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  1. Mar 2020
    1. En bref, l’idée est que, dans une démocratie constitutionnelle, la conception publique de la justice devrait être, autant que possible, indépendante de doctrines religieuses et philosophiques sujettes à controverses. C’est pourquoi, dans la formulation d’une telle conception, nous devons appliquer le principe de tolérance à la philosophie elle-même : la conception publique de la justice doit être politique et non pas métaphysique. D’où le titre de cet article.

      résumé de la thèse

    2. je présenterai ce que je considère comme la tâche de la philosophie politique à notre époque, puis j’examinerai brièvement la façon dont les idées intuitives de base exposées dans la théorie de la justice comme équité se combinent pour former une conception politique de la justice valable dans une démocratie constitutionnelle

      résumé des étapes du texte

  2. Feb 2020
    1. Mais la généralisation de l’emploi, en philosophie morale, des termes « déontologie » ou « déontologisme » (nous considérerons ici qu’ils sont synonymes) pour désigner la grande alternative aux éthiques conséquentialistes et aux éthiques des vertus date de la fin du xxe siècle, essentiellement à la suite des travaux de John Rawls et des philosophes qui se réclament de son héritage.

      historique du déontologisme

    2. Il importe surtout de saisir conceptuellement, et non historiquement, le cœur de l’option déontologique en philosophie morale. Ce cœur est situé dans l’idée de contraintes morales, dont nous dirons pour l’instant qu’elles sont strictes, car il est controversé parmi les partisans du déontologisme de savoir si elles sont ou non absolues.
      1. En quoi consiste le déontologisme
    3. En philosophie morale, le terme « déontologie » a une signification bien plus large et fondamentale : il désigne l’une des grandes méthodes possibles en morale, fondée sur l’idée de « devoirs ». Le mot lui-même signifie, étymologiquement, « science des devoirs ».
      1. La déontologie en philosophie morale
  3. Jan 2020
    1. VILE TRAVAIL DU RÊVE

      Chapitre VI : Le travail du rêve Lecture facultative : A, B, C, G, H

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    Annotators

    1. Collaborer·àcettetâche,rapprocherlaphilosophiedelafOrInedelascience-cebutatteintellepourradéposersonnomd'amourdusavoirpourêtresavoireffectivementréel

      Hegel veut emmener la philosophie à un nouvel essor: au lieu de la concevoir comme « amour du savoir », qui implique un désir de connaître et donc toujours un manque, elle deviendra savoir effectivement réel.

    2. avraiefigure·danslaquellelavéritéexistenepeutêtrequelesystèmescientifiquedecettevérit

      La vérité ne réside pas dans un savoir mais dans le système, dans le processus, dans le cheminement de l'esprit vers une conscience absolue qui se sait comme ayant contemplant un savoir absolu

    1. Mais si l’émotion non liquidée dépasse les limites de ce que le patient peut tolérer, l’énergie psychique se convertit en énergie somatique et donne lieu à un symptôme hystérique, conformément au mécanisme de conversion.

      mécanisme de conversion et apparition de symptômes somatiques hystériques

    2. C’est ainsi que Freud découvrit le rôle joué par les résistances et les défenses, mécanismes psychiques qui s’opposaient à ce que les représentations pathogènes accèdent au « moi » (p. 217).

      résistances et défenses bloquent l'accès au moi

    3. La jeune femme souffrait depuis deux ans de douleurs violentes dans les jambes et de troubles inclassables de la marche, troubles qui étaient apparus pour la première fois lorsqu’elle s’occupait de son père malade.

      Elizabeth von R.

    4. certains symptômes disparaissaient lorsque la jeune femme lui rapportait dans le détail le souvenir lié au moment de leur première apparition, en même temps qu’elle revivait intensément l’émotion qu’elle avait alors éprouvée

      expérience cathartique de la libre association

    5. la jeune patiente était âgée de 21 ans et souffrait d’une toux nerveuse ainsi que de nombreux autres symptômes hystériques : variations de l’humeur, troubles de la vision, paralysie du côté droit, « absences » peuplées d’hallucinations, troubles divers du langage, etc.

      Anna O.

    6. il suivit l’enseignement de Charcot qui s’était illustré en tentant de résoudre le problème que posait l’hystérie à la médecine

      collègue de Freud

    7. le compositeur Johannes Brahms

      contemporain de Freud

    8. le philosophe Franz Brentano

      influence de Freud

    9. J. Breuer, physiologiste et praticien viennois

      infuence de Freud

    10. physiologiste Ernst Brücke, médecin positiviste

      influence de Freud

    11. carrière médicale reconnue de chercheur en neuropathologie et de neurologue praticien

      origines médicales de Freud

    12. la « méthode cathartique » inventée par Breuer était une forme de psychothérapie qui permettait au malade d’évoquer le souvenir d’événements traumatiques survenus dans le passé, au moment de l’apparition des premiers symptômes hystériques

      origine « cathartique » de la psychanalyse

    13. associations libres

      repère terminologique: association libre = dire librement ce qui vient à l'esprit

    14. abréaction

      = réduction de la tension émotive lorsque l'affect et la verbalisation du souvenir font irruption en même temps à la conscience

    15. L’hystérie était une affection fort répandue à la fin du xixe siècle, et l’on s’interrogeait sur son origine : était-elle organique ou psychique ?

