- Apr 2020
-
theconversation.com theconversation.com
-
Cette importante restructuration de l’espace public à l’ère du numérique suggère un bouleversement des espaces médiatiques. Mais il ouvre aussi le champ à de nouvelles recherches cruciales pour mieux comprendre l’organisation de ces circuits de l’information.
Ouverture sur un autre débat, des recherches vont démontrer les circuits de l'information. Effectivement les temps changent et donc la circulation d'information également. L'auteur propose une solution le remaniement de l'espace public pour un meilleur contrôle des informations qui y circulent.
Thématique déjà développée : https://www.cairn.info/revue-participations-2013-1-page-177.htm
-
Les contenus douteux glanés çà et là au fil des discussions profitent ainsi de l’autorité des médias traditionnels pour masquer certains enjeux politiques et imposer des sujets tapageurs à la place.
Dans ces dernières lignes l'auteur se permet de donner son avis mais tout en essayant de le dissimuler.
-
Or ces bavardages numériques pourraient finir par imposer des thématiques au débat public en s’infiltrant jusque dans les rédactions, souvent en quête de clics pour monétiser leur audience.
Argument : les thématiques sont là pour influencer, à grand échelle, le lecteur dans débat, ils jouent donc sur les gros titres qui vont le plus attirés et créer de discussion. Les médias cherchent également à attirer le public, l'amener à cliquer ou acheter les articles. Cite une étude d'Harvard et mettant en avant le New York Times, deux sources connues pour être sérieuses.
-
Sans doute est-ce ainsi pour cela que les « fake news » les plus diffusées sur Facebook en France et aux États-Unis ont été surtout des rumeurs grossières et stupéfiantes telles que : « Une femme augmente son quotient intellectuel en buvant du sperme tous les jours pendant un an » ou encore : « Une babysitter a fini aux urgences après avoir inséré le bébé dans son vagin ».
Appuie ses propos à l'aide d'exemple des gros titres qui sont présents pour choquer et interpeller le lecteur, ainsi susciter une émotion qui va aller dans le sens de l'auteur. Argument plus c'est gros et plus l'information va circuler, attirant le plus de public.
-
ces bavardages sont remplis de sous-entendus et d’indices complices destinés à n’être compréhensibles que pour un cercle restreint : les proches du réseau relationnel des internautes.
Mais même étant publique certains propos ne peuvent être compris par tous. On a donc un lien sphère privé et sphère publique.
-
En effet, comme l’explique le sociologue Dominique Cardon, l’essor des réseaux sociaux a libéré la prise de parole en public.
Appuie son argument en citant un professionnel dans son domaine. Elle prouve donc que son argument peut être valide puisqu'un sociologue partage l'avis.
-
nouveauté aujourd’hui est qu’il peut projeter certains racontages douteux sur le devant de la scène, au sein d’espace à haute visibilité du web comme les groupes Facebook ou les fils de discussions Twitter.
Argument : la diffusion est aussi plus massive avec l'aide des réseaux sociaux. Toutes les personnes peuvent donner leurs avis, partager des informations. Que ce soit sérieusement ou pour se moquer.
Lien vers un autre article pour mettre en lumière le même argument : https://www.revue-etudes.com/article/les-reseaux-sociaux-un-autre-modele-d-information-15703
-
« C’est très drôle. À mon avis c’est une fake news mais c’est drôle, ça me fait rire. Que ça soit vrai ou faux je m’en fous, j’en parle. » (Homme, 67 ans, retraité) « C’est le genre de truc on va sur Fb, Insta, Twitter et compagnie et on se dit : “t’as vu !”. On va en parler 5mn mais sur un ton très léger. C’est pas un discours où on va se poser, où on va faire le pour, le contre. » (Femme, 26 ans, étudiante) « Ça l’info elle n’est pas crédible non plus. Mais c’est l’espèce de lien que tu t’envoies parfois pour faire marrer. Elle serait réceptive à ce type d’humour. […] Mais en soit ça serait une espèce de fake news que mon père serait susceptible de lire et qui l’alerterait. Il réagirait au quart de tour, de manière impulsive. On est tellement bombardés de Unes. Je l’enverrai pour l’emmerder. Je lui dirai “regarde il y a encore plus de clandestins qui vont arriver”. Je vérifierai qu’il regarde bien ses sources. […] Parce que c’est du raz-les-paquerettes. Parce que c’est devenu tellement un “meme” ou un sujet de défouloir que tu te dis “allez, et une de plus” Et pourquoi anonyme ? Ben parce que tu pourrais être méchant. » (Homme, 29 ans, serveur)
Appuie ses propos à l'aide de témoignages corroborant le fait qu'effectivement le relâchement avec des personnes proches a un rôle dans la diffusion d'informations fausses. Le débat n'est pas pris au sérieux.
-
Analyser les types de paroles
Il faut analyser la parole c'est-à-dire trouver les raisons qui poussent à une diffusion des fake news. Les raisons les plus communes sont effectivement un relâchement des pressions ne se préoccupant pas de l'avis des destinataires. Souvent nous parlons de ces info pour en rire ou mettre en place un débat insignifiant. Les avis et les paroles ne comptent pas.
-
Résultats ? Il semblerait que l’on ne parle pas de la même chose dans tous les contextes, à tous les types de destinataires.
Les résultats rapportent que les arguments cités plus haut corroborent, elle valide donc ses arguments en appuyant ses propos avec l'étude et donc des faits réels et concrets. Elle valide donc les arguments plus haut : on ne parle pas de la même chose dans certains contextes avec un certain type de personnes.
-
Un jeu pour mieux comprendre les contextes de communication
Autre argument le contexte : à l'aide d'une étude réalisée mettant en avant le rôle du contexte mais également des destinataires à l'aide d'une étude pour prouver son point.
à l'aide d'une étude l'auteur présente le rôle du contexte. Elle appuie ses propos avec des chiffres concrets (argument épistémologique)
-
Voilà pourquoi, avant de partir du postulat d’un public naïf et passif, il devient crucial d’étudier davantage les circuits conversationnels de la réception d’informations pour lesquels il existe à ce jour un manque drastique de connaissances.
Conclusion : il faut savoir si les personnes ont été assez éduquées pour faire la part des choses, ont ils suffisamment de connaissances ?
-
Les « fake news » sont massivement likées, commentées et partagées : et alors ?
Problématique : mise en place de fake news qui sont massivement partagées et diffusées. Les chiffres rapportés au nombre d'utilisateurs paraissent minimes il ne faut pas se fier à la grande quantité de likes, partages et commentaires. Nous ne connaissons d'ailleurs pas les raisons de ces partages : est-ce de la moquerie ? Signaler du fait que ce soit de l'intox ? On met en avant la quantité mais également la qualité de l'information.
On comprend qu'il y a un problème de restitution des informations, les chiffres amènent un sentiment de grande envergure et la raison de diffusion n'est pas connue.
-