- Apr 2024
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Résumé de la Vidéo
La vidéo explore le débat sur l'écriture inclusive, en particulier dans le contexte de la recherche scientifique. L'oratrice, vivant au Québec, partage son évolution personnelle vers l'adoption de l'écriture inclusive et examine les implications linguistiques et sociales de l'utilisation du masculin générique en français. Elle discute des études qui montrent que le masculin n'est pas perçu comme neutre et peut renforcer les stéréotypes de genre. La vidéo aborde également les différentes méthodes d'écriture inclusive et leur efficacité potentielle pour promouvoir l'égalité des genres.
Moments Forts: 1. Introduction et contexte personnel [00:00:00][^1^][1] * Présentation du sujet de l'écriture inclusive * Expérience personnelle de l'oratrice avec l'écriture inclusive au Québec * Transition vers l'adoption de l'écriture inclusive 2. Le problème du masculin générique [00:01:57][^2^][2] * Analyse du biais masculin dans la langue française * Discussion sur la perception du masculin comme non neutre * Référence aux études sur l'interprétation du masculin 3. Études sur la représentation mentale [00:03:53][^3^][3] * Méthodologie des études sur la perception du genre dans le langage * Résultats montrant la prédominance de l'interprétation masculine * Comparaison avec des études similaires en allemand 4. Impact de l'écriture inclusive [00:10:21][^4^][4] * Exemples d'études démontrant l'efficacité de l'écriture inclusive * Influence de l'écriture inclusive sur la représentation des femmes * Corrélation entre langues genrées et inégalités de genre 5. Techniques d'écriture inclusive [00:13:27][^5^][5] * Définition et principes de l'écriture inclusive * Liste des techniques d'écriture inclusive et leur acceptation * Discussion sur la lisibilité et l'habituation à l'écriture inclusive 6. Conclusion et réflexions personnelles [00:19:07][^6^][6] * Synthèse des informations présentées * Note personnelle de l'oratrice sur l'écriture inclusive * Invitation à la discussion respectueuse dans les commentaires
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- Mar 2023
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on libère en quelque sorte leur potentiel calculatoire mais au prix d’une coupure radicale avec le sens.
C’est le propos de Bruno Bachimont au moins dans le début de son ouvrage <cite>Ingénierie des connaissances et des contenus : le numérique entre ontologies et documents</cite> (2007).
Le numérique introduit en effet une manière particulière d’aborder l’instrumentation technique des contenus et de leur exploitation. C’est ce que nous appelons la «tendance technique» du numérique à en empruntant ce concept à André Leoi-Gourhan. Le numérique possède une double tendance: fragmenter les contenus pour les recomposer d’une part, dé-sémantiser les contenus pour les ré-investir de sens d’autre part. En effet, le numérique permet de rapporter des contenus à des entités primitives discrètes manipulables et vides de sens. Puisqu’elles sont manipulables, on peut donc recombiner les primitives librement, et transformer les contenus en ne se limitant qu’aux possibilités calculatoires et non aux prescriptions liées à leur nature culturelle ou sémantique. <mark>Puisqu’elles sont vides de sens, les recombinaisons peuvent être totalement arbitraires par rapport aux contenus initiaux et introduire des ruptures radicales.</mark> On a donc une dé-sémiotisation qui peut parfois se monnayer par de nouvelles sémantisations, mais pas obligatoirement. L’évolution de l’ingénierie des contenus audiovisuels en fournit des exemples contemporains tout à fait illustratifs. (p. 24)
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- Apr 2022
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notes.ecrituresnumeriques.ca notes.ecrituresnumeriques.ca
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le problème initial de la recherche empêchée n’a en réalité pas cessé d’être réfléchi ; avec ses sondages, débats, prises de position, conflits, la communauté constituée tient à garantir cette possibilité de courtage documentaire entre ses membres comme modalité pratique autant que comme signe communautaire d’une certaine manière de travailler en sciences humaines et sociales
On voit bien ici que le collectif s'est structurée dans et par une métaconversation venant structurer et façonner le dispositif BSc. Cela vient valider la notion d'«écritures dispositives» et son caractère processuel et collectif.
