9 Matching Annotations
  1. Sep 2020
    1. Mais un bon interprète apprendra à être assisté d’un ordinateur

      l’ordinateur et les logiciels informatiques comme outils, utilisés par l’humain, à la fois intellectuel (maniant des idées et des concepts, interprète) et technicien (maniant des outils, un savoir-faire)

  2. Aug 2020
    1. L’humanisme numérique est pour moi l’expression de cet urbanisme virtuel, de ce rapport, porté par l’architecture, de l’homme à son environnement, des frontières et des seuils, des espaces réservés aux cultes et à l’intime, au savoir et à sa transmission, bref, des espaces marqués par des usages et habités par des pratiques mais aussi par des valorisations symboliques et esthétiques.
  3. Apr 2020
    1. l’aliénation d’ouvriers à des machines n’est pas lié à la machine elle-même, mais au fait que l’on dissimule son mode de fonctionnement à l’ouvrier

      la machine est traitée comme une fin; l'ouvrier n'est traité que comme moyen (il faudrait que ce soit le contraire: les vies humaines sont la fin, et les machines ne sont que les moyens).

    2. ce n’est pas la “technique” en elle-même qui “déshumanise”2, mais la façon dont on crée des objets et des dispositifs techniques
  4. Sep 2019
    1. there will soon be only documentation to establish regular and benevolent contact between man

      documentation as a universal pacifical unificator for humanity

    2. Otlet viewed knowledge as something related to humanity and which could extend it.

      knowledge ↔ humanity

    3. Maurizio Ferraris’ theory of documentality, which is centered on the document as an essential element of humanity

      document-centrism!

      homo-documentum!

  5. Jan 2019
    1. Lumières et la grande tradition de l'humanisme européen pourraient se reconduire dans des médias sociaux soumis à un impératif implacable de monétisation des données et qui vivent au rythme des rapports trimestriels aux investisseurs. Parce que « l'engagement » est la clé de sa survie économique, la plateforme sert les intérêts privés de ses utilisateurs et leurs satisfactions immédiates.

      *autorité versus popularité" A mon sens, ici il faut rappeler aussi les changements progressif de régime documentaire avec un web notamment depuis le passage au web 2.0 ou web social qui repose surtout sur la popularité plus que l'autorité, et notamment l'autorité scientifique. Sur ce point, je crois que Pierre avait entrevu de façon trop positive le fait qu'on allait avoir des chercheurs un peu star dans World Philosophy... or, le starification place plutôt des vulgarisateurs dans le meilleur des cas, et pour beaucoup pas mal d'escrocs ou d'usurpateurs, ou tout au moins des personnes qui se positionnent de manière peu complexe, type positif versus négatif. Comment dépasser l'opposition simpliste? Parmi les pistes, le retour à la critique construite.

  6. Dec 2018
    1. en plaçant la production du sens exclusivement dans le domaine de l'humain

      La production de sens est liée au signe et le signe existe bien sûr bien avant l'humain. Il n'y a qu'à regarder les plantes et les animaux. C'est une évidence que je n'ai peut-être pas rappelée assez fort. Et donc: "Ce n'est pas parce que le symbole commence avec l'humain que le sens commence avec l'humain (ce que je n'ai jamais dit)". La différence entre la niche ou le territoire au sens zoologique, d'une part et la terre au sens anthropologique, d'autre part, vient de deux manières de faire sens et de lire/écrire dans l'espace. Et bien sûr la manière humaine inclut la manière animale, elle ne s'en sépare pas. Là je suis en train d'écrire un article qui reprend tes idées sur l'écriture, l'espace et la méta-ontologie et j'affirme que oui, l'écriture est constitutive de l'être et elle produit de l'espace et elle est pré-humaine. Mais je reste humaniste, c'est-à-dire que je crois toujours que le symbole est un genre particulier de signe, propre à l'humain. Le symbolisme (langue mais aussi musique, sacrifice, économie, etc.) est une manière particulière de produire du sens. Je veux bien que l'on dissipe les grosses oppositions molaires sujet/objet, nature/culture onto/épistémo, etc.... Mais pas au prix d'une indistinction (genre: il n'y a pas de différence entre X et Y...), au contraire: on le fait pour introduire des distinctions plus fines, plus petites que la taille de X et Y, transversales à X et Y, etc... Et puis n'oublions pas que tout ce que nous faisons dans ce champ philosophique et conceptuel a une portée existentielle, esthétique, politique. Il n'y a pas de vérité objective de tout ce travail conceptuel, c'est plutôt de la création culturelle. Quels sont les enjeux?