68 Matching Annotations
  1. Nov 2023
    1. référentiels existants

      Il parait essentiel de s'orienter vers un alignement automatisé des différents référentiels d'autorité auteurs existants avec tout le travail de désambiguïsation afférent.

    2. entendu bien

      Coquille : "si l'ABES entend bien"

    3. Un nouveau système de gestion de tickets d’incidents est mis en place, plus facile à utiliser et plus satisfaisant pour les utilisateurs que le système actuel.

      Oui. Honnêtement, le système actuel "stp abes" fonctionne bien une fois qu'on a compris comment poster une demande, mais l'ergonomie du site semble faite pour décourager les demandes ! On a l'impression d'une institution ne voulant surtout pas qu'on s'adresse à elle, ou alors exaspérée d'avoir à répondre à des questions dont les réponses se trouvent quelque part dans la documentation infinie du site. C'est mon dernier commentaire, donc merci encore d'avoir osé jeter votre projet d'établissement dans le grand bain des commentaires du réseau !

    4. La soutenabilité économique du réseau est assurée

      Oui, c'est bien un des points essentiels dans un contexte institutionnel où il paraît malheureusement de plus en plus incongru de travailler pour les autres, et non pas seulement pour son propre établissement.

    5. La qualité du travail produit par l’Abes ces dernières années sur IdRef est le fruit d’une politique d’ouverture, de dissémination et de curation, qui combine plusieurs aspects : articulation entre interventions automatisées et manuelles, diversification des sources en allant au plus près du lieu de naissance des données, implication des producteurs de données, en particulier grâce à l’attention portée à leurs cas d’usage et à l’offre d’interfaces de production faciles à prendre en main.

      En effet, le travail sur la qualité des autorités personne, grâce aux différents chantiers mis en place par l'ABES, me semble constituer un modèle de ce que pourrait être un réseau de catalogage actif, mobilisé, très qualifié et indispensable à la qualité des données, dans un contexte d'automatisation des flux de données et de moindre création de notices.

    6. 3.2 Définir une politique des données

      Comme mon collègue flambert, je trouve cette partie très intéressante. S'il est difficile de définir la qualité des données, cela n'est pas impossible et pourrait faire l'objet de discussions fructueuses. On peut par exemple s'entendre sur le fait qu'une notice bibliographique de qualité est une notice contenant tous ses points d'accès (autorités, mention de collection éditoriale, titre uniforme) liés à des notices d'autorité ou d'entités correctes, levant les ambiguïtés possibles avec d'autres entités et, pour les notices d'autorité, indiquant la source de l'information. La TB aide aussi à définir cette qualité : les autorités doivent être situées au niveau adéquat entre l'item et l'oeuvre ; si cette exigence n'est pas respectée, la structuration devient fausse. Un catalogue de qualité serait alors un catalogue structuré entre des entités vérifiées de telle sorte que cette structure correspondent aux liens existant dans la réalité. Que chaque établissement choisisse le niveau de qualité adéquat de son catalogage en fonction de ses missions et de ses moyens, cela paraît tout à fait évident, mais sur ce qu'est la qualité d'un catalogue en tant que telle, nous pouvons (et devons à mon avis) collectivement le fixer. Bien sûr, ce travail étant gigantesque, des discussions pour délimiter les fonds prioritaires pour la recherche seraient tout aussi intéressantes !

    7. La part de catalogage de ressources imprimées reste encore importante dans le Sudoc : chaque année, les établissements créent quelque 250 000 notices d’imprimés, un chiffre que les établissements auraient tout intérêt à voir baisser significativement s’ils souhaitent réduire les temps de traitement de leur côté, grâce à la création de nouveaux imports.

      En effet. Si je me fonde sur l'activité de catalogage à la BIS, il s'agit soit d'ouvrages très relativement anciens (avant 1950) soit d'ouvrages étrangers (60% des acquisitions courantes en anglais, allemand, espagnol, italien, nécessitent la création d'une notice dans le SUDOC).

    8. Critère(s) de réussite :

      J'ajouterais un critère de réussite : celui de la formation du réseau à l'utilisation de ces outils, celui de son acculturation aux bénéfices qu'ils apportent, de façon à ce qu'ils ne soient pas sous-utilisés.

