- Mar 2020
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Faut-il s'en inquiéter
C'est la vraie question poser par le texte
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Un sentiment personnel qu'au fil d'un ouvrage nourri d'études scientifiques il étend à l'humanité entière – du moins celle imbibée de technologie numérique. « Il semble que [...] nous soyons arrivés à un tournant majeur de notre histoire intellectuelle et culturelle, à une transition entre deux modes de pensée très différents. Ce à quoi nous renonçons en échange des richesses du Net [...], c'est à notre bon vieux processus de pensée linéaire. Calme, concentré et fermé aux distractions, l'esprit linéaire est marginalisé par un esprit d'un nouveau type qui aspire à recevoir et à diffuser par brefs à-coups une information décousue et souvent redondante — plus c'est rapide, mieux c'est. » Nous basculerions irrémédiablement dans autre chose, en somme. Un bond évolutif non pas droit devant, mais de côté. En plein dans une flaque boueuse.
Ici, Carr étend son sentiment à toute l'humanité muni de technologie.
Bien que personnellement je sois assez d'accord avec ça, il n'y a aucune preuve de cela ici dans cet argument, ça dépends de la sensibilité de chacun pour pour moi la véracité est limité
avec pour argument de fond : on change de système de pensée puisque le numérique omniprésent nous fait réfléchir différemment
mais si on adhère au point de vu l’enchaînement logique se tient
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Et cela a aussi ses avantages. De nombreux scientifiques louent certains apports cognitifs de nos écrans : l'amélioration des capacités d'attention visuelle, tout comme le développement de la pensée en réseau, circulaire et fonctionnant par analogies.
Très similaire a un exemple que vous donnez dans le texte "le bonheur d'abord, la réussite ensuite"
Cela vient s'ajouter à l'idée précédente, le fait de citer les scientifique vient renforcer la crédibilité du propos
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Comme le résume l'essayiste américain Nicholas Carr dans un livre remarquable (meilleur que son titre : Internet rend-il bête ? éd. Robert Laffont, 2011), « quand nous nous connectons en ligne, nous entrons dans un environnement qui favorise la lecture en diagonale, la pensée hâtive et distraite, et l'apprentissage superficiel. On peut très bien réfléchir en profondeur en surfant sur le Net, de même qu'on peut très bien réfléchir de façon superficielle en lisant un livre, mais ce n'est pas le type de réflexion que cette technologie favorise et récompense. »
La position de l'auteur (bien que je n'ai pas trouvé l'origine de sa crédibilité scientifique, c'est un auteur connu et reconnu qui a écrit pour Harvard) s'ajoute aux différents arguments pour montré que notre cerveau est orienté dans son fonctionnement quand on est sur internet ou sur des écrans
cela dit cette position limite aussi l'argument, il montre que ce n'est qu'une orientation qu'on peut contourner finalement
je noterai la vraisemblance à 4 car les orientations ont des effets sur nous réel bien qu'on puisse les contourné en effet
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Pour Olivier Houdé, professeur de psychologie cognitive et coauteur du rapport de l'Académie des sciences (2) , la pratique de certains jeux vidéo, quand elle est régulée, « apprend à rompre les habitudes mentales. Par exemple lorsque le joueur, pour réussir un nouveau niveau, doit oublier la stratégie gagnante qu'il a utilisée au niveau précédent ». Et d'ailleurs, selon lui, « tout porte à croire que, par ses capacités d'adaptation, le cerveau intégrera les outils numériques récents dans ses circuits neuroculturels, comme par le passé il a intégré lecture et écriture ».
Encore un argument dans le sens de ce qui précède, détaillé ici et encore un autre scientifique donc on insiste et on accumule les propos dans ce sens.
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Mais à quel prix ? Au cœur de l'angoisse suscitée par la révolution numérique, il y a cette idée, vertigineuse : nous façonnons des outils, et ensuite ce sont eux qui nous façonnent. Ainsi, l'invention de la carte a jadis bouleversé notre perception de l'espace, qui s'étend désormais bien au-delà de ce que nous voyons. La création de l'horloge a chamboulé notre conception du temps, débité en tranches égales qui rythment nos journées. Et Internet ? Google cristallise à lui seul la menace d'un bouleversement profond de notre mémoire.
Comparaison avec d'autres outils crée par l'homme, ont les a crée puis ils nous ont changé, la même logique est applicable à Internet.
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De là à conclure que la culture numérique, propice au zapping, nous rend nous-mêmes superficiels, il y a un pas que Carr, vrai technophile au demeurant, franchit allégrement.
Bien que Carr soit un auteur respecté, pour moi le poids de l'argument n'est que très léger, parce que nous sommes plus exposé à internet qui sollicite une autre manière de travailler de notre cerveau plus superficielle, nous mène nous évoluons dans ce sens, pour moi c'est surtout un raccourci bien que l'idée sous-jacente soit intéressante et que ça nous influence surement.
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Publiée en juillet 2011 dans la revue Science, une étude américaine sur les moteurs de recherche démontre que l'on se souvient moins bien des informations que l'on sait pouvoir retrouver sur notre ordinateur que de l'endroit où elles sont stockées. Faut-il en conclure que, peu à peu, sans même en avoir conscience, nous déléguons notre savoir à des mémoires externes ?
