56 Matching Annotations
  1. Jan 2024
    1. l est aussi lié au projet PeriodO qui catalogue les différentes périodes définies par l’historiographie concernant Doura-Europos afin de mieux standardiser le temps et l’espace de cette cité antique.4

      replace for Getty

    2. IDEA

      need to cut in the context to talk more about DH? SPARQL, stories?

  2. Nov 2022
    1. Ces informations sont primordiales pour ajuster le discours et améliorer l’expérience utilisateur.

      Un projet d'édition numérique devrait être en constante évolution et s'adapter au besoin à ses utilisateurs et leurs demandes

    2. La première étape du projet est l’expression et la contextualisation du besoin

      Je dirais plutôt qu'il faut tout d'abord modéliser son projet pour mieux en concevoir les détails

    3. Quel est le public visé ? Quels sont ses usages et ses besoins ? Selon l’âge, les habitudes de lecture, les pratiques liées au web – mais aussi la langue, la situation géographique ou le champ d’activité (étudiants en médecine, professeurs en sciences humaines, cuisiniers, etc.) – le public du futur projet doit être identifié et défini

      L'architecture de l'information est cruciale dans ce type de projet : on ne va pas construire une plateforme destinée au 5-12 sur des données recueillies auprès des 50-59 ans

    1. Cela dit, il est essentiel de comprendre le rôle de l’informatique dans l’entreprise littéraire : elle peut nous aider à répondre à des questions quantitatives, mais celles-ci ont tendance à être banales et à manquer de contexte
    2. a recherche de mots clés paraît simple, mais elle peut vite devenir étonnamment compliquée

      On constate que la recherche de mot clé est à l'origine même des humanités numériques avec l'index thomisticus du père Busa

    3. Ces activités diverses représentent les atouts des textes numériques.

      On comprend rapidement que les possibilités de la lecture informatisée dépasse largement le simple "Control+F".Le texte numérique possède bien d'autres fonctionnalités comme la lemmatisation, la tokenisation, etc. En rendant un texte "computable", la machine est ainsi capable à son tour de comprendre le texte et de le disséquer.

    4. Le monde change vite : d’après l’Association of American PublishersEn savoir plus sur l’Association of American Publishers.↩︎, la part du marché des livres numériques (aux États-Unis) est passée d’environ 1 % en 2008 à presque 23 % quatre ans plus tard (Sporkin 2013)

      Le marché du livre à l'échelle mondiale est très hétérogène comme le démontre l'article Le livre numérique et les pratiques numériques : un état de la situation de Marie Labrousse et Marie-Claude Lapointe. Le livre numérique reste assez peu populaire (pour l'instant) au Québec: selon un sondage de 2014, 82% des Québécois n'aurait jamais lu de livre numérique. Cependant, des initiatives comme la Presse+ augmenteront certainement la quantité de Québécois ayant recours au numérique pour la lecture

    1. La version 3.0

      La version actuelle, 3.2, devrait être la définitive et est régit par le W3C

    2. Enfin, il existe un troisième type de livrels : le livrel « originairement numérique », créé par et pour le numérique, et non en complément ou par imitation d’un « original papier »

      C'est probablement le cas le plus intéressant que le numérique offrent aux lecteurs, bien que ces derniers ne perçoivent pas encore tous les avantages de ce modèle

    3. On constate que la plupart des forces principales de l’ePub proviennent de son organisation et de la cohérence que lui procure l’utilisation des principes de séparation de la forme et du contenu, caractéristiques des documents structurés.

      Le livre numérique est encore quelque chose d'incompris par le public (dans sa majorité). Comme Marie-Claude Lapointe et Marie Labrousse affirment dans une récente étude, le livre numérique est trop souvent comparé avec le livre papier et est considéré comme moins avantageux

    4. L’ePub se positionne avantageusement à cet égard depuis longtemps.

      L'accessibilité est aussi importante dans le cadre des utilisateurs ayant une déficience de la vue ou encore des personnes avec des problèmes d'apprentissage. Voir ce récent document de la W3C sur l'accessibilité et le epub

    1. Désormais lié à l’emploi de balises XML, les conventions élaborées dans le cadre du TEI visent à permettre la description de la manière dont un document a été créé ainsi que la façon dont il a été structuré : pages, paragraphes, lignes, chapitres, dialogues, soulignements, ajouts marginaux, ratures, etc

      Plusieurs sous-branches de la TEI ont été developpé avec le temps: c'est notamment le cas d'EpiDoc qui se base sur la TeI pour créer son propre schéma visant à baliser des textes datant de l'Antiquité

