5 Matching Annotations
  1. Sep 2020
    1. we are all subjects of unknown and unseen processes

      c’est le cas actuellement: il y a une asymmétrie sans précédent (<cite>Les deux textes</cite>) des connaissances et des moyens de manipulation/redirection massive des comportements grâce au big data découlant de la surveillance de masse en ligne.

      • pour une introduction grand public, voir <cite>The Social Dilemma</cite> récemment mis en ligne sur Netflix.
      • pour un ouvrage de fond, voir Shoshana Zuboff, <cite>The Age of Surveillance Capitalism</cite>.
  2. Jul 2020
    1. a new kind of power

      This is what Shoshana Zuboff sustains in The Age of Surveillance Capitalism: a new kind of power which can, at first, be apprehended through Marx’s lenses; but as a new form of capitalism, it <mark>“cannot be reduced to known harms—monopoly, privacy—and therefore do not easily yield to known forms of combat.”</mark>

      It is <mark>“a new form of capitalism on its own terms and in its own words”</mark> which therefore requires new conceptual frameworks to be understood, negotiated.

    2. One of these semiotizing processes is the extraction, interpretation and reintegration of web data from and into human subjectivities.

      Machine automation becomes another “subjectivity” or “agentivity”—an influential one, because it is the one filtering and pushing content to humans.

      The means of this automated subjectivity is feeding data capitalism: more content, more interaction, more behavioral data produced by the users—data which is then captured (“dispossessed”), extracted, and transformed into prediction services, which render human behavior predictable, and therefore monetizable (Shoshana Zuboff, The Age of Surviellance Capitalism, 2019).

  3. Mar 2017
    1. Depuis maintenant une quinzaine d’années, à la suite de l’article inaugural de Tim O’Reilly, toute l’industrie du « web 2.0 » déploie des discours qui célèbrent les vertus de la participation, du collectif, du pouvoir de l’utilisateur et de la convergence médiatique, aujourd’hui facilitée par le « cloud »[+] NotePour une critique de cette notion voir Gustavo GOMEZ MEJIA, « De quoi le “nuage” est-il le nom ? Le statut des supports face aux régimes du cloud computing », Communication & Langages, 182, 2014, p. 77-93. [10]. Le but : capter l’attention des utilisateurs et monétiser leurs productions, en se parant des vertus de la démocratie, du partage et de la collaboration. S’il ne faut pas noircir le tableau, en réfléchissant uniquement en termes de « manipulation », on ne peut pas non plus ignorer le poids qu’ont ces dispositifs sur la naissance et la trajectoire des formes médiatiques.
    2. Cette initiative met implicitement le doigt sur le fonctionnement de YouTube[+] NoteCette partie s’appuie sur un article universitaire : Agnès GAYRAUD et Guillaume HEUGUET, « De l’industrie musicale à la rhétorique du "service". YouTube, une description critique », Communication & Langages, 184, 2015, p. 101-119. [6] : présenté comme un « service », qui se contenterait de donner un espace d’expression aux internautes, le site est en fait un rejeton des industries culturelles et du capitalisme néolibéral. A priori, YouTube neutralise pourtant toute critique idéologique. Il « a quelque chose d’un dispositif utopique d’accès partagé à la culture »[+] NoteAgnès GAYRAUD et Guillaume HEUGUET, op. cit. p. 102 [7] : l’utilisateur, devenu roi, a le pouvoir de consommer, de commenter, de partager des productions audiovisuelles en apparence diversifiées et personnalisées ; rien ne lui serait imposé. Mieux : le rapport entre les industries et le consommateur semble inversé : c’est maintenant lui qui détiendrait le pouvoir. Pour bénéficier de cette « personnalisation », il doit cependant sacrifier un peu de ses données personnelles : la gratuité tant vantée par les industries dites « 2.0 »[+] NoteSur cette épithète, voir Franck RÉBILLARD, « Du Web 2.0 au Web2 : fortunes et infortunes des discours d'accompagnement des réseaux socionumériques », Hermès, 59, 2011, p. 25-31. [8] n’est que partielle. En s’appuyant sur ses routines de navigation, de consultation, YouTube oriente bien plus qu’il ne propose : c’est toujours sur le mode répétitif que se fait la consommation.