      Études sur l'hystérie : Questionnement sur l'origine des causes de l'hystérie

    1. examiner un certain nombre de points, plus pratiques que philosophiques

      3e partie du texte : considérations pratiques

    2. le partage des biens et leur appropriation selon le droit humain ne suppriment pas la nécessité pour les hommes d'user de ces biens en vue des besoins de tous. Dès lors, les biens que certains possèdent en surabondance sont destinés, par le droit naturel, à secourir les pauvres.

      Justification de la position de l'auteur dans les mots de St Thomas d'Aquin, en vertu du droit naturel -- tout autre fondement que les justifications morales que convoque Singer. Peut-être tente-t-il de montrer que sa position n'est pas si radicale qu'elle n'y parait?

    3. question empirique

      Ce me semble être l'une des grandes difficultés de tels enjeux moraux : la spéculation sur des questions qui se répondent de manière empirique

    4. révision trop drastique de notre schéma mental

      Première objection possible

    5. implications radicales

      Seconde partie de l'article : Singer discute des implications de sa thèse, une fois sa position expliquée

    6. Au contraire, nous devons donner de l’argent, et il est mal de ne pas le faire.

      Conclusion

    7. La conséquence de cet argument est que nos catégories morales traditionnelles sont dépassées. La frontière traditionnelle entre devoir et charité ne peut pas être tracée, ou du moins, pas à la place où nous la traçons habituellement. Donner de l’argent au fond de secours du Bengale est considéré comme un acte de charité dans notre société.

      La frontière traditionnelle charité/devoir devant une injustice ou un « mal non nécessaire » est erronée selon Singer

    8. ni la distance par rapport à un mal évitable, ni le nombre de gens qui, par rapport à ce mal, sont dans la même situation que nous, ne diminuent notre obligation à alléger ou éviter ce mal.

      Singer considère avoir défendu ses 2 prémisses

    9. Le paradoxe

      Singer problématise sa seconde prémisse (à des fins rhétoriques) en montrant le caractère fortement hypothétique et la difficulté de défendre cette position

    10. Il semblerait, par conséquent, qu’il n’y ait pas de justification possible à la discrimination qui s’appuie sur une base géographique.

      Conclusion inférée par le fait que la mondialisation permette une efficacité dans le fait de porter aide à quelqu'un en dépit de motifs discriminatoires tels que la distance

    11. Si nous acceptons n’importe quel principe d’impartialité, d’universalisabilité, d’égalité, ou autre, nous ne pouvons discriminer quelqu’un simplement parce qu’il est loin de nous

      le principe repose sur le fait d'accepter des valeurs (principielles) d'impartialité, d'universabilité, etc. qui se rangent dans le prosyllogisme (conditions de possibilités)

    12. le principe ne tient pas compte de la proximité ou de la distance.

      ce qui explique que laisser les gens mourir de faim soit moralement injustifié

    13. s’il est en notre pouvoir d’empêcher que quelque chose de très mauvais n’arrive, sans pour cela sacrifier quoi que soit de moralement significatif, nous devons, moralement, le faire.

      Reformulation P2

    14. la souffrance et la mort causées par le manque de nourriture, d’abri, et de soins médicaux sont mauvaises.

      Hypothèse de Singer

    15. la façon dont les habitants des pays relativement riches réagissent à une situation comme celle du Bengale ne peut pas être justifiée ; en effet, la façon, dans son ensemble, que nous avons de considérer les problèmes moraux – notre schéma conceptuel moral – doit être modifiée, et avec elle, le mode de vie que l’on tient pour acquis dans notre société.

      Thèse principale : la réaction des habitants des pays riches devant une situation comme celle-ci est moralement injustifiée Implication : il faut changer notre façon de considérer les problèmes moraux (notre schéma conceptuel moral)

    16. Quelles sont les implications morales d’une situation comme celle-ci ?

      Pour quelles raisons philosophiques Singer introduit-il cet exemple ? Quels sont les enjeux moraux ?

    17. Au niveau individuel, les gens n’ont pas, à quelques rares exceptions, répondu à la situation d’une façon significative.