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- Nov 2021
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these.nicolassauret.net these.nicolassauret.net
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L’écriture est ici performative, car elle agit autant sur le plan scriptural que sur un plan spatial en participant de l’agencement de l’espace numérique. L’écriture dispositive opère donc autant dans un environnement, que sur cet environnement. L’adjectivisation du terme dispositif n’est pas neutre. Ce glissement syntaxique est également un glissement sémantique, puisque le dispositif devient alors environnemental et pervasif.
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- May 2020
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www.quaternum.net www.quaternum.net
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sans les contraintes d’une base de données
Là où les piles «traditionnelles» (Wordpress, Drupal, etc.) délèguent le contenu à un tiers (une base de données, telle que MySQL), les générateurs de site statique proposent d’abstraire cette fonctionnalité à même le système de publication, sans avoir à installer un logiciel supplémentaire.
Le paradigme des fichiers en plein texte comme source de contenu m’apparaît fondamental: là où une base de données virtualise les informations, le fichier texte nativement utilisable dans n’importe quel système d’exploitation (on peut copier/coller un fichier ou un répertoire dans une interface visuelle comme l’explorateur Windows ou le Finder de MacOS, ou encore via une interface en ligne de commande).
Comme tu le soulignes, la structuration des contenus est ainsi plus facile à manipuler. Elle dépend beaucoup moins du logiciel utilisé (bien que chaque système comporte ses petites règles de formatage, comme les clés YAML/TOML/JSON).
C’est ce très bas niveau d’abstraction (que tentent paradoxalement de simuler des logiciels de haut niveau comme Wordpress ou Microsoft Word, paraboles techniques que Ted Nelson qualifie d’extrêmement pernicieuses).
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- Apr 2020
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blog.sens-public.org blog.sens-public.org
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c’est une structure architecturale faite d’écriture
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papyrus.bib.umontreal.ca papyrus.bib.umontreal.ca
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criture réflexive.
L'un des atouts de MS Word est justement d'inviter l'utilisateur à ne pas réfléchir à son médium d'écriture, mais de juste l'utiliser (je reprends le paradigme de «document comme une fin»).
Est-il toujours pertinent d'écrire de manière réflexive, en constant dialogue avec le médium d'écriture? En écartant les spécialistes, quelles compétences techniques (ou compréhension des formats) peut-on souhaiter à grande échelle?
L'interface de stylo pourrait-elle être encadrer l'utilisateur avec davantage de convivialité tout en lui dévoilant son paradigme (éduquer en écrivant, amicalement et professionnellement)? (C'est une question UX, mais qui permettrait probablement une adoption plus large.)
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un ensemble hétérogène mais cohérent
en effet, cette harmonisation technique est nécessaire pour penser la filiation entre l'écriture et la production: écrire dans MS Word peut être aussi éloigné de l'objet de publication que le manuscrit rédigé à la main (pas de cohérence), alors que l'écriture en Markdown ou LaTeX s'inscrit dans la logique fluide d'un système de publication nativement numérique comme la chaîne de Quire ou de Stylo (cohérent du premier jet à la publication finale).
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Nous pouvons constater qu’il y a un lien entre les formes produites et les moyens mis en œuvre pour les produire.
dans une perspective nativement numérique, écrire et produire sont alors intrinsèquement liés.
par exemple: dans le modèle du manuscrit rédigé à la main ou tapé à la dactylo, le processus de production est au mieux analogue (consistant à reproduire des lettres que l'auteur a posées sur papier), au pire complètement hétérogène à l'acte d'écriture (il faut prendre le processus du début pour en faire un livre publiable).
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www.reseau-canope.fr www.reseau-canope.fr
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Apprentissage multisensoriel des Lettres : quel est le rôle de l'interface pour améliorer l'écriture du jeune enfant ? (1/2)
Le titre pose ici la problématique que l'auteure se fixe d'explorer dans cet article (premier volet de deux): Les tablettes peuvent-elles contribuer à renforcer l'initiation multisensorielle des lettres?
