses.

      Argument déductif. Facebook crée des affects négatifs, en l'absence de Facebook, il n'y a pas d'affects négatifs, en conclusion, Facebook est bien la cause des problèmes psychologiques rencontrés par les utilisateurs. L'argument est donc solide néanmoins le texte parle d'association, ce qui atténue sa portée.On peut se demander si dans une certaine mesure les réseaux sociaux ne permettent pas de lutter contre l'isolement social.

    1. La lutte contre la cyberviolence passe aussi par l’éducation des plus jeunes, et notamment par l’éducation à l’esprit critique. L’enjeu est de leur permettre de prendre de la distance par rapport aux contenus qu’ils consultent, mais aussi qu’ils relayent, likent et publient eux-mêmes. Certains établissements scolaires, partenaires de l’association Respect Zone, forment dans cette perspective leurs élèves à l’automodération et à l’autodéfense en ligne afin qu’ils prennent le réflexe de réfléchir avant de « cliquer » et sachent que faire lorsqu’ils se retrouvent victimes de violence en ligne. L’éducation aux médias et à l’information (EMI) qui vise, entre autres, à apprendre aux élèves à publier de l’information de manière citoyenne et responsable, dans le respect de la vie privée, du droit à l’image et de la dignité de chacun, est aussi une arme efficace.

      L’éducation des plus jeunes à l’esprit critique, aux médias et à l’information est outil nécessaire pour lutter contre la cyberviolence verbale.

    1. Aux États-Unis, par exemple, une étude de Harvard a montré que certains grands médias traditionnels avaient plus facilement couverts des informations provenant de rumeurs ou de ragots anecdotiques que des faits établis. Cette tendance générale les aurait ainsi incités à se concentrer plus facilement sur les scandales qui ont égrené la campagne présidentielle qu’aux programmes des candidats.

      Afin de renforcer son argumentaire, l'auteure illustre son propos par une étude de Harvard.

  3. May 2020
    1. Il est vrai que ces cours ne donnent pas accès à ces précieux sésames que sont les diplômes universitaires, mais s’ils les ont bien suivis, les « e-étudiants » auront droit à un certificat qu’il pourront utiliser dans leur CV et leurs recherche d’emploi

      Argument 6: possibilité de valoriser l'enseignement suivi en ligne dans son profil de carrière. C'est un argument épistémique déductif. Si les étudiants suivent et réussissent la formation en ligne, ils pourront obtenir un certificat qui viendra valoriser leur compétence. En ce sens, cet argument est plutôt convaincant puisque au-delà d'acquérir de réelles connaissances, celles-ci peuvent être attestées par un certificat.

      Il peut aussi s'agir d'un argument épistémique comparatif à l'enseignement classique en présentiel pour lequel les étudiants obtiennent un diplôme. Dans ce cas, l'argument est peu convaincant car le diplôme est encore aujourd'hui plus représentatif de l'acquisition de connaissances qu'un certificat.

  4. Apr 2020
    1. Un dispositif qui a fait ses preuves, d'après les résultats exposés par le chercheur et ses collègues du groupe PédagInnov. "Les étudiants, qui ont des échanges plus réguliers avec l'enseignant, se rendent compte que celui-ci est investi et, en retour, s'impliquent eux-mêmes davantage. La classe inversée n'est pas le seul exemple de ce phénomène, mais la motivation est d'autant plus forte que le suivi est individualisé."

      argument : cette pédagogie accroit la motivation et l'implication des étudiants

    1. Il semblerait que la prise de notes sur papier facilite le traitement cognitif de l’information en sélectionnant les concepts les plus importants, en synthétisant et en transcrivant ces données dans leurs propres mots. La prise de notes sur papier favoriserait en quelque sorte la pensée critique. Révisions La prise de notes sur papier favoriserait également la mémorisation de l’information en facilitant leur révision.

      Conclusion répondant à la question de départ définie par l'auteure dans le titre de l'article, mais aussi à celle posée à propos de l'avantage cognitif que semble apporter l'utilisation du papier dans la prise de notes. C'est un argument épistémique déductif, qui tient compte des éléments apportés antérieurement..