      Indifférence générale

    18. des gens meurent dans l’est du Bengale du manque de nourriture, d’abri, et de soins médicaux

      Mise en situation: le mal dans le monde (mal auquel nous ne sommes pas confrontés directement)

  4. Dec 2019
    1. ↩ ↩ Eupalinos ou l’Architecte, Gallimard, 1944, p. 33.↩ p. 35.↩ Nous pensons, à cet effet, à des formulations articulées; en exemple, pour ne citer que cette phrase : « >Cette nappe immense et accidentée, qui se précipite sans récit, roule vers le néant toutes les couleurs. Vois comme elle est terne dans l’ensemble. » On notera ici les verbes de mouvement, dont la fonction pourrait être simplement descriptive. Dans Eupalinos ou l’Architecte, p. 13.↩ p. 23.↩ p. 115.↩ Eupalinos, p.27.↩ p. 71↩

      il faudra définitivement revoir, à la toute fin, les notes en bas de pages (il manque des références) et la mise en forme des appels de notes dans le texte

    2. Clé de lecture qu’est l’opposition entre mouvement et immobilité; éclairant le manichéisme de la pensée valéryenne dont témoigne cette œuvre. Le royaume des morts, tel qu’évoqué, est le lieu de l’immobilité, de la réduction à l’unité : au moment de mourir, toutes les possibilités d’être sont épuisées, et ne reste que ce qui est; le réel, l’actuel. L’esprit, dépouillée de sa dimension corporelle, peut librement s’adonner à l’exercice de la pensée : elle peut connaître, elle peut désormais saisir l’unité, elle peut connaitre l’intelligible. Or, Le rapport à la vérité : La vérité est placée dans la multiplicité des forces dynamiques plutôt que dans l’unité des actes réalisés (qui font unité, à la mort, parce que tout mouvement est arrêté). Il faut être pour construire ; dès lors qu’on est mort, on ne peut plus rien construire.

      à reformuler

    3. La pensée mouvante comme force de la littérature

      il manquera une conclusion partielle et une transition vers mon exemple de la beauté - à moins que je fusionne les sections et que je raccourcisse ?

    4. L’exemple de la beauté

      il manquera une petite phrase de conclusion partielle à cette section

    5. Socrate : La vie ne peut pas se défendre contre ces immortelles agonies. Elle imagine invinciblement, la naïve, que le plus beau de la tragédie commence après le dernier mot du dernier vers !… Les plus profonds regards de l’homme sont pour le vide. […] Si vous ne m’eussiez pas écouté, mon orgueil eût cherché de quelque autre manière à se soumettre à vos pensées… J’eusse bâti, chanté… O perte pensive de mes jours ! Quel artiste j’ai fait périr !…8

      par ailleurs, outre le fait que l'entreprise de la philosophie est vaine eu égard à l'accès à la vérité, elle n'est pas non plus adaptée comme mode d'appréhension de la vie. la pensée philosophique est unitaire et claire, alors que la vie est confuse et hasardeuse, qu'elle est multiple et contradictoire. Ainsi, la littérature rend mieux compte de la vie.

    6. Socrate : La vie ne peut pas se défendre contre ces immortelles agonies. Elle imagine invinciblement, la naïve, que le plus beau de la tragédie commence après le dernier mot du dernier vers !… Les plus profonds regards de l’homme sont pour le vide. […] Si vous ne m’eussiez pas écouté, mon orgueil eût cherché de quelque autre manière à se soumettre à vos pensées… J’eusse bâti, chanté… O perte pensive de mes jours ! Quel artiste j’ai fait périr !…8

      ce que je veux mettre en valeur, c'est que Valéry place la vie au dessus de la mort, parce que fondamentalement il préfère la vérité concrète et volatile du sensible, malgré toutes les limitations qu'elle subit, à la vérité circonspecte et totale des philosophes, qui est virtuellement inaccessible dans toute vie humaine et dont l'entreprise est donc, malheureusement, vaine.

    7. Il faut donc croire, somme toute, que Valéry envisageait la littérature comme moyen d’embrasser la vie et de déployer une pensée-action

      à développer

    8. > C’est le grand malheur [des philosophes] qu’ils ne voient jamais s’écrouler les univers qu’ils imaginent, puisque enfin ils n’existent pas.7

      mep: encore, citation

    9. dont

      coquille: donc

    10. > N’as-tu pas observé, en te promenant dans cette ville, que d’entre les édifices dont elle est peuplée, les uns sont muets ; les autres parlent ; et d’autres, enfin, qui sont plus rares, chantent ?5

      mep: encore, la citation ne fonctionne pas

    11. Valéry unit l’expression à l’acte de construire à de nombreuses reprises

      valéry établit un lien entre le langage et la construction, vers un concept poïétique du langage

    12. - bien qu’ils puissent aussi s’interpénétrer

      on pourrait enlever cette partie de la phrase

    13. tecte

      coquille: texte

    14. la philosophie, dans sa visée unificatrice, se veut finalement être une pensée réifiante qui fige dans un monde des Idées tous les principes vivants qui habitent le monde

      même chose - on pourrait insister puisque c'est l'idée centrale du texte

    15. remise en question des vérités

      on pourrait insister - mettre à contribution les outils sémantiques comme le gras et l'italique

    16. > [Eupalinos] ajouta : J’ai cherché la justesse dans les pensées, afin que, clairement engendrées par la considération des choses, elles se changent, comme d’elles-mêmes, dans les actes de mon art. […] Jamais plus dans l’espace informe de mon âme, je ne contemple de ces édifices imaginaires, qui sont aux édifices réels ce que les chimères et les gorgones sont aux véritables animaux.4

      somme toute la citation n'est pas nécessaire considérant que le texte est déjà trop long.