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es API, par le biais du code informatique, automatisent l’éditorialisation des textes de réseau
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le code informatique est une écriture
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« Le code, c’est la loi » (Code is law, Lessig 1999)
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- Feb 2020
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En s’offrant comme milieu, comme écosystème, l’expérience directe du processus de l’écriture s’intensifie. Car c’est l’expérience d’une écriture comme commun, la logique exigeante d’une relation inclusive qui ne cesse de reconfigurer les formes. C’est assurément l’exemple le plus probant d’une esthétique rhizomatique : une morphologie mouvante et infinie, sans hiérarchie ni finalité, l’oeuvrement plutôt que l’œuvre, c’est aussi, me semble-t-il, une dynamique que propose le numérique et la logique du réseau qui préside au Général Instin.
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- Jan 2020
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mumm.hautetfort.com mumm.hautetfort.com
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Volets ouverts enfin, pourtant neuf heures vingt, maison encore sans bruit, maisonnée endormie, même grisaille grise que les jours précédents, l’année commence sous ces auspices gris, ces déboires d’une grisaille sans partage. Décrire les troènes. Non. Décrire le prunier couvert de lierre, déplumé de ses feuilles. Non. Décrire la tourterelle qui trottine sur la terrasse grise. Non. Tout cela ennuie, n’enlève rien aux images cauchemardesques qui ne cessent de peupler les heures de veille. Humeur sombre, tonalité obscure des jours gris. Quand écrire ni décrire n’a plus de sens, de direction, et on écrit quand même impuissant à subir seul cette grisaille, jusqu’à la minute, qui ne change rien au fond, où le soleil apparaît entre les cheminées par-dessus les tuiles, offre un fond de ciel jaune pâle aux dernières feuilles du cerisier.
Très bel exercice d'écriture, qui rappelle soit les écritures au jardin de Maryse Hache (dans la fragmentation du quotidien), soit les expérimentations contraintes de Christine Jeanney, parfois au mot ou au signe près. C'est peut-être aussi une forme plus juste encore de journal que le journal.
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- Dec 2019
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scolaire.loupbrun.ca scolaire.loupbrun.ca
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vivre, écrire et être heureuse
Encore une triade chez Beauvoir, dans laquelle l’écriture (« écrire ») se loge.
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ce qu’il y avait de plus estimable en moi : mon goût de la liberté, mon amour de la vie, ma curiosité, ma volonté d’écrire
Encore ces pôles dans la vie de Beauvoir :
- liberté
- amour (de la vie)
- curiosité
- écrire
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- Nov 2019
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scolaire.loupbrun.ca scolaire.loupbrun.ca
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Je partageais la révérence qu’inspirait à mes parents le papier imprimé : à travers le récit que me lisait Louise, je me sentis un personnage ; peu à peu cependant, la gêne me gagna. « La pauvre Louise pleurait souvent amèrement en regrettant ses brebis », avait écrit ma tante. Louise ne pleurait jamais ; elle ne possédait pas de brebis, elle m’aimait : et comment peut-on comparer une petite fille [Page 20]à des moutons ? Je soupçonnai ce jour-là que la littérature ne soutient avec la vérité que d’incertains rapports.
Surgit aussi très tôt la question du rapport entre littérature et vérité; + L'écriture, encore une fois, est tenue en haute estime.
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Un soir, devant un ami de mon père, je repoussai avec entêtement une assiette de salade cuite ; sur une carte postale envoyée pendant les vacances, il demanda avec esprit : « Simone aime-t-elle toujours la salade cuite ? » L’écriture avait à mes yeux plus de prestige encore que la parole : j’exultai.
Il y a à ses yeux un certain prestige dans l'écriture que la parole n'a pas
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barthes.enssib.fr barthes.enssib.fr
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avoir écrire, savoir pense
Le geste (technique) d'écriture ne peut être dissocié de celui (métaphysique?) de penser; savoir et matérialité sont inextricablement liés.