On ajoute à l'idée précédente une illustration scientifique qui nous montre un potentiel aspect négatif du changement, lié à l'idée précédente
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on parle d'une lecture profonde et attentive. La lecture du Web, elle, n'est pas linéaire. C'est une lecture sélective de recherche d'information qui doit être rapide et efficace
1ère argument qui irait dans le sens "oui, mon cerveau agit différemment avec les écrans et internet" déductif car démontré par l'expérience énoncé ci dessus
Même si c'est implicite et qu'on pas le rapport en lui même pour vérifier à 100% la démarche, Thierry Baccino est un professeur à paris 8 et c'est un laboratoire connu je pense qu'on peut considérer que c'est très fiable
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Le psychiatre Serge Tisseron, coauteur du rapport de l'Académie des sciences, n'y croit guère. « La culture du livre ne disparaîtra pas, tout simplement parce qu'en inventant le livre l'être humain a créé quelque chose qui lui est fondamental : la pensée narrative, la mémoire événementielle, l'attention profonde... Quand une technologie nouvelle se met en place, elle est toujours inhumaine. Et puis elle s'adapte peu à peu à notre esprit, en même temps que l'esprit s'adapte à elle. L'opposition entre la culture du livre et la culture des écrans est probablement destinée à s'effacer derrière une culture "par les écrans", qui intégrera le meilleur de l'une et de l'autre. » Probablement.
finalement, c'est dans le fonctionnement humain, inhérent à sa nature, il est secoué par les changement et ça d'adapte. Ici on va plus loin ont dit qu'il le fait de la meilleure manière en gardant le meilleur des 2.
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C'est indiscutable, la révolution numérique reconfigure notre rapport au monde et aux autres, comme elle nous affecte au plus profond de nous-mêmes
réponse à la question posé
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« Il ne faut pas avoir peur du progrès, mais il faut l'interroger. »
pour moi la thèse de l'auteur est là
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Si Socrate était parmi nous, il prendrait l'affaire très au sérieux. Déjà, à son époque antique, le maître de la rhétorique s'inquiétait de la propagation de l'écriture, qui selon lui exposait les hommes au risque de s'assécher, de se « vider » de la culture. Il y a cinq cents ans, l'imprimerie de Gutenberg engendra des craintes semblables : ferons-nous encore l'effort de mémoriser le savoir dès lors qu'il se trouve dans les livres ? Avec le recul, évidemment, il est clair que l'écriture et la reproduction massive des ouvrages n'ont pas appauvri la pensée, bien au contraire.
Il utilise le même raisonnement dans "le sens inverse" on avait peur des conséquences de l'imprimerie et de l'écriture, pourtant ça a été bénéfique à l'homme donc et comparaison et nous montre l'autre aspect du débat "pour ou contre ce changement"
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C'est ce que les scientifiques appellent la « désorientation cognitive ». Sur la Toile, le cheminement de la pensée n'est pas contrôlé par l'auteur, mais par le lecteur. Or « il est paradoxalement beaucoup plus difficile de lire en ayant le choix du contenu », assure Thierry Baccino, pour qui la lecture hypertextuelle génère « une anxiété qui fait perdre jusqu'à 30 % de la force de travail ».
désorientation cognitive qui entraîne anxiété avec pour conséquence 30% de perte de force de travail, lien causal mis en place par le professionnel
cela dit on ne connait pas l'expérience et la mesure de la force de travail
mais c'est un argument qui montre que notre cerveau fonctionne moins bien quand on travaille sur internet
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Au-delà des mécanismes subtils qui s'opèrent lors de l'apprentissage de la lecture, une chose est sûre, notre cerveau se reconfigure en apprenant. C'est l'une des découvertes majeures de ces dernières décennies : nos connexions neuronales se font et se défont tout au long de notre existence au gré de certaines expériences.
Je pense que l'argument implicite ici c'est qu'un changement similaire a eu lieu avec l'invention de l'écriture, le cerveau s'adapte à ce changement donc pas de problème.
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N'empêche. La facilité avec laquelle, d'un coup de smartphone, nous accédons à Wikipédia et à moult informations personnelles (dates de naissance des proches, numéros de téléphone...) repose de façon aiguë cette problématique de l'externalisation de la mémoire. Pour l'heure, nul ne peut présager de son impact réel sur le cerveau. Au moins peut-on déjà constater certains de ses effets sur notre société, telle la dévalorisation de la figure du savant au profit du chercheur. « Dans notre univers hyperconnecté, note le neurobiologiste Etienne Koechlin, l'érudit, riche de connaissances, a aujourd'hui nettement moins d'utilité que le créatif. C'est ainsi, chaque technologie favorise un type d'individu plutôt qu'un autre. »
Ici on conclut donc que c'est sur que le monde va être changé par ces inventions mais dans quel sens, aucune idée
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Et si les technologies numériques nous transformaient en profondeur, jusqu'à modeler notre fonctionnement cognitif ?
Problématique reformulée
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