    17. > [Eupalinos] ajouta : J’ai cherché la justesse dans les pensées, afin que, clairement engendrées par la considération des choses, elles se changent, comme d’elles-mêmes, dans les actes de mon art. […] Jamais plus dans l’espace informe de mon âme, je ne contemple de ces édifices imaginaires, qui sont aux édifices réels ce que les chimères et les gorgones sont aux véritables animaux.4

      mep: la citation n'a pas fonctionné

    18. Contenu spécifique

      La section Contenu devrait être placée avant la section But

    19. Valéry opta pour des choix légers qui adaptaient la forme antique au contenu, et qui permettraient d’élaborer une critique de la philosophie à partir de sa propre activité, à la manière d’une auto-réfutation

      l'idée de critique immanente est intéressante mais la formulation est étrange - à revoir

    20. contenu spécifique simplement contingent

      on pourrait préciser, la formulation est vague

    21. mep: ajouter un espace entre le paragraphe et l'image

    22. notamment influencé par l’écriture d’André Gide et de Stéphane Mallarmé.

      on peut enlever, cette info ne sert à rien dans mon explication

    23. lui

      Lui c'est l'auteur ou le texte - pas clair. Il faudra enlever le pronom

    24. c’est en consultat

      coquille: consultant

    25. Quant au choix du contenu, il fut certes signifiant, mais Valéry adopta une attitude plus légère.

      drôle de formulation, à revoir

    26. forme

      changer le mot "forme" répété deux fois dans la même phrase

    27. > Le nombre des pages imprimées, l’ordonnance des pages, l’oeil et le style du caractère en étaient commandés rigoureusement. Il en résulte que […] l’écrivain devait donner à composer: 115 800 signes.

      mep: la citation n'a pas fonctionné

    28. fut créé

      il faut revoir la conjugaison - les temps de verbe ne concordent pas

    29. Puis, nous verrons comment Paul Valéry témoigne d’un refus de la pensée réificatrice des philosophes.

      Cette division préalable de l'argumentation n'est finalement pas tout à fait exacte. Il faudra reformuler.

    30. littérature et la philosophie

      éviter la répétition des mots "littérature" et "philosophie"

  5. Nov 2019
    1. Les deux catégories majeures selon lesquelles s’ordonnait mon univers, c’était le Bien et le Mal. J’habitais la région du Bien, où régnaient — indissolublement unis — le bonheur et la vertu.

      Jeune fille rangée

    2. Je partageais la révérence qu’inspirait à mes parents le papier imprimé : à travers le récit que me lisait Louise, je me sentis un personnage ; peu à peu cependant, la gêne me gagna. « La pauvre Louise pleurait souvent amèrement en regrettant ses brebis », avait écrit ma tante. Louise ne pleurait jamais ; elle ne possédait pas de brebis, elle m’aimait : et comment peut-on comparer une petite fille [Page 20]à des moutons ? Je soupçonnai ce jour-là que la littérature ne soutient avec la vérité que d’incertains rapports.

      Surgit aussi très tôt la question du rapport entre littérature et vérité; + L'écriture, encore une fois, est tenue en haute estime.

    3. chaque fois qu’il m’arrivait quelque chose, j’avais l’impression d’être quelqu’un.

      La question de l'identité (et non seulement d'être quelque, mais de ne pas être n'importe qui) est présente très tôt chez de Beauvoir

    4. Je découvris avec dépit combien la gloire est éphémère.

      Gloire enfantine

    5. Un soir, devant un ami de mon père, je repoussai avec entêtement une assiette de salade cuite ; sur une carte postale envoyée pendant les vacances, il demanda avec esprit : « Simone aime-t-elle toujours la salade cuite ? » L’écriture avait à mes yeux plus de prestige encore que la parole : j’exultai.

      Il y a à ses yeux un certain prestige dans l'écriture que la parole n'a pas

    6. Soudain l’avenir existait ; il me changerait en une autre qui dirait moi et ne serait plus moi.

      La persistance du Soi

    1. La question de savoir ce qu’est le néant

      2e grande question de la conférence

    2. le Daseinest le lieu où se pose la question de l’être, que se poser cette question c’est un privilège qui appartient au Dasein et que, étant donné cela, nous ne pouvons nous interroger sur l’être sans interroger tout d’abord le Daseinqui se pose cette question sur l’être. Dans la conférence Qu’est-ce que la métaphysique? Heidegger reprend l’idée que c’est tout d’abord du Daseinque naît le questionnement métaphysique

      Similaire entre les deux oeuvres; l'analyse phénoménologique de la question est répétée