  2. Oct 2023
    1. Elle pose les mêmes questions d'articulation entre trois niveaux : le niveau local, au plus près des cas d'usage des acteurs de terrain ; un référentiel national qui fasse autorité pour les utilisateurs ; et un référentiel international comme Research Organization Registry (ROR)

      C'est un axe prioritaire pour nous (Sorbonne Université) : amélioration des alignements IdRef- collectivités avec AuréHAL et le RNSR, et surtout ROR, idéalement en positionnant l'ABES comme tiers de confiance de ROR et garant de la qualité des référentiels français, et s'appuyant pour cela sur les réseaux Star / IdRef déjà existants dans les établissements. Le calendrier proposé est cependant un point d'alerte: des solutions intermédiaires opérationnelles seraient souhaitables sans attendre la fin de la réinformatisation.

    2. Développer des activités de sensibilisation et d'engagement de ces publics pour faciliter à l'utilisation des données et services de l'Abes

      Point important. Pour prendre l’exemple d’Alma, aujourd’hui, ce sont les quelques établissements qui ont des informaticiens au sein des SCD qui portent la charge de l’accompagnement de tout le réseau pour les développements informatiques mais l’offre de formation sur ces domaines est insuffisante. Il faudrait également penser à mettre en place des dispositifs et des espaces de partage des développements fait en local par les établissements.

    3. Permettre une politique de données plus massives, aux traitements plus automatisés et au périmètre fonctionnel plus large, répondant aux nouveaux besoins en référentiels de l’ESR ;

      du point de vue de Sorbonne Université, ce point nous semble absolument essentiel. Dans la lignée des annonces de S. Chevallier aux dernières JABES, et dans l'attente des mesures du ministère, il nous semble logique que l'ABES ait vocation à devenir l'opérateur national sur les questions de référentiels personnes et structures de l'ESR français.

    4. Un réseau Sudoc-PS redéfini

      Nous sommes fortement en attente sur ce réseau, qui constitue un lieu d'échange avec les acteurs régionaux de la documentation relevant du ministère de la culture, et apporte aux chercheurs une plus-value en termes d'accès aux périodiques.

    5. Développer un nouveau réseau dédié à la documentation électronique

      Concernant le signalement , le découpage documentation électronique / imprimé est-il répandu et n'a-t-il pas vocation à diminuer ? La multiplication des réseaux et des correspondants dans l'établissement nous pose des problèmes de communication interne.

    6. Renouveler les espaces de dialogue stratégique

      Il manque également à l'heure actuelle un espace de dialogue stratégique avec les directeurs d'établissements documentaires, ce qui peut conduire au désintérêt sur ces questions qui sont pourtant importantes dans la définition de la stratégie documentaire.

    7. Les entités agent

      Il nous est régulièrement demandé de la part des chercheurs en économie la prise en compte de leur identifiant RePEc, qui, sauf erreur de notre part, n'est pas actuellement dans IdRef. Un effort sur l'intégration des identifiants internationaux, lorsque ceux-ci sont fortement ancrés dans les pratiques des chercheurs, serait attendu.

    8. mais également à la création de nouveaux référentiels, en particulier celui sur les structures,

      Est-il nécessaire de créer de nouveaux référentiels ? Comment se fera l'articulation avec les répertoires et référentiels existants type RNSR, ROR, ou encore les autorités collectives IdRef ? Nous craignons une difficulté sur le long terme face à la multiplication des référentiels autorités.

    9. Il s’agit de définir collectivement quels sont les entités et les types d’information pour lesquels un investissement supplémentaire est jugé nécessaire

      Ce point nous semble particulièrement intéressant et utile. Quelle est la démarche envisagée pour la définition collective des entités et types d'information pour lesquels un investissement supplémentaire est jugé nécessaire ?

    10. Les imports bibliographiques représentent plus de 50% des créations dans le système à la fin de la période

      Il ne faudrait pas que la question de la quantité des imports bibliographiques se fasse au détriment de la qualité des données : il est en effet plus chronophage de modifier une notice que d'en créer une. L'articulation de ce critère de réussite avec le point suivant est importante.