    1. l'activité informatique a permis à la PA d'acquérir une certaine culture technique (bases informatiques, vocabulaire minimal, manipulation de matériels innovants : jeux, écrans plats tactiles...) qui lui permet de partager un référentiel commun avec ses petits (ou arrières petits) enfants qui la délaissaient généralement. Ils montrent ainsi qu'ils peuvent être encore "dans le coût" et qu'ils n'ont plus à être dépréciés et/ou sous-estimés par la jeune génération. «Au début, je pensais que ce n’était pas de mon âge mais maintenant on me dit que je suis une "mamie moderne».
    2. Comme nous le disions précédemment, l'usage de l'objet technologique donne un nouveau statut à la PA et cette reconnaissance lui permet de redevenir attractive, d'être en quelque sorte un sujet d'intérêt et de "curiosité" pour l'entourage. Celui-ci lui accorde plus d'attention et la sollicite davantage pour connaître son parcours et son évolution dans la formation. Les sujets de conversation (en présentiel) se voient ainsi enrichis de thèmes liés à l'informatique.

      Voici des éléments qui vont permettre de valider (en partie) l'hypothèse.

    1. Extraordinairement inventive, notre mémoire est aussi terriblement fragile. D’où les multiples « prothèses » physiques (parois de grottes, os, cailloux, tablettes d’argile ou de cire, peaux animales traitées, rouleaux de papyrus, parchemins, papiers, microprocesseurs…) utilisées par les sociétés humaines, au fil des siècles et des innovations technologiques, pour démultiplier la puissance et pallier les défaillances de cette fonction cognitive qui nous permet d’enregistrer, synthétiser, conserver et récupérer des informations. « Tout au long de son histoire, l’homme a fait appel à des supports externes pour consolider et amplifier sa mémoire interne », résume le neuropsychologue Francis Eustache, directeur de la plateforme d’imagerie Cyceron, à Caen.

      L'auteur oppose puissance et fragilité de la mémoire ; il retrace les fonctions de la mémoire et s'appuie sur Francis Eustache pour mettre en avant le recours, de longue date, de l'être humain à des supports externes sur lesquels s'appuyer en cas de défaillance cognitive et pour accroître sa puissance.

      Ces arguments sont épistémiques déductifs.

    1. les résultats de la première étude de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE) sur les compétences numériques des élèves, publiée mardi 14 septembre 2015

      L’auteur fait référence aux résultats de l’étude OCDE pour produire une conclusion générale

    1. La rationalité objective relève de la démarche scientifique et se base sur la construction du savoir par la preuve. La rationalité subjective est du ressort de la croyance. Les croyances ont leur logique propre qu’il convient de décrypter et d’analyser mais ne relèvent aucunement d’une démarche irrationnelle. “Chaque individu a ses raisons de croire. De ces dernières, s’échafaude un système de croyance qui pose l’individu dans une situation souvent valorisante et réconfortante pour lui-même”, développe Gérald Bronner. Cela explique la méfiance qui s’installe à l’égard de la science notamment. Malgré les progrès indéniables dans toutes les disciplines et l’amélioration considérable qu’elle apporte concernant nos conditions de vie, la méfiance et la défiance s’installent. Il est toujours plus facile de croire que d’acquérir un savoir basé sur des preuves. En cela, les fausses informations (notamment en matière de santé) marquent bien souvent l’opinion de façon très profonde.

      Cet argument prends la suite du précédent pour renforcer l’idée que les croyances l’emportent sur le raisonnement scientifique pour des raisons psychologiques, parce que l’esprit humain est biaisé en faveur des premières.

      On peut noter la structure du raisonnement logique :

      Prémisse 1: la rationalité objective (= science) se base sur des preuves neutres et demande une démarche active de construction de savoir

      Prémisse 2: la rationalité subjective (=croyance) trie les informations en fonction de ce qui est le plus satisfaisant a croire

      Conclusion : il est plus facile et spontané de croire que de savoir

      Ce raisonnement lui permet d’expliquer le paradoxe entre les bénéfices factuels des progrès scientifiques et la méfiance croissante que ces progrès suscitent.