    3. Dans la conférence, Heidegger tente de répondre à une question, celle de savoir ce qu’est la métaphysique. L’angoisse, étant placée au cœur du développement, y joue un rôle prépondérant, central, car elle est l’affection qui permet de vivre une expérience métaphysique primaire, celle du néant. Son rôle est donc quelque peu différent de celui que nous lui avons connu dans Être et temps: il est radicalisé. En effet, dans Être et temps, l’angoisse se présente devant l’être-au-monde -le Daseins’angoisse devant son ouverture au monde et les possibilités que celui-ci renferme -faisant taire ainsi les réseaux de signifiance intramondains du Daseinet l’aidant à rencontrer ses possibilités authentiques. Par contre, du néant en tant que telle, l’angoisse ne fait pas l’expérience, du moins pas explicitement. Nous pouvons dire que, dans la conférence, l’angoisse a été assignée à de nouvelles fonctions. Mais,pour intégrer celles-ci, Heidegger débute en montrant les limites de la science dans la recherche d’un fondement ainsi que celles de l’entendement dans la capacité à répondre à la question métaphysique du néant. Ainsi, en disqualifiant la science et l’entendement, Heidegger va laisser le champ libre pour une nouvelle expérience, existentielle

      Comparaison de l'angoisse dans les deux oeuvres

    4. Dans la conférence, Heidegger tente de répondre à une question, celle de savoir ce qu’est la métaphysique.
      1. But premier de la conférence: répondre à la question Qu'est-ce que la métaphysique? Cette question nécessitera de mettre à jour la question de l'être (et du non-être), étant donné que la métaphysique comme science suppose de comprendre d'abord ce qu'est l'être
    5. Heidegger ne donne aucune prescriptionet n’élaboreaucun typede possibilitédans son ouvrage. Les possibilités appartiennent à chaque Daseinen propre

      C'est que les possibilités d'être sont "déterminées" par des facteurs ontiques, et sont différentes pour chaque Dasein, ce pourquoi (à mon avis) Heidegger ne donne aucune prescription précise concernant les possibilités d'être - il y a néanmoins de commun à tous que chacun peut être selon un mode authentique ou inauthentique.

    1. Lii philosophie ne se met en marche que par un saut spécifique de l’existence propre dans les possibilités fon- damentales de l’être-là dans son ensemble. Décisif est, pour ce saut : de rendre d’abord le champ libre à l’étant dans son ensemble; ensuite, de se laisser gagner au rien, c’est- à-dire de se libérer des idoles que chacun porte en soi et vers lesquelles il a coutume de chercher furtivement refuge; enfin, de laisser s’apaiser les vibrations de ce suspens, pour constamment remonter, à travers elles, à la question fondamentale de la méta- physique, qui va droit au rien lui-même: Pourquoi est-il en somme de l’étant et non pas plutôt rien ?

      La réponse à la question. La philosophie aborde la métaphysique par un saut décisif qui se résume en ces différentes étapes.

    2. L’être-là humain ne peut se rapporter à de l’étant que s’il se tient instant dans le rien.

      Se tenir instant dans le rien, c'est se tenir dans l'angoisse ?

    3. La question portant sur le rien nous met - nous, les questionnants - nous-mêmes en question. C’est une question métaphysique. L’être-

      Le « nous » questionnant désigne le Dasein.

    4. Notre interrogation sur le rien doit nous présenter la métaphysique elle-même. Le terme de (c métaphysique 3) vient du grec Tà pxà <PUG~K&. Cette dénomination singulière fut interprétée, plus tard, comme désignant l’interrogation qui se porte ~ETU - trans - (( au-delà N de l’étant comme tel.

      la métaphysique (ta meta phusika) est ce qui est au-delà de la physique, ce qui est « trans» -physique.

    5. Cela - le rien dans son néantir - nous renvoie justement à l’étant.

      Le rien renvoie à l'étant

    6. Si l’être-là ne peut se rapporter à de l’étant, et ainsi exister, qu’en se tenant instant dans le rien, et si le rien originellement ne devient manifeste que dans l’angoisse, ne nous faut-il pas, dès lors, être constamment en suspens dans cette angoisse, pour pouvoir simplement exister ?

      être en suspens dans l'angoisse, est-ce assumer le poids de notre être-vers-la-mort ? mais l'angoisse originelle est rare...

    7. Le rien lui-même néantit.

      quelle est la différence entre néantir vs anéantir?

    8. Le rien se dévoile dans l’angoisse - mais non comme étant.

      L'angoisse est une expérience privilégiée qui met en contact avec le rien

    1. Aleph p. 143

      Aleph) est à la fois la première lettre de l'alphabet hébreu et le chiffre 1. Il signifie l'origine de l'univers, le premier qui contient tous les autres nombres. En mathématiques il dénote les ensembles infinis -- il n'est pas anodin de noter ce fait étant donné que l'infini est un thème récurrent chez Borges. Selon Wikipédia, l'aleph rappelle la monade telle que conceptualisée par Gottlieb Wilhelm Leibniz, philosophe du XVIIe siècle. Tout comme l'aleph de Borges recense la trace de toute autre chose dans l'univers, la monade agit comme un miroir vers tous les autres objets (toutes les autres monades) du monde.