    2. Drupal

      Drupal en 2022 est désormais très peu utilisé : il ne détient que 4.6% de parts du marché des CMS, comparativement à 65% pour Wordpress

    3. Dublin Core – Dublin Core Metadata

      La Dublin Core est encore utilisé à ce jour par les plus grands acteurs de la gestion de métadonnées, notamment Zotero

    4. Le TEI

      Burnard, L. 2015. Qu’est-ce que la Text Encoding Initiative ? Marseille : OpenEdition Press. doi :10.4000/books.oep.1237

  3. www.parcoursnumeriques-pum.ca www.parcoursnumeriques-pum.ca
    1. HTML est un format ouvert, spécifié par le consortium qui gère le web, W3C

      Le W3C préconise l'utilisation d'une foule de formats ouverts qui peuvent être appris sur son site W3Schools

    2. Le format HTML repose sur des couples de balises ouvrantes – comme <title> – et fermantes – comme </title> – qui constituent des « boîtes » attendant chacune un certain type d’information.

      Avec HTML5, plusieurs balises comme <img> n'ont plus besoin d'être fermées (comme ceci: </img>). Pour certains, ce n'est cependant pas une bonne pratique

    3. Le recours à XML et à la validation systématique par rapport à des modèles standard confère un caractère pérenne à chaque ressource prise indépendamment

      D'autres initiatives telles que la TEI (Text Encoding Initiative) tentent de ne plus reposer exclusivement sur des langages comme le XML pour pérenniser leurs recherches

    4. Les « formats libres ou ouverts » : leurs spécifications techniques sont publiques et il n’y a pas de restriction d’accès ou de mise en œuvre

      Les formats ouverts permettent une plus grande interopérabilité. Des outils comme Pandoc permettent la conversion d'un format vers un autre avec facilité tout en gardant la sémantique du contenu

    1. La métaphore postale permet de saisir le rôle du protocole IP : les deux éléments indispensables pour permettre l’envoi d’une lettre d’un expéditeur à un destinataire sont l’adresse du destinataire et un service postal qui acheminera la lettre jusqu’au destinataire.
    2. Voici un panorama des protocoles d’échange de données sur Internet.

      Depuis 2014, d'autres protocoles ont-ils été développé?

    3. Elles assurent une continuité dans le traitement d’un utilisateur
    4. Internet est un réseau de réseaux, c’est-à-dire un ensemble de technologies qui permettent à plusieurs réseaux de s’interconnecter de manière à permettre l’échange d’informations entre ordinateurs connectés non seulement au même réseau, mais aussi sur des réseaux différents.

      Pour une vulgarisation de la naissance d'Internet: https://www.youtube.com/watch?v=1UStbvRnwmQ

    1. positionne le libre accès comme une facette fondamentale, indispensable, incontournable en fait, d’un passage réussi au numérique, du moins dans les domaines associés à la recherche

      Plusieurs outils ont dernièrement vu le jour pour aider le mouvement du libre accès : Unpaywall,, Open Access Button, Google Scholar, Kopernio

    2. Sans surprise, les bibliothèques commencèrent presque immédiatement à s’organiser pour appuyer le mouvement naissant.

      Les bibliothèques sont toujours en 2022 de fervents défenseurs du libre accès. Voir Sarah Jurchen (2020) Open Access and the Serials Crisis: The Role of Academic Libraries, Technical Services Quarterly, 37:2, 160-170, DOI: 10.1080/07317131.2020.1728136

    3. Restent les combats…

      Un des principaux acteurs du libre accès au Canada est Érudit qui milite activement pour le libre accès. http://partnership.erudit.org/accueil#:~:text=Le%20Partenariat%20pour%20le%20libre,libre%20acc%C3%A8s%20%C3%A9quitable%20et%20p%C3%A9renne.

    4. Pourquoi les gouvernements subventionnent-ils la recherche scientifique ?

      Il est intéressant de constater que la population n'ont pas toujours accès aux résultats des recherches qui sont financées par l'argent des contribuables : il y a là une contradiction assez paradoxale

    5. et de plus en plus d’agences de financement de la recherche, un peu partout dans le monde, suivent ces modèles

      Il en est de même au Québec pour le principal fond de recherche provincial, le FRQ (Fond de recherche du Québec) qui exigent depuis 2022 que toutes publications révisées par les pairs soient en accès libre et sous licence ouverte.

