13 Matching Annotations
  1. Jan 2022
    1. La vidéo permet également un contrôle à distance par le manager. Les formes de contrôles sont donc diverses et probablement intrusives.

      On note ici une alerte hypothétique de l'auteur sur les formes de contrôle

  2. Jul 2020
    1. Il faudrait être en pension prolongée chez les amish pour ignorer que la révolution numérique a bouleversé la cellule familiale, déjà bien secouée depuis la fin des Trente Glorieuses. Mais selon les experts, les joujoux informatiques y tissent de nouveaux liens affectifs et revisitent les rôles de façon intéressante.

      Avec cette introduction, la tournure que va prendre cet interview est limpide, à savoir que le numérique a des effets positifs au sein de la famille.

    2. On n'a pas encore assez de recul pour évaluer ce que ça va donner. Néanmoins, avant l'âge de 18 mois, un enfant devant une tablette ou une télé laissera tomber très rapidement, car l'interaction est moins riche qu'avec un être humain. Il n'y a pas plus interactif qu'une relation avec la mère, sauf si celle-ci est en dépression. Cet «accordage» affectif ne peut être reproduit par aucun gadget, fût-il numérique. Après 3 ans, l'enfant peut trouver plus d'intérêt à l'interaction numérique, même s'il continue de s'amuser avec de vrais jouets. L'un ne remplace pas l'autre, n'en déplaise à certains confrères catastrophistes. Mais il faut aussi développer l'«attention conjointe» : l'enfant et son parent partagent un point de vue. C'est en regardant un film ensemble, pour ensuite se dire que l'on a bien vu la même chose, que l'on prend conscience d'avoir partagé un même plaisir.

      Michael Stora va en l'encontre de ses confrères. Pourtant de nombreuses études confirment leurs dires.

      Auteur non précisé. (2020). L'exposition aux écrans le matin avant l'école augmente le risque de troubles du langage chez l'enfant, France Inter. Consulté en ligne https://www.franceinter.fr/l-exposition-aux-ecrans-le-matin-avant-l-ecole-augmente-le-risque-de-troubles-du-langage-chez-l-enfant .

      Cette étude montre que les enfants s'exposent à un retard de langage ... Il n’est plus nécessaire de prouver les dangers des utilisations excessives des objets numériques chez l'enfant. Michael Stora cherche absolument à faire accepter son point de vue !

  3. Jun 2020
  4. Apr 2020
    1. Si les enseignants qui font cours en classe inversée sont convaincus des bénéfices de cette approche, pour autant, il n'est pour eux pas question de renoncer aux cours académiques classiques. Une classe inversée ne s'applique pas à un type d'étudiants ou une discipline en particulier et l'efficacité d'une pédagogie réside, notamment, dans sa variété.

      argument : la classe inversé n'est pas adaptée dans toutes les situations d'apprentissage

    1. Cependant, les analystes financiers constatent que les marchés restent étonnamment stables au regard du niveau d’incertitude géopolitique actuel. La concentration des grands secteurs industriels américains ne cesse d’augmenter depuis dix ans. Télécoms, santé, matériaux de construction : les fusions contribuent à augmenter le pouvoir de négociation des plus forts !

      L'argument, cité dessus, engendre un contre-argument. Le marché reste étonnamment stable malgré sa volatilité apparente. Cette stabilité est due au phénomène de concentration des entreprises sur le marché, qui amplifie leurs pouvoirs de négociation.

    1. Car c’est aussi ça qu’est devenu le téléphone : un paquet de cigarettes numérique qu’on dégaine pour avoir quelque chose à faire de ses mains, un palliatif à la torpeur ou à la gêne toujours à portée de doigts.

      L'auteur fait un raccourci en comparant le smartphone à un paquet de cigarette. Ainsi il combat l'idée de la maitrise du "temps perdu sur le smartphone" en invoquant l'addiction. De ce fait, il ouvre le débat de l'addiction au smartphone

    1. Non moins important : vivre dans un monde toujours plus rempli d’informations de surface, comme celles que l’on trouve en surfant sur Internet, « stimule une mémoire du passé immédiat ou, dans le meilleur des cas, une mémoire de travail surdimensionnée capable de traiter simultanément de multiples informations (textes, images, sons…), commente Francis Eustache. Ce type de mémoire à court terme s’exerce au détriment d’une réflexion sur notre passé et notre futur, sur notre relation aux autres, sur le sens de la vie… Or les travaux en neurosciences cognitives montrent que l’un de nos réseaux cérébraux (le réseau par défaut), indispensable à notre équilibre psychique, s’active lorsque nous nous tournons vers nos pensées internes, que nous nous abandonnons à la rêverie, à l’introspection, ce que ne favorise pas le recours intensif à des béquilles mnésiques.