    1. Heidegger et le problème de la métaphysique

      Lecture pertinente pour le second travail de PHI3760?

    1. Notre propos débutera par le déploiement d’une interrogation métaphysique ; il tentera ensuite l’élaboration de la question et s’achèvera en lui donnant réponse.

      La structure rappelle celle qui est proposée dans Être et temps: on propose un déploiement et une élaboration de la question de l'être, et on vise à lui donner une réponse à travers toute l'oeuvre d'ÊT.

    2. nous discuterons une question métaphysique déterminée.

      En posant cette question, Heidegger n'a pas l'intention de proposer un discours métaphysique.

    1. C’est cela même ; et tu dis bien : sans intermédiaires. Car les objets visibles, qu’empruntent les autres arts et la poésie : les fleurs, les arbres, les êtres vivants (et même les immortels), quand ils sont mis en œuvre par l’artiste, ne laissent pas d’être ce qu’ils sont, et de mêler leur nature et leur signification propre, au dessein de celui qui les emploie à exprimer sa volonté.

      La musique et l'architecture s'offrent à l'âme sans l'intermédiaire d'un objet. Renvoie à l'immédiateté de la vérité, des Idées, des formes pures, etc. par opposition au médiatisé, à l'art mimétique, etc.

    2. Phèdre Voilà bien les grands caractères d’une œuvre complète. Socrate La seule architecture les exige, et les porte au point le plus haut.

      Critères d'une grande oeuvre, que contient l'architecture : utilité, beauté, durée/solidité

    3. le silence éternel de ces espaces infinis qui les effraye ?

      Citation presque littérale des Pensées de Blaise Pascal : « Le silence éternel de ces espaces infinis m'effraie. »

    4. Il faut choisir d’être un homme, ou bien un esprit.

      drôle de déclaration

    5. Phèdre Tu contenais donc un architecte ?

      Socrate l'architecte ( ͡ᵔ ͜ʖ ͡ᵔ )

    6. Ce grand art exige de nous un langage admirablement exact.

      Ce grand art (le fait de penser clairement) exige un langage admirablement exact. Or, dans tout le texte, le langage semble paradoxalement être une barrière pour les interlocuteurs, qui ont par moment peine à s'exprimer.

    7. Nous n’en retenons que les rapports ; et comme enfermés dans le jour limpide, nous bâtissons, pareils à Orphée, au moyen de la parole, des temples de sagesse et de science qui peuvent suffire à tous les êtres raisonnables.

      Nous bâtissons au moyen de la parole des temples de sagesse - Socrate fait le rapprochement une architecture et une architectonique du savoir

    8. figures géométriques

      Les mathématiques sont chez Platon des réalités hypothétiques qui ont le caractère immuable et intelligible des Idées (principes anhypothétiques), mais qui relèvent du sensible dans leur acquisition. Ils sont des intermédiaires entre le sensible et l'intelligible

    9. n’imiter que le moins du monde

      Ce que ces deux arts ont en commun est le fait d'imiter la nature moindrement

    10. Elles semblent vouées à nous rappeler directement, — l’une, la formation de l’univers, l’autre, son ordre et sa stabilité ; elles invoquent les constructions de l’esprit, et sa liberté, qui recherche cet ordre et le reconstitue de mille façons ; elles négligent donc les apparences particulières dont le monde et l’esprit sont occupés ordinairement : plantes, bêtes et gens…

      Semblent vouées à diriger le regard sur l'ordre et la stabilité, plutôt que sur les apparences; ce que font la poésie et la peinture

    11. Mais la Musique et l’Architecture nous font penser à tout autre chose qu’elles-mêmes

      L'architecture et la musique sont décidément plus mathématiques que les autres formes d'art mentionnées : Elles font penser à quelque chose qui transcende ce qui est fixé matériellement, en renvoyant à de l'éternel - les mathématiques - fondé sur le canon de beauté grecque

    12. elle crée, pour cette émotion invincible que les formes calculées et les justes intervalles lui imposent, une infinité de causes imaginaires, qui la font vivre mille vies merveilleusement promptes et fondues.

      Ces formes d'art renvoient à autre choses qu'elles-mêmes

    13. au moyen de nombres et de rapports de nombres

      La beauté dans l'ordre, dans la symétrie, dans les rapports de proportion

    14. Elle semble exister en soi, comme un temple bâti autour de ton âme

      Comparaison entre la musique et l'architecture (et jolie formulation)

    15. Mais un temple, joint à ses abords, ou bien l’intérieur de ce temple, forme pour nous une sorte de grandeur complète dans laquelle nous vivons… Nous sommes, nous nous mouvons, nous vivons alors dans l’œuvre de l’homme !