    11. Le portail public du système de gestion de métadonnées est une interface web respectant le RGAA et détenant une homologation de sécurité ;L’interface de catalogage du système de gestion de métadonnées est une interface web proposant des formulaires pour créer ou modifier à l’unité les données ;Un nouveau service d’administration de données par lot ou à l’unité est proposé aux experts dans les réseaux ;

      Concernant le passage à une interface full web, la possibilité de personnalisation en back office pour le catalogage à l'unité doit subsister. Quels sont les experts des établissements qui pourront réaliser des traitements et exports par lots ? L'interface web publique doit être consultable aisément sur les terminaux mobiles, il nous semble que c'est une forte attente de nos usagers.

    12. L’Abes souhaite grâce à ce projet affirmer son rôle dans la fourniture de métadonnées de qualité aux organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Tout d'abord merci d'avoir ouvert ce document aux commentaires. Mettre au centre du projet la réduction de la dette technique et la réinformatisation paraît indispensable. La définition d'une politique de qualité des données nous semble également particulièrement utile. Nous notons toutefois que des projets antérieurement évoqués autour des thèses ne figurent pas aujourd'hui dans le projet d'établissement (intranet national des thèses, numérisation des thèses historiques). Nous sommes sensibles également à la question des coûts de fonctionnement des services de l'ABES. Toutefois, à l'heure où le budget documentaire de notre établissement est en forte baisse, l'augmentation des frais de gestion pourrait avoir des conséquences sur nos choix d'abonnements.

    13. Donner plus d’autonomie aux experts des établissements par l’intermédiaire des interfaces pour réaliser des modifications de masse, constituer des lots de données, exporter et importer plus facilement les données.

      Est-ce que cela se traduira par une évolution de de la fonction de coordinateur Sudoc ?

    14. Cet ensemble est devenu progressivement plus complexe et lourd à gérer, il a accumulé une dette technique qui représente aujourd'hui un risque pour l'Abes comme pour les établissements. Il entrave également la mise en place de nouveaux services et limite la capacité de l’agence à renouveler son offre pour répondre plus efficacement aux besoins des établissements et à leurs évolutions.

      Le SI de l'Abes englobe l'application Calames sur ce schéma. Est-ce qu'il est donc prévu une réflexion sur les formats propres aux signalement des archives dont l'EAD menée en parallèle ? Car de la même manière que les formats MARC pour les bibliothèques, les limites de l'EAD en bibliothèque pour les archives scientifiques sont avérées (manques constatés par rapport à l'EAD pur "des archives"). Et les passerelles entre les réservoirs d'archives et les réservoirs de données des bibliothèques sont complexes à appréhender.

    15. Une relation aux réseaux renouvelée

      Il manque une dimension internationale. Les grands opérateurs nationaux / les acteurs français de l'IST devraient également figurer dans ce point : BnF, CNRS, CTLES, France Archives.

    16. recueil régulier de leurs besoins

      Le recueil constant des besoins utilisateurs inclut-il les usagers des interfaces publiques / le grand public ?

    17. travail commun.

      Le prêt entre bibliothèques, qui constitue pourtant une mission centrale et originelle du réseau, n’est pas abordé.

    18. réseaux documentaires

      Les prestataires de logiciels (hors clubs utilisateurs) ne sont pas mentionnés parmi les nouveaux réseaux.

    19. grille d’analyse objective et commune

      Grille d’analyse d’objectif : les établissements pourraient participer à la constitution de la grille d'analyse objective, et pas seulement les agences, tutelles et consortiums : Couperin, Abes, ministère.

    20. ont les auteurs et collectivités associées aux publications signalées.

      La question pourtant fondamentale des référentiels d’indexation Sujet, Temps/Evénement, Lieux, Genre/forme n’est pas abordée, seuls les agents sont tenus en compte.

    21. référentiels existants

      Pas de projet d’alignement systématique en masse avec d'importants référentiels nationaux ou internationaux : ROR, Wikidata et autres (pour l'instant à l'unité par les établissements)

    22. politique des données

      Quel lien avec les entrepôts de données et les archives ouvertes / HAL ?

    23. flux

      Il n’est pas ici question d’architecture des données mais seulement de flux de données ; or le travail à l’unité, en temps réel, va rester fondamental.

    24. ressources électroniques

      Il manque un outil de référencement national des bases de données.

    25. Une solution disposant d'une licence de logiciel libre pourrait aussi représenter un atout en termes d’autonomie et fera l'objet d'une instruction spécifique.