    1. La première qui est essentiellement valable pour les écrans d'ordinateur vient de la luminosité. En effet, la luminosité, le contraste, la fréquence de balayage réduisent la prise d'information. La fatigue visuelle accrue inhérente à ces paramètres détériore, elle aussi la prise d'information. La deuxième raison se situe au niveau de la compréhension. Là, on retombe sur ce qui avait été dit précédemment sur la « désorientation cognitive » et la surcharge mnésique (plus la mémoire est chargée d'information, plus la lecture est lente et difficile).

      Pour expliquer son constat qui est que la lecture sur papier est plus rapide que sur écran il s’appuie sur 2 raisons :

      1. Nous sommes ici en présence d’un argument épistémique déductif car nous pouvons reformuler l’argument de cette façon : la luminosité, le contraste, la fréquence de balayage réduisent la prise d'information Or la luminosité d’un écran d’ordinateur accrue la fatigue visuel donc une fatigue visuelle accrue réduit la prise d’information. Mais il est aussi rhétorique logos car la suite d'idées permet à l'auteur d'appuyer le fait que c'est en partie à cause de la luminosité

      2. Plus la mémoire est chargée d’information, plus la lecture est lente et difficile. Il s’agit ici d’un argument épistémique abductif et rhétorique logos

    2. Baccino, indique tout d'abord que la lecture sur écran permet d'enrichir l'information au moyen d'hypertextes et d'hypermédias, ce qui est un bienfait mais il faut faire attention à ne pas trop l'enrichir. Cela conduit à une « saturation de l'information » et le lecteur est perdu dans la masse d'information, on appelle ça la « désorientation cognitive ». En cherchant à enrichir son information, le lecteur navigue dans différends niveaux d'hypertextes et finalement perd de vue son but initial. Une trop grande multiplication des sources est aussi mauvaise pour la mémorisation d'une information.

      Premier argument dialectique et épistémique : la lecture sur écran permet d'enrichir l'information au moyen d'hypertextes et d'hypermédias. Or une trop grande quantité d’hypertexte entraine une certaine saturation d’information appelé « désorientation cognitive » Donc la lecture sur écran entraine une désorientation cognitive

    3. Il faut savoir qu'une bonne lecture c'est une bonne qualité de la prise d'information, en ce sens plus il y de fixations oculaires plus on peut dire que la lecture est difficile.

      Il s’agit ici du lien entre les deux mesures employées dans l’expérience. En ce sens, il s’agit d’un argument épistémique déductif dans sa formulation mais aussi du point de vue de Thierry Baccino car il s’agit d’une définition pour le moment non démontrer de ce que qu’est une bonne lecture ; à savoir une bonne qualité de la prise d’information. Par exemple d’après l’UQAM ( université du Québec à Montréal) , une bonne lecture ( ou lecture efficace) est la juxtaposition d’une bonne qualité de la compréhension d’information avec la vitesse de lecture ( point qui n’est pas pris en compte dans la méthode de l’expérience)

    1. Le Centre Pompidou adopte la même politique : l’exposition « Bacon en toutes lettres » du 11 septembre 2019 au 20 janvier 2020, est la première qui n’est accessible que sur réservation en ligne obligatoire.

      Argument : le numérique permet de réserver en ligne à l'avance. Et cela devient même une obligation dans certains musées et tend à se généraliser. Donc le numérique devient même indispensable.

      // Raisonnement : des musées imposent la réservation. La réservation se fait en ligne (donc impose le numérique) donc le numérique est indispensable au musée.

      Argument : cet argument vient appuyer l'exemple du Louvre. En ce sens, on peut considérer que c'est aussi un argument de réthorique de type Logos.

    1. On pointe souvent le fait que les manuels scolaires alourdissent les cartables des élèves. Ils pèsent aussi sur les budgets et ne sont pas simples à renouveler quand les changements de programme scolaire s’accélèrent – en témoignent les débats dans les régions au sujet de l’achat des prochains ouvrages pour le lycée, en phase avec la réforme du bac.