      Le critère d'appréciation qui est utilisé est celui de la circonspection: l'art le plus estimable est celui qui englobe une pluralité de dimensions, une variétés d'angles d'approches (« il n'est de partie de cette triple étendue qui ait été étudiée, et réfléchie »)

    16. Quant à l’airain liquide, certes, ce sont les puissances exceptionnelles de ton âme qu’il signifie, et le tumultueux état de quelque chose qui veut naître.

      l'âme, l'airain qui prend forme

    17. Oui, comme rêve. Non, comme science.

      Eupalinos conçoit en rêve un édifice qui saurait communiquer à l'âme l'accord d'une beauté inépuisable, mais ne le conçoit pas en science, en savoir.

    18. Ces loges mercantiles, ces tribunaux et ces prisons, quand ceux qui les construisent savent s’y prendre, tiennent le langage le plus net

      Champ lexical du langage et de l'expression: des édifices muets, d'autres qui parlent, d'autres qui chantent... ce qui les anime ou les réduit au silence... les monuments qui parlent clair, les loges et prisons qui tiennent le langage le plus net. Peut-on supposer que dans l'art d'Eupalinos on arrive à exprimer des choses, des formes, des idées? Alors que lui-même peine à les formuler en mots, par la pensée?

    19. mais, des uns, je ne saurais moi-même te parler convenablement, tant ils se dérobent au langage ; les autres risqueraient fort de t’ennuyer, car ils se réfèrent aux procédés et aux connaissances les plus spéciales de mon art.

      Encore une référence au langage, à la difficulté de l'expression. Tantôt, c'était Phèdre qui était confus et avait de la difficulté à formuler sa pensée, maintenant, c'est Eupalinos.

    20. démon
    21. À force de construire, me fit-il en souriant, je crois bien que je me suis construit moi-même. Socrate Se construire, se connaître soi-même, sont-ce deux actes, ou non ?

      « connais-toi toi-même », trademark de Socrate. Si Eupalinos réussit à se construire (se connaître) en construisant, en exerçant son art d'architecte, on peut penser que s'ouvrira une brèche : le penchant vers une autre activité que celle du philosophe. Comme quoi la philosophie n'est peut-être pas la seule manière ou la manière privilégiée d'accéder à certains types de connaissance

    22. Les plaçais-tu plus haut ou plus bas que les philosophes ? Socrate Cela dépend. Phèdre Leur objet te paraissait-il plus ou moins digne de recherche et d’amour que le tien même ? Socrate Il ne s’agit pas de leur objet. Je ne puis penser qu’il existe plusieurs Souverain Bien.

      Les passions singulières pour les formes et les apparences = fait penser aux poètes et poétesses. Phèdre demande si Socrate les considère plus haut ou plus bas que les philosophes; l'objet des poètes est obscur pour lui car ils ont recours aux objets sensibles pour élever leur âme, ce qui est incompatible avec son idée d'un Souverain Bien unique

  6. Oct 2019
    1. Et cela venait du galet, j’en suis sûr, cela passait du galet dans mes mains, Oui, c’est cela, c’est bien cela : une sorte de nausée dans les mains.

      Le narrateur identifie la nausée pour la première. Fait penser, chez Heidegger, à la découverte de l'à-portée-de-la-main comme sous-la-main, à la découverte des choses qui n'ont de sens que dans leur utilisation superficielle, comme participation à l'horizon de signification dont le Dasein remplit le monde

    2. On s’en sert, on les remet en place, on vit au milieu d’eux : ils sont utiles, rien de plus.

      l'ustensilité et l'être-à-portée-de-la-main chez Heidegger

    3. avant qu’il ne soit trop tard

      le narrateur utilise souvent cette expression. de quoi a-t-il peur? quel sera le point de non-retour?

    4. Voilà : je glisse tout doucement au fond de l’eau, vers la peur.

      chez Heidegger, la peur est une expérience originaire de la conscience de l'être du Dasein.

    5. tous les célibataires qui m’entourent ne peuvent m’être d’aucun secours : il est trop tard, je ne peux plus me réfugier parmi eux.

      à nouveau, le narrateur veut se réfugier de la nausée en fuyant la solitude - mais à présent il est trop tard

    6. Mais je restais tout près des gens, à la surface de la solitude, bien résolu, en cas d’alerte, à me réfugier au milieu d’eux : au fond j’étais jusqu’ici un amateur.

      face à l'excès de sens, aux choses qui s'imposent à l'existence, le narrateur réagit avec un rire comique, désillusionné, angoissé - l'invraisemblable (le caractère insensé de l'existence) surgit dans la solitude

    7. il est certain que je peux, d’un moment à l’autre — et précisément à propos de cet étui ou de n’importe quel autre objet — retrouver cette impression d’avant-hier.

      retrouver la nausée à l'aide de n'importe quel objet

    1. p. 272 Si « les états tels que l'amour sont des structures permanentes de l'esprit» , alors la littérature permettrait de mieux connaître notre être? d'expérimenter des dimensions de l'amour, de l'amitié, de la passion, à travers un autre Moi?