      Solution logicielle libre et existant sur le marché : quelle articulation avec le futur outil NOEMI de la BnF, qui répondra à des usages similaires à ceux du réseau Sudoc ? Il nous semble important de veiller également à une articulation optimisée avec les solutions SGBM utilisées par la majorité des établissements (Alma et Koha).

    26. Pour la création, modification, lecture et suppression des données par les réseaux, l’Abes doit :

      Quelle connexion de l’outil de production avec WorldCat, la BnF, le CCFr ?

    27. Donner plus d’autonomie aux experts des établissements par l’intermédiaire des interfaces pour réaliser des modifications de masse, constituer des lots de données, exporter et importer plus facilement les données

      Nous sommes extrêmement favorables à une autonomisation des établissements pour réaliser des traitements de masse au-delà des données d'exemplaire (par exemple sur les unicas).

    28. à des coûts moindres

      Les calculs des coûts pour les établissements reposent aujourd'hui sur l'imprimé, le développement de l'offre de documentation électronique se traduira-t-il par des modifications ?

    29. Cet objectif général de long terme est servi pour la période 2024-2028 par des objectifs de court et moyen termes :

      La relation avec les fournisseurs de SGBM ne figure pas dans les objectifs généraux du résumé exécutif.

      La question des usagers / du public n’y est pas non plus abordée.

      L’Abes ne se positionne pas comme prestataire pour les bibliothèques.

      Nous n’avons pas noté de mention des fonds numérisés. La question de la numérisation semble laissée à la libre volonté des établissements.

    30. L’Abes souhaite grâce à ce projet affirmer son rôle dans la fourniture de métadonnées de qualité aux organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Tout d’abord, nous (Direction des bibliothèques du Muséum) vous remercions merci d’avoir choisi ce dispositif de commentaire ouvert et collaboratif. C’est un excellent moyen d’échanger sur nos besoins et nos attentes vis-à-vis de l’ABES. Nous comprenons bien entendu le besoin de mettre un effort particulier sur la réduction de la dette technique du SUDOC ; et les différentes voies d’améliorations proposées dans ce document sont prometteuses. Nous souhaitons notamment insister sur l’intérêt de travailler sur les référentiels agents et sur le lien avec Orcid : la question de l’identité numérique est un sujet de préoccupation pour le Muséum, sur lequel l’expertise de sa Direction des bibliothèques est attendue. En revanche, nous sommes préoccupés que ce document ne semble pas intégrer l’application Calames au projet de l’établissement. Il n’est évoqué qu’à deux reprises : or, avec plus de 50 établissements contributeurs, Calames est un outil largement employé. Il constitue surtout le seul outil à disposition des bibliothèques de l’ESR pour signaler leurs archives et plus largement, une large part de leurs collections spécialisées (comme le montre le récent numéro spécial d’Arabesques sur le sujet). Il est aussi noté section 3.2 que « les données de fonds patrimoniaux » peuvent faire l’objet d’une attention particulière : c’est justement le cas des données de Calames. Plus spécifiquement, Calames une application essentielle pour la Bibliothèque du Muséum, qui a inscrit la collecte et la valorisation de ses archives au cœur de sa politique de développement des collections et de son public. Or, Calames aussi souffre d’une dette technique de plus en plus criante ; sans développement, sa maintenance même pourrait-elle être assurée à moyen terme ? Il est indiqué dans la section 2.5 : « C’est uniquement à travers ces trois cas de figure que des services existants ou nouveaux seront proposés aux réseaux de l’Abes dans les cinq années de ce projet d’établissement ». Or Calames ne semble entrer dans aucun de ces trois cas : cela signifie-t-il qu’aucune évolution n’est envisageable sur les 5 prochaines années ? Quid des subventions à la rétroconversion ? Nous souhaiterions ainsi comprendre quelle est la place de Calames dans le projet d’établissement de l’ABES, et si sa formulation actuelle offre la possibilité d’investissements dans sa maintenance et son développement. Cette clarification serait d’autant plus utile que le nouveau GIS CollEx-Persée, qui va prendre forme en 2024, va comporter un programme sur les archives scientifiques. Or, ce programme (dont la préfiguration est actuellement pilotée par la Direction des bibliothèques) a identifié la question du signalement comme un enjeu clef, et l’ABES comme un interlocuteur important".