      IED_DC3, IED_DP5,IED_RL3 Le spécialiste explique la stimulation bénéfique des technologies numériques sur la mémoire de travail (Contre la thèse de l'auteur) mais souligne en contrepartie la conséquence néfaste sur la mémoire à long terme, l'équilibre psychique (En faveur de la thèse de l'auteur)

    2. On peut se réjouir de voir la machine libérer notre cortex de certains exercices de gavage, commente notre expert.

      Premier argument contre le point de vue d'auteur. Effectivement c'est très utile mais faut-il complètement délasser les petits calculs mentaux? C'est peut-être la le piège, petit à petit on devient dépendant...

    1. Nous semblons de plus en plus attirés par les technologies qui « fournissent l’illusion de la compagnie sans les exigences de la relation ». En fait, explique la chercheuse, « nos dispositifs toujours connectés et toujours disponibles résolvent trois fantasmes puissants : celui que nous serions toujours entendus, celui que nous pourrions mettre notre attention partout où nous voulons qu’elle soit et celui que nous n’aurions plus jamais à être seul. Et en effet, nos appareils ont transformé notre solitude en un problème qui peut être résolu. »

      La technologie dénature le rapport à la solitude, avec une recherche de contrôle de nos relations. IED_DC3

    1. Ce type d’étude illustre un des défauts classiques des documents électroniques où l’on a tendance à vouloir utiliser de manière simultanée toutes les possibilités de présentations multimédias offertes par l’informatique. Ce type d’abus conduit fréquemment à des phénomènes de surcharge cognitive pendant l’apprentissage.

      On vient ici préciser le point précédent, en faisant de nouveau appel à des études non authentifiées, pour alerter sur le caractère contreproductif de l'emploi simultané de l'audio et du visuel. L'auteur introduit ici un point clé par le terme de "surcharge cognitive". L'un des risques du support multimédias est effectivement d'aboutir à une surcharge informationnelle.

      Nous observons également une opinion personnelle puisque l'auteur estime que l'usage simultané de sources résulte d'une volonté, tendant à favoriser la quantité sur la qualité, plutôt que - par exemple - d'une méconnaissance plus générale des mécanismes d'apprentissage.

  5. Mar 2020
    1. Les services RH doivent donc mettre en œuvre des outils pour protéger les salariés. Parmi les nouveaux modes d’organisation, on évoque souvent le télétravail, qui permettrait de mettre la distance nécessaire à une relation de travail plus serein et réduirait le stress lié aux transports.

      Ici, avant d'exposer son point de vue (le télétravail n'est pas LA solution au burn-out, du moins pas sans encadrement ou aménagement, au contraire il peut le générer), l'auteure présente d'abord les contre-arguments managériaux : le télétravail est une réponse adaptée au burn-out car il permet d'éloigner le travailleur de son lieu de travail et de le préserver du stress des transports.

      Il s'agit d'un argument dialectique de type contre, un peu trop rapidement évoqué pour être pleinement vraisemblable.

  6. Dec 2019
    1. Cependant, concède la chercheuse, il y a bien des gens qui se sentaient à l’aise dans les conversations en face à face et qui se sentent un peu perdu avec les conversations via les dispositifs technologiques. Ce sont des gens qui n’utilisent pas ou n’arrivent pas à utiliser ces outils par manque de compétence ou de disposition à se socialiser par ces moyens. « De la même manière que les gens sont capables de trouver d’autres gens d’après les intérêts communs qu’ils partagent – plutôt que d’interagir avec eux d’une manière traditionnelle, en partageant une même proximité géographique – les gens qui dépendent de la proximité géographique ou familiale pour leur connectivité sociale, se trouvent désavantagés s’ils ne sont pas capables de développer leurs propres réseaux. »

      L'auteur admet ici que les réseaux sociaux sont un risque d'exclusion pour les personnes qui ne maîtrisent pas ces outils. IED_DC3