  7. Sep 2019
    1. p. 268 L'amour de Marcel pour Albertine est à la fois découvert et créé : l'habitude et la raison de Marcel lui obstruent la vue sur ses sentiments profonds / les mots de Françoise agissent comme catalyseur qui fait surgir quelque chose de nouveau et qui dévoile son amour.

      Conclusion : tenter de comprendre l'amour par la raison dissimule l'amour profond. D'une certaine manière, Marcel s'aliène de son sentiment amoureux en le reniant ou en tentant de se convaincre qu'il n'est pas amoureux sur la base d'une analyse rationnelle. Il s'évite certes la souffrance, mais c'est la passion (au sens équivoque) qu'il manque du même coup.

    2. La reconnaissance du sentiment vs le sentiment lui-même: La souffrance comme instrument du savoir

      p. 266-267

      • Les impressions de souffrance comme cataleptiques : c'est là que se trouve la vérité, et non dans ce qui est offert par l'intellect. L'impression est si forte qu'elle s'impose comme authentique - nous remarquons alors que la souffrance est essentielle.
      • Argument: Notre objectif primaire est de se sécuriser, de panser la souffrance. Ce qui est caractérisé par la souffrance doit avoir déjoué ces mécanismes de confort et sécurité, et dès lors provenir d'un pendant de cette nature qui est tout aussi naturel dans la condition humaine.
    3. p. 264

      • La « distorsion » attribuée aux passions peut être utilisée en retour à propos de la raison : elle juge tout en terme de nombres, de valeur, et passe à côté de la profondeur de sentiment, et perd toute notion de proportion en termes de sentiment.
      • La raison n'a pas accès ou n'a pas les outils adéquats pour rendre compte de certaines dimensions de la passion, du coeur.
    4. p. 263 Thèse rivale (suite) :

      • Les émotions peuvent interférer avec le travail de recherche objective, en faisant distorsion de la vision du monde.
      • Un discours qui prétend à la vérité et à la connaissance doit parler dans un langage adapté à l'intellect et évider de mouvoir les passions.
    5. p. 262 Thèse rivale:

      • La connaissance de la condition du coeur peut être achevée par un travail méticuleux, détaché, non-émotionnel et plutôt rigoureusement intellectuel de la condition de l'objet. On analyse, on classe...
      • Nos passions sont inutiles dans la recherche de vérité, voire même nuisibles.
    6. p. 261 Thèse: La connaissance du coeur n'est pas l'affaire de la science ou de la psychologie, et ne peut pas être objective.

    1. p. 31 Le poète et le philosophe recherchent différentes vérités :

      • Poète : ne croit pas à la vérité de l'identité/non-identité, au couple vérité/mensonge. Cherche la vérité qui inclut.
      • Philosophe : cherche la vérité qui « impose », choisit, sélectionne ce qui est érigé en architectonique du savoir.
    2. p. 30 Le logos de la poésie est la consommation immédiate, journalière, rapide : vite née, vite éteinte. (Outil d'intelligibilité du quotidien?) - Tellement quotidien qu'il se confond parfois avec elle.

    3. p. 28 Si le philosophe touchait à l'unité, elle serait holistique, alors que l'unité touchée par le poète est toujours incomplète, particulière. C'est-à-dire que l'unité du poète renvoie à la chose réalisée dans toute sa complexité, et se trouve par là très fragile, alors que l'unité du philosophe est conceptuelle, universelle, générique.

    4. p. 27 La poésie est dispersée, mais pas esclave : celui qui parle, fut-ce des apparences, s'approprie le réel, autonomise sa pensée. Le discours poétique tente de saisir l'unité singulière. « L'unité réalisée »

    5. p. 26 L'urgence de la tâche de la philosophie vient de l'impératif d'unification : elle est guidée par l'espérance de la justification ultime, de la compréhension du principe. Qui possède l'unité possède tout - alors, est-ce que l'impossibilité de réification du réel rend la philosophie désespérée?

    6. p. 25 Problème de l'hétérogénéité de la poésie vs homogénéité/unité de la philosophie

      Problème apparence/être

    7. p. 23 Socrate et la poésie : se peut-il qu'il y ait une vérité autre que celle de la connaissance philosophique?

    8. p. 22 Le poète ne cherche presque pas, parce qu'il possède déjà un monde ouvert de tous les possibles ; les limites disparaissent. La philosophie clarifie ses limites, au contraire - son chemin est certes alors plus clair et plus sûr.

    9. p. 21 Ce que le philosophe cherche par la voie de la souffrance et de la violence, par le chemin pénible de la vérité, le poète l'a d'une certaine manière déjà.

    10. p. 15 Poésie et pensée comme deux versants de la nature duelle de l'humain