    31. une instance de copilotage interministériel pour la rénovation des dispositifs Sudoc-PS

      La composition du comité pourrait-elle être réfléchie de manière à permettre d’engager la réflexion sur l’articulation entre plans thématiques et régionaux ? Il serait extrêmement utile que les travaux du comité puissent a minima déboucher sur des préconisations en ce sens.

    32. Développer un nouveau réseau dédié à la documentation électronique

      Le sujet étant stratégique, il semblerait pertinent de ne pas limiter les participations à ce réseau aux seuls experts "techniques" des établissements sur ce sujet mais d’élargir aux responsables de politique documentaire et/ou docelec et aux responsables du SID.

    33. Ce programme en soutien de la politique de flux et d’API sera construit autour des aspects suivants

      Ce réseau pourrait aussi être associé à la rédaction du cahier des charges du nouveau système de gestion de l’ABES.

    34. Concernant spécifiquement les flux de localisation, il s’agit de généraliser et de standardiser les flux mis en place ces dernières années pour une partie des exemplaires d’ebooks. L’Abes souhaite les proposer à l’ensemble de ses réseaux et les généraliser également à la documentation imprimée (voir supra 2.4 Stratégie sur les APIs). L’objectif est ainsi de faciliter la synchronisation automatique entre les systèmes locaux et le système de gestion de l'Abes à partir des métadonnées fournies par les établissements à dessein d’éviter les doubles saisies et d’assurer une meilleure cohérence entre catalogues locaux et bases de données nationales

      C’est en effet une priorité, cela contribuera aussi à réduire le temps de travail des équipes et la double saisie.

    35. L’Abes, en tant qu’opérateur national pour le signalement des collections de l’Enseignement supérieur, se doit d’augmenter la quantité des données importées et de faciliter la création de métadonnées à dessein de réduire significativement le coût de traitement des ressources acquises par les établissements, tout en contribuant à la dissémination et à l’exploitation des métadonnées qu’elle diffuse. Cette politique de diffusion doit pouvoir s’appuyer sur un travail d’amélioration de la qualité qui cible des corpus et thématiques pertinentes pour les bibliothèques et organisations de l’ESR.

      Tout à fait d’accord avec cette vision des choses, cela doit devenir une priorité que d’intégrer des données en masse si elles sont déjà présentes dans d’autres réservoirs catalographiques.

    36. Permettre aux établissements qui le souhaitent de personnaliser de façon autonome une interface de recherche qui porte sur un périmètre de données qui leur est propre

      Nous avons des interrogations sur ce point et les objectifs poursuivis : quelle serait la valeur ajoutée par rapport aux outils de découverte des établissements ? Cette configuration possible de l'interface aurait-elle pour vocation finale de se substituer à ces outils locaux ?

    37. en intégrant également les bouquets commerciaux, voire les chapitres et articles

      Nous nous interrogeons sur les modalités d’intégration du niveau chapitre/article : cela suppose de disposer d’un index dédié = développement de Bacon ou bien abonnement à un fournisseur de base de connaissance ? Comment ce niveau de granularité s’articulerait avec les systèmes locaux ? D’une manière générale, c’est bien la question de l’intégration de la documentation numérique dans le Sudoc qui se (re)pose et qui devrait être retravaillée avec les établissements dans le cadre du projet d’établissement, comme proposé dans le point 5.3

    38. Une politique des interfaces web

      On peut regretter que le projet n’intègre pas la modernisation des interfaces de gestion de la fourniture de documents. Il s’agit d’une très forte attente des établissements depuis de longues années.

    39. Une réflexion sur les périodiques imprimés à valeur patrimoniale ou scientifique locale sera menée en 2024 avec les acteurs concernés, qu’ils soient conservés dans des établissements relevant du ministère de l’enseignement supérieur ou de celui de la culture. Ce travail, qui prendra également en compte la problématique des Plans de Conservation Partagés, est une opportunité qui permettra de redéfinir les objectifs partagés du réseau, d’interroger les moyens nécessaires à son fonctionnement, et de définir une organisation et un pilotage.

      Les partenaires territoriaux regrettent l’absence dans le Sudoc de leurs ressources rares (archives et manuscrits, livres anciens) et pas seulement celle des périodiques. Nous suggérons de faire évoluer le « Sudoc PS » vers un « Sudoc collections de recherche hors universités » visant l’ancrage des Universités dans leur territoire, dont la structure serait portée en partenariat avec les Structures Régionales du Livre, avec comme objectifs : conservation partagée dans le cadre de PCP thématiques et régionaux, numérisation concertée (réseaux Gallica et Presse Locale Ancienne dont les partenaires territoriaux font souvent partie).