    1. Il demeure un secteur privilégié, celui des ouvrages accompagnant la formation de cadres techniques de haut niveau : qu’il s’agisse de juristes ou de médecins, d’ingénieurs ou de managers, les synthèses de qualité, les ouvrages de pointe assurant la mise à disposition fiable de la meilleure information relèvent d’investissements pérennes dans les « ressources humaines », qui sont l’essentiel de l’avantage concurrentiel recherché par les entreprises et les institutions.

      C'est notamment le cas de Papyrus, le dépôt institutionnel numérique de l'Université de Montréal. voir https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/

    2. Un

      Benhamou, Françoise, et Olivia Guillon. Modèles économiques d’un marché naissant : le livre numérique. Paris : Département des études, de la prospective et des statistiques, 2010. Web. http://books.openedition.org/deps/376

    3. Leur utilisateur ne paie qu’un droit d’accès puisqu’il ne détruit pas le bien en le consommant, et que, une fois payés les frais d’impression et de distribution, ce dernier reste disponible pour tout autre

      En économie, ce type de bien est dit "non-rival", c'est-à-dire que si je lis un livre et que je le consomme, je n'empêche pas d'autres personnes le le dire

    4. En conclusion, l’édition a quitté l’ère du patrimoine et de la transformation du capital symbolique en capital économique pour entrer dans l’ère des « services transactionnels » à usage immédiat

      Qu'en est-il de modèles comme ceux d'Érudit, Cairn ou encore Persée?

    1. Globalement, avec le web sémantique, c’est donc souvent la frontière entre données publiques et usages privés, et même entre signification du « bien public » et « intérêt privé », qui demande à être redéfinie à nouveaux frais, accen­tuant le caractère socioculturel du système technologique d’Internet
    2. HTML ne cessera d’évoluer en fonction des besoins des utilisateurs et des éditeurs de contenus, avec des logiciels de gestion de contenus (Content Management System - CMS)Le CMS (Content Management System) est une famille de logiciels destinés à la conception de sites web, comme Drupal, Spip, Joomla, WordPress…↩︎ de plus en plus performants.

      Wordpress est désormais la plateforme qui est largement la plus utilisé, avec 65% de part du marché des CMS. Source : https://kinsta.com/fr/part-de-marche-de-wordpress/

    3. Tim Berners-Lee précise ce que pourrait être une évolution « sémantique » du web.

      Dans une célèbre allocution TED, Tim Berners-Lee précise et vulgarise son idée du web sémantique et invite à mettre sur le web nos données.

    4. RDF DBPedia

      Bien que DBPedia soit encore actif, le projet Wikidata a quelque peu remplacé ce projet

    1. Numérique et analogique

      Pour une courte explication visuelle du numérique vs l'analogique, voir cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=XPuScs1J5ww&ab_channel=EditionsLarousse

    2. Une culture numérique ?

      Dominique Cardon en fait l'apologie dans son oeuvre Culture numérique : Cardon, D. (2019). Culture numérique. Presses de Sciences Po. https://doi.org/10.3917/scpo.cardo.2019.01

    3. Le numérique modifie nos pratiques et leur sens.

      Le numérique est indubitablement une partie intégrante de notre société en 2022. Le milieu de l'édition, tout particulièrement, subit d'énormes changements depuis l'avènement du numérique. Plusieurs "camps" se forment aussi à travers cette transition qui comptent plusieurs champs de bataille comme le libre accès. Ainsi les pratiques éditoriales d'Elsevier et d'Érudit sont diamétralement opposées

    4. Il est en train de devenir un mot passe-partout qui sert à définir un ensemble de pratiques qui caractérisent notre quotidien et dont nous avons peut-être encore du mal à saisir la spécificité

      Il serait intéresser de glisser un mot sur la dualité "digital" et "numérique" dans le contexte francophone. L'anglicisme dont dérive digital a encore une place très marqué dans le vocabulaire courant et s'impose comme équivalence de numérique, mais existe-il une différence entre ces deux termes?

    1. Pour le père Busa, l’informatique ne change en rien le sens des pratiques de recherche : elle ne fait que les simplifier, les automatiser, les rendre plus rapides
    2. les humanités numériques nous amènent à repenser le sens même de la recherche et, par conséquent, l’ensemble du modèle de production et de circulation du savoir à l’époque de l’édition numérique.
    3. mettre en place de bonnes pratiques qui influenceront le développement culturel est sans doute le plus grand défi de l’édition numérique

      Plusieurs centres, laboratoires et associations sur l'édition numérique et les humanités numériques en général sont très actifs au Canada : * https://www.crihn.org/ * https://csdh-schn.org/ * http://www.humanisti.ca/ * https://ecrituresnumeriques.ca/fr/

    4. e fait que la puissance de calcul ne doit pas être limitée aux sciences dures, mais peut et doit aussi être employée pour des recherches en sciences humaines.