      Thèse négative de l'auteur à l'encontre des manuels scolaires. L'auteur utilise le poids physique et financier des manuels comme règle. La conclusion qui est de dire que les lycées débattent au sujet de l'achat des manuels scolaires découle de la prémisse. Je suis convaincue par cet argument, je comprends que les changements réguliers, de programmes et de réformes scolaires ont un impact sur la réflexion des établissements scolaires à acheter de nouveaux manuels. Je ne pense cependant pas, que le poids physique des manuels soient un argument utilisé par les établissements dans cette réflexion autour des manuels scolaires.

    2. Les réformes d’envergure des programmes scolaires depuis 2016, avec une accélération depuis 2018, semblent bouleverser la situation. En janvier 2019, les éditeurs scolaires alertent les pouvoirs publics sur la complexité de renouveler à une telle cadence l’ensemble des manuels. La question du financement est posée dans le premier comme le second degré. Certaines régions envisagent un désengagement dans l’achat des manuels et souhaitent passer au tout numérique afin d’éviter les nouvelles dépenses.

      La question de financement des manuels scolaires est un point sensible. Les modifications sont apportées par le ministère de 'éducation comme nous l'avons vu plus haut, mais ce sont les régions qui ont à bourse délier. Il est vrai que l'utilisation de plateforme numérique évite l'impression des manuels scolaires et donc évite un gros investissements de la part des régions.

  5. Mar 2020
    1. Les réformes d’envergure des programmes scolaires depuis 2016, avec une accélération depuis 2018, semblent bouleverser la situation. En janvier 2019, les éditeurs scolaires alertent les pouvoirs publics sur la complexité de renouveler à une telle cadence l’ensemble des manuels. La question du financement est posée dans le premier comme le second degré. Certaines régions envisagent un désengagement dans l’achat des manuels et souhaitent passer au tout numérique afin d’éviter les nouvelles dépenses. Cette évolution, inquiète certains enseignants en raison de l’improvisation d’une telle mesure et du risque de perdre la liberté de choix du manuel.

      Le temps et l'argent sont des défis pour les utilisateurs des manuels scolaires. Ils se retrouvent à devoir choisir le numérique par défaut.

    2. Le numérique est indéniablement un défi pour le manuel scolaire en créant un nouvel environnement de pensée et d’action.

      Réponse à la nouvelle question grâce au précédent argument.

    1. Aux États-Unis, par exemple, une étude de Harvard a montré que certains grands médias traditionnels avaient plus facilement couverts des informations provenant de rumeurs ou de ragots anecdotiques que des faits établis. Cette tendance générale les aurait ainsi incités à se concentrer plus facilement sur les scandales qui ont égrené la campagne présidentielle qu’aux programmes des candidats.

      Pour renforcer son dernier argument, l'auteure s'appuie sur une étude d'Harvard qui a mis en avant l'utilisation des fausses informations par les médias au détriment des faits avérés, suscitant ainsi l'intérêt des individus. Certaines affaires politiques peuvent alors être dissimulées par les médias. En utilisant en exemple une étude d'Harvard, l'auteure rend son argumentation tout à fait crédible, du fait de la notoriété de l'université. Elle utilise donc les émotions pour convaincre ses lecteurs qui se sentiront impressionnés et en confiance envers la crédibilité de ses arguments.

  6. Jan 2020
    1. On pointe souvent le fait que les manuels scolaires alourdissent les cartables des élèves. Ils pèsent aussi sur les budgets et ne sont pas simples à renouveler quand les changements de programme scolaire s’accélèrent – en témoignent les débats dans les régions au sujet de l’achat des prochains ouvrages pour le lycée, en phase avec la réforme du bac.

      argument épistémique

    2. les éditeurs scolaires alertent les pouvoirs publics sur la complexité de renouveler à une telle cadence l’ensemble des manuels. La question du financement est posée dans le premier comme le second degré. Certaines régions envisagent un désengagement dans l’achat des manuels et souhaitent passer au tout numérique afin d’éviter les nouvelles dépenses.

      l'impression papier est longue (rédaction, mise en page, impression) et lourde financièrement. passer au support numérique serait plus rapide et simple pour les éditeurs et moins chers pour la Région. Article ALVES Sarah sur l'évolution du travail des enseignants par le numérique