    40. A la fin du projet, l’Abes s’est dotée d’un réseau dédié aux questions techniques, et anime une communauté constituée a minima des clubs utilisateurs et des administrateurs de solutions logicielles ;

      Nous proposons la mise en place d’un comité sur l’articulation entre les SI locaux et le SI de l’ABES, représentatif des logiciels utilisés et formellement mandaté par les établissements.

    41. Si l’Abes entendu bien poursuivre ses efforts sur l’amélioration des métadonnées versées dans sa base, il serait illusoire d’espérer les améliorer pour l’intégralité des imports qu’on envisage dans le même temps d’automatiser et d’augmenter de manière significative : l’Abes doit donc, avec ses partenaires, définir et mettre en œuvre une politique de la qualité différenciée. Il s’agit de définir collectivement quels sont les entités et les types d’information pour lesquels un investissement supplémentaire est jugé nécessaire.

      Pour les monographies, le Sudoc repose sur plusieurs décennies de catalogage manuel par les établissements. L’enjeu est d’automatiser les flux tout en conservant une participation active du réseau y compris pour la documentation électronique, avec un rôle conforté des correspondants catalogage, dont le rôle est précieux tant dans la définition d'une politique des données que dans les opérations de modification en masse. (cf 3.1 Un signalement facilité : volumes, flux et centralisation des données)

    42. 3.1 Un signalement facilité : volumes, flux et centralisation des données

      Ce positionnement de l’Abes comme opérateur de base de connaissance nationale et comme garant de la sécurité juridique des établissements utilisateurs est utile de notre point de vue (utilisateurs d’une Knowledge Base commerciale via Alma), avec une vigilance sur le périmètre à couvrir et l’adéquation avec les besoins du terrain (ESR Français et licences nationales), en particulier dans le contexte juridique du contentieux OCLC/Clarivate survenu l’an dernier.

    43. en intégrant également les bouquets commerciaux, voire les chapitres et articles

      Du point de vue établissement, c’est dans son rôle d’agence bibliographique nationale centrée sur les corpus d’ESR Français et licences nationales que l’ABES apporte le plus de valeur ajoutée (Cf 3.1 ci-dessous, périmètre du signalement).

    44. Figure 1 - vue simplifiée du SI métier de l'Abes

      Ce graphique montre bien l’importance décisive de l’articulation entre les SGB des établissements et le SI de l’ABES (Cf 5.2 ci-dessous, « Développer un programme de relations techniques »)

    45. L’Abes souhaite grâce à ce projet affirmer son rôle dans la fourniture de métadonnées de qualité aux organisations de l’enseignement supérieur et de la recherche.

      Nous vous remercions pour cet effort de clarté et cet appel à commentaires. Dans le cadre de l’atteinte de cet objectif, nous sommes sensibles dans le projet présenté à la volonté affichée de sécurisation et d’optimisation (pas seulement technique et juridique mais également sous l’angle « rapport qualité/prix ») des interactions entre l’agence et les établissements dans le cadre d’une GPEEC sous contraintes (contexte budgétaire ESR préoccupant, évolution environnement IST, etc…). La clarification par la tutelle et une formalisation accrue des missions de l’ABES et de leur périmètre participeront de ce processus. L’équilibre doit par ailleurs être trouvé entre plus d’autonomie et de souplesse accordées aux établissements et la nécessaire refonte de dispositifs 1) d’accompagnement d’équipes plus resserrées et de plus en plus expertes dans les établissements et 2) de concertation et d’échanges de pratiques pour aide à la décision et recherche d’efficience.

    46. articles et chapitres dans Science+

      Sur les articles et chapitres, il y aurait un vrai gain à moissonner directement Crossref voire sur le moyen terme des sources de métadonnées ouvertes et enrichies comme OpenAlex

    47. Renouveler le système d’information métier de l’Abes

      Sur le renouvellement du SI, je ne crois pas que le reste du document aborde la question de l'hébergement des infrastructures (cloud / on-premise / hybride ?), question qui mériterait d'être pensée (sur le long terme). Un sujet connexe est celui de la containerisation (et orchestration) des applications (avec son lot de difficultés, mais aussi d'avantages, quel que soit d'ailleurs les choix d'hébergement).