      Le principal défi des digital humanities est qu'elles ne sont pas vraiment enseigner/intégrer dans le cheminement scolaire québécois jusqu'à un haut niveau d'éducation. On commence à peine à voir des cours ou des programmes universitaires être proposé aux étudiants. Quelles seraient des pistes de réflexions sur la façon de mieux intégrer cette approche dès le secondaire et d'ensuite parfaire nos connaissances au cegep et à l'université?

    1. Les chiffres clés d’InternetVoir les chiffres clés d’Internet.↩︎ sont disponibles en permanence sur le web et, en 2013, ce sont 32 % des habitants du monde qui sont aussi des internautes.

      Pour des statistiques mises à jour, voir https://www.internetworldstats.com/stats.htm

    2. The WellPour en savoir plus sur The Well.↩︎ utilise alors ces outils pour rassembler une communauté très dynamique autour d’une liste de diffusion. Il s’agit là du tout premier réseau social.

      Comme quoi l'idée du web 2.0, ou web social, n'était pas si novatrice que ça puisque déjà en 1975, on avait une volonté de rassembler les gens autour d'une nouvelle plateforme

    3. L’idée du World Wide Web

      Voir la première proposition du web de Berners-Lee : https://www.w3.org/History/1989/proposal.html

    4. assure toujours la promotion de l’interopérabilité et la standardisation des technologies web

      Bien que le W3C est encore très actif dans la standardisation des technologies web (notamment avec la W3schools), il est paradoxale que ce soit désormais la WHATWG qui s'occupe du standard HTML qui est la base du web.

    1. En ce sens, le catalogue d’un éditeur, c’est-à-dire l’ensemble des auteurs et des titres que chapeaute la maison d’édition, se veut en quelque sorte le reflet de cette coexistence antagoniste entre des valeurs économiques et culturelles, en plus de témoigner du parcours intellectuel, de la personnalité et, bien sûr, des intérêts de l’éditeur, qu’ils soient artistiques, techniques, économiques ou littéraires.

      Le catalogue d'un éditeur est en soit son identité. En fonction de la taille de la maison d'édition, ce catalogue sera différent : généralement, plus la maison d'édition est petite, plus son contenu serait spécialisé vers un type de document. Ainsi, la maison d'édition Septentrion se spécialise sur l'histoire du Québec/Nouvelle-France, mais aussi sur l'histoire plus générale

    2. l’idéologie de marché et certaines politiques culturelles des dernières années ont profondément transformé le paysage de l’édition

      En 2009, le librairie Archambault lançait sa plateforme de vente de livres numériques tandis que son grand concurrent, Renaud-Bray, continuait de miser sur la vente de livre papier. L'achat d'Archambault par Renaud-Bray en 2015 permet à ce dernier de rattraper son retard dans la vente livres numérique au Québec. * Alain McKenna, « Archambault fait un pari à long terme », Les affaires, 21 novembre 2009, Lien URL.

    3. C’est donc dire que, dans le cas de maisons d’édition de moyenne ou de grande envergure, ces rôles et ces fonctions peuvent être attribués ou répartis entre divers intervenants

      L'éditeur est bien plus une entité, une instance, plutôt qu'un individu en particulier

    4. la fonction éditoriale et la fonction entrepreneuriale.

      Dans le monde francophone, on fait souvent un amalgame entre editor et publisher

  4. www.parcoursnumeriques-pum.ca www.parcoursnumeriques-pum.ca
    1. En ce sens, quand on parle d’édition numérique, on peut utiliser le mot « éditorialisation

      Voir plusieurs récents travaux à ce sujet : * Marcello Vitali-Rosati, « Pour une théorie de l’éditorialisation », Humanités numériques [En ligne], 1 | 2020, DOI : https://doi.org/10.4000/revuehn.371 * Marcello Vitali-Rosati, Qu'est-ce que l'éditorialisation?. 2016. Sens public. http://sens-public.org/articles/1184/ * Ghislaine Charton, « L’éditorialisation : de quoi parle-t-on ? », I2D - Information, données & documents, 2020/2 (n° 2), p. 63-65. DOI : 10.3917/i2d.202.0063.

    2. En somme, parler d’édition numérique ne signifie pas seulement débattre de questions techniques ou de choix d’outils