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- Dec 2018
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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il n'est pas possible d'identifier plusieurs niveaux d'énonciation
Attention, là je crois que tu t'avances trop! Tu dis à la fin du paragraphe: "Selon la théorie de l'éditorialisation il y a des dynamiques scripturales qui font émerger des organisations spatiales desquelles émergent ensuite des éléments qu'on peut hypostasier en auteur, éditeur, support, architexte etc." et je suis d'accord avec cette phrase, qui est un peu le noyau de la méta-ontologie. Mais si les énonciateurs, l'énonciation, voire les dispositifs collectifs d'énonciation émergent, alors ils existent. Mais s'ils existent, pourquoi interdire l'identification de niveaux? Pourquoi appauvrir a priori la description, l'analyse...?
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en plaçant la production du sens exclusivement dans le domaine de l'humain
La production de sens est liée au signe et le signe existe bien sûr bien avant l'humain. Il n'y a qu'à regarder les plantes et les animaux. C'est une évidence que je n'ai peut-être pas rappelée assez fort. Et donc: "Ce n'est pas parce que le symbole commence avec l'humain que le sens commence avec l'humain (ce que je n'ai jamais dit)". La différence entre la niche ou le territoire au sens zoologique, d'une part et la terre au sens anthropologique, d'autre part, vient de deux manières de faire sens et de lire/écrire dans l'espace. Et bien sûr la manière humaine inclut la manière animale, elle ne s'en sépare pas. Là je suis en train d'écrire un article qui reprend tes idées sur l'écriture, l'espace et la méta-ontologie et j'affirme que oui, l'écriture est constitutive de l'être et elle produit de l'espace et elle est pré-humaine. Mais je reste humaniste, c'est-à-dire que je crois toujours que le symbole est un genre particulier de signe, propre à l'humain. Le symbolisme (langue mais aussi musique, sacrifice, économie, etc.) est une manière particulière de produire du sens. Je veux bien que l'on dissipe les grosses oppositions molaires sujet/objet, nature/culture onto/épistémo, etc.... Mais pas au prix d'une indistinction (genre: il n'y a pas de différence entre X et Y...), au contraire: on le fait pour introduire des distinctions plus fines, plus petites que la taille de X et Y, transversales à X et Y, etc... Et puis n'oublions pas que tout ce que nous faisons dans ce champ philosophique et conceptuel a une portée existentielle, esthétique, politique. Il n'y a pas de vérité objective de tout ce travail conceptuel, c'est plutôt de la création culturelle. Quels sont les enjeux?
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- Nov 2018
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stylo.ecrituresnumeriques.ca stylo.ecrituresnumeriques.ca
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l'écriture permet l'exteralisation de quelque chose qui semble proprement humain - et donc non externalisable, à non externaliser.
est ce qu'il ne serait pas plus juste de parler ici d’extériorisation plutôt que d'externalisation. L'extériorisation fait référence à Leroy Gourhan et à ce processus par lequel l'homme se projette à l'extérieur de lui-même dans la technique, qui lui survit. L'écriture est une énième forme de technique, sans doute la plus aboutie dans la mesure où elle excelle dans cette fonction de mémoire et de transmission surpassant les limites biologiques de la vie. Du Stiegler des premières heures, voir https://hyp.is/m6eAdOL1EeiqL7eCgZ43wg/www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-mediologie-1998-2-page-187.htm
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- Jun 2017
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C’est ce manque qui engage sans doute le mouvement et permet de penser l’écriture numérique comme débordement.
multiplicité/multiple : non-totalisable, non-dénombrable : mise en mouvement.
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L’écriture numérique n’invente pas la plasticité de l’écriture mais expérimente de nouvelles formes de délinéarisation et d’écriture comme milieu.
l'écriture comme milieu !