    48. Le nouveau système de gestion de métadonnées sait nativement gérer et manipuler des données entités-relation

      La formulation données "entités-relation" est (volontairement ?) vague. Il semble nécessaire au moment venu de mener une étude technique quant aux choix des technologies pour sous-tendre cet objectif. En particulier, il serait prudent de ne pas considérer les triple store comme une solution allant de soi.

    1. Une « base de métadonnées » pour l’ESR

      Je ne sais pas où accrocher ce point, mais il me semble important : le catalogage rétrospectif. L'ESGBU permet de constater que des pans entiers de la documentation imprimée de l'enseignement supérieur ne sont tout simplement pas dans le SUDOC. Une bonne vingtaine d'établissements, et non des moindres, ont moins de 80% de leurs collections signalées dans le SUDOC, ce qui représente peut-être des millions de volumes. Il serait intéressant de prendre au sérieux dans le projet d'établissement cette lacune que l'enveloppe des subventions pour rétroconversion ne suffit pas à résoudre et d'y remédier en proposant un plan à la hauteur de la tâche. Ce catalogage rétrospectif pourrait être couplé à des axes définis d'amélioration de la qualité du catalogue (notices d'autorité, liens internes, liens vers des numérisations).

    2. l’IA en particulier, pour le traitement, la curation et l’enrichissement de grandes masses de métadonnées

      Une avancée pour l'usage de la documentation dans l'enseignement supérieur consisterait peut-être à utiliser l'IA pour insérer dans les notices de monographies imprimées des liens vers les numérisations faites sur des plateformes fiables (Gallica, Internet Archive etc.). Cela dit, je comprends qu'un projet d'établissement ne descende pas à ce niveau de détail !

    3. L’Abes doit désormais s’atteler à qualifier les données qu’elle expose, afin d’en faciliter l’usage et de renforcer la confiance de ses partenaires

      Oui, il serait très intéressant d'avoir un système d'évaluation des notices (à l'image de ce qui est pratiqué dans Wikipédia : "vous consultez une notice de qualité" etc.) de façon, par exemple, à protéger (et afficher comme telles) les données issues de projets menés avec des chercheurs (alignement de référentiels etc.) Est-ce bien cela qui est entendu dans ce point ?

    4. baisser le coût d’accès au service de catalogage

      Si nous voulons fournir à l’enseignement supérieur des données de qualité, il faut des producteurs de données bien formés. Ce passage à des interfaces de production full web pour baisser le coût d'accès au catalogage est une très bonne perspective. Elle implique cependant que l'expertise des catalogueurs quant à l’analyse bibliographique au sens large (tout support, dont documentation numérique, toutes entités, autorités comme œuvres) ne sera plus intriquée dans la maîtrise technique d'outils informatiques revêches. Il serait intéressant de prendre acte de cette désintrication et de définir dans le projet d’établissement un cadre d’expertise renouvelé pour les producteurs : connaissance maintenue certes du format, des zones et des sous-zones, des liens etc., mais aussi évaluation de la fiabilité d'une information recherchée non seulement dans les documents, mais partout sur le web, évaluation différenciée de l'utilité des informations descriptives et de leur structuration pour les différents publics de l'enseignement supérieur, orientation du travail définitivement marquée vers le contrôle qualité grâce à la généralisation des flux de données existantes.

    5. Réseaux et partenaires

      Deux remarques sur ce chapitre :

      le projet d'établissement devrait à notre avis (bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne) se pencher sur la définition des relations de l'Agence avec CollEx : dans le cadre de CollEx, des fonds sont labellisés pour l'enseignement supérieur, une meilleure articulation des collections et de la recherche se développe, des politiques de numérisation ciblées se mettent en place : toutes ces actions nécessitent d'être accompagnées d'une stratégie quant aux données descriptives de la documentation et des entités, et l'ABES devrait définir le rôle qu'elle souhaite y jouer ;

      le paragraphe sur les relations de l'ABES avec ses réseaux continue de ne pas prendre en considération la disparité énorme en terme de production de données et du contrôle qualité sur celles-ci assurée par les établissements. La dernière étude sur les implications pratiques de la transition bibliographique présentait un tableau indiquant que 15 établissements produisent entre 5 000 et 40 000 notices bibliographiques par an et que 260 en produisent moins de 10. Et encore, cela ne prend pas en compte le contrôle qualité (amélioration et structuration des notices existantes) ni la production des notices d'autorité, dont le rôle crucial est bien pointé par le projet d'établissement. Comment peut-on animer concrètement un réseau aussi hétérogène en faisant semblant qu'il est homogène ? Quelle efficacité peut avoir cette animation ?

