- Feb 2021
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Sans surprise, dans notre recherche nous avons déjà vu les gens manifester différentes formes d’attachement envers leur utilisation de la technologie. Comme dans leurs relations humaines, les gens ont des rapports avec leur technologie qui peuvent être sécurisants, anxieux, évitants ou une combinaison (souvent désorganisée) des trois.
analogie : il est dit que dans la vie nous avons besoin de différents attachements, ce que l'on retrouve aussi dans les relations via la technologie = volonté de prouver que, qu'il s'agisse de relations interhumaines ou via la technologie, celles-ci restent les mêmes
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Oui, il y a des dangers. Mais les cravaches et pagaies de fessée peuvent faire mal aussi.
point de vue des auteurs + comparaison pour montrer que d'autres identités sexuelles présentent des dangers
autrement dit : même des identités sexuelles "normalisées" présentent des risques donc il faut normaliser la digisexualité
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la question de savoir comment la technologie affecte la formation de l’identité sexuelle et comment les personnes ayant une identité sexuelle basée sur la technologie peuvent être l’objet de stigmatisation et de préjugés.
question argumentative
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Nous ne savons pas où s’oriente la technologie, et il y a sûrement des sujets de préoccupation à discuter — comme les façons dont nos interactions avec la technologie pourraient façonner nos attitudes par rapport au consentement avec nos partenaires humains.
dialectique contre : volonté des auteurs de montrer leur honnêteté en indiquant et explicitant des arguments allant à l'encontre de ce qu'ils présentent
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Nous croyons qu’au cours des décennies à venir, à mesure que ces technologies deviendront plus sophistiquées et plus répandues, il y aura un nombre croissant de personnes qui choisiront de rechercher des activités et des partenaires sexuels entièrement auprès d’agents artificiels ou dans des environnements virtuels.
point de vue + dialectique pro : deux argumentas sont opposés 1) la VR sera plus adaptée et satisfera davantage > soutenue par les auteurs
2) les relations humaines seront privilégiées > sous entendue et pas appuyée par les auteurs
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Nous devons tirer des leçons des erreurs du passé. La société a stigmatisé les gais et lesbiennes, bisexuels, pansexuels, asexuels, les personnes consensuellement non monogames et les adeptes du bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme (BDSM).
Ethos : appel aux émotions du lecteur en sollicitant des exemples liés parfois à des combats (dans le cas de l'homosexualité par ex) ou à des identités dans lesquelles il serait susceptible de se reconnaître + l'idée qu'il ne faut pas reproduire des erreurs commises par le passé
Pathos : idée que c'est moralement condamnable de stigmatiser des identités "déviantes"
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À mesure que les technologies sexuelles immersives se répandent plus largement, nous devrions les aborder, ainsi que leurs utilisateurs, avec un esprit ouvert.
ethos : idée qu'avoir l'esprit ouvert = être moralement quelqu'un de bien
pathos : les auteurs désignent "les utilisateurs" > rappel de l'existence et de l'humanité des individus digisexuels
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Et puis, avec le temps, nous avons graduellement appris à mieux accepter toutes ces diverses identités sexuelles. Nous devrions faire preuve de la même ouverture envers les digisexuels.
ethos et pathos : même fonctionnement que dans le paragraphe précédent
- déductif : idée d'appliquer la même acceptation que pour d'autres identités sexuelles à la digisexualité
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gais et lesbiennes, bisexuels, pansexuels, asexuels, les personnes consensuellement non monogames et les adeptes du bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme (BDSM)
comparaisons risquées : dans le cas de la digisexualité, contrairement aux autres identités citées, il n'y a ni humain, ni notion de consentement, de partenaire ou de partage > le plaisir repose uniquement sur un aspect physique et ne concerne que le sujet
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Les identités sexuelles marginales font presque invariablement l’objet de stigmatisation et il est déjà évident que les digisexuels ne feront pas exception. Le concept de digisexualité en tant qu’identité a déjà suscité de vives réactions négatives de la part de nombreux commentateurs dans les médias et en ligne.
comparaison entre la digisexualité et d'autres identités sexuelles marginales : les auteurs tentent de mettre en avant une forme de légitimité de cette nouvelle identité sexuelle en la comparant à d'autres
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Un digisexuel est une personne qui considère les technologies immersives comme les robots sexuels et la pornographie en réalité virtuelle comme partie intégrante de son expérience sexuelle et qui ne sent pas le besoin d’intimité physique avec un partenaire humain.
définition + idée d'exclusivité de l'objet du désir : l'unicité et la déviance de l'objet sexuel pose la question d'un possible cas de perversion
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À mesure que ces technologies se développent, elles permettront des expériences sexuelles que plusieurs personnes trouveront aussi satisfaisantes, ou sinon plus dans certains cas, que celles avec des partenaires humains.
les auteurs donnent leur point de vue : idée que la VR dépassera les relations interhumaines
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Si les situations et les événements qui se déroulent en RV correspondent en fait à vos actes et vous concernent personnellement, vous réagissez alors à ces événements comme s’ils étaient réels.
analogie entre la VR et la réalité : idée d'une réaction des utilisateurs comme si c'était réel
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En raison de son positionnement en temps réel, sa présentation en stéréo 3D et son champ de vision total, le cerveau de l’utilisateur en vient à croire que l’utilisateur est réellement présent.
abductif : idée énoncée = si les sens des utilisateurs sont stimulés, ils se croient être dans la réalité ; par extension : il y a une relation entre réalité / VR
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La professeure du MIT Sherry Turkle et d’autres ont effectué des études sur l’intensité du lien que les gens forment avec ce qu’elle appelle des « artéfacts relationnels » comme les robots. Elle les définit comme des objets inanimés qui sont, ou du moins paraissent être, suffisamment réceptifs que les gens conçoivent naturellement qu’ils ont une relation mutuelle avec eux. Les expériences immersives de RV offrent aussi un niveau d’intensité qui est qualitativement différent des autres sortes de médias.
inductif : reprise d'une étude pour généraliser
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Il y a des preuves concluantes que les technologies de deuxième vague ont une incidence sur nos cerveaux qui est qualitativement différente de ce qui a précédé.
inductif : les auteurs reprennent l'expérience pour formuler une généralité
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ont déjà été créés pour offrir des expériences sexuelles intenses que le monde réel ne pourrait jamais réaliser.
jugement personnel provenant des auteurs : la réalité ne pourrait nous fournir les expériences sexuelles intenses que nous offrent la technologie
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Ils sont de plus incroyablement repoussants.
Les auteurs présentent leur point de vue
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