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- Feb 2020
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theconversation.com theconversation.com
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Évidemment, aucun des producteurs de kits ne peut faire ce travail seul, mais les enseignants ne le peuvent pas non plus. C’est vraiment une innovation pédagogique qui nécessite l’association de multiples regards et compétences. Côté technique, SEEED Studio est un exemple. Il y en a d’autres (littleBits, micro :bit…). Tous ces kits ouvrent un espace immense d’exploration où jouer avec la lumière, la couleur, le son, le mouvement, le toucher, le contact, la parole, la musique, le dessin, l’écriture… La mémorisation, la capture du mouvement, les écrans, les haut-parleurs vont permettre toutes les formes de représentation interactives.
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Côté technique, SEEED Studio est un exemple. Il y en a d’autres (littleBits, micro :bit…). Tous ces kits ouvrent un espace immense d’exploration où jouer avec la lumière, la couleur, le son, le mouvement, le toucher, le contact, la parole, la musique, le dessin, l’écriture… La mémorisation, la capture du mouvement, les écrans, les haut-parleurs vont permettre toutes les formes de représentation interactives.
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L’école peut faire de nous des acteurs conscients dans ce monde digital mais il faut lui en donner le temps. Mettre de « l’école dans les Smartphones », c’est un immense chantier ouvert à tous.
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Et qui réussit à accompagner aujourd’hui les adolescents dans leur vie sur les réseaux plusieurs heures par jour ? Comment fera-t-on pour construire à partir de ce potentiel, un accompagnement éducatif des élèves ?
Argument réthorique
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Jouer avec les kits type SEEED Studio, c’est d’abord littéralement manipuler à la main tous ces éléments internes d’un Smartphone et ensuite, par le code, les reconfigurer en un assemblage intelligent (toujours plus intelligent, car l’I.A. est en vue) pour explorer la place si importante qu’ils prennent dans nos vies.
Argument réthorique
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Le but, c’est d’entrer dans le monde de la technologie sans rencontrer immédiatement une marche infranchissable. Car finalement, s’il n’y a besoin d’aucune formation technique pour utiliser des Smartphones, pourquoi en faudrait-il une ici ?
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Une raison de rester optimiste : comme la technologie ambiante travaille les mêmes questions que l’école, c’est-à-dire finalement apprendre et construire notre façon d’être ensemble au monde, elle intègre en elle un potentiel inouï en termes de pédagogie.
Argument épistémique comparatif
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Les collègues du primaire ou du secondaire sont en première ligne et ne peuvent pas seuls faire cette prise de judo à la technologie pour ensuite travailler avec elle. Il faut être avec eux pour mettre « l’école dans le Smartphone ».
Argument réthorique
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Un étudiant est d’abord le résultat d’années d’école, de collège et de lycée.
Argument dialectique neutre
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À la fin, c’est toujours un Smartphone, mais au service de l’enseignement des sciences. Grâce à cet outil, on peut faire de la science comme on veut, quand on veut et où on veut, et à moindre coût.
Arguments réthoriques
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Pourtant, j’ai beaucoup utilisé les Smartphones pour enseigner à l’université Grenoble Alpes – l’université de Bordeaux appelle ce programme « Smartphonique ». Résultat : des centaines d’étudiants concernés chaque année, à l’image de ceux qui mesurent avec deux Smartphones l’effet Doppler, à vélo au milieu du campus.
Argument dialectique
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Les smartphones n’ont pas été faits pour l’école. Dix ans après avoir envahi le monde, ils laissent toujours les enseignants désemparés.
Argument dialectique
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Dix ans après avoir envahi le monde, ils laissent toujours les enseignants désemparés.
Argument réthorique
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Comment apprend-on avec ce type d’appareils ? Comment créer des environnements pédagogiques autour de ces outils ?
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