    6. Une « base de métadonnées » pour l’ESR

      Bonjour, Et merci à vous d'avoir ouvert ce document à la consultation et aux commentaires. Le chapitre 3 m'amène à la réflexion suivante : si l'ABES parvient à intégrer massivement dans la base du SUDOC des données commerciales de qualité relatives à la documentation numérique, cela peut-il impliquer à terme la fin des outils de découverte locaux ? En effet, les données de l'ABES relatives à la documentation numérique seraient alors redondantes avec celles des bases de connaissance souscrites par chaque établissement avec l'acquisition des outils de découverte. Faut-il donc avoir en perspective (sur dix ans ?) que les établissements pourraient revenir à un catalogue local sans outil de découverte, puisque le catalogue local lié au SUDOC bénéficierait de la base de connaissances de l'ABES intégrant au niveau de l'article les données de la documentation numérique à laquelle ils ont souscrit ?

    7. Les formations en ligne ou en présentiel, et les partenariats de formation

      Est-il possible de mentionner ici les partenaires potentiellement concernés comme Enssib, Inist-CNRS, Réseau des CRFCB, réseau des URFIST,... ?

    8. theses.fr

      Bonjour, je ne vois rien sur le projet d'intranet national pour les thèses qui devait arriver sur theses.fr : est-ce bien abandonné ? https://abes.fr/publications/enquetes-et-etudes/enquete-theses-electroniquese-en-acces-restreint-2019/

    9. Projet d’établissement 2024-2028 de l'Abes

      Etant donné le poids numérique du réseau Abes : une évaluation des coûts environnementaux actuels et futurs est-elle prévue ? La gestion de projets inclut-elle un pan "sobriété numérique" ? Si oui, quels en sont les objectifs ? Même remarque que PerrinedeCoetlogon sur la perspective que l'ABES puisse un jour fournir une plateforme de gestion complète des revues et livres en open access pour toutes les disciplines de l'ESR

    10. Open

      Le projet de stratégie numérique de l'enseignement supérieur français (DGESIP) a-t-elle été communiquée à l'ABES? elle prévoit notamment de renforcer l'accès et la valorisation des ressources éducatives libres (en miroir à l'open access lié à la science): expliciter cela? sur ces questions, plusieurs spécialistes tels Mokhtar Ben Henda, Yolaine Bourda, Juliette Touzène (UOH)...

    11. groupements de commandes à portée nationale » qu’il s’agira, dans un travail commun avec Couperin et la tutelle, de définir

      La définition des critères pour les groupements de commandes puis l'accompagnement au sein de Couperin pourrait bénéficier de l'accompagnement d'un cabinet d'avocats spécialisés dans la négociation des droits d'auteurs afin de maximiser l'impact sur la commande publique

    12. 2. Renouveler le Système d’Information de l’Abes

      Merci de cette consultation du réseau en permettant d'annoter votre projet d'établissement. J'en profite donc. Nulle mention du prêt entre bibliothèques dans l'ensemble du projet d'établissement, pas même dans "la vue simplifiée du SI en 2023", alors qu'il s'agit d'un service historique de l'Abes sur lequel s'appuie le réseau Sudoc des bibliothèques. Ce ne serait sans doute pas très positif, mais si l'Abes souhaitait abandonner le service national du PEB, qui a son utilité de rationalisation de la gestion de la fourniture de documents (et que les établissements gros demandeurs ou gros fournisseurs regretteraient de perdre), il conviendrait de ne pas le passer sous silence et de l'affirmer explicitement pour éventuellement susciter le débat, qui, sinon, ne pourrait avoir lieu. La formule de "renouvellement du système d'information métier de l'Abes" apparaît comme une ellipse qui pourrait engendrer des déceptions à l'avenir par malentendu sur le périmètre exact de cette opération. Guillaume Niziers, Centre technique du livre de l'enseignement supérieur