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L’expérience littéraire du Général Instin n’est sans doute pas unique. Instin n’invente évidemment pas l’écriture collective, le déplacement des formes et leurs interrelations. En revanche, la durée dans laquelle s’inscrit le projet lui donne une épaisseur et une dimension rare sinon inédite.
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C’est la généalogie du manque qui ouvre l’aventure d’écriture. Chaque geste d’écriture, chaque acte artistique qui se saisit de la figure du Général Instin est une manière de donner forme à ce fantôme, de donner corps à ce manque.
Ce geste d'écriture relève de l'action dispositive (Merzeau)
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L’immense work in progress que constitue l’aventure collective du Général Instin répond à une logique d’écriture qui ne scinde pas les champs ni les espaces de création.
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- Mar 2017
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www.inaglobal.fr www.inaglobal.fr
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Comme toute marque, enfin, les youtubeurs sont tendus entre répétition et innovation : si la première est nécessaire, pour être identifiée sous une catégorie (« humour », « cuisine », « beauté », « jeux vidéo », etc.), elle peut conduire à la lassitude et trahir un manque de créativité.
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writingmachines.org writingmachines.org
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Ils déterminent la pensée et l’écriture
"déterminent" à discuter car le dispositif pré-dispose certes, mais accueille aussi des pratiques non déterminées par lui.
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- Aug 2016
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blog.sens-public.org blog.sens-public.org
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writing, in digital space, is building
Oui, écrire est construire, ce n'est pas "matériau de construction"
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Other practices
écriture en effet, mais d'une autre nature. Intentionnalité, voir discussion sur l'intentionnalité..
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Following Paul Mathias12, the web should be considered fundamentally as writing
P. Mathias, “De La Dychtologie.” In Regards Croisés Sur L’Internet, edited by Eric Guichard, ENSSIB, 2011, p. 55–67.
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digital space is the organization of the totality of our reality thanks to writing
l'écriture permet à l'espace numérique d'organiser la totalité de notre réalité
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representations are only imitations of reality, but these imitations are frozen frames of moving life, and therefore useless and fake
jusqu'à ce qu'un autre s'en empare et s'en inspire pour produire autre chose..
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writing means making still what is moving
même critique de l'oralité sur l'écriture
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are code
amalgame entre écriture et code..
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- Jul 2016
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journals-openedition-org.accesdistant.sorbonne-universite.fr journals-openedition-org.accesdistant.sorbonne-universite.fr
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le caractère essentiellement scriptural de la plupart des activités connectées
écriture en premier lieu
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- Jun 2016
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screen.oxfordjournals.org screen.oxfordjournals.org
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Michel Foucault raised another problem in his lecture: that ofecriture. I think it is better to give this discussion a name, since Iexpect that we have all been thinking of Derrida and his system.We know that Derrida is attempting (a gamble which I find para-doxical) to elaborate a philosophy of writing, while at the sametime denying the existence of the subject. This is all the morecurious since this concept of writing is otherwise very close to thedialectical concept of practice. To quote but one example amongothers: I can only agree with him when he tells us that writingleaves traces which eventually efface themselves; it is the propertyof every practice, be it the construction of a temple, which dis-appears after several centuries or millenia, the opening of a road,the altering of its course or, more prosaically, the manufacture of acouple of sausages which are then eaten
Ties the discussion of ecriture to derrida.
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Another thesis has detained us from taking full measure of the 17author's disappearance. It avoids confronting the specific event thatmakes it possible and, in subtle ways, continues to preserve theexistence of the author. This is the notion of icriture. Strictlyspeaking,.it should allow us not only to circumvent references toan author, but to situate his recent absence. The conception oficriture, as currently employed, is concerned with neither the actof writing nor the indications, as symptoms or signs within a text,of an author's meaning; rather, it stands for a remarkably profoundattempt to elaborate the conditions of any text, both the conditionsof its spatial dispersion and its temporal deployment
écriture is a fasle way of stepping around the problem in literary criticism, because it simply defers the identity of the author, without stopping treating the author as a unit. But it might be a solution to science writing, in that a credit system, for example, doesn't need an author